Recherche

Gérard Genot

Extraits

ActuaLitté

Aventure

Lulu et Nelson Tome 3 : La Lionne blanche

A leur arrivée en Afrique du Sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s'est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Depuis, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, femme militante, de caractère. Sa rencontre avec Danny, qui sait parler aux lions, pourrait l'aider à recréer sa ménagerie, mais les menaces fusent de tous côtés...

11/2022

ActuaLitté

Immunologie

Toute l'immunologie en 11 fiches. L2/L3, 2e édition

Cet ouvrage présente une synthèse actuelle de l'enseignement d'immunologie niveau L2 et L3. Les fiches, constituées de résumés de cours, d'énoncés d'exercices et de corrigés détaillés, donnent les bases essentielles que l'étudiant doit maitriser pour réussir son examen (ou concours). Chaque fiche propose les grands concepts et leurs applications : - L'essentiel à savoir, notions théoriques fondamentales illustrées d'exemples,- des conseils méthodo,- des mises en pratique, avec exercices et corrigés,- des QCM corrigés.- des compléments numériques constitués d'exercices en ligne. La nouvelle édition aborde de nouveaux sujets autour de la vaccination (vaccins à ARNm, dérivés de vecteurs viraux) et quelques techniques immunologiques (sérothérapie, méthodologies de la détection notamment).

10/2023

ActuaLitté

Aventure

Lulu et Nelson Tome 1 : Cap sur l'Afrique

Printemps 1964, à Naples, en Italie. Lucia, dix ans, vit au sein d'une troupe de cirque avec son père, Roberto, et affectionne particulièrement son lion, Cyrus. Mais après un terrible incendie qui a tout ravagé, elle décide de surmonter sa tristesse et d'échafauder un plan... Des lions, il y en a en Afrique du sud ! Jamais à court d'idée, elle fugue et embarque à bord d'un cargo, avant d'être rejointe in-extremis par son père. A leur arrivée à Durban, ils découvrent un pays en proie aux inégalités. Happés par une manifestation malgré eux, Roberto qui tente de défendre Nelson, un jeune garçon noir battu par un policier sans scrupules, se fait arrêter... Lulu et Nelson que tout tend à séparer se retrouvent unis autour d'un même combat : la quête de la liberté.

11/2019

ActuaLitté

Histoire de la pensée économiq

Le Journal de l'agriculture, du commerce, des arts et des finances (1765-1783). Histoire et analyse d'une revue économique d'Ancien Régime Tome 1

C'est au dix-huitième siècle que se développe en Europe, et plus particulièrement en France, un nouveau type de littérature, l'économie politique. L'essor de cette nouvelle discipline en voie d'autonomisation par rapport aux humanités, au droit ou à la morale, s'est matérialisé par la multiplication des livres consacrés à l'économie, mais aussi par l'apparition de revues spécialisées. Un des plus importants de ces périodiques est le Journal de l'Agriculture, du Commerce et des Finances, mais on ne dispose pas d'études développées sur ce journal - d'autant plus remarquable qu'il dépendait directement du ministère des Finances - et encore moins d'un descriptif. C'est ce qui a motivé les auteurs de cet ouvrage, fédérés autour d'un programme sur la presse économique d'Ancien Régime, à publier ce livre qui a l'originalité de proposer au lecteur dans un même ensemble, composé de deux tomes, une analyse et un descriptif accompagnés de nombreux compléments et annexes construits pour faciliter le travail des chercheurs. Ils trouveront dans cet ouvrage une étude approfondie de l'histoire éditoriale du titre et la table complète de l'ensemble des numéros parus (tome I) puis les professions de foi des éditeurs (avis, avertissements, etc.), l'index (des lieux et des personnes : 4 ? 100 et 6 ? 400 entrées) et les bibliographies des ouvrages cités ou analysés (2 800 références) (tome II, à paraître).

05/2023

ActuaLitté

Sociologie

Le je, l'entre-soi, le nous dans les classes populaires

La déconstruction politique, la dislocation économique et la dévaluation symbolique de " la classe ouvrière ", les nouvelles stratégies managériales mettant en place une gestion individualisée du monde du travail, le développement du secteur des services, la féminisation des emplois subalternes, l'alignement de la condition des employé(e)s sur celle des ouvriers, la précarisation de la strate inférieure du salariat d'exécution, la croissance des taux de scolarisation ont modifié les contours du " nous " populaire. On s'interroge ici sur les conséquences de ce délitement protéiforme du collectif ouvrier, sur les formes d'individualisation, sur le repli dans l'entre-soi et sur les formes d'une possible recomposition d'un " nous " au sein des classes populaires que suggère le récent mouvement des " Gilets jaunes ".

