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Marion Ernwein

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Ethnologie

Le Grand Océan. L'espace et le temps du Pacifique

Temps et espace se renouvellent au sein du plus vieux, du plus grand, du plus profond des océans de la planète. A l'initiative de Serge Dunis, une équipe homogène de chercheurs présente ici le Pacifique sous l'angle fédérateur de la culture polynésienne dont la naissance est intimement liée à l'exploration et au peuplement du tiers liquide du globe. La première partie, Installation, fournit les récentes données scientifiques de la géologie et de l'archéologie : Alain Bonneville dévoile le volcanisme sous-marin et Christophe Sand, fort de sa découverte de deux poteries intactes à Lapita, balise les 3 000 ans fondateurs de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna : Mélanésie insulaire et Polynésie occidentale des pionniers du grand large. Dépassant les sommets du Triangle polynésien : Hawaï, Nouvelle-Zélande et Pâques, la deuxième partie, Contacts, prolonge le voyage pré-européen jusqu'en Amérique du Sud avec Serge Dunis, retrouve les navigateurs des Lumières dans le sillage d'Odile Gannier, évalue le choc des cultures grâce à Christine Pérez, Serge Tcherkézoff et Claude Delmas. Les résurgences culturelles fleurissent en troisième partie où le maître d'astres et de navigation Ben Finney en personne se penche sur la renaissance des pirogues au long cours. Marie-Noël Capogna loue l'ubiquité du tahitien, Simone Grand celle des tradipraticiens, Flora Devatine conte l'histoire traditionnelle des noms. Armand Hage et Léopold Musiyan ferment la fresque amérindienne de la reconquête de l'espace et du temps. De l'Australasie aux Amériques se boucle ainsi le vaste cercle pacifique dont l'originalité inspire l'anthropologie française depuis Mauss et Lévi-Strauss. Sept des quatorze contributions sont signées des membres de l'Equipe de Recherche du Professeur Serge Dunis, l'A (" prises de pêche " en tahitien) : Institut des Anglicistes, Américanistes, Antiquisants et Anthropologues, de l'Université de la Polynésie française.

02/2004

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Romans de terroir

La voile tendue

Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. La réédition de La voile tendue, pour le 50e anniversaire de sa parution, ravira tous les amou­reux de cette région de France qui s'avance dans l'océan comme "la figure de proue de l'Ancien Monde". D'autant plus que ce roman n'a fait l'objet d'aucune réédition depuis sa publication, ni seul ni dans un recueil. Ici, l'intrigue ne fait qu'effleurer l'île de Bréhat. Seule la première partie de l'ouvrage traite de l'île. Pourtant, l'auteur y fait profusion de comparaisons grandioses. Le livre raconte les aventures de Jacques Sirbin, un Cauchois, qui gagne l'Angleterre dans les derniers jours de la débâcle française de 1940 et s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres. Réalité et fiction se mêlent autour de l'île des rochers roses. Le jeune marin sert surtout d'alibi à Queffélec pour dépeindre l'émerveillement du visiteur qui débarque à Bréhat La voile tendue est certainement le moins insulaire des neuf romans qu'Henri Queffélec a consa­crés aux îles bretonnes. Il n'en reste pas moins un fantastique récit de mer et d'aventure, dans la grande tradition des Melville, Loti, Conrad, Kipling et Vercel. — Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

11/2017

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Littérature étrangère

Heures indues

Ce livre comporte huit nouvelles. Ce sont les dernières que Julio Cortázar publia de son vivant, en 1983. Elles abondent en reflets et en interpolations concernant certains récits précédemment publiés : ainsi Bouteille à la mer, qui est une lettre adressée à l'actrice Glenda Jackson, où Cortázar lui raconte comment une fiction qu'elle lui a naguère inspirée - Nous l'aimons tant, Glenda, aurait trouvé des prolongements inouïs dans la vie... Certes, les allers-retours entre ces deux pays de la réalité dont la frontière commune est un miroir légendaire, Cortázar les faisait sans même s'en apercevoir. Depuis toujours, depuis sa jeunesse, son adolescence, auxquelles, au demeurant, il revient dans ces derniers textes. Ainsi, dans la nouvelle intitulée Anabel, il raconte son travail de traducteur d'anglais et d'espagnol, lorsqu'il était jeune homme à Buenos Aires. Il lui arriva de servir d'intermédiaire entre une entraîneuse du port, Anabel, et un marin américain ; il traduisait depuis assez longtemps leurs lettres respectives quand soudain, un jour, il comprit, non sans effroi, que c'était grâce à ses services, sans lesquels ils ne se seraient pas compris à distance, qu'ils avaient réussi à commettre un crime... Mais si Cortázar s'est décidé à écrire l'histoire, une quarantaine d'années plus tard, ce fut avant tout pour sauver de l'oubli Anabel elle-même. Par devoir envers elle, envers une ancienne tendresse. Le secret de Cortázar, c'est qu'il ne pouvait rien entreprendre qui ne fût magique. Et le secret de son art de conteur, de ses jeux nostalgiques et angoissants se trouve dans le fait que l'étrange, l'envers du temps, la vie latérale des rêves finissent par se confondre avec nos expériences et nos craintes les plus intimes.

