Recherche

Isabelle Sevede-Bardem

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Le blocus de Djibouti. Chronique d'une guerre décalée (1935-1943)

Le blocus de la colonie française de la Côte Française des Somalis et plus particulièrement de son port, Djibouti, entre 1940 et 1942, est l'histoire d'une guerre fratricide entre Français libres et Français de Vichy. L'ouvrage de Lukian Prijac explique comment cette "fracture française", s'est déroulée dans ce coin d'Afrique, qui fut tout à la fois terre de naissance de la France Libre mais aussi laboratoire politique de la "Révolution nationale" instaurée par le régime de Vichy. La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne. Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées. Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.

09/2015

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Voyage au bord du vide

C'est l'histoire d'une vie qui bascule à la fin de l'adolescence. Sans que rien ne le laisse prévoir, une jeune fille se retrouve prisonnière d'un univers mental éclaté. Crises d'angoisse, anorexie, automutilation... le long chemin dans le dédale des traitements psychiatriques commence, avec, en écho, la détresse et l'impuissance des proches... Caroline Valentiny nous prête ici les yeux de sa propre nuit et nous emmène dans l'univers brisé d'une forme de dépression sévère : la mélancolie. Dans un récit qui se lit comme un roman, elle raconte la détresse de l'identité morcelée, quand les repères se déconstruisent, quand le monde s'éloigne, quand le corps se vide et que la vie disparaît de la vie. Mais elle partage aussi l'inespéré bonheur du retour, après dix ans dans le tunnel de l'angoisse, tant l'existence est précieuse au sortir de l'exil. "Autant vous prévenir, en lisant ce bouleversant témoignage, vous aurez mal avec elle, pour elle. Pour vous aussi. Vous pleurerez, vous crierez peut-être, à l'intérieur en tout cas. Il vous arrivera de sourire, heureusement. Mais surtout, ça, je vous l'assure, même si l'angoisse vous donne rendez-vous devant le rideau de votre coeur, vous vous sentirez plus vivant à la fin du récit" , écrit Gabriel Ringlet dans sa préface. Paru en 2009, ce récit a été l'occasion de nombreux échanges et débats publics. Dans une postface à deux voix, Caroline Valentiny, aujourd'hui psychologue, et Gabriel Ringlet, écrivain et théologien, en partagent quelques traces, à la lisière de l'intime et de l'universel, en interrogeant nos fêlures dans ce qu'elles ont de plus aride et de plus lumineux.

05/2015

ActuaLitté

Religion

Saint Yves de Tréguier. Patron des Bretons, des avocats, magistrats, juristes et universitaires

Patron des Bretons, des avocats, magistrats, juristes et universitaires Le pardon de saint Yves, qui se déroule chaque année le troisième dimanche du mois de mai en souvenir de sa mort le 19 mai 1303, rassemble à Tréguier (Cötes d'Armor) plusieurs milliers de pèlerins. Vêtus de leurs robes, les avocats, magistrats, professeurs de droit et autres juristes, venant toujours plus nombreux de toutes les régions de France et de l'étranger, y participent pour fêter et honorer leur saint patron. Mais que savons-nous de la vie de saint Yves ? Si celui-ci n'a pas eu, à l'instar de saint Martin de Tours, son Sulpice Sévère, en revanche, les écrits du procès de canonisation (dont l'inquisition a débuté en 1330) sont parvenus avec bonheur jusqu'à nous. Toutefois, ils ne mettent en lumière que l'oeuvre chrétienne du prestigieux Trégorrois. Aussi, ce n'est qu'indirectement qu'apparaissent les rôles joués par Yves durant sa vie, en qualité d'étudiant, d'official (juge ecclésiastique) et d'avocat des pauvres. La Vita d'Yves de Tréguier s'est déroulée au siècle du roi Saint Louis, celui des dernières croisades, de l'émergence des ordres mendiants, du développement des universités françaises, du triomphe de l'Eglise détentrice d'un pouvoir spirituel omniprésent, souvent prompt à rivaliser avec le pouvoir temporel. L'auteur engage une discussion (disputatio), parfois sans complaisance,tout en ne remettant pas en cause les immenses vertus du grand saint breton, devenu à juste titre le saint patron de tous les juristes. Saint Yves de Tréguier appartient aujourd'hui au riche patrimoine historique, culturel et spirituel de la Bretagne. Passeur de mémoire et de traditions, François Christian Semur entend contribuer à la pérennité des valeurs de justice et de fraternité léguées par le parangon des avocats, magistrats et hommes de loi.

11/2019

ActuaLitté

Littérature française

Sons of Fantasy

When we were children, we believed anything was possible... This book is a fantasy novel originally written for children. But, if you are a father or a mother, a teacher or a writer, if you still have some bits of fantasy in your soul... then, this novel is for you too. We all know how geniuses changed the world with their childlike Imagination, and how people use creative thinking to solve problems. This is a story about hope ; "Sons of Fantasy" shares the story of M. Alger, a father grieving for the loss of his dear wife, who left him with two beautiful kids. Norris and Socrates were adjusting to life without Mom... But things got more complicated when one of them was paralyzed because of a severe psychological trauma due to an overdose of fantasy... This family has a very interesting neighbor who lives a few feet away. He has a weird little hobby, reading books in the most unlikely places... He for example travelled to Romania and read "Dracula" by Bram Stoker in the Castelul Bran Castle, because it's said that the main character Dracula lived in it. And then all of a sudden he stopped travelling... He got a month ago a big long hat that belongs to the greatest witch that lived during the middle ages, "Moje Gayla". In fact, after being burned by the church, one of her relatives kept her belongings inside a wooden box... and in the twentieth century one of her grandchildren donated the box to "The Magic Square Museum" in London. Genius bought the hat at a public auction as an art relic to decorate one of his rooms. Could this weird neighbor be the reason of Socrates' psychological trauma ? Or maybe he is the one who will cure him ? And what has the hat to do with all this ?