02/2023

ActuaLitté

Paramédical

Les chefs de service à l'épreuve du changement

Le secteur social et médico-social se trouve confronté depuis le début des années 2000 à de multiples contraintes : 1. Des restrictions budgétaires avec un impact sur les restructurations des établissements et des associations ; 2. Une évolution du droit et de la réglementation avec des conséquences sur les pratiques d'accompagnement des usagers ; 3. Des interrogations éthiques quand au statut d'acteur conféré aux personnes accompagnées. Cela se traduit sur le terrain par des changements organisationnels : nouvelles structures ; Coopérations inter-organisationnelles, réécriture des projets d'établissements ; Démarches d'évaluation interne et externe ; "Bonnes pratiques" ; Redéfinition du travail des équipes, etc. L'ouvrage apporte un éclairage décisif sur la manière dont ces mutations impactent le rôle des chefs de service et notamment sur le management du changement au service de leurs équipes. J. P. GIRARD, Andesi. M. FOUDRIAT, Upec. V. PERRET, Upec. S. KARSZ, Consultant. M. DELALOY, Upec. I. JOLY, Consultante. F. GUELAMINE, Andesi-Arif. H. MOUNIR, Upec. J. -E. BERRET, Consultant. D. THIEBAULT, ADAPSS IDF. P. BESCHLER, Consultant. J. R. LOUBAT, Consultant. C. LENZI, Univ. de Versailles St Quentin en Yvelines. J. M. POUJOL, UNIFAF. A. BINGEN, Univ. libre de Bruxelles. L. MELON, Univ. libre de Bruxelles. G. JOUVET, Dir. adj. dispositif enfance handicap. L. GUILHEM, CPAS de Schaerbeek, Bruxelles. V. BAYER, ETSUP. N. ANTENAT, Univ. de Luxembourg. G. TENEAU, CNAM. A. BONNAMI, Responsable Caferuis. E. OLLIVIER, Dir. d'un CHU. Cl. MAGDELONNETTE, Dir. de pôle. S. DURECU, Univ. de Rouen.

06/2015

ActuaLitté

Aventure

Lulu et Nelson Tome 2 : Le royaume des lions

La vie ne prend pas toujours le chemin le plus court pour nous mener là où elle doit nous mener. Elle aime les détours. Et ceux-ci regorgent d'émotions inconnues, d'expériences inédites et de rencontres magiques... Dans un pays en proie aux inégalités, Lulu - italienne intrépide - et Nelson - sud-africain, plein d'espoir -, que tout tend à séparer, se retrouvent unis autour d'un même combat : la quête de la liberté. Laissez-vous conter l'un des plus beaux détours de leur vie...

12/2020

ActuaLitté

Actualité et médias

La chute de la maison Fortis

Le vendredi 26 septembre 2008, Fortis, première puissance financière belge, sombre alors que sa rivale Dexia vacille. Durant des jours, des nuits, des semaines et des mois, le sauvetage de la première banque de Belgique monopolise l'attention des médias, du gouvernement et des Belges, touchés au cœur et gagnés par l'inquiétude. Car le groupe concentre un tiers de l'épargne nationale. Des fiançailles laborieuses avec BNP Paribas jusqu'à une crise politique qui poussera un Premier ministre à la démission, Fortis a traversé l'enfer. Comment ce monument national, édifié en deux décennies par le comte Maurice Lippens, seigneur de la finance belge, a-t-il pu s'effondrer? Voici l'histoire de sa chute, aussi haletante qu'un thriller. Ambitions, conflits, pressions, dissimulations... Ce récit jette une lumière crue sur les méthodes appliquées au sommet de Fortis et nous mène dans les coulisses de négociations où l'intérêt de l'Etat a prévalu sur celui de centaines de milliers d'actionnaires. Dont beaucoup sont aujourd'hui ruinés. Une saga économique et humaine qui n'a pas fini de s'écrire.

04/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

ActuaLitté

Policiers

Jolie Blon's Bounce

" Le père, Quentin Boudreau (...) tenait sur son genou la main de son épouse, une petite Cajun aux cheveux sombres et au visage ravagé. Ils n'ouvrirent pas la bouche, ni elle ni lui, ne serait-ce que pour poser une question, tandis que nous leur expliquions ce qui était arrivé à leur fille, en choisissant nos mots avec soin pour en atténuer la portée. J'aurais préféré les voir exploser de rage et nous hurler des insultes, lancer des remarques racistes, n'importe quoi, en fait, qui m'aurait soulagé du sentiment qui était le mien quand je les regardais bien en face. Mais ils restèrent dignes et silencieux. Pleins d'humilité, n'exigeant rien de nous, il est probable qu'en cet instant, ils étaient incapables d'entendre l'intégralité de ce qu'on leur disait. " Pour Dave Robicheaux et sa coéquipière Helen Soileau, policiers à New Iberia en Louisiane, tout commence par l'une de ces affaires au goût amer où la mort violente d'un enfant cause une tragédie familiale. Une adolescente prénommée Amanda a été tuée de deux balles, violée et abandonnée dans un champ de canne à sucre. Puis une prostituée, fille d'un mafieux local, subit le même sort. Très vite, les soupçons se portent sur un musicien noir, le chanteur de blues Tee Bobby Hulin. Il se trouve que l'avocat de Hulin n'est autre que Perry LaSalle, qui appartient à une riche famille de planteurs de New Iberia. Les LaSalle, Dave Robicheaux les connaît, et surtout, il connaît la sinistre réputation de l'homme qui fut leur contremaître : un être sadique nommé Legion Guidry. Comme dans Sunset Limited et dans Purple Cane Rood, Dave va trouver en travers de sa route une incarnation diabolique qui semble avoir le don d'ubiquité et va hanter ses cauchemars. Peu à peu, son enquête se transforme en duel contre un véritable génie du mal...