05/1986

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Science-fiction

Hôtel Olympia

Osez un séjour dans cet hôtel pour le moins... mythique ! Des douze premières années de sa vie, Danika n'a aucun souvenir sinon ceux de ses rêves, dont elle ne saurait départager la réalité de la construction subconsciente. De fait, elle ne se souvient même plus des circonstances de son départ de l'hôtel Olympia, seulement des horribles années de pensionnat qui ont suivi, ponctuées par les trop rares visites de son père, Stavros, et l'absence d'Olympia, sa mère. Alors ces tantes, ces grands-mères, tous les personnages qui hantent ses rêves-souvenirs ont-ils réellement existé ? Quarante ans plus tard, Stavros surgit à Montréal afin d'annoncer à Danika qu'Olympia a disparu et que, selon la charte de l'hôtel, elle seule - l'Héritière désignée ! - peut remplacer la directrice. Résignée, Danika retourne à l'hôtel avec la ferme intention de renoncer à son héritage, quitte à froisser quelques hypothétiques tantes au passage. Or, dès son arrivée, Danika réalise que des forces puissantes sont à l'oeuvre et que l'enjeu dépasse le simple contrôle d'un hôtel de banlieue parisienne. Si elle profite du séjour forcé pour renouer avec les connaissances - cousin Mario, tante Cassie, Cléo et les autres membres de la Bande n'étaient pas des créations de son imaginaire -, elle refuse de se laisser embrigader dans la joute politique qui anime sa famille. Mais Danika découvre vite que ses rêves les plus fous sont aussi bien réels : il existe une salle du brouillard dans l'établissement, le jardin extérieur se transforme parfois en parc préhistorique, et elle peut visiter les tableaux de l'hôtel... tout comme Lila, une enfant aux capacités surprenantes. Puis deux membres de la famille sont assassinés à quelques heures d'intervalle et tous comprennent que des forces obscures veulent détruire l'Hôtel...

07/2014

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Littérature française

Les romans de l'air : Cinq semaines en ballon. De la terre à la lune. Autour de la lune. Robur le Conquérant. Hector Servadac

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel â (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

10/2001

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Histoire de France

D'une guerre à l'autre (1914-1918 - 1944)

Publié pour le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération de la France en 1944, ce volume, avec les expositions qui l'accompagnent, revient sur la façon dont ces périodes ont été vécues dans le département de la Seine-Maritime (alors Seine-Inférieure). Il fait aussi une large place à la mémoire collective de ces conflits, en s'appuyant sur les collectes organisées auprès des habitants de Seine-Maritime, qui ont donné lieu à près de 250 contributions et qui ont permis de rassembler plus de 12 000 pages ou images. Si, lors de la Première Guerre mondiale, le territoire seino-marin échappe à la ligne de front, il joue un rôle essentiel de base arrière dans la mise en oeuvre des opérations des Alliés. Les ports du Havre, de Rouen ou de Dieppe bénéficient d'une position stratégique pour le ravitaillement et l'acheminement des troupes britanniques et américaines. La Seine-Inférieure constitue également un refuge pour les alliés belges qui implantent leur gouvernement en exil à Sainte-Adresse. La situation du territoire au cours de la Seconde Guerre mondiale est évidemment bien différente puisqu'il sort en 1944 de quatre années d'occupation et qu'il se trouve directement concerné par les opérations militaires liées au Débarquement. Cette année 1944 est appréhendée à travers le quotidien des populations. Des actions de résistance à l'occupant sont menées sur le territoire tandis que les bombardements occasionnent d'importantes destructions dans les villes, rendant très rudes les conditions de vie. Une ouverture est faite en conclusion sur le devoir de mémoire et la manière dont a été commémorée la Libération pendant ces 70 dernières années.

05/2014

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Santé, diététique, beauté

Trente-six visages de la vie. Histoire de Christian

Un roman d'aventures basé sur des faits réels, une autobiographie étonnante retraçant un univers de débauche et de violence dans les ports et les continents lointains, pour aboutir finalement à une confrontation avec le bouddhisme. A plus de 56 ans et après une vie tumultueuse, Christian Jérôme fait la connaissance du bouddhisme... en prison. Peu après, Henri Hambucken le convainc que Le récit de son expérience de vie peut être utile aux autres. Ils décident alors de la faire partager grâce à ce livre. 36 visages de la vie n'est pas une fiction, c'est un livre écrit avec le cœur et les tripes, empreint d'une sincérité sans failles, même si celle-ci peut s'avérer souvent crue et sans artifices. Le récit débute par la narration enchevêtrée d'une vingtaine d'années de navigation dans des conditions dont le marin d'aujourd'hui n'a pas idée. L'eau salée et l'eau douce y sont souvent remplacées par d'autres liquides, autrement frelatés. Il se poursuit par vingt autres années, de prison celles-là, dont certaines dans les plus ignobles culs de basse-fosse de Belgique et de France. Des aventures amoureuses en tout genre débouchent sur un drame, que Christian mettra des années à surmonter. Début 1997, après un long questionnement intérieur, Christian se tourne vers le bouddhisme suite à un déclic déterminant. Enfin, une éclaircie se concrétise, par son mariage en prison, en 1999, après une liaison de cinq années par-delà les murs. Qui pourrait, après la lecture de ces pages, douter encore de l'impermanence des êtres et des choses ? 36 visages de la vie est un cri d'espoir en l'individu et un défi pour tous ceux qui doutent de la faculté de changement de l'être humain.