08/2018

ActuaLitté

Philosophie

La litterature comme mensonge

Giorgio Manganelli (1922-1990) aura été au XX ? siècle l'un des hardis sectateurs de la littérature absolue. Au fil des âges, de manière plus ou moins ostensible, plus ou moins insolente, des narrateurs et des poètes avaient déjà empoigné semblable gonfanon. Le lecteur, ce fin limier, les reconnaît à ce qu'ils semblent partager une intuition commune : tout ce qui relève de la recherche rigoureuse du vrai - théologique, métaphysique, scientifique - n'offre d'intérêt que si le faux peut s'en nourrir. Le faux, c'est-à-dire cette fiction parfaite qui a nom littérature. Littérature : dieu obscur et sévère, qui réclame des libations d'encre, des sacrifices rhétoriques, des mensonges exacts. En des époques lointaines, on présume qu'un Callimaque, un Gongora, peut-être même un Ovide furent des adeptes de cette ambitieuse hérésie. Il n'en demeure pas moins que personne n'avait osé la formuler jusqu'à une période récente, quand les Romantiques allemands commencèrent à désarticuler d'une main délicate les présupposés de l'esthétique. Si le caractère mensonger de la littérature serpente depuis longtemps dans les oeuvres qui emplissent nos bibliothèques et irriguent nos mémoires, c'est à Manganelli que revient le mérite de l'avoir exhibé au grand jour, d'un geste brusque et presque bureaucratique. C'est donc une lourde responsabilité qu'il a prise en intitulant La littérature comme mensonge ce recueil d'essais où l'on croise Lewis Carroll et Stevenson, Hoffmann et Nabokov, Dickens et Dumas, parmi bien d'autres. Chacun pourra le constater, La littérature comme mensonge est de ces livres qui naissent en provoquant scandale et surprise, mais dont le destin est de vivre avec la force silencieuse de l'évidence.

04/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Céline. Paria et génie

Des rampes de Courbevoie en bord de Seine jusqu'à la froidure de l'exil danois, Céline (1894-1961) va se fabriquer une vie étincelante. Dans son histoire personnelle comme dans ses livres. Ce n'est pas par hasard que les critiques littéraires ont affirmé avec conviction que les deux plus grands auteurs français du vingtième siècle s'appellent Proust et Céline. Médiocre médecin généraliste, Louis Destouches prend le prénom de sa grand-mère bien aimée, Céline, comme pseudonyme. Marié en Bretagne et rapidement divorcé, il livre en 1932 son chef-d'oeuvre Voyage au bout de la nuit, une révolution dans la forme et dans les cris. Il le dédicacera au seul amour de sa vie, la danseuse américaine Elizabeth Craig. Son deuxième grand livre, Mort à crédit, n'a pas le succès espéré sauf auprès de ceux qui adorent les fulgurantes envolées lyriques de Céline, les amoureux de son style qui va populariser l'écriture, la rendre percutante. Ce n'est pas de l'argot mais une invention permanente des mots et des phrases. Même dans les abominables pamphlets qui vont suivre comme Bagatelles pour un massacre, l'éblouissant talent de Céline fait oublier son antisémitisme radical et misérable. Céline carbure à la haine mais revient au roman avec l'époustouflante trilogie allemande : D'un château l'autre, Nord et Rigodon. Homme à femmes, il termine pourtant sa vie avec une pénélope fidèle, Lucette Almansor, dans sa retraite de Meudon. Il échappera à une probable et sévère condamnation, grâce à son avocat et à l'inculture de ses juges. On pourra suivre ce parcours démentiel à travers le regard et les très belles illustrations de Philippe Lorin, remarquable observateur des visages de Céline. Paria ou génie ? Aux lecteurs de choisir.

09/2016

ActuaLitté

Littérature française

Au creux de nos bras

"Des portraits de femmes riches, puissants et combatifs" Parce que la naissance d'un enfant, c'est aussi la naissance d'une mère. Ces trois femmes n'ont rien en commun, et pourtant, leurs parcours s'entrecroisent au travers d'une aventure à la fois universelle et unique : la maternité. A 29 ans, Loïse va affronter le défi de vivre avec un enfant porteur de handicap sévère. Malgré elle, à 62 ans, Olga, va avouer à sa famille le mal qui la ronge : le regret maternel. Mia, 33 ans, est confrontée à l'horreur du deuil périnatal. Ce roman choral trace des portraits de femmes vibrants d'émotion à partir d'un recueil d'une dizaine de témoignages. Des témoignages qui peuvent bousculer, déranger, ou, au contraire, réconforter, aider à se sentir comprise. Une ode à la femme qui se cache derrière la mère ; un plaidoyer pour la bienveillance et le respect. Les lecteurs et chroniqueurs en parlent : "Ce roman est tellement fort en émotions ! Ces portraits de femmes sont riches, puissants et incroyablement combatifs" "Ouh la la ! Les larmes ont coulé ! Je me suis retenue vu que j'étais dans l'avion et donc pas seule, sinon je pense que les sanglots auraient été là ! Ce que traverse Mia est inimaginable. Et tu le retranscris tellement bien ! La douleur qu'elle ressent..." "Jeanne aborde des sujets durs, difficiles avec justesse, pudeur et sensibilité. Elle OSE briser le tabou avec respect et bienveillance. Le final est astucieusement bien pensé. Un roman choral bouleversant qui prend aux tripes et qui nous ouvre les yeux sur la réalité de l'existence. Un vibrant hommage aux femmes, aux mères et à leurs enfants, vivants ou disparus.'"

11/2022

ActuaLitté

Romans de terroir

Les moissons délaissées

Mars 1860. Dans le petit village des Couteilles, au sud de Guéret, le jeune François Ribière, pour la première fois, s'apprête à grossir la troupe de ceux qui partent "limousiner" - entendons par là qui s'en vont, à pied, rejoindre Paris afin de travailler, comme apprentis puis comme maçons, dans les gigantesques chantiers que le Second Empire y a ouverts. Car le bâtiment constitue une activité traditionnelle pour les gens de ce rude pays de Creuse : quand vient la belle saison, la pauvreté les contraint à délaisser femmes et moissons, qu'ils retrouveront aux approches de l'hiver. Cet exil, déjà cruel en son principe, est fort dur à vivre - on ne trouve pas toujours à louer ses bras, le travail sur les échafaudages est dangereux, la compétition sévère. Et les voyages ne sont pas sûrs : ainsi, à son retour, François se fera-t-il voler tous ses gains... Il lui faudra pourtant repartir l'année suivante, abandonnant les siens au village, et Marie, la jeune fille dont il est épris. Mais, peu à peu, il se fortifiera l'âme au contact des républicains qui s'opposent à l'empereur, et on le verra, alors, s'engager dans une campagne électorale à hauts risques... C'est donc l'histoire d'un homme et d'une famille que nous retrace ce roman chaleureux, chargé d'événements et de péripéties, qui restitue avec une fidélité exemplaire le monde rural du Second Empire et le Paris de Haussmann ,et de Garnier. Plus encore, il rend vie à un moment mal connu de notre passé et redonne voix à tout ce peuple, à tout ce pays creusois auquel notre histoire moderne doit tant et dont le destin difficile se poursuit encore...