02/2006

ActuaLitté

Biographies

Roger Blin. Une dette d'amour

Dans Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot, on découvre le jeune acteur Roger Blin, allongé dans un lit d'hôpital, prêt à mourir. On le retrouve hospitalisé dans le livre d'Hermine Karagheuz, et de nouveau mourant. Entretemps, il aura monté les textes de Samuel Beckett et Jean Genet, enregistré Pour en finir avec le jugement de Dieu avec Antonin Artaud et Maria Casarès, et rencontré Hermine, jeune voleuse de Saint-Germain-des-Prés, vendeuse de petits poèmes écrits sur des bouts de papier avec des fautes d'orthographe, qui bientôt deviendra comédienne. C'est de cette vie qu'il est question ici, des engagements artistiques, politiques et amicaux d'un homme bègue, vus par une femme dyslexique. La traversée d'une époque, de la rive gauche en ruines à la décentralisation, en passant par mai 68, avec l'art pour boussole. Ce qui est très beau dans ce livre, et qui le distingue d'une simple biographie, c'est que la mort de Roger Blin est décrite avec autant de détails et de précisions que sa vie, et l'une comme l'autre sont admirables. C'est l'hypothèse d'Hermine Karagheuz : on meurt comme on a vécu, d'un même feu sacré. Le récit est vif, épuré, vibrant, on traverse toutes les époques très rapidement, on les enjambe, on court, on n'esquive rien pourtant. Quelque chose de ce passé nous emporte, comme il a emporté Roger Blin, et Hermine Karagheuz après lui, qui note les répliques comme s'il s'agissait d'une pièce - la dernière sera : "je n'ai pas faim, merci" . Si être artiste est avant tout une façon d'être au monde, il s'agit aussi de le quitter : l'art est partout, jusqu'au bout. De le donner peut-être, de le transmettre : ainsi ce livre, que Roger a offert à Hermine en lui montrant comment il a vécu et comment il est mort, et que Hermine rend à Roger en l'écrivant vraiment.

06/2021

ActuaLitté

Amour et amitié

Cité Les Argonautes Tome 1 : Des mensonges plus grands que le collège

L'épopée commence en classe de 6e. Bounégueux, fraîchement arrivé dans la cité, se retrouve dans la classe de Maya, d'Erwan, de Jeanne et de Mehdi. Dur de se faire accepter quand on est le Nouveau, surtout quand la 6e, c'est nouveau pour tout le monde. De son côté, Erwan vient de gagner 10 euros après avoir perdu une molaire. Très fier de sa fortune, il devient la star de la cour de récré quand il promet d'acheter, pour le goûter, une montagne de bonbons. Seulement, son argent disparaît. C'est forcément le Nouveau qui a fait le coup ! Le collège, c'est sympa, mais ce que préfère Jeanne, c'est la cité, qu'elle connaît comme sa poche. Elle aime ses tours et les gens qui y habitent, en particulier Ismaël, le fou du quartier. Le temps passe, et l'hiver s'installe à la cité des Argonautes. Avec Erwan, Maya et Mehdi, elle décide d'aller faire du patinage sur le lac gelé au sud de la cité en mentant à sa mère. Hélas ! la journée tourne au désastre... Maya a mauvaise conscience depuis l'accident de Jeanne au lac. Elle et ses amis ont menti, et Ismaël s'est retrouvé interné dans un établissement spécialisé. Mais la vie continue. Tous les dimanches, Maya passe une matinée père-fille au parc à motos. Les dérapages, les bosses, Maya, elle adore. Mais, ce dimanche, la sortie se termine à l'hôpital avec quelques point de suture au genou. Est-ce le début d'une malédiction liée au mensonge de la patinoire ? Mehdi jalouse Maya, car lui aussi aimerait passer du temps avec son père. Mais peut-on embrasser "l'absence" ? Il aimerait aussi avouer qu'il a peur de Fabrice, une grosse brute qui le harcèle depuis la rentrée. Il préfère se mentir et mentir aux autres, mais le Nouveau n'est pas dupe !

08/2021

ActuaLitté

Photographie

Dans la vie noire et blanche de Robert Mapplethorpe

Du photographe, Robert Mapplethorpe, la légende a surtout retenu, outre le génie artistique, une réputation de pornographie et de soufre. Pourtant, avec son visage angélique et démoniaque, cet enfant terrible du trash sexuel des années 1970 fut l'inventeur d'une esthétique en noir et blanc qui, aujourd'hui comme hier, éblouit, fascine, effraie. On le rencontre, en majesté, dans le livre de sa complice et égérie, Patti Smith ("Just Kids") ; on le croise, via des témoignages plus ou moins fiables, dans les bas-fonds du New York de la Factory ou de quelques autres lieux de création et de damnation - mais l'homme, lui, garde son mystère. D'où le projet du récit biographique de Judith Benhamou-Huet : qui était vraiment cette brebis galeuse du Queens devenue l'un des photographes les plus côtés ? Pourquoi s'est-il jeté dans les flammes d'un brasier de vices et de sado-masochisme ? Qui étaient ses amants et ses ennemis ? Comment s'est-il transformé en machine de guerre de la réussite artistique ? A quelles douleurs originelles devait-il ses obsessions - dont on s'arrache les reflets dans les salles d'enchères de la planète ? Pour aller à la rencontre de ce nouveau "Querelle" (Mapplethorpe vénérait Jean Genet), Judith Benhamou-Huet a interviewé une quarantaine de personnes qui ont rencontré ou fréquenté l'artiste. De son premier boy-friend officiel à son dernier, qui l'a veillé sur son lit de mort, de son avocat à son frère cadet devenu son assistant, en passant par son modèle mythique Ken Moody, ils racontent tous le parcours déterminé de l'homme en noir et blanc - qui passa sa vie à chercher son chemin entre le Bien et le Mal. Au passage, on croise dans ce livre les silhouettes de Loulou de la Falaise, de Pierre Bergé, de Carolina Herrera, de la Princesse Margaret et de tout le Gotha new yorkais des seventies.