03/2001

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Beaux arts

Chastel et l'Italie 1947-1990. Lettres choisies et annotées

Couvrant près de quarante ans, la correspondance échangée entre André Chastel (1952-1990) et de nombreux historiens de l'art, historiens, philologues et artistes italiens témoigne de la richesse des relations nouées avec l'Italie dès l'immédiat après-guerre. Glanés dans les archives Chastel de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art à Paris ainsi que dans celles de ses correspondants en Italie, ces écrits évoluent, passant petit à petit de simples courriers administratifs à de véritables débats scientifiques, allant même jusqu'à offrir des témoignages d'amitié vraie entretenue avec Roberto Longhi, Giuliano Briganti, Sergio Bettini ou Enrico Castelnuovo. Ils documentent tout autant l'engagement de Chastel en faveur d'un renouveau de l'histoire de l'art en France que l'intérêt porté parallèlement aux approches méthodologiques de ses collègues italiens, de Roberto Longhi à Bernard Berenson, en passant par Carlo Ludovico Ragghianti, Eugenio Garin et Sergio Bettini. Ils nous renseignent également sur la réception de ses travaux en Italie, comme dans le cas de son Art italien (Paris, Larousse, 1956), traduit et publié dès 1957 grâce à Roberto Longhi. S'y manifeste également son engagement pour la défense du patrimoine, notamment dans le cadre de sa participation au rayonnement du "Centro internazionale di studi di architettura Andrea Palladio " de Vicence. Bien au-delà du milieu des historiens de l'art, ce "dialogue" de Chastel avec l'Italie invite aussi les personnalités les plus en vue de l'époque, tels Mario Praz, Vittore Branca, Italo Calvino et Federico Fellini, et révèle, dans les lettres adressées aux peintres Massimo Campigli et Zoran Music ou au photographe Milton Gendel, des aspects inédits des réflexions de Chastel.

03/2020

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Linguistique

Pour des sciences en français et en d'autres langues. Colloque international organisé par le ministère de la Culture - Délégation générale à la langue française et aux langues de France - Institut de France, 15 novembre 2019

Pourquoi revenir sur la question du multilinguisme des sciences quand l'anglais s'y généralise et permet une mondialisation réelle de la conversation scientifique ? L'ambition de ce colloque est d'envisager la place du français et des autres langues de savoir dans la réalité des activités scientifiques et de transmission des connaissances. La question du régime linguistique de la recherche ne relève pas tant de la science que de son management : la condition d'existence d'une conversation scientifique qui s'universalise n'est pas d'adopter l'idiome dominant des échanges économiques mondiaux, mais de trouver des dispositifs de communication efficaces et équitables. Où l'on retrouve la traduction avec ses outils contemporains et l'appel à "plus d'une langue ! " En se concevant comme une activité sociale, et pas seulement un dialogue entre pairs, la science contemporaine prend en compte d'autres publics et contributeurs. Se dessine alors la perspective d'une pratique scientifique plurilingue, engagée dans une émulation internationale, mais inscrite dans les conceptions du service public et de l'intérêt général au bénéfice des populations de toutes les aires linguistiques. Pour la Francophonie, il s'en déduit l'exigence - portée devant les organismes de politique linguistique de ses différents Etats et territoires - que soit préservé et continue de s'enrichir, dans ses registres scientifique et technique, ce bien commun qu'est le français. Ont participé au colloque : Jean-Claude Ameisen, Jean-Christophe Bonnissent, Yap Boum II, Catherine Cano, Barbara Cassin, Isabelle Charest, Françoise Combes, Monique Cormier, Pascale Cossart, Sandrine Crouzet, Marin Dacos, Xavier Darcos, Frédéric Dardel, Gilles Falquet, Ginette Galarneau, Jean-Paul de Gaudemar, Esther Gaudreault, François Grin, Philippe Hambye, Rainer Enrique HAMEL, Pierre Judet de La Combe, Etienne Klein, Jean-Marie Klinkenberg, Natalie Kübler, Laurent Lafforgue, Gaël de Maisonneuve, Franck Riester, Thomas Römer, Yves Saint-Geours, Paul de Sinety, Claudine Tiercelin, Lionel Zinsou.

08/2021

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Littérature française

Un capitaine de quinze ans. Un roman d'aventures de Jules Verne

Un capitaine de quinze ans est un roman d'aventures de Jules Verne. D'abord présenté en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation du 1er janvier au 15 décembre 1878, il est publié en édition grand format la même année chez l'éditeur Hetzel. Le récit est essentiellement consacré à la question de l'esclavage, et plus particulièrement du commerce d'esclaves africains par d'autres Africains. Résumé Le jeune marin Dick Sand est novice à bord du Pilgrim, brick-goélette commandé par le capitaine Hull. Après une saison de pêche calamiteuse, le baleinier repart de Nouvelle-Zélande pour rentrer en Amérique, lorsque commence le récit, en 1873. Au cours du voyage de retour, le capitaine ne résiste pas à chasser une jubarte ou baleine franche ; mais la course au cétacé tourne au désastre et le jeune orphelin se retrouve seul maître à bord, avec la femme de l'armateur, Mistress Weldon et son jeune fils Jack à ramener à bon port. L'ensemble du voyage retour sera parsemé d'embûches et permettra à Dick Sand à la fois de s'élever moralement et d'éprouver ses limites physiques, en faisant face aux situations les plus périlleuses, souvent menacé par les agissements du perfide Negoro, le maître-queux énigmatique du bord. Ainsi, Negoro va profiter d'une absence du jeune capitaine à la barre du Pilgrim pour fausser la seule boussole du bord, ce qui conduira le bateau sur les côtes de l'Afrique au lieu de le ramener aux Etats-Unis. Il s'agit d'un des récits les plus aboutis et les plus faciles à lire de Jules Verne, appartenant assurément à sa période optimiste, qui permet au jeune lecteur de s'identifier au héros2 et de s'édifier, à la manière d'un voyage initiatique.

