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Pietro Pizzuti

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 43 printemps 1991 : L'excès

Dominique Clerc Maugendre, L'excessive nature du transfert Edmundo Gómez Mango, Un amour sans remède Corinne Enaudeau, «D'un ton trop élevé...»Maurice Olender, Priape à tort et de travers Francois Lecercle, Une côte en trop Michel Jeanneret, Débordements rabelaisiens Daniel Arasse, Piero di Cosimo, l'excentrique des origines Françoise Coblence, L'être hors de soi Jacques André, La petite mort de Sardanapale Lore Schacht, Un enfant excessivement doué pour le calcul Martine Bacherich, Quand l'analyste a trop d'esprit Evelyne Séchaud, Mots d'amour Viviane Abel Prot, Brève note clinique sur un long sommeil Robert Stoller, X SM Sylvie Le Poulichet, Se faire un corps étranger Jean Starobinski, Quali eccessi Catherine Lépront, Trop de notes Jean-Claude Arfouilloux, Mille e tre Marc Le Bot, Des bonheurs d'écriture Document avec et sur Bruno Bettelheim : David James Fisher, Le suicide d'un survivant David James Fisher - Bruno Bettelheim, L'ultime conversation François Gantheret, L'accusation Varia, XV : Alain Boureau, Note pour introduire l'idée de lecture négative Michel Neyraut, L'oiseau aux ailes d'or Pierre Pachet, La colère de Chalamov Michel Gribinski, Finis terrae Aline Petitier, Note sur Balzac visionnaire Laurence Kahn, Le vrai seigneur de l'enthousiasme.

04/1991

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Critique littéraire

Fay ce que vouldras. Mélanges en l'honneur d'Alessandro Vitale-Brovarone

Ce volume de mélanges est un cadeau offert par ses élèves et ses amis à Alessandro Vitale-Brovarone, professeur de philologie romane à l'université de Turin, à l'occasion de ses soixante-dix ans.

06/2018

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Esotérisme

Guide d'existence. Sur les chemins de l'énergie intérieure

L'Existence, dont le but est toujours de nous éveiller, utilise des personnes et des événements en guise de catalyseurs pour nous montrer ce qu'il faut élever en nous. C'est-à-dire que le vide de l'âme, l'apprentissage que nous devons encore faire, se concrétise dans le monde extérieur sous la forme d'un événement plus ou moins difficile qui nous indique la route à suivre, le domaine sur lequel nous devons intervenir. L'Existence commence par des signaux légers, pour ensuite augmenter en intensité et en volume si nous ignorons les "indices" précédents, de véritables messages de la vie. Ecrit dans un langage clair et synthétique, très riche en contenus, cet ouvrage aborde les principes les plus importants de l'Existence, entre théorie, exemples tirés de la vie et citations de grands maîtres, de Jésus à Osho en passant par Yogananda ou Ramtha. "La peur est le principal obstacle à la santé, à l'intuition, à l'amour, aux relations saines et, en général, au bonheur et à une vie pleinement vécue. Elle se manifeste comme un blocage énergétique dans une partie quelconque du corps physique, à son tour le reflet d'un blocage énergétique dans les corps subtils, justement provoqué par notre mauvaise compréhension, notre piètre illumination. Si l'on veut résumer le tout, la peur est en réalité toujours une peur d'être soi-même et d'entrer en contact avec sa propre nature divine."

10/2019

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Littérature française

Moi, prof’ et méchant

Jean-Baptiste S., professeur d'histoire-géographie des environs de Lyon, démissionne avec fracas après sa première et unique année dans un établissement privé. Passé de lycées défavorisés à un lycée bourgeois, Jean-Baptiste décrit page après page la violence économique, sociale et symbolique qu'il a endurée. Inédit en France, ce témoignage raconte de l'intérieur le fonctionnement d'un lycée privé catholique et les relations tendues que peuvent entretenir un professeur, ses élèves (ici des classes de TES, 1ère STMG, BTS et seconde générale) et leurs parents ainsi que la direction de l'établissement. Elèves et parents se comportant en véritables " clients ", ils dictent leurs lois aux enseignants réduits au statut d'exécutants : vexations et humiliations se multiplient à l'encontre de Jean-Baptiste qui n'aura d'autre choix – afin de garder un minimum d'estime de soi – que de se venger avec une cruauté grandissante contre ses élèves, allant jusqu'à saboter leur baccalauréat ! Ce témoignage explosif s'attaque à un tabou : la médiocrité des lycées catholiques bourgeois qui disposent pourtant d'une excellente réputation alors que l'envers du décor est tout autre : clientélisme, absence de sanction des élèves, piètre niveau scolaire, gonflement des notes, modification illégales des bulletins, recours massif aux vacataires, débordements des prêtres, etc. Ces constats amènent à interroger la réalité du lien entre des lycées qui se disent catholiques et les enseignements du Christ.

11/2019

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Design

Global Tools (1973-1975). Eco-Design : Dé-projet & Low-Tech

Au travers d'archives inédites, ce livre analyse en profondeur les toutes premières traductions françaises des deux bulletins de Global Tools, les entretiens exclusifs d'Andrea Branzi, Gaetano Pesce, Gianni Pettena, Ugo La Pietra, Alessandro Mendini et deux écrits qui dialogue, l'un de Paolo Deganello et l'autre de Franco Raggi. Ce dernier présent Global Tools ainsi : "Ceux qui ont fondé ou participé à la Global Tools s'intéressaient à la construction d'un programme d'activités de recherche éducative et productive qui partait d'en bas, dans le but théorique de libérer la créativité individuelle des superstructures culturelles qui empêchaient ou ralentissaient la capacité d'expression, selon l'hypothèse de travail libre, anarchiste (mais organisé), d'expérimentations dans le domaine du design, du vivre et du construire... La tentative fut aussi de revenir à une sorte de "condition primaire" de fabrication qui impliquait les "outils" individuels, les premiers ustensiles à notre disposition permettant d'interagir avec le monde extérieur comme les mains, les pieds, les sens, le corps, et leur perception. Parmi les sujets abordés, il y avait aussi une série de sujets qui venaient de l'expérience des groupes anarchistes américains, anglais et autrichiens. Nous avons condensé une tendance très généralisée et omniprésente, bien que souterraine. Une recherche expérimentale et expressive associée à une anti rhétorique du projet et une quasi-annulation de la pratique de conception canonique pour concevoir sa guérison grâce à une "auto-thérapie"".

