Recherche

Marley

Extraits

ActuaLitté

Actualité et médias

Le Débat N° 199, mars-avril 2018

Georges Kiejman, Justice pour la Justice, La langue sous pression : Patrick Charaudeau, L'écriture inclusive au défi de la neutralisation en français, Pierre Marey-Semper, L'alangage ou Le silence des mots, Mutations dans l'université : Antoine Compagnon, "Bac sélection université" Laurent Batsch, Les très grands travaux du "supérieur" Laure-Alice Bouvier, Diplômes : du monopole public au marché ? Catholicisme et politique aujourd'hui : Matthieu Rougé, Situation politique des catholiques. Au terme de l'année électorale 2016-2017Jean-Luc Marion, L'identité et la communion, dilemme catholique Guillaume Cuchet, Conjoncture politique et tendances catholiques contemporaines,Yann Raison du Cleuziou, Sens commun : un combat conservateur entre deux fronts, Alexandre de Vitry, Péguy es-tu là ?Questions à l'économie : Daniel Cohen, La science économique en renouvellement (entretien)Annick Steta, Le revenu universel : histoire d'une tentation, Antonin Pottier, Les nouveaux indicateurs de richesse modifieront-ils la croissance ? Les limites de la critique du PIB, Actualités politiques : Fabrice Garniron, Les gauches, de l'"égalité" à la "diversité", David Djaïz, Un "moment républicain" ? Jean-Michel Djian, L'imaginaire perdu de la manifestation, Sébastien Boussois, Radicalisation et délinquance. L'exemple de la diaspora marocaine en Belgique.

04/2018

ActuaLitté

Militaire

La 2e Division cuirassée de réserve au combat

Ce livre est essentiellement constitué d'un historique divisionnaire de la 2e division cuirassée de réserve, rédigé peu après la campagne de France et tiré, à la ronéoteuse, pour les services de l'armée d'armistice. Il s'agit donc d'un document de première main, particulièrement rare. Le récit, très détaillé, est rendu vivant par de nombreux témoignages. La 2e DCR est engagée en urgence, au nord de Rethel, le 15 mai 1940, mais elle est coupée en deux par l'avance de la 6. Panzerdivision. Elle mène une contre-attaque dans le secteur de Marle – Montcornet. L'attaque est néanmoins un échec. Le 18 mai, la 2e DCR a perdu 123 de ses 160 chars et doit être reformée en urgence. Elle revient au front le 24 mai, vers Péronne, de façon fractionnée. Le 4 juin, elle lance une ultime contre-attaque à Abbeville, mais perd 33 chars sur 82 engagés. A partir du 5 juin, elle se replie vers le sud et finit la campagne au sud du Cher, avec encore quelques chars disponibles. Le texte est accompagné d'un appareil critique réalisé par Yves Buffetaut.

07/2023

ActuaLitté

Policiers

Le Dernier des Kakarams

Lorsque le 20 mai 1948, le commissaire Carbonni apprend l'enlèvement de l'homme d'affaires Aristide Duffeau, il est replongé malgré lui dans son passé, dix-huit années en arrière. L'affaire Bertinin lui remonte à la mémoire comme un retour de flamme en pleine figure... qui ne ferait que commencer ! Dans la tête du policier, un double compte à rebours se met alors en marche. Arrêter cette macabre série de meurtres incompréhensibles. Et retrouver l'homme d'affaires Aristide Duffeau... Afin de ne pas prendre définitivement son âme ! Un troisième compte à rebours, en trame de fond, joue un jeu trouble dans cette histoire, où tous les personnages, les bons comme les méchants sont balayés par le vent d'une histoire contemporaine en marche vers son destin ! Pour autant, les ressorts du corps et de l'âme humaine vont apporter au commissaire, tout au long de son enquête, peu commune – mais commune – conjointe avec la police militaire, des révélations et des rebondissements aussi incroyables qu'inattendus, et auxquels peu de témoins encore vivants aujourd'hui peuvent prêter foi. Hormis, peut-être, l'officier de Marine Armand Marly...

09/2014

ActuaLitté

Sports

Encyclopédie mondiale de la moto. Plus de 1000 constructeurs de ABC à Zundapp

Si les constructeurs de motocyclettes se comptent aujourd'hui sur les doigts des deux mains, ils étaient cent fois plus nombreux il y a près d'un siècle. Cette prolifération s'explique par l'engouement, au début du XXe siècle, pour le moteur à combustion interne et pour la bicyclette. Le mariage du moteur et de la petite reine semblait être la solution simple et économique pour motoriser les masses. Quelques entreprises, des artisans et des bricoleurs tentèrent l'expérience. Certains ont vite disparu, d'autres ont su s'adapter, faire preuve d'imagination et ont inondé le marché naissant de la motocyclette à grand renfort de succès sportifs qui leur ont assuré des retombées publicitaires, augmentant ainsi leurs ventes. Harley-Davidson aux Etats-Unis, BMW en Allemagne, Moto Guzzi en Italie et Triumph en Grande-Bretagne font aujourd'hui partie des rares rescapées des temps anciens qui peuvent s'enorgueillir d'avoir une vraie histoire. Le quartette japonais formé par Honda, Kawasaki, Yamaha et Suzuki a su, quant à lui, redonner un souffle bienvenu à la pratique du deux-roues en inventant la moto ludique. Mais que sait-on des milliers de constructeurs anonymes et passionnés qui ont fleuri au fil des décennies ? C'est ce que vous découvrirez dans cette encyclopédie richement illustrée, à travers plus de 1 000 marques.

