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Mikaël Rémond

Extraits

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Poésie

Ici on consulte le destin

Le mot "destin" que Gérard Macé fait figurer dans le titre énigmatique de son livre appartient tout autant à la mythologie qu'à la cartomancie, et par conséquent définit la double inquiétude d'un poète qui de longue date, entre fatalité et prédication, s'est enjoint d'ausculter par bribes l'enchaînement des scènes de l'enfance en même temps que leur inexorable déformation dans la boule, plus ou moins magique, du rêve. Ce faisant, il nous fait mieux comprendre aussi que l'écriture de soi ne peut être pour le poète qu'une projection fantasmée de la mémoire du monde, de ses rites et de ses fables. Au seuil du livre, Macé s'impose de parler "comme on répond au sphinx" et publie quarante "mots de passe" . En les disposant chacun en quatrain de façon à associer en miroir des images présentant entre elles le plus grand écart, le poète semble avoir cherché, dans le sillage du surréalisme, à résoudre poétiquement les contradictions du réel. Et cela l'a conduit à établir comme poreuse la frontière entre les deux pans cardinaux de la vie humaine, l'éveil et le songe. Il s'est agi ensuite pour lui d'essayer de formuler "ici" la clé de l'énigme, qui tout en neutralisant la sentinelle du Temps lui permettrait de rouvrir un accès harmonieux vers le royaume des morts : "Une porte à tambour /pour entrer dans les rêves /L'esprit toujours léger /mais l'inquiétude au coeur". L'un des charmes de ce recueil tient à la reprise de certains vers d'un poème à l'autre : des bribes de souvenirs, modulées discrètement comme autant de mirages, circulent des premières pages du livre vers les poèmes plus longs des deux dernières parties : "Images de la caverne" et "Sous les nuages de Magellan" . Signe de l'intense et mystérieuse combinatoire entre les éléments du réel, cette dernière section est la transcription d'un rêve quasi-nervalien que fit l'auteur "au cours d'une nuit d'octobre" , et dans lequel il a justement rêvé avoir mis en vers un de ses propres livres paru chez Gallimard en 1995, L'autre hémisphère du temps. Mais à la différence des grands Voyants de la fin du dix-neuvième siècle, la poésie ne tombe pas dans la prose, c'est au contraire une certaine prose qui revient chanter là, apurée, dans le poème.

04/2021

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Histoire de France

La colonie française d'Algérie : 200 ans d'inavouable

En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika. En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un « clan français » derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ? Voilà quelques-unes des nombreuses questions auxquelles l’auteur répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre les deux pays. Au fil des pages, les mythes implosent. De Napoléon à Sarkozy, de Talleyrand à Pasqua, du dey d’Alger à Larbi Belkheir, ce livre retrace près de deux siècles d’une histoire complexe et tumultueuse. En revisitant l’histoire récente de manière factuelle et très documentée, il ambitionne de faire la lumière sur les « pages glorieuses de la colonisation française », sur les « drames » de la guerre d’Algérie, tout comme sur la situation économique actuelle d’un pays tout entier dévoré par la prévarication.

11/2010

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Notions

La vie spectrale. Penser l'ère du métavers et des IA génératives

En à peine 18 mois, deux événements ont changé la face du monde : octobre 2021, Mark Zuckerberg annonce l'entrée de l'humanité dans le métavers ; fin 2022, le robot conversationnel, ChatGPT, système d'intelligence artificielle capable de rédiger des textes à notre place et appelé à se perfectionner, est mis en ligne. Si Internet nous a fait basculer dans une autre société, les champions de l'industrie du numérique nous promettent maintenant de vivre dans une nouvelle dimension. Mais laquelle ? Quand ? Quels en sont les raisons d'être ? Et l'horizon qui se profile ? Philosophe majeur, Eric Sadin répond en retraçant les évolutions technologiques, économiques et sociétales qui ont menés à la pixellisation croissante de nos existences et à ses conséquences. De l'apparition d'internet à l'introduction des smartphones dans notre quotidien, une première rupture a eu lieu. Mais la systématisation de leur usage a amorcé un autre mouvement, que la généralisation du télétravail aura renforcé. En déléguant un nombre exponentiel de nos activités et de nos prises de décision (le choix de l'itinéraire à emprunter, celui des articles que nous lisons, des amis que nous aurons) et en menant nos vies en ligne (travail, enseignement, médecine, achats, loisirs et interactions se font derrière nos écrans), nous nous sommes coupés de nos corps comme de nos facultés. Et ce au profit d'une industrie qui, par des systèmes omniscients, rythment et inclinent nos destinées. Les conséquences civilisationnelles et politiques sont innombrables : repliés sur nous-mêmes, coupés des autres et de leurs corps, nous ne vivons plus ensemble, dans le monde sensible. Un nouveau seuil a été franchi avec l'apparition de ChatGPT dont le rôle n'est plus de gérer nos tâches mais de créer en apprenant à se servir de nos facultés fondamentales : le propre de l'humain, le logos, est en passe d'être délégué à des machines. Bientôt, c'est la voix de ces robots qui nous guidera dans nos cavernes de pixels, à chaque étape de nos vies vouées à être sans trêve analysées, marchandisées, désincarnées. Face à cette rupture sans précédent, une philosophie s'impose pour comprendre et agir, la voici. La vie spectrale est autant une phénoménologie contemporaine que la pensée du monde qui vient. Un essai magistral et capital.

10/2023

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Photographes

Dans l'infini des songes

Né à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1940, Jean-Pierre Favreau s'installe à Paris en 1962 et entre alors en photographie, travaillant comme photographe et comme tireur dans les laboratoires. Au début des années 1970, il participe aux débuts de l'agence Viva, dont il s'éloigne pour voyager. Photoreporter, il cherche sa voie et s'engage résolument dans un travail d'auteur après avoir obtenu une bourse pour photographier New York en 1982. Jean-Pierre Favreau devient alors un photographe-voyageur au long-cours. Pour certains photographes, la bonne photographie naît de l'étonnement, de la nouveauté d'une ville ou d'un paysage jamais rencontrés. Chez Jean-Pierre Favreau, l'acte photographique procède d'une lente préparation. Il observe et s'inscrit dans le paysage. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté de ses compositions ressort la patience infinie de leur auteur. De ses voyages naissent des livres et des expositions comme Blues outremer publié chez Contrejour (1991), dans lequel il compile six ans de photographies au Cap-Vert entre 1985 et 1991, ou Rue Caraïbes aux éditions En vue (1999), récit de ses séjours à La Havane (Cuba) entre 1991 et 1998. Au début des années 2000, il part au Japon, poursuivant son travail sur l'homme dans la ville. Dans les rues de Tokyo, discrètement, il saisit des passants, des " passagers " comme il les appelle : la photographie les fige au milieu de leurs pensées et de leur solitude. De l'extrême justesse des cadrages et de la clarté des compositions de Jean-Pierre Favreau ressort la patience infinie de leur auteur. Parfois, comme à Rochefort (Charente-Maritime) où il répond à une commande de la ville en 2008, il abandonne le noir et blanc pour la couleur. Loin des couleurs saturées de nombre de ses contemporains, la ville et ses passants prennent vie dans un monde aux couleurs sourdes. Photographe indépendant, pendant sa carrière, il a collaboré avec le journal Le Monde et le magazine L'Usine nouvelle. Il a également répondu à de nombreuses commandes institutionnelles, par exemple en 1986, lorsqu'il photographie l'Angleterre rurale pour le compte du ministère de l'Agriculture. En 2022, il a fait don de 1 035 négatifs, 150 tirages et 2 cartons d'archives à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP).

03/2024

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Revues de psychanalyse

Essaim N° 52 : L'invention de l'objet a à l'épreuve de sa réinvention

Plusieurs étapes depuis 1958 ont précédé la revendication par Lacan de l'objet a comme étant de son invention en 1966. Quelles sont-elles et pourquoi cette date ? Sans doute du fait de la parution des Ecrits où il y affirme que l'objet a " répond à la question sur le style ", et donc sur la lettre. De fait, l'objet a est dit-il une lettre algébrique qui porte le nombre avec lui : celui que détermine la division en moyenne et extrême raison. Pourquoi proclamer alors que c'est une invention ? Serait-ce pour préciser par avance ce qu'il faut entendre quand il dira que chaque analyste doit réinventer la psychanalyse ? Quoiqu'il en soit, cet objet a, non conceptuel ni traduisible, objet topologique d'un manque d'objet, comment le repérer (darstellen, présenter) aussi bien dans la clinique que dans le lien social des discours ? Deux voies privilégiées s'ouvrent à nous. D'abord celle de son lien au Nom du Père dans la mesure où c'est à partir de l'arrêt en 1963 de son séminaire sur Les Noms du Père que l'on assiste à la montée en puissance de sa référence à l'objet a dans différents domaines et sous différentes formes qui ont en commun de ne pas entrer en opposition binaire. Deuxième voie, celle des coordonnées de la fin de l'analyse et de l'acte analytique que constitue le passage à l'analyste -que le dispositif de passe est censé éclairer -, dans la mesure où Lacan affirme que c'est avec l'objet a qu'on peut aller plus loin dans le repérage de la fin de l'analyse, de par son nouage synchronique avec le transfert, et donc le sujet supposé savoir, et de par sa disjonction avec le phallus. D'autres voies d'approche sont aussi possibles : celle de la place de l'objet a dans la névrose, la perversion et la psychose, voire d'autres structures. ; celle de sa fonction dans chacun des quatre discours et dans le discours capitaliste ; celle de la connexion des objets a entre eux et avec le phallus, chez l'homme et chez la femme notamment ; celle de l'articulation de ses différentes présentations topologiques ; ou encore celle, plus énigmatique et contemporaine du séminaire ... ou pire, d' " entendre un peu plus loin qu'à travers les verres de lunettes de l'objet petit a ".