03/2023

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Photographie

Une ombre dans les intempéries de l'oeil

Des raisons qui conduisirent le jeune Greco à quitter sa terre d'origine nous ne connaissons à peu près rien. On sait assurément qu'il est à Venise en 1567 et qu'à l'âge de vingt-six ans il reçoit le choc de la grande peinture vénitienne. Il y a alors déjà plus d'un siècle que Venise a pris la relève de Florence. A Florence, la Renaissance est accomplie. La ville entre dans son déclin. Elle s'éteint lentement dans les feux pâles et splendides des oeuvres du Pontormo. Venise et Rome sont les nouveaux centres. Le Titien s'est imposé à toutes les cours d'Europe. Ses deux prestigieux élèves, le Tintoret et Véronèse, tiennent Venise sous leur coupe. Le Greco prend la mesure de son retard. Première et terrible secousse. Pour lui, tout est à recommencer. Est-il encore temps ? Son art est en deçà de celui de Cimabue. Il lui faut assimiler tout à la fois Giotto, Masaccio, Fra Angelico, Piero della Francesca, Mantegna, Bellini, Raphaël, Michel- Ange, le Titien, Alberti, Brunelleschi, le Tintoret, Véronèse, Bassano, le Pontormo, le Rosso : autrement dit, plus de deux siècles d'intense créativité. Une fois passée la première sidération, le Greco entreprend la seule chose qu'il soit possible de faire : entrer dans l'imitation.

09/2019

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Travail social

Comment s'organiser?. Manuel pour l'action collective

"Ce livre s'adresse à tou-te-s celleux qui pensent que nous pouvons mieux vivre et lutter sans le contrôle des autorités ou des experts ainsi qu'à celleux qui ne supportent plus de voir nos collectifs se déchirer et être paralysés par l'indécision. Nous avons tellement de choses à désapprendre - démanteler les modes de pouvoir hiérarchiques, le sexisme, le racisme, briser l'individualisme existentiel qui pollue nos esprits et nos corps. Nous devons apprendre les compétences qui permettront à nos groupes de travailler de manière fluide, efficace et régénérative. Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour renverser la machine de mort pétro-patriarcale, coloniale et capitaliste. Ce manuel a dû attendre dix ans avant d'être traduit en français, espérons qu'il n'en faudra pas encore dix de plus pour que ces mots se traduisent en pratique. Si nous voulons éviter le pire de l'effondrement climatique, nous ne pouvons pas nous permettre de subir éternellement les effets de mauvais processus collectifs, ils sapent nos âmes et détruisent nos mouvements mais, comme tout, ils ne sont pas inévitables. Nous devons juste réapprendre à faire et à vivre ensemble ; ce livre est un fantastique guide à cet effet. On pourrait même l'appeler un guide de survie." Extrait de la préface d'Isabelle Frémeaux et Jay Jordan.

11/2021

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Littérature étrangère

La famille Hightower

Voici l'histoire de trois hommes portant le même nom : Peter Henry Hightower. Le premier est né au début du XXe siècle. Il s'appelait Petro Garko quand il était un petit immigré ukrainien, élevé dans les quartiers pauvres de Cleveland. Puis Peter Ukulélé, quand il a choisi la carrière de bootlegger et de commis de la mafia russe. Il est devenu Peter Henry Hightower quand il a fallu blanchir la colossale fortune qu'il avait amassée à coups d'assassinats et d'extorsions. Le deuxième, surnommé Petey, est l'un de ses petits-fils, une petite frappe sans envergure qui s'embarque dons un réseau du crime international. Le troisième, surnommé Pete, est le cousin du précédent n'a pas hérité du gène criminel, grâce à son père qui l'a conçu en Afrique et exfiltré depuis toujours du clan Higthower. Pete ne sait rien des siens. Quel hasard lui vaut de porter le même nom que celui de son imbécile d'être pris pour lui ? A moins que le hasard et qu'il s'agisse d'une dette que doit payer aux cadavres qu'elle laisse derrière elle. Ou d'une morale fondée sur l'irresponsabilité de se soustraire aux liens du sang, celui qui court dans nos veines et celui qui a coulé sur l'asphalte.

10/2014

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Ethnologie

Mythes et rites bantous Tome 3 : Le roi de Kongo et les monstres sacrés

A l'origine de cet ouvrage, comme à celle des deux précédents - Le roi ivre ou L'origine de l'Etat (1972) et Rois nés d'un cœur de vache (1982) -, il y a la volonté de découvrir dans le domaine bantou les systèmes de pensée sous-jacents à un certain nombre de pratiques rituelles et les discours susceptibles de les éclairer. Le terrain d'observation est privilégié et le matériau unique : l'aire linguistique et culturelle des Kongo d'Afrique centrale est homogène et continue, en sorte que, pour une fois, une société africaine peut être observée sur la longue durée d'un demi-millénaire. Il apparaît alors que la religion traditionnelle a subi des transformations dans le temps et l'espace liées, notamment, aux bouleversements majeurs du système politique de la royauté sacrée, à savoir l'introduction du christianisme et la traite des esclaves. On mesure particulièrement l'ampleur de ces transformations lorsque l'auteur dégage la part de matériau kongo dans le vodou haïtien, plus précisément dans le rituel appelé petro - une part liée à la tragique coupure de la traite. Avec cet ouvrage se marque toute l'originalité de l'œuvre de Luc de Heusch : interrogations structurales sur l'événement et interrogations historiques sur les réseaux de significations se croisent dans une enquête nourrie par un travail de terrain qui renoue avec la grande tradition anthropologique.