09/1992

ActuaLitté

Musique, danse

Arnold Schoenberg. Suivi de Analyse de l'oeuvre

Plus encore qu'un compositeur majeur, Schoenberg représente une réalité capitale pour la musique du XXe siècle : par la révolution qu'il a apportée au langage musical en s'affranchissant de l'harmonie tonale, il consacre une fracture essentielle dans l'histoire de la musique. Schoenberg incarne parfaitement le mythe du génie solitaire, investi d'une mission historique et sacrée, assumée avec la plus extrême rigueur et dans la plus totale incompréhension, soutenu moralement et matériellement dans ses audaces par la seule dévotion d'un petit cercle de disciples parmi lesquels se détachent Alban Berg et Anton Webern, appelés à former avec lui la fameuse "trinité viennoise". La biographie de Stuckenschmidt, écrite à partir de multiples témoignages de contemporains, révèle un Schoenberg au jour le jour, dans l'intimité de son foyer, de ses relations et de son travail créateur. Loin du sévère doctrinaire et du révolutionnaire iconoclaste trop souvent présentés, apparaît ici un être nourri de la grande tradition classique et romantique, et s'en considérant comme l'héritier authentique, admiratif de Mahler, marqué par l'univers de l'opérette viennoise et du cabaret berlinois. Plus encore, ce qui frappe, c'est la multiplicité de ses activités, de ses centres d'intérêt, reflets de prodigieux dons artistiques et intellectuels ; le compositeur, le violoncelliste, le pédagogue, l'essayiste côtoient ici le peintre expressionniste, le bricoleur, l'inventeur, le visionnaire politique tout autant que le juif profondément religieux. Une vie traversée par les tourmentes du siècle, riche de rencontres et d'amitiés les plus diverses (de Franz Lehàr à Gershwin, de Kandinsky à Thomas Mann) qui s'accompagne d'une oeuvre musicale dont Alain Poirier analyse en détail l'évolution, le contenu et la portée.

02/1994

ActuaLitté

Sociologie

Questions de communication N° 35/2019 : Identité éditoriale, identités sportives

Le discours médiatique sur le sport portant souvent sur les sportifs et sportives de haut niveau auxquel·le·s il assigne des identités catégorielles (classe, genre, "race" , origine, âge...) à des fins emblématiques diverses (par exemple héros national, représentant·e d'un territoire, d'une culture, figure hors norme...), le Dossier analyse ces logiques d'identification et leurs variations - selon les stratégies éditoriales et les communautés de lecteur·rice·s construites - dans la presse spécialisée et les rubriques sport de la presse généraliste, sans oublier de s'intéresser à leur réception par les athlètes. Dans les Echanges, trois contributions prolongent la discussion ouverte par André Gunthert sur l'intervention par l'image. Les Notes de recherche s'intéressent à la "relation diagnostique" dans le cas des patient·e·s atteint·e·s du syndrome de West - forme d'épilepsie sévère du nourrisson - et de leurs familles, à la manière dont les universités rendent hommage à leurs membres décédés, aux relations entre pratiques ludiques, commerciales et pédagogiques dans un parc d'attraction pour enfants, aux médiations et conventions culturelles jouant dans les processus d'expertise au sein du milieu du jazz en France, aux modalités de mise en discussion des discours complotistes sur Facebook et à la diversité des langues chantées dans les musiques populaires françaises. En VO, la chercheure étatsunienne Lisa Cuklanz revient sur trois décennies de travaux sur les représentations de la violence de genre dans les médias et leurs évolutions. La rubrique Focus propose une lecture approfondie d'une oeuvre récente - Les Sensibilités religieuses blessées. Christianismes, blasphèmes et cinéma, 1965-1988 de Jeanne Favret-Saada - et d'une oeuvre plus ancienne - 33 Newport Street. Autobiographie d'un intellectuel issu des classes populaires anglaises de Richard Hoggart. Les Notes de lecture rendent compte de plus de 50 publications.

10/2019

ActuaLitté

XVIe siècle

Confisquer, restituer, redistribuer. Punition et réconciliation matérielles dans les territoires des Habsbourg et en France (XVIe et XVIIe siècles)

La question des confiscations, comme transfert à la puissance publique des biens d'une personne condamnée par la justice ou ciblée par une mesure de police ou de guerre, interroge le rôle de l'Etat dans l'exercice de la punition à grande échelle. Les spoliations de masse ayant frappé des populations à l'occasion d'épurations, d'éliminations ou d'exils forcés, ont ouvert des débats sur la légitimation de l'action politique et sur le devenir des biens confisqués, entre une voie de restitution à leurs propriétaires d'origine et celle d'une redistribution à d'autres. Confisquer, restituer, redistribuer met en exergue l'exercice de la punition et son difficile pendant de la réconciliation au sein des grandes monarchies européennes des XVIe et XVIIe siècles. Les modèles de l'action monarchique en Espagne et en France font ressortir la primauté de la figure toute puissante du roi de justice et son usage de la "clémence" après l'écrasement des révoltes. Mais la construction d'une monarchie catholique par le roi d'Espagne amène à un raidissement des politiques contre les minorités confessionnelles de ses Etats, notamment dans les anciens Pays-Bas où la répression sévère devient le ferment d'un rejet d'une politique jugée tyrannique. Enfin, l'instrumentalisation des problèmes de confiscation et de restitution au nom de la défense du catholicisme et des intérêts stratégiques de la monarchie hispanique hors de ses frontières, fait entrer la diplomatie et le droit international dans leur règlement. Confiscations, restitutions ou redistributions posent au prince la question de l'art de bien gouverner pour discipliner la société. Elles mettent en miroir les savoirs et les pratiques des administrations monarchiques, les confrontent aussi à leurs limites et à leurs carences. Et elles participent au dialogue entre les différentes échelles de pouvoirs comme avec les populations.

