Recherche

Les cavaliers de Lunéville. Aux avant-postes de la Lorraine 1971-1918

Extraits

ActuaLitté

Histoire des femmes

L'accès des femmes aux études universitaires. L'engagement de la Fédération internationale des femmes diplômées des universités (1919-1970)

Aux lendemains de la Première Guerre mondiale, des universitaires états-uniennes et britanniques cherchent à stimuler la compréhension internationale entre femmes ayant bénéficié d'un enseignement supérieur, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans le maintien de la paix. Ces objectifs pacifistes sont à l'origine de la fondation de la Fédération internationale des femmes diplômées des universités (FIFDU), et vont rapidement se teinter d'enjeux féministes puisque l'ensemble des actions de coopération internationale de la Fédération se tourne vers la promotion de l'accès des femmes aux études universitaires et aux professions intellectuelles. A la croisée de l'histoire de l'accès des femmes à l'enseignement supérieur, de l'histoire de l'internationalisation des questions éducatives, et de l'histoire des féminismes, cet ouvrage vient analyser les engagements pluriels des dirigeantes de la FIFDU. Ces dernières s'attachent à construire une identité sociale de femmes diplômées qui dépasse les frontières nationales, à affermir la place des femmes dans la vie publique en développant leurs opportunités éducatives et professionnelles, et à médiatiser la question de l'éducation des filles sur la scène des grandes organisations internationales.

07/2024

ActuaLitté

Sciences politiques

La catastrophe imminente et les moyens de la conjurer. Septembre 1917

Russie, septembre 1917. Six mois après la chute du tsarisme, la famine généralisée menace, le chômage est massif, la désorganisation économique et politique est totale. Résolument, le parti bolchevique proclame que la classe ouvrière et ses soviets sont candidats au pouvoir, à la direction de la société. Dans ce contexte, Lénine préconise les mesures économiques que le prolétariat doit immédiatement appliquer, car lui seul est en mesure de sauver le pays de la catastrophe imminente. Un mois plus tard, les bolcheviks prennent le pouvoir.

10/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Un rebelle dans la révolution. Allemagne 1918-1921

" jusqu'au déclenchement de la guerre, je n'avais pas participé à la vie politique car je n'y portais aucun intérêt. Ce n'est qu'au travers de la guerre et pendant la révolution de Novembre que je me plongeai dans le tourbillon politique. Ce que j'avais vécu pendant mes quatre années de front m'avait bouleversé au plus profond de moi-même et m'avait enlevé toutes mes convictions religieuses." D'une famille d'ouvriers ruraux, Max Hölz avait un peu voyagé dans sa jeunesse, à la recherche d'une formation et d'une vie meilleure. Jeune homme pieux, son expérience de soldat et les rencontres qu'il fait pendant la Première Guerre mondiale le changent profondément. Regagnant en novembre 1918 la petite ville de Saxe où il s'était installé, il y trouve une misère profonde et y organise un conseil des chômeurs. Sa vie bascule alors dans le militantisme et, rapidement, dans la clandestinité. Pendant deux années, pendant lesquelles il organisera, en 1920, la résistance ouvrière armée contre le putsch monarchiste de Kapp et Lüttwitz puis, en 1921, celle contre la répression anti-ouvrière en Saxe, échappant à plusieurs reprises aux arrestations, il devient à la fois l'ennemi public numéro un pour les possédants et les gouvernants de tous bords et un symbole de la résistance ouvrière. On trouvera ici, placée dans son contexte, la première partie de ses mémoires, jusqu'à son procès et sa condamnation en 1921 à la prison à perpétuité. Son récit est à la fois celui de découvertes personnelles — de milieux professionnels nouveaux, de l'armée et de la guerre, du militantisme politique, des partis et de leurs défauts, des tribunaux et des prisons — et celui de ces premières années de la république allemande et des conflits qui la déchirent profondément. Militant communiste de la première heure, il rend compte aussi des débats qui ont divisé le mouvement communiste naissant. Produit de l'action et des réflexions d'un ouvrier révolutionnaire, il s'agit d'un témoignage de premier ordre sur l'Allemagne du début des années vingt.