04/2024

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Art contemporain

Felix Gonzalez-Torres Roni Horn

En 1990, Felix Gonzalez-Torres découvre l'exposition personnelle de Roni Horn au MOCA (Los Angeles), et plus particulièrement Gold Field (1982), une oeuvre aujourd'hui mythique ? : un tapis rectangulaire, posé au sol, réalisé avec des feuilles d'or. Profondément marqué par la simplicité, la force et la beauté de cette oeuvre, Felix Gonzalez-Torres rencontre finalement Roni Horn en 1993 et partage avec elle l'impact bouleversant que son oeuvre a produit sur lui. Quelques jours après cette rencontre, elle lui envoie un carré d'or comme signe d'amitié naissante. En réponse, Felix Gonzalez-Torres réalise Untitled (Placebo-Landscape-for Roni) (1993), un déversement de bonbons emballés dans du cellophane doré qui sont pour lui "? un nouveau paysage, un horizon possible, un lieu de repos et de beauté absolue. ? " A son tour, Roni Horn répond avec Gold Mats, Paired - for Ross and Felix (1994-1995), deux feuilles d'or placées l'une au-dessus de l'autre. Leur amitié est scellée. Dans la continuité de cet échange créatif, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu avec la mort de Felix Gonzalez-Torres, l'exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l'implication et à la complicité exceptionnelles de Roni Horn. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d'oeuvres à la beauté fragile et à l'extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que "? l'acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité? " (Felix Gonzalez-Torres). Au coeur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s'agit donc de saisir le caractère "? intermédiaire ? " de l'existence, la dimension d'entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les oeuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez-Torres s'ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, "? entre la peur de la perte et la joie d'aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus... ? " (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A. R. T. Press, 1993).

05/2022

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Religion

Sacrifices en Islam. Espaces et temps d'un rituel

Sacrifier, mettre à mort rituellement une victime animale, voilà qui s'inscrit au coeur de multiples pratiques des sociétés musulmanes, qu'elles soient transplantées en Europe, ou qu'on les observe parmi ce milliard d'individus qui, à travers le monde, de l'Afrique à l'Asie, suit la foi révélée par le Prophète Muhammad. Egorger de ses ongles la victime animale au Maghreb, boire ou se baigner dans le sang de celle-ci dans les cultes zar soudanais, partager et cuisiner les chairs des bêtes égorgées au sein de la communauté, comme dans la Grèce arienne, ou solliciter une protection. Que reste-t-il de l'islam dans ces formes quotidiennes du sacrifice ? Encore faudrait-il, ou non, distinguer celui-ci de l'abattage rituel des animaux nécessaires à la consommation halal des chairs, tout comme dans le cas des viandes juives casher. On peut mettre pourtant en évidence un modèle musulman du rituel sacrificiel, que reconstruit l'anthropologue à partir des rites établis dans la sunna, dans les gestes et dires du Prophète. Le sacrifice que se propose de faire Abraham de son fils, Isaac pour les juifs, Ismaël pour les musulmans, répond à des questions fondamentales : comment peut-on naître d'une femme ? Comment assumer le rôle de père et la soumission du musulman à Dieu ? Questions que pose aussi le sacrifice effectué pour la naissance d'un enfant. Voilà la vision orthodoxe qui inspire le sacrifice du Pèlerinage à La Mekke, et celui effectué le même jour dans ressemble de la communauté musulmane à l'occasion de la fête de l'ayd al-kabir. L'islam n'inscrit pas, contrairement au christianisme, le sacrifice au coeur de son dogme. Il lui accorde cependant une place essentielle dans ses pratiques rituelles : accompagnant toutes les étapes de la vie individuelle, producteur du lien social, lieu de multiples recompositions et transgressions, produisant de nouvelles références locales à l'universalité que celles qu'induit le modèle ibrâhimien, les rituels sacrificiels musulmans illustrent l'ensemble des thèmes que la théorie anthropologique du sacrifice s'est attachée à mettre en évidence : "cuisines du sacrifice" dette u sacrificielle, fonctions thérapeutiques, etc. Une première synthèse donc, illustrée d'exemples tous contemporains, qui nous apporte sur la pratique des sociétés musulmanes un éclairage unique.

04/1999

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Matériaux de construction

Le plâtre dans la construction

Le plâtre, matériau géosourcé utilisé depuis des millénaires dans la construction, est apprécié pour ses qualités hygrothermiques, acoustiques et son incombustibilité ; il est employé tant à l'intérieur (cloison, plafond, chape, décor) qu'à l'extérieur (enduit, sous-face et contreventement de façade). Sous la forme de staff ou de stuc, il participe également à la mise en oeuvre de nombreux éléments décoratifs tels que moulures, parements, corniches. Aujourd'hui, la filière du plâtre, soucieuse des enjeux de transition environnementale, met en avant les principaux atouts du matériau - une fabrication locale et une recyclabilité à l'infini - pour continuer de développer de nouveaux produits plus performants, légers, économes en énergie, et en proposer de nouvelles applications. De la fabrication du produit jusqu'à sa mise en oeuvre sous toutes ses formes, cet ouvrage, richement illustré, rassemble l'ensemble des connaissances relatives à l'utilisation du plâtre dans le bâtiment, en traitant aussi bien des techniques traditionnelles que modernes, et répond aux nombreuses situations rencontrées sur les chantiers. Il détaille ainsi : ? l'histoire du plâtre dans la construction, depuis ses premières utilisations jusqu'à aujourd'hui ; ? les étapes de sa fabrication, ses propriétés et ses caractéristiques ; ? les produits plâtriers en poudre (plâtre à maçonner, à projeter, mortier-colle, plâtre technique et enduit) et semi-finis (carreau et plaque de plâtre, cloison alvéolaire) ; ? la mise en oeuvre des ouvrages en plâtre : maçonnerie, cloison et contre-cloison, plafond, chape, complexe de doublage, enduit et élément décoratif (plâtre, stuc et staff) ; ? les différents degrés de protection au feu, à l'eau et acoustique des ouvrages ; ? l'organisation d'un chantier ainsi que les conditions de réutilisation des ouvrages en plâtre dans le cadre d'une réhabilitation ou d'une rénovation ; ? les méthodes de calcul des ouvrages (mécanique générale, cloisons et cloisons de grande hauteur, plafonds et comportement des ouvrages en cas de séisme). Ce guide exhaustif s'adresse à ceux qui mettent en oeuvre directement ou indirectement du plâtre, comme les entrepreneurs ou les artisans, qui y découvriront toutes les techniques à appliquer sur les chantiers. Il est aussi destiné aux spécialistes, plaquistes, plâtriers, staffeurs, décorateurs d'intérieur, ainsi qu'aux prescripteurs tels que les architectes et ingénieurs, qui y trouveront la description des dispositions constructives pour réaliser des ouvrages courants ou complexes.