06/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le parcours du combattant

Milieu des années 1980, Thermopylae, petite ville de Caroline du Nord. Marié, deux enfants, Raleigh Wittier Hayes, 45 ans, est aux yeux de tous un citoyen modèle et un bon père de famille. Agent d'assurances prospère, il ne laisse rien au hasard, et sa retraite est aussi soigneusement planifiée que son existence. Le jour où il apprend que son père, Earley, a disparu de l'hôpital en vidant ses comptes, pour prendre la route dans une Cadillac cabriolet jaune en compagnie d'une adolescente noire qu'il dit vouloir épouser, l'existence de Raleigh vole en éclats. A la recherche de son père, notre homme va devoir affronter des épreuves plus riches en rebondissements les unes que les autres. A l'issue de ce formidable périple initiatique, l'ennuyeux et routinier Raleigh Wittier Hayes ne sera plus jamais le même. Dès les premières lignes, le lecteur est emporté par le souffle formidable d'un auteur qui lui impose un rythme tel qu'il est difficile, voire impossible d'en interrompre la lecture. Monument d'humour et de romanesque, proche du génie, ce livre, dans le droit fil des premiers romans de John Irving, est considéré aux Etats-Unis comme un chef-d'oeuvre. Publié en 1986 et jusqu'aujourd'hui inédit en France, nous sommes ravis d'en offrir à nos lecteurs la première traduction.

04/2015

ActuaLitté

Poésie

Ce qui reste de nous

Avec Ce qui reste de nous, Fabienne Raphoz continue à creuser son sillon tout en se renouvelant. Depuis toujours attentive à la beauté et à la fragilité du vivant qu'elle s'ingénie à rendre dans sa poésie, elle cherche dans ce nouveau livre à dépasser la tension de son précédent recueil, entre hymne et élégie, tension que l'utilisation de l'espace dans la page vise aussi à traduire. Le temps nous étant compté, à nous individus comme peut-être à nous, espèce humaine, il importe de voir, d'entendre et de louer ce à quoi nous tenons, ce à quoi nous sommes intimement liés sur l'échelle des temps. La poète nous convie aussi bien sur le terrain, dehors - où l'émergence d'une libellule, le regard d'un renard nous ravit, invite, comme une rencontre simple et directe -, que dans nos mémoires. Suivant l'injonction de Marlen Haushofer : "Aussi longtemps qu'il y aura dans la forêt un seul être à aimer, je l'aimerai, et si un jour il n'y en a plus, alors je cesserai de vivre" , consciente de ce "sursis d'aurore" qui nous est encore offert, Fabienne Raphoz partage ce "sens de la merveille" que l'on attribue, souvent, aux seuls enfants. Ce livre, conçu en cinq mouvements, s'emploie à retrouver ce lien perdu.

09/2021

ActuaLitté

Poésie

Gadjo-Migrandt

Sans le savoir nous allons de lac en lac. Nous croisons des figures en route : Ghérasim Luca et Gustav Mahler ; Jean Arp ou Séndor Ferenczi ; Sigmund Freud mais Làszlé Moholy-Nagy. Les remous cristallisent des co-incidences. Le flux nous entraîne au milieu d'affluents, jusqu'aux bouches du texte. D'autres entrent aussi en protagonie : Stefan Wolpe, composant d'un exode l'autre ; John Howard d'abord, arpentant de prison en prison. Le narré est notre nef autant que sa sonde. L'Europe demeure une prison. Le narré serait une clef vers l'élargissement Il aura fallu travailler les enchaînements et plonger, encore. Un acte dans la mémoire. Enact. Reenact La pelote de temps se dévide aux parages du Bauhaus et de l'Ecole de Vienne. Quand ses acteurs échappent à la réclusion, ils inventent l'inouï et l'inédit au bord du lac Eden, avec : John Cage ; Charles Olson ; Hilda Morley, etc. La post-histoire est une résurgence, nous ne craignons ni les sources ni leurs pertes. Le meuble érode l'immeuble. La langue du mobile heurte l'identité immobile. La forme taraude le conforme. La culture rromani chorégraphie les caillots de crise. Leos Janàcek et Elias Canetti se portent caution solidaire. Nous allons dite ente du savoir. Parfois, des étangs en pleine forêt Ormonde.

01/2014

ActuaLitté

Littérature française

À la rencontre du Christ

""Saint-Jacques-de-Compostelle, 1 511 km", cette inscription sur une plaque fixée à l'angle d'une maison du Puy-en-Velay avait quelque chose de surréaliste ! Dans quelle aventure me lançais-je en ce matin du mois de juin, un bâton dans chaque main et mon sac sur le dos ? " Pourquoi tant de pèlerins depuis tant de siècles ? Pourquoi moi aujourd'hui ? Pour quoi ? C'est à la recherche des réponses à ces questions que Philippe, accompagné de sa fille Anne, se lance du Puy-en-Velay, direction Saint-Jacques-de-Compostelle. Leur périple sur le chemin millénaire les amène à redécouvrir la beauté de la Création, à apprécier la simplicité du rapport aux autres et à revenir à l'essentiel dans leurs vies. Dans un récit intimiste, au travers de ses doutes, ses épreuves, ses joies et ses trouvailles, Philippe nous invite à partager en toute sincérité sa transformation intérieure et son approfondissement spirituel. Marié, père de cinq enfants, diplômé de l'Ecole Centrale de Paris et de l'université de Stanford, Philippe Moustard a exercé des fonctions de direction dans le domaine industriel et le monde du luxe. Coach professionnel, praticien certifié MBTI, il préside le cabinet Effata Conseil, spécialisé dans le conseil en organisation et l'accompagnement de dirigeants, et intervient à CentraleSupélec. Responsable scout, ce marathonien amoureux des grands espaces est fan de Harley-Davidson.