11/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Algérie des oulémas. Une histoire de l'Algérie contemporaine (1931-1991)

A travers une histoire sociale de l'Association des Oulémas musulmans algériens, de sa fondation en 1931 à sa réactivation dans l'Algérie des années 1990, ce livre retrace les débats autour de la construction de l'Etat, de la définition de l'islam et de la place de la langue arabe dans l'Algérie contemporaine. Fondé sur des sources en langues arabe et française, à partir d'un travail de terrain, il se propose de questionner les clichés courants liés à l'héritage de l'AOMA dans l'Algérie contemporaine. Les activités éducatives et religieuses de l'AOMA à la période coloniale, puis son positionnement dans la guerre d'indépendance ont conditionné l'insertion de ses membres dans l'Algérie postcoloniale. Les parcours de ses membres dirigeants donnent à voir les adaptations et les stratégies mises en oeuvre après la disparition formelle de l'association à l'indépendance. Si certains de ses cadres participent au gouvernement du parti unique FLN, au sein de l'Education nationale ou pour construire les bases de l'islam d'Etat, d'autres contestent publiquement le pouvoir socialiste au nom même de l'islam. Ils sont repris en cela par les mouvements islamistes naissants des années 1980. Les enjeux culturels, politiques, sociaux et économiques de l'Algérie postcoloniale sont étudiés dans cet ouvrage avec le souci constant de les resituer par rapport à l'histoire du monde arabe et musulman.

03/2020

ActuaLitté

Religion

Correspondance. Tome 2, Les années américaines (1941-1961)

Ce deuxième volume de la correspondance entre Jacques Maritain (1882-1973) et Yves Simon (1903-1961) jette une nouvelle lumière sur les "années américaines" des deux philosophes. Animateur de la résistance spirituelle et intellectuelle, Jacques Maritain est à New York jusqu'en 1945 : dans les lettres à Yves Simon, il décrit de l'intérieur les milieux émigrés français de la Côte Est et les instances gouvernementales et administratives américaines. Yves Simon, depuis le Midwest, s'engage aussi dans les débats intellectuels et politiques que le naufrage de la République française exige. Les deux auteurs s'appuient sur leur longue amitié et sur leur commune expérience des années 30 pour organiser les publications de résistance en Amérique et penser une sortie de guerre. Ils rédigent et commentent mutuellement leurs oeuvres destinées à jouer un rôle de premier plan dans l'Europe occupée puis libérée. A la demande du général de Gaulle et de Georges Bidault, Maritain accepte d'être nommé ambassadeur de France auprès du Saint-Siège en 1945. En 1948, il revient pour enseigner la philosophie à l'université de Princeton, où il séjourne douze ans. Yves Simon est alors à l'université de Chicago. Signe à la fois d'une bonne intégration des intellectuels français au sein de l'université américaine et d'une meilleure acceptation de la pensée catholique dans les milieux séculiers américains, les années 1950 semblent un âge d'or et voient la publication d'ouvrages très importants, comme L'Homme et l'Etat ou Philosophy of a Democratic Government, qui se situent dans le prolongement des oeuvres de guerre et proposent, dans le contexte politique de l'après- guerre, un affinement de la pensée catholique à l'égard de la démocratie. L'expérience américaine des deux philosophes est de ce point de vue déterminante.

10/2011

ActuaLitté

Sports

Histoire du karaté français. 1951-1976 : les origines

La France est l'une des plus grandes nations en karaté. Cette position enviée est le fruit d'une histoire. Ce livre retrace les origines du karaté français, de son introduction sur notre territoire à la création de la Fédération française. Toute une époque méconnue qui pourtant a donné à la France sa place incontournable. Grâce à de nombreux documents inédits et une enquête minutieuse, Guy Savoir, expert et un des premiers compétiteurs français, rétablit la vérité sur des faits inexacts et en fait découvrir de nombreux autres, inconnus jusqu'ici. De nombreux karatékas sont présentés, de leurs débuts dans la discipline jusqu'à leur célébrité actuelle en tant que combattants ou dirigeants, ainsi que leurs actions qui ont fait du karaté français, un des meilleurs du monde. Cet ouvrage relate également l'état esprit des pratiquants ainsi que les mythes entourant la pratique du karaté prévalant à cette époque.

06/2019

ActuaLitté

Philosophie

Sept études sur Eric Weil

L'oeuvre philosophique d'Eric Weil (1904-1977) est l'une des plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle. Oeuvre systématique qui repense l'héritage de la philosophie en fonction du problème radicalement moderne que pose le choix de la violence absolue - dont la réalité hitlérienne est l'exemple -, la Logique de la philosophie (1950) est prolongée par une Philosophie politique (1956), une Philosophie morale (1961), qui explicitent le même problème dans les domaines déterminés de la réalité politique et de la vie morale, et elle se double de la lecture philosophique des philosophes -Hegel et l'Etat (1950), Problèmes kantiens (1963), 2è édition augmentée, 1970) - et de nombreuses études dont quelques-unes sont réunies dans Essais et conférences (1970-71). Co-fondateur de Critique, Eric Weil fut professeur aux Université de Lille (1956-68) et de Nice (1968-74). Un premier colloque sur la pensée d'Eric Weil s'est tenu à l'Ecole Normale Supérieure de Pise, les 7 et 8 novembre 1979. A l'initiative de notre Centre et des Archives de Philosophie, un second colloque aura lieu les 21 et 22 mai 1982, à Chantilly, qui portera sur l'actualité d'Eric Weil. Les membres de l'équipe qui a fondée en 1979 à l'UER de Philosophie de Lille III le Centre Eric Weil ont, pour la plupart, suivi l'enseignement de Weil à Lille et participé à son séminaire dont aujourd'hui, cinq ans après la mort du philosophe, ils entendent encore la leçon. Ces Sept Etudes sur Eric Weil, présentées et discutées lors de rencontres régulières et amicales, prennent la suite de leurs contributions au numéro spécial de 1970 des Archives de Philosophie, au colloque de Pise de 1979, aux Cahiers philosophiques de 1981/82. Ont collaboré à cet ouvrage : Gérard AlmalehAlbert BaraquinLucien BescondMireille DepadtGilbert KirscherJean QuillienJean-François Robinet