09/2021

ActuaLitté

Romance sexy

Comment j'ai rencontré l'homme de ma vie (en sous-vêtements). Sexe à L.A., T2

Shayne Callahan a vite découvert qu'elle était plus douée pour dénicher l'âme soeur des autres que la sienne. Son métier d'entremetteuse d'élite dans la ville des anges lui permet de laisser libre cours à son talent, même pour les clients les plus excentriques. Un sugar daddy avec un fétichisme des pieds ? Berk, mais sans souci. Un cas sévère de nudophobie ? Match trouvé avant le déjeuner. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Nate Ryan, un jeune homme adorable avec des fossettes, cul nu dans le métro. Pourtant, les ennuis ne font que commencer : entre une patronne assoiffée de pouvoir et partisane des jeux de mots salaces, le scandale étouffé d'une célébrité et les problèmes d'élocution de Shayne... tout est fait pour compliquer son happy end. Le destin tendra-t-il la main à Shayne ? Ou sera-t-elle destinée à vivre une vie célibataire (ou presque), sexy (ou presque) en étant la meilleure tapineuse (de haut standing) de Los Angeles ? #humour #feelgood #hot --- "La série de Brooke est mon coin de paradis. Les livres me garantissent un sourire sur le visage et me donnent l'impression de gambader dans un champ d'arcs-en-ciel et de chatons. C'est trop ? Ce que je veux dire, c'est que ce sont des romances parfaites pour se sentir bien. Elles sont torrides, drôles, fantastiquement développées et fabuleusement écrites". - Lana DG Romance, Goodreads "Brooke a une voix unique et incroyablement agréable lorsqu'il s'agit de romcom. Je vous défie de ne pas apprécier ce livre. Il ne s'agit peut-être que du second volume, mais cette série est l'une de mes préférées. " - Eliza, Goodreads

08/2022

ActuaLitté

Romans graphiques

Voyage autour de ma chambre

Plus loin que la nuit et le jour. Franck vit avec son temps. C'est un homme qui, comme une foule de gens pressés, s'est laissé emporter par la vague digitale sans s'interroger... Jusqu'au jour où son téléphone et son ordinateur cassent accidentellement. Franck se voit alors contraint d'attendre chez lui pendant dix longues journées l'appel du S. A. V... Pendant toute cette période, il ne peut plus accéder à cet espace numérique où les pensées s'occupent sans être stimulées. La rupture est brutale, et le manque d'abord sévère. Coincé entre les quatre murs de son appartement, il cherche désespérément à s'occuper et finit par s'atteler à une minutieuse visite de cet endroit dans lequel il vit quotidiennement, mais qu'il ne regardait plus. Franck va vite réaliser qu'il lui suffit d'un mouvement de la pensée pour s'évader et que les seules limites sont celles de son imagination. Au cours de ses voyages immobiles, Franck visite un bouge de la renaissance, s'invite à une soirée de la Fashion Week ou revit de manière nuancée les derniers instants d'une relation amoureuse passée... Alors que le monde a plus que jamais saisi le sens du mot confinement, Voyage autour de ma chambre raconte aussi le bonheur des frontières sans limite. Libre adaptation du roman de Xavier de Maistre écrit en 1794, on y retrouve un récit où le voyage et l'épopée émergent du rien. Mais, en déplaçant l'histoire et en l'habillant de jolis traits, Aurélie Herrou et Sagar l'ont entièrement renouvelée. Une odyssée qui résonnera avec le quotidien de nombre d'entre nous. Retrouvez également dans l'ouvrage la présence exceptionnelle des dessins de Jul dont les personnages se sont invités le temps de quelques pages.

08/2021

ActuaLitté

Romans graphiques

Peau d'homme

Sans contrefaçon, je suis un garçon ! Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une "peau d'homme" ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d'homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l'objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l'instrument d'une domination à la fois sévère et inconsciente ? A travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité... mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l'humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d'homme nous invite tant à la libération des moeurs qu'à la quête folle et ardente de l'amour.

06/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'Amérique de Philip Roth. Pastorale américaine ; J'ai épousé un communiste ; La tache ; Le complot contre l'Amérique

Ce volume parcourt cinquante années de l'histoire américaine, de l'avant-guerre aux années 1980, au sein de la communauté juive de Newark, une banlieue new-yorkaise. Une histoire parfois reconsidérée que le romancier se réapproprie sans souci de chronologie : l'Amérique de Philip Roth. Partant du mouvement de la contre-culture des années 1960 en lutte contre la guerre du Viêtnam (Pastorale américaine), il revient sur la guerre froide et la croisade anticommuniste des années 1950 (J'ai épousé un communiste), passe par le politiquement correct des années 1970-1980 (La tache), et se "projette" dans d'hypothétiques années 1940 (Le complot contre l'Amérique), où le fascisme et l'antisémitisme gagnent les Etats-Unis. En contrepoint d'une sévère critique de la société américaine, Philip Roth tisse une fine analyse des mécanismes de l'homme pris au piège de l'imprévisible. Confrontés à de grands bouleversements, des destins se brisent soudain sous l'effondrement des illusions, des secrets, des certitudes sur lesquels reposaient des vies idéales, prototypes du rêve américain. Quatre oeuvres sur l'identité de l'individu pris dans la tyrannie des mythes américains. Quatre oeuvres sur "le bel avenir américain qui semblait promis, celui qui devait naître en toute logique du solide passé américain, issu d'un processus sans rupture où chaque génération gagnait en intelligence, parce qu'elle connaissait les limites et l'inadéquation des aînés, dont elle savait dépasser l'étroitesse d'esprit pour jouir pleinement des droits conférés par l'Amérique, pour s'affranchir des habitudes et des attitudes juives, pour s'émanciper de l'insécurité du vieux monde et des vieilles obsessions, et, enfin conforme à l'idéal, vivre parmi ses pairs, sans complexes" (Pastorale américaine).