02/2024

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Littérature française

La fabrique des mots

Il y a des histoires qui sont des déclarations de guerre. Voilà pourquoi, moi, Jeanne, je me suis tue. J'ai préféré attendre que le temps passe. J'étais petite, à l'époque, dix ans et quelques mois. Mais l'heure est venue de parler. L'ignoble Nécrole a encore frappé. L'objet de sa bataille ? Les mots. Il y en a trop, beaucoup trop. Pour faire taire tous les incurables bavards, tous les poètes, tous les chanteurs, tous les raconteurs d'histoires, tous les amoureux qui disent et redisent leur flamme, tous les humiliés qui protestent, tous les journalistes qui révèlent et, trouve-t-il, polluent de leurs nuisances sonores jusqu'à la nuit, Son Excellence le très distingué Président à vie a édité une liste, pompeusement intitulée « Circulaire VIII.2012.3917 », celle des trente mots désormais autorisés. Pour Mlle Laurencin et les élèves de CM2 de l'école Simon-Bolivar, c'est décidé, la guerre est déclarée. Parmi les escales de cette croisade sur terre et sur mer bientôt suivie par l'île tout entière, on apprendra comment le Palais de justice fait les choux gras de deux brasseries aux drôles de spécialités et ce que le Pays de Tendre dit de l'amour, on découvrira qu'une salle de classe et un centre de stratégie militaire ne sont pas si éloignés et qu'une ancienne mine d'or peut renfermer bien plus précieux que le plus précieux des métaux. Amis ou ennemis de Jeanne, en campagne ou non contre l'ignorance, on croisera le chemin d'une petite foule d'êtres et de créatures, parmi lesquels un élégant, trois jeunes à capuches, des pompiers, un Capitan accablé et très prolixe en anecdotes, un brochet plus vrai que nature, deux vieilles soeurs aussi virulentes qu'érudites, un certain M. Henri et, toujours, la furie de Nécrole.Plus de dix ans après sa première déclaration d'amour à la grammaire, Erik Orsenna ne pouvait conclure qu'en explorant la fabrique des mots. Qui les crée ? D'où viennent-ils ? Comment combinent-ils leurs origines ? A-t-on le droit d'en inventer de nouveaux ? Si l'anglais domine toutes les autres langues, nos mots à nous seront-ils réduits à l'esclavage ? À toutes ces questions, Jeanne répond, une fois de plus, et raconte ses aventures au sein de cette mystérieuse fabrique.

04/2013

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Religion

Harmoniques oeuvres complètes. Tome 2

Né à Neuchâtel le 21 janvier 1897, Maurice Zundel est influencé par sa grand-mère maternelle, protestante, qui lui donnera le goût de l'Evangile et éveillera en lui un sens critique que le catholicisme étroit et fermé de l'époque ne connaît pas. L'année de ses 15 ans, un ami protestant lui fait véritablement découvrir la Présence de Dieu et confortera définitivement sa vocation pour la prêtrise à laquelle il se destine depuis longtemps. A la même époque, il fait une rencontre mystique avec la Vierge Marie et remet dès lors toute sa vie entre ses mains. Après avoir fréquenté l'école publique à Neuchâtel, il rejoint le collège de l'abbaye d'Einsiedeln d'où il gardera un souvenir ébloui de la liturgie et le goût du silence. Il étudie ensuite la théologie à Fribourg et y ordonné prêtre en 1919. Nommé vicaire à Genève, il abandonne rapidement l'enseignement sec des dogmes et le système thomiste enseignés à l'université pour une vie de témoignage de l'amour divin basé sur la relation, la générosité et l'attention aux pauvres. Influencé par la pensée de François d'Assise, la pauvreté prend une place essentielle dans sa vie : il n'aura de cesse à vivre et à appeler à la désappropriation de soi, seule voie pour répondre l'Amour divin, seule façon d'être vraiment libre. Jugé trop original par son évêque, il est exilé et envoyé en Italie (il obtient un doctorat en philosophie à Rome en 1927), en France et en Angleterre. En 1939, il se rend au Caire où, retenu par la guerre, il sert comme aumônier du couvent de Matarieh tout en côtoyant l'Islam et le Coran. Dès 1946, il est nommé prêtre-auxiliaire à Lausanne, où il restera jusqu'à sa mort le 10 août 1975. En 1972, il répond favorablement à l'invitation de Paul VI (avec lequel il avait lié amitié à Paris en 1928) en prêchant une retraite de carême au Vatican ; cela lui vaut sans doute d'être dès lors officiellement accepté par l'Eglise. Il laisse une oeuvre considérable, composée d'une vingtaine d'ouvrages, ainsi que de nombreux articles et conférences. Si Zundel se laisse interroger par son époque – on le constate dans les références nombreuses aux penseurs de son temps (Camus, Marx, Bachelard, Rostand ou encore Einstein) – sa réponse se situe au-delà de l'espace et du temps car elle révèle la pure et intemporelle intériorité humaine.

12/2019

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Ethnologie

Eléments de réinvention du mariage en culture africaine. La position de l'épouse réfugiée comme analyseur de la transformation du système matrimonial chez les Kissi de Guinée-Conakry

Le déplacement des populations est souvent la conséquence des guerres chez les Kissi. Ce fait contribue et contribuera sans cesse davantage au changement de la structure sociale des peuples kissi. Cette même réalité communément vécue avec leurs voisins frontaliers renvoie à la question de leur identité et reconnaissance sociale. Les Kissi de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia sont connus pour l'observance et le maintien des rites dont le mariage coutumier qui constitue l'instance régulatrice de la communauté. Les guerres en Sierra Leone et au Liberia dans les années 1990 ont forcé une grande partie de la population à se déplacer, dont les Kissi en particulier, qui ont afflué vers le territoire kissi en Guinée. Cet afflux de Kissi sierra-léonais et libériens, composé principalement de femmes : veuves de guerre, modifie la situation socio-culturelle des Kissi en Guinée. Dans ces conditions, le groupe kissi de Guinée (que l'on nommera les " Kissi d'ici ") développe des réflexes de conservation et de monopolisation de la légitimité. Entre ces peuples issus d'une même souche s'établit l'institution de frontières visibles et invisibles. Car, la motivation des Sierra-Léonais et des Libériens (appelés les " Kissi d'ailleurs ") à se déplacer vers le territoire guinéen était de se retrouver " en famille " pour avoir une chance de se reconstruire. Les dynamiques provoquées par cet afflux ne manquent pas de restructurer la communauté kissi en profondeur, à commencer par l'institution principale : le mariage coutumier. Ce travail de recherche, s'intéressant à une partie bien spécifique des populations déplacées, a priori, montre comment un groupe, minoritaire, peut influer, modifier et même bouleverser, la façon de vivre, de se percevoir, de se définir, d'un groupe apparemment dominant. Dans une optique socio-anthropologique, l'accent est mis sur la femme réfugiée et sur sa vulnérabilité au prisme de l'organisation sociale et du mariage. Le déplacement de la population et les transformations des structures sociales déterminent de nouveaux modes de vie qui provoquer& la déstructuration des formes de mises en union, mais surtout leur restructuration pour concourir au maintien de la communauté, élargie de fait, et la reconfiguration de ses fondements. Ainsi, parvenir à comprendre au mieux comment la culture de confrontation, acquise par la traversée d'expériences traumatiques liées à la guerre, par les Kissi d'ailleurs, vient affronter, imprégner et transformer la culture de rencontre des Kissi d'ici, permet une adaptation qui répond à la situation de vulnérabilité et aux nouveaux besoins de subsistances de l'épouse réfugiée en Guinée.

10/2019

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Littérature française

Sans retour

Ce roman est un thriller doublé d'un huis clos psychologique assez intense. Pourquoi ce titre ? Parce que les personnages de ce huis clos vont être emportés dans un voyage dont ils ne reviendront pas... du moins pas tous... et pour ceux qui survivront, ils ne seront plus les mêmes. Tout commence à Kalispell, une petite ville située dans l'ouest du Montana, aux pieds des Rocheuses. Un blizzard sans précédent s'abat sur la région. Au troisième jour de tempête, le capitaine de la police de Kalispell est informé par téléphone que la famille Gardner, dont le patriarche n'est autre que John Gardner, dirigeant d'un important groupe de sociétés dans le secteur du bois, est isolée dans le lodge d'Eagle Nest, avec neuf de leurs amis. Ils sont coupés du monde, sans réseaux, ni téléphone, et les routes sont bloquées. Le capitaine Kelley est dans l'embarras car l'hélicoptère des secours ne pourra décoller que lorsque le blizzard aura cessé. Il répond donc à Ray Mac Dowell, l'assistant de John, qu'il faudra attendre la fin de la tempête pour avoir de leurs nouvelles. Quinze jours plus tard, le blizzard cesse enfin... Mais quand l'hélicoptère des secouristes se pose à Eagle Nest, le lodge est enfoui sous près de trois mètres de neige. Sur les quatorze personnes présentes au début du séjour, cinq ont disparues... Les neuf rescapés sont extrêmement amaigris et, pour la plupart, en état de choc. Ils sont placés en observation à l'hôpital de Kalispell. Le capitaine Kelley est encore plus embarrassé car il doit prendre les dépositions des Gardner, malgré leur état. Il confie cette tâche à un simple agent, Wesley Colbert. Wes va donc se rendre à l'hôpital pour entendre John Gardner et ses proches... Quand il quitte l'hôpital, le policier doute de leurs dépositions. Il est certains que quelque chose de grave s'est passé à Eagle Nest durant le blizzard. Quelque chose que tous cherchent à cacher... . Quatrième de couverture : Lors d'un séjour à la montagne, John Gardner, dirigeant d'un groupe de sociétés, et sa famille, reçoivent amis et associés dans un lodge luxueux, au coeur des Rocheuses. Au deuxième jour, une tempête de neige se lève. Les routes sont bloquées. Les réseaux hors-service. Ils se retrouvent coupés du monde. Quand le blizzard cesse, dix-huit jours ont passé. Les occupants du lodge sont secourus et placés en observation. Cinq d'entre eux sont portés disparus. Les survivants sont extrêmement amaigris. Et en état de choc. Ils ne parleront pas. Ils garderont le secret. Le plus atroce des secrets.