05/2019

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Celle qui parle aux corbeaux

Toute sa vie, Kerry Salter a cherché à éviter deux choses : sa ville natale et la prison. Mais son grand-père se meurt et la police du Queensland la soupçonne de complicité dans un cambriolage. La jeune aborigène remonte donc sur sa Harley, direction Durrongo, sa rue principale, son pub, son ennui, ses sauvagesnormauxblancs... et sa famille fantasque. Car, entre sa mère qui tire les cartes dans les foires, son frère, sorte de koala géant alcoolique, et son neveu mal dans sa peau qui se rêve en baleine, Kerry aura fort à faire. D'autant que le maire entreprend de construire une prison sur la terre sacrée des Salter : la magnifique île d'Ava où leur ancêtre, pourchassée par les Blancs, s'est réfugiée pour y accoucher. La guerre entre l'édile corrompu et la famille Salter sera féroce. Un roman grinçant et jubilatoire qui nous plonge au coeur du bush australien. Melissa Lucashenko est une autrice bundjalung de la côte est de l'Australie. Très active dans la défense des droits des aborigènes, elle est co-fondatrice des Sisters Inside, une association qui vient en aide aux femmes incarcérées. Celle qui parle aux corbeaux est son sixième roman. Il a reçu le prestigieux prix Miles Franklin en 2019. Traduit de l'anglais (Australie) par David Fauquemberg

04/2023

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Affronter les ombres

Dans une petite ville du sud, "aux portes de la Méditerranée", deux femmes se rencontrent sur le parking d'un magasin de bricolage. Quelque chose se tenait là, qui n'y est plus. Une cité tout entière, des logements, des vies, des souvenirs, une mémoire. A-t-on le droit de réveiller un passé hanté par l'horreur de l'Histoire ? Doit-on le taire, tenter de le transmettre ? Librement inspirée de paroles recueillies auprès d'habitants de Lodève, la plupart descendants de harkis, cette fiction théâtrale tente d'évoquer les souvenirs de la Cité de la Gare, où furent logées une soixantaine de familles de harkis en 1962, la création de la Manufacture de la Savonnerie, et l'abandon par la France de ceux qui l'avaient servie. Sarah Fourage est née à Nantes en 1975. Comédienne formée à l'Ensatt à Lyon dans les années 2000, elle se met au service d'écritures contemporaines, comme celles d'Emmanuel Darley, Nicoleta Esinencu, Jacques Rebotier... sous la direction de Dag Jeanneret, Véronique Kapoian, Michel Raskine... Dans le même temps elle écrit une quinzaine de pièces dont la plupart ont été commandées et représentées par différentes compagnies, telles que Délit de Façade, La Fédération, Machine Théâtre... Parmi ses thèmes de prédilection, la construction identitaire, l'inégalité sociale, la quête d'émancipation. Elle vit à Montpellier depuis 2005.

05/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Histoire de ma vie racontée à Alain Jaubert

Modèle et inspiratrice de Maillol, résistante, collectionneuse, galeriste, Dina Vierny, à force de volonté, d'enthousiasme et de liberté a fait de sa vie un vrai roman. Née en 1919 près d'Odessa, émigrée en France, Dina côtoie chez ses parents l'intelligentsia russe de Paris. L'année de ses seize ans, un ami signale sa ressemblance avec les sculptures de Maillol, qui l'invite à son atelier de Marly-le-Roi. Elle y rencontre Van Dongen, Vuillard, Le Corbusier, Gide, Valéry, Bonnard, Matisse. En 1940, Dina est à Banyuls-sur-Mer où elle pose pour Maillol. Elle fréquente Marseille où André Breton et ses amis se sont réfugiés. Elle participe aux filières d'émigration pour les antifascistes européens. Arrêtée à Paris en 1943 par la Gestapo, elle est sauvée par Maillol qui fait intervenir Arno Breker, le sculpteur officiel du IIIe Reich. Avec le soutien de Matisse, Dina ouvre en 1947 une galerie. Elle organise les premières expositions de Poliakoff, et montre aussi Dufy, Kandinsky, Laurens, Picasso... En 1964, Dina offre à l'Etat français 18 sculptures monumentales de Maillol, qu'André Malraux, ministre de la Culture, fait placer dans les jardins des Tuileries. En 1995, elle inaugure enfin la Fondation Dina Vierny - Musée Maillol.