01/2023

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Science-fiction

Solaris N° 205, Hiver 2018

Le numéro d'hiver 2018 de Solaris débute par la nouvelle qui s'est méritée le prix Joël-Champetier (deuxième édition), " Le Contrat d'Antonov-201 " de Feldrik Rivat. Cet auteur belge qui a publié six romans aux éditions de L'Homme sans nom, propose une incursion unique dans le monde des mystérieux Cuprifères qui hantent Paris-Capitale. De son côté, l'auteur Hugues Lictevout pose la question : quelle influence possède " La Force des Huit " sur les communications entre les colonies ? Il faut lire sa nouvelle de science-fiction pour découvrir la réponse pour le moins surprenante... " Ici ou là-bas ", de Jérémie Bourdages-Duclot, vous glissera dans l'esprit d'un personnage qui se réveille à différentes époques, dans différents lieux, sans son consentement. Où est-il ? Quand est-il ? Et vous, parviendrez-vous à retrouver votre chemin ? Tu dors, Chercheuse des Songes, et moi, Veilleur de Vague, je ne dors pas. Intriguant, n'est-ce pas ? C'est ainsi que débute la nouvelle " L'Orthographe de la crique " de Julien Chauffour. " Les Réalités aléatoires " de Samuel Lapierre, une discussions qui a pourtant commencé de banière bien banale... alors pourquoi en est-on rendu là ? Et nous terminons le numéro d'hiver avec " Mise à jour " d'Enola Deil... Gageons qu'après la lecture, vous ne verrez plus jamais les quatre cavaliers de l'apocalypse du même oeil ! Du côte des articles, Mario Tessier, futurible, nous éclaire sur " Omni, l'étrange et scandaleuse histoire d'une revue " fondée par nul autre que Bob Guccione, également éditeur de la célèbre revue érotique Penthouse. Qui a dit que la science-fiction n'était pas sexy ? Pour terminer ce numéro d'hiver en beauté, notre équipe de critiques spécialisés vous propose de nombreuses suggestions de lecture (pour réchauffer votre imaginaire en plein coeur de l'hiver !)

04/2018

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Récits de mer

Ports et rivages. Anthologie

Toute sa vie, André Suarès a nourri un immense amour pour la mer, ses ports et ses rivages, sa beauté et ses mystères. Ni le demi-siècle qu'il passa à Paris, ni son oeuvre abondante vouée aux plus nobles quêtes intellectuelles, esthétiques et spirituelles ne permettent cependant d'en prendre d'emblée conscience. On le sait natif de Marseille, mais auteur d'un hommage aussi tardif quambigu à sa ville natale (Marsiho) ; on lui connaît un voyage breton au début du siècle, à l'origine d'un de ses premiers livres (Le Livre de I'Emeraude), resté toutefois moins célèbre que le Voyage du Condottière - ode à l'Italie et à ses trésors artistiques. La postérité a surtout retenu à vrai dire le portraitiste d'un grand nombre d'écrivains et d'artistes, l'essayiste prolifique courtisé par La Nouvelle Revue française et cent autres revues, le pamphlétaire anti-germaniste, prophète de la tragédie hitlérienne. N'oublions pas trop vite, dans les interstices d'une vie et d'une oeuvre animées par la passion de I'art et la recherche de la grandeur, le Provençal épris d'otium marin loin des mesquineries et de l'agitation de la vie liftéraire parisienne, le fils adoptif des rivages de Cornouaille, le contemplateur sensuel des beautés méditerranéennes. Suarès s'est défini une fois pour toutes comme "homme de la mer avant tout". A. de R. Cette riche anthologie, complétée par des notices et des index a été conçue par Antoine de Rosny, professeur de lettret classiques et membe du comité Suarès. Elle met en lumière une clef de lecture méconnue de l'oeuvre d"André Suarès (1868-1948), l'un des pionniers de La NRF, et constitue une merveilleuse invitation au voyage.

11/2021

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Littérature française

Les romans de la terre : Le Tour du monde en 80 jours. Michel Strogoff. Les Tribulations d'un Chinois en Chine. César Cascabel

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les Tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

11/2002

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Urbanisme

L'Art en Mouvement. Immersion dans le réseau de transport parisien

Arts et Métiers et son fabuleux décor de sous-marin, Concorde et sa Déclaration des droits de l'Homme en céramique, le vitrail de la poule russe à Madeleine, l'immense bouche en mosaïque à Saint-Lazare ou encore cet édicule revisité et paré de perles en verre de Murano à Palais Royal... Le réseau de transports parisien commande et accueille en son sein tant d'autres oeuvres imaginées par des artistes français et du monde entier qui ponctuent et enrichissent les trajets souterrains des Parisiens et des touristes. C'est en confiant, en 1900, la création des édicules à l'architecte Hector Guimard, grand représentant de l'Art nouveau, que la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) marque un acte fondateur. Elle signe par là son adhésion totale à un art gratuit, accessible à tous, émouvant, surprenant, ambitieux. Cette démarche culturelle immersive et cette ouverture artistique continuent aujourd'hui d'être défendues par la RATP. En témoigne la vingtaine de ces créations sélectionnées pour cet ouvrage. Chacune porte en elle sa propre histoire et son propre lien avec son commanditaire : qu'elles réinterprètent l'existant, qu'elles se réfèrent à la mémoire, qu'elles nous plongent dans un monde onirique, ou qu'elles s'inscrivent dans le cadre d'un échange international, ces oeuvres rayonnent et changent imperceptiblement nos déplacements. Anaël Pigeat nous emmène à la rencontre des artistes et leur donne la parole. Elle raconte leur processus créatif, met à l'honneur le travail des artisans associés et les innovations trouvées, et pointe également les nombreuses contraintes liées à l'espace même du métro. Le photographe Philippe Garcia pose un regard contemporain sur ces oeuvres. Il les replace dans leur environnement, puis s'approche pour nous donner à voir la noblesse de la matière et du geste.