01/2021

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Religion

Toulouse

Ce n'est qu'en 1317, par une décision de Jean XXII, que Toulouse est devenu archevêché. Le siège fondé par saint Sernin comportait déjà cependant une histoire importante marquée, entre autres, par la tempête de l'hérésie cathare, et le couvent de Toulouse, fondé par saint Dominique, a été le premier des grands centres de Frères Prêcheurs, tout comme l'Université fut l'une des plus anciennes de France. En 1790, la nouvelle géographie ecclésiastique lui réunit les évêchés de Saint-Bertrand de Comminges et de Rieux, ainsi qu'une partie de celui du Couserans. C'est surtout aux XIXe et XXe siècles que son histoire est passée au premier rang des diocèses français, avec de grandes figures d'archevêques, parmi lesquelles se détache bien entendu celle de Mgr Saliège, mais aussi grâce à la ferveur d'une Eglise ardente, qui ne fut pas toujours en plein accord avec ses pasteurs. Il n'existait pas encore d'histoire de ce diocèse. Celle qui est offerte aujourd'hui dans la collection de l'Histoire des diocèses de France fait plus que combler une lacune. L'équipe est en partie cléricale. Pourquoi pas ? Surtout lorsque le clergé y est représenté par l'abbé GEORGES BACCRABÈRE, dont les premiers travaux portèrent sur les visites épiscopales des XVIe et XVIIe siècles et qui, depuis lors, a réalisé de remarquables recherches archéologiques sur Toulouse antique ; par l'abbé JEAN-CLAUDE MEYER, dont la thèse de doctorat sur l'Église et la Révolution en Haute-Garonne vient de paraître ; par Mgr CHANSOU qui, en qualité de vicaire général de Mgr Saliège, a vécu de l'intérieur la « mutation » du diocèse et dont de beaux ouvrages disent par ailleurs la vocation historique. L'équipe des laïcs est composée d'ELISABETH MAGNOU-NORTIER, ancienne étudiante de Toulouse, de PHILIPPE WOLFF pour les XIVe et XVe siècles, d'YVES CASTAN pour le XVIII, qui, sans être des spécialistes de l'histoire religieuse, peuvent se recommander d'une bonne connaissance des périodes traitées ; enfin de HENRI SEMPÉRÉ qui dirige à l'Université de Toulouse-le-Mirail les travaux accomplis sur la période contemporaine en histoire religieuse. Cette coopération, fructueuse et aisée, entre clercs et laïcs, répond à une tradition toulousaine. Comment ne pas évoquer ici le chanoine Etienne Delaruelle, ancien professeur à l'Institut Catholique, qui, s'il eût vécu, eût été le maître d'œuvre de ce travail ? Quoi qu'il en soit, l'ouvrage lui doit beaucoup.

01/1983

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Histoire de France

Archives de l'Occident. Tome 1, Le Moyen Age (Ve-XVe siècle)

"Il en va de l'histoire comme des autres sciences. Le laboratoire, ce sont ici les archives, les musées, les bibliothèques. Le matériau, c'est le document, écrit ou non écrit, qu'une analyse transmue en témoignage et qu'une critique confronte à d'autres témoignages. Il y a le document qui parle de lui-même parce qu'il a été conçu pour raconter - ce qui ne signifie pas qu'il soit sincère. Le récit, la chronique, le journal sont précieux, tout comme le tableau figuré, souvent parce qu'ils fourmillent de détails empruntés à l'observation, toujours parce qu'ils proposent une explication, un éclairage, une version. L'historien sait ne pas négliger de tels témoignages. Il en sait la fragilité. S'imposent le recoupement, la attique, l'assemblage. Le témoin unique ne témoigne de rien que de sa propre version : le peintre des travaux champêtres n'a jamais tenu un mancheron et l'acteur d'une bataille n'en a vu que son entourage. Il y a aussi le document né de l'action, dont l'auteur n'aurait jamais pensé qu'il serait un jour matière première de l'analyse historique. C'est la lettre, la décision, le compte, mais c'est aussi le plan de la ville ou l'ordonnance des champs, l'appareil de la construction ou la forme du soc. Mais ce document, comme la cornue du chimiste ou le microscope du biologiste, ne répond bien souvent à l'interrogation qu'en désavouant l'idée préconçue de l'historien et en le contraignant à de nouveaux points de vue, à de nouvelles questions. La recherche est ici comme ailleurs un interminable dialogue. Autant qu'au maître, à l'étudiant, à l'élève tentés de prendre leur part à l'expérience de l'historien, la collection qui s'ouvre avec ce livre s'adresse à tous ceux qui souhaitent passer derrière le décor planté par l'écriture des historiens quand ceux-ci parviennent à des résultats, qui veulent poser eux-mêmes les questions que suggère l'intelligente de notre temps à la diversité du témoignage des temps passés. Ce que nous proposons ici, c'est évidemment un choix. Les textes inconnus ou peu connus côtoient les pièces illustres qu'on se serait étonné de ne pas trouver sous le prétexte qu'elles sont ailleurs. Des actes solennels alternent avec ceux de la pratique quotidienne. Des récits en forme ont place à côté de l'information diffuse qu'il faut extraire d'une phrase ou d'un vestige archéologique." Jean Favier, de l'Institut.

11/1992

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Littérature française

Consolation

Un récit d'une grande humanité sur la souffrance et la consolation. Thaïs est une petite fille de deux ans sans histoire jusqu'au jour où sa démarche intrigue sa mère. Les médecins découvrent alors une maladie incurable qui l'emporte en quelques mois. Enceinte, Anne-Dauphine apprend peu après que son bébé est atteint de la même maladie. Greffée à sa naissance, Azylis grandit jusqu'à ce que la maladie la rattrape. Elle meurt à dix ans. " J'ai beaucoup souffert et je souffre encore. Mais j'ai appris la consolation. Ce délicat rapport à l'autre : s'approcher, toucher, parler. " Ce livre parle de ceux qui consolent et de ceux que l'on console. Grâce à des scènes vécues, Anne-Dauphine partage ses réflexions qui touchent juste. Elle évoque ses deux filles, Thaïs et Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard son fils aîné et enfin Arthur, le petit dernier. Son récit est aussi un bel hommage à tous les consolants : une soeur qui vous prend dans les bras, une infirmière qui s'assoit sur le bord du lit et prend juste le temps " d'être-là " , un peu de vernis à ongle qui aide à aimer la vie malgré tout. Elle a le don de ces scènes courtes qu'elle rend inoubliables. Anne-Dauphine Julliand sait que la souffrance se passera pas mais qu'elle peut s'apprivoiser. Quand on lui demande comment fait-elle quand elle est triste, elle répond qu'elle a un truc imparable : elle pleure. Avec simplicité et profondeur, Anne-Dauphine nous guide sur le chemin de la consolation. Les lecteurs de ce livre n'hésiteront plus jamais à serrer dans leurs bras celui ou celle qui souffre. "J'ai perdu mes filles. Je le dis le coeur habité par deux sentiments que l'on croit souvent contraires : la douleur et la paix. La douleur de celle qui pleure. Et la paix de celle qui est consolée". A propos des précédents ouvrages d'Anne-Dauphine Julliand "Une intelligence de la vie exceptionnelle". Elle "L'incroyable tranquillité d'âme d'une mère à l'épreuve". Le Point "Une écriture sensible et pudique". L'Express "Une leçon de courage". La Vie L'autrice Anne-Dauphine Julliand est journaliste, réalisatrice et romancière. Elle a conquis les lecteurs avec ses témoignages Deux petits pas sur le sable mouillé et Une journée particulière. Elle a réalisé un film documentaire, Et les mistrals gagnants, et a publié en 2019 son premier roman, Jules-César.

