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Footafric. Coupe du monde, capitalisme et néocolonialisme

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

LE COUPLE : SA VIE, SA MORT. La structuration du couple humain

A partir du matériel apporté par différentes approches, et notamment des thérapies du couple, cette étude clinique des processus de structuration du couple humain souligne l'importance d'une confrontation entre plusieurs éclairages qui ne se superposent pas toujours. Le premier, inspiré de la compréhension psychanalytique, étudie les processus inconscients individuels; le second, relevant d'une compréhension systémique et des modèles cybernétiques, considère le couple comme un ensemble structuré; un troisième met en parallèle le couple avec d'autres groupes sociaux et institutions. Chacun de ces aperçus est à la fois partiel et nécessaire. Puis l'ouvrage aborde, d'un point de vue avant tout psychanalytique, et notamment kleinien, la structuration initiale du couple à partir du choix caractéristique du partenaire, étayé non seulement sur le désir, mais aussi sur les processus défensifs inconscients. Ce choix spécifie les couples susceptibles d'affronter les crises, structurés implicitement en fonction d'une certaine durée, et les distingue d'autres formes d'unions passagères liées plus exclusivement à la satisfaction. On est aussi conduit à envisager les phénomènes de crise comme fondamentaux, sinon constitutifs - autant que l'idéalisation initiale. Ainsi apparaît le travail psychique du deuil indispensable et préalable au renouvellement des liens qu'il conditionne. Dans ce cadre, sont étudiées différentes évolutions maturatives, avec les tentatives d'aménagement de la distance entre partenaires et de remodelage structurel imposé par le retour du refoulé. Derrière les diverses fonctions sociales, procréatives, économiques remplies par le couple, se manifeste une véritable fonction psychique: le couple permet le renforcement des structures défensives du Sujet et sa lutte contre la mort et la dépression.

03/1997

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Histoire des idées politiques

Effondrement. Capitalisme terminal, transition éco-sociale, écofascisme

Le réchauffement climatique, l'épuisement des matières premières fossiles, la fonte des pôles, la montée des eaux, l'épuisement des sols, les pollutions de toutes sortes, l'agonie de la bio diversité... , un productivisme et une croissance économique sans fin dans un monde fini, la marchandisation des choses et de la vie, l'appétit insatiable de profits, d'exploitation et de domination d'un capitalisme privé ou d'Etat, la surconsommation de l'inutile, l'aliénation orchestrée des masses... tous les ingrédients d'un effondrement de la "civilisation" humaine sont là et la mayonnaise ne cesse de monter. Est-il encore possible d'enrayer le processus ? Est-il possible de mettre massivement en oeuvre une transition écologique vaccinée contre la peste éco fasciste... ? Autant de questions auxquelles tente de répondre ce livre qui connaît déjà un immense succès à l'étranger. Ni catastrophiste, ni anti catastrophiste borné... , juste LUCIDE sur une situation, ses impasses et les rares sentiers permettant

09/2021

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Développement durable-Ecologie

Rompre avec le capitalisme : utopie ou nécessité ?

La fin du pétrole est programmée pour dans 30 ou 50 ans, avec une forte montée de son prix et les guerres possibles pour son contrôle ; les réserves naturelles de la plupart des métaux vont disparaître ce siècle, en d'autres termes la croissance actuelle aura rapidement épuisé les ressources que la terre lui offre. De plus, cette croissance a des effets dévastateurs sur notre terre : réchauffement climatique, pollutions, atteintes à la biodiversité, qui vont gravement toucher des centaines de millions d'êtres humains. Enfin, la surconsommation menace la santé d'une partie des habitants des pays développés, alors que 24 000 personnes meurent de faim chaque jour au Sud. Cette situation pourrait mener à la catastrophe, une sorte déco-suicide général. Et pourtant l'humanité, pour la première fois de son histoire, est arrivée à un stade de développement qui permettrait de satisfaire les besoins fondamentaux de chaque être humain. Cela serait possible, mais pas dans notre système politique et social. Le capitalisme a un besoin systémique de croissance, le dépassement du capitalisme est une condition de survie heureuse. Pour cela, il faut comprendre les échecs des tentatives de construction du socialisme, c'est aussi un des buts de ce livre.

