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Malcolm Braly

Extraits

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Critique littéraire

L'assiette anglaise, lectures anglophones. A bâtons rompus dans des lectures-souvenirs de la langue anglaise

Partant du livre de John Lancaster The debt to Pleasure (1996), un roman "gastronomique" initiant la cuisine comme métaphore conductrice, cet essai vagabond pose en chemin les problèmes exégétiques récurrents tels que la vérité, le jeu auteur/lecteur, l'usage de la langue et des langues, les rapports de la rationalité et de l'étrangeté, la place de la métafiction, de la satire et de l'utopie ou de la contre-utopie. On y mêlera le dialogue implicite des oeuvres et des créateurs d'une époque et d'une autre, d'un continent à l'autre. On s'arrêtera longuement sur des oeuvres centrales comme The opium eater de De Quincey ou The remains of the day d'Ishiguro et même la nouvelle de Daphné Du Maurier "The way of the cross" et, plus rapidement, sur The defense Luzhin de Nabokov, "The dead" des Dubliners de Joyce, The Handmaid's tale de Margaret Artwood ou celui de McCormac The road, certains textes de Paul Aster et aussi de Millhauser et son lanceur de couteaux The knife-thrower... ou celui d'Ian McEwan, On chesil beach. Mais beaucoup d'autres entrent dans ce menu composite, Bram Stoker, Malcolm Lowry, Virginia Woolf, Dylan Thomas ou Paul Bowes. Des "menus plus frivoles" permettront de revenir aux fabuleuses satires d'Evelyn Waugh avant David Lodges, en remontant aux maîtres d'antan Fielding et Trollope. Comme chez John Lancaster la profusion de mets conduit à une certaine satiété, à une anorexie qui renvoie à des textes atones sous l'égide du "Bartleby" de Melville ou de la "terreur" de Nabokov un peu en écho de la nausée de Sartre... La thématique du comestible se fondera sur The old boys de Trevor et les repas chagrins de sa maison de retraite pour déboucher sur les schémas répétitifs du Waterland de Graham Swift. Mais c'est avant tout les morceaux indigestes qui clôturent le parcours, le "Bartleby" de Melville et celui, extraordinaire, d'Ambrose Bierce "The death of Halpin Frazer" .

06/2020

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Littérature française

Sentiment tropical sur l'infime

Voici un recueil d'une vingtaine de nouvelles, construites comme des sketchs irrationnels, remplis de jeux de mots et d'élans poétiques, que se partage un sentiment d'insurrection ou d'insoumission au monde. Amis lecteurs - me voici, quelque part, un peu obligé de vous caresser dans le bon sens, sinon à quoi servirait-il de parler s'il n'y a personne pour entendre. Ce livre est révolutionnaire, non par son contenu ou son style qui est simplement le mien, mais par sa face cachée. Il s'agit, en apparence, d'un recueil de nouvelles qui pourrait s'apparenter à un carnet de voyage, mais c'est bien plus que cela, puisqu'il s'agit de notre destin, de notre salut. Voici un amusant tableau de mours, brossés sans indulgence et humour : la comédie du monde. Même là-bas, au bout du bout du monde, il s'agit toujours de nous. Le décalage, la distance, ou le fait que d'autres que vous soient mis en scène, et ainsi disséqués, n'atténuent en rien la morale de l'histoire. Même si les voyages forment la jeunesse, ce serait un lieu commun que de rappeler l'inutilité de se fuir. On resterait toujours, ce que l'on était : maladroit, timide, psychotique, ou libidineux. Le mérite de traiter des autres favorise la digestion, surtout que la pilule est toujours amère, et on voit tellement mieux chez les autres. Reste ensuite le meilleur de la démarche : ramener à soi la science acquise, tel Ulysse qui a fait un beau voyage. Pour la forme, ces nouvelles parlent de l'Océan Indien, d'impressions métissées lointaines. À la fois insolites et paradoxales. Plus particulièrement de l'île Maurice, de La Réunion et autres Mascareignes. Mais cela n'a vraiment pas d'importance, c'est avant tout le fond qui compte. Ce livre et pour Malcolm de Chazal...

04/2014

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Musique, danse

La rage est mon énergie

John Lyndon, alias Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, créateur du groupe PiL, est une icône de la contre-culture, une icône de la musique, de la mode et de la politique. Ses chansons incendiaires "God save the Queen" et "Anarchy in the UK" ont fait de lui la cible des tabloïds et de mouvements anti-punks qui lui ont valu d'être molesté, jusqu'à recevoir des coups de couteau et manquer de justesse perdre un oeil. L'année 1977, il l'a passée quasi reclus, alors que son impact sur toute une jeunesse révoltée prenait une place énorme. "Le Parlement a voulu me condamner pour trahison, aucune rock star n'a connu ce traitement à ma connaissance. Moi, je riais. J'étais le seul à avoir le courage de me lever et de dire ce que j'ai dit, et beaucoup de gens n'attendaient que ça." Puis John, l'instigateur du mouvement punk rock (un terme qu'il n'a jamais approuvé), s'est libéré de tous les costumes qu'on lui a collés et s'est réinventé en créant PiL, mélange de reggae, disco, de musique africaine et de rock. Il n'est jamais là où on l'attend. Il raconte les débuts de sa vie dans un quartier mal famé de Londres, où, tout petit, il a contracté la méningite en jouant dans des flaques d'eau contaminées par la pisse de rat. On assiste avec lui à la création des Pistols avec son ami Sid Vicious, nommé ainsi en hommage à son hamster. Il croque à sa manière très personnelle son entourage : Malcolm McLaren, Vivienne Westwood, Richard Branson, Souxsie Sioux ou Paul Weller, Nora Foster, sa femme depuis 30 ans. Il se souvient des descentes de police, de la drogue, de sa carrière d'acteur à NY avec Harvey Keitel, de ses sessions avec David Bowie et Roger Waters. Malgré tous les livres qui sont sortis sur le punk et les années 80, John Lyndon est resté un mystère. Voici ses mots, puissants comme des balles.