11/2021

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XIXe siècle

Premières plongées. Vingt milles nautiques sous la mer

"Les grands esprits font les choses avec passion et amour. Siméon Bourgois, Charles Brun et Camille Doré font partie de ces hommes qui ont eu une ambition pour la Marine française du XIXe siècle, celle de naviguer de manière autonome sous l'eau. En avance sur leur temps, ils ont travaillé avec persévérance et sans compter pour transformer un projet hors normes en réalité, celui du submersible Le Plongeur, qui fût construit à Rochefort. [... ] cent soixante ans plus tard, à l'heure où le dernier né des sous-marins nucléaires d'attaque, lui construit à Cherbourg, entre en service dans la Marine nationale, nul mieux qu'un Rochefortais amoureux de sa région, officier de marine et ancien commandant de sous-marins nucléaires pour raconter cette épopée unique en son genre". Vice-Amiral d'Escadre Jean-Philippe ChaineauCommandant les forces sous-marinesAu-delà de l'aventure de ces hommes, de ce sous-marin et de la marine du Second Empire, le premier roman historique de François Guichard nous immerge dans la vie quotidienne de Rochefort, de celle de son arsenal, de ses rues et de ses habitants. Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer est un véritable voyage dans le temps d'une richesse exceptionnelle, qui ne manquera pas d'emporter les amoureux de la mer comme les passionnés d'Histoire, de technologie et d'innovation. Officier de marine, François Guichard a réalisé une première carrière embarquée qui lui a permis de commander plusieurs sous-marins nucléaires, avant d'être en charge de la construction de sous-marins nucléaires d'attaque. Il vit aujourd'hui à Rochefort, ville dont il est tombé amoureux. Il signe avec Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer son premier ouvrage aux Editions Vérone.

06/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Minecraft : L'Epave

Découvrez un monde sous-marin mystérieux et extraordinaire dans ce roman officiel Minecraft ! Quand trois enfants découvrent une série d'énigmes dans un serveur Minecraft abandonné, ils vont se lancer dans une course contre la montre pour tenter de percer ses secrets. Jake Thomas est toujours le petit nouveau. Il déménage tellement souvent à cause du travail de son père qu'il est préférable pour Jake de faire profil bas et de ne s'attacher à personne. Il sera reparti dans quelques mois, de toute façon. Mais le jour où ils emménagent à Los Angeles, le père de Jake promet, cette fois, que l'installation est définitive. L'appartement de la résidence Pacific Crest sera désormais leur foyer... ce qui signifie qu'il est temps pour Jack de se faire des amis. Cependant, Jake n'est pas sûr de pouvoir compter sur ses deux jeunes voisins. Tank Vuong est un garçon imposant et intimidant qui traîne avec une bande de durs à cuire. Emily Quesada est quant à elle une victime de la mode qui a le don de dégainer les remarques sarcastiques. Mais le jour où Jake découvre dans un vieil ordinateur abandonné au fond du foyer de la résidence un étrange serveur Minecraft bourré d'énigmes, il réalise qu'il va avoir besoin d'aide pour les résoudre. D'autant qu'à la fin de l'été, le bâtiment doit être démoli, ce qui anéantirait tout espoir de résolution de ces énigmes. Suivant les indices laissés par un personnage énigmatique, qui se fait appeler Le Magicien, le trio d'amis va voyager dans les profondeurs dangereuses de l'océan, où rôdent des créatures étranges et où un trésor incalculable les attend.

08/2021

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Critique littéraire

Le monde selon Joseph Conrad

Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .

09/2020

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Histoire d'entreprises

La saga Lego. La petite brique qui a conquis le monde

" Notre idée a été de créer un jouet qui prépare l'enfant à la vie en faisant appel à l'imagination de l'enfant et en développant l'esprit créatif et la joie de réussir, qui sont les forces motrices de chaque être humain. " Des centaines de millions de personnes dans le monde ont joué avec ces petites briques depuis leur création, en 1952, par un charpentier danois : Ole Kirk Christiansen. Dans cette saga riche de nombreux documents d'époque, vous découvrirez l'histoire du créateur de LEGO et de sa famille et l'évolution de ce groupe emblématique, de la fabrication de simples jouets en bois à la petite brique qui forgea leur succès. Très novateurs dans leur approche du jeu, les Christiansen ont été parmi les premiers à comprendre son importance pour les enfants. Le jeu leur est indispensable pour apprendre, se construire et développer leurs compétences créatives. C'est aussi l'histoire d'une entreprise qui a su pivoter vite et à de nombreuses reprises. En faisant le pari avant les autres, de choisir un matériau solide et inusable, sans craindre que cela ne freine les ventes - alors que les jouets en bois étaient très en vogue à l'époque -, en étant la première à se lancer dans la mondialisation : chaque pays devant s'approprier les LEGO ; en développant tout un univers autour du LEGO, grâce aux parcs d'attraction Legoland ; en sachant rebondir alors que LEGO était dans la tourmente, grâce aux licences, notamment ; en réussissant enfin à s'adapter à la nouvelle appétence des enfants pour le digital, grâce à LEGO Mario. Visionnaires, les différents membres de cette famille ont réussi à garder le cap et à faire de LEGO, la "marque la plus puissante au monde" .

10/2023

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Contes et nouvelles

Partout la mort

"La mort, la mort, la mort, toujours recommencée", chantait Georges Brassens en parodiant Paul Valéry et son Cimetière marin. Il est vrai que la Mort est partout, mais en réalité, elle juste là. Plus exactement, elle est là depuis la nuit des temps. Beaucoup la redoutent, ou la craignent, d'autres la souhaitent ardemment, d'autres encore vivent à côté d'elle, sans s'en préoccuper vraiment. Quelques-uns, enfin, la provoquent ; dans les deux sens du terme. Dans la Rome antique, mais aussi en Italie, le nombre dix-sept porte malheur. En effet, il s'écrit en latin XVII, dont l'anagramme VIXI (vixi) signifie " j'ai vécu ", c'est-à-dire " je suis mort ". La mort est toujours. La mort est imprescriptible. La mort est partout. Il y a dix-sept syllabes dans un haïku. C'est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil. Celles-ci ne parlent pas vraiment de la mort, mais elles la côtoient, la mettent en scène. Ce sont des histoires, presque des contes, des tranches de vie, des tranches de mort, des histoire à mourir debout. Ainsi, on voit la Faucheuse surgir au beau milieu d'une découverte historique, au travers d'une enquête policière, dans les souvenirs d'une vieille dame désireuse d'en finir, dans les pensées d'une jeune femme suicidaire, dans les projets d'une tueuse en série, au coeur des expériences d'un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d'un couple désireux d'abandonner leur chien, par les yeux d'un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus ? Oui, la mort est partout. Mais à deux pas d'elle, il y a la vie.