03/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Paris est une guerre 1940-1945. Un recueil de reportages

A l'instar de la courageuse Nellie Bly, Janet Flanner est une journaliste culottée. Née à la fin du XIXe siècle à Indianapolis dans un milieu quaker cultivé et bourgeois, étudiante en lettres à l'université de Chicago, critique théâtrale pour le quotidien local, l'Indy Star, elle se marie pour échapper à sa mère et suit son époux à New York. Elle y fréquente la bande de l'Algonquin, des auteurs, comédiens, dramaturges bourrés de talent et d'esprit et y rencontre le grand amour de sa vie, Solita Solano, comme elle journaliste et aspirante écrivaine. Janet quitte son mari et les deux femmes partent visiter l'Europe avant de s'installer en 1922 à Paris, et d'y vivre libres. Trois ans plus tard, le New Yorker lui propose d'écrire toutes les deux semaines une Lettre de Paris, sous le nom de plume de Genêt. Ce qu'elle fera brillamment tout en publiant, dès le début des années trente, des reportages sur l'Europe en proie à ses démons. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Janet Flanner rentre au pays. Pour autant, à dix mille kilomètres, elle continue à raconter aux Américains Paris et la France sous le joug nazi, aussi précisément que si elle y résidait encore. Tantôt grave et tantôt ironique, elle explique, décortique, suppute, griffe, pointe les petites et les grandes lâchetés et l'héroïsme au quotidien. Plus elle enquête, plus elle écrit, plus sa détestation de la barbarie nazie s'accroît. Vifs, précis, documentés, ses articles restent parmi les meilleurs de ceux qu'on a pu lire sur la France occupée. La profusion de détails, du plus sombre au plus dérisoire, qui portent sur tous les sujets possibles (le marché noir, l'économie, l'argent, la mode, la nourriture, le travail, l'éducation, la presse, l'Eglise, l'antisémitisme, etc.), compose une fresque minutieuse assemblée comme un collage. Paris est une guerre, tout autant qu'une plongée fascinante dans la France occupée, est un régal de lecture et une mine pour les férus d'histoire.

05/2020

ActuaLitté

Littérature française

Romans

Conteur exceptionnel pétri de la tradition orale de son enfance marocaine, Tahar Ben Jelloun joue de la fuite de la cruelle réalité vers les rêves qui la rendent supportable. Ainsi ses romans sont-ils tissés de nombreuses voix qui se répondent ou se heurtent en quête d'une identité multiple : le Maroc des origines, l'arabe langue maternelle, le français choisi pour l'oeuvre littéraire. Si ses personnages sont si vivants, si incarnés, c'est qu'il les a empruntés à son univers le plus proche – oncles et tantes, cousins et cousines. Au fil des onze romans réunis dans ce Quarto, ils dessinent aussi le portrait d'un des acteurs principaux, le Maroc depuis les années soixante, le pays qu'il lui a fallu fuir pour ses crimes d'Etat, fuir une pauvreté telle que ses enfants désespérés sont prêts à tout pour immigrer. Dix-neuf mois de rééducation disciplinaire dans un camp militaire puis l'islamisation de la philosophie qu'il enseignait au lycée lui ont fait choisir la France où il a obtenu un doctorat de psychiatrie sociale. Il n'a cessé de militer pour l'alphabétisation des immigrés, contribuant à lever le silence qui pesait, tant sur la fracture culturelle que sur les problèmes d'intégration. Le pays natal, la liberté, la femme qui en est souvent si cruellement privée, l'immigration hantent ces romans publiés entre 1973 et 2016. Son premier maître en écriture, son premier lecteur, a été Jean Genet, un guide sévère auquel il reste fidèle : "Quand tu commences à écrire, me disait-il, sache qu'il y aura un lecteur qui te tiendra la main, si ce que tu écris ne l'intéresse pas, il retirera sa main et tu te retrouveras sans lecteur. Donc, il faut toujours penser à cet homme ou femme qui a pris la peine d'acheter ton livre pour le lire."

03/2017

ActuaLitté

Littérature Allemande

Quand j'étais jeune. roman

Le jeune Franz aide souvent ses parents lors des réceptions organisées à l'auberge familiale, dans le Tyrol. Quand une jeune femme est retrouvée morte le lendemain de son mariage, près de l'établissement, Franz est interrogé en tant que témoin, mais l'affaire restera non-élucidée. Quelques années plus tard, Franz s'exile aux Etats-Unis et devient moniteur de ski. Dans sa mémoire, la mort de cette femme - qu'il avait prise en photo - s'agrège à un autre incident qu'il ne parvient pas à oublier, car c'est au même endroit qu'il avait volé un baiser à une très jeune fille. Les saisons passent, Franz vit chichement en donnant des leçons de ski, notamment à un professeur d'origine tchèque qui revient tous les hivers dans cette station du Colorado. Lorsque ce dernier meurt lors d'un accident de ski, dans des conditions suspectes, une enquête est ouverte. Des rumeurs de scandale sexuel circulent. Franz est mal à l'aise. Une blessure au genou fait le reste : il rentre en Autriche. A peine revenu chez son frère dans le Tyrol, il découvre qu'un policier a repris l'enquête sur la mort, survenue 12 ans plus tôt, de la jeune mariée, et qu'il fait désormais partie des suspects. Sa tranquillité est tout autant perturbée par le souvenir obsédant de l'adolescente qu'il avait embrassée contre son gré ... Norbert Gstrein se sert habilement des mécanismes empruntés au polar pour amener le lecteur au coeur d'une réflexion très contemporaine et complexe sur la sexualité. Les abus commis ou subis par les différents protagonistes, la question du consentement, celle du rapport entre désir et violence - tout cela est enchâssé dans une intrigue à rebondissements multiples. Quand j'étais jeune apporte ainsi un renversement des perspectives des plus intéressants, le tout porté par une narration très maîtrisée. Traduit de l'allemand par Olivier Le Lay