10/2009

ActuaLitté

Cinéma

Georges Demenÿ, les origines sportives du cinéma

Et si le cinéma puisait ses origines dans le sport ? C'est en tout cas dans le cadre de ses recherches sur les performances sportives que Georges Demenÿ fut amené à pousser la capture d'images plus loin que jamais. Avec Etienne-Jules Marey, il perfectionna le procédé de la chronophotographie et mena des recherches sur le mouvement des sportifs, soucieux de perfectionner les aptitudes physiques de tous. Ainsi, grâce à la chronophotographie, il mit en évidence l'univers fascinant de l'étude du corps humain en pleine action. De ses recherches va naître une véritable encyclopédie visuelle de la mécanique des corps. D'une inaptitude certaine aux exercices physiques dans sa jeunesse, Georges Demenÿ fit preuve en revanche d'une réelle aptitude à analyser et à décortiquer le détail des mouvements. Il breveta en 1892 sa grande invention : le phonoscope, appareil capable de projeter un mouvement sur écran. Menant toute sa vie deux carrières de front, il occupa une place éminente, tant par son apport aux débuts du cinéma que par ses travaux scientifiques en éducation physique. Contemporain des frères Lumière et associé de Léon Gaumont, Demenÿ est considéré par beaucoup comme un précurseur dans le monde du cinéma, par certains même comme son inventeur.

10/2017

ActuaLitté

Cinéma

Histoire de la Cinémathèque française. L'amour fou du cinéma

Le 6 juillet 1937, le Tout-Paris se presse dans les jardins de la Cité universitaire pour le premier gala de la Cinémathèque française. On y projette des films d'Etienne-Jules Marey, Thomas Edison et Georges Méliès. Ce succès est une consécration pour l'association créée un an plus tôt par Henri Langlois et Georges Franju. Entièrement inédites, les archives de la Cinémathèque retracent ici 70 ans d'une passion collective : l'immense personnalité de Langlois qui lui aura tout sacrifié, la dévotion de Mary Meerson, la ferveur de Marie Epstein, la quête inlassable de Lotte Eisner... On revit les joutes et les trahisons, les victoires et les drames de cette institution qui a sauvé une part majeure du patrimoine (films, appareils, archives, objets, costumes), engendré la Nouvelle Vague, donné un style muséographique au 7e art, initié les recherches de ses historiens (Jean Mitry, Georges Sadoul), projeté le cinéma de demain avec les films du passé. " On était entassés, l'air manquait presque autant que la place, écrivait Claude Mauriac, mais l'écran était un soupirail ouvert sur le monde. " C'est une autre histoire du cinéma que celle de ce musée vivant. 70 ans d'une résistance fragile et invincible, pour l'amour du grand art de la lumière et de l'ombre.

09/2006

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

Versailles et les sciences

Centre du pouvoir et des arts, Versailles est aussi une cour savante où la science est omniprésente. Louis XIV ne peut en négliger les enjeux et en créant l'Académie des Sciences en 1666, il instaure un nouveau contrat entre le pouvoir et les savants. Il octroie une pension à ces derniers ; en échange, leurs recherches doivent servir au bien du royaume, et cela durant les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le chantier de Versailles, le creusement du Grand Canal, la machine de Marly, qui permet d'élever les eaux de la Seine afin de les amener jusqu'aux jardins du Roi, profitent des études les plus poussées en hydraulique, géométrie et astrophysique. Les jeunes princes reçoivent un enseignement, incluant désormais les sciences et assorti d'une pédagogie pratique, qui les prépare à tous les aspects de leur futur statut. Car ce sont bien les rois qui lancent les grandes expéditions d'exploration de la Terre, font créer à Trianon un véritable centre de recherche en zoologie, botanique et agronomie, se prêtent aux interventions des chirurgiens et des médecins, et soutiennent des démonstrations porteuses d'avenir, comme celles de Nollet sur l'électricité ou de Montgolfier sur les ballons.

10/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

Pulphead. Chroniques

Lire les chroniques de Pulphead, c'est grimper à bord d'un camping-car de neuf mètres de long pour rejoindre les ados d'un festival de rock chrétien. C'est dormir sous le même toit qu'un vieux fou, le dernier des Agrarians, chef de file des écrivains du Sud des États-Unis. C'est s'interroger sur l'art en sifflant des cocktails dans une boîte branchée aux côtés du Miz, star de la téléréalité. C'est croiser la solitude de Michael Jackson ou celle des sans-abris après Katrina. C'est se demander pourquoi Axl Rose, né au milieu de nulle part, est devenu Axl Rose, le chanteur des Guns N' Roses. C'est se frayer un chemin dans une manifestation qui fonce sur le Capitole pour protester contre la réforme du système de santé américain. C'est, dans la fumée jamaïquaine, à Kingston, distinguer les dreadlocks de Bunny Wailer, l'unique survivant du groupe de Bob Marley. C'est s'enfoncer dans des grottes du Tennessee à la recherche de peintures rupestres et des origines de l'homme. C'est aussi écouter en boucle une chanson de Geeshie Wiley, chanteuse de blues des années 30, pour essayer de retrouver, malgré le disque rayé, un mot inaudible, un mot effacé, perdu quelque part dans l'histoire. En quatorze chroniques détonantes John Jeremiah Sullivan décline sa quête de l'identité américaine, fouillant dans les entrailles de sa culture pop, scientifique, underground ou littéraire pour répondre à des questions universelles : Qui sommes-nous ? De quoi sommes-nous faits ? Si sa plume l'élève, de l'avis général, au rang des hérauts du nouveau journalisme Hunter S. Thompson, David Foster Wallace, Norman Mailer ou Joan Didion, John Jeremiah Sullivan a su trouver son propre regard, dans lequel l'intelligence, la curiosité et le charme le disputent à une bienveillance stupéfiante pour ses contemporains.