03/2023

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Pays de Loire

Un grand week-end Nantes et la côte Atlantique. Edition 2021

Un guide adapté au temps d'un week-end de 2 à 4 jours : - Des balades pour découvrir l'essentiel de Nantes - ville à taille humaine réputée à la fois pour son dynamisme et sa douceur de vivre -, prendre l'air dans les environs et profiter de l'océan Atlantique : Clisson et le vignoble nantais, Saint-Nazaire autour de son front de mer (chantiers de l'Atlantique, sous-marin Espadon, plage de Monsieur Hulot...), la côte d'Amour de La Baule à Piriac-sur-Mer, Guérande et la Brière, la côte de Jade de Pornic à Saint-Brévin. - Les plus belles balades à faire à pied, à vélo... dans la région : le vignoble à vélo, le parcours Estuaire de Nantes à Saint-Nazaire, balades sur le chemin des Douaniers, randonnée autour de la côte sauvage, promenade en barque dans les marais salants, etc. - Les plus belles plages pour farnienter, se baigner avec ses enfants, admirer le coucher du soleil ou faire de la voile : celles de la Fontaine aux Bretons à Pornic, des Pierres plates au Pouliguen, de la baie de La Baule ou encore de Piriac. Un large choix d'adresses et d'activités, et des pages " top " pour découvrir le meilleur : Plus de 120 adresses, toutes testées, de restaurants, bars, lieux de sortie et boutiques. Les tops des lieux kid friendly, des salons de thé et coffee shops, et des restos de cuisine du marché. Des activités variées pour déconnecter vraiment : à Nantes, infiltrer la mafia nantaise dans un Escape Game original, remonter l'Erdre à la rame, suivre un atelier DIY... ; dans les environs, découverte du littoral en bateau-promenade, dégustation de vin dans le vignoble, balades à cheval sur la plage ou dans les marais de Brière, cours pour apprendre à cuisiner les algues...

07/2021

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Littérature française

Hugo Pratt : la rencontre de Buenos Aires

Buenos Aires, octobre 1952 : mise en scène romancée au cours de laquelle Hugo Pratt rencontrerait l'incarnation du personnage qui est né de son trait de crayon, Corto Maltese. Ce rendez-vous fictif entre le dessinateur et son héro offre l'occasion de découvrir les facettes méconnues d'Hugo Pratt et de sa créature, dans l'Argentine des années 50. Un beau texte merveilleusement dépaysant et enrichi de somptueux dessins. " Corto Maltese a vieilli. Il n'est plus marin. Débarqué une fois encore à Buenos Aires, il cherche à rencontrer Jorge Luis Borges pour lui soumettre un singulier parchemin fait de peau humaine. Les signes qui y sont tracés pourraient provenir d'un alphabet inconnu. Tout à fait fortuitement et dans un bordel, l'aventurier croise un jeune Italien interprétant un air que lui chantait sa mère. Il retrouve le jeune homme au cours d'une soirée mondaine donnée par un éditeur. Et apprend qu'il est dessinateur de bande dessinée. Il enquête sur lui et finit par se convaincre de lui raconter sa vie. " Et si les chemins de Corto Maltese et de son créateur, Hugo Pratt, s'étaient croisés en Amérique du Sud ? C'est l'idée qui a germé dans l'esprit de Michel Rime après une enquête d'un mois à Buenos Aires. Au cours de celle-ci, il a réuni du matériel sur la présence du dessinateur dans cette ville dans les années 50, notamment en recueillant les témoignages de ses proches. Le résultat est un récit très documenté, enrichi de références à des évènements et à des personnages historiques. Michel Rime, de sa plume légère, y mêle habilement fiction et réalité, ainsi qu'aimait à le faire l'auteur auquel il rend hommage.

09/2014

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Littérature étrangère

Le Blues des grands lacs

Coleman Moore passe le plus clair de son temps dans le cockpit de son bateau, en cale sèche dans une marina du Michigan. À cause de ses mains brisées, il a abandonné son métier de guitariste de jazz. Cet homme, dont la seule attache au mitan de sa vie est sa fille Heather, convoque au fil de ses méditations nocturnes et alcoolisées les fantômes du passé, comme pour conjurer son désarroi. Son père, marin expérimenté, est mort noyé dans le lac Huron après avoir laissé péricliter son commerce de matériel de navigation. C'est aussi dans la cabine de son ketch, qui lui servait à passer de l'alcool en contrebande pendant la Prohibition, que son grand-père Havelock se tira une balle dans la tête plutôt que de rendre les armes devant la maladie. Jeune homme, celui qui devait s'inscrire dans cette lignée de navigateurs - son père l'avait prénommé Jason - avait pourtant tourné le dos aux bateaux. Tout sourit au brillant musicien qu'il était devenu : Coleman, le nom de scène qu'il adopte dès son premier concert, va de succès en succès, et vit avec la femme qu'il aime. Comment il n'a eu de cesse de se saborder lui-même, c'est bien ce qu'évoque cette somptueuse dérive glissant des grands lacs aux boîtes enfumées. Tout au long de ce roman construit comme un morceau de jazz, les thèmes s'amplifient, les couleurs s'affermissent. Du noir et blanc des caves de Chicago et de l'éclat métallique de l'eau des lacs, on passe à la couleur d'un avenir que Coleman va finir par reconstruire. Joseph Coulson, dans une langue fluide et inspirée, dit avec ampleur les espoirs et les rêves brisés d'une Amérique ordinaire.