10/2020

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Régionalisme

L'enseigne à Lyon. Son histoire, sa philosophie, ses particularités, les boutiques, les maisons, la rue, la réclame commerciale

John Grand-Carteret nous entraîne dans une découverte pour le moins originale : l'étonnante histoire des enseignes commerciales. Publicité de proximité et témoin privilégié tant des évolutions du commerce urbain que de la personnalité changeante des rues qui l'accueillent, l'enseigne devait être traitée par le biais d'une ville de choix, à la hauteur des ambitions encyclopédiques du chercheur passionné. La richesse précoce des enseignes lyonnaises et leur raison d'être ne lui ont pas échappé : " De bonne heure, Lyon fut une grande cité, un centre commercial et industriel prospère. " John Grand-Carteret réussit en 1902 à faire publier cette œuvre de référence dont il définit lui-même l'objet singulier : " Ce volume est double ; je veux dire qu'il est, à la fois, conçu à un point de vue général et à un point de vue particulier, - général, parce que sans remonter au déluge, sans m'occuper des Romains, J'ai voulu faire ressortir ce qu'on avait, encore, à peine entrevu, la philosophie et les particularités multiples de l'Enseigne - local, parce que je me suis cantonné pour la partie moderne, en une ville unique et en une ville de province, bien toujours la première malgré les surprises des recensements, Lyon. " Cette déclaration d'un homme non natif du lieu répond bien à celle, plus ironique, du père Commire dans les Carmina : " Lutèce, ne soit pas si fière, à peine tu étais née que déjà la Gaule m'avait proclamée reine de ses cités. " Pour parachever son travail, John Grand-Carteret a demandé au graphiste lyonnais renommé Gustave Girrane d'illustrer abondamment ses propos. Résultat : près de quatre cents dessins où, pour reprendre les termes du Courrier de Lyon, il " transcrit ce qu'il voit avec exactitude, minutie. L'on peut être assuré qu'il ne trompe point son monde et cela est une qualité dans un temps où tout n'est que façade, où la moindre babiole revêt des aspects qui la font prendre pour une chose précieuse. " Nous découvrons ainsi une enseigne Au tailleur ni riche ni pauvre, avenue de Saxe, un seigneur féodal détroussant les marchands, un bas-relief antique transformé en enseigne à Vaise, la maison aux 365 fenêtres vue du quai Saint-Vincent, Au Bon Gnafron qui annonce un marchand de chaussures cours Gambetta, l'étiquette de la Crème de Cocu, le prospectus Au Gagne-Petit d'un magasin-bazar, et des centaines d'autres représentations cocasses, insolites, amusantes ou excentriques. Louis de Lacroy

11/1999

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Religion

Oeuvres complètes. Tome 1, Vivre la divine liturgie

Né à Neuchâtel le 21 janvier 1897, Maurice Zundel est influencé par sa grand-mère maternelle, protestante, qui lui donnera le goût de l'Evangile et éveillera en lui un sens critique que le catholicisme étroit et fermé de l'époque ne connaît pas. L'année de ses 15 ans, un ami protestant lui fait véritablement découvrir la Présence de Dieu et confortera définitivement sa vocation pour la prêtrise à laquelle il se destine depuis longtemps. A la même époque, il fait une rencontre mystique avec la Vierge Marie et remet dès lors toute sa vie entre ses mains. Après avoir fréquenté l'école publique à Neuchâtel, il rejoint le collège de l'abbaye d'Einsiedeln d'où il gardera un souvenir ébloui de la liturgie et le goût du silence. Il étudie ensuite la théologie à Fribourg et y ordonné prêtre en 1919. Nommé vicaire à Genève, il abandonne rapidement l'enseignement sec des dogmes et le système thomiste enseignés à l'université pour une vie de témoignage de l'amour divin basé sur la relation, la générosité et l'attention aux pauvres. Influencé par la pensée de François d'Assise, la pauvreté prend une place essentielle dans sa vie : il n'aura de cesse à vivre et à appeler à la désappropriation de soi, seule voie pour répondre l'Amour divin, seule façon d'être vraiment libre. Jugé trop original par son évêque, il est exilé et envoyé en Italie (il obtient un doctorat en philosophie à Rome en 1927), en France et en Angleterre. En 1939, il se rend au Caire où, retenu par la guerre, il sert comme aumônier du couvent de Matarieh tout en côtoyant l'Islam et le Coran. Dès 1946, il est nommé prêtre-auxiliaire à Lausanne, où il restera jusqu'à sa mort le 10 août 1975. En 1972, il répond favorablement à l'invitation de Paul VI (avec lequel il avait lié amitié à Paris en 1928) en prêchant une retraite de carême au Vatican ; cela lui vaut sans doute d'être dès lors officiellement accepté par l'Eglise. Il laisse une oeuvre considérable, composée d'une vingtaine d'ouvrages, ainsi que de nombreux articles et conférences. Si Zundel se laisse interroger par son époque – on le constate dans les références nombreuses aux penseurs de son temps (Camus, Marx, Bachelard, Rostand ou encore Einstein) – sa réponse se situe au-delà de l'espace et du temps car elle révèle la pure et intemporelle intériorité humaine.

03/2019

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Droit pénal

Droit et pratique des saisies et confiscations pénales. Edition 2024-2025

Maîtriser le droit et la pratique des saisies et confiscations pénales. Si les saisies et confiscations sont anciennes dans le droit pénal français, elles ont connu depuis quinze ans une extension majeure de leurs conditions de mise en oeuvre, que ce soit les peines complémentaires de confiscation, dont les conditions ont été étendues, ou les procédures de saisie, passées d'un rôle probatoire à une fonction patrimoniale. Ces évolutions, législatives puis prétoriennes, ont été accompagnées par la création d'une institution nouvelle : l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, l'Agrasc. Pensées comme outils de lutte contre la délinquance et la criminalité dans leurs aspects patrimoniaux, les saisies et confiscations pénales obéissent à des règles dont l'application soulève des difficultés sans cesse renouvelées pour l'ensemble de la chaîne pénale, policiers, gendarmes, magistrats du parquet et du siège. En effet, comment identifier le propriétaire économique réel d'un bien immobilier, comment saisir des actifs financiers dématérialisés, comment confisquer un bien indivis ou commun ? La jurisprudence y répond par touches successives, en tenant compte d'un cadre conventionnel international et européen à la fois offensif et protecteur des droits fondamentaux. La troisième édition de l'ouvrage, à jour de la loi n° 2021-1729 du 22 décermbre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire, comme de dispositions législatives ponctuelles plus récentes, présente l'ensemble du dispositif législatif et jurisprudentiel encadrant les saisies et confiscations pénales. Elle examine aussi les règles de l'entraide judiciaire internationale adoptées dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies et du Conseil de l'Europe, ou issues du règlement (UE) 2018/1805 du 14 novembre 2018 concernant la reconnaissance mutuelle des décisions de gel et des décisions de confiscation entre les Etats membres de l'Union européenne, applicable depuis le 19 décembre 2020 ainsi que leurs premières applications jurisprudentielles. Il s'adresse autant aux magistrats du siège - notamment aux juges d'instruction - et membres du ministère public, greffiers, qu'aux enquêteurs, avocats, commissaires de justice, notaires ou responsables juridiques d'établissements financiers. La première édition de cet ouvrage a été couronné par le prix du Livre de la pratique juridique 2019 à l'occasion du XIe salon du Livre juridique organisé par le Club des juristes et le Conseil constitutionnel. Docteur en droit, Lionel Ascensi est magistrat, conseiller référendaire à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Il est par ailleurs maître de conférences associé à l'Université d'Angers, où il est membre du Centre Jean Bodin - Recherche juridique et politique (UPRES EA 4337).

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Esotérisme

Des paroles qui guérissent. Instructions sur la voie de la sagesse

Qui n'a pas rêvé de vivre dans un esprit tranquille et pur, de ne plus se laisser perturber par des émotions ou des pensées contraignantes, de fondre sa vie dans l'Absolu, comblé au plus haut point de tout désir, de toute aspiration, dans une Joie ineffable ? L'Enseignement que l'on trouve dans ce livre, sous forme de questions/réponses, est le fruit d'une pratique spirituelle continue de 37 ans, ce qui représente la moitié de la vie de l'auteur, disciple d'un Maître réalisé durant 30 années. Son seul but est de mettre à la portée d'un plus grand nombre ce qu'il a reçu et accompli. Il répond et accompagne ici des "Chercheurs d'Eternité" leur donnant des indications, des suggestions, des méthodes pour se maîtriser, affronter les épreuves de la vie, car il est lui-même passé par des expériences similaires et sait qu'il est facile de s'égarer dans les méandres d'un monde illusoire, de perdre courage devant les difficultés à surmonter, de douter par manque de vision, d'avoir brusquement peur de l'inconnu, et bien d'autres obstacles qui paraissent toujours insurmontables, mais qu'il faut pourtant affronter pour avancer et franchir chaque étape du Chemin. Ce qui fait la richesse de ces échanges, sur une période de sept ans, c'est que tous cheminent et sont des méditants, débutants ou plus anciens, qui se sont engagés à vivre à partir de leur propre centre de lumière, tout en continuant à demeurer dans le monde et d'assumer des responsabilités familiales et professionnelles. Il est intéressant de voir quels problèmes ils rencontrent, comment ils mettent en pratique l'Enseignement, et comment ils avancent d'un pas serein en y mettant toute la force de leur âme. Certains sont arrivés ainsi à se parfaire et à s'établir dans leur âme afin de rayonner ses énergies bienfaisantes autour d'eux. Si le lecteur met en application cette Sagesse millénaire, suivie par tous les maîtres et les initiés au cours des âges, avec foi, sérieux, et toute l'ardeur nécessaire, il peut lui aussi arriver à se transcender et vivre dans sa véritable Nature, y demeurer en toute équanimité dans un état d'Etre et de Paix. C'est donc à tout homme et femme de bonne volonté que ces "Paroles qui guérissent" s'adressent, dans un esprit de Partage, de Compassion, et de Fraternité. Puissions-nous suivre ce Chemin de l'Amour qui unit et libère.