08/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Rimbaud à Java. Le voyage perdu

Au début de l'année 1876, Arthur Rimbaud est à Charleville, chez sa mère. Sa jeune soeur Vitalie vient de mourir, il a définitivement rompu avec Verlaine, et sans doute cessé d'écrire. Le démon de l'errance, qui ne l'a jamais tout à fait quitté, le saisit de nouveau : en mai de cette année, il part pour Bruxelles, s'enrôle dans l'armée coloniale hollandaise et embarque pour Java. Il déserte le 14 août 1876 et ne réapparaîtra à Charleville que le 31 décembre de la même année. Du récit lacunaire de ces quelques mois, l'écrivain américain Jamie James tire un essai évocateur et passionnant sur la confrontation d'un poète hors normes et d'une île qui ne l'est pas moins. Tenaillé par une frustration irréparable — Rimbaud n'a rien écrit à Java ou sur Java qui ait survécu —, Jamie James, en érudit amoureux de ces deux sujets, propose un voyage sentimental et littéraire d'une grande finesse. Salué par la critique anglo-saxonne (l'anthropologue et écrivain voyageur Nigel Barley vante son élégance et son inventivité, la romancière Zadie Smith loue le plaisir qu'on peut avoir " à lire quelqu'un qui écrit magnifiquement sur un sujet tout aussi magnifique "), Rimbaud à Java est un stimulant voyage, un exercice d'admiration qui ne se départit jamais d'une ironie qui n'aurait pas déplu à son sujet.

05/2012

ActuaLitté

Cinéma

Je jubilerai jusqu'à cent ans

Qu'on ne s'y trompe pas, devenir centenaire l'indiffère. Le titre de son livre ne se veut ni un défi à la faucheuse, ni un pari sur le calendrier. Marthe Mercadier, l'une des actrices les plus populaires de France, souhaite seulement, à l'heure de souffler ses quatre-vingt-trois bougies, nous plonger dans un bain de jouvence et, proposant l'avenir pour rime à ses souvenirs, nous aider à faire au temps qui passe l'humour plutôt que la guerre. Figure emblématique d'un troisième âge dont le deuxième souffle aspire encore à tout, y compris au septième ciel ; armée à la fois d'une fantaisie hors normes, d'une irrésistible faconde et d'une énergie débordante, cette battante virevoltante a surmonté mille épreuves au cours d'une vie consacrée à la fois au plaisir du public et à d'incessants combats contre toutes formes d'injustices. Porte-drapeau d'un féminisme et d'une féminité réconciliés et inusables, l'ex-chouchoute de Mistinguett court encore tous les jours avec ses gambettes de rêve et conduit sa Harley la tête dans le guidon. Chaque jour, Marthe met ses proches comme ses amis et ses animaux en état d'ivresse. L'ivresse de partager, l'ivresse de vivre, l'ivresse de jubiler. Ce livre n'est pas seulement le miroir de ses mémoires. Il est d'abord une recette pour garder l'espoir.

10/2011

ActuaLitté

Littérature française

L'envers du monde

New York, août 2003. Une chaleur suffocante. Ground Zero, le site des attentats du 11 Septembre, vidé de ses décombres, n'est qu'un trou large comme un quartier. Ce n'est plus le World Trade Center depuis deux ans, et ce n'est pas encore la tour de la Liberté, qui n'est qu'un projet d'architectes. Un non-lieu étrange, une absence dans le paysage. " Le plus petit désert du monde." Un vendredi à l'aube, on découvre le corps d'un ouvrier arabe sans identité, jeté là, dans un puits de forage. Les cendres sont prêtes à se ranimer. Le commandant O'Malley, qui se charge de l'enquête, porte un costume sombre et ne transpire jamais. De Manhattan à Coney Island, il rencontre, interroge témoins et suspects. Candice, par exemple, la serveuse aux cheveux ambrés comme la bière qu'on brasse à Brooklyn. Ou Pete, l'ancien policier qui fait visiter le chantier aux touristes et qui a eu une altercation avec le mort. la semaine passée. Obèse et raciste avec ça, il ferait un bon coupable. Et puis il y a Simon, l'écrivain français de cette histoire, qui s'interroge sur l'impossible deuil de ces bouts d'existences américaines. Sans jamais lâcher le mouvement de ses personnages, Reverdy y ajoute un luxe descriptif, un sens du détail, un brio et une musicalité qui lui sont personnels. On le sait " il faudrait une vie pour raconter une vie ".

08/2010

ActuaLitté

Actualité et médias

Feux croisés. Journal de la révolution syrienne

Feux croisés est le récit précis, personnel et engagé des cinq premiers mois du soulèvement populaire né à la mi-mars 2011en Syrie par l’un des auteurs les plus en vue de Damas. Damas. Place Al-Marjey. Avril 2011. Samar Yazbek est aux côtés d’un homme venu demander la libération de son épouse. Il n’a que le temps de confier à l’auteur son petit garçon de quatre ans avant d’être roué de coups et embarqué avec son autre fils de dix ans dans un véhicule par les hommes du président Al-Assad. Feux croisés est le journal à vif du soulèvement populaire syrien né à la mi-mars 2011. La journaliste et romancière Samar Yazbek est l’une des porte-parole les plus célèbres de la révolution. Semaine après semaine, elle relate minutieusement les événements des cinq premiers mois de l’insurrection. Jour après jour, elle décrit méthodiquement les horreurs de la répression du régime de Bachar Al- Assad. Plusieurs fois arrêtée, les autorités l’obligeront à visiter les prisons où sont enfermés les insurgés. Son point de vue est multiple. Femme, elle est exposée à la fureur des conservateurs religieux, eux aussi pourtant opposants, comme à celle des hommes du parti. Alaouite, comme d’ailleurs la famille Al-Assad, elle est considérée avec méfiance par la masse sunnite. Intellectuelle révoltée contre le régime Assad, elle a « trahi » aux yeux des siens.