09/2011

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Sciences historiques

Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme

Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités ? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergès retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la "surpopulation"de ses anciennes colonies, l'État français prône le contrôle des naissances et l'organisation de l'émigration ; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergès s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'auteure entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.

03/2017

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sociologie du genre

Selfie. Comment le capitalisme contrôle nos corps

Après la vague des mouvements de libération du corps des femmes sous l'étendard du " Body positive " , il est temps de faire le bilan ! La lutte contre la grossophobie, le validisme, le colorisme, et tous les procédés dangereux conseillés par la médecine, la culture populaire et les industries du régime et de la cosmétique, a permis de mettre en avant des physiques pluriels, bien loin de l'injonction à la maigreur des années 2000. Mais la pression qui pèse sur le corps des femmes est-elle réellement remise en cause ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de femmes " accomplies " , deux modèles de corps qui paraissent s'opposer. La fit girl, blanche, CSP+, se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coup de détox, de " jeune intermittent " et pratique le sport comme une religion. Le second modèle cible les femmes racisées et de milieux populaires. Elles sont enjointes à assumer un physique " racialisé " et sexualisé : de grosses fesses, une grosse poitrine, mais tout aussi invitées à se rapprocher de la blanchité à coups de décoloration de la peau, d'affinage du nez et perruques lisses. A qui profite donc toute cette positivité toxique ? A l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques, ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser à correspondre toujours plus à ces nouveaux idéaux. Pendant que les inégalités sexistes et les discriminations persistent, ce corps continue de détourner les femmes de leur libération en leur faisant croire qu'elles ne sont plus passives mais actives, plus victimes mais en pleine possession de leurs droits. Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui oeuvrent pour la libération des corps des femmes et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur !

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Revues Ethnologie

Terrain N° 78, printemps 2023 : Capitalisme sauvage

Et non sauvagerie du capitalisme ou capitalisme des sauvages. Ce numéro explore les altérités déroutantes produites par le capitalisme contemporain. Car la richesse n'est pas nécessairement vouée à être domestiquée pour accroître son rendement, mais peut être captée pour alimenter des formes de vie sociale différentes de la nôtre. Des Jivaros à la Chine, en passant le Tadjikistan, Dakar ou encore la Géorgie, on découvre les pratiques, les attentes, les désirs de grandeur et les contradictions de celles et ceux qui, aujourd'hui, bouleversent la logique du capital jusqu'à s'en plaindre. Il y a assurément d'autres mondes, mais ils sont dans celui-ci !

06/2023

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sociologie du genre

Selfie. Comment le capitalisme contrôle nos corps

Après la vague des mouvements de libération du corps des femmes sous l'étendard du " Body positive " , il est temps de faire le bilan ! La lutte contre la grossophobie, le validisme, le colorisme, et tous les procédés dangereux conseillés par la médecine, la culture populaire et les industries du régime et de la cosmétique, a permis de mettre en avant des physiques pluriels, bien loin de l'injonction à la maigreur des années 2000. Mais la pression qui pèse sur le corps des femmes est-elle réellement remise en cause ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de femmes " accomplies " , deux modèles de corps qui paraissent s'opposer. La fit girl, blanche, CSP+, se doit d'être naturelle et dynamique. Elle prend soin d'elle à coup de détox, de " jeune intermittent " et pratique le sport comme une religion. Le second modèle cible les femmes racisées et de milieux populaires. Elles sont enjointes à assumer un physique " racialisé " et sexualisé : de grosses fesses, une grosse poitrine, mais tout aussi invitées à se rapprocher de la blanchité à coups de décoloration de la peau, d'affinage du nez et perruques lisses. A qui profite donc toute cette positivité toxique ? A l'industrie de la beauté bien sûr, et les marques de cosmétiques, ou de chirurgie esthétique rivalisent d'ingéniosité pour nous pousser à correspondre toujours plus à ces nouveaux idéaux. Pendant que les inégalités sexistes et les discriminations persistent, ce corps continue de détourner les femmes de leur libération en leur faisant croire qu'elles ne sont plus passives mais actives, plus victimes mais en pleine possession de leurs droits. Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui oeuvrent pour la libération des corps des femmes et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur !

