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Esotérisme

La sorcelleriephobie. Enquête dans les milieux de la diaspora africaine en Belgique et au Canada

"Ils ont quitté l'Afrique sans vraiment l'avoir quittée, pour preuve : regardez comment la peur de la sorcellerie les colle au mental et vous comprendrez". Dans la grande diaspora africaine en Occident se vit un phénomène caché aux conséquences souvent dramatiques au niveau de la santé mentale de certains membres de cette diaspora. Il s'agit de la peur excessive de la sorcellerie, la peur démesurée d'être ensorcelé. Les Africains de la diaspora affectés par cette phobie développent une véritable "pantophobie" (une peur excessive de tout), ils voient la sorcellerie partout et à tout moment, n'importe où, n'importe quand et surtout dans n'importe quoi. Dans le sujet de ces personnes, c'est une peur hors normes qui présente toutes les caractéristiques des phobies telles qu'elles sont décrites dans les manuels de psychiatrie et de psychopathologie. Aux yeux de ces personnes d'origine africaine qui en souffrent, leur phobie de la sorcellerie en tant que pathologie est ignorée et négligée par les canevas des soins de santé qui leur sont offerts ou proposés dans leurs pays d'accueil. Alors, comment ces Africains de la diaspora se débrouillent-ils dans leur quotidien avec cette phobie de la sorcellerie que l'auteur désigne par le terme "sorcelleriephobie" ? Voilà la préoccupation principale de cet ouvrage qui consiste à analyser de manière rationnelle cette phobie de la sorcellerie qui affecte un certain nombre des membres de la diaspora africaine vivant en Europe et en Amérique du Nord. L'auteur appuie son analyse sur l'enquête non structurée, basée sur une méthode qualitative, qu'il a menée dans les milieux de la diaspora africaine en Belgique et au Canada, deux pays dans lesquels il travaille.

12/2018

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Travaux manuels

Zak a dit : "joie dans ta vie"

Que la joie soit en nous ! Electron libre touche-à-tout, Zak dessine des fleurs, coud des bidules, rigole fort, danse la vie, crochète des couleurs, tricote des formes, et bien plus encore dans son univers plein d'humour et d'amour. Dans ce livre tout doux, il nous encourage à vivre la joie sans prise de tête. Avec de la colle, des ciseaux et trois bouts de ficelle, nous pouvons créer de nos mains de quoi nous enjailler au quotidien. Des projets créatifs à faire soi-même : au programme, du tricot, du coloriage, de la couture, de la récup, du crochet, des papiers magiques, du macramé et bien sûr plein de gris-gris porte-bonheur ! De quoi réveiller son enfant intérieur et s'inspirer en s'appuyant sur les pas-à-pas de Zak. Des rendez-vous bien-être : de la méditation, du yoga, des fleurs, de l'astro-rigolo, des cosmétiques naturels, des petits plats gourmands à cuisiner pour se prendre du bon temps et se reconnecter à soi... Zak a dit : plaisir ! Un livre bienveillant : en partageant son chemin, Zak nous invite à remettre du positif dans notre vie et à diffuser cette lumière. Tout le monde peut briller et s'aimer. La création n'a ni genre, ni âge, ni couleur, alors sentez-vous libre de vous célébrer, en vous couronnant de fleurs ou de pompons, c'est vous qui décidez. Un hymne à la joie : des petites confidences par-ci par-là aux illustrations à mille couleurs, sans oublier l'humour et les mots inventés dont Zak a le secret, ce livre respire la bonne humeur et nous donne les clés pour créer avec le coeur. Le livre du tout faire soi-même qui donne de la joie et de l'amour !

05/2021

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Littérature française

Le goût de l'eau salée

Est-ce que le bonheur peut être une collection de moments de joie ? C'est la question que se pose Hannah tandis qu'elle approche de la trentaine. Pour y répondre, elle nous entraîne dans ses souvenirs d'enfance : ses vacances dans les Landes, la sensation des aiguilles de pin sous les pieds, le sable qui colle à la peau et, bien sûr, le goût des glaces au chocolat. Elle se souvient de ses aventures étudiantes, de ses amis et de ses premières amours, mais également des ruptures, de la tristesse et de l'Evénement... Colère et dépression se mêlent aux rires et aux découvertes. L'écrivaine brosse ainsi le portrait honnête d'une jeunesse agitée par les injonctions au bonheur et les traumatismes familiaux. En quête d'identité et de sens, Hannah explore les aléas de la vie d'une jeune adulte, au gré des marées de sa santé mentale et des rencontres. Clara Duval est une romancière de 27 ans. Après des études en sciences sociales et littérature à Bordeaux, elle arrive à Paris juste avant le premier confinement de 2020. Comme beaucoup, elle se retrouve en proie à la solitude et à l'introspection. Cette période de réflexion lui inspire la trame de son premier roman, Le goût de l'eau salée, dans lequel elle donne vie aux démons, aux questionnements, ainsi qu'aux luttes intimes et personnelles de son héroïne. Autrice féministe et queer, Clara Duval veut assurer une place privilégiée au female gaze. Avec sa narratrice, elle explore les notions de genre, les différents champs de la santé mentale et de la violence. En cela, elle interroge le coût personnel de l'émancipation des jeunes femmes et de l'injonction au bonheur.

09/2023

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Littérature Allemande

Une jeunesse à Berlin. Bilan provisoire 1926-1950

Dans la banlieue verte de Berlin, au cours des années 1930, un garçon rêveur grandit, perdu dans ses livres. Le royaume de son imagination n'a que peu à voir avec l'environnement immédiat ou avec le régime qui se met en place. Pendant que les haut-parleurs exaltent autour de lui la force virile, l'adolescent s'éveille à l'amour et n'écoute que sa fantaisie... Puis on lui colle sur la tête un casque de soldat. Il a 17 ans. Quatre décennies plus tard, un écrivain repart sur les traces de ses vingt premières années. Il s'en est fallu de peu que l'Allemagne nationale-socialiste, en s'écroulant, n'écrase son propre corps sous les décombres. C'est un survivant qui témoigne. Commencée dans l'Allemagne divisée, publiée en 1992 dans l'Allemagne réunifiée, l'autobiographie de Günter de Bruyn connaît un immense succès au lendemain de la chute du Mur. Elle révèle un auteur majeur chez qui l'humaine fragilité s'affirme, prise entre le double feu du nazisme et du stalinisme, comme une force propre à résister à toutes les épreuves - à commencer par celle du temps. Dans la constellation des témoins de l'Allemagne hitlérienne, de S. Haffner (Histoire d'un Allemand, Actes Sud, 2003) à Th. Bernhard (L'Origine, Gallimard, 2007), de M. Reich-Ranicki (Ma vie, Grasset, 2001) à H. -M. Enzensberger (Hammerstein ou l'intransigeance ; Un bouquet d'anecdotes - Gallimard, 2008 et 2022), de Bruyn, qui fit toute sa carrière en RDA, occupe une place à part. Ine ? dit en franc ? ais Suivi d'un essai d'E ? douard Michel, Un Gu ? nter stoi ? cien (ou` il est aussi question de Gu ? nter Grass, Pelures d'oignon, Le Seuil, 2007)