03/2012

ActuaLitté

Policiers

N'étiez-vous pas, samedi, au bord de la rivière ?

« Perth, la métropole de Western Australia, avec son centre-ville dessiné comme si le seul angle existant était l'angle droit, et la très voisine et beaucoup plus fantaisiste Fremantle sont comme une illustration urbaine de ce contraste entre l'organisé et le spontané. Nathan Chapman et John Calloway sont plutôt "Perth" : ils ont tous deux choisi de mener une vie organisée, lisse, maîtrisée. Lucy Halifax est au contraire très "Fremantle" : elle a fait choix de jouir du présent sans, apparemment, trop se soucier de ce que sera l'avenir ni se laisser imposer par une quelconque morale des contraintes qui viendraient gâcher son plaisir. Parce que les circonstances l'auront voulu, les vies de Nathan, John et Lucy vont interférer. Leur mode de vie, leur comportement et même leur vision du monde vont en être affectés. Affectés jusqu'où ? Simples obstacles, récifs ou tourbillons ? » Un homme est poignardé en pleine rue ; un témoin, asocial et mythomane à ses heures perdues, est persuadé d'avoir vu les tueurs et n'est pas d'accord avec la résolution de l'enquête qu'il perçoit comme une erreur judiciaire. Après quoi sa rencontre avec un ancien camarade de lycée et une femme dont il tombe amoureux va continuer à faire basculer sa vie... Avec cette nouvelle enquête australienne de l'inspecteur-chef O'Malley, Jean-François Mattei privilégie la psychologie des personnages pour donner vie à un puzzle habile et ambigu.

06/2015

ActuaLitté

Biographies

La romance pour Canari. Edmond Lorek, violoniste (1919-2019)

Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein, Edith Piaf, Charles Dumont, Henri Salvador, Grace Kelly et autres grands du monde entier : le parcours musical d'Edmond Lorek est truffé de rencontres en tout genre parmi des personnalités royales, les stars du moment, artistes, chanteurs, comédiens... Andrex disait élogieusement de lui qu'il était le "Roi de l'archet". Né à l'automne 1919 en Allemagne, de parents d'origine polonaise, Edmond grandit dans les corons du nord de la France à Marles-les-Mines. Dès l'âge de sept ans, il apprend à jouer du violon, comme attiré par le son mélodieux de l'instrument. Très doué, l'élève surpasse ses professeurs. Le violoniste impressionne follement le public avec le fameux air de Canari, surnom qui lui restera... En 1937, il obtient un prix prestigieux à Bruxelles, et un autre à Paris en 1939. Au sortir de la guerre, Edmond Lorek embrasse une carrière de musicien professionnel. Bon vivant, il voyage dans toute la France, au Maroc, en Suisse, en Espagne... Adepte de la grande musique, Edmond s'essaye à tous les styles, aussi bien le jazz et la variété que le répertoire tsigane. Tel un gracieux funambule sur une corde tendue, l'acrobate n'en finit jamais de voltiger. Et loin dans le temps, à ce qu'il peut ressembler aux abords d'une forêt, les passants se laissent encore surprendre par le chant du bel oiseau...

05/2021

ActuaLitté

Religion

LE TEMPS DE LA REFLEXION 1982

Réflexion : Phases de l'immortalité : Jean-Pierre Vernant, Le refus d'Ulysse Nicole Loraux, Donc Socrate est immortel Michel Tardieu, Les vêtements de lin Jean-Louis Chrétien, Pouvoir mourir et devoir mourir selon la théologie chrétienne Jean-Paul II, Propos sur la résurrection Joseph Staline, Conversation avec le Patriarche Alexis René Marlé, La foi en la résurrection des morts Elisabeth de Fontenay, Nous marchons tous à l'éternité Claude Mouchard, Deux secondes vies Claude Lefort, Mort de l'immortalité ? Gilbert Durand, Le retour des immortels Jean Starobinski, L'immortalité mélancolique Recherche : Jacques Le Goff, Saint Louis et les corps royaux Jean-Claude Schmitt, Les revenants dans la société féodale Claude Imbert, Port-Royal et la géométrie des modalités subjectives Krzysztof Pomian, La culture de la curiosité Antoine Compagnon, Comment on devient un grand écrivain français Critique : François Gantheret, Freud "biologiste" ? Michel Schneider, Au défaut de l'oeuvre : les Journaux de Musil Laurent Jenny, La fêlure et la parenthèse : Roger Caillois Lecture : Michel Deguy, Le haut Marc Froment-Meurice, La recherche de l'oubli François Azouvi, Un avatar inattendu du mesmérisme Georges Roque, Du pouvoir de la représentation à la représentation du pouvoir Michel Izard, Les grands espaces Elhanan Motzkin, L'art de la machine Gérard Jorland, Paradigme et réfutabilité Michel Morange, L'autogestion en biologie moléculaire Jean Pouillon, Quand on est mort, est-ce pour longtemps ?