06/2024

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Sciences politiques

L'ère des nouveaux Titans. Le capitalisme en apesanteur

Comme dans la mythologie antique, nous vivons aujourd'hui sous l'emprise de Titans. Ce sont les grandes firmes technologiques américaines ou chinoises qui dégagent des profits annuels supérieurs au PIB de nombreux pays. Depuis la crise de 2008-2009, le capitalisme financier a fait le lit des Titans technologiques, qui ont cassé nos modèles économiques et sociaux, et basculé notre univers dans le virtuel. D'où l'ascension concomitante de Titans politiques (Vladimir Poutine, Donald Trump, Xi Jinping...), qui bouleversent les règles du jeu géopolitique mondial et réinstaurent le règne du rapport de force brutal. Après la pandémie du Covid-19, des phénomènes apparus ces dernières années vont s'accélérer : automatisation et délocalisation du travail, puissance du capitalisme alimentée par la création monétaire et les taux négatifs, prégnance des technologies, réduction des libertés individuelles, aggravation de la fracture entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, ceux qui peuvent se protéger des risques et ceux qui y sont exposés. Au point que le revenu universel sera probablement la seule solution pour que les millions d'emplois qui vont disparaître ne débouchent pas sur des révoltes de la pauvreté et de la faim.

10/2020

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Histoire des idées politiques

Religion, République, Libéro-capitalisme. Origine et métamorphoses d'une instance instituante

Qu'est-ce que la religion ? La réponse semble évidente, tant la réalité nous est familière. Et, pourtant, dès que nous essayons de la formuler, elle nous échappe. Pour la première fois, au terme d'une longue recherche ponctuée par des publications importantes sur la genèse de la religion chrétienne, Maurice Sachot pense pouvoir donner une explication claire à une réalité socioculturelle qui fut et reste le coeur de toute société organisée, même si c'est parfois sous d'autres noms et d'autres formes. Reprenant la question depuis ses origines, c'est-à-dire à partir de ce que les Romains - les seuls à l'avoir fait - ont identifié et spécifié par ce mot, à savoir l'instance instituante de l'ordre des choses en général et de l'ordre sociopolitique en particulier, l'auteur suit la transformation qu'en fit le christianisme en se qualifiant lui-même de religion. Il montre ensuite comment et pourquoi, au cours des siècles, cette notion s'est diversifiée et a éclaté en diverses acceptions pour, finalement, donner naissance à des formes areligieuses de cette instance que sont, en France, la République laïque et citoyenne et, aujourd'hui, sur le plan mondial et en Europe en particulier, à une forme perverse : le libéro-capitalisme. Ce faisant, Maurice Sachot pense faire accomplir un pas décisif à l'intelligence du fait religieux. Il jette une vive lumière sur l'histoire de l'Occident et sur ce qu'est un régime civilisationnel et culturel. Il dégage enfin les fondements sur lesquels s'appuyer, si nous voulons vaincre le libéro-capitalisme et faire advenir un nouveau régime digne de ce nom. Maurice Sachot, Professeur émérite de l'Université de Strasbourg, est surtout connu pour ses études sur la religion et en philosophie ancienne. Il a publié plusieurs ouvrages et notamment chez Odile Jacob, L'Invention du Christ. Genèse d'une religion et Comment le christianisme a changé le monde.