01/2024

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Littérature française

Ciment

Ciment est un livre sur ce qui nous lie les uns aux autres. L'histoire est celle de Gilles, fils et petit-fils d'ingénieurs à la cimenterie d'Audaincourt. Gilles au destin tout tracé, sauf que... D'accident en grèves puis en fermeture, la cimenterie s'arrête. Gilles est enfant, adolescent, adulte. De ceux qui l'entourent, Pavel, Mady, Pompon, le coq, Virginie, Michel, Daniel, Jeannie : qui s'en tirera ? Ici, les "bons" comme les "méchants" sont faillibles comme nous, et victimes comme nous de ces étiquettes qu'on colle sur notre front quand on est encore enfant, et qu'il est si difficile de décoller. Certaines scènes de Ciment font écho à nos propres trajectoires chaotiques, maladroites, courageuses, tendues vers ce qu'on appelle le bonheur. Nous le savons bien, dès le départ la vie nous sépare entre faibles et forts (indifférents, la plupart du temps) (mais c'est justement ça, qui touche encore plus). Ciment nous emmène dans le Nord, venteux, gris, lumineux, suivre Gilles, entre ses copains, ses voisins, ses parents qui se débattent eux-mêmes avec leur existence, déjà tranchée elle aussi par la cimenterie de leur ville. Avec son troisième roman, Marianne Maury Kaufmann nous prend doucement par la main et par le coeur pour suivre des personnages attachants malgré leurs défauts, leurs maladresses, leurs illusions se démener avec leur destin. Son écriture fine, sobre, précise, sensible, narre à voix basse des confidences précieuses qui donnent toute leur saveur et toute leur mélancolie à nos existences : nos liens avec notre passé nous font défaut, et c'est en lisant Ciment, autant que Saki et L'insupportable Bassington, que nous saurons renouer avec notre identité...

05/2023

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Droit

Les droits des auteurs de cinéma. Sociologie historique du copyright et du droit d'auteur

Un film peut-il être librement reproduit et montré par quiconque en possède la copie ? Un écrivain peut-il interdire que sa pièce de théâtre soit adaptée au cinéma ou contrôler l'adaptation de son roman ? La mise en scène est-elle l'essence même d'un film, la mise en oeuvre d'idées préexistantes ou un maillon de la chaîne de production qui apparait dans les génériques de fin ? Les producteurs ne sont-ils que des financiers ou la première condition d'existence de ces oeuvres coûteuses et collectives que sont les films de cinéma ? Les scénaristes ne produisent-ils qu'un ingrédient des films ou leur recette même ? Qui est donc l'auteur d'un film ? Doit-il contrôler le montage, écrire le scénario ? Peut-il être salarié et mérite-t-il d'être rémunéré en fonction du succès du film ? La colorisation d'une oeuvre en noir et blanc dégrade-t-elle le cinéma et la culture d'une nation ? Lorsque des oeuvres sont échangées gratuitement sur des réseaux de peer-to-peer, faut-il se réjouir ou sévir ? Ces questions sont autant de problèmes juridiques posés et rencontrés par les professionnels du cinéma, les juristes et les professionnels de la politique qui participèrent à la définition des droits des auteurs de films. Leurs batailles, qui débutèrent dans les années 1900, montrent que l'attribution des films à des auteurs est le résultat de luttes pour l'imposition de représentations du cinéma et de la division du travail cinématographique. En proposant une approche sociologique originale de l'écriture des normes de la propriété intellectuelle, ce livre explique aussi pourquoi le droit d'auteur français et le copyright américain définissent différemment les auteurs de cinéma et ne leur attribuent pas les mêmes droits. Il raconte comment des cinéastes se sont unis et divisés au sujet de leurs rémunérations, du contrôle de la création des films, des hiérarchies de leur milieu professionnel, du droit de citation et du téléchargement. En s'intéressant aux relations et au fonctionnement des sociétés d'auteurs, il éclaire les logiques d'engagement des cinéastes pour la défense, la redéfinition et la dénonciation du droit de propriété des films.

12/2019

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Critique littéraire

Le poète et la Bible. Tome 1, 1910-1946

Comment ? Deux mille pages de commentaires bibliques ? Et de Claudel encore ? Passe pour le théâtre ! Mais deux mille pages religieuses du " gorille catholique " ! Et, comme le remarquait un naïf lecteur - claudélien pourtant-, un texte écrit dans une langue qu'il faudrait traduire en français pour qu'il puisse donner tout son poids spirituel et contribuer à l'élévation des masses ! Et s'il n'y avait, en fait, que treize cents pages dudit gorille, et si c'était, plutôt qu'un commentaire ou qu'une exégèse, une succession de poèmes à goûter avec délectation, une rêverie magique sur la destinée humaine ? Car c'est la Bible et ce n'est pas la Bible, ce sont les mots et les images de la Bible, et c'est le roman claudélien de la Création. Parfois, il est vrai, il faut traverser des étendues arides comme Moïse dans le désert. Mais c'est pour arriver, comme lui, à des sommets sublimes, à des explosions du langage ou, plus mystérieusement, comme dans ces solitudes de l'Arabie Pétrée, à des sources cachées au fond des grottes où le poète écoute des voix qui viennent de plus loin peut-être qu'il ne le pense. Qui dit poète dit priorité à l'écriture. C'est pourquoi les éditeurs se sont attachés, dans cette édition semi-critique, à donner un texte purgé de fautes, établi non sur l'édition précédente mais sur la copie manuscrite issue de la main de Claudel lui-même et proposant de nombreux textes inédits, entre autres Assumpta est Maria. On peut surprendre ainsi le créateur au travail. Cette édition est également chronologique, ce qui permet de suivre l'évolution de sa pensée ou de ses rêves. Les introductions et les notes éclairent les allusions et les sources d'un écrivain à la culture encyclopédique. Qui ne voudrait suivre un poète en quête d'un destin qu'il ne distingue pas de celui de l'humanité et qui répond, à la fin de sa vie - et en quel poème !, à la question posée par Tête d'Or : " Qui suis-je ? " Michel Malicet

06/1998

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BD tout public

Brassens et Tintin. Deux mondes parallèles

Au premier abord, tout semble opposer le monde créé par Brassens à travers quelque 300 chansons et celui où évoluent Tintin et ses compagnons au long des 24 albums. L'univers des chansons est rèvé, légendaire, celui des Aventures est concret, comme une copie du réel. La poésie et la folie planent sur l'oeuvre du premier tandis que le petit reporter est immergé dans l'action. Brassens est un spectateur distancié, Tintin un aventurier engagé. L'un, amoureux des femmes, parle cru, l'autre, asexué, ignore le désir. Anticonformisme et anticléricalisme d'un côté, valeurs boy-scouts chrétiennes de l'autre. Et pourtant... Ces deux créations majeures du XXe siècle séduisent des pu­blics communs. Est-ce seulement dù à l'immense talent de leurs démiurges ou à leur contemporanéité - 1921-1981 pour Brassens, 1907-1983 pour Hergé - qui suffirait à engendrer une connivence générationnelle et culturelle ? Ce livre démontre qu'une telle explication ne suffit pas : il existe des analogies, voire des affinités entre ces oeuvres apparemment si dissemblables. Contrairement à ce que pourrait laisser penser une approche superficielle, les "philosophies de vie" des personnages mis en scène par Georges Brassens et Georges Remi sont loin d'ètre incompatibles. Grâce à une analyse approfondie des récits du poète sétois et du dessinateur belge, Renaud Nattiez met en évidence des correspondances surprenantes, des similitudes insoupçonnées. Deux mondes parallèles, au double sens du mot : ils ne se confondent pas, ils ne se rejoignent pas, mais ils évoluent dans la mèmc direction comme si, au fil des ans1 Brassens s'était rapproché de Tintin et Tintin de Brassens. Renaud Nattiez est né entre Mouhnsart et Sète, lorsque Tintin s'apprétait a marcher sur la Lune et Brassens à enregistrer son premier disque. Le premier lui a donne le gout de l'ailleurs, le second celui du jeu avec les mot, de la langue française. L'auteur a publié Le Mystère Tintin (2016), Le Dictionnaire Tintin (2017), Les Femmes dans le monde de Tintin (2018). Ancien élève de l'ENA, ex-diplomate, il est docteur en économie.