10/2014

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Sports

Sport et neurosciences

Pourquoi Michael Jordan, brillant athlète, était-il un si mauvais batteur en baseball ? Pourquoi la technologie moderne peine-t-elle encore à fabriquer un robot qui aurait la dextérité d'un enfant de 5 ans ? Pourquoi les quarterbacks de talent semblent toujours savoir où se trouvent leurs receveurs ? Soucieux de découvrir ce qui régit vraiment le mouvement humain et son extraordinaire potentiel, le journaliste, reporter sportif et supporter Zach Schonbrun a interviewé des spécialistes du contrôle moteur dans le monde entier. Son investigation commence par les travaux extrêmement novateurs que deux neuroscientifiques ont menés au sein de la Ligue majeure de baseball et qui bouleversent totalement la manière dont les découvreurs de talents évaluent habituellement la vitesse à laquelle les meilleurs joueurs interprètent un lancer. Tous sports confondus, de nouvelles théories et une technologie révolutionnaire révèlent comment fonctionne le système de contrôle moteur du cerveau chez des athlètes prodigieux, tels que Stephen Curry, Tom Brady, Serena Williams et Lionel Messi ; mais également chez des musiciens brillants, des danseurs, des grimpeurs, des pilotes automobiles, et tant d'autres. Qu'il s'agisse de prévoir une balle rapide à 153 km/h ou de saisir une tasse de café, le mouvement requiert une suite complexe de calculs que beaucoup de gens considèrent comme acquis... jusqu'à ce qu'ils aient lu Sport et neurosciences. Zach Schonbrun nous invite à envisager sous un nouvel angle les talents sportifs que nous admirons et cherchons à développer dans notre propre vie. L'heure n'est plus au bras à un million de dollars : c'est maintenant le cerveau à un million de dollars qui importe.

07/2019

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Littérature étrangère

A travers les champs bleus

Enracinées pour l’essentiel dans la terre d’Irlande, les nouvelles de ce recueil confirment l’éblouissant talent de Claire Keegan qui, sous la surface lisse de situations ordinaires, excelle à déceler le trouble et la dissonance. Dans La Mort lente et douloureuse, un écrivain se venge de l’incursion d’un importun. Le Cadeau d’adieu met en scène la dernière matinée d’une jeune fille dans la maison de son père avant son départ pour l’Amérique. Pourquoi le prêtre de À travers les champs bleus est-il particulièrement attentif, lors de la cérémonie, au désarroi de la mariée ? Au début de Chevaux noirs, Brady se réveille seul dans sa ferme désertée. Quand il part dans la ville voisine pour trouver une femme, le paysan avide de La Fille du forestier n’a sans doute en tête que la préservation de son domaine… Près du bord de l’eau (l’intrigue se situe sur la côte du Texas) interroge la sourde hostilité d’un homme à l’encontre de son beau-fils. Dans Renoncement, le brigadier volage n’ose pas ouvrir la lettre qu’il garde dans la poche de son uniforme. Et quand la femme aux longs cheveux de La Nuit des sorbiers vient s’installer dans la maison du prêtre défunt, elle réalise que son voisin vit dans la maison mitoyenne avec pour seule compagne une chèvre. Dans ces huit textes d’une beauté lapidaire, les personnages et les situations ne vous lâchent plus. S’inscrivant dans la plus belle tradition du genre, Claire Keegan s’impose comme une des nouvellistes anglo-saxonnes les plus douées.

10/2012

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Décoration

Des cuillères et des hommes

Cet ouvrage propose un voyage autour de la planète, avec pour unique guide la cuillère : petit objet du quotidien, présent dans toutes les civilisations depuis les temps anciens. La riche collection de cuillères provenant de l’art populaire européen, des tribus dan, zulu ou des peuples du Zaïre, en passant par ceux de Sumatra d’Asie du Sud-Est, rassemblée au cours des années par Serge Le Guennan, reflète la variété des us et coutumes mais aussi des goûts des différents peuples. Fabriquées sur les cinq continents, riches dans leur exécution ou simplifiées à l’extrême, elles témoignent de l’inépuisable imagination de l’homme à travers l’utilisation de matières extrêmement variées, du bois aux coquillages en passant par l’ivoire. Le livre, divisé en cinq chapitres – Europe, Amériques, Afrique, Asie du Sud-Est et Océanie – présente un choix de 130 cuillères basé sur un critère purement esthétique et rassemble des objets de différentes époques : les plus anciennes sont datées du VIIIe siècle mais une grande partie sont liées aux arts primitifs des XVIIIe et XIXe siècles. Le regard porté sur les différentes populations passe à travers les dessins d’après nature de Didier Derre, artiste qui, pendant près de deux ans, suivant l’esprit des dessins de voyages du XIXe, a réussi à transmettre l’importance du détail et la beauté de ce simple objet de tous les jours. Serge le Guennan est marchand et collectionneur d’art primitif depuis 1975. Sa collection est conservée dans sa galerie « Galerie SL », à Paris, et certains de ses objets sont exposés dans de grands musées tels que le musée du Quai Branly et le musée Barbier-Mueller.

09/2012

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Photographie

Photoquai 2015 - 5e biennale des images du monde. We are family

Créée en 2007 par le musée du quai Branly, la biennale Photoquai présente au public international des artistes dont l'oeuvre est inédite en France. Les quatre premières éditions ont fait découvrir plus de deux cents photographes venus chaque année d'une trentaine de pays différents. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de la Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins attenants. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires - au premier rang desquelles les galeries d'art contemporain dédiées à la photographie contemporaine -, des espaces de débat avec des professionnels de l'image (écoles d'art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux...), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des photographes dont l'oeuvre reste inédite ou peu connue en France ; susciter des échanges, des croisements de regards sur le monde. Si les éditions précédentes de Photoquai présentaient des photographes contemporains non occidentaux, en 2015, Frank Kalero propose d'ouvrir le champ géographique et d'élargir la sélection au monde entier, considérant que "les enjeux sociaux, politiques et culturels qui ont inspiré la création de Photoquai sont des sujets globaux, tous interconnectés". Il choisit ainsi d'inscrire le dialogue des cultures dans des "croisements géographiques, mais aussi mentaux et sociaux". Les quarante photographes et leurs oeuvres sont sélectionnés et présentés par Azu Nwagbogu (Afrique), Michket Krifa (Moyen-Orient), Kevin Wy Lee (Asie), Lisa Faktor (Fédération de Russie), Claudi Carreras (Amérique latine), Louise Clements (Monde et nouvelles interactions).