06/2022

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Littérature française

Quel voleur accepte qu'on le vole ? Capitalisme et propriété privée

Si les objets du monde sont bel et bien des poissons perdus, des res nullius ou des corps comme Nicolas Bon le montre dans cet essai effréné en forme de harangue publique, citant pêle-mêle Rousseau, Melville et saint Augustin, alors les individus qui s'en emparent sont eux-mêmes des inventeurs d'objets trouvés, c'est- à-dire des batteurs de grèves, des écumeurs d'eau douce, des "ravageurs" - c'est- à-dire encore des voleurs susceptibles de se faire voler à leur tour à tout moment. Simplement l'humanité se divise entre ceux qui s'efforcent de trouver là l'occasion de leur liberté, en renonçant aux chimères de la propriété privée, autrement dit en se laissant voler aussi souvent qu'ils volent, et tous les autres, ceux qui voudraient pouvoir voler sans jamais être volés eux-mêmes. Et ce n'est peut-être que ça, le capitalisme : cette supercherie ontologique concertée visant à organiser les conditions de monopole du vol légitime, en naturalisant le statut fallacieux et scélérat de poisson attaché, de res in patrimonio ou de corps-mort ; cet appareil de capture à grande échelle visant à s'approprier tyranniquement tous les vergers de la planète, sans admettre qu'on vienne y cueillir un seul de leurs fruits - car quel voleur accepte qu'on le vole ?

01/2012

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Théorie, doctrine économique

Le capitalisme néolibéral. Comment fonctionne-t-il ? Et comment le combattre ?

La classe capitaliste néolibérale accumule les comportements inciviques et immoraux. Elle précarise les travailleurs, manipule et trompe les consommateurs, démolit imperturbablement l'environnement, privatise des biens communs essentiels à l'humanité, triche avec le financement des Etats, soumet les pays du Sud à ses intérêts impérialistes et bafoue au passage les droits humains. Face à ce fléau, l'auteur présente une analyse sociologique du mode de fonctionnement du capitalisme néo-libéral et, sur cette base, propose une manière efficace de le combattre par une action collective organisée. Son but : faire interdire légalement ces pratiques inciviques et obliger la classe capitaliste néolibérale à s'occuper de l'intérêt général, et non exclusivement de ses intérêts particuliers.

03/2021

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Littérature française

La faim de la terre

L'idée généreuse du commerce équitable a trouvé son chemin après la Seconde Guerre mondiale suite à la prise de conscience de l'existence d'un commerce international injuste et mortifère. Mais si elle génère une bonne conscience dans nos temples marchands, sa réalité cache bien mal un déni d'injustice - la loi sans partage des exportateurs agréés - et révèle le maillon faible d'un système soumis aux pratiques prédatrices d'un capitalisme mondial devenu irresponsable. A y regarder de plus près, ce commerce dit équitable ressemble à s'y méprendre à une relation de dépendance du Sud au Nord, de type néocolonialiste... La seule façon d'enrayer la faim dans le monde ? Un commerce qui soit véritablement et universellement équitable. Le prônant haut et fort, Tchamy Paterson porte un regard sans concession sur les travers d'une économie mondiale qui a fait du Tiers-monde le libre-service de l'Occident. Sans langue de bois, un ouvrage militant pour un ultime cri d'alerte dont dépend la survie de notre planète.