02/2020

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Napoléon

La lettre de Napoléon à sa soeur Pauline sur le pont du Northumberlan. D'août à octobre 1815

Dans un manuscrit du Xe, découvert par un Français (C. Gérald) à Londres, un certain William S. Hawthorne (né à Plymouth en 1769) – qui aurait accompagné Napoléon à Sainte-Hélène à bord du Northumberland – relate avoir gagné la confiance de l'Empereur... suffisamment tout au moins, écrit-il, pour qu'il me demandât, vers la fin du voyage, de bien vouloir remettre à l'une de ses soeurs, la princesse Pauline Borghèse, une lettre qu'il avait rédigée pendant la traversée. Je courrais de grands risques, car toute intelligence avec notre illustre prisonnier pouvait être considérée comme un acte de haute trahison. Mais on disait la princesse Borghèse si belle... J'acceptai. Le 16 octobre 1815, avant de quitter le navire l'Empereur me fit appeler dans sa cabine et me remit, avec brusquerie, un paquet que je reconnus aussitôt... Il me pinça l'oreille, et sortit sans un mot pour prendre place dans la chaloupe qui devait le conduire sur l'île. (C'est du Stevenson...). William terminait en disant qu'il avait fait une copie de cette " Lettre à Pauline " que Napoléon aurait écrite sur le Northumberland. (C'est du Dumas). Signé C. Gérald à Bordeaux le (illisible). Napoléon n'est pas tendre avec lui-même : les épisodes les plus brillants ou les plus malheureux de sa vie font l'objet d'une critique dévastatrice, que ce soit sa politique qui aboutit à l'invasion de la France par des troupes étrangères qui campent dans Paris en 1815, l'enchaînement de ses campagnes qui ne pouvaient déboucher que sur un désastre, ou encore sa diplomatie qui n'a jamais pu venir à bout des coalitions et l'a entraîné dans des guerres inutiles comme en Espagne, ou catastrophiques comme en Russie ; que ce soit encore la mise en scène de son Sacre, les places offertes à sa famille Corse, les richesses pillées à travers l'Europe, les revers militaires oubliés comme en Egypte, l'assassinat du duc d'Enghien, sa vie amoureuse etc. Tout dans cette lettre à sa chère Paoletta (sa soeur Pauline) relève d'une démarche analytique qui est l'autre face du visage qu'il offrira aux " Evangélistes " de sa suite, peut-être la face humaine.

07/2023

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Humour

Chroniques de La Montagne 1962-1971

" Je n'ai jamais le temps de dégorger le vingtième de ce que j'accumule, et plus tard, ce sera trop tard. " Pour répondre à cette urgence, Alexandre Vialatte (1901-1971) a créé un genre littéraire qu'il a poussé à la perfection : la chronique. Depuis sa vingt et unième année et jusqu'à sa mort, il en a composé par centaines, pour La Revue rhénane, Le Crapouillot, L'Intransigeant, Le Moniteur, L'Epoque, La Nouvelle Revue française, La Revue hebdomadaire, Marie-Claire, Le Journal de l'Est, Le Petit Dauphinois et, pendant les dix-huit dernières années de sa vie, pour le grand quotidien auvergnat La Montagne. Ce quotidien lui offre toutes les semaines une demi-colonne ou une colonne entière et lui laisse une totale liberté de parler de ce qu'il veut, à l'exception de la politique. Ainsi, tous les dimanches soir, Vialatte porte sa copie à la gare de Lyon, la dépose au wagon postal du train de vingt-trois heures quinze. En dix-huit ans, ce n'est que deux ou trois fois qu'il a manqué son rendez-vous. Et de quoi parle-t-il semaine après semaine ? De tout, de rien. Tantôt il aborde un roman, tantôt une pièce de théâtre ou un recueil de poèmes, parfois il parle d'une rencontre, évoque un film, se gausse d'une vérité première, approfondit un lieu commun, commente un proverbe. La chronique est l'œuvre d'un promeneur, d'un flâneur, d'un curieux d'un philosophe. " Nous sommes allés cherchant des hommes, comme Diogène, pour leur demander des maximes ou des fenêtres sur l'horizon. " C'est un genre essentiellement poétique, qui peut attraper n'importe quel sujet au vol. Même le plus éphémère se trouvera, par la grâce du style, chargé de sens. " Une chronique, il faudrait la faire pousser comme une herbe dans les fentes d'un mur, dans les pierres de l'emploi du temps. " Vialatte, à sa manière, nous restitue le temps perdu. Il appartient à la famille des Saint-Simon et des Proust.

10/2000

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Poésie

Soleil du soleil. Le sonnet français de Marot à Malherbe, une anthologie

"On trouvera dans ces pages à la fois des textes autrefois connus de toute personne ayant accompli des études secondaires (Heureux qui comme Ulysse... ou Comme on voit sur la branche...), d'autres qui n'ont été découverts qu'assez récemment (Sonnets de La Ceppède, Papillon, Mage, Sponde ou Vermeil), d'autres enfin dont on peut raisonnablement penser qu'ils n'ont eu pratiquement aucun lecteur depuis le moment de leur publication (les Sonnets jetés en avant-propos de Flammermont) ou de leur copie manuscrite (le Brouillas de quelques miens vers de Louis de Gallaup de Chasteuil). La supériorité des premiers sur les seconds et les derniers, encore implicitement admise aujourd'hui par l'école ou l'université, ne m'apparaît plus aussi évidente. Cette anthologie s'inscrit donc dans un mouvement, assez général quoique lent, de réévaluation critique de la poésie du passé. Le titre que j'ai choisi est emprunté à un vers de Guy Le Fèvre de La Boderie. Le Soleil du soleil est la divinité. Placer cette longue suite de sonnets sous ce titre implique un jugement esthétique global sur la première tradition du sonnet français : que sa contribution la plus originale et la plus accomplie à l'histoire de la forme (considérée comme forme poétique majeure) ne se situe pas dans la ligne de la poésie amoureuse d'origine plus ou moins directement pétrarquiste (même si les sonnets de L'Olive de Du Bellay, de L'Amoureux Repos de Des Autelz, de l'Hécatombe à Diane, de d'Aubigné, ceux de Jodelle, du capitaine Lasphrise ou d'Abraham de Vermeil n'ont pas à souffrir d'une comparaison avec leurs équivalents italiens, anglais, espagnols, néerlandais ou allemands) mais dans celle d'une inspiration religieuse (qu'elle soit catholique ou protestante), et singulièrement dans ce qu'on a désigné sous le nom de poésie de la méditation, représentée ici par Mage, Sponde ou La Ceppède mais aussi par La Boderie, Marin Le Saulx, Pierre Poupo, le président Favre, Nicolas Le Digne, Pierre de Croix, César de Nostredame, Flammermont ou Chasteuil (pour ne citer que les oeuvres les plus marquantes)". Jacques Roubaud.