04/2022

ActuaLitté

Autres médecines douces

Supprimez rapidement vos douleurs par la technique des points trigger

Si vous cherchez en vain une solution à vos douleurs chroniques, elle se trouve peut-être dans ces pages ! Vous découvrirez en effet grâce à ce guide pratique qu'il existe une méthode naturelle, simple et efficace, reposant sur des bases scientifiques, pour en finir avec la plupart de vos maux : le traitement des points trigger myofasciaux. Développée par des médecins américains, différente des techniques classiques d'acupressure, cette méthode s'applique au système musculaire. Apprenez notamment à vous débarrasser de manière définitive des maux de dos ou de tête, des douleurs à l'épaule, au coude, à la hanche, au genou, à la cheville ou au poignet, du syndrome du tunnel carpien, de la sciatique, etc. La façon de procéder vous est présentée dans ce manuel illustré de nombreuses photos, dans lequel vous trouverez de façon détaillée la position des points trigger, muscle par muscle, en fonction des zones de douleurs dont ils sont responsables ainsi qu'une étude par pathologie. Cette pratique accessible et respectueuse de notre écologie personnelle permet de retrouver rapidement, durablement et naturellement une existence sans douleurs chroniques invalidantes ! " Nous sommes si nombreux à souffrir de douleurs chroniques que la simplicité de cette méthode fait qu'il vaut la peine de l'essayer ! " Le traitement des points trigger est : une thérapie à la portée de tous, naturelle, simple et efficace ; une technique facile à apprendre à tout âge et à appliquer au quotidien ; une méthode reposant sur des bases scientifiques sérieuses ; un traitement susceptible de vous libérer de vos douleurs de façon durable là où d'autres méthodes ont échoué ; une méthode aux bienfaits prouvés et éprouvés ! Vincent Cueff pratique diverses thérapies naturelles comme le Touch For Health, le Amma Japonais et les techniques de rebouteux. Il anime régulièrement des présentations et des ateliers sur les points trigger. Depuis de nombreuses années, il étudie également les sagesses et spiritualités du monde

01/2024

ActuaLitté

Biographies

May Ziadé. La Passion d'écrire

Ayant grandi entre la Palestine et le Liban, Marie Ziadé immigre finalement au Caire avec sa famille. C'est là qu'elle choisit, avec la complicité de sa mère, son nouveau prénom, May. Née dans une famille d'intellectuels, elle déploie son écriture dans la presse nationale et rédige des biographies pour mettre en lumière des personnalités féminines de talent. La finesse de son style et sa force imaginative la dirigent également vers la poésie et le roman. Figure majeure de la vie culturelle de l'époque, elle se lie d'amitié avec nombre de ses contemporains, et développe une relation amoureuse épistolaire avec le poète Gibran Khalil Gibran. Adorée par ses pairs puis reléguée vers l'oubli, May a subi la misogynie de ses cousins qui ont voulu la spolier de son héritage jusqu'à la faire interner en hôpital psychiatrique dont elle est finalement sortie, à jamais brisée par les deuils et la souffrance. C'est avec une précision d'orfèvre que Carmen Boustani a rédigé cette biographie. Le portrait extrêmement fourni de May Ziadé, considérée comme l'une des premières féministes du Moyen-Orient, dévoile une femme au caractère affirmé et à la sensibilité sans pareille. On y découvre également une fresque vivante et passionnante de la vie culturelle de Beyrouth et du Caire aux XIXe et XXe siècles. "May Ziadé casse l'idée qu'une femme créatrice appartient à la gent masculine. Cette femme sans enfants engendre des générations de femmes qui lui ont succédé, et qui, tout en innovant, lui restent liées par une parenté de pensée. C'est ce qu'on pourrait appeler une "fonction maternelle" dans le champ du symbolique. Sa vie est un roman, au coeur des choses, toujours ouvert, qui ne connaît pas de fin et ne prend sens que revisité par la littérature". C. B.