01/1982

ActuaLitté

Sciences historiques

L'âge d'or de la cavalerie

De la bataille d'Azincourt (1415) au début de la guerre de 1914, le cavalier est resté l'archétype du guerrier, et la cavalerie une arme déterminante sur le champ de bataille. A la cavalerie lourde destinée à enfoncer les lignes ennemies s'ajoute à la Renaissance une cavalerie légère procédant par courtes charges afin de harceler l'ennemi. Pour garantir leur efficacité, il est indispensable de différencier les qualités des chevaux : lourds et robustes pour les cuirassiers, vifs, rapides et légers pour les hussards et les dragons. C'est le rôle des haras royaux créés au XVIIe siècle afin d'améliorer la qualité de l'élevage. Au XVIIIe siècle, l'instruction des cavaliers devient permanente avec la construction des grands manèges de Lunéville, Paris et Saumur. Napoléon réorganise la cavalerie et lui donne un rôle décisif. La Grande Armée est grande consommatrice de cavaliers et de chevaux, qu'il faut renouveler après les hécatombes des batailles. Des 30 000 chevaux de la campagne de Russie, il ne revient que le dixième. Le XIXe siècle est ponctué par le souvenir des grandes charges héroïques, la charge de la brigade légère en Crimée, celles des cavaliers de Reichshoffen pendant la guerre de 1870... Les derniers assauts, désespérés, sont ceux du début de la guerre de 1914. Seul ouvrage illustré de référence sur l'histoire de la cavalerie, ce livre nous dévoile l'incroyable richesse des archives de la Défense et des collections du musée de l'Armée. Une grande partie des illustrations a été spécialement photographiée pour cette publication.

10/2015

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Les premiers psychanalystes. Minutes de la Société psychanalytique de Vienne Tome 4 (1912-1918)

Avec ce volume, s'achève la publication d'un document de première main qui offre un triple intérêt : psychanalytique, sociologique, épistémologique. Dans ces années-là le groupe qui se réunissait chaque mercredi soir au domicile de Freud était un mixte d'atelier de travail, de cercle autour du Maître, de société secrète et de cellule politique. Il tenait aussi bien de l'école que de la secte religieuse et aussi de la cure collective. Au-delà de la restitution d'un climat intellectuel et humain, les Minutes nous apportent des archives de la pensée freudienne. Comme le souligne Michel Schneider, dans une préface qui couvre l'ensemble des volumes, leur publication est aux histoires officielles du mouvement psychanalytique ce que la découverte d'une valise de lettres écrites par des personnages à la fois très ordinaires et très exceptionnels est à l'édification d'un monument aux morte. On trouvera à la fin de ce tome IV et dernier un index des sujets étonnamment divers et souvent surprenants traités dans les Minutes.

11/1983

ActuaLitté

Histoire internationale

Yashka, journal d'une femme combattante. Russie 1914-1917

Voici le récit du destin extraordinaire de Yashka, simple paysanne russe qui s’est engagée dans l'armée du Tsar dès le début de la Première Guerre mondiale. Lorsque survient la révolution de mars 1917, elle obtient du gouvernement provisoire de créer un bataillon de femmes placé sous son commandement. Si certains font d’elle une haute figure du féminisme, Yashka aspire seulement à sauver sa « Sainte Russie » et à faire honte aux hommes qui ont renoncé à se battre dans l’espoir d’une paix séparée. Pourtant, lors de la dernière offensive de l’armée russe, le «bataillon de la mort» conduit par Yashka se fait massacrer en pure perte. Dans la guerre civile qui s’annonce, elle s’engage du côté de la contre-révolution. Les événements la poussent à quitter la Russie et à rejoindre l’Amérique afin d’y effectuer une tournée de propagande pour les «blancs». C'est là qu'elle rencontre Isaac Levine, un exilé russe à qui elle raconte son histoire. Publié en 1919, ce récit était tombé dans l'oubli. Stéphane Audoin- Rouzeau et Nicolas Werth le ressuscitent en soulignant la véracité et la portée historique de ce texte exceptionnel. Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Nicolas Werth est directeur de recherche à l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent).