03/2000

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Renaissance

Sol invictus

1444. Le jeune Oddantonio da Montefeltro vient d'être élevé premier duc de la petite principauté des Marches à Urbino et tout juste promis à la belle Isotta d'Este. Mais victime d'un tempérament fougueux et de son inexpérience politique, il est sauvagement assassiné à la suite d'un complot ourdi par ses concitoyens. Bien des années plus tard, certains de ses plus proches conseillers commandent un ex-voto au célèbre peintre Piero di Borgo di San Sepolcro afin de réhabiliter sa mémoire. Seul dans la pénombre de son palais " en forme de ville ", le comte Federico, demi-frère et successeur d'Oddantonio déchiré entre remords et soif de rédemption, médite sur le tableau " beau comme une enluminure " mais rempli d'énigmes et de messages subliminaux dont il est le propre destinataire. Car le temps presse et les jours de l'empire byzantin qu'il devrait contribuer à sauver sont comptés... . Œuvre-phare de la Renaissance italienne qui reflète aussi bien le contexte culturel de l'époque du Quattrocento que celui des rapports délicats entre l'Orient gréco-orthodoxe et l'Occident catholique latin, la Flagellation d'Urbino est l'image idéale pour comprendre les enjeux profonds du conflit actuel opposant l'Ukraine à la Russie, près de six cents ans après la chute de Constantinople.

04/2023

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Littérature française

Et la mer pour demeure

Louisette et ses compagnes prennent leurs quartiers à l'hôtel Ariana tanière loqueteuse construite au bord de la Papeava qui déroule au travers de la ville ses eaux croupies infestées par des squelettes de métal par des ossements de bois par des spectres de plastique dans des remugles faisandés plusieurs nuits par semaine elle se pare de ses vêtements les plus éloquents qui paradent le lyrisme de ses fesses épanouissent la verve de ses seins déploie le culot de ses lèvres pour allécher la lubricité des clients qu'elle attend avec les autres dans un bar suintant la fl étrissure des femmes qui se prostituent parce qu'il faut bien s'habiller manger et boire moquette éraillée fauteuils défoncés murs délavés lumières émoussées pour amortir le spectacle des désolations matérielle et humaine qui souillent les âmes Louisette se prostitue parce qu'il faut bien qu'elle assure sa survie et celle de son compagnon piètre voleur que la police attrape régulièrement et que les juges expédient aussi régulièrement à l'ombre de Nu'utania prison républicaine aux cellules insalubres surpeuplées infestées de nuisibles parce qu'il faut bien s'habiller manger et boire Dans ce nouveau recueil, Chantal T. Spitz nous livre huit courtes nouvelles ancrées en Polynésie. Huit textes qui sont autant de tableaux sombres et violents. Des textes forts qui coulent à la manière d'un slam, s'imprègnent et résonnent. Une prose sans ponctuation, empreinte d'oralité et de poésie dans laquelle l'autrice s'accapare cette langue jusqu'à la tordre.

10/2022

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Sports

Ces petites légendes olympiques oubliées

Les Jeux olympiques d'été regorgent de belles comme de tragiques histoires. Certaines sont encore gravées dans les esprits, alors que d'autres, avec les années, se sont effacées de la mémoire collective. En parcourant les vieux tiroirs à archives, on trouve des récits, des témoignages et des articles évoquant les destins hors du commun d'hommes et de femmes, aujourd'hui oubliés. Au fil des pages, le lecteur est invité à découvrir cette face cachée des Jeux olympiques : l'Italien Dorando Pietri, arrivé mourant sur la ligne d'arrivée lors du Marathon de Londres en 1908 ; Jim Thorpe le décathlonien surnommé "l'athlète du siècle", disqualifié pour professionnalisme pour avoir touché quelques dollars dans un match de base-ball ; Karoly Takacs, ce valeureux soldat devenu champion olympique de tir en apprenant à se servir de la main gauche, peu de temps après avoir perdu sa main droite à la guerre ; Bill Havens, qui renonce à son rêve olympique pour rester aux côtés de sa femme enceinte, sans se douter que cette dernière donnera naissance à un futur champion olympique ; le "bain de sang" dans la piscine de Melbourne, lors du match de water-polo opposant la Hongrie et l'URSS ; ou bien encore la belle gymnaste Vera Caslavska, devenue la reine des Jeux de Mexico quelques mois seulement après s'être cachée pour se protéger de l'invasion des chars soviétiques lors du Printemps de Prague. Ces petites légendes olympiques oubliées retracent, chapitre après chapitre, ces moments de vie qui ont forgé l'histoire des Jeux olympiques modernes.

06/2012

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Histoire de France

Louis VI le Gros

" Dans la galerie de portraits du Moyen Age en France, celui de Louis VI, au tournant des XIe et XIIe siècles (1081-1108-1137), fait au premier abord piètre figure. Un gros roi, courageux mais pas très malin, des temps obscurs, un pouvoir déchu qui survit entre Paris et Orléans en livrant des luttes mesquines, des coups de main contre des forts de madriers sur leur motte, des embuscades au coin des bois. C'est pourtant ce roi-là qui pour longtemps fixa l'image à laquelle les uns tentèrent de ressembler et les autres de croire. Car Louis, sixième du nom mais premier dans sa lignée capétienne, ce gros Louis qui mourut dans un lit, semi-impotent, n'était pas seulement un mangeur, c'était un aventurier. Et les aventures de sa jeunesse avaient été les combats par lesquels commença le lent enforcement du pouvoir royal en France, un mouvement inverse de celui qu'allait connaître l'Angleterre. Dans la génération qui suivit sa mort, on mesurait le chemin parcouru, témoin un Anglais, accoutumé à la puissante royauté de son pays, qui disait du défunt : "Dans sa jeunesse, il ne pouvait aller plus loin que la troisième lieue hors des portes de Paris sans permission ou escorte des grands d'alentour... `Le Seigneur le tira du sommeil', il lui donna le désir de se battre et la grâce de gagner souvent, couronnant ses efforts par l'établissement de l'unité et de la paix à travers toute la France". "