06/2024

ActuaLitté

Beaux arts

Figures de l'art N° 37/2019 : Le savoir-rire de l'art

Des plaisanteries de Duchamp et de ses amis dadaïstes aux dernières facéties de Yue Minjun, Liu Bolin, Calle, Koons, Cattelan, etc., en passant par l'humour noir des fumistes ou surréalistes, l'art de ce dernier siècle n'a eu de cesse de se débarrasser de l'aura du sacré pour devenir léger, désinvolte, humoristique ou ironique avec le triomphe mondial du Pop Art Design dans les années soixante. Un nouveau prisme qui nous invite à penser que, des joutes en trompe-l'oeil de Zeuxis et Parrhasios aux caprichos de Vélasquez ou Goya en passant par les traits d'esprit — cosa mentale — des doux souris tout chargés de mystères de Léonard ou les peintures facétieuses du Tintoret, un habile savoir-faire-rire a toujours été le propre de l'art. C'est dans ce contexte en effet qu'un Daniel Arasse s'est mis à dénoncer "l'esprit de sérieux de ces gardiens de cimetière, qui se drapent dans la prétendue dignité de leur discipline et, au nom d'un triste savoir, veulent qu'on ne rie jamais devant une peinture", pour risquer une iconographie analytique jubilatoire habile à se mettre au diapason des poétiques rieuses ou risibles des oeuvres d'art. Et c'est dans cet esprit que les articles de Nicolas Boutan, Alice Cazaux, Dominique Etna Corbal, Cécile Croce, Alain Chareyre Méjan, Eliane Chiron, Avril Closset, Cécile Croce, Marine Crubilé, Mylène Duc, Eric Dicharry, Christian Globensky, Bernard Lafargue, Gérard Lahouati, Richard Leeman, Elisabeth Magne, Oscar Motta, Nicolas Nercam, Nicolas Nouhaud, Bertrand Prévost, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Frédéric Sicard et Christophe Viart réunis par Bernard Lafargue et Bertrand Rougé dans ce numéro 37 de Figures de l'art, s'attachent à analyser les principaux tropes de la "vis comica et polemica" de l'art.

01/2020

ActuaLitté

Romans de terroir

Libellule, le roi du tour

A l'ombre du château de Portes Libellule c'est la narration du parcours d'un anonyme des Cévennes, né entre les deux grandes guerres en 1930. Un homme comme il y en avait tant, avec son prénom Ernest ou Gérard, et son surnom Libellule. Et surtout le Père, comme l'on disait en ce temps-là. C'est sa vie partagée entre la mine et la montagne cévenole son domaine, avec la chasse, les champignons, la pêche. C'est aussi ces cinq mioches ou ses gosses, qui ont parfois mal vécu son éducation sévère évoquée par son fils qui tente de comprendre cinquante ans plus tard. C'est du patois de Portes, sous le château, avec ses individus et leurs surnoms, la façon de vivre à l'ancienne, le parler de la campagne. La Libellule aurait aimé être "reconnu", alors qu'il multipliait les petits exploits campagnards au milieu des cèpes, des sangliers, des truites, restant malgré tout cet anonyme effacé que sa personnalité ne mettait jamais en avant. Libellule, c'est finalement cette reconnaissance à titre posthume. Celle de ce qu'il était, qu'il voulait être, ou qu'il aurait pu ou dû être, racontée par son fils, qui pense avoir enfin compris. Un livre qui rend hommage à une vie plus simple que celle d'aujourd'hui, qui nous fait comprendre bien des choses, en nous replongeant dans un univers à la fois proche et tellement lointain, qui ravive des madeleines de Proust chez les séniors, et permettra à leurs enfants et petits-enfants de peut-être mieux apprécier leur confort et leur liberté actuels. Un bon roman du terroir, sans intrigue, seulement la narration de la vie !

12/2019

ActuaLitté

Sports

Bad boys du rugby

Les joueurs et les histoires les plus dingues de l'histoire du rugby C'est sa faute, au rugby, de s'être toujours présenté comme " un sport de voyous pratiqués par des gentlemen ". Parce que depuis, ceux qui le pratiquent hésitent parfois entre les deux personnages, et certains ont une fâcheuse tendance à basculer plutôt du côté obscur. Dans cet ouvrage figurent toutes les fortes têtes et les têtes brûlées qui font aussi l'âme de ce jeu. Y sont présentés sans ambages leurs casiers judiciaires, parfois lourds, mais aussi les arguments de leur défense. Car les fortes têtes peuvent avoir un grand coeur. Quant aux têtes brûlées, ce sont ces joueurs, pas forcément " virils " qui n'ont jamais pu obéir à d'autre loi que la leur... Les joueurs inscrits sur ce tableau d'honneur (ou d'horreur) ont en tout cas suffisamment marqué les esprits pour être pour la plupart affublés d'un sobriquet qui résume leur tempérament : l'Animal (Sébastien Chabal), l'Exécuteur (Bakkies Botha), le Patron (Gérard Cholley), la Griffe (Peter Clohessy), Terminator (Jerry Collins), le Duc (Amédée Domenech), la Bête de Béziers (Alain Estève), le King (Barry John), Ferengi (Martin Johnson), le Sultan (Jean Sébédio), le Pin (Colin Meads), le Massif Central (Olivier Merle), Rapetou (Vincent Moscato), le Chiropracteur (Brian Lima), Ramsès (Michel Palmié), Casque d'Or (Jean-Pierre Rives), le Duc de Fer (Barry Windsor), le Pépé du Quercy (Alfred Roques) et quelques autres encore... dont Ernesto " Che " Guevara, que ses coéquipiers de Rosario avaient surnommé " Le Furieux ". Sont aussi racontés par le menu les matches les plus violents de l'histoire comme les troisièmes mi-temps mémorables et les coups de folie de ces barjots du rugby.