02/2012

ActuaLitté

Actualité et médias

MEMOIRES D'AFRIQUE 1981-1998. Entretiens avec Claude Wauthier

Personne n'a oublié la consternante affaire du Carrefour du développement. Chacun sait aussi que le comportement de certains proches du président Mitterrand en Afrique a été mis en cause à plusieurs reprises. Et qui ignore que la politique française au Rwanda, avant et pendant les massacres, a fait l'objet de violentes controverses ? Guy Penne, conseiller pour les affaires africaines de François Mitterrand entre 1981 et 1986, puis sénateur des Français de l'étranger, apporte ici un témoignage inédit sur ces dossiers, comme sur tous ceux qui ont marqué la politique française en Afrique au cours des vingt dernières années. Interrogé par Claude Wauthier, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages qui font autorité sur l'Afrique, il nous livre quelques secrets bien gardés, donne à mieux connaître quelques-uns des personnages qui ont marqué l'histoire contemporaine du continent, chefs d'Etat comme Mobutu ou Eyadema, familiers de l'Elysée comme François de Grossouvre, proche collaborateur comme Jean-Christophe Mitterrand. D'anecdotes en révélations, de rappels historiques en analyses politiques, ces Mémoires d'Afrique enrichissent notablement notre connaissance de l'Afrique et de la Ve République tandis que se trouve éclairé l'avenir d'une région du monde en proie à de nouveaux périls, dont la fidélité à la France ne s'est jamais démentie.

03/1999

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Récits de guerre 1914-1918. Suivis de Récits de captivité

Les récits militaires de Romain Darchy, écrits au début des années vingt, sont un de ces témoignages dont la publication enrichit la haute mémoire de la France combattante. Dans ces pages vécues, Romain Darchy raconte la terrible épreuve que sa génération a subie. Simple fantassin de dix-neuf ans en 1915 dans un secteur de Picardie, agent de liaison l’année suivante dans la fournaise de Verdun, officier de contact à la sinistre cote 304, puis pendant la seconde bataille de la Marne, Darchy a connu les coups de main, l’ensevelissement et l’absolu désespoir de s’éteindre par asphyxie, la blessure grave, le sacrifice des premières lignes et la captivité. L’authenticité de ses écrits est le reflet de celle de ses actes. Il n’y a chez lui aucune introspection, aucune subjectivité. Son but est de dépeindre la réalité du groupe auquel il appartient. Ces récits ont une force d’évocation extraordinaire et classent désormais Romain Darchy parmi les grands témoins français de 14-18.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Vivre à Saint-Mihiel pendant la Grande Guerre (1914-1918). D'après le témoignage de Maria Parisot

De septembre 1914 à septembre 1918, les habitants de Saint-Mihiel, ville de Lorraine, du moins ceux qui n'ont pas pu ou pas voulu partir, ont été exposés aux obus français mais aussi aux mesures vexatoires mises en place par les Allemands pendant ces quatre années d'occupation. Maria Parisot, originaire de la Meuse, membre d'une fratrie de dix enfants, a vécu les quatre années de la Grande Guerre enfermée dans Saint-Mihiel, avec sa soeur Virginie, subissant le feu incessant des bombardements et incendies, les difficultés de ravitaillement, les réquisitions, perquisitions... Elle nous livre ici un témoignage court — du mois de mars 1917 au mois d'août 1918 — mais bouleversant, qui montre les conditions de vie des Sammiellois(es) qui ont souffert de la faim, du froid, de l'isolement et des bombardements incessants. Maria Parisot appartient à une famille dont le sort, pendant la Grande Guerre, est tout à fait emblématique des difficultés liées au conflit dans un des départements français les plus touchés par les combats.

06/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Le Programme commun de la gauche (1972-1977). C'etait le temps des programmes

Le 12 juillet 1972 le PCF, le PS et les radicaux de gauche adoptaient le Programme commun de gouvernement qui a imprégné de manière significative la vie politique française. Pourtant, sa portée a été relativement négligée par l'historiographie et la mémoire militante qui retiennent surtout la victoire de François Mitterrand de 1981 et la fameuse phrase de Georges Marchais à propos de la rupture des négociations sur l'actualisation du texte en 1977 : "Fais les valises, on rentre à Paris". Dans cet ouvrage, Christophe Batardy propose d'écrire une histoire programmatique de l'Union de la gauche.