09/2015

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La France

Paris

"Paris", le parfait ouvrage à hauteur d'enfants pour découvrir l'histoire de la capitale française et ses lieux emblématiques. 32 pages pour découvrir la ville sous des angles variés et avec des petites anecdotes et des infos intéressantes, même pour les parents. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Une histoire de la capitale racontée clairement et simplement Pour découvrir Paris, il y a plus de 2000 ans, du temps qu'elle s'appelait Lutèce, la voir grandir au Moyen Age et se rappeler des moments douloureux de son présent aussi, avec l'incendie de la cathédrale Notre-Dame en 2019. Apprendre que pour visiter Paris, le plus pratique, c'est d'emprunter son réseau de métro, l'un des plus anciens au monde : avec ses 16 lignes et ses 309 stations, on peut se rendre partout ! Se dire que découvrir la "ville Lumière" à pied, c'est incontournable mais que via la Seine, en embarquant pour une croisière, c'est très beau aussi ! Surtout la nuit. On n'a jamais fini de faire le tour de Paris... Des présentations et des balades instructives dans de nombreux quartiers ou parcs parisiens Pour connaître les 20 arrondissements de Paris et leurs lieux les plus célèbres, se promener dans le quartier de l'opéra Garnier, dans Montmartre ou le jardin du Luxembourg. S'aventurer aussi dans des lieux plus insolites comme la petite Ceinture, une voie de chemin de fer désaffectée faisant le tour de la ville, le passage Brady et son ambiance indienne ou le 13e arrondissement et ses commerces asiatiques...

04/2024

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La France

Paris. + 1 poster de Paris

"Paris", le parfait ouvrage à hauteur d'enfant pour découvrir l'histoire de la capitale française et ses lieux emblématiques. Trente-deux pages pour découvrir la ville sous des angles variés, avec des petites anecdotes et des infos intéressantes, même pour les parents. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Une histoire de la capitale racontée clairement et simplement Pour découvrir Paris, il y a plus de deux mille ans, du temps où elle s'appelait Lutèce, la voir grandir au Moyen Age et se rappeler des moments douloureux de son présent aussi, avec l'incendie de la cathédrale Notre-Dame en 2019. Apprendre que, pour visiter Paris, le plus pratique c'est d'emprunter son réseau de métro, l'un des plus anciens au monde : avec ses 16 lignes et ses 309 stations, on peut se rendre partout ! Se dire que découvrir la Ville Lumière à pied, c'est incontournable mais que via la Seine, en embarquant pour une croisière, c'est très beau aussi ! Surtout la nuit. On n'a jamais fini de faire le tour de Paris... Des présentations et des balades instructives dans de nombreux quartiers ou parcs parisiens Pour connaître les vingt arrondissements de Paris et leurs lieux les plus célèbres, se promener dans le quartier de l'opéra Garnier, dans Montmartre ou le jardin du Luxembourg. S'aventurer aussi dans des lieux plus insolites comme la Petite Ceinture, une voie de chemin de fer désaffectée faisant le tour de la ville, le passage Brady et son ambiance indienne ou le 13e arrondissement et ses commerces asiatiques...

04/2024

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Histoire de France

L'ARRONDISSEMENT DE PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918) - Tome 2

Ce livre, composé de 24 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de l'arrondissement de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à Péronne, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Tome I : Albert / Chaulnes, Ablaincourt, Aizecourt-le-Bas, Aizecourt-le-Haut, Allaines, Assevillers, Athies, Barleux, Belloy-en-Santerre, Bernes, Berny, Béthencourt-sur-Somme, Biaches, Bouchavesnes, Bouvincourt, Bray-sur-Somme, Brie, Brouchy, Buire-Courcelles, Bussu, Cartigny. Tome II : Ham / Nesle, Combles, Curlu-Fargny, Equancourt et Fins, Hardécourt-aux-Bois, Moislains, Roisel, Templeux-la-Fosse, Dompierre, Bouchavesnes, Epehy, Marquaix, Tincourt, Driencourt, Hamelet, Frise, Nobécourt, Villers-Faucon. Cet ouvrage, qui comporte deux tomes, est complété par le livre Péronne sous l'occupation. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 380 (tome I) et les 386 pages (tome II) du tirage original.

06/2014

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Histoire de France

L'ARRONDISSEMENT DE PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918) - Tome 1

Ce livre, composé de 24 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de l'arrondissement de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à Péronne, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Tome I : Albert / Chaulnes, Ablaincourt, Aizecourt-le-Bas, Aizecourt-le-Haut, Allaines, Assevillers, Athies, Barleux, Belloy-en-Santerre, Bernes, Berny, Béthencourt-sur-Somme, Biaches, Bouchavesnes, Bouvincourt, Bray-sur-Somme, Brie, Brouchy, Buire-Courcelles, Bussu, Cartigny. Tome II : Ham / Nesle, Combles, Curlu-Fargny, Equancourt et Fins, Hardécourt-aux-Bois, Moislains, Roisel, Templeux-la-Fosse, Dompierre, Bouchavesnes, Epehy, Marquaix, Tincourt, Driencourt, Hamelet, Frise, Nobécourt, Villers-Faucon. Cet ouvrage, qui comporte deux tomes, est complété par le livre Péronne sous l'occupation. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 380 (tome I) et les 386 pages (tome II) du tirage original.

05/2014

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Critique littéraire

Williams Sassine. Itinéraires d'un indigné guinéen

Ecrivain discret aux multiples facettes, Williams Sassine (1944-1997) a laissé dans la littérature africaine de langue française une empreinte profonde qu'il est temps de redécouvrir. Né d'un père libanais et d'une mère guinéenne, il a parcouru de nombreux pays où il a exercé principalement le métier d'enseignant. Marginal en tous lieux, en tant que métis d'éducation chrétienne et musulmane, il a, très tôt, ressenti sa différence. S'il est célèbre surtout pour ses romans - Saint Monsieur Baly, Le Jeune homme de sable, Wirriyamu, Le Zéhéros n'est pas n'importe qui -, en Guinée, sa réputation repose principalement sur la Chronique assassine qu'il faisait paraître à Conakry dans l'hebdomadaire satirique Le Lynx. Une quête documentaire passionnée a conduit l'auteure de la présente biographie à rechercher en France et en Afrique (Guinée, Gabon, Mauritanie) les témoignages de sa famille, de sa vie d'enseignant, d'écrivain et de journaliste. Il lui a fallu fouiller dans les bibliothèques et dans les archives. Elle a également réalisé une série d'entretiens émouvants avec ses proches, qu'elle a retrouvés progressivement. Elle a ainsi pu consulter ses textes et correspondances, rouvrir des cantines endormies, écouter des émissions littéraires auxquelles Sassine a participé en France et en Belgique, des enregistrements radiophoniques conservés par la famille ou à l'INA. Telle est la documentation sur laquelle repose cet ouvrage. Une bibliographie aussi exhaustive que possible et une chronologie détaillée complètent ce parcours d'un des écrivains les plus originaux de sa génération.