11/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah (1919-1980)

Mohammad Reza Pahlavi succède à son père en 1941, après l'invasion anglo-soviétique de l’Iran. Soumis au bon vouloir de Churchill et Staline, le jeune shah est en outre confronté à des troubles à l’intérieur du pays. Après la Seconde Guerre mondiale, il se rapproche des Etats-Unis. Mais l’essor de la production pétrolière au Moyen-Orient entraîne une crise qui va opposer le Premier ministre, Mossadegh, aux puissances occidentales. Appuyé par l’armée et les services secrets anglo-américains qui renversent Mossadegh, Mohammad Reza Pahlavi est restauré sur le trône après un bref exil. Il entreprend ensuite une vaste réforme sociale et économique, la « Révolution blanche », associée à une répression sévère de l’opposition, par le biais de la Savak, sa redoutable police secrète. A l’extérieur, tout en demeurant un allié des Américains et de l’Occident, le shah se rapproche de l’Union soviétique puis de la Chine. Si sa politique améliore considérablement la vie des Iraniens et permet une modernisation rapide du pays, elle élargit aussi le fossé entre une élite très occidentalisée et une classe populaire plus traditionaliste. En 1978, un soulèvement populaire, gagne tout le pays et le renverse au profit de l'ayatollah Khomeini. Contraint à l'exil, Mohammad Reza Pahlavi décède en Egypte l'année suivante. Fondée notamment sur des sources inédites en France et l’expérience personnelle de l'un des auteurs, cette première biographie complète du shah nous révèle un homme à la personnalité complexe et insolite, à travers ses choix politiques comme dans sa vie privée, et nous livre les clés pour comprendre un pan capital de l'histoire de l'Iran, et partant de tout le Moyen-Orient.

01/2013

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Préhistoire de Pasteur

Vie d'un héros solitaire : c'est ainsi que l'on présente souvent la carrière de Pasteur en faisant l'impasse sur son entourage, sa vie de tous les jours, sa préhistoire enfin, c'est-à-dire sur la cohorte de ses ancêtres dont il est impossible que la manière d'être et de penser ait été sans conséquence sur lui : " Nous portons notre passé en nous ", a dit Jung. Et Pasteur écrivit lui-même à propos du chimiste d'origine jurassienne Auguste Lamy : " De telles vertus ont des racines profondes dans l'hérédité ". Auparavant, en 1876, il avait invoqué les " artisans de nos montagnes, les pâtres de nos vallées ", en retraçant la vie du sculpteur jurassien Jean-Joseph Perraud. Pasteur ne fut pas un mutant dans le monde de la Science. " Notre province l'avait préparé durant des siècles, a écrit Victor Bérard en 1923. Pour donner à ses ancêtres toutes les qualités diverses et parfois contraire qu'elle inculque aux enfants de ses divers finages, elle les avait conduits, étape par étape, sur cette route coutumière qui, des forêts et des granges de là-haut, amena toujours nos rudes " montagnons " vers la douceur et vers les villes du bon pays ". On trouvera ici leur histoire en contrepoint de celle de leur descendant le plus illustre. " Involontairement l'homme s'empreint des couleurs du pays qu'il habite. Les figures humaines sont mélancoliques dans un pays triste, graves dans un pays sévère, malheureuses et souffrantes dans un pays désolé, animées et gaies dans un pays riant, insignifiantes dans un pays insignifiant ", disait le philosophe Théodore Jouffroy. Pasteur fut à l'image de sa Franche-Comté qu'il aimait avec passion. Retrouvons-le au milieu de ses ancêtres.

01/2002

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Accompagner un proche en Alzheimer. A tes côtés jusqu'à la fin de tes jours

L'amour, dans ce récit est le contrat moral passé entre deux êtres qui s'aiment depuis toujours et qui se sont promis de s'aider le moment venu, dans leur fin de vie : "Je serai jusqu'à la fin de tes jours à tes côtés". C'est ce contrat qu'a privilégié l'auteur pour lutter et soulager les souffrances endurées au quotidien par son épouse atteinte à 74 ans, de la maladie d'Alzheimer. Ce témoignage nous conduit sur un chemin en terre inconnue que l'on parcourt au jour le jour, depuis les premiers symptômes jusqu'au stade sévère de la maladie, et la mort inéluctable au bout. Pour l'auteur, il n'est pas suffisant que des "aidants" soient à ses côtés mais qu'une personne de son entourage "l'accompagne" dans tous les actes de la vie quotidienne, et surtout l'aime. Une personne qui soit pour elle, "la figure de soins", qu'elle peut reconnaître à tout moment. Une fin de vie éprouvante que ce couple traverse au sein d'une famille semblable à toutes les autres ; famille avec ses joies, ses peines, la maladie, les accrocs de la vie. Ce récit démontre aussi que la fin de vie est aujourd'hui un problème crucial et, comme la patiente le souhaitait, chacun désire qu'elle se déroule dans la dignité. Mais hélas ! Ce n'est pas toujours le cas. L'auteur, veut aussi que ce témoignage, de par son expérience professionnelle et après l'épreuve vécue avec son épouse, au sein d'une unité de soins de longue durée, puisse aider à mieux admettre qu'affronter cette étape ultime de la vie, la mort, en ayant clairement annoncé son souhait, est un droit pour tous intouchable.

09/2015

ActuaLitté

Sciences historiques

Le port de pêche de Lorient-Keroman. Histoire du premier port de pêche français des origines à nos jours

A rebours de la virulence du débat opposant les "amis des pêcheurs" et les "amis des poissons" qui s'est cristallisé lors des discussions sur les pêches profondes, l'ouvrage, totalement inédit et innovant par son approche interdisciplinaire, s'intéresse aux tendances de long terme de la pêche française à travers l'examen détaillé du principal port de pêche industriel français, celui de Lorient-Keroman. La mise en perspective permet de mieux analyser les ressorts des débats contemporains, d'éclairer les choix présents et de voir qu'au-delà des nostalgies légitimes, au-delà aussi de la rhétorique galvaudée de la "crise de la pêche", ce secteur a su jusqu'à présent mettre en place des stratégies d'adaptation pour rester l'un des grands ports de pêche français. Ecrire cette histoire ne signifie pas que la pêche n'a pas d'avenir, bien au contraire ; l'ouvrage contribue à donner à la pêche la place qu'elle mérite dans la recherche historique. Il retrace ainsi l'histoire d'un secteur qui commence à se structurer à la fin du XIXe siècle puis s'est fortement développé à partir des années 1930 et jusque dans les années 1980 et a ensuite connu un très sévère repli. Lorient a toutefois su rester l'un des grands ports français et son histoire a partie liée avec l'histoire nationale des pêches sans se confondre avec elle. Beaucoup se retrouveront dans l'évocation de cette histoire singulière marquée notamment par un fort interventionnisme public. L'histoire des pêches est une branche encore trop peu explorée de l'histoire en général et de l'histoire maritime en particulier. Espérons que le présent ouvrage soit le point de départ d'une meilleure connaissance de cette discipline.