06/2021

ActuaLitté

Beaux arts

La pelouse américaine en guerre de Pearl Harbor à la crise des missiles, 1941-1961

Du gazon "américain " ? ! Une pelouse "en guerre" ? ! De Pearl Harbor à la Crise des missiles cubains ? ! Pour Beatriz Colomina, historienne de l'architecture à l'université de Princeton, le mythe patriotique du carré de pelouse (lawn) et le combat jardinier quotidien pour le maintien et l'embellissement de cette interface domestique de la famille et de la communauté reflètent une certaine conception du sol américain et de son paysage. Mais ils révèlent surtout une conception de La démocratie et de ses valeurs associées : libertés fondamentales, propriété privée et poursuite du bonheur, trilogie littéralement boostée durant la phase d'émergence de l'American Way of Life et de la Cold War. En menant une enquête visuelle et culturelle aussi serrée que passionnante, l'historienne répond à ces trois questions.

12/2011

ActuaLitté

Histoire internationale

Les anarchistes espagnols (1868-1981)

L’Espagne du XIXe siècle est un pays encore traditionnel, catholique et peu industrialisé. C’est pourtant là que s’implante l’une des utopies les plus radicales de l’époque moderne : l’anarchisme. Depuis le discours de Fadanelli qui expose les idées de Bakounine à Barcelone en 1860, jusqu’à la fin de la guerre civile espagnole en 1939, ce livre retrace cette aventure inspirée, lumineuse et parfois désespérée. Il raconte le destin de militants illustres ou obscurs, poseurs de bombes ou leaders syndicaux, chefs militaires ou intellectuels. Tous sont portés par le même refus de l’autorité. Bientôt pris au piège entre leur exigence révolutionnaire et les machines totalitaires des années 1930, les anarchistes espagnols finissent broyés dans la guerre civile. Dans un ouvrage très complet, extrêmement documenté, puisant à des sources neuves, Édouard Waintrop rend hommage à ce mouvement à la fois légendaire et mal connu.

04/2012

ActuaLitté

Parascience

Les Dossiers Hutchison (1981-1995)

Un savant maudit... Une découverte propre à bouleverser la physique moderne... Voilà ce que ce livre nous propose de découvrir à travers la biographie de John Hutchison, expérimentateur canadien et spécialiste de l'électricité. L'auteur de cet ouvrage, lui-même scientifique et ingénieur électricien, a travaillé en étroite collaboration avec Hutchison. Il a été personnellement témoin d'étranges phénomènes liés à l'inventeur et à ses appareils. S'appuyant sur sa correspondance avec le chercheur et ses échanges avec d'autres scientifiques et techniciens il retrace dans ce livre l'histoire des premières expérimentations de l'effet Hutchison et montre pourquoi la physique actuelle n'est pas en mesure d'expliquer les phénomènes observés. Les schémas de circuits électriques jamais vus auparavant nous éclairent sur les appareils dont Hutchison se servit pour faire voler des objets à travers son laboratoire, les mettant en lévitation et générant d'autres effets tout aussi étonnants et parfois même dangereux. " Cette histoire est authentique ! Le phénomène est à la fois fugace, engageant, troublant, extrêmement important, et avant tout réel ! Le défi pour la science consiste à établir une théorie viable et à ne pas parler de facto d'impossibilité. " Docteur John B. Alexander, colonel de l'Armée américaine.

05/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Ce que nous avons eu de souffrances. Carnet de la guerre 1914-1918

Mobilisé le 1er août 1914, à l'âge de 40 ans, dans le 145e Régiment territorial d'infanterie, Pierre Couraly est envoyé au front le 17 septembre 1915. Souvent en première ligne, il tient les positions. Tour à tour sentinelle, agent de liaison, chargé de divers travaux de terrassement, fortification, entretien des routes et voies ferrées, creusement et réfection des tranchées et abris, pose des barbelés, missions de ravitaillement, ramassage et enfouissement des cadavres, il arpente littéralement le théâtre des opérations, voit tout, s'intéresse à tout. Il note, au jour le jour, sur son calepin les péripéties de la guerre, ses impressions. Pourquoi ? Sans doute ne le saura-t-il qu'"après", lorsqu'il sera démobilisé. Stoïque, il témoigne d'une réalité "effrayante" dans une langue simple et directe. Ces écrits n'étaient manifestement pas destinés à être publiés mais devaient simplement faire savoir aux éventuels lecteurs du cercle familial, voire au-delà, ce que, pour citer l'auteur, "nous avons eu de souffrances". Les témoignages authentiques de ceux de la Territoriale sont très rares ; neuf sur dix sont dus à des universitaires ou à des hommes de plume. Voici le récit sans fard d'un Français, jusqu'alors sans histoire, entré par la petite porte dans l'Histoire de son pays.

01/2014

ActuaLitté

12 ans et +

Rendez-vous au Chemin des Dames. Avril 1917

Transis de froid dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, trois soldats participent à la grande offensive d'avril 1917. Ils sont ainsi de l'engagement meurtrier du Chemin des Dames, l'un des plus tragiques champs de bataille du conflit. Par miracle ils en réchappent, et quand ils apprennent que la permission tant attendue est supprimée, ils décident de se révolter et de faire la grève de la guerre...