09/2023

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Droit pénal

Droit et pratique des saisies et confiscations pénales. Edition 2022-2023

Si les saisies et confiscations sont anciennes dans le dispositif pénal français, elles ont connu depuis près de quinze ans une extension majeure de leurs conditions de mise en oeuvre, que ce soient les peines complémentaires de confiscation, dont le champ d'application a été étendu, ou les procédures de saisie, passées d'un rôle probatoire à une fonction patrimoniale. Ces évolutions, législatives puis prétoriennes, ont été accompagnées par la création d'une institution nouvelle : l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, l'Agrasc. Ce sont ainsi près de 600 millions d'euros qui ont été saisis en 2020. Pensées pour lutter contre la délinquance et la criminalité dans leurs aspects patrimoniaux, les saisies et confiscations pénales obéissent à des règles dont l'application soulève des difficultés sans cesse renouvelées pour l'ensemble de la chaîne pénale, policiers, gendarmes, magistrats du parquet et du siège. En effet, comment identifier le propriétaire économique réel d'un bien immobilier, comment saisir des actifs financiers dématérialisés, comment confisquer un bien indivis ou commun ? La jurisprudence y répond par touches successives, en tenant compte d'un cadre conventionnel international et européen à la fois offensif et protecteur des droits fondamentaux. Cette deuxième édition présente l'ensemble du dispositif législatif national issu de la loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, européen avec le règlement (UE) 2018/1805 du 14 novembre 2018 concernant la reconnaissance mutuelle des décisions de gel et des décisions de confiscation applicable depuis décembre 2020 et international avec les différentes conventions des Nations unies applicables à la question (stupéfiants, criminalité organisée, corruption, CPI). Il offre une analyse très fine de la jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation, du Conseil constitutionnel et des juridictions européennes (CJUE, CEDH). Il examine également les actes spécifiques à chaque procédure et les voies de recours qui s'y attachent. Le livre s'adresse autant aux magistrats du siège - notamment aux juges d'instruction - et membres du ministère public, greffiers, enquêteurs, qu'aux avocats, commissaires de justice, notaires ou responsables juridiques d'établissements financiers. La première édition de cet ouvrage a été distinguée par le Cercle des juriste avec le prix du Livre de la pratique juridique 2019. Docteur en droit, Lionel Ascensi est magistrat, conseiller référendaire à la chambre criminelle de la Cour de cassation. Il est par ailleurs maître de conférences associé à l'Université d'Angers, où il est membre du Centre Jean Bodin - Recherche juridique et politique (UPRES EA 4337).

09/2021

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Rock

Surrender

"Je suis né avec un coeur excentrique". Irrévérencieux, introspectif et éclairant, Surrender est le récit organisé - mais pas trop - de la vie de Bono autour de 40 chansons de U2. Artiste combatif donnant le meilleur de lui-même lorsqu'il sait capituler, Bono grandit dans le nord de Dublin - alors que les violences sectaires se multiplient en Irlande -, entre un père catholique et une mère protestante. La perte de cette dernière, alors qu'il n'a que quatorze ans, va nourrir son besoin de famille. Ayant eu très jeune le sentiment d'être quelconque, il consacrera toute son existence à prouver que personne ne l'est. Sa créativité éruptive ne le quitte jamais... et, s'il peine à maîtriser sa colère, il reconnaît avoir un ego "bien plus grand que [s]on amour-propre" . Bono, d'abord activiste à mi-temps, s'engage ensuite pleinement dans la lutte pour l'annulation de la dette des pays les plus pauvres, et persuade les gouvernements - en particulier les Etats-Unis - de répondre à l'urgence mondiale qu'est le sida, ce qui conduira à la naissance du PEPFAR, à l'époque la plus grande initiative sanitaire de l'histoire de la médecine pour tenter de vaincre une seule et même maladie. Il décrit les militants de l'ONG ONE, dont il est le cofondateur, comme des "factivistes" - des activistes s'appuyant sur des faits -, et son organisation soeur, RED, comme une "drogue d'entrée" dans le militantisme. En quatre décennies, la bande d'adolescents ambitieux deviendra le plus grand groupe au monde. Les fans apprendront pourquoi U2 ne s'est jamais séparé malgré leurs nombreux désaccords enflammés, et décrypteront le sens des morceaux les plus populaires et influents. Les portes de la vie intérieure de Bono sont ouvertes, avec pour thèmes récurrents le gâchis du potentiel humain et la foi de l'artiste, présente jusque dans son mariage, sa musique et sa guerre contre l'extrême pauvreté. Surrender est aussi une déclaration d'amour adressée à sa femme, Ali, qu'il convie à leur first date la semaine de la première répétition du groupe. C'est elle qui donne le la dans cette pièce, dont le troisième acte questionne davantage qu'il ne répond quant aux causes à défendre. Paul David Hewson, alias Bono, remplit les stades avec U2 depuis quarante ans. Le groupe a vendu 170 millions d'albums et gagné vingt-deux Grammys ainsi qu'une foule de distinctions, notamment la Légion d'honneur.

10/2023

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Réalistes, contemporains

Le jour où le bus est reparti sans elle : Pack en 5 volumes : Le jour où le bus est reparti sans elle ; Le jour où elle a pris son envol ; le jour où elle n'a pas fait Compostelle ; Le jour où elle a suivi sa valise ; Le jour où la nuit s'est levée

Clémentine est un peu perdue et cherche des réponses a ses doutes existentiels. heureusement, la vie réserve toujours des surprises a ceux oui sont prêts a les recevoir. de rencontres insolites en histoires de sagesse, qui sait si Clémentine n'a tout simplement pas trouva son chemin vers le bonheur... Chaque tome est une histoire complète Guillaume et sa compagne Solène se joignent a un "voyage méditatif" à Bali. Mais a l'arrivée, plusieurs bagages ont été égarés.. guillaume propose de les attendre seul, avant de rejoindre le reste du groupe. En compagnie des valises perdues, d'un papi balinais au sourire communicatif et d'une 'évaporée' japonaise, guillaume va entreprendre une équipée insolite, marquante et formatrice. Sa vision de lui-même et du monde en sera changée à tout jamais... car, après tout, n'est-ce pas ce que ton croit qui devient notre réalité ? depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a change pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n'a toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait : le bonheur et l'apaisement. Quand elle retourne à l'épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien-apiculteur, ami d'Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s'offrent a elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? pour le savoir, une seule solution... essayer ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine, dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivain. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix. Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Antoine et Clémentine se retrouvent pour marcher dans les Pyrénées. " On va suivre un GR ? " demande Clémentine. " Plutôt des CM ! des chemins de moutons ! " répond Antoine. car prendre des routes balisés, suivre des sentiers battus, revient à dire sous l'emprise des "aimanteurs", qui nous éloignent de notre propre chemin de vie, unique et singulier. A travers une balade au gré de leurs envies, Antoine veut révéler à Clémentine une dernière clé, qui va lui permettre d'ouvrir grand la porte sur le reste de sa vie...

08/2021

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Client serveur

Microsoft Dynamics 365. Gérer et optimiser la relation client

Un CRM (Customer Relationship Management) peut être défini comme l'ensemble des moyens et techniques mis en oeuvre par une entreprise pour mieux connaître ses clients afin de leur proposer des produits et services adaptés à leurs besoins et, in fine, d'accroître le chiffre d'affaires. Ce livre a comme objectif de vous faire découvrir le fonctionnement d'un CRM, en l'occurrence Dynamics 365 for Customer Engagement, avec un vocabulaire simple, des exemples concrets et sans aucun prérequis technique. Il traite les aspects vente, service client et marketing dédiés aux applications Dynamics 365 Sales, Dynamics 365 Customer Service et Dynamics 365 Marketing c'est-à-dire les modules historiquement regroupés sous le nom de Dynamics CRM. Destiné aux lecteurs curieux voulant comprendre le fonctionnement d'un CRM et souhaitant en particulier découvrir la solution Microsoft Dynamics 365 Customer Engagement d'un point de vue purement pratique et opérationnel, ce livre répond aux questions que l'on pourrait se poser sur la valeur ajoutée d'une telle solution avec des cas d'utilisation concrets et réels. Ainsi, il s'adresse aux chefs d'entreprise désireux de mettre en place une solution CRM ou de remplacer une solution existante, au cadre commercial ou marketing qui souhaite restructurer ses processus et outiller ses équipes afin de mieux faire face à la concurrence croissante, à l'étudiant ou stagiaire qui souhaite approfondir certaines notions, à l'informaticien qui veut comprendre les aspects opérationnels de la solution. Nous allons dans un premier chapitre introduire le sujet en définissant ce que signifie le terme CRM, donner un aperçu historique de l'évolution de la gestion de la relation client, présenter les chiffres clés du marché des solutions CRM et expliquer en quoi consiste les enjeux d'un projet CRM. Ensuite, nous allons nous intéresser de près à la solution Dynamics 365 Customer Engagement en présentant l'écosystème Microsoft afférent ainsi que ses différentes applications, l'hébergement et la sécurité, l'intégration technique via API avant de finir avec quelques références françaises et internationales du déploiement de la solution. Les chapitres suivants détaillent le fonctionnement de la solution avec des exemples et cas concrets pour chacun des modules : Dynamics 365 Sales, Dynamics 365 Customer Service et Dynamics 365 Marketing. L'intégration native avec d'autres systèmes susceptibles d'apporter un complément et une valeur ajoutée à la solution CRM est traitée à la fin du livre et, en annexe, la mobilité et le mode offline (ou mode déconnecté).