04/2010

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Sciences politiques

Du temps acheté. La crise sans cesse ajournée du capitalisme démocratique

Sociologue de l'économie, Wolfgang Streeck analyse la crise de 2008, crise financière et fiscale, non pas comme un événement singulier, mais comme une séquence de l'évolution de l'économie capitaliste depuis 1945. Plus particulièrement de ce que l'auteur appelle le " capitalisme démocratique ", ce régime économique de l'Etat-providence qui, jusqu'aux années 1970, achetait, par l'emprunt et le crédit, l'adhésion des populations occidentales grâce à la promesse d'un constant progrès de leur condition sociale. Il fallait gagner du temps sur la crise éventuelle. Dès les années 1980, un nouveau régime économique se met en place, avec l'inflation, les déficits budgétaires nationaux suite à la résistance à l'impôt des producteurs de richesses financières et à leur lutte pour les allégements fiscaux, le financement de la dette publique par des institutions privées qui exigent en retour la consolidation par la dérégulation des marchés financiers, puis la compensation de leur faillite par les Etats. Car, plus que jamais, l'économie ne relève pas d'une gestion technicienne, mais d'une instabilité constante dans les rapports de force entre producteurs de biens et producteur de profits : les marchés entendent s'internationaliser sans plus rencontrer d'obstacles politiques opposés par les initiatives des Parlements nationaux. La globalisation est un leurre qui masque la réalité : à l'Etat fiscal classique a succédé dans les années 70 l'Etat débiteur , qui entendit par les emprunts publics et les crédits privés désamorcer les antagonismes sociaux et maintenir une forme de croissance. Aujourd'hui, nous vivons dans l'Etat de la consolidation - celui qui fait payer aux citoyens le service de la dette par des réformes de structure visant à se délester de ses fonctions régaliennes et de ses missions de service public au profit d'institutions hors de portée des représentations démocratiques nationales : l'euro et la Banque centrale européenne en sont deux exemples avérés. Dès lors l'alternative serait-elle: capitalisme ou démocratie ?

10/2014

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Economie

La stratégie du choc. La montée d'un capitalisme du désastre

Qu'ont en commun le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak, le tsunami au Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, la pratique de la torture à Abou Ghraib ou Guantànamo ? Tous ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce avec brio l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

09/2010

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Economie

LE CAPITALISME UTOPIQUE. Histoire de l'idée de marché

Le concept de marché tel qu'il se forme au XVIIIe siècle définit pas seulement un mode de régulation de l'économie. Il a surtout une dimension sociologique et politique. La société de marché renvoie à la perspective d'une société civile autorégulée, la confrontation des intérêts étant censée mener à une " harmonie " que ni la politique ni la morale ne savaient réaliser. Elle s'oppose de la sorte au théories du contrat social qui impliquent une organisation volontariste du lien social. D'où la notion de capitalisme utopique. Depuis deux siècles, ce dernier n'a cessé de constituer à la fois une tentation et une illusion : substituer au face à face des individus et au débat des citoyens le règne de procédures anonymes et impersonnelles. Dans cet ouvrage (dont une deuxième édition avait été donnée sous le titre Le libéralisme économique), Pierre Rosanvallon ne retrace pas seulement l'histoire intellectuelle de cette idée de marché. Il éclaire de façon neuve tous le débats contemporains sur le libéralisme et sa critique.

02/1999

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Psychologie, psychanalyse

Souffrances familiales et résilience. Filiation, couple et parentalité

Quelle est la souffrance spécifique d'un père, d'une mère, d'un enfant, d'une compagne ou d'un compagnon, dans leurs relations réciproques ? Cet ouvrage propose un regard sur les aléas de la souffrance dans la filiation, dans le lien du couple, dans l'exercice de la parentalité. A l'arrière-plan de la souffrance émerge une représentation ou un imaginaire, dont le sujet est victime. En filigrane, sont traitées les questions qui font débat autour de la sexualité (hétérosexualité, homosexualité), du mariage "pour tous", de l'adoption, et de la procréation assistée. Parallèlement sont prises en considération différentes cultures, dans leur rapport à la famille. Déterminer et favoriser les conditions d'émergence d'une possible résilience, pour le sujet, la famille, ou les imaginaires culturels souffrants, est une finalité de cet ouvrage valorisant à la fois la réflexion introspective, le travail sur soi, la psychothérapie et la médiation.