06/2015

ActuaLitté

Droit

CASSATION FRANCAISE ET REVISION ALLEMANDE. Essai sur le contrôle exercé en matière civile par la Cour de cassation française et par la Cour fédérale de Justice de la République fédérale d'Allemagne

A l'heure où se réalise le grand marché intérieur européen, où l'Europe non seulement économique, mais aussi politique avance avec les ratifications progressives du traité de Maastricht, il devient de plus en plus important de connaître le système et l'ordre juridique des Etats qui formeront la future Union européenne. La République fédérale d'Allemagne constitue l'un des piliers de cette Europe ; l'ouvrage Cassation française et révision allemande tend à faire découvrir au lecteur, à travers l'étude du mécanisme du recours suprême que constituent le pourvoi en cassation en France, le recours en révision en Allemagne, le modèle juridique allemand, avec ses institutions judiciaires, ses réglementations de fond dans un certain nombre de domaines et ses pratiques jurisprudentielles. L'intérêt de l'ouvrage consiste à comparer soigneusement les textes et les jurisprudences des deux pays concernés et de voir en quoi ils se rapprochent ou s'éloignent l'un de l'autre. Ainsi est-il possible de constater que le droit allemand est plus sévère et restrictif que la législation française en matière d'accès au pourvoi, bien que le droit français tende récemment à se rapprocher des solutions allemandes. En revanche, la Cour fédérale de Justice allemande accepte d'étendre son contrôle à des normes sur lesquelles la Cour de cassation française refuse de se pencher. Cependant, dans les deux Etats, la création jurisprudentielle du droit est vive. Les Cours suprêmes n'hésitent pas à intervenir lorsque les textes sont muets ou dépassés ; certes, cette création jurisprudentielle du droit se fait plus discrètement en France pour des raisons historiques, mais dans les deux pays elle est vive et conduit à penser que les Hautes Juridictions française et allemande se rejoignent dans leur activité fortement normative et dans leur autorité importante, qui est indéniable. .

08/1993

ActuaLitté

Histoire internationale

Femmes uruguayennes sous la dictature (1973-1985). Enlèvements, viols et tortures, avec 1 DVD

Le travail de mémoire sur la répression sous les régimes dictatoriaux d'Amérique latine dans les années 60 à 80 du XXe siècle n'est pas achevé. Pour le Brésil, il faut rappeler le livre du dominicain Frei Betto sur les tortures subies par les opposants au régime et le souvenir de son frère Tito mort en France sans avoir pu se remettre de ses années de prison. Au Chili, la résistance a connu beaucoup d'exilés et de morts. En Argentine, il y a eu les assassinats de l'évêque Angelelli, du prêtre français Gabriel Longueville, des soeurs Alice Damon et Léonie Duquet et de bien d'autres. Dans le présent livre, il s'agit de l'Uruguay qui a connu une sévère dictature de 1973 à 1985. Des milliers de personnes y ont été séquestrées et torturées, y compris sexuellement. Une fois la démocratie rétablie, un groupe de femmes a commencé à se réunir à partir de 1997 pour parler des sévices subis et retrouver la dignité face à elles-mêmes. Le lecteur trouvera ici le récit de ce travail qui s'est étalé sur plusieurs années. Des 300 femmes qui se sont rencontrées dans cette entreprise de reconstruction, 28 d'entre elles ont déposé une plainte en justice, à titre personnel et collectif. Non pour crier vengeance, mais pour refuser le déni et réclamer justice, dans l'espoir que cette dénonciation guérisse une génération entière et rappelle au peuple uruguayen ses responsabilités futures. Un livre qui est à la fois un témoignage en l'honneur de ces femmes courage et une alerte pour nos consciences, sur le risque toujours possible du retour à la barbarie. L'ouvrage est accompagné du DVD "Graines de lumière", réalisé par Lucia Wainberg.

03/2015

ActuaLitté

Correspondance

Lettres de jeunesse

1911-1920 : la métamorphose d'Eugène Grindel en Paul Eluard. Annotées et enrichies d'un appareil critique, ces lettres de jeunesse nous plongent aux racines mêmes de l'oeuvre du poète... Lorsqu'il envoie sa première lettre à ses parents en 1911, le jeune Grindel est âgé de seize ans. D'une santé fragile et atteint d'une sévère affection des bronches, il est bientôt envoyé au sanatorium de Clavadel en Suisse où, bien que très amaigri, il ne pense qu'à ses livres restés à Paris et à la publication de sa prochaine plaquette. Car, dans ces lettres destinées à sa famille et à son ami relieur et éditeur A. J. Gonon, le jeune homme apparaît en plein éveil artistique, littéraire et même amoureux : en cure, il a rencontré une petite Russe, qu'il dit " semblable à lui " et qu'il baptisera bientôt du nom de Gala. Plein de vie et d'allant, plein de certitudes aussi, le jeune homme se trouve précipité en 1914 dans la Grande Guerre alors même qu'il commence à signer ses lettres de son futur nom de plume : Paul Eluard. Sa formation d'homme sera donc assurée par les livres autant que par le conflit qui s'enlise pendant plus de quatre années. Car Eluard va être violemment déniaisé par son passage dans différents hôpitaux, en tant que soignant et patient, mais aussi dans le 40e bataillon d'infanterie ou dans l'administration militaire. La guerre, dans ses lettres, n'apparaît qu'au travers des mesures de survie qu'elle impose, mais imprime son caractère d'urgence dans chacun des choix du jeune homme : le mariage avec Gala et les premiers poèmes antimilitaristes.