12/2016

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Beaux arts

L'empire des masques. Les collectionneurs d'arts premiers aujourd'hui

Agitation dans le monde des musées : depuis avril 2000, le Louvre accueille de nouveaux objets, issus de civilisations qu'il avait auparavant ignorées on négligées. C'est la première consécration des arts premiers, en attendant l'ouverture, en 2004, du musée du quai Branly... Fièvre dans les galeries et les salles des ventes : ces objets, longtemps méconnus ou méprisés, suscitent l'emballement d'un nombre croissant d'amateurs et atteignent souvent des prix vertigineux. Remous sur la scène internationale : certains pars d'où proviennent masques, sculptures on poteries dénoncent les pillages passés ou présents et réclament ces éléments de leur patrimoine, que de nouvelles lois viennent désormais protéger. Que sont au juste ces arts premiers qui déchaînent tant de passions ? Par qui ont-ils été collectés, rapportés, conservés au fil des derniers siècles ? Comment sont-ils devenus une nouvelle catégorie esthétique et savante ? Longtemps, ils ont plus intéressé les particuliers que les institutions. Ils se sont retrouvés dans les bagages des conquistadores et des explorateurs, dans les cabinets de princes " curieux ", dans les malles des navigateurs, puis chez les ethnologues et les artistes. Aujourd'hui, ils sont entrés dans le monde des collectionneurs. Ces férus d'objets exotiques forment une étrange tribu susceptible d'être à son tour étudiée par l'ethnologue, en un juste et savoureux retour des choses... Rolande Bonnain explore avec talent les manières de dire et de faire de ce microcosme, son langage et ses rites, ses usages et ses pratiques, ses lieux privilégiés et ses réseaux de sociabilité, ses légendes noires et ses contes enchantés. Un voyage chez les collectionneurs d'objets lointains qui nous entraîne inévitablement vers deux zones de turbulence de nos sociétés occidentales : les suites de la décolonisation et l'engouement patrimonial.

09/2001

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Histoire internationale

Un ambassadeur russe à Paris. Mémoires

Voici les Mémoires d'un homme né à Moscou en 1948, qui a commencé sa carrière diplomatique en France sous Pompidou et l'a terminée sous la présidence Macron. Dans son pays, Alexandre Orlov a débuté son parcours dans l'Union soviétique de Leonid Brejnev pour l'achever dans la Russie de Vladimir Poutine. Sous Gorbatchev, il observe de près la succession rapide des événements qui transforment l'URSS jusqu'à la faire disparaître. Après son passage au Conseil de l'Europe à Strasbourg, il parvient à la consécration de ce long itinéraire français et de sa passion pour la France en devenant ambassadeur à Paris durant neuf ans. Parmi ses réussites, la construction de la nouvelle cathédrale russe à Paris sur le quai Branly, associée à un centre culturel. En 2017, Alexandre Orlov organise la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine, qui a donné naissance au Dialogue de Trianon, forum des sociétés civiles russes et françaises, auquel il participe activement aujourd'hui. Ces Mémoires sont pour nous, Français, l'occasion de connaître le cheminement d'un citoyen soviétique qui témoigne que l'on pouvait aussi être un Soviétique heureux. Il est vrai qu'Alexandre Orlov a appartenu à une partie de la société que les tragédies du système soviétique ont épargnée. On est, comme le dit Hélène Carrère d'Encausse dans sa préface, devant un " témoignage qui revendique le monde qui l'a formé et qui permet de mieux comprendre le désarroi de nombreux Russes ou Soviétiques devant la disparition d'un pays et d'un système auxquels ils entendent rester fidèles " . En faisant revivre les cinquante dernières années de la Russie et de la France, Alexandre Orlov nous fait comprendre tout ce qu'elles ont en commun.

10/2020

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Ouvrages généraux

Jules Crevaux et l'exploration de l'Amérique du Sud. (1847-1882)

Médecin de la Marine française, Crevaux est d'abord et surtout un explorateur, un personnage hors normes que ses récits de voyages dans les Guyanes, l'Orénoque et le bassin de l'Amazone, transformèrent vite en un héros tout droit sorti des romans de Jules Verne pour ses contemporains. Mais c'est aussi un scientifique, dont les collections ont pris place au musée du Quai-Branly ; un rêveur à la recherche de l'Indien originel ; la victime, à 35 ans, d'un assassinat mystérieux dans le Gran Chaco, sorte de Far West sud-américain entre Bolivie, Argentine et Paraguay. Sa mort a un immense retentissement dans les cercles scientifiques, politiques, mais aussi au niveau populaire. Des rues ou monuments lui sont dédiés à Paris, Nancy ou Brest et en Amérique du Sud. Explorateur fluvial, il privilégie les cours d'eau qui sont pour lui " des chemins qui marchent ". Explorateur aux pieds nus, c'est un adepte d'expéditions discrètes. Modeste, sa devise est " Tiens bon ! " et il attribue ses succès à " une bonne santé, un peu d'audace et beaucoup de chance ". Produit de la méritocratie, il a eu une première vie avant l'exploration. Formé à l'Ecole de médecine navale de Brest, il est marqué par la guerre de 1870, durant laquelle il effectue des missions secrètes, et opte pour la France en 1872. Comme Alsacien-Lorrain, il fait de l'exploration de l'Amérique du Sud " sa chose " pour, à l'heure de la Revanche, ne pas trop détourner le regard de la " ligne bleue des Vosges " par des conquêtes africaines. Crevaux se distingue par la qualité littéraire de ses récits, l'éclectisme de ses centres d'intérêt et, surtout, une approche plus humaniste que colonialiste. Son oeuvre témoigne d'une nature et de cultures encore préservées.