01/2015

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Antiquité - Essai

Théâtre et coup de théâtre chez Eschyle

Cet ouvrage montre qu'au contraire de ce que l'on a souvent affirmé au sujet d'Eschyle qui, tout en se désengluant péniblement de l'épopée, n'aurait commis que des pièces linéaires, plates et sans péripétie, celui-ci nous surprend souvent dans ses drames à la suite de coups de théâtre singuliers. En réalité, Eschyle sait nous guider dans une sorte d'enquête policière aboutissant à un dénouement qui représente une véritable révolution. Le spectateur, de complète connivence avec l'auteur, est guidé par celui-ci dans l'exploitation des différents indices savamment disséminés tout au long du nouement des tragédies, pour aboutir en fin de compte à un coup de théâtre tout à la fois surprenant et attendu. Notamment, la prééminence que prend toujours finalement la Polis sur les destins individuels, définit contre toute attente le vieil et hiératique Eschyle comme un précurseur de l'époque moderne démocratique et ce fait constitue à lui seul un formidable renversement.

03/2021

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Littérature française

Coup de foudre en septembre

C'est l'histoire d'une rencontre improbable entre deux êtres égarés.

03/2020

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Romans policiers

Coup de froid en Vallespir

Dans la petite ville de Céret, au coeur des Pyrénées-Orientales, une enquête policière va être déclenchée à la suite du meurtre d'un arboriculteur local. La Capitaine Aline Bélars, nouvellement arrivée dans la cité catalane, va devoir démasquer le ou la coupable. Et la tâche s'avère compliquée. Les investigations des gendarmes vont les mener tour à tour des vergers de la commune au lycée Déodat de Séverac en passant par les bistrots du coin. Entre les saisonniers du domaine, les habitués des bars, la famille et les amis de la victime, la liste des suspects s'allonge. La tranquillité habituelle de cette bourgade du Vallespir qui vit au rythme de la saison des cerises, des expositions du musée d'art moderne et de son marché hebdomadaire réputé dans toute la région, va-t-elle résister à l'agitation et à l'émoi créés par l'homicide d'Aristide Darnet ?

04/2021

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Policiers

Coup de rouge en Touraine

Le docteur Bréhémont, apprécié de toute sa communauté, est assassiné. Placide Boistôt, bon vivant et amateur de grands vins, mène l'enquête en Touraine.

07/2014

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Sciences politiques

Mayas du Guatemala et capitalisme sauvage 1978-2018. Racisme, génocide et recherche d'un pays renouvelé

De 1960 à 1996, une guerre civile a fait rage au Guatemala. Elle a fait plus de 200 000 victimes. A partir de 1978, ce sont surtout les indigènes mayas qui ont été les cibles de cette guerre à un point tel qu'on l'a qualifiée de génocide. En 1990, l'Eglise catholique et la communauté internationale ont réussi à convaincre l'armée et les rebelles d'entamer un long et complexe processus de paix qui a mené, neuf ans plus tard, aux accords qui devaient mettre fin au conflit et rebâtir le pays. Les promesses de cet accord n'ont pas été tenues. Daniel Hickey examine les éléments clés de ces événements. D'abord, il souligne l'existence d'un racisme endémique contre le peuple maya, les "disparitions forcées", les villages détruits et les horribles charniers. Puis s'ajoute la complicité des élites militaires, politiques, entrepreneuriales et agro-industrielles qui ont tourné le dos aux accords au profit d'un capitalisme-rouleau compresseur : joint-ventures avec des compagnies du Nord, accès libre pour les entreprises minières étrangères, forage de puits de pétrole, multiplication des barrages hydro-électriques, coupes à blanc des forêts tropicales, accaparement des terres des paysannes. Les Mayas et les paysan.nes ont combattu ce capitalisme sauvage en se regroupant dans des associations militantes pour défendre leurs terres et revendiquer leurs droits au moyen de manifestations, de marches, de blocages de routes et de contestations juridiques. On a alors assisté au développement d'une nouvelle solidarité paysanne basée sur une agriculture renouvelée, biologique et équitable.