04/2022

ActuaLitté

Chirurgie

L'Obésité chirurgicale. Propositions pour une prise en charge intégrée

L'obésité chirurgicale est cette forme d'obésité suffisamment sévère pour justi fier dans certains cas la réalisation d'une chirurgie bariatrique reconnue comme partie intégrante de l'arsenal thérapeutique visant à contrôler l'obésité-maladie. Cette chirurgie n'acquiert son efficacité que si elle est intégrée dans un parcours de soins global et pluridisciplinaire et ne prend tout son sens qu'en tenant compte de la dimension psychologique inhérente à cette affection. Or si les techniques chirurgicales sont de mieux en mieux maîtrisées la difficulté réside toujours dans l'appréciation de la composante comportementale. Cet ouvrage fruit d'une expérience de plus de trente ans porte un projet de réflexion clinique basée sur ce matériau brut qu'est la confrontation avec ces pa tients en souffrance et souvent en errance médicale ; avec leur vulnérabilité leurs attentes parfois démesurées leur demande parfois ambiguë. Ce qui nous inté resse ici c'est de comprendre comment les patients envisagent leur intervention et réagissent à la transformation consécutive à leur amaigrissement. Comment leur comportement peut impacter leur préparation. Comment l'équipe multidisci plinaire doit en tenir compte pour ne pas se laisser dépasser elle-même par des mécanismes psychologiques complexes. Comment enfin à la suite d'une perte de poids massive les modifications de l'image de soi peuvent perturber leurs relations familiales et sociales. Autant de questions qui recoupent le champ d'intervention des chirurgiens mais aussi de tous les soignants concernés par la prise en charge des patients souffrant d'obésité à qui ce livre s'adresse (endocrinologues diabétologues nutritionnistes médecins généralistes et psychologues). Autant de questions qui nous révèlent la difficulté de cette spécialité mais aussi son intérêt et surtout son humanité.

04/2022

ActuaLitté

Biographies

La quête voluptueuse de Charles-Bénigne Hervé, évêque de Gap

Charles-Bénigne Hervé, né à Paris vers 1650, fils d'un Conseiller au Parlement, " parvenu à l'épiscopat par une vie fort sainte " et par d'excellentes études, avait été nommé évêque de Gap, en 1684, en vertu du gallicanisme. Il adorait sa ville du Dauphiné dévastée par les protestants de Lesdiguières puis par les troupes de Victor-Amédée II de Savoie. Venu à Versailles en 1695 pour réclamer certaines aides financières, cet homme prude qui n'avait jamais défrayé la chronique par quelque excès, tomba subitement – on ne sait trop comment – dans la débauche la plus outrancière. Ses déportements, aux yeux de toute la Cour, étaient même si excessifs que Louis XIV l'exila à Condom, en Gascogne, auprès d'un évêque connu pour sa vertu. Cela ne l'empêcha point de continuer son libertinage. Le Roi l'envoya alors successivement dans différents couvents situés à l'ouest du royaume. Partout, il multiplia ses incartades licencieuses, si bien que Louis XIV l'obligea à démissionner de sa charge. En compensation, il lui donnait la " domerie " d'Aubrac, dans une région de sévère et rude montagne, à plus de 1 300 mètres d'altitude, mais qui avait un revenu très important de 25 000 livres. Redevenu vertueux et charitable jusqu'à la fin de sa vie, en 1722, à la suite d'un événement tragique imaginé par l'auteur, qui l'avait ramené dans le droit chemin, toute son existence dévergondée à travers la France est attestée par les copies des courriers qu'il recevait des Secrétaires du Roi, conservés aux Archives Nationales. Ses nombreuses maîtresses pendant ses pérégrinations (on ignore totalement leur identité) ont été, bien sûr, inventées par Michel Garcin qui les décrit de sa plume flamboyante, riche et subtile, tout en les agrémentant de citations des meilleurs écrivains du temps ou des plus hauts personnages de la Cour.

02/2024

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

L'Amérique de Philip Roth. Pastorale Américaine ; J'ai épousé un communiste ; La Tache ; Le Complot contre l'Amérique

Ce volume parcourt cinquante années de l'histoire américaine, de l'avant-guerre aux années 1980, au sein de la communauté juive de Newark, une banlieue new-yorkaise. Une histoire parfois reconsidérée que le romancier se réapproprie sans souci de chronologie : l'Amérique de Philip Roth. Partant du mouvement de la contre-culture des années 1960 en lutte contre la guerre du Viêtnam (Pastorale américaine), il revient sur la guerre froide et la croisade anticommuniste des années 1950 (J'ai épousé un communiste), passe par le politiquement correct des années 1970-1980 (La tache), et se "projette" dans d'hypothétiques années 1940 (Le complot contre l'Amérique), où le fascisme et l'antisémitisme gagnent les Etats-Unis. En contrepoint d'une sévère critique de la société américaine, Philip Roth tisse une fine analyse des mécanismes de l'homme pris au piège de l'imprévisible. Confrontés à de grands bouleversements, des destins se brisent soudain sous l'effondrement des illusions, des secrets, des certitudes sur lesquels reposaient des vies idéales, prototypes du rêve américain. Quatre oeuvres sur l'identité de l'individu pris dans la tyrannie des mythes américains. Quatre oeuvres sur "le bel avenir américain qui semblait promis, celui qui devait naître en toute logique du solide passé américain, issu d'un processus sans rupture où chaque génération gagnait en intelligence, parce qu'elle connaissait les limites et l'inadéquation des aînés, dont elle savait dépasser l'étroitesse d'esprit pour jouir pleinement des droits conférés par l'Amérique, pour s'affranchir des habitudes et des attitudes juives, pour s'émanciper de l'insécurité du vieux monde et des vieilles obsessions, et, enfin conforme à l'idéal, vivre parmi ses pairs, sans complexes" (Pastorale américaine).

11/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Entre l'Etat et l'usine. L'école des Mines de Saint-Etienne au XIXe siècle

" Que voulez-vous... Nous sommes trop noirs et trop loin de Paris... ". Le propos, désabusé, reflète le peu de cas que faisait l'intelligentsia française de la fin du XIXe siècle des Ecoles professionnelles et provinciales de surcroît. Un désintérêt relayé par l'Histoire... Et pourtant... S'intéresser à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, au XIXe siècle, c'est découvrir qu'elle forma Fourneyron, Boussingault, Pourcel et Fayol, qu'elle procura à l'industrie du pays l'essentiel de ses cadres supérieurs, directeurs, ingénieurs. Cette étude historique s'attache à définir les trois temps de l'ingénieur dans la France du XIXe siècle, celui de l'ingénieur pédagogue, celui de l'ingénieur expérimentateur, celui de l'ingénieur administrateur. A contrario des idées reçues, elle montre que le pays n'a pas manqué d'ingénieurs ; que le désir de " Science industrielle " est né avec l'industrialisation; enfin, qu'une Ecole d'Etat a été parfaitement capable de former des ingénieurs performants, rompus à la pratique industrielle, à l'innovation, aux sciences expérimentales. Technologie et technocratie ne se confondent pas. Les débuts de l'industrialisation ont fait émerger à partir du modèle allemand, un profil d'ingénieur industriel, arc-bouté sur la mixité privé/public, avec le soutien de l'Etat libéral, au nom de l'utilité publique. Il a fallu la grande crise technique du milieu de siècle pour que cette figure prenne corps et trouve une légitimité autre que celle que lui donnait l'entreprise. Dans les années 1880, la crise économique a frappé l'industrie. Le diplôme est né, comme une parade tandis qu'une lutte sévère se livrait entre grandes Ecoles. Alors, la figure de l'ingénieur s'est intellectualisée... L'ouvrage ouvre de nombreuses perspectives pour une réflexion actuelle sur la figure de l'ingénieur. Une figure placée entre l'Etat, la science et l'industrie.