11/1990

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Poésie

Poèmes et chansons

Eugène Pottier (1816-1887) est connu comme l'auteur d'un chant qui a fait le tour du monde, repris par des millions d'hommes et de femmes dans toutes les langues : l'Internationale. Lui-même ne l'a d'ailleurs pas entendu, sur la musique de Paul Degeyter, chanté pour la première fois, de façon con+dentielle en juillet 1888, un an après sa mort, par une chorale syndicale de Lille. Mais Eugène Pottier fut un poète et chansonnier révolutionnaire proli+que, qui, tout en menant une activité artisanale de dessinateur, écrivit de nombreux autres chants célèbres comme L'Insurgé, Quand viendra-t-elle ? ou Elle n'est pas morte. Jeune homme, il est influencé par Béranger dont il copie et apprend les chansons. Il écrira des chansons à boire (lui qui, pour des raisons médicales, ne buvait que de l'eau...). C'est avec la révolution de 1848, qu'il entre dans l'action. Il a été influencé par les idées de Babeuf, Fourier, Proudhon. Lui-même se disait communiste et anarchiste. En 1870, il signe l'appel aux socialistes allemands pour essayer d'éviter la guerre. En vain. Paris assiégé, il rejoint la Garde nationale, milite activement et se retrouve même (de façon éphémère) maire du Deuxième arrondissement. Après la répression versaillaise de la Semaine sanglante, condamné à mort par contumace, il doit prendre le chemin de l'exil pour la Belgique, Londres puis l'Amérique du nord où il rejoindra le Labour socialistic party. A son retour, en 1880, il a tout perdu et vit dans la misère, mais il est auréolé de gloire parmi les cercles ouvriers. Sa production poétique est abondante et de grande qualité. Poète populaire, attaché à la belle ouvrage et au travail du vers, admirateur de Hugo, il a comme personne le sens de la formule et du sentiment populaire, sans que jamais ses paroles ne cèdent à la démagogie. Ce choix qui permet de découvrir un vrai poète du peuple, comme Jean-Baptiste Clément mais d'un tempérament très différent, a été établi et présenté par Jacques Gaucheron, qui fut un compagnon d'Eluard et un des poètes de la Résistance.

09/2016

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Essais médicaux

Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique, 5e édition revue et augmentée

Chercheurs, médecins, thérapeutes, éducateurs, enseignants, parents, responsables de la santé des générations présentes et futures. La vaccinologie, fer de lance de la médecine préventive, connaît actuellement une crise décisive. Avec elle, c'est toute la médecine moderne, issue des dogmes pasteuriens, qui se trouve confrontée à ses paradoxes et dès lors remise en question. Au départ du présent ouvrage, une question maintes fois posée, maintes fois éludée, et dont il nous faut à présent oser toutes les implications : Pasteur s'est-il trompé? Si ce n'est pas le cas, comment expliquer l'effondrement généralisé de l'immunité, les allergies, les pathologies auto-immunes, le sida, les nouveaux virus, les nouvelles épidémies ... ? Aurions-nous fait fausse route ? A l'âge de 46 ans, Louis Pasteur est victime d'une attaque cérébrale qui le rend hémiplégique pour le restant de ses jours. Il a 55 ans lorsqu'il commence ses recherches sur les "microbes", qu'il jugera seuls responsables des maladies humaines et animales. S'il s'avère que la vaccination systématique et obligatoire n'a pu et ne pourra jamais atteindre son objectif officiel de santé pour tous, alors peut-être devons-nous revoir humblement notre copie et porter sur la vaccination un nouveau regard. Que signifie vacciner, sur le plan biologique mais aussi sur les plans politique, économique et social ? Quel est le prix à payer pour l'illusion d'une protection ? Quelle est au juste la fonction des microbes dans l'écologie planétaire ? Sont-ils nécessaires à l'évolution de la vie sur terre ? La véritable immunité consiste-t-elle seulement à se défendre ? Plus fondamentalement, avons-nous la moindre idée de ce qu'est la santé? Quel peut-être le sens de la maladie dans une biographie humaine ? Quel est le sens d'une vraie guérison ? Autant de questions auxquelles nous devons répondre d'urgence ! S'appuyant notamment sur l'histoire, l'épistémologie, la philosophie des sciences, la génétique et l'immunologie, sur les travaux méconnus d'Antoine Béchamp, Rudolf Steiner, Louis-Claude Vincent, Georg Groddeck, Jean Elmiger, Michel Odent, Ryke Geerd Hamer... le présent essai dresse un bilan lucide de cent ans de biologie pasteurienne avant de proposer quelques pistes pour construire ensemble un avenir vivable.

03/2022

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Récits de mer

Mes routes du rhum

Toutes les éditions de la Route du Rhum et les portraits sensibles des protagonistes par le vainqueur de l'édition 2014. Trois transats anglaises, deux Jacques Vabre, des participations à la Coupe de l'America, un record de vitesse autour du monde, un sauvetage extraordinaire, car filmé, de Philippe Poupon lors du premier Vendée Globe... Et une victoire dans la Route du Rhum, un peu sur le tard. Voici le parcours de Loïck Peyron, fils de commandant de pétrolier, membre d'une fratrie tournée vers les mers - ses frères Bruno et Stéphane ont brillé également. En 2022, Loïck n'en sera pas mais sera un observateur privilégié, puisque, depuis l'édition originelle de 1978 jusqu'à celle de 2018, il a toujours, d'une manière ou d'une autre, été présent sur les pontons de la cité corsaire. En 1978, encore inconnu mais déjà viré de la maison familiale, le jeune homme de 18 ans assiste en effet au départ et vit par procuration une course à laquelle il ne participe pas. Le vainqueur, le Canadien Mike Birch deviendra alors l'un de ses deux mentors, le premier restant Eric Tabarly. Quatre ans plus tard, comme il se l'est promis, Loïck se présentera bel et bien au départ, et s'alignera ensuite à toutes les éditions jusqu'en 2002. Occupé sur d'autres fronts, il ne fera son grand retour qu'en 2014. Mais avec quel brio ! Choisi in extremis pour remplacer Armel le Cléac'h blessé, il récupère le gigantesque Banque Populaire, un multicoque de trente mètres, et remporte enfin la plus belle des transats françaises. Quatre ans autres années après, autre choix quasiment philosophique, il disputera l'édition à la barre d'un petit multicoque, copie quasi conforme de l'Olympus victorieux en 1978. Pour une navigation à l'ancienne, comme pour boucler la boucle, quarante ans plus tard... C'est cette vie transatlantique faite de rebondissements, de combats, de déceptions, de coups de bluff, de choix météo et d'aventure finalement victorieuse que " Ti Lock ", le lutin de La Baule, vous fera partager, avec son talent narrateur si particulier, agrémenté de photos, belles, touchantes et spectaculaires dans son livre " Mes routes du Rhum ".