04/2019

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Théâtre

Coup de Racket

Max a 3 passions, le tennis, les femmes et plus que tout sa liberté. De retour chez lui après avoir perdu un match accroché, débarque sa fantaisiste cousine Sonia qui vient lui proposer un projet des plus insensé : lui présenter son amie Charlotte pour lui faire un enfant ! Les deux femmes veulent un bébé mais sans s'encombrer d'un père ! Alors qu'elles sont en opération séduction pour convaincre Max, Bad son meilleur ami s'invite pour compléter ce double mixte sur un terrain déjà battu et des plus glissants ! Une pièce qui vous emporte crescendo dans son histoire bien portée par les acteurs et à la mise en scène efficace et dynamique. Un très bon moment pour une jeune pièce à découvrir absolument ! Cette pièce a été jouée en Juin 2018 au théâtre de Dix Heures à Paris avec une mise en scène de Fabien HENGBART et a rencontré un vif succès !

11/2019

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Policiers

Coup de vent

A quoi sert d'avoir dix millions de dollars en devises variées si, comme Neal Nathanson, on se trouve perdu en mer à bord d'un voilier en train de sombrer ? Strictement à rien, sauf à en brûler un sac ou deux dans l'espoir fou d'attirer l'attention. Sauvé in extremis, Neal se réveille attaché au garde-fou d'une navigatrice en solitaire, méfiante et bien décidée à entendre son histoire. Neal lui parle alors de Bryan, un jeune loup de Wall Street qui a réussi à détourner un magot conséquent avant de s'enfuir dans les Caraïbes. Bien sûr, la banque qui l'employait a lancé des enquêteurs à sa poursuite, avant que les clients spoliés ne s'aperçoivent (enfin) que les traders sont des voleurs. C'est ainsi que Neal, accompagnée d'une pro de la finance, la très douée Seo-yun, s'est retrouvé en charge de récupérer l'argent. Simplement, il n'était pas le seul. Coup de vent est une folle course-poursuite sanglante dans les Caraïbes, aux rebondissements multiples et à l'humour féroce.

09/2019

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12 ans et +

Coup de coeur

Kristina, 14 ans, raconte la rencontre qui va bouleverser sa vie. Celle de Paolo. Il est beau, il est mystérieux, il a une maladie du coeur. Kristina tombe aussitôt amoureuse. Mais Paolo lui a-t-il dit toute la vérité ? N'est-il pas en train de jouer avec elle ?

06/2019

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Littérature étrangère

Coup de chance

C'est le début des années 2000, dans un collège huppé du New Hampshire. Ben, Jasper et LouLou rejoignent la société d'honneur dirigée par Pierre LaVerdere, un enseignant énigmatique, brillant, mais pervers. Il leur apprend à penser et à s'exprimer ; tous s'efforcent de lui plaire. Au fil des années, l'instruction du professeur perdure dans la vie de ses étudiants. En déroute, Ben sent le rythme de sa vie adulte s'accélérer, des échecs professionnels et romantiques le poussent à reconsidérer ses relations intimes, de moins en moins épanouissantes. Et que lui a réellement enseigné la Bailey Academy ? Tandis qu'il retrouve un semblant de stabilité, la réapparition de LaVerdere dans sa vie perturbe son équilibre. Tout ce qu'il pensait savoir sur son professeur — et sur lui-même — est alors remis en question. Grâce à son talent de portraitiste, Ann Beattie observe l'âme humaine dans des situations extrêmes et nous entraîne dans le sillage de ses personnages attachants et tourmentés.

06/2019

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Français langue étrangère (FLE

Coup de coeur

Personne n'est éternel, y compris les grands patrons de société. Les employés de la Soficad le savent bien. Un matin, ils découvrent leur directeur mort dans son bureau. Apparemment, il s'agit d'une crise cardiaque. Cependant, l'inspecteur Buzel n'est pas tout à fait convaincu. Certains détails lui font penser à un meurtre soigneusement préparé. D'ailleurs, la victime n'avait pas que des amis. A commencer par sa propre femme.
Mais Buzet le sait le meurtrier n'est pas toujours celui qu'on croit.