06/2021

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Violence

Au-delà de nos larmes

République démocratique du Congo (encore appelée Zaïre), 1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux de l'est du pays, voisin du Rwanda. Le début d'un cauchemar incessant, fait de conflits armés successifs depuis près de trois décennies. Les causes en sont multiples, tout comme les intérêts que suscitent les richesses minières du pays, coltan, cobalt, diamant, cuivre... La population totalement désemparée bascule brutalement dans l'horreur, fuit en des déplacements massifs. Les habitants, dans leurs villages ou sur les routes, subissent frontalement le choc de la violence et des exactions de toute sorte, perpétrés par des rebelles, soldats insurgés ou démobilisés, des militaires et policiers, ou bien seulement des voleurs, hommes ivres du pouvoir et de la puissance que leur donnent les armes. Parmi les exactions, les viols et mutilations sexuelles, arme de guerre au pouvoir de destruction est ravageur, suivi, pour de nombreuses victimes, par une obligation au silence. Un silence qu'elles s'imposent à elles-mêmes parce que, considérées comme porteuses de honte, elles sont victimes de rejet par la famille ou la communauté. Mais Tatiana parle, en son propre nom et au nom d'autres femmes victimes, dont elle recueille le témoignage ou raconte l'histoire, femmes ou jeunes filles, fillettes ou bébés. Ainsi est-elle tout autant Natacha, Sarah, Sylvie, Gisèle, Andema... "Nous avions une vie avant que la fatalité ne nous rattrape. Nous avons une vie durant le chemin de guérison, et nous aurons une vie après nous être remises debout et avoir brisé les chaînes du silence et de la peur. [... ] Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l'avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, Nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l'espoir de respirer à nouveau et de revivre" . T. M. B "Face à l'adversité, comme tant d'autres victimes de viols que nous avons soignées à Panzi, Tatiana n'a pas courbé l'échine. Elle a eu l'audace de se battre pour dompter la douleur, pour se reconstruire et survivre à l'innommable. [... ]. Le courage de Tatiana à transformer la peine de l'humiliation en pouvoir de renaître des cendres force le respect. Son rebond est une source d'inspiration. Il projette sur notre existence des couleurs de l'optimisme" . D. M

11/2021

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Biographies

Dictionnaire amoureux d'Albert Camus

Mohammed Aïssaoui s'est construit avec l'oeuvre d'Albert Camus. Il nous livre ici " son " Camus, celui qui illumine sa vie, qui élargit le coeur et l'esprit, qui console des chagrins du monde. Avec la complicité de Catherine Camus qui lui a donné accès à des documents exclusifs. J'ai longtemps pensé que j'étais le seul être au monde à connaître Albert Camus, à le comprendre, et qu'il n'écrivait que pour moi : c'est mon père, mon frère, mon professeur, mon ami. Il me console des chagrins du monde. Avec lui, je ne me sens jamais seul. Je le comprends mieux que personne, et les autres ne peuvent pas vraiment le comprendre - ils n'ont pas vécu ce que lui et moi avions vécu... La pauvreté, la mère analphabète qui ne lira jamais les livres que l'on a écrits, la honte, la condescendance, l'écartèlement entre notre milieu d'origine et celui auquel nous avons accédé - le vertigineux écart social. Mais aussi le douloureux écartèlement entre deux pays, deux mondes : la France et l'Algérie. Je croyais que Camus avait pris sa plume pour me dire, " tu vois, tu n'es pas seul ". Plus tard, j'ai compris que Camus n'était pas qu'à moi ! On est quelques milliers, quelques millions même, à l'aimer. Quelqu'un qui élargit le coeur et l'esprit. De toute ma vie de journaliste, le moment le plus fort a été la rencontre avec Catherine Camus, à Lourmarin, dans le Lubéron... rue Albert-Camus... Je la considère comme ma soeur, et même comme ma petite soeur malgré ses quelques années de plus que moi. Alors, ce Dictionnaire amoureux, je ne pouvais pas le faire sans elle, sans sa complicité. Je la remercie, ici, pour sa générosité. Et son hospitalité. Lors d'une rencontre, je lui pose une question, à propos du Dictionnaire. Sans trop d'espoir, je lui demande s'il y a des mots qu'elle a envie de voir dans ce livre, des mots auxquels on ne s'attend pas ou même des mots qui pour son père seraient incontournables ? Bingo : elle me répond : " Il y a les dix mots préférés de papa ! " Ce Dictionnaire amoureux - donc totalement subjectif - est enfin le livre de la gratitude, de la reconnaissance et du partage. Je remercierai tous les spécialistes qui m'ont permis de voir des choses que je n'avais pas vues ou pas comprises

11/2023

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Poches Littérature internation

Le détour

" Je ne vois pas comment on peut se remettre de cette lecture, c'est hallucinant. Personne n'a parlé de la Seconde Guerre mondiale comme cette femme. " Juliette Arnaud, France Inter. Un nouveau classique à ranger aux côtés des livres de Charlotte Delbo, de Primo Levi et de Ruth Klüger. Publié pour la première fois en 1979, Le Détour est le fruit de vingt-cinq années d'écriture. Il relate le parcours de Luce d'Eramo qui, élevée dans une famille de dignitaires fascistes, partit de son propre chef en Italie en 1944 pour intégrer un Lager, un camp de travail nazi. S'il demeure méconnu en Italie, Le Détour rencontra immédiatement en Italie un immense succès et connaît depuis quelques années une nouvelle vague de traductions dans le monde entier. La force et l'acuité de ce texte - qui traque aussi sans complaisance les travestissements de la mémoire - le rattachent de fait aux plus grands témoignages de femmes sur l'expérience des camps, tels ceux de Charlotte Delbo et de Ruth Klüger. Nous devons la découverte de ce livre à ce passage des Carnets de Goliarda Sapienza : " Fini de lire Le Détour de Luce d'Eramo, assurément le plus beau livre de ces dix dernières années et peut-être un chef-d'oeuvre absolu ; cela m'obligera à relire Si c'est un homme et Le Dernier des Justes, pour vérifier ce que je soupçonne. C'est-à-dire que le livre de Luce est le plus actuel sur ce sujet, le plus durement approfondi dans la démonstration de l'aventure nazie, le plus polémique et courageux. " L'originalité du Détour tient de fait à ce que vécut Luce d'Eramo durant la Seconde Guerre mondiale mais aussi au difficile processus de remémoration dans lequel elle s'engagea par la suite, et dont le livre témoigne. Les textes qui composent ce récit ont été écrits successivement en 1953, 1954, 1961, 1975 et 1977. Ils sont présentés dans l'ordre chronologique de leur rédaction, et non dans celui des événements qu'ils décrivent. La confusion qui en découle parfois répond à celle que connut Luce d'Eramo, aux esquives de sa mémoire et aux détours qu'elle emprunta avant de retrouver la cohérence de son histoire. A sa publication en Italie, en 1979, le livre rencontra des centaines de milliers de lecteurs. En se plongeant dans ce texte, il revient au lecteur francophone de vivre à son tour - au-delà de l'histoire stupéfiante d'une adolescente idéaliste faisant volontairement l'expérience des camps nazis - l'expérience d'une femme en quête de sa vérité.