10/2020

ActuaLitté

Enseignement primaire

Le Bibliobus n° 17 CM Cycle 3 Parcours de lecture de 4 oeuvres complètes : Le chat botté ; La clé de la cassette ; L'oiseau bleu ; Un drôle d'ange gardien

Le chat botté de Charles Perrault - Un meunier ne laissa pour tout bien à son plus jeune fils que son chat. " Ne vous affligez point, mon maître, vous n'avez qu'à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vous croyez. " Ainsi parla le chat, et une fois botté, il apporta la preuve de ce qu'il avançait... L'oiseau bleu de Madame d'Aulnoy - Le Prince Charmant et la Princesse Florine sont amoureux. Hélas, la méchante .. mère de Florine exige que le Prince épouse sa propre fille, Truitonne. Celui-ci ne peut renoncer à son amour pour Florine et se retrouve changé en Oiseau Bleu pour sept ans, tandis qu'on enferme Florine dans une tour. Leur amour sera-t-il assez fort pour surmonter cette terrible épreuve ?. La clé de la cassette de Bernard Gallent - Gérard est très content : il a gagné le premier prix d'une tombola : un aspirateur! Mais il ne pourra retirer son lot que dans quelques jours. En attendant, il faut mettre l'enveloppe contenant le ticket gagnant en lieu sûr. La cassette semble être l'endroit idéal. Mais la clé n'est pas à son endroit habituel. Où peut-elle bien être ? Toute la famille se met à sa recherche... Un drôle d'ange gardien de Denis-Pierre Filippe et Sandrine Revel - Quel dur métier que celui d'ange gardien ! C'est ce que se dit notre petit diable depuis qu'il veille sur Marie et Jean. Un petit diable jouant les anges gardiens, quelle drôle d'idée ! Mais là n'est pas le plus étrange, car figurez-vous que notre diable est aussi amoureux. Mais laissons Marie tout nous raconter depuis le début...

05/2006

ActuaLitté

Littérature française

Arborescences du crépuscule

L'insu de la nuit, cent poèmes et plus inspirés au crépuscule par l'inconnue qui passait par là... Hymne nostalgique à l'amour impossible, qui aurait pu être et ne sera jamais. Hommage à la femme inconnue, croisée d'un regard, à celle que l'on aurait pu aimer ou que l'on a aimée en silence car trop jeune ou inaccessible, souvenir d'un bonheur qui passe et s'enfuit. Réminiscence peut-être d'Une allée du Luxembourg de Gérard de Nerval, de Tristesse d'été de Stéphane Mallarmé. Cent poèmes et plus évoquant cette inconnue, la mer et la nature mais aussi la mort qui toujours rôde, la fille trop tôt disparue. Eros, Morpheus, Chronos et Thanatos ! Pierre Sautai, professeur de sciences économiques et sociales puis cadre de l'éducation nationale aujourd'hui en retraite, a exercé outre-mer, Ile de la Réunion, Martinique, Guyane, en ambassade en Colombie ainsi qu'en Afrique, Sénégal et Mauritanie, comme conseiller administratif dans les ministères de l'éducation nationale étrangers. Rentré en France, à Besançon, en 2005 après trente-cinq ans hors d'Europe, il perd son unique fille âgée de 20 ans en 2010. La poésie, l'écriture, de plaisir, deviennent alors pour lui une thérapie pour cette souffrance qui n'en finit pas de finir. Passionné de poésie, de musique et surtout d'opéra, il a donné de nombreuses conférences musicales en Guyane, au Sénégal et en Mauritanie. Depuis 2010, il partage sa vie entre la France et l'Asie, notamment la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam. Henry Aubry (1941-2008) attaché commercial et surtout artiste peintre rencontré à Bogota (Colombie) a exposé à Paris, à Copenhague mais aussi aux Etats-Unis, en Colombie et en Afrique.

12/2017

ActuaLitté

Littérature française

Quatre années au cambodge

« Que s'est-il passé réellement ? Il ne peut s'agir d'une banale dispute entre promeneurs du dimanche. Ce serait invraisemblable. Ou alors il y a eu provocation et querelle grave. Je suggère à François d'envoyer ses propres enquêteurs sur place. En attendant, nous réfléchissons. Agression visant l'Ambassade de France à travers l'un de ses membres pris au hasard ? Possible. Si cette hypothèse est juste, c'est très grave. Agression beaucoup plus personnelle visant bel et bien Gérard et personne d'autre ? Très vraisemblable aussi. Mais il faut chercher les motifs. Le simple vol de voiture me semble à exclure vu la façon dont se sont passées les choses. D'ailleurs, il paraît qu'elle est réduite à l'état d'épave. Le colonel Prat devrait envoyer quelqu'un la récupérer dans la matinée. Il ne pourrait s'agir que de querelles personnelles, questions d'argent, de femmes... Mais s'il a des petits secrets peu avouables, il ne les racontera pas ! Reste naturellement la solution du rapport entre ses activités d'agent des services secrets français et cette tentative d'assassinat. Tout cela sent le souffre ! » 1991, la France s'apprête à rouvrir son ambassade à Phnom-Penh. L'auteur qui vient d'épouser son compagnon, nommé Attaché de Défense, arrive dans l'ex Kampuchéa. Services secrets, prise d'otages, meurtres... Elle sera le témoin privilégié du microcosme diplomatique et des intrigues tortueuses d'un État aussi corrompu que dangereux. Ses « Quatre années au Cambodge » seront une aventure tour à tour passionnante et effrayante, où l'inattendu côtoiera les désillusions, la fascination, la répulsion. Immersif et instructif, un témoignage rare et sans langue de bois.