10/2022

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Sciences historiques

L'Hôpital Varsovie. Exil, médecine et résistance (1944-1950), avec 1 DVD

Le livre aborde un épisode surprenant et mal connu de l'aide humanitaire internationale aux réfugiés de la guerre civile espagnole au Sud de la France : la création d'un hôpital militaire à Toulouse par les guérilleros en vue de l'opération Reconquista de Espana (octobre 1944), un centre de soins situé à l'arrière du front : l'Hospital Varsovia. Avec la perspective de la victoire des Alliés et la Libération de la France, l'espoir du retour dans une Espagne démocratique semblait une réalité imminente. Malheureusement, l'opération Reconquista fut un échec et, en 1945, l'hôpital militaire se transforma en hôpital civil destiné à soigner l'ensemble des réfugiés espagnols. Les conditions de vie de cette population, après dix années de guerre, étaient précaires (malnutrition, maladies, invalidité, dispersion familiale, etc.). Dans ce contexte, l'aide humanitaire internationale, notamment des associations bénévoles nord-américaines et des exilés de la diaspora espagnole, fut décisive pour venir en aide aux réfugiés en France. Le livre montre comment cet hôpital développa, au-delà des activités de soins proprement dites, une politique qui l'inscrivit dans une voie résolument moderne. Il fut un centre de formation du personnel soignant, de recherche clinique et de campagnes sanitaires. Cette modernité venait en droite ligne de l'héritage de la République espagnole, interrompu par la victoire des troupes franquistes. "Les Anales del Hospital Varsovia" en sont le témoignage. Le livre interroge les archives policières concernant l'opération Boléro-Paprika qui aboutit à l'arrestation des médecins espagnols de l'hôpital, en 1950, dans le contexte de la guerre froide. Il aborde aussi les vicissitudes des bénévoles nord-américains, victimes du maccarthysme, pour leur participation à l'aide humanitaire envers les républicains espagnols. Cet hôpital, - Hospital Varsovia / Walter B. Cannon Memorial -, devenu en 1971 Hôpital Joseph-Ducuing, au-delà de sa mission soignante et sociale, représente une institution emblématique et un lieu de mémoire de l'exil espagnol en France. Le livre contient un DVD présentant le film "Spain in Exile", sous-titré en catalan, espagnol et français, et une copie de la revue "Anales del Hospital Varsovia", des années 1948 à 1950.

04/2013

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Policiers

L'inquisiteur

Geiger a un don : il décèle le mensonge au moment où il l’entend, et dans son métier – « la recherche d’informations » comme l’appellent ceux qui la pratiquent –, ce don est précieux. Ses clients, riches et impitoyables, sont les multinationales, les agents du gouvernement ou la Mafia. Les méthodes de cet expert dans l’art d’interroger vont de l’agression brutale à la manipulation psychologique complexe, et il arrive toujours à ses fins. Il fait rarement couler le sang mais sait amener ses victimes au point où la souffrance s’efface devant la peur. Être un professionnel de la torture ne l’empêche pas cependant d’avoir un strict code de conduite et il refuse de faire son travail sur des enfants, des vieillards ou des infirmes qui seraient incapables de supporter la question. La vie de l’Inquisiteur bascule le jour où un client veut faire passer aux aveux Ezra, un jeune garçon de douze ans. Sans réfléchir aux conséquences, Geiger l’arrache aux griffes de son ravisseur et met alors le doigt dans un engrenage qui va faire voler sa vie en morceaux. En compagnie de son partenaire Harry, de sa sœur psychotique Lily et d’Ezra, Geiger entame une course poursuite au cours de laquelle de brûlants secrets politiques et personnels éclatent au grand jour. Au cœur de l’intrigue, des DVD au contenu explosif : la torture contre les terroristes sous la présidence de Bush. Mais, au cours de ce périple, Geiger parcourt aussi le chemin douloureux qui lui fait recouvrer la mémoire. Cet homme dont le passé est une page blanche, cet homme sans prénom, ce misanthrope à la vie verrouillée et strictement réglée, ne savait pas qu’en prenant en charge Ezra, il allait faire table rase de sa vie actuelle et retrouver la trace des événements traumatisants de sa propre enfance. Qu’il allait enfin accéder à l’identité et à l’humanité.

01/2013

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Sciences historiques

Les Corses qui ont fait la Corse

Les Corses qui ont fait la Corse brosse les portraits de 31 personnages qui ont marqué l'île, voire le continent et le monde entier. Ces hommes et ces femmes au destin fabuleux sont des personnalités politiques, des résistants, des écrivains, des artistes, des inventeurs et même, pour quelques-uns, des bandits qui ont défrayé la chronique. De Sambucuccio d'Alando à Edmond Simeoni, plusieurs siècles de l'histoire de Corse sont retracés dans cet ouvrage écrit par Thierry Ottaviani et illustré par Philippe Lorin. Sont présents bien sûr Paoli et Napoléon, mais aussi d'autres grands hommes de l'histoire insulaire : Sampiero Corso, Circinellu, Vincentello d'Istria, G-P. Gaffori, J-P. Abbatucci, Joseph Fesch, etc., ainsi que de femmes inoubliables telles que Letizia Bonaparte, Davia, Colomba ou encore Marthe Piarchi dont on a retrouvé la trace dans la Pentica, le palais vert du bandit Bellacoscia. La part belle est faite aux artistes, qu'ils soient écrivains (Salvatore Viale, Santu Casanova, Maistrale, J-B. Marcaggi, Marie Susini), chanteurs (Tino Rossi), photographes (Ange Tomasi), mais également aux inventeurs tels Angelo Mariani qui commercialisa sa fameuse boisson, ancêtre du Coca-Cola, Louis Capazza qui fit la première traversée de la Méditerranée en ballon ou le parfumeur François Coty qui devint ensuite magnat de la presse française et dont la rencontre avec le "Roi du maquis" Romanetti fit couler beaucoup d'encre. De nombreux hommes et femmes dont les rues ou lieux portent les noms revivent dans les pages de ce livre. Ainsi les figures d'Emmanuel Arène ou de César Campinchi. Sans oublier les célèbres résistants qui sont la fierté de la Corse : Danielle Casanova, Fred Scamaroni ou bien Jean Nicoli. Avec Les Corses qui ont fait la Corse, les vies de ces illustres personnages (plus d'une centaine de noms cités) sont pour la première fois réunies en un seul volume et illustrées avec talent.