03/2010

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Littérature française

Les romans du feu : Voyage au centre de la Terre. Le Château des Carpathes. Les Indes noires. Maître du monde

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les Tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

11/2002

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Religion

Le ciel dans la mer. Christianisme et civilisation maritime (XVe-XIXe siècle)

Immense, violente, imprévisible, dévoreuse d'hommes, la mer convie au sacré, et depuis l'aube des temps la religion occupe une place essentielle dans l'existence des gens de mer. Est-il imaginable que leurs conditions de vie, si particulières, n'aient pas d'incidences sur leurs pratiques, voire sur leurs croyances ? Peut-on penser que le temps des Réformes - qui est aussi celui des navigations lointaines - ait fait d'eux des chrétiens semblables à ceux des communautés rurales ou urbaines ? Chez ces hommes séparés de leur famille, vivant dans un cadre et à un rythme si différents, dépourvus de lieux de culte et presque toujours privés de l'assistance de clercs, il semble par exemple établi que le recours aux intercesseurs (Vierge, saints) prenait le pas sur la dévotion au Christ, et que beaucoup de leurs gestes ou de leurs invocations relevaient davantage de la magie que d'un christianisme épuré. Bien d'autres indices encore permettent de déceler une fragilité, une ambiguïté certaines de leurs convictions. L'écho des préceptes et des conduites prescrits par les autorités religieuses leur parvient assourdi, affaibli, avec retard. Ce n'est pas avant le milieu du XIXe siècle que les Eglises se soucient vraiment d'une pastorale qui s'adresse à eux. C'est alors que se multiplient les paroisses côtières, que se répandent les bénédictions de l'océan et les pardons des pêcheurs morutiers, que les aumôneries navales se structurent durablement. Mais, dans le même temps, tandis que s'amorce la déchristianisation des sociétés, les conditions techniques de la navigation se modifient, et le danger se fait moins pressant. Dès lors, le christianisme maritime perd une part de son originalité et de son unité, bien que ces mutations soient désormais masquées par l'image du marin fervent et fidèle façonnée par la littérature.

05/1990

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Romans historiques

Paris en flammes

" L'herbe se faisait tendre, les pommiers abandonnaient leurs fleurs. Émilie et Guillaume croquaient les goujons dorés d'une friture de Seine en se brûlant les doigts. Ils burent plus que de raison le vin blanc de Bretagne qu'on leur servit d'autorité. Elle lui demanda de faire un vœu en décollant délicatement la peau de velours d'une pêche de vigne. Il l'aida, dénudant la chair tendre jusqu'au noyau de sang parfumé, les yeux dans les siens... Guillaume avisa une barque délaissée, le long du quai de bois. Il saisit une corde avec fermeté, mais n'eut pas le temps de s'assurer du pied marin d'Émilie. La barque balança de bord en bord, à la limite du chavirage. Mademoiselle se laissa enlacer et se mordit les lèvres... " Ils n'avaient aucune raison de se rencontrer, encore moins de nouer leurs destins dans un amour fou en ce printemps de mai 1870. Lui, le clown équestre vedette du cirque Napoléon, saltimbanque adulé la nuit, anonyme le jour. Elle, l'enfant gâtée d'une famille de grands bourgeois, arrogante et superbe charmeuse. Il n'y avait aucune raison en effet. Sauf ce matin du 10 janvier, quand le hasard guida leurs pas jusqu'à cette rue d'Auteuil où un pauvre jeune homme agonisait sur le pavé, avec deux balles dans le ventre. Ils ont échangé quelques mots, un regard de circonstance, et se sont perdus dans la foule. Le hasard, encore lui, les a réunis à la douceur du temps des cerises... Pour quelques merveilleuses semaines d'un vrai bonheur, avant un réveil brutal, au son du canon des Prussiens. Commence alors le siège de Paris, à la couleur du feu de la Semaine sanglante d'un autre mois de mai.

05/2004

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Sciences politiques

Apres l'hégémonie. Coopération et désaccord dans l'économie politique

Cet ouvrage est une étude approfondie de l'évolution de la coopération internationale concernant les grands défis mondiaux. La coopération multilatérale peut-elle se développer sans qu'existe une puissance hégémonique, comme le furent les Etats-Unis au cours des décennies qui suivirent la deuxième guerre mondiale ? Pour répondre à cette question cruciale, Robert Keohane analyse les institutions - les "régimes internationaux" - qui ont permis la coopération dans l'économie politique internationale et décrit l'évolution de ces régimes à mesure que s'érodait l'hégémonie américaine. Il bat en brèche l'idée selon laquelle le déclin de l'hégémonie des Etats-Unis rendrait la coopération impossible et considère de façon critique les théories qui présentent les régimes comme de simples instruments qui favorisent la coopération entre des acteurs étatiques égoïstes. Dans les éditions successives de son ouvrage, l'auteur aborde aussi le problème de la coopération après la fin de l'Union soviétique et le retour en force des Etats-Unis dans les questions liées à la sécurité, et passe en revue les travaux récents consacrés au sujet. Il revient sur le rôle de plus en plus important des réseaux transnationaux dans la communication et souligne l'intérêt de la théorie institutionnaliste de la coopération pour répondre aux défis posés par le changement climatique. "Robert O Keohane est de l'avis général le représentant le plus éminent du courant postréaliste aux Etats-Unis. Son influence et ses apports novateurs à la théorie des relations internationales sont mondialement reconnus, tout comme ses multiples contributions ponctuelles à l'analyse de la politique mondiale des XXe et XXIe siècles. Après l'hégémonie est une excellente synthèse de sa pensée" (extrait de l'Introduction de Mario Telo, Professeur chaire Jean Monnet de Relations internationales à l'Université libre de Bruxelles et à la LUISS de Rome).