04/2022

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Littérature étrangère

Cette paisible poussière

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son ouvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'ouvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

03/1985

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Policiers

Le motel du voyeur

Le 7 janvier 1980, Gay Tales reçoit à son domicile new-yorkais une lettre anonyme en provenance du Colorado. Le courrier débute ainsi : "je crois être en possession d'informations importantes qui pourraient vous être utiles." ; homme, Gerald Foos, confesse dans cette missive un secret glaçant : voyeur, il a acquis un motel à Denver dans 'unique but de le transformer en "laboratoire d'observation". Avec l'aide de son épouse, il a découpé dans le plafond l'une douzaine de chambres des orifices rectangulaires le 15 centimètres sur 35, puis les a masqués avec de fausses cilles d'aération lui permettant de voir sans être vu. Il a ainsi épié sa clientèle pendant plusieurs décennies, annotant ans le moindre détail ce qu'il observait et entendait - sans jamais être découvert. A la lecture d'un tel aveu, Gay Talese e décide à rencontrer l'homme. Au travers des notes et des carnets du voyeur, matériau incroyable découpé, commenté et reproduit en partie dans l'ouvrage, l'écrivain va percer peu à peu les mystères du Manor House Motel. Le plus troublant 'entre eux : un meurtre non résolu, digne d'une scène de psychose, auquel le voyeur assisterait, impuissant. Le voyeur exige l'anonymat ; l'écrivain, soucieux de toujours livrer les véritables identités de ses personnages, s'en tient aux prémices de son enquête. Trente-cinq ans plus tard, Gerald Foos se décide à rendre publique sa machination et Gay Talese peut enfin publier ce livre dérangeant et fascinant. Le Motel du Voyeur interroge aussi, à travers la figure de Gerald Foos, étrange double pervers de l'auteur, la position du journaliste qui scrute le réel en observateur - en voyeur. Au-delà du fait divers, cette plongée hallucinante dans la psyché américaine, parcourt une sociologie criminelle des moeurs, et s'avère être le plus parfait des romans noirs, à mi-chemin du chef d'oeuvre de Truman Capote, De sang-froid et du journaliste et 1'Assassin de Janet Malcolm. Gênant, passionnant, troublant, autant le dire, roman ou enquête, vous n'avez jamais lu un tel livre.

09/2016

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Philosophie

Recherches philosophiques

Œuvre maîtresse de la seconde manière wittgensteinienne, les Recherches philosophiques ont été à maintes reprises remises sur le métier par leur auteur. Elles ne constituent pas un texte achevé, mais un work in progress : la version imprimée de la première partie est en fait une troisième version de l'ouvrage (elle fut rédigée pendant l'année universitaire 1945-1946 et il semble bien que Wittgenstein la retravaillait encore à la veille de sa mort), et la seconde partie provient d'un manuscrit issu de la réélaboration et de la réorganisation de matériaux contenus dans différents textes écrits entre 1945 et 1949. Publiées en 1953 après la mort de Wittgenstein par deux de ses exécuteurs littéraires (G. E. M. Anscombe et R. Rhées) et saluées dès leur parution par des comptes rendus substantiels et élogieux, signés de noms célèbres (N. Malcolm, P. F. Strawson, J. N. Findlay et P. K. Feyerabend), dont l'un présente Wittgenstein comme " le premier philosophe de l'époque ", les Recherches se sont très vite imposées non seulement comme un texte de référence en philosophie du langage, mais aussi comme un classique de la philosophie contemporaine. Elles ont eu une influence considérable sur divers courants dominants de la philosophie de la fin du XXe siècle (principalement outre-Manche et outre-Atlantique, mais aussi en Allemagne à travers K. O. Apel), et elles sont à la source de bien des débats actuels qui débordent très largement le cadre de la philosophie académique. A vrai dire, elles occupent une position singulière dans le champ contemporain qui tient notamment à leur remise en question des sublimités métaphysiques et des réductionnismes en tout genre et à leur refus catégorique de toute théorie de la signification et de toute quête d'une terre ferme de l'origine - refus qui les tient à l'écart, d'une part des ambitions de la tradition analytique, et d'autre part des présupposés de la tradition continentale, et qui les conduit sur la voie d'une analytique de la quotidienneté dont on n'a certainement pas fini de mesurer la fécondité.

01/2005

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Littérature française

Le temps des livres est passé

Depuis sa création au mois de mars 2004, le blog Stalker sous-titré Dissection du cadavre de la littérature a acquis une réelle audience en raison de l'exigence des travaux qui y sont publiés, point tous de l'auteur d'ailleurs, mais aussi du ton polémique de certains des articles qui y paraissent. Cette zone où les belles découvertes et les grandes surprises abondent tout autant que les dangers est devenue au fil des ans et d'un travail acharné une espèce de bibliothèque de survie désormais labyrinthique, un espace de parole qui rappelle une évidence aujourd'hui cruellement moquée : nul ne devrait écrire pour rire. Nous pourrions même prétendre de façon ironique, bien évidemment contre la réalité qui s'étale de façon quotidienne sous nos yeux, que nul ne devrait écrire qui ne sait écrire. Le livre présent ne comporte cependant aucun de ces textes au ton virulent et qui osent ruiner les assurances si comiquement prétentieuses de tant de nos écrivants - bien davantage qu'écrivains - contemporains, relayés par des pseudo-critiques ne sachant plus rien faire d'autre que recopier de creuses fadaises journalistiques appelées "argumentaires" et autres "éléments de langage" qui mériteraient bien davantage d'être qualifiés de langages rudimentaires. C'est la raison pour laquelle cet ouvrage ne regroupe que les textes que nous pourrions dire de pure célébration, même si, bien sûr, l'exigence critique n'est jamais mise de côté, puisque s'y trouvent des analyses sur les oeuvres pour le moins aussi variées que profondes de Malcolm Lowry, Ernesto Sabato, Joseph Conrad, W. G. Sebald, William Faulkner, László Krasznahorkai et bien d'autres encore, oeuvres remarquables qui toutes tournent autour de ce que José Bergamín appela le monstre du romanesque, sans toutefois jamais devoir tomber dans sa gueule menaçante. En somme, Le temps des livres est passé se veut une illustration, sombre peut-être mais point complètement désespérée, de la mission que Sainte-Beuve assigna aux critiques littéraires consistant à faire l'office de la vigie, et notre cri de découverte sera lui aussi toujours mêlé d'émotion et de joie.