10/2019

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Policiers

Rendez-vous à Boris Gleb

L'eau glaciale gicla avec une violence inouïe, giflant le visage de Malko, inondant Mathilda Larsen. La Volvo s'était enfoncée à mi-hauteur dans le port de Bodo. Elle allait couler rapidement. Une énorme masse noire surgit le long de la portière qu'il essayait d'ouvrir. Le Novosibirsk les coinçait contre le quai, condamnant toute sortie. Mathilda Larsen hurla de terreur. Venus d'Israël, Valeri Leonid Oganian, sa femme Rika et leur fille de quatre ans dînent dans un restaurant russe de Stockholm. Pendant cinq ans, Valeri s'est fait passer pour un juif fuyant les persécutions soviétiques alors qu'il est en réalité un agent du KGB. Aujourd'hui, il est prêt à retourner discrètement en URSS pour un motif mystérieux. Il vient de tout révéler à Rika, sa femme, et celle-ci, consent à fuir avec lui. Une équipe du Mossad les traque et entend bien lui faire prendre, de gré ou de force, le prochain avion pour Tel Aviv. Oganian profite du tumulte pour s'enfuir avec sa femme par bateau, afin de rejoindre la Norvège. La CIA, qui a eu vent de l'affaire, dépêche sur place Malko Linge. Sa mission : empêcher Oganian d'être tué par les Israéliens, de rejoindre l'URSS et le convaincre d'émigrer aux Etats-Unis, tout en révélant ce qu'il sait sur les réseaux soviétiques en Israël. Malko quitte donc Stockholm et se rend en Norvège, rejoint par Chris Jones et Milton Brabeck, ainsi que par Elko Krisantem, qui viennent en renfort. Les services secrets norvégiens lui adjoignent Mathilda Larsen, dont c'est la première mission sur le terrain. Malko et ses quatre comparses agents parviennent à faire échouer une seconde tentative d'approche des agents israéliens, et le couple Oganian a le temps de monter vers le nord, à Kirkenes, dans l'optique de passer en URSS par le petit bout de frontière séparant la Norvège de l'URSS.

02/1990

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Ouvrages généraux

Kurdistan : il était une fois la révolution

Il y a quelques années déjà, les Kurdes ont fait leur entrée fracassante dans l'imaginaire collectif des Européens. Pourtant, les Kurdes sont et restent largement un peuple peu connu, en dehors de quelques clichés. Les Kurdes fascinent en Occident, par-delà les clivages politiques. Pour certains, "les Kurdes" seraient la tête de pont de la civilisation "démocratique et laïque" . Pour d'autres, c'est un événement particulier qui, depuis 2014, a fasciné, fait couler de l'encre et suscité bien des débats ? : la révolution du Rojava. La révolution du Rojava reste, en 2022, mal connue, y compris et peut-être surtout par ses zélateurs les plus frénétiques. L'auteur remonte aux origines de ce processus politique ayant débuté avec le mouvement de contestation contre le régime de Bachar al-Assad et ayant abouti, après l'éviction des troupes syriennes des régions kurdes de Syrie, à la constitution d'entités de facto autonomes ayant vocation à persister. La période ici décrite s'étend des premières manifestations en Syrie du printemps 2011 aux offensives militaires lancées par l'organisation djihadiste Jabhat al-Nosrah en juillet ? 2013. Cette période relativement courte, mais extrêmement dense, soulève un nombre important de questions. Comment une organisation initialement minoritaire, le PYD, a-t-elle pu prendre le contrôle des régions kurdes en 2012 puis imposer son hégémonie politique ? Pourquoi d'autres organisations qui disposaient d'une influence plus étendue et de moyens matériels et logistiques plus importants, ont-elles perdu de leur influence au cours de la révolution syrienne ? En dehors des organisations politiques constituées, quelles étaient les dynamiques sociales qui ont été le moteur de la contestation politique à partir de 2011 ? En 2014, la résistance héroïque des combattant·es des YPG-YPJ attirait l'attention des médias du monde entier sur ce coin quelque peu oublié de la Syrie en guerre ? : le Kurdistan syrien ou Rojava. Dès lors, incarnation de la résistance au "Mal" , les YPG-YPJ, jusque-là simple branche syrienne d'une "organisation terroriste" , devenaient le nouveau "rempart contre la barbarie" .

01/2023

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Essais

Avec John Cassavetes

Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire. Quentin Victory Leydier 100 photogrammes des films en couleur

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Policiers

Tout pour plaire

David et Déborah ont tout pour plaire : jeunes, beaux, amoureux, une maison de rêve… Extrêmement séduisant, autoritaire et charismatique, David est coach en séduction. Très amoureux de sa femme, architecte d’intérieur d’une beauté rare, il est aux petits soins pour elle, parfois même étouffant, quand Déborah lui est complètement dévouée, presque soumise. Mais leur bonheur dérange. On chuchote dans le voisinage que leur couple n’est pas aussi uni qu’il paraît, qu’il y a là un loup… et un agneau prêt à se faire égorger. David ne cesse de se justifier et de clamer qu’il est fou de sa femme, et Déborah doit se défendre auprès de son entourage de vivre avec un pervers narcissique. Pourtant, ils ont beau présenter de leur vie un tableau idyllique où n’apparaissent pas les zones d’ombre de leur passé, ceux qui les jugent ont-ils vraiment tort ? Nicolas, le frère de David, a quant à lui tout perdu : ses illusions, ses ambitions, et maintenant sa femme qui a mystérieusement disparu. Lorsque, après huit ans de silence, il s’installe chez son frère aîné avec sa petite fille, c’est un homme détruit, sur le point de couler à nouveau. Du moins, c’est ce qu’il prétend. Et, si Déborah semble touchée par sa détresse, David, qui connaît sa vraie nature, se montre plus réticent à lui faire confiance… Au nom de quel sombre secret accepte-t-il néanmoins de l’héberger ? Et surtout, quelles sont les véritables raisons de la présence de Nicolas ? C’est ce que le commandant Sacha Mendel s’est juré de découvrir. Convaincu que Nicolas est un prédateur de la pire espèce, il le suit à la trace, le harcèle même, dans l’espoir de le confondre et d’éviter un second drame dont Déborah pourrait être la victime. Car à la lumière crue de la vérité, les masques tomberont et révéleront une tout autre image. Mais aura-t-elle encore tout pour plaire ?

10/2014

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Essais

Avec John Cassavetes

Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire. Quentin Victory Leydier Version luxe. Grand format, 100 photogrammes des films en couleur. Version cartonnée

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Littérature étrangère

Le Dévoué

La suite très attendue du Sympathisant, Prix Pulitzer 2016 ! Où l'on retrouve Vo Danh, le fameux agent double, plongé dans le Paris des années 80, sa faune interlope, ses philosophes marxistes et sa Place de la Bastille... Chef d'oeuvre d'inventivité et de drôlerie, Le Dévoué est aussi un grand roman politique sur l'identité et sur l'Histoire qui n'en finit pas de nous rattraper. Paris, été 1981 Après avoir réchappé d'un camp de rééducation, Vo Danh (l'homme sans nom, l'espion, l'agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris en même temps qu'une cohorte de réfugiés vietnamiens. Il est accompagné de Bon, son frère de sang, toujours aussi résolument anti-communiste (et ignorant de la double identité de Vo Danh). Tous deux logés dans le 11ème arrondissement de Paris, ils se lancent à l'assaut de la capitale bien décidés à faire leur trou et surtout à se remettre de leurs émotions. Hélas, Le Boss, leur seul contact à Paris, n'est autre qu'un trafiquant notoire qui leur offre en guise de job, de devenir ses hommes de main, chargés de régler leur compte aux mauvais payeurs et autres resquilleurs. Bien trop sensible pour supporter toute cette violence, Vo Danh propose au Boss de se lancer dans un trafic de cannabis auprès des intellectuels de gauche et autres philosophes marxistes. Un business plus tranquille et plus lucratif. Du moins le croit-il, car très vite, il se retrouve au coeur d'une brutale lutte de territoire entre dealers algériens. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Bon et lui apprennent une incroyable nouvelle : l'homme masqué, leur tortionnaire au camp de rééducation, serait lui aussi à Paris et occuperait un poste important à l'ambassade du Vietnam. Pour Vo Danh qui pensait couler des jours heureux à Paris, boire des crèmes en terrasse tout en se goinfrant de croissant, les ennuis ne font que commencer...