01/2021

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Histoire internationale

Le royaume asante (Ghana). Parenté, pouvoir, histoire : XVIIe-XXE siècles

Cet ouvrage est centré sur les relations entre la parenté, le pouvoir et l'histoire chez les Asante du Ghana entre les XVIIe et XXe siècles. Les Asante émergent peu à peu comme un groupe distinct qui formera le royaume du même nom, mais des précédents ont fourni un modèle et exercé des influences sur la création de ce royaume. Au sein des Asante, les Oyoko vont rapidement devenir dominants. Leur itinéraire géographique et politique est l'histoire de la mise en place de cette domination. Fondé sur des sources orales et écrites, dont la collecte, le traitement et l'analyse relèvent aussi bien du métier d'anthropologue que de celui de l'historien, cet ouvrage fait place également aux apports de l'archéologie et de la linguistique. Il propose une analyse historiographique très serrée des sources et de la bibliographie existante, explicitant à chaque fois les conditions de leur production. Il propose une réflexion d'une grande originalité, mettant en question entre autres les idées reçues sur la parenté chez les Asante, dont il démontre qu'elle ne répond pas au " modèle " exclusivement matrilinéaire dans lequel les travaux de ses prédécesseurs l'ont confiné. Une analyse de la notion de personne chez les Asante et des modèles de parenté élaborés par R.S. Rattray et M. Fortes introduit une étude de chaque matriclan où sont abordés les ancêtres fondatrices, les mythes d'origine et récits de fondation et les itinéraires de chacun d'entre eux. Une large place est consacrée au facteur patrilinéaire, la notion de ntoro, qui relève de la parenté sans pour autant être réductible à celle-ci. Cette analyse débouche sur des interrogations d'ordre méthodologique et théorique qui interpellent les études de parenté, incapables de rendre compte de ce principe selon les normes qu'elles emploient habituellement. Étant donné le verrouillage opéré dans la capitale, Kumase, par les tenants de l'histoire officielle asante liés au Palais, il est remarquable que l'auteur ait réussi à franchir cet obstacle et à atteindre d'autres versions. En se basant sur l'analyse d'un certain nombre de rituels et de mythes, il est parvenu à éclairer la période jusque-là obscure qui a précédé la fondation de l'État asante. La troisième partie offre une relecture subtile et convaincante de l'histoire de la dynastie royale Oyoko de Kumase. L'étude de cette histoire est la mise en perspective diachronique des poids relatifs de la matrilinéarité et du facteur patrilinéaire, de leur utilisation et manipulation, et de la dynamique des relations interpersonnelles à l'intérieur du lignage royal.

11/2003

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Histoire de France

Archives de l'Occident. Tome 3, Les Temps modernes (1559-1700)

"Il en va de l'histoire comme des autres sciences. Le laboratoire, ce sont ici les archives, les musées, les bibliothèques. Le matériau, c'est le document, écrit ou non écrit, qu'une analyse transmue en témoignage et qu'une critique confronte à d'autres témoignages. "Il y a le document qui parle de lui-même parce qu'il a été conçu pour raconter — ce qui ne signifie pas qu'il soit sincère. Le récit, la chronique, le journal sont précieux, tout comme le tableau figuré, souvent parce qu'ils fourmillent de détails empruntés à l'observation, toujours parce qu'ils proposent une explication, un éclairage, une version. L'historien sait ne pas négliger de tels témoignages. Il en sait la fragilité. S'imposent le recoupement, la critique, l'assemblage. Le témoin unique ne témoigne de rien que de sa propre version : le peintre des travaux champêtres n'a jamais tenu un mancheron et l'acteur d'une bataille n'en a vu que son entourage. "Il y a aussi le document né de l'action, dont l'auteur n'aurait jamais pensé qu'il serait un jour matière première de l'analyse historique. C'est la lettre, la décision, le compte, mais c'est aussi le plan de la ville ou l'ordonnance des champs, l'appareil de la construction ou la forme du soc. Mais ce document, comme la cornue du chimiste ou le microscope du biologiste, ne répond bien souvent à l'interrogation qu'en désavouant l'idée préconçue de l'historien et en le contraignant à de nouveaux points de vue, à de nouvelles questions. La recherché est ici comme ailleurs un interminable dialogue. "Autant qu'au maître, à l'étudiant, à l'élève tentés de prendre leur part à l'expérience de l'historien, cette collection s'adresse à tous ceux qui souhaitent passer derrière le décor planté par l'écriture des historiens quand ceux-ci parviennent à des résultats, qui veulent poser eux-mêmes les questions que suggère l'intelligence de notre temps à la diversité du témoignage des temps passés. "Ce que nous proposons ici, c'est évidemment un choix. Les textes inconnus ou peu connus côtoient les pièces illustres qu'on se serait étonné de ne pas trouver sous le prétexte qu'elles sont ailleurs. Des actes solennels alternent avec ceux de la pratique quotidienne. Des récits en forme ont place à côté de l'information diffuse qu'il faut extraire d'une phrase ou d'un vestige archéologique." Jean Favier, de l'Institut

05/1995

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Histoire de France

Archives de la France. Tome 4, Le XVIIème siècle

" Il en va de l'histoire comme des autres sciences. Le laboratoire, ce sont ici les archives, les musées, les bibliothèques. Le matériau, c'est le document, écrit ou non écrit, qu'une analyse transmue en témoignage et qu'une critique confronte à d'autres témoignages. Il y a le document qui parle de lui-même parce qu'il a été conçu pour raconter - ce qui ne signifie pas qu'il soit sincère. Le récit, la chronique, le journal sont précieux, tout comme le tableau figuré, souvent parce qu'ils fourmillent de détails empruntés à l'observation, toujours parce qu'ils proposent une explication, un éclairage, une version. L'historien sait ne pas négliger de tels témoignages. Il en sait la fragilité. S'imposent le recoupement, la critique, l'assemblage. Le témoin unique ne témoigne de rien que de sa propre version : le peintre des travaux champêtres n'a jamais tenu un mancheron et l'acteur d'une bataille n'en a vu que son entourage. Il y a aussi le document né de l'action, dont l'auteur n'aurait jamais pensé qu'il serait un jour matière première de l'analyse historique. C'est la lettre, la décision, le compte, mais c'est aussi le plan de la ville ou l'ordonnance des champs, l'appareil de la construction ou la forme du soc. Mais ce document, comme la cornue du chimiste ou le microscope du biologiste, ne répond bien souvent à l'interrogation qu'en désavouant l'idée préconçue de l'historien et en le contraignant à de nouveaux points de vue, à de nouvelles questions. La recherche est ici comme ailleurs un interminable dialogue. Autant qu'au maître, à l'étudiant, à l'élève tentés de prendre leur part à l'expérience de l'historien, cette collection s'adresse à tous ceux qui souhaitent passer derrière le décor planté par l'écriture des historiens quand ceux-ci parviennent à des résultats, qui veulent poser eux-mêmes les questions que suggère l'intelligence de notre temps à la diversité du témoignage des temps passés. Ce que nous proposons ici, c'est évidemment un choix. Les textes inconnus ou peu connus côtoient les pièces illustres qu'on se serait étonné de ne pas trouver sous le prétexte qu'elles sont ailleurs. Des actes solennels alternent avec ceux de la pratique quotidienne. Des récits en forme ont place à côté de l'information diffuse qu'il faut extraire d'une phrase ou d'un vestige archéologique. " Jean Favier, de l'Institut

05/2001

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Histoire ancienne

Dictionnaire de l'Antiquité. 2e édition

Plus de 500 spécialistes ont participé à la réalisation de cet ouvrage de plus de 2400 pages présentant, en un seul volume, l'ensemble des civilisations qui se sont développées autour du bassin méditerranéen. Les 3 200 articles couvrent la période allant de la fin du IVe millénaire avant notre ère jusqu'au règne de Justinien (milieu du VIe siècle après J.-C.). Ils sont autant d'invitations à participer à un périple culturel dans le temps et l'espace, dont les principales étapes sont l'Egypte pharaonique, le Proche-Orient asiatique, la Grèce, Rome et la bordure septentrionale de l'Afrique. " La rédaction d'un dictionnaire de l'Antiquité, si elle répond à une exigence intellectuelle, paraît une tâche herculéenne. Une exigence intellectuelle, parce que toutes les civilisations issues de la Mésopotamie, de l'Egypte, de la Phénicie, de la Grèce et de Rome remontent par leurs aïeules à l'Antiquité. Une tâche herculéenne, parce que tout dictionnaire repose sur des choix, et, si la continuité culturelle des civilisations antiques successives est indéniable, comment choisir 3 200 entrées dans un univers si vaste ? L'équipe de chercheurs menée par Jean Leclant a répondu de la façon la plus brillante à l'apparent écueil du choix des entrées par la réfutation d'un lieu commun. On affirme souvent qu'un dictionnaire ne se lit pas, mais se consulte ; or, le Dictionnaire de l'Antiquité repose sur l'unité et la multiplicité des correspondances, qui sont autant d'échanges culturels et de germes de civilisation. Un article ne se lit pas seul, mais dans la perspective des renvois auxquels il invite, qu'il s'agisse de la postérité ou de l'ascendance d'un concept ou bien de la perspective nouvelle que fait naître la découverte ou la redécouverte d'un homme, d'un lieu ou d'un Etat. Aucun ouvrage ne saurait à lui seul définir l'Antiquité dans son ensemble, mais un dictionnaire lu à la manière d'un périple dans la pensée antique peut faire sentir et donner à penser l'unité de l'Antiquité. Outre ce périple intellectuel au gré des renvois, le Dictionnaire de l'Antiquité est le vade-mecum de l'antiquisant, pour des entrées qui présentent les personnages éminents et définissent les notions essentielles de l'Antiquité. Les idées et les noms les plus fréquents et les plus importants, le fonds commun des auteurs de l'Antiquité et de ses commentateurs aident en outre l'antiquisant dans sa découverte des Anciens. " (P. Prigent)

10/2011