11/2007

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 13, mars 1914-janvier 1915

Avec ce volume qui va de mars 1914 à janvier 1915, treizième et dernier tome, s'achève l'édition scientifique des Cahiers 1894-1914 de Valéry. On retrouve là ce qui fait le mouvement profond des Cahiers : une mise à distance de soi qui permet à Valéry de critiquer toutes les croyances et toutes les illusions afin de mieux interroger le fonctionnement de l'esprit. Le texte, passionnant de bout en bout, questionne ainsi l'intelligence, le langage, la musique, le hasard, le rêve, la sensibilité, en des séquences thématiques qui vont de l'aphorisme au petit traité psychologique quasi autonome. De façon stupéfiante, ces derniers cahiers mettent en évidence le retentissement de la Première Guerre mondiale sur le psychisme de Valéry : on y voit le thème et les mots mêmes des premiers vers de La Jeune Parque y sortir tout entiers du choc de la déclaration de guerre. En annexe du volume, Nicole Celeyrette-Pietri propose une synthèse capitale de l'histoire des Cahiers et en montre l'importance pour Valéry : c'était pour lui son ouvre majeure, à la publication de laquelle il n'a cessé de songer (mais sous quelle forme ?), et dont il a tiré notamment le matériau de Tel Quel, de Moralités et du Cahier B 1910. Afin d'éclairer la matière et la poétique des Cahiers, la préface de Michel Deguy réfléchit sur la poésie, mais aussi sur le monde contemporain, en posant la question cruciale : s'il revenait dans ce monde, qu'en penserait Valéry ?

05/2016

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Histoire et Philosophiesophie

Dans ma jeunesse

Sur le ton de la confidence, après la mort de sa femme, Albert Jacquard raconte son enfance et sa jeunesse. Non pas pour le plaisir de se raconter, tout au contraire, mais parce que cette enfance et cette jeunesse sont d’une certaine façon celles d’un autre que celui que nous connaissons, l’infatigable défenseur des sans voix, le pourfendeur de la compétition, l’observateur lucide du monde. Cet « Albert Jacquard avant Albert Jacquard » nous révèle une jeunesse pendant laquelle il se tenait soigneusement à l’écart du monde, de sa rumeur, de ses drames, et même de la Guerre qui se déroulait sous ses yeux de lycéen provincial. Il nous raconte, de façon bouleversante, l’accident de voiture qu’il a vécu quand il avait neuf ans, dans lequel ont péri l’un de ses frères, et ses grands-parents paternels. Lui, n’a été « que » défiguré. Cette trace, il l’a portée toute sa vie, plus jamais il ne s’est reconnu dans une glace. Il raconte aussi ses années à Polytechnique, le carriérisme de ses camarades, son insatisfaction, puis ses premières années à la manufacture des Tabacs où, après s’être montré bon élève, il se montre bon ingénieur mais piètre citoyen – à ses yeux d’aujourd’hui. Puis le départ aux États-Unis avec sa femme et ses fils, le retour à Paris et, par hasard, dit-il, la rencontre avec le militantisme. C’est quand Albert Jacquard devient le célèbre Albert Jacquard que ce livre s’achève.

04/2012

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Développement durable-Ecologie

Le pique-nique des vautours. Ou comment le capitalisme détruit la planète

20 avril 2010, une plate-forme pétrolière explose dans le golfe du Mexique - bilan : onze morts et une marée noire. Quelques jours plus tard, un message confidentiel arrive sur le bureau de Greg Palast : un informateur très bien placé lui conseille de chercher les causes de l'explosion dans les méandres d'une pétro-dictature d'Asie centrale. A partir de là se déroule une enquête qui, de l'Alaska au Liberia en passant par Fukushima, dévoile bien plus queue l'enchaînement de circonstances ayant mené à une catastrophe parmi tant d'autres. Car ce que Greg Palast dévoile, c'est la manière dont les grandes compagnies pétrolières parviennent à mettre la main sur des pays entiers et ruinent la planète en profitant de la complicité, plus ou moins active, des institutions financières internationales. Avec un sens de l'intrigue et du rebondissement digne des meilleurs romans d'espionnage, Le Pique-nique des vautours met en scène une équipe de reporters prêts à tout pour explorer la face noire de la mondialisation. Doté pour seules armes d'un humour dévastateur, d'une solide expérience du monde des affaires et d'une capacité d'indignation hors norme, Greg Palast expose avec clarté les pratiques inavouables des industriels du secteur de l'énergie et donne un visage à ces vautours de la finance prêts à tout pour gagner encore plus, qu'importe le nombre de leurs victimes.

09/2013

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Histoire de l'art - Guides

Chefs-d'oeuvre. La collection Cini

L'Hôtel de Caumont - centre d'art d'Aix-en-Provence fait voyager ses visiteurs à Venise en présentant une sélection des chefs-d'oeuvre de la collection Cini, l'une des plus importantes collections d'art ancien italien. Les peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés et reproduits dans cet ouvrge, font partie de l'un des plus prestigieux ensembles d'art italien, du XVIe au XVIIIe siècle, réuni par l'entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 - Venise 1977). En 1951, ce dernier crée la Fondation Giorgio Cini, centre de recherche et formation de réputation internationale, intitulé à la mémoire de son fils, décédé prématurément. Aujourd'hui, la collection Cini est répartie entre la Galerie du Palazzo Cini, ancienne résidence du collectionneur sur le Canal Grande, et l'important siège de la Fondation Giorgio Cini, sur l'île vénitienne de San Giorgio Maggiore. A côté des grands noms de la peinture toscane - Botticelli, Fra Angelico, Filippo Lippi, Piero di Cosimo - et vénitienne, comme Lorenzo et Giandomenico Tiepolo, l'exposition présente des pièces maîtresses de la Renaissance ferraraise. Complétée par une sélection de sculptures, émaux et ivoires, ainsi que par un choix de dessins et enluminures, l'exposition et le catalogue qui l'accompagne rendent compte de toute la variété technique et stylistique d'une époque florissante de l'art italien, ainsi que du goût raffiné de l'un de plus importants collectionneurs italiens du XXe siècle.