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Revues de psychologie

L'année psychologique N° 2, 2023

Numéro anniversaire du laboratoire fondateur de la revue. Section 1. Allocutions d'ouverture (10 septembre 2021) Houdé, O., Moutier, S., & ; Jambaqué, I. L'Institut de Psychologie : Un siècle d'histoire Section 2. Création et évolution de l'Institut Nicolas, S. Fondation et évolution de l'Institut de Psychologie de Paris Cartron, A. Politiques universitaires dans l'après 1968 : Une grille de lecture du projet d'installation de l'Institut de Psychologie à Boulogne en 1999 Section 3. Témoignages des Directrices et directeurs de l'Institut 1993-2017 Lecuyer, R., Jambaqué-Aubourg, I., Ionescu, S., Bagot, J.-D., Marty, F., Drozda-Sendoska, E. Section 4. Actualité de l'Institut Jambaqué-Aubourg, I. L'Institut de Psychologie à une période charnière (2017-2023) Houdé, O. La psychologie, hier, aujourd'hui, demain Guillemain, J. La Bibliothèque Henri Piéron. De sa création aux projets CollEx-Persée Section 5. Offre de formation et innovations pédagogiques Blanchet, S., Bungener, C., Jambaqué-Aubourg, I. Introduction générale : Panorama sur l'offre de formation et sa diversité Cassotti, M. Innovations pédagogiques à l'Institut de Psychologie : aspects généraux et en période de la crise sanitaire de la Covid 19 Borst, G. Une " Labschool " universitaire et le DU PAREO : Un dispositif institutionnel et pédagogique innovant au service de l'orientation et la réussite éducative des étudiants Piolino, P., Gaston-Bellegarde, A., Jambaqué-Aubourg, I. Clinique virtuelle de l'examen psychologique : Un nouvel outil pédagogique de simulation de l'entretien clinique en psychologie Section 6. Enjeux recherche Doré-Mazars, K., & ; Vergilino-Perez, D. Vision et oculomotricité Verdon, B. La psychologie projective et l'Institut de Psychologie : un double centenaire Borst, G. La neuroéducation – LaPsyDE (UMR CNRS 8240) Varescon, I. Santé mentale : Contributions du Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS, URP 4057) Piolino, P. Mémoire autobiographique et amnésies : Passé, présent et futur Lubart, T. Homo creativus : Approche différentielle Sanitioso, B. Régulation et menaces sociales

07/2023

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Histoire militaire

C'était pour la France

L'homme qui prend la plume aujourd'hui n'est plus tout à fait le même que celui qui publiait son premier livre en 1984.. Oui, je me suis assagi. Par force. L'âge, la maladie, cette satanée maladie de Parkinson entrave tous mes mouvements. Malgré ce handicap, je reste intact. Et je continue d'avancer. Toute ma vie a été consacrée à défendre ma patrie. Avec la conviction que les missions ordonnées par mes chefs ou directement par des ministres, parfois dans le plus grand secret, se faisaient toujours au service de la France. Je voudrais témoigner ici certaines des ces missions qui ont constitué des moments charnières dans ma vie d'officier. Toutes ont conforté ma foi dans notre pays. Une foi toujours intacte. Pour lui, je me suis battu sous toutes les latitudes avec l'insigne du GIGN. J'ai souvent opéré aussi sous identité fictive (IF). J'étais alors un autre et je devenais, pour le temps de la mission, un vrai " menteur de combat ". J'ai menti au preneur d'otages avant de l'abattre. J'ai souvent menti a ma femme pour cacher la mission qui m'éloignait d'elle en lui lançant un joyeux " Tout va bien ! C'est un simple exercice ". Pour mon pays, j'ai fait couler le sang. J'ai fait parler les armes qu'il m'avait confiées. Pour lui, je suis allé au bout de moi-même. Oui , j'avoue ! - Premières armes - Les leçons de Berlin - Le GIGN - Entraînement hors normes pour des hommes hors normes - Les secrets de La Mecque - Mes tireurs d'élite saoudiens - Un Privé pour la France - Mon ami Jacques Vergès - L'avocat et l'ancien du GIGN au Zaïre - Le vrai visage de mon ennemi - Comment la France a perdu la République Centrafricaine - Mission spéciale en Côte d'Ivoire - Mission spéciale au Vatican - Trente jours aux Baumettes

05/2023

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Littérature française

Amour parfait

Un roman d’amour qui décrit une passion, passion fulgurante mais passion dramatique. Il est écrit avec des phrases brèves, dans un vocabulaire essentiel, permettant un centrage sur les émotions et les relations humaines. Cette écriture d’une grande sobriété donne une épure, de laquelle émergent les moments inquiétants, tels les rêves. Ceux-ci prennent couleur et force et donnent une profondeur et un mystère qui préfigurent le dénouement. Les amants sont unis par le montage du texte, passant indifféremment de l’un à l’autre, quel que soit le lieu où ils se trouvent. Le climat du récit est proche de notre quotidien et une génération pourrait se retrouver dans ces personnages, c’est dire son actualité. Ainsi l’amour passionnel, venu des pro­fon­deurs de l’histoire humaine, réémerge au travers de cette génération et donne un accent dramatique qui crève l’insignifiante apparence de ces vies. Elle était magnifique. On aurait pu la confondre avec une fée. Sa robe blanche en voile descendait jusqu’au sol, cachant ses pieds. Ses yeux étaient soulignés de noir, les rendant encore plus beaux qu’à l’ordinaire, si toutefois cela pouvait être possible, ses cheveux lui tombaient sous les genoux, quelques mèches plus courtes glissaient avec grâce sur ses épaules dénudées. Des roses blanches étaient accrochées dans sa chevelure... Il s’était fait beau. Il avait mis son costume marron, et sa chemise verte. On aurait dit un homme d’affaires. Il s’était fait beau pour ce qu’il espérait être l’un des plus beaux jours de sa vie. Il n’avait rien laissé au hasard ; il avait coupé ses cheveux en les gardant assez longs pour les attacher. Il s’était rasé en préservant le collier et le bouc. Il s’était installé à une table dans un restaurant et attendait… Vont-ils se rencontrer ? Et conjuguer l’amour parfait ?