10/2018

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Littérature française

Il est bien tard

Le hasard mène-t-il la danse ? Commande-t-il seul à la suite de nos jours ? Se peut-il qu'il distribue, au petit bonheur, les cartes des amours, de l'amitié ou de la multitude des événements qui font la trame d'une existence ? Si la question vaut d'être posée, on sait bien qu'elle ne connaîtra jamais de réponse définitive. Toujours est-il qu'il faudra une succession de bien curieuses coïncidences pour que ce récit, en apparence si banal, vienne au jour. Maria Couzic et Jean Rodde, son mari, étaient des gens discrets et d'une très grande pudeur. Jamais ils n'auraient imaginé voir leur vie racontée dans un livre. Il faudra aussi un improbable enchaînement de rencontres et d'événements inattendus pour qu'un jour cette histoire toute simple suscite l'intérêt et se prête à la narration. Extrait : Au matin du 3 juin, Jean Rodde est sur la plage. C'est la première fois qu'il voit la mer. Il en rêvait depuis longtemps, mais il avait imaginé autrement cette première rencontre. Il est déçu. "On est sacrément dans la merde, mon Jeannot". "Sacrément" répond Jean au chauffeur de l'ambulance. Que dire de plus ? Avec quelques milliers d'autres soldats, ils se demandent bien ce qu'ils vont devenir. Rien ne va plus. Ils regardent s'effacer leur dernier espoir de quitter le piège infernal de ce bout de plage entre Malo-les-Bains et Bray-les-Dunes. Un peu plus loin au large, le Holland, un vieux cargo anglais s'enfonce doucement dans l'eau. Il a été touché à mort par deux bombes venues du ciel.

11/2018

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Littérature érotique et sentim

La vie de A à Z

"Croyez-moi, si je pouvais vivre éternellement et être toujours à vos côtés, je le ferais. Au lieu de ça, je vous fais un cadeau. Il y a des choses là-dedans qui vous surprendront. Vous choqueront, même. Des secrets à révéler, des histoires à raconter. Ne vous attendez pas à ce que ce soit facile - ce qui vaut le coup ne l'est jamais, si ?" Poppy et Rose étaient auparavant aussi proches que peuvent l'être deux soeurs, mais cela fait plus de dix ans qu'elles ne se parlent plus. Jusqu'au jour où elles apprennent que leur mère est morte - sans avoir jamais eu la chance de voir ses filles réunies. Mais Andrea n'était pas le genre de femme à laisser la mort se mettre en travers de ses plans. Connaissant ses filles mieux qu'elles ne se connaissent elles-mêmes, elle leur a légué un dernier cadeau d'un genre unique dans l'espoir de les réconcilier : La Vie de A à Z. "J'ai dévoré ce roman profondément émouvant sur les mères, les filles, les soeurs et - en fin de compte - l'amour". Jane Costello "Drôle et poignant, une ode à la vie et à l'amour". Carys Bray "Tendre, authentique et bouleversant". Carmel Harrington "Debbie Johnson a l'art de vous mettre les larmes aux yeux et du baume au coeur". On My Bookshelf "Fort en émotions et inspirant. Après la lecture de ce roman, on a soi-même envie de dresser la liste des choses qu'on voudrait changer, dont on voudrait se souvenir ou se libérer". Free Press Journal

06/2018

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Biographies

La Normandie de Flaubert

Gustave Flaubert est trois fois normand, par sa biographie, par son oeuvre et par les traces qu'il a laissées dans le patrimoine. Demi-normand par sa mère, il est né à Rouen en 1821, mort à Croisset en 1880, enterré au cimetière monumental de Rouen. En cinquante-huit ans et demi, il a donc parcouru à peu près sept kilomètres. Certes, il a fait quelques détours, dans la capitale et en Orient, mais son vrai lieu, c'est sa table de travail dans la grande pièce qu'il occupe au premier étage de sa maison avec vue sur la Seine. Flaubert est aussi normand par ses oeuvres, depuis la première publiée, Madame Bovary, dont l'action se déplace du pays de Caux au pays de Bray, jusqu'à Bouvard et Pécuchet, le dernier roman inachevé qui a pour cadre le Calvados, en passant par Un coeur simple, situé sur les terres de sa mère, à Pont-l'Evêque. Enfin, Flaubert est une troisième fois normand, à titre posthume, par la place qu'il tient dans le patrimoine matériel : des lieux de mémoire, deux maisons, des statues, des plaques commémoratives, des manuscrits et des livres conservés dans les bibliothèques publiques. Pour rendre compte de cette triple réalité normande, dans la vie, dans l'envie et dans la mémoire des vivants, une seule plume n'aurait pas suffi. L'Association des Amis de Flaubert et de Maupassant a sollicité plusieurs de ses membres pour composer un livre à la fois un et multiple, riche de la complexité et des contradictions d'un coeur moins simple que celui de Félicité.

05/2021

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Policiers historiques

Les chemins du pouvoir

Daniel Pitt à la poursuite d'un philanthrope, dont les bonnes actions semblent cacher de sombres et dangereux secrets... Daniel Pitt vient d'être nommé procureur adjoint dans une affaire qui pourrait potentiellement faire la réputation du cabinet, ou bien la détruire. Le problème c'est que Malcom Vayne, l'homme accusé, a le bras long, très très long. Aux yeux du public, Vayne est un héro mais Ian, ami de Daniel et policier, a des preuves qui suggèrent le contraire... Alors qu'il travaille main dans la main avec le directeur de son cabinet, Daniel Pitt, nerveux, sous pression, doit prouver que Vayne est coupable. Pendant ce temps-là Miriam, épouse de Daniel et experte médico-légale, devient amie avec Rose, la femme de Gideon Hunter, un collègue de Daniel et toutes deux s'engagent dans le combat des Suffragettes. Miriam se retrouve au sein d'une communauté de femmes qui n'ont pas peur de faire des grèves de la faim ou d'aller en prison. Dans ce milieu, Vayne est très apprécié car il soutient la cause, mais Miriam n'est pas dupe. Le procès de Vayne révèle ses ambitions politique en Angleterre et en Europe et les choses s'enveniment lorsque l'un des témoins les plus importants est retrouvé mort. Lors de l'autopsie, Miriam fait des découvertes qui pourraient influencer l'issue du procès, mais, avant d'avoir pu en faire part à quiconque, elle se fait kidnapper pour un partisan fanatique de Vayne. Daniel vole à son secours et, en tentant de la sauver, met leurs vies et le succès du procès contre Vayne en péril...