11/2021

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Critique littéraire

Dans le cercle d'Achille Bocchi. Culture emblématique et pratiques académiques à Bologne au XVIe siècle

Connu pour son recueil d'emblèmes néo-latins, les Symbolicae Quaestiones (1555), illustré par Giulio Bonasone et qui connut un grand succès dans l'Europe de la Renaissance, Achille Bocchi (1488-1562) fut une figure majeure de la vie littéraire et culturelle à Bologne au Buta siècle. Ce lecteur au Studio de la ville présidait une académie qui se réunissait dans son palais bolonais et accueillait un cercle important d'hommes de lettres, prélats et artistes. Le présent ouvrage, qui fait suite à notre édition commentée et traduite des emblèmes de Bocchi (PUFR/PUR, 2015), propose pour la première fois l'édition, la traduction, et l'annotation de trois textes inédits, accompagnées de vastes introductions, qui permettent de mieux comprendre l'activité de cet auteur et de son cercle, et, plus largement, de comprendre la circulation des idées et des pratiques littéraires au XVIe siècle. Ces trois opuscules complémentaires, qui couvrent une période allant de 1515 à 1556, s'illustrent parleur variété générique et par l'importance des questions philosophiques, politiques et religieuses qui y sont soulevées. Tandis que le Démocrite ou la vanité propose une praelectio hors normes, placée sous le signe d'une verve satirique mordante qui doit beaucoup à Antonio Urceo Codro, Pietro Crinito et Somme, le Tolomei, véritable dialogue politique, met aux prises Claudio Tolomei, Annibale Caro et Gabriele Cesano pour débattre de la difficile question de l'attitude que le prince doit montrer face à ceux qui l'insultent ou le calomnient. La double présence, en arrière-plan, de Pier-Luigi Farnese, duc de Parme et de Plaisance, et du cardinal Hippolyte d'Este, ambassadeur de François 1er, confère une véritable actualité à cet échange qui fait aussi la part belle aux historiens de l'Antiquité et à Machiavel. Quant au troisième texte, le Petit commentaire au Symbole 10 d'Achille Bocchi, rédigé par un ami de l'emblématiste, Giovanni Antonio Delfinio, il entraîne le lecteur dans l'interprétation allégorico-philosophique d'un emblème inspiré par un authentique bas-relief antique, dit "d'Ikarios" ou "de la théoxénie" , qui appartenait à la collection Farnèse, et dans les figures duquel Bocchi et son commentateur pensent pouvoir reconnaitre des personnages de la sixième Bucolique de Virgile.

08/2019

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Littérature française

Jack. Suivi de Histoire de Jack

Le jeune Jack est laissé par sa mère volage dans un pensionnat médiocre, où elle s'éprend d'un professeur de français qui s'appliquera à faire de la vie du garçon un enfer. Un Oliver Twist à la française, par un des géants de la littérature française du XIXe siècle. Un Oliver Twist à la française Le jeune Jack, enfant chétif, n'a jamais connu son père. Afin d'avoir les coudées franches, sa mère, Ida de Barancy, fausse comtesse et vraie " cocotte ", créature étourdie et vaniteuse, cherche à le placer dans un pensionnat. C'est ainsi que le garçon échoue au gymnase Moronval, piètre internat. Sa mère s'éprend de l'un de ses professeurs, le vicomte d'Argenton, raté notoire et poète ombrageux, type de l'illusionné qui demande vainement à l'art un nom et la fortune. Vaniteux, égoïste, avare, gourmand, jaloux, hypocrite, ce tyran fera de la vie de Jack un enfer. Ce n'est que le début des tristes aventures de l'enfant, que son tuteur condamne à la condition ouvrière et à l'ivrognerie. Destin qui n'est pas sans rappeler ceux d'Oliver Twist ou de David Copperfield. Alphonse Daudet écrit le roman émouvant et cruel d'une vie gâchée par l'indifférence d'une mère et la haine d'un beau-père. Un livre " de pitié, de colère et d'ironie ", roman de " moeurs contemporaines " paru en 1875 et dédié à son " ami et maître " Gustave Flaubert. A travers ses personnages, l'auteur présente une fine analyse de la nature humaine et de la société française de son époque.

07/2023

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BD tout public

Les enragés du Nomandie-Niemen Tome 1 : L'envol des enragés

La guerre ne se déroule pas seulement sur les champs de bataille. Elle explose dans les airs. Et elle susurre dans les alcôves où les alliances se nouent. En 1941, alors que les nazis viennent d'envahir l'URSS et que les Japonais sont prêts à frapper Pearl Harbor, la France Libre prend la décision d'envoyer une escadrille de pilotes volontaires sur le front russe. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Il faut d'abord parvenir à un accord avec le gouvernement soviétique dans la plus grande discrétion. Les alliés britanniques ne voient pas d'un très bon oeil cette initiative. Quant à l'ennemi, qui sait ce qu'il pourrait faire s'il savait ce qui se trame... Il faut ensuite trouver les fous prêts à partir dans le grand froid pour aider une population qu'ils ne connaissent pas. Est-ce que ce seront des héros ? Difficile à dire. Une chose est sûre, ce sont déjà des enragés ! Boris Marlier, tête brûlée rattrapé par les conséquences de ses actes ; Alain Andrieux, pilote de bombardier au caractère encore plus explosif que sa cargaison ; Henri de Mornais, beau parleur mais piètre pilote ; Ou encore André Murier, attaché de l'air à l'ambassade de France à Moscou, qui n'a plus que du mépris pour le gouvernement vichyssois qu'il est censé servir... Tous ces hommes et bien d'autres vont se croiser dans le tourbillon de la création d'une escadrille de légende. De l'action, de l'espionnage et des séquences aériennes impressionnantes, c'est ce que vous proposent " Les Enragés " dans une vision résolument fictionnelle de l'aventure du Normandie-Niémen.