03/1999

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Policiers

Coup de sang

Lorsque Ed Loy revient à Dublin pour les obsèques de sa mère, après vingt ans d'absence, c'est une ville en proie aux promoteurs immobiliers et en pleine métamorphose qu'il découvre. Certaines choses pourtant ne changent pas : les frères Halligan, les caïds de sa jeunesse, donnent dans le crime organisé, les secrets de famille et les rivalités perdurent. La pauvreté se cache désormais derrière une apparente richesse. Devenu détective privé à Los Angeles, Loy accepte de retrouver le mari de son amie d'enfance, Linda Dawson. Ses recherches l'entraînent dans les méandres de la corruption politique et du trafic de drogues. Mais plus Ed s'approche de la vérité, plus il comprend que son histoire est étroitement liée à celles des Dawson et des Halligan. Les langues se délient dans la souffrance et les fantômes du passé resurgissent...

09/2010

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Policiers

Coup de blues

Un tueur sévit dans le comté d'Orange, en Californie du Sud. Surnommé le " Tireur de sacs ", il kidnappe et tue des jeunes femmes. Avant de les éviscérer, puis de les embaumer, histoire de profiter plus longtemps de leur compagnie. Deux policiers se mettent en chasse. Tim Hess, soixante-sept ans, un cancer du poumon, trois fois divorcé, sans enfants, sort de sa retraite pour traquer le meurtrier, sous les ordres de Merci Rayborn, trente-quatre ans, une ambitieuse qui rêve de devenir shérif et poursuit ses collègues pour harcèlement sexuel. Hess ne saute pas de joie à l'idée de travailler avec ce dragon. Mais il faut mettre rapidement le tueur hors d'état de nuire. Insensiblement, les développements de l'enquête vont rapprocher ces deux êtres que tout séparait.

09/2000

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Littérature française

Coup de semonce

Edmund Talbot, jeune aristocrate anglais, vogue vers l'Australie où il doit remplir de hautes fonctions administratives. Au cours d'une traversée fertile en rebondissements, il perd quelques illusions mais gagne en maturité et en sagesse, sans que l'abandonne pour autant son sens de l'humour et de l'observation. Sur le navire prisonnier d'une mer immobile, se déroule un chassé-croisé amoureux. Voici qu'en habits de bal, telles les marionnetes d'une comédie de moeurs, les personnages dansent et médisent, tandis qu'à leur insu une fange d'algues vertes, enserre le navire. Dans Coup de semonce, deuxième volet de la Trilogie maritime, William Golding tient en haleine le lecteur qui s'interroge sur le destin des personnages attachants et énigmatiques, dans le pur style des grands romans anglais du XVIIIe siècle.

11/1988

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Littérature étrangère

Coup de sang

Soit un modeste garagiste mexicain qui a plaqué femme et gosses pour suivre à Barcelone une bombe dominicaine, chanteuse de salsa, aussi irrésistible qu'assommante. Soit un séduisant quadragénaire catalan, dont les femmes sont folles, mais qui est encore puceau à 47 ans parce qu'il se croit impuissant et qui en désespoir de cause a recours au Viagra. Soit enfin, ou presque, un acteur porno argentin en fin de carrière qui perd tous ses moyens sur un tournage après être tombé raide amoureux d'une jeune et jolie étudiante qui le croit chercheur en génétique. Quand ces trois-là se croisent, avec quelques autres qui font, ou pas, dans la dentelle, le cocktail est explosif. Coup de sang est une tragicomédie sexuelle débridée, crue, farcesque, panique, un vaudeville délirant qui risque de choquer les belles âmes, dans lequel Enrique Serna déploie toute sa verve caustique et son humour féroce, entre passions et pulsions, entre triomphes et fiascos. Peinture au vitriol de la sexualité contemporaine, portrait grinçant du macho, mais aussi de l'hystérique moderne, ce Coup de sang d'un des plus talentueux et singuliers écrivains d'Amérique latine est un roman crépitant de folies diverses et variées, dont la lecture réserve, jusqu'au bout, bien des plaisirs et des surprises.

04/2013