01/2014

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Beaux arts

Marie Cuttoli. Myrbor et l'invention de la tapisserie moderne

La vie de cette femme ambitieuse et instinctivement férue d'avant-gardisme se déroule comme un roman. Née à Tulle en 1879 d'un père limonadier, Marie Bordes épouse en 1920 Paul Cuttoli, maire de Philippeville en Algérie, devenue Skikda. Vivant alors entre Paris et l'Algérie, où Paul Cuttoli a construit pour elle le palais Dar Meriem ("la maison de Marie"), elle monte des ateliers de tapisserie, d'abord à Sétif puis, en France, à Aubusson. Rénovant cet art particulier en demandant à des artistes tels que Lurçat, Rouault, Coutaud, Picasso, Dufy, Braque, Laurens... des cartons qu'elle transforme en chef-d'œuvre textiles, elle ouvre la boutique de mode et de décoration Myrbor : MYR(iam) BOR(des). En 1924, la route de Marie Cuttoli prend un tournant inattendu : sa rencontre avec le jeune physiologiste, savant et collectionneur, Henri Laugier, est le départ d'une vie sous le signe d'un double passion partagée, affective, certes, mais aussi centrée sur les collections d'oeuvres d'art. Leur duplex rue de Babylone, écrin rêvé pour leurs tableaux et leurs fabuleuses tapisseries, et à Antibes la villa Shady Rock sont les lieux de rendez-vous de personnalités aussi diverses que Léon Blum, Man Ray, Pablo Picasso ou Helena Rubinstein. Avec l'aide du célèbre docteur Barnes, Marie organise des tournées dans les capitales étrangères, où elle expose et vend ses tapisseries. Elle s'allie à Jeanne Bucher pour créer la galerie Jeanne Bucher-Myrbor et, après la guerre, à Lucie Weill. En 1963, Henri Laugier et Marie Cuttoli lèguent une partie de leur collection au Musée national d'art moderne, dont vingt-quatre papiers collés de Picasso. Ils se retirent à Shady Rock, où ils disparaissent tous les deux, à trois mois d'intervalle, en 1973. Cet ouvrage est une promenade artistique entre Tulle, l'Algérie du début du XXe siècle, le Paris des avant-gardes, Aubusson rajeuni et les Etats-Unis.

06/2010

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Musique, danse

La rage est mon énergie

John Lyndon, alias Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, créateur du groupe PiL, est une icône de la contre-culture, une icône de la musique, de la mode et de la politique. Ses chansons incendiaires "God save the Queen" et "Anarchy in the UK" ont fait de lui la cible des tabloïds et de mouvements anti-punks qui lui ont valu d'être molesté, jusqu'à recevoir des coups de couteau et manquer de justesse perdre un oeil. L'année 1977, il l'a passée quasi reclus, alors que son impact sur toute une jeunesse révoltée prenait une place énorme. "Le Parlement a voulu me condamner pour trahison, aucune rock star n'a connu ce traitement à ma connaissance. Moi, je riais. J'étais le seul à avoir le courage de me lever et de dire ce que j'ai dit, et beaucoup de gens n'attendaient que ça." Puis John, l'instigateur du mouvement punk rock (un terme qu'il n'a jamais approuvé), s'est libéré de tous les costumes qu'on lui a collés et s'est réinventé en créant PiL, mélange de reggae, disco, de musique africaine et de rock. Il n'est jamais là où on l'attend. Il raconte les débuts de sa vie dans un quartier mal famé de Londres, où, tout petit, il a contracté la méningite en jouant dans des flaques d'eau contaminées par la pisse de rat. On assiste avec lui à la création des Pistols avec son ami Sid Vicious, nommé ainsi en hommage à son hamster. Il croque à sa manière très personnelle son entourage : Malcolm McLaren, Vivienne Westwood, Richard Branson, Souxsie Sioux ou Paul Weller, Nora Foster, sa femme depuis 30 ans. Il se souvient des descentes de police, de la drogue, de sa carrière d'acteur à NY avec Harvey Keitel, de ses sessions avec David Bowie et Roger Waters. Malgré tous les livres qui sont sortis sur le punk et les années 80, John Lyndon est resté un mystère. Voici ses mots, puissants comme des balles.

10/2014

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Histoire ancienne

Brutus. La République jusqu'à la mort

"Toi aussi, mon fils..." C'est à ce cri de Jules César que Marcus Junius Brutus doit sa célébrité. Né vers 85 av. J.-C. , Brutus n'est pas le fils de César, mais celui de sa maîtresse Servilia. C'est un jeune homme brillant que le grand général a pris sous son aile protectrice, le pensant promis à un grand avenir. Pourtant, le 15 mars de l'an 44, Brutus est l'un de ceux qui percent de vingt-trois coups de poignards le corps de César. Les conjurés reprochent à celui qui vient d'être proclamé dictateur à vie d'avoir piétiné une République déjà moribonde au profit de sa toute-puissance. Pire, on le soupçonne de vouloir être fait roi. S'il n'est pas l'instigateur du complot, Brutus en a pris la tête, poussé par les Républicains, en raison de sa réputation d'homme vertueux et de grande rigueur morale. Mais, faute d'un projet élaboré, l'attentat se solde par un fiasco politique. Poursuivi par la haine de Marc Antoine, qui se pose en vengeur de César, Brutus choisit l'exil. Féru de philosophie, ami de Cicéron, Brutus n'aime ni la violence, ni la guerre. S'il fait couler le sang de César, c'est au nom d'un idéal de liberté et de justice. S'il lève des légions avec son complice Cassius, c'est dans l'espoir de rétablir la République d'antan. Mais c'est encore un échec. Brutus meurt en octobre 42 à la bataille de Philippes, défait par Marc Antoine et Octave, le futur empereur Auguste. En tuant César, Brutus a-t-il rendu service à Rome ? Rien n'est moins sûr si l'on en juge par les quinze années de désordre qui ont suivi son geste. Une histoire aux multiples rebondissements entre amitié et trahison, idéalisme et duplicité, que nous racontent Plutarque, Appien, Suétone, Dion Cassius, Nicolas de Damas et Cicéron.

02/2017

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Sorcellerie

Les Secrets de Marie Laveau

Au cours des dernières décennies, notamment avec sa mise en lumière dans la pop culture, Marie Laveau a fait couler beaucoup d'encre et provoqué énormément de passion à travers le monde. Après tout, comment cette reine du vaudou puissante de la Nouvelle-Orléans, tantôt protectrice de la veuve et de l'opprimé, tantôt prêtresse satanique organisant des rituels macabres, pourrait-elle laisser indifférent ? Dans Les Secrets de Marie Laveau, Oncle Ben explore et dévoile les secrets de cette figure mystique en démêlant le vrai du faux sur son histoire et sa magie. Cet ouvrage s'adresse tous ceux et celles qui souhaitent honorer et débuter leur pratique dévotionnelle et magique avec celle que l'on appelle, aujourd'hui encore, la "Reine de la Nouvelle-Orléans" . Vous y découvrirez comment l'honorer et réaliser un autel en son nom, comment l'invoquer pour l'amour, l'argent, la protection, et développer un lien fort avec son esprit. Prières, charmes, grigris, recettes d'encres, d'huiles, de poudres, rituels... la grande prêtresse vaudoue n'aura plus aucun secret pour vous ! A propos de l'auteur : Oncle Ben est connu aussi sous le nom d'Antinoüs Seranill. Il est l'initié de John Highland dans plusieurs traditions telles que la Minoan Brotherhood, la NYWT et l'Espiritismo. En automne 2014, il étudie et apprend le Hoodoo en Louisiane et importe pour la première fois cette pratique en France. Il a formé les premiers Rootworkers français à cette magie populaire louisianaise et enseigne le Hoodoo via des leçons en ligne. En 2016, il est introduit à la pratique de l'Espiritismo et reçoit sa "Coronacion Espiritual" des mains de John Highland. Oncle Ben amène la pratique des Misa Espiritual en France l'année suivante et organise une des premières Table Blanche ou Messes Spirituelles du pays. Il vit désormais la moitié de l'année en Louisiane mais organise toujours des Misa Espiritual dans sa région des Bouches du Rhône l'autre moitié de l'année.

02/2022