06/2010

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Littérature française

Tu as fait de moi celui qui enjambe le monde. Edition

Stève Wilifrid Mounguengui quitte le Gabon et arrive en France à l'âge de 25 ans pour faire des études de philosophie. Avant de partir, il dit à sa mère qu'un seul mot d'elle pourrait le faire rester au Gabon, mais elle insiste : " Pars mon enfant, pars aussi loin que possible. Reste là-bas, l'essentiel est de réussir à vivre. Peu importe l'endroit où tu vis... Promets-moi que tu ne reviendras pas. Promets-moi. Quand tu pleureras de France je t'entendrai." Il ne la reverra jamais, morte au pays avant qu'il ne puisse y revenir. A défaut de pouvoir enterrer sa mère, le poète lui construit un tombeau de mots. Depuis toujours, Stève Wilifrid Mounguengui rêvait de la France, découverte à travers ses lectures innombrables, comme celles de Marcel Pagnol dont les paysages lui rappelaient ceux de Mouila, sa ville natale. " Lui aussi chassait comme moi, lui aussi avait un père bon instituteur et piètre chasseur du dimanche. Lui aussi habitait le château de sa mère." D'une vaste écriture poétique, il parle de son arrivée en banlieue parisienne, de la façon dont il écrit, le matin à l'aube, dans le RER, lorsqu'il se rend au travail. Il raconte, comme un paradis perdu mais toujours enchanteur, son enfance au Gabon auprès de ses parents et de ses frères et soeurs, l'enfant des champs, l'étendue des plaines en lui, le chant des oiseaux, la lueur des lucioles... autant de tableaux somptueux d'une enfance simple auprès d'une mère courage, personnage charismatique et généreux, qui s'oublie pour faire le bien autour d'elle.

04/2023

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Design

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Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Beaux arts

La peinture de la Renaissance italienne

La Renaissance italienne, du début du XVe à la fin du XVIe siècle, est l’une des époques les plus exaltantes de l’histoire du monde. Le domaine de l’art en témoigne merveilleusement : des ors du gothique tardif à la découverte de la perspective, de la science géométrique au faste des cours, de la compétition entre les grands maîtres à la diffusion de l’art sur l’ensemble du territoire, jusqu’aux raffinements du maniérisme et à la peinture sacrée. Ce livre spectaculaire présente certains des plus grands chefs-d’oeuvre de la Renaissance italienne en suivant un ordre chronologique, mais avec un choix éditorial particulier : familiariser l’oeil du lecteur avec les oeuvres, à travers des reproductions d’un format totalement inédit, pour "entrer presque physiquement" en contact avec les peintures, se placer aux côtés des artistes dans une position privilégiée et rapprochée. À travers une sélection d’oeuvres célèbres et de chefs-d’oeuvre "cachés", le lecteur pourra s’immerger dans le raffinement des techniques et des matériaux des maîtres du gothique tardif, comme Gentile da Fabriano et Pisanello ; comprendre la rigueur intellectuelle de Piero della Francesca ; suivre la beauté de la touche picturale de Giorgione et de Léonard de Vinci, comparée à la ligne graphique fluide de Raphaël ou à l’empâtement chromatique ardent de Titien ; partager le frisson de la forme complexe et pourtant impeccable chez les maîtres du maniérisme, comme Pontormo et Bronzino ; arriver jusqu’à la fin de la Renaissance en compagnie de Jacopo Bassano et du Tintoret.

10/2013

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Philosophie

Correspondance philosophique

De 1911, date à laquelle il entama ses études de philosophie, jusqu'à la veille de sa mort en 1951, Ludwig Wittgenstein entretint une abondante correspondance philosophique avec des philosophes fort célèbres, avec d'autres moins reconnus, mais aussi avec des grands intellectuels. Dans les année 1910, il fut en correspondance avec ses maîtres en logique, Gottlob Frege et Bertrand Russell, avec George Edward Moore, avec l'économiste John Maynard Keynes, ainsi qu'avec Ludwig von Ficker, l'éditeur de Der Brenner, et l'architecte Pat Engelmann, dont il fit la connaissance à Olmütz en 1916 et qui devint son ami. Pendant les années 1920 parfois qualifiées d'"années perdues" (puisqu'il ne faisait plus alors de philosophie), Wittgenstein eut néanmoins de nombreux échanges avec C K Odgen autour de la traduction anglaise du Tractatus logico-philosophicus., et il entra également en correspondance avec l'un des traducteurs de l'ouvrage, le logicien-mathématicien Frank P Ramsey, et avec Moritz Schlick qui prit contact avec lui dès 1924, et dont le Cercle s'engagea dans l'exégèse du Traité. A ces premiers correspondants, s'en ajoutèrent de nombreux autres après le retour de Wittgenstein à la philosophie en 1929 : Friedrich Waismann, Rudolf Carnap auquel il adressa une unique lettre l'accusant de plagiat, l'économiste Piero Sraffa qui eut une réelle influence sur l'évolution de ses idées, et quantité d'élèves et disciples dont certains devinrent ensuite des wittgensteiniens reconnus - notamment Norman Malcolm, Rush Rhees et Georg Henrik von Wright.