07/2023

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BTS

Droit BTS 2e année

Cet ouvrage offre une approche concrète des programmes de Droit pour se préparer efficacement à l'épreuve du BTS. Vous y trouverez : - un premier mini-entraînement à l'épreuve à la fin de chaque chapitre ; - un sujet original par thème du programme ; - en fin d'ouvrage : un dossier BTS avec une présentation de l'épreuve, un sujet corrigé et commenté et 2 sujets originaux d'examen. Les points forts de l'ouvrage : - des documents variés en lien avec l'actualité économique et juridique (textes, graphiques, visuels, schémas, etc.), à la portée des étudiants et proches de leurs centres d'intérêt, pouvant prendre la forme de situations de la vie courante ; - un questionnement simple et progressif permettant de construire les notions du programme ; - des activités variées pour tester ses compétences, travailler la méthode et apprendre à argumenter ; - une synthèse schématique pour faciliter la mémorisation des notions ; - une préparation complète à l'épreuve du BTS ; - des fiches méthode et un lexique ; - des suggestions de vidéos pour travailler de manière plus vivante sur chacun des sous-thèmes du programme, accompagnées chacune de deux fiches d'exploitation (versions étudiant et corrigée) directement accessibles sur notre site www. hachette-education. com. L'enseignant peut aussi télécharger : - Le livre du professeur - Le cours rédigé par chapitre (Word modifiable et PDF) - Les fiches d'exploitation des vidéos en versions étudiant et corrigée (Word et PDF)

04/2015

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Histoire de France

Le dernier Chirac

Après son départ de l'Elysée en 2007, Jacques Chirac fut le premier ancien Président à connaître une "vraie" retraite, sans l'idée d'un possible retour en politique, comme Giscard, Sarkozy ou Hollande, et sans être presque aussitôt rattrapé par la mort, comme De Gaulle ou Mitterrand. Ces douze années, malgré un lent déclin, furent riches d'activités de toutes sortes (le Conseil constitutionnel, sa Fondation, ses Mémoires, mais aussi ce procès auquel il n'assista pas), nourries d'amitiés fidèles mais aussi de quelques rancoeurs. Elles furent surtout marquées par un regain spectaculaire de sa popularité, qui a éclaté à l'occasion de son décès. A quoi ressemblaient les journées de l'ancien chef de l'Etat ? Quel regard portait-il sur ses différents successeurs ? Comment vivait-il sa popularité renaissante ? Quels rapports entretenait-il avec son épouse Bernadette ? C'est à toutes ces questions, et à bien d'autres encore, que Bruno Dive a tenté de répondre dans un livre qui fit sensation lors de sa parution en 2011, et dont sort aujourd'hui une version réactualisée. Sa dernière apparition publique remonte à novembre 2014, lors de la remise annuelle du prix de la Fondation Chirac, dans "son" musée au quai Branly qui porte désormais son nom. Depuis février 2011, à la veille de son procès, il ne s'est plus exprimé, sauf deux fois, brièvement, l'une en juin 2011 pour dire qu'il "voterait Hollande", l'autre à l'automne 2014 pour exprimer sa joie de revoir Alain Juppé revenir dans la course à l'Elysée. A chaque fois, son avis a compté et fait parler... jusque dans son propre foyer, où ses divergences avec Bernadette étaient devenues de notoriété publique. Dans un récit vif et haletant, fourmillant de détails piquants et de révélations politiques, l'auteur nous fait pénétrer, parfois avec humour, parfois avec tendresse, dans l'intimité du "dernier Chirac".

10/2019

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Littérature française

Contes des sages aborigènes

Avec ce troisième volume mettant en lumière la sagesse des habitants du Pacifique, Céline Ripoll nous propose, en toute humilité, de traverser l'univers des rêves aborigènes transmis depuis la nuit des temps sur l'immense terre d'Australie. Emprunt d'une grande sensibilité, ce recueil nous offre toute la beauté mais aussi la rudesse du monde, de leur monde, celui des aborigènes. Pour comprendre la monumentalité des récits, il faut pénétrer leur pensée. Magnifique invitation que nous propose l'auteur, bien au-delà de l'envie d'exotisme. C'est une autre lecture des valeurs, de l'ordre social, de la responsabilité de chacun qui nous est partagée. La peinture de ces mots venus des temps sans âge semble encore fraîche ; Avec quelques touches d'humour en pointillés, ces récits mis en échos avec nos questionnements actuels ne manqueront pas d'interpeler. Peut-être reviendrez-vous bouleversé de ce voyage, mais il faudra pour cela accepter d'être touché par ce que l'on ne peut pas toucher. Céline Ripoll est une "passeuse d'histoires". Partie pour un premier voyage en 2005 dans le Pacifique sud, à la recherche de la légende d'un guerrier au visage à moitié tatoué, elle est revenue bouleversée par la puissance et la profondeur des récits reçus des anciens. Depuis elle n'a de cesse de mettre en lumière les légendes transmises, cette tradition orale à la racine de leur culture. Etablie sur l'île de Pâques, elle revient chaque année créer les visites contées des expositions océaniennes du Musée du Quai Branly où elle officie depuis son inauguration, et où elle côtoie de nombreux ethnologues qui nourrissent sa recherche artistique. Elle est notamment l'auteur des Contes des sages de Polynésie, 2013, et des Contes des sages de Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2015, mais aussi de livres pour la jeunesse : Hina et le prince du lac Vahiria, Le Sorbier, 2009 ; Le tatouage de Mataora, Grandir, 2011 ; Varua, enfant de l'île de Pâques, Moai Editions, 2017.

03/2018

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Littérature étrangère

La famille royale

" Privé " neurasthénique, Henry Tyler a été embauché par John Brady, cynique homme d'affaires à la recherche de la mythique " Reine des Putes " de San Francisco, dont il entend faire la vedette d'un bordel " virtuel " à Las Vegas. Comme en proie à un sortilège, Tyler se voue corps et âme à une enquête dans les bas-fonds de San Francisco, finit par localiser " la Reine ", une petite femme noire, tombe amoureux d'elle et devient dès lors membre de " la Famille Royale ", une tribu exclusivement composée de prostituées ravagées par le crack et que le Roi Dollar et ses sbires vont s'employer à anéantir. Tyler achèvera sa descente aux enfers en rejoignant les " hobos ", des vagabonds qui sillonnent le pays... Dans une autre vie, Henry a eu un frère, John, un avocat froid et méprisant, évoluant dans les hautes sphères de la société et marié à une Coréenne, Irène, que Henry chérit d'un impossible amour. Les deux frères sont les Caïn et Abel du roman dont les destins se croisent sous le signe des amours contrariées, des femmes perdues, des vies gâchées, des sociétés corrompues... Traquant la moindre bribe d'humanité là où ne semblaient régner qu'ordure et obscénité, Vollmann crée de toutes pièces une psychologie d'un genre nouveau, hantée d'exégèses et de métaphores, d'illuminations et d'autopsies. Sa prose hypnotique fait traverser toutes les antichambres de la société et de l'âme contemporaines avant d'ouvrir les portes du no man's land que parcourent les derniers errants du " cauchemar américain "... Récit d'une ville en perdition, d'un amour impossible, d'un fratricide sans cesse ajourné, La Famille Royale est une fresque éblouissante et affranchie de tout tabou, qui démontre, une fois de plus, que " le grand roman américain " est toujours à écrire à condition, pour l'écrivain, de choisir de confronter l'Amérique à ses pires hantises.