11/1982

ActuaLitté

Cinéma

Avant le cinéma. L'oeil et l'image

Le rêve de transporter, de projeter et d'animer les images est peut-être immémorial et l'histoire de ceux qui ont voulu faire vivre ce rêve est déjà longue quand, en 1895, les frères Lumière projettent la vie, prise sur le vif, sur l'écran du cinématographe. Cette anthologie rassemble quelque cent textes qui nous invitent à parcourir une histoire culturelle de la vision, de ses moyens et dispositifs, de l'idée que nous nous faisons du visible, des attentes, des croyances et de l'imaginaire qui s'y rattachent, afin de mieux comprendre nos propres façons de voir et de vivre avec les images. De Platon à Jules Verne, avant le cinéma, sans le cinéma, se croisent les préoccupations philosophiques, artistiques et littéraires autant que sociales, scientifiques et techniques. Autour des jeux de l'ombre et de la lumière, de la chambre noire, des lanternes magiques, de la fantasmagorie, des panoramas, de la photographie, des machines optiques et des images en mouvement, dialoguent, parmi bien d'autres, Vinci, Kepler et Sterne, Kircher, Inés de la Cruz et Leibniz, Robertson, Balzac et Strindberg, et encore Kleist, Wordsworth et Hawthorne, Lichtenberg, Hoffmann, Hugo, Marx et Zola, Arago, Poe, Delacroix et Nadar, Plateau, Baudelaire, Marey et Edison, Villiers de l'Isle-Adam, H.G. Wells et Charles Cros.

10/2012

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Madame est morte

Paul Maximain n'a aucune, raison d'être révolté contre sa famille : il n'en a jamais eu. Ce n'est qu'à vingt ans, en 1978, débarquant à Paris où l'attend le service militaire, qu'il fait la connaissance de sa mère, Douce. Elle est beaucoup trop jeune pour lui : il ne peut s'empêcher d'en tomber amoureux. Dans le même temps, protégé par le général de Pussange, son parrain, Paul n'a qu'un désir : se laisser absorber par Paris. Un Paris où le Président Ophélie écrit des vers aux actrices avant de les inviter à Marly pour la nuit ; où l'on abat sur le trottoir un duc ancien ministre ; où l'on parle d'homosexuels et non plus de pédérastes ; où le nouveau philosophe Lazare, le leader de gauche François Jardin et le romancier à la mode Marino font un malheur à l'émission littéraire " Acrostiches ". Ce roman, où l'on retrouve divers protagonistes d'Histoire de France et des Derniers Jours, est une savoureuse et foisonnante promenade dans l'establishment français de la Ve République, dont l'auteur dépeint les figures, les secrets, les mœurs, les lieux de rendez-vous avec une nonchalance amusée et un brio inégalable. Mais en filigrane court une interrogation inquiète sur les destinées d'une société où, tout étant permis, plus rien n'a de sens.

01/2000

ActuaLitté

Beaux arts

Antoine Coysevox (1640-1720). Le sculpteur du Grand Siècle

D'origine lyonnaise, Antoine Coysevox (1640-1720) s'installe à Paris en 1657 et commence alors un brillant parcours académique : professeur-adjoint dès 1676, il sera le premier sculpteur à diriger l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1703. De Versailles—avec la décoration du salon de la Guerre, le bosquet de la Colonnade ou le parterre d'Eau — à Marly, avec les célèbres statues équestres de la Renommée du roi, Coysevox construit sa carrière officielle sur un solide réseau relationnel, avec le soutien de Le Brun, Colbert et Hardouin-Mansart. Sa sculpture se met au service du roi pour des effigies qui, à Paris (son émouvant Louis XIV agenouillé de Notre-Dame), Rennes ou Dijon, diffusent l'image d'un nouvel Alexandre. Sculpteur des ducs et pairs par ses nombreux monuments funéraires (dont l'illustre tombeau de Mazarin à l'Institut de France), il est aussi le portraitiste de la famille royale, d'artistes réputés (Coypel, Hardouin-Mansart, Le Brun) ou d'amis. Qualifié de "Rigaud de la sculpture", il est reconnu de son vivant comme un génie en la matière. La virtuosité des boucles des perruques, la grande sensibilité du rendu des marques de rage et l'expression du caractère de chaque modèle : tout concourt à des portraits d'un grand naturel et pourtant intemporels.

11/2020

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Unique &... Spécial

Règle Numéro Un : Ne laisser personne s'approcher de trop près... Weston Wyndham a plus d'argent autour de son poignet tatoué que je n'en aurai jamais sur mon compte en banque. Ivre, il est magnifique, incroyablement sexy, un dieu tatoué. Sobre, c'est l'homme le plus arrogant du monde. Vais-je le laisser me donner des ordres comme une de ses servantes ? Oh non ! Il est complètement fou s'il pense que je sortirais avec lui. Je me fiche qu'il soit riche ou qu'il conduise une Ferrari ou un pick-up à la mode. Mes murs sont là pour une raison... Et ils ont été construits pour durer. Mais il est implacable, sexy, et il s'avère qu'il aime ses conquêtes un peu fougueuses. Lui succomber ne doit pas rimer avec désastre - à moins que je brise ma règle numéro un. Special O'Malley est un sacré numéro. Avec un prénom comme le sien, elle se doit de l'être. Effrontée et me menant par le bout du nez, mais bon... je le mérite. Mon argent attire généralement les femmes... me laissant faire ce que je veux avec elles. Pas Special. Elle se fiche de cela... ou de moi. Mais il y a plus d'un joueur têtu dans cette partie. Et je ne vais pas abandonner de sitôt... Du moins, pas avant que je sois entre ses jambes, à la faire gémir. Et ses murs en béton... J'ai une grande nouvelle pour elle. Le béton s'effrite lorsqu'on frappe au bon endroit.