03/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire d'un sacrifice. Robert, Alice et la guerre (1914-1917)

Mobilisé en août 1914, Robert Hertz a entretenu avec sa femme Alice une correspondance quotidienne où se lit la flamme d'un engagement sans limites. Pour se hisser à la hauteur de son idéal patriotique, Robert se porte volontaire afin de quitter sa première affectation, éloignée des combats, et rejoindre le front, où il trouve la mort quelques semaines plus tard. La guerre de ce jeune sociologue – l'élève préféré de Durkheim – n'aura duré que huit mois. Les pages de ce livre constituent une longue promenade à travers la forêt de mots fébrilement jetés sur le papier par Robert et Alice Hertz. Elles donnent à lire le pas de deux d'un sacrifice, la fabrique épistolaire d'un martyre. "Aimée, ne crois pas que je gémis et que je doute. J'irai jusqu'au bout, si long que soit le chemin", écrit Robert fin octobre 1914. Un mois avant d'être tué encore, le serment est répété : "Nous avons fait voeu d'aller jusqu'au bout. Ce sera encore très long, très dur". La correspondance creuse un tourbillon de "si je ne reviens pas... ". Cette radicalisation intime est le coeur même du livre : il s'agit de tenter de comprendre pourquoi, à chaque fois qu'il reçoit une mise en garde, Robert passe outre et choisit de franchir un pas supplémentaire dans l'engagement sans retour. Il s'agit de prendre à bras-le-corps ce que veut dire "mourir pour des idées", N.M.

02/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

A quelques pas des lignes. Correspondance 1914-1918

Composée de quatre-vingts lettres échangées entre 1914 et 1918, cette correspondance entre Victor et Jean Tardieu offre un aperçu de la vie quotidienne d'un soldat un peu particulier, à travers des descriptions du front stylisées par le regard du peintre et illustrées par les reproductions de ses plus belles oeuvres. Cet échange révèle aussi les premiers pas littéraires d'un tout jeune garçon. Au-delà de l'histoire du conflit proprement dit, ce qui ressort est un tableau précis, raisonné et approfondi de la pensée sociale française sous la Troisième République. C'est aussi le regard d'un père sur son fils et sur son propre rôle de parent absent. Le point de vue est à la fois celui des civils, devant faire face au bouleversement de leur vie quotidienne, et celui des soldats envoyés au front. Ces deux mondes se répondent, dans un dialogue indispensable au maintien du lien entre les deux pans d'une famille à l'heure où elle doit, comme l'ensemble du pays, remettre en question son existence et se retrouver jour après jour.

02/2019

ActuaLitté

Histoire de France

1914-1918, une guerre des images. France-Allemagne

Qu'ont vu de la Grande Guerre les Français et les Allemands? Si la mémoire collective insiste sur les notions de censure et de propagande, il ne faut pas oublier une autre réalité : le besoin de voir la guerre a été très fort, aussi bien en France qu'en Allemagne. Jamais autant de cartes postales n'ont circulé, jamais autant de journaux illustrés n'ont été achetés et les salles de cinéma ont connu une fréquentation jusqu'alors inédite. Entre 1914 et 1918, des deux côtés des tranchées, des photographes, des cinéastes et des dessinateurs ont tenté de saisir le combat, de montrer la victoire en train de se dessiner et de représenter l'ennemi. s'il s'agissait pour ces hommes de témoigner de leur expérience du front, ils ont aussi participé à la construction visuelle de l'histoire et de la mémoire du conflit. Les documents présentés et analysés dans cet ouvrage, réalisé grâce au fonds de l'AFP (Agence France-Presse) et de la DPA (Deutsche Presse-Argentur), proposent une plongée inédite dans l'univers visuel des Français et des Allemands de cette époque.

05/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Mathurin Meheut 1914-1918. Des ennemis si proches

Un magnifique livre où le talent de Mathurin Méheut se met au service de l'Histoire pour nous raconter cette terrible guerre.

02/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Les avant-gardes artistiques (1918-1945). Une histoire transnationale