09/2015

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Animaux, nature

Ecosse. La quête du sauvage

Ce livre exceptionnel est une invitation. Une invitation à suivre le travail en profondeur d'un photographe passionné. Une invitation à vous émerveiller à travers les saisons devant les beautés naturelles d'un pays pas comme les autres. Tout au long de l'année, l'Ecosse représente une terre d'asile pour la vie sauvage et offre une palette de couleurs qui ne laisse personne indifférent. Avec ce livre, vivez les jeux des grands dauphins, l'ambiance dantesque des colonies d'oiseaux de mer, le brame du cerf dans les landes infinies, plongez au plus près des phoques et des requins pèlerins, rentrez dans l'intimité de la loutre d'Europe... L'auteur, Laurent Cocherel, est sans doute le plus écossais des Français ! Photographe et naturaliste passionné, il parcourt depuis vingt-cinq ans les grands espaces écossais et ses innombrables îles. Depuis son premier voyage en Ecosse en 1994, Laurent Cocherel n'a jamais cessé de s'y rendre chaque année pour y explorer les moindres recoins ou les îles les plus éloignées. A pied, en kayak, en voilier, sur terre ou sous l'eau, il a toujours consacré de longues semaines ou de longs mois pour assouvir sa quête insatiable d'images. Grand spécialiste de cette destination, il est l'auteur à ce jour de quatre livres consacrés aux richesses du pays et d'un film documentaire de cinquante-deux minutes sur l'Ecosse sauvage. "Ecosse, la quête du sauvage" incarne toutes ces longues années d'exploration et de patience. Les photos de vie sauvage rarement captées, dont celles du monde sous-marin, sont accompagnées d'un texte vivant empreint d'anecdotes. "Ecosse, la quête du sauvage" vous plonge dans les paysages mythiques de l'Ecosse et au coeur d'une vie sauvage insoupçonnée. Ce livre vous invite à vibrer avec l'auteur dans sa quête d'images.

04/2018

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 199

La nouvelle « Éclairer l'origine » du romancier et conteur Éric Gauthier commence en force le volet fictions. Venez découvrir ce qui a charmé le jury qui lui a décerné le Prix Solaris 2016. S'ensuivent deux courts textes : « Familier maudit » de Tania Duquette et « Les Hiboux virtuels du réseau infini » d'Hugues Morin, tous deux primés des prix d'écriture sur place au Congrès Boréal 2016, respectivement dans les catégories Auteurs montants et Auteurs pros. Avec « Adieu, Laurentie ! », l'auteur français Jean-Pierre Laigle conclut la saga commencée il y a quelques numéros et qui comprend plusieurs nouvelles appréciées de nos lecteurs. Oserez-vous entrer dans « La Chambre » de Julie Martel, là d'où personne ne ressort ? Et si vous y survivez, une intrigue à saveur politique vous attend dans « Je ne voterai pas » de Dave Côté, étoile montante de la relève. Nous avons droit à un volet articles bien garni. Tout d'abord, la deuxième partie de l'article « Lâcheté, paresse et ironie : comment la SF a perdu le futur » de l'essayiste anglais Jonathan McCalmont continue la réflexion sur la science-fiction moderne entamée dans le précédent numéro avant de conclure sur des pistes intéressantes pour un lecteur désirant approfondir le sujet. Ensuite, « Réalité, mémoire et doute » représente la transcription d'un exposé que l'auteur britannique Christopher Priest a donné au Congrès Boréal 2016 à Mont-Laurier. Enfin, dans « L'Anticipation climatique (cli-fi), ou l'éco-fiction », notre Futurible maison, Mario Tessier, éclaire les lecteurs sur la question suivante : comment la science-fiction traite-t-elle de l'enjeu majeur des changements climatiques ? Pour terminer le numéro, les critiques littéraires, dont le volet « Littéranautes », qui donnent une bonne idée de la production québécoise récente.

01/2017

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Histoire de France

Napoléon en mer. Un feu roulant de questions

A quinze ans, élève à l'Ecole militaire, Napoléon rêve de devenir officier de marine. ha comme plusieurs de ses camarades, il demande à participer à l'expédition de La Pérouse. Huit ans plus tard, avant même le siège de Toulon, il reçoit le baptême du feu lors d'une tentative de débarquement en Sardaigne. Pourtant, sa destinée n'en fera pas un marin, et la mer emportera plus tard Bonaparte vers la gloire et Napoléon vers l'exil. Alors pourquoi parler de Napoléon en ruer ? Parce que Napoléon a effectué dix-huit traversées. Trois ont même duré plus de six semaines. Pendant ces parenthèses, il se trouve alors sans sa famille, avec peu ou pas de présence féminine, sans la moindre possibilité de communication avec la terre. Il profite de ces accalmies pour interroger des personnes de tout bord : marins, militaires, médecins, scientifiques. Curieux de nature, il discute de tout, sans relâche ; de la manœuvre des navires, de la médecine, de la religion... Il sait écouter, il aime échanger et lancer des débats : sur le mérite comparé des grands hommes comme jésus et Mahomet, Alexandre et Hannibal, Hommère et Ossian, sur la création et la fin du monde, la possibilité de la vie sur d'autres planètes, la signification des rêves, la propriété et le vol... Au terme d'une enquête passionnante à travers lus mémoires de tous les compagnons de voyage en nier de Napoléon, Alain Frerejean a retrouvé le thème et bien souvent, le détail de toues ces discussions. Son récif, émaillé de multiples anecdotes authentiques, savoureuses et peu connues, permet aussi d'appréhender les connaissances scientifiques, littéraires et philosophiques de l'époque. Le lecteur a l'impression de rencontrer Napoléon en "écoutant" des conversations flamboyantes.

09/2015