10/2004

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Photographie

Lien rouge. Akai Ito

Plusieurs voies s'offrent aux Hommes pour décrire le monde et raconter des histoires. Parce que celle des mots lui faisait défaut, Alain Nahum a choisi la voie des images : animées en tant que réalisateur pour le cinéma et la télévision, fixes comme photographe ou fixes animées pour ses vidéo-graphies. Et elles en racontent des histoires, toutes ces images ! L'oeil photographique de l'artiste est à l'affût du fragment le plus discret, de la moindre trace de notre existence et de notre passage sur Terre. La ville est son champ d'investigation, son "atelier à ciel ouvert" ainsi qu'il le dit lui-même. Et quel vestige plus modeste peut-on trouver dans nos rues, qu'un mouchoir en papier abandonné la nuit sous la pluie ? Pour Alain Nahum, c'est une prise de choix : il en fait plusieurs fois le tour, le photographie, le triture du bout du pied, le re-photographie... Et la magie opère, le sujet apparaît, le fantôme prend corps ! Ainsi naissent les "Papiers de nuit" . Plus tard à l'atelier, les images seront retravaillées, un trait rouge viendra structurer l'espace, réunir ou diriger les personnages, comme autant d'acteurs flottants et silencieux, évoquant à l'artiste Beckett et le théâtre Nô... Conçues comme des haïkus photographiques, ces images métamorphosées feront enfin apparaître le "Lien rouge" ou Akai ito, le fil rouge du destin en japonais. L'ouvrage présente les deux actes de ce petit théâtre imaginaire, conte poétique et féerique : les Papiers de nuit sont introduits par un texte de Philippe Charlier (du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac et auteur de Comment faire l'amour avec un fantôme) ; une "gerbe de textes courts" d'Ikezawa Natsuki (écrivain et critique littéraire japonais) accompagne Lien Rouge-Akai Ito. L'ensemble est préfacé par Corinne Atlan, traductrice de japonais. Et s'ils viennent visiter vos rêves, n'ayez donc plus peur des fantômes...

04/2023

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Photographie

Photographier les vodous. Togo-Bénin 1988-2019

Si certains musées, comme le musée de l'Homme (Jean Rouch), le Quai Branly (Martin Gusinde) ou encore le musée d'Histoire naturelle (mission scientifique du Cap Horn), ont consacré des expositions et des publications à l'oeuvre photographique d'ethnologues, apprentis ou confirmés, il n'existe aujourd'hui que peu d'ouvrages consacrés à une photographie contemporaine, qui se situerait au croisement de l'anthropologie, de la photo documentaire et de la photo d'art. C'est dans cet espace interstitiel que les photographies de Catherine De Clippel se déploient. Faite d'allers retours entre différentes disciplines, cultures, et époques, sa pratique photographique s'est plus particulièrement intéressée aux cultes vodous d'Afrique de l'Ouest. C'est en collaborant, à la fin des années 1980, avec les anthropologues Marc Augé, Jean-Paul Colleyn et Jean-Pierre Dozon, pour la réalisation d'une série de films documentaires, que Catherine De Clippel se forme progressivement à l'anthropologie et à ses pratiques. Elle en forgera une approche éminemment personnelle du terrain et du médium photographique. Le nouvel ouvrage que les éditions de la MSH consacrent au travail de Catherine De Clippel réunira quatre-vingts photographies, prises entre la fin des années 1980 et aujourd'hui, autour des cultes vodous au Togo et au Bénin, entre continuités et évolutions. Cet ouvrage, s'il est avant tout un livre de photographies, entend capter les différents aspects de l'oeuvre photographique de Catherine De Clippel, dont le regard a été fortement influencé - si ce n'est ciselé - par son expérience du terrain ethnographique. De par sa collaboration avec une équipe de chercheurs, son travail photographique rend compte d'une véritable approche anthropologique de ses sujets. Un entretien avec la photographe, ainsi que deux textes, l'un se penchant sur la dimension historique, artistique et esthétique de ses images (écrit par le conservateur de musée et commissaire d'exposition François Cheval), et l'autre sur leur contexte anthropologique (Jean-Paul Colleyn, anthropologue) accompagneront les photos.

10/2020

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Photographie

Photoquai. 3e biennale des images du monde, Edition 2011

Créée en 2007 par le musée du quai Branly et intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, la biennale Photoquai présente les œuvres de photographes du monde entier provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée : Amérique du Sud et Amérique latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins du musée à partir de 2011. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires, des espaces de débats avec des professionnels de l’image (écoles d’art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux…), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes non occidentaux dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe ; susciter des échanges entre les créateurs, les amateurs, les professionnels et les institutions ; exprimer, comme le ferait un instantané, de la diversité, de la créativité d’une génération en devenir de la “photo mondiale”.La sélection 2011 rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non occidental aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés trop souvent véhiculés par la photographie touristique. Son ambition n’est pas d’illustrer systématiquement la photographie d’un large panel de pays, mais de faire découvrir des artistes et des œuvres sans exhaustivité géographique. Cette année, la focale est par exemple fixée sur des régions du monde peu prospectées et rarement vues : Caraïbes, Cuba, Pacifique, Asie du Sud-Est, Afrique de l’Est… Les photographes et leurs œuvres sont sélectionnés et présentés par Christine Eyéné (Afrique), Mouna Mekouar (Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient), Anna Spakhova (Russie), Olivier Culmann et Sylvie Rebbot (Asie), Christine Barthe (Amérique du Sud), Céline Martin-Rajet (Océanie) et Christian Caujolle (Caraïbes).

09/2011