Pour qui entreprend une histoire transnationale des avant-gardes picturales au XXe siècle, la période que couvre ce deuxième tome, de 1918 à 1945, est la plus périlleuse. Car l'auteur doit se colleter avec le grand récit dicté par les avant-gardes elles-mêmes. Tout commence-t-il avec Dada ? Dès 1910 s'observait la remise en cause symbolique de Paris par les nouvelles générations dans de nouveaux centres : Berlin, Munich, Londres, Bruxelles, Cologne, Moscou, New York. Dada, certes né dans les charniers de la guerre, fut plus encore issu de l'histoire de la modernité artistique et littéraire depuis les années 1850. Les avant-gardes furent-el les idéologiquement progressistes ? Les acteurs ne cessèrent de négocier entre les logiques révolutionnaires, leurs ambitions nationales et celle de continuer tant bien que mal à se faire connaître sur la scène internationale. Loin que Paris fût la capitale unique, d'une ville à l'autre, et en particulier à Berlin, Prague, Budapest, Vienne, Moscou, mais aussi à Amsterdam, Bucarest, Zagreb, Barcelone et jusqu'à São Paulo, Mexico et au Japon, apparurent régulièrement de nouveaux groupes décidés à se faire une place dans le courant du modernisme. En revanche, l'entre-deux-guerres fut une période de marchandisation aboutie de l'innovation artistique. Dans les pratiques et les débats des avant-gardes, une problématique était récurrente : quelle place faire au marché, surtout en cas de succès ?

05/2017

ActuaLitté

Sciences politiques

Les gauches dans la Somme (1924-1978)

Département rural où l'industrie est une tradition ancienne, la Somme est une vieille terre de combats politiques et sociaux. Du Cartel des gauches aux années suivant l'Union de la gauche et la signature du Programme commun, des premiers pas du socialiste Max Lejeune - onze fois ministre entre 1946 et 1959 - aux débuts et à l'ascension du jeune Maxime Gremetz au sein de l'appareil communiste, les divers courants et formations politiques se réclamant de la gauche s'associent, se décomposent et se reconstruisent sans cesse sur les questions du moment, souvent doublées d'intenses luttes locales et personnalisées. Ce demi-siècle embrasse la montée en puissance, irrégulière, et l'âge d'or du PCF, l'histoire mouvementée du socialisme et la marginalisation progressive de la mouvance radicale, malgré un sursaut sous la IVe République. La gauche samarienne, parfois en quête d'unité et cultivant toujours ses différences, fut rarement unie toute entière, mais quelques principes d'identité sont clairement identifiables. Ses valeurs, ses traditions, ses références et ses réseaux sont notamment marqués par les héritages des guerres et une culture profondément laïque. S'inscrivant dans le sillage d'une histoire politique renouvelée, ce livre, dont l'approche "par le bas" permet d'appréhender l'histoire de la gauche au plus près des acteurs, est une plongée au coeur de la société samarienne et d'une période marquante de l'histoire politique française.

02/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Un évêque aux armées en 1916-1918. Lettres et souvenirs de Mgr de Llobet

Les écrits laissés par les acteurs de la Grande Guerre sont innombrables et chaque année l'édition en tire de nouveaux de l'oubli. Ceux de Mgr de Llobet ne seraient pas exceptionnels si leur auteur n'avait été, avec Mgr Ruch, l'un des deux évêques aux armées, les seuls que leur âge ait permis de mobiliser. Ses nouvelles qu'il donne du front à son diocèse de Gap sont publiées au fur et à mesure dans la Quinzaine religieuse locale ; elles font ainsi de lui, à partir du 15 mars 1916, date de son incorporation, un véritable correspondant de guerre ; elles donnent aussi le contexte de ses manuscrits : lettres de 1917 et souvenirs du front de l'Aisne (mai-septembre 1918). Ces documents permettent d'esquisser la personnalité de l'auteur, son nationalisme de droite, sa spiritualité. Ils évoquent aussi l'action de l'aumônier militaire et celle, plus spécifique, de l'évêque avec l'administration du sacrement de confirmation à de nombreux poilus, sa participation à l'action du Comité catholique de propagande auprès des pays neutres présidé par Mgr Baudrillart... Le 19 novembre 1917, Rome le charge avec Mgr Ruch de la direction spirituelle des ecclésiastiques aux armées. Mais le gouvernement français se méfie ; cet essai de hiérarchisation de l'aumônerie s'avère prématuré. Après la guerre, la position de Mgr de Llobet est significative de la formation de l'esprit ancien combattant dans l'épiscopat. Il est d'autant plus déçu par les traités de paix qu'il a participé, au début de 1920, à la mission du cardinal Dubois affirmant la présence française au Proche Orient et dans les Balkans. Ses fortes amitiés consolidées par la guerre ou nouées au front avec de futurs collègues, P. Rémond, J.-G. Saliège... dépassent les clivages politiques et durent jusqu'à sa mort (1957).