11/2015

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Economie (essai)

Citoyen du monde

"Où suis-je chez moi ? " Les foyers d'Amartya Sen sont multiples : Dacca, la capitale du Bangladesh actuel, Santiniketan, la petite ville universitaire où il a été élevé avec ses grands-parents, Calcutta où il s'est initié à l'économie et s'est frotté au militantisme étudiant, mais aussi Trinity College, à Cambridge, où il est arrivé à l'âge de 19 ans. Amartya Sen recrée avec brio l'atmosphère de chacun de ces lieux. Au coeur de sa formation se trouvent l'école de Santiniketan, formidable lieu de libération intellectuelle fondé par le poète et écrivain Rabindranath Tagore (à qui il doit son prénom), et les intenses débats auxquels il participe dans le café de College Street, à Calcutta. A Cambridge, il fréquente les plus grands économistes et philosophes de l'époque, notamment le penseur marxiste Piero Sraffa, qui l'introduit à la pensée de Wittgenstein. Ses mémoires montrent comment ces expériences ont façonné les idées et l'oeuvre d'Amartya Sen sur l'économie, la philosophie, l'identité, les famines, les inégalités de genre, le choix social et la puissance du débat public. Il se nourrit des plus grands penseurs : d'Ashoka, au iiie siècle avant notre ère, à David Hume, Adam Smith, Karl Marx, John Maynard Keynes, Maurice Dobb, Kenneth Arrow et Eric Hobsbawm. Il souligne l'importance de s'ouvrir au monde, de savoir faire preuve de compassion et de compréhension au-delà des époques et des frontières, et de considérer que le monde est notre maison.

09/2022

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Monographies

Nanda Vigo. L'espace intérieur

Originaire de Milan et formée à l'Ecole Polytechnique de Lausanne, Nanda Vigo (1936-2020) se fait remarquer dès les années 1960 par son approche transversale des arts, de l'architecture et du design. Figure importante de la scène artistique italienne des avant-gardes, elle a toujours privilégié l'expérimentation et l'exploration. A partir de 1959, elle fréquente l'atelier de Lucio Fontana, avant de se rapprocher des artistes Piero Manzoni et Enrico Castellani, qui ont fondé la galerie Azimuth à Milan. C'est au cours de cette période qu'elle découvre les artistes et les lieux du mouvement ZERO en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. Entre 1964 et 1966, elle participe à de nombreuses expositions ZERO en Europe ; en 1965, elle organise la légendaire exposition Zero Avantgarde dans l'atelier de Lucio Fontana à Milan. En 1971, elle reçoit le New York Award for Industrial Design, pour la lampe Golden Gate produit par Arredoluce et réalise un de ses projets les plus emblématiques pour la Casa Museo Remo Brindisi à Lido di Spina. En 1976, elle remporte le premier prix Saint-Gobain pour le design du verre et, en 1982, elle participe à la 40e Biennale de Venise. Cet ouvrage accompagne l'exposition "Nanda Vigo, l'espace intérieur" au Madd Bordeaux qui présente le travail de l'artiste à travers des installations immersives. Y sont abordés l'architecture, l'art et le design comme autant de champs de création totale, pour donner à voir, à percevoir et à ressentir toutes les dimensions de son travail.

09/2022

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Muséologie

Histoires de musées. Souvenirs d'un conservateur

Historien de l'art et conservateur de musée, Michel Laclotte (1929-2021) fut une figure majeure de la vie culturelle française des années 1950 aux années 2010. Après plus de vingt ans passés au département des Peintures du Louvre, pendant lesquels il organise la création du musée du Petit Palais d'Avignon, puis conduit celle du musée d'Orsay, il devient, au sein du Louvre, le pilote de l'immense chantier de réaménagement du musée dont il sera, en 1993, le premier président-directeur. Enfin, à partir de 1995, il conduira avec les universitaires la création tant attendue de l'Institut national d'histoire de l'art. Ce charismatique "? chef d'orchestre ? " , selon ses collaborateurs, relate ici les facettes d'un métier passionnant et méconnu ? : l'aménagement complexe des salles, les délicats problèmes d'éclairage, de restauration des oeuvres, l'organisation des expositions temporaires, les négociations subtiles pour acquérir un Piero della Francesca ou un Georges de La Tour et la joie d'enrichir les collections publiques. Avec simplicité et humour, il nous familiarise avec le monde de l'art à travers ses recherches personnelles autour des primitifs italiens ou français et ses rencontres ? : ainsi nous fait-il partager ses amitiés avec les plus grands historiens de l'art, ce qu'il doit à ses maîtres, les artistes et personnalités croisés tout au long de son exceptionnelle carrière. Avec Histoires de musées, il nous livre un document essentiel sur un demi-siècle de politique culturelle et un témoignage sans équivalent sur le métier de conservateur.

05/2022

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Revues

XXI N° 63, automne 2023 : Les patronnes du monde d'après. Au cap ou à Lagos, elles chamboulent les business du vaccin et du cinéma

Nous aurions bien aimé les appeler des "pirates" , ça sonnait romanesque. Mais elles évoluent dans la légalité, justement. Jouant avec les règles du jeu, pour les interpréter autrement. Aux limites, dans les marges, sous les radars, à bas bruit, mais fermement. Ces patronnes-là renversent la table, d'un geste à la fois leste et lent. Après des études à Harvard, Petro Terblanche a réuni une équipe de pointe en Afrique du Sud, au milieu des bidonvilles du Cap, pour trouver la recette de l'ARN-messager et fabriquer à l'avenir, sans brevet, les vaccins contre les épidémies dans les pays les plus démunis. La réplique n'a pas tardé. Et le labo rebelle doit résister contre vents et marées. A Lagos, au Nigeria, sur les plateaux de tournage de Nollywood, actrices et productrices s'imposent mais peinent encore à déboulonner les codes machistes du passé. Certaines s'y aventurent. Ce chemin-là est lui aussi pavé de difficultés. Mais faut-il prendre le pouvoir pour changer le monde ? Les zapatistes prônaient un autre niveau d'action, international et local à la fois. Leur soulèvement armé au Mexique va avoir 30 ans. Il a nourri ici le mouvement altermondialiste, puis zadiste, mais aussi des lectrices et lecteurs. Comme ce paysan béarnais, retourné, des années après un premier voyage, aux portes du Chiapas, où il a retrouvé son ami maya. L'occasion pour tous les deux de revisiter leurs promesses de vingtenaires et comparer leurs révolutions personnelles. De se replonger dans l'histoire pour mieux se projeter. Bonne lecture.