05/2020

ActuaLitté

Policiers

1983

En mai 1983, à la veille d'élections générales que la Dame de fer et le parti conservateur s'apprêtent à remporter triomphalement, la petite Hazel Atkins est enlevée à Morley où, en 1974, Clare Kemplay avait disparu. Même si la police refuse d'établir un lien entre les deux affaires, d'autres victimes disparues avant Clare refont inévitablement surface : Susan Ridyard et Jeanette Garland. On s'en souvient, c'est sur ces affaires qu'enquêtait le journaliste Edward Dunford. Dans ce dernier volume de sa tétralogie, David Peace dévoile la face cachée de ces années noires. Le récit s'articule autour de trois personnages déjà rencontrés : John Pigg Ott, aujourd'hui chargé de préparer le procès en appel de Michael Myshkin (condamné dans l'affaire des fillettes disparues), s'efforce de reconstituer les événements qui ont bouleversé sa vie, en tant qu'avocat et fils d'un policier qui s'est suicidé ; le superintendant Maurice Jobson, en une longue succession de flash-backs, raconte comment, à partir de la disparition de Jeanette Garland, un groupe de policiers s'est laissé entraîner dans la corruption et la violence ; enfin, BJ, mouchard et éternelle victime, doit se résoudre à accepter la protection des flics véreux, avant de se livrer, en désespoir de cause, à un ange démoniaque qui semble tirer dans l'ombre toutes les ficelles. Chacun est engagé dans une course désespérée qui ne peut se terminer que dans l'apocalypse. 1983 est la digne conclusion d'un cycle criminel sans équivalent dans la littérature anglaise.

03/2005

ActuaLitté

Terreur

Classe tous risques

"Y a-t-il, en notre monde technologique, des gens qui aiment prendre l'avion ? Aussi étonnant que ce soit, je suis sûr que oui. Les pilotes aiment cela, ainsi que la plupart des enfants, et un certain nombre de fanas de l'aéronautique, mais c'est à peu près tout. Pour le reste d'entre nous, un voyage en avion est aussi charmant et aussi palpitant qu'une coloscopie". Stephen King. Que peut-il se passer quand vous êtes suspendu à dix mille kilomètres dans les airs, fendant l'espace à plus de huit cents kilomètres-heure et enfermé dans un tube en métal avec des centaines d'inconnus ? Les prestigieux auteurs réunis par Stephen King et Bev Vincent dans cette anthologie ont chacun leur réponse et vous risquez d'être un peu secoué. Ce volume contient : La cargaison de E. MICHAEL LEWIS, L'horreur des hauteurs d'ARTHUR CONAN DOYLE, Cauchemar à vingt mille pieds de RICHARD MATHESON, La machine volante d'AMBROSE BIERCE, Lucifer ! de E. C. TUBB, La cinquième catégorie de TOM BISSELL, Deux minutes quarante-cinq secondes de DAN SIMMONS, Diablitos de CODY GOODFELLOW, Raid aérien de JOHN VARLEY, Vous êtes libres de JOE HILL, Oiseaux de guerre de DAVID J. SCHOW, La machine volante de RAY BRADBURY, Des zombies dans l'avion de BEV VINCENT, Meurtre dans les airs de PETER TREMAYNE, L'expert en turbulences de STEPHEN KING, La chute de JAMES DICKEY. Introduction de Stephen King et postface de Bev Vincent. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Michel Pagel.

02/2022

ActuaLitté

Sociologie

Les émotions dans la recherche en sciences humaines et sociales. Epreuves du terrain

La neutralité, en science comme ailleurs, est un voeu pieux, voire un leurre, à mieux comprendre, si ce n'est évaluer ou contrôler. Surtout, l'engagement sur un terrain d'études conduit à des surprises, voire à des déconvenues qui font le sel des ouvrages de N. Barley par exemple : L'anthropologue en déroute (2001). Dans le cadre des approches sensibles en sciences humaines et sociales, les émotions ressenties par corps, recueillies et partagées, avec plaisir ou déplaisir, ne sont plus considérées comme des perturbateurs de l'analyse mais comme des sésames d'accès à la compréhension humaine. Elles s'imposent à la chercheuse ou au chercheur, la/le surprennent ; elles deviennent des guides utiles, des opératrices d'inclinaisons, voire de bifurcations, dans la recherche scientifique. Longtemps délaissées, les émotions ne constituent plus un obstacle à la rationalité mais un échafaudage à l'avènement d'une orientation théorique spécifique plutôt qu'une autre, à une modification d'attitude sur le terrain, etc. Emotion et cognition sont, pour le pire et le meilleur, définitivement intriquées. Suite et complément logique de séminaires organisés à l'Université de Rennes 2 (2017), puis à l'Université du Mans (2018), ce livre collectif rend compte de l'impossibilité de " faire du terrain " sans justement laisser vivre et penser l'action des émotions sur les données obtenues. Chaque contribution met en saillance la manière dont les chercheurs et les chercheuses apprennent à ressentir, reconnaître, apprivoiser leurs émotions pour, in fine, parfaire leurs avancées conceptuelles et/ou méthodologiques.

06/2021

ActuaLitté

Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021