12/2003

ActuaLitté

Religion

Des missionnaires plongés dans la Grande Guerre 1914-1918. Lettres des Missions étrangères de Paris

La Société des Missions étrangères de Paris vient de célébrer en 2008 le 350e anniversaire de sa fondation. La proximité du centenaire du déclenchement de la Grande Guerre semble une invitation à connaître le sort des missionnaires qui furent mobilisés en 1914. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, ils partaient en Asie sans esprit de retour. Pour beaucoup de parents, le départ de leur fils représentait un véritable déchirement. Il ressemblait à un adieu. Quitter la mission dont il est chargé pose donc bien des questions à la conscience de chacun des Pères concernés par la mobilisation. Que vont devenir les néophytes qu'il est en train d'évangéliser ? Contaient leur expliquer les raisons de son départ ? Est-ce la peine de rejoindre un port et d'embarquer pour un long voyage, puisque l'on parle d'une guerre courte ? Pour connaître les réactions de ces hommes engagés dans un conflit qui va devenir interminable, la correspondance qu'ils ont échangée avec le supérieur ou l'un des directeurs du Séminaire de Paris se révèle précieuse. A travers leurs lettres, le lecteur va découvrir la réalité de la vie de ces missionnaires et aspirants (séminaristes) affrontés à l'expérience du feu ou aux misères de la guerre, exposés à l'exaltation d'un moment ou à l'ennui de longs jours monotones, éprouvant l'attrait d'une nouvelle aventure ou la nostalgie de la mission. Cet ouvrage se présente comme une " histoire des missionnaires en guerre ", avec toute leur épaisseur d'humanité, une sorte de Journal à cent voix.

06/2012

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre en photos vue des deux côtés. 1914-1918

La guerre de 1914-1918, dont on célèbre le centenaire, a mis aux prises 60 millions de soldats dans le monde, dont 9 millions sont morts et 20 millions blessés. A la Triple Entente, qui comprenait la France, le Royaume-Uni et la Russie (sans compter leurs puissances coloniales et les dominions, et sans parler de la Belgique et de la Serbie, envahies), vinrent s'ajouter, au long des combats, le Japon, l'Italie, le Portugal, la Roumanie, enfin les Etats-Unis d'Amérique. Pour leur part, les Empires Centraux étaient faits de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, puis de l'Empire ottoman et de la Bulgarie. Le fil conducteur de notre ouvrage, plus que la chronologie (dont il est néanmoins fait mention), c'est, au jour le jour et du matin au soir, la vie du soldat. Une existence qui, après quelques mois de combats au corps à corps hérités d'une autre guerre, se passe sous terre, dans la tranchée, dans la boue et avec la vermine. C'est surtout, en dehors de quelques assauts qui durent peu mais font nombre de victimes, l'inaction, qu'on tue en jouant aux cartes, en se racontant des histoires ou en fabriquant des objets avec ce qu'on a sous la main, bois ou métal. Réalisé à partir d'une documentation iconographique riche de 20 000 photos, dont plus de 6 000 sont de source allemande ce qui est rare, cet ouvrage, avec plus de 400 illustrations, installe, en vis-à-vis, les camps adverses. C'est la guerre vue des deux côtés : dans les pages paires, le camp des Alliés ; dans les pages impaires, les Prussiens et les Austro-Hongrois. Libre de tout parti-pris, ce livre propose une façon nouvelle et originale de raconter une guerre qui s'est inscrite dans la mémoire collective des peuples.

04/2014

ActuaLitté

Histoire régionale

Le château de Vaudrémont, aux portes de la Champagne

Le château de Vaudrémont, dont l'histoire est antérieure au XIIème siècle, se situe entre Chaumont (Haute-Marne) et Bar-sur-Aube (Aube). Trois grandes figures historiques forment un triangle d'or à une vingtaine de kilomètres à la ronde : Saint Bernard de Clairvaux (Ville-sous-la-Ferté), Charles de Gaulle (Colombey-les-deux-Eglises) et Gaston Bachelard (Bar-sur-Aube). Abondamment illustré de documents anciens et actuels, cet ouvrage présente le château, la commune de Vaudrémont et l'ensemble du territoire alentour, les villes et villages, les personnalités historiques et celles qui les animent aujourd'hui.

12/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Regarde, regarde les arlequins !

Dernier roman de Vladimir Nabokov, publié en 1974, trois ans avant sa mort, Regarde, regarde les arlequins ! revêt la trompeuse transparence de l'autobiographie : celle d'un certain Vadim Vadimovitch, écrivain russe émigré qui, parvenu au seuil de la vieillesse, évoque sa vie, sa carrière et son oeuvre à travers ses relations avec les " trois ou quatre femmes " qu'il a épousées successivement. La Côte d'Azur des années vingt et sa jeunesse dorée, le Paris des émigrés et ses conspirateurs, le milieu universitaire américain, ses libéraux et ses snobs, un hôtel de Leningrad, dans les années soixante, avec ses gardiennes d'étage musclées, un lac suisse de carte postale, perfide et pittoresque, servent de décor à un drame aux épisodes contrastés, où surgissent, chatoient et disparaissent tour à tour les grands thèmes nabokoviens _ arlequins venant saluer une dernière fois avant que ne tombe le rideau. Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux Etats-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'immense succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.

09/1990