11/2023

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Musique, danse

Livrets d'opéra. Coffret 2 volumes, Edition bilingue français-italien

Ecouter un opéra ou assister à une représentation sans connaître ni comprendre le sens de l'action dramatique, c'est rester à la surface de l'oeuvre sans y rien comprendre. Les lyricomanes ne s'y trompent pas qui " révisent " leurs livrets avant d'aller au spectacle. Quoi de plus pratique que de se plonger dans l'un de ces deux gros volumes qui regroupent les livrets bilingues de 65 opéras, parmi les plus joués au monde. Le choix des traductions ne relève pas du hasard : l'auteur a voulu proposer les versions françaises qui étaient chantées sur nos scènes nationales lorsque l'usage de la langue originale n'était pas encore généralisée. Ces textes, parfois éloignés de l'original pour coller à la ligne mélodique, ont un charme et des qualités poétiques que l'on ne trouve pas dans les traductions récentes des plaquettes de CD ou autres publications spécialisées. Chaque livret est précédé d'une biographie du compositeur, d'un résumé de l'action et d'une synthèse des premières représentations dans les principaux opéras du monde. Sans oublier de précieux index : compositeurs, librettistes, titres, personnages, ce dernier particulièrement rare. Tome 1 - De Beethoven à Purcell : BEETHOVEN (Ludwig Van) : Fidelio - BELLINI (Vincenzo) : Norma - BERG (Alban) : Wozzeck ; Lulu - BERLIOZ (Hector) : La Damnation de Faust ; Les Troyens - BIZET (Georges) : Les Pêcheurs de perles ; Carmen - DEBUSSY (Claude) : Pelléas et Mélisande - DELIBES (Léo) : Lakmé - DONIZETTI (Gaetano) : Lucie de Lammermoor ; Don Pasquale - GLUCK (Christoph Willibald) : Orphée et Eurydice - GOUNOD (Charles) : Faust ; Mireille ; Roméo et Juliette - LEONCAVALLO (Ruggero) : Paillasse - MASCAGNI (Pietro) : Cavalleria Rusticana - MASSENET (Jules) : Manon ; Werther - MONTEVERDI (Claudio) : Orfeo - MOUSSORGSKI (Modest) : Boris Godounov - MOZART (Wolfgang Amadeus) : L'Enlèvement au sérail ; Les Noces de Figaro ; Don Giovanni ; Così fan tutte ; La Flûte enchantée - OFFENBACH (Jacques) : Orphée aux enfers ; La Belle Hélène ; La Vie parisienne ; Les Contes d'Hoffmann - PUCCINI (Giacomo) : Manon Lescaut ; La Bohème ; Tosca ; Madame Butterfly ; Turandot - PURCELL (Henry) : Didon et Enée. Tome 2 - De Rossini à Weber : ROSSINI (Gioacchino) : Le Barbier de Séville - STRAUSS (Richard) : Salomé ; Elektra ; Le Chevalier à la rose ; Ariane à Naxos ; La Femme sans ombre - TCHAÏKOVSKI (Piotr Ilitch) : Eugène Onéguine ; La Dame de pique - VERDI (Giuseppe) : Nabucco ; Macbeth ; Rigoletto ; Le Trouvère ; La Traviata ; Un bal masqué ; Don Carlos ; Aïda ; Otello ; Falstaff - WAGNER (Richard) : Le Vaisseau Fantôme ; Tannhaüser ; Lohengrin ; Tristan et Isolde ; Les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; L'Or du Rhin ; La Walkyrie ; Siegfried ; Le Crépuscule des dieux ; Parsifal - WEBER (Carl Maria von) : Le Freischütz.

10/2013

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Sciences historiques

Rommel

Erwin Rommel est un mythe de la Seconde Guerre mondiale : la percée de la Meuse, l'Afrikakorps, le mur de l'Atlantique, le Renard du désert, c'est lui. Tacticien génial et chef redoutable, maître absolu de l'exploitation sur les arrières ennemis, comparé à Hannibal ou à Napoléon, officier droit et intègre, se levant contre Hitler : Ou, à l'inverse, présenté comme piètre stratège et plutôt chef de bande, chanceux d'avoir échappé au front de l'Est, couvrant les exactions de la Wehrmacht en Italie, humiliant ses subordonnés, en guerre avec ses pairs, frondeur avec ses chefs, carriériste. La réalité est plus complexe : fonceur mais jusqu'à l'excès, plus intuitif que réfléchi, plus tacticien que stratège, il commande au coeur de l'action, est sans recul sur les évènements, sans nuance sur la chose militaire ; opportuniste, égoïste, sacrifiant ses hommes et sa santé a ses rêves de gloire, a sa carrière, il marche avec les hochets, des médailles et des honneurs, mais s'en détache quand il devient maréchal. Plus fragile physiquement et mentalement que le mythe, incapable de s'économiser ; étanche à la peur physique mais lâchant ses troupes dans la débâcle, hyperactif un jour et s'effondrant la semaine suivante, Rommel est insaisissable, imprévisible, impulsif ; comme bipolaire. Cette biographie décrit justement la complexité d'une personnalité exceptionnelle, en éclairant le râle réel de Rommel dans les deux guerres mondiales, ses relations avec Hitler ; et les sous-jacents de ses succès comme de ses échecs. Le texte s'appuie sur une recherche complète et souvent inédite dans les archives allemandes, italiennes et américaines en recentrant le récit autour de la carrière militaire sans rien omettre de ses compromissions avec le régime nazi.

01/2014