07/2004

ActuaLitté

Romans historiques

Zaïda

Espagne, XIe siècle : la péninsule est morcelée en une multitude d'États. Au Nord, quatre royaumes chrétiens : Aragon, Navarre, comté de Barcelone, et le puissant royaume de Castille et León. Au Sud, sur les ruines du califat omeyyade de Cordoue, sont nés plusieurs dizaines de principautés musulmanes, les taïfas, plus prompts à se battre entre elles qu'à lutter contre la puissance renaissante de la chrétienté. Dans cette Espagne compliquée où vont s'affronter, dans une lutte à mort, les ambitions rivales des Almoravides du Maroc, de l'émir de Séville – le prince-poète al-Mutamid – et du roi de Castille et León Alphonse VI, deux destinées vont se croiser : celle de Zaïda, jeune princesse mauresque, fille d'Itimad al-Rumaikiyya, favorite de l'émir de Séville, et celle d'Alphonse VI. Bientôt le roi de Castille et León s'empare de Tolède, et al-Andalus est conquise par les Almoravides. La princesse Zaïda choisit alors de s'exiler à la Cour d'Alphonse VI, au palais al-Hizam, théâtre d'une guerre feutrée entre clans rivaux : d'un côté les Bourguignons de la reine Constance et de Bernard de Sauvetat, archevêque-primat de Tolède ; de l'autre la belle maîtresse du roi, Chimène Nuñez de Guzman et les ricos homes de Castille... Zaïda saura-t-elle s'imposer alors que, sous couvert de religion, les ambitions se déchaînent ? Après « Sobheya, princesse de Cordoue » et « Arsinoé d'Afrique », Bernard Domeyne poursuit sa percée remarquée dans le roman historique. Cette saga rigoureusement documentée nous invite à suivre le destin hors norme de Zaïda, ex-princesse musulmane qui, convertie au catholicisme, deviendra la reine Marie-Isabelle, quatrième épouse d'Alphonse VI de Castille. Se consacrant une nouvelle fois à une figure féminine extraordinaire, l'auteur illustre avec brio le carrefour des cultures qui fit la richesse et la complexité de l'histoire de l'Espagne.

10/2015

ActuaLitté

Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

ActuaLitté

Romans historiques

La belle meunière de Grattedos

Une saga qui court de 1744 à 1844, parmi d'importants temps forts de l'histoire : l'Ancien Régime, la Révolution, le Premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet. Une héroïne, Isabelle, qui allègrement traverse pratiquement ce siècle en affichant, sans cesse, une forte volonté, un caractère à la fois bien trempé et conciliant. La famille, le service des autres, le respect, la liberté et la fraternité tiennent une grande place dans sa longue existence. Et puis, il y a l'Amour, nous devrions dire les amours, celui impossible du jeune Toineau, celui équilibré et prolifique de Jacques, celui des vieux jours en compagnie d'Onésime. Derrière les êtres qui s'animent, principalement les Pacot et les Nancourt, toute une vie rurale s'affiche avec ses pratiques, ses us et ses coutumes, son repli sur des habitudes communautaires ou, au contraire, sur l'ouverture au progrès, sur ses métiers, du simple journalier au riche laboureur et au notable, du marchand ou de l'artisan au notaire, du modeste charbonnier au peintre en faïence. Bien sûr, le cadre se découpe sur un village florissant et rayonnant par sa faïencerie et ses foires, en l'occurrence celui de l'auteur : Aprey, nais principalement sur un de ses sites, toujours existant mais fortement transformé : le moulin de Grattedos, sur la rivière Vingeanne. Lui aussi connut bien des vicissitudes au cours d'une centaine d'années qui le conduisirent du terrier seigneurial et des " banalités " au XVIIIe siècle à la propriété privée ou communale, qu'affiche le cadastre de 1838 en traits colorés. Comme un clin d'oeil, au cours de l'épisode de Waterloo, l'auteur fait réapparaître le héros d'un de ses précédents romans, Mémoires d'un juste, en la personne d'Henri Balaguère, qui-connut, si l'on veut bien s'en rappeler, une très longue vie au service de la juste cause.

06/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

Revue générale n° 2 – hiver 2019. Dossier – Des animaux et des hommes

Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active sont autant d'indicateurs de cette question de société... Avec les contributions de Paul Ariès, Jean-Baptiste Baronian, Gil Bartholeyns, Thomas Bolmain, Laurence Boudart, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Marcel Detiège, Thierry Galibert, Marie Gérard, Christopher Gérard, Pierre Guérande, Julien Hervier, Jean Jauniaux, Jean Lacroix, Caroline Lamarche, Alexandre Lansmans, Jean-Pol Masson, Estelle Mathey, Henri de Meeûs, Isabelle Moreels, Olivier Philipponnat, Gérald Purnelle, Frédéric Saenen, Jean-Loup Seban, Jacques Sojcher, Lucienne Strivay, Louise Van Brabant Avec des textes de James Ensor et Paul Willems Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La publication d'un essai tel que La Libération animale de Peter Singer en 1975, l'invocation du concept de "sentience" , l'émergence du courant de pensée antispéciste, l'articulation de la défense animale avec le véganisme ou la reconnaissance de certaines minorités, la réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active défendant ce qui apparaît désormais comme une "cause" , sont autant d'indicateurs de la transversalité de cette question dans notre société. Notre dossier, coordonné par Louise Van Brabant et Frédéric Saenen, prêtera la parole à des penseurs de diverses inspirations - définitivement acquis à la cause animale, adhérents plus modérés, observateurs sceptiques ou très critiques - mais laissera également le champ libre à des analyses portant sur des productions culturelles dans lesquelles la place accordée à l'animal dans la société se voit interrogée. La diversité de ces approches permettra de souligner ce qui les fédère : l'indéniable omniprésence de l'animal dans le débat contemporain.

01/2020