10/2014

ActuaLitté

Animaux, nature

Nos chasses africaines. cinquante ans de safari Congo, Tchad, Soudan, Cameroun

Arrivé à Brazzaville en 1957, Pierre Caravati fut tout de suite passionné par la grande chasse. Après avoir guidé quelques amis, il en fait son métier au Congo, en Centrafrique, au Tchad, au Gabon, au Soudan et en Tanzanie. Au soir d'une vie riche en souvenirs, il fait revivre 50 ans de chasse et de brousse. On croise ainsi de grands chasseurs (dont le président Giscard d'Estaing et le duc d'Orléans) et de quelques figures majeures de guides: Henri Eyt-Dessus, Omer Pessègue, Franck Maës, Christian de Tudert, Michel Coatmellec, Gérard Pasanisi, François d'Elbée, Luis-Pedro de Sa é Mello, Michel Fusil ou Tony Sánchez-Ariño. Nombreuses photos en couleurs. Extrait "Au petit matin, il ne fait pas encore jour, nous prenons le petit déjeuner dans le boukarou face au Faro. Les hippopotames qui viennent des gagnages, rentrent dans l'eau et s'interpellent bruyamment. Cela fait dix jours que nous cherchons les élands sans résultat. "Le troisième jour nous avons croisé la piste de deux mâles vers 7h du matin. Le terrain relativement mou marquait parfaitement, les traces étaient de la fin de la nuit. Deux à trois heures de retard sur un terrain facile, c'était faisable. Nous pistons le plus rapidement possible, Barbé et Bouba, les pisteurs, devant, Jean-Louis et Antoine les chasseurs, derrière. Les baguettes des pisteurs tendues vers les traces montrent la direction des élands. Ils marchent rapidement, ne mangent pas, la savane arbustive est fraîchement brûlée. Vers 10h, nous atteignons une zone vallonnée, brûlée depuis le début de la saison sèche et les arbustes offrent aux élands de belles repousses fraîches. Les élands ont ralenti, cueillant de-ci de-là des feuilles et des bourgeons, cassant avec leurs cornes de grosses branches pour atteindre quelques feuilles certainement meilleures que les autres. La sève suinte encore, nous approchons."

04/2018

ActuaLitté

Economie

“Sim, nós podemos !”, « On peut y arriver ! » - L’aventure d’une entreprise textile au Portugal

La littérature abonde - et ce n'est que justice - sur l'épopée de l'industrie textile dans le Nord de la France et tout particulièrement à Lille-Roubaix-Tourcoing dont les populations en ont vécu pendant plus d'un siècle. Ouvrages historiques, rapports économiques et sociaux, biographies, autobiographies, monographies, essais, "beaux livres" fournissent une source inépuisable de données. Sans oublier les romans de Maxence Van der Meersch et de Victor Hugo pour ne citer que les plus célèbres. Des musées - dont certains en projet - permettent de voir, d'entendre, de toucher, de "sentir" même, ce que fut cette industrie dans toutes ses dimensions : techniques, économiques, sociales, politiques, urbanistiques, humaines. On y découvre des machines, des ateliers, des matières. Des photos, des films, des archives télévisuelles rendent témoignages de ce que fut ce monde, ses femmes, ses enfants et ses hommes. Gérard Tiberghien en fut un acteur de premier plan. Issu de la famille "PJT" (Paul et Jean Tiberghien) on lui confia, au début des années soixante-dix, la mission de créer puis de diriger une entreprise de filature et de tissage au Portugal. Ainsi naquit Fiandeira dans la région de Braga au nord d'un pays encore pauvre à l'époque et en pleine ébullition de la "Révolution des oeillets" du 24 avril 1974. Le récit de cette aventure, de ses origines, de ses péripéties, de ses succès et de ses échecs ajoute un témoignage à la mémoire collective du textile, sous un angle particulier. On y découvre l'action d'un patron habité par la volonté de donner une dimension sociale à l'activité économique ; d'un chef d'entreprise pour qui il n'est de richesse utile et valable que si elle émane et retourne à l'humain.

10/2018

ActuaLitté

Littérature française

Le miroir brisé de mon enfance

Dans cet ouvrage, l'auteur nous livre ses souvenirs d'enfance, avec émotion et tendresse. Vous plongerez avec curiosité et enthousiasme dans le récit de vie des petits et grands bonheurs de l'enfance. Patili, cet attachant petit garçon, vous entraîne dans le quotidien d'une famille nombreuse des années 50. Voyagez avec lui par-delà la Méditerranée, partagez les joies des jeux, les peines des disputes et les rires de l'enfance. Gérard, Christian, Guy, Marcel, Pépé stylos, sans oublier Pompon le chien adoré, sauront vous faire partager les ardeurs et gaietés de la jeunesse. Un moment d'évasion et de rires au milieu des cours de récréation, les bonheurs et les tourments d'une fratrie et d'une famille que la vie n'aura pas épargnée. Du soleil de Dakar au Sénégal, en passant par Fédala au Maroc et par Alger au plus fort de la guerre d'Algérie, Patili nous amènera dans la grisaille de la Lorraine pour nous dépeindre avec beaucoup d'émotion et de tendresse la vie de ses grands-parents. Un roman plein de tendresse et d'humour, empreint de l'amour inconditionnel d'une mère omniprésente. Il réchauffe nos coeurs et bouleverse nos âmes d'adultes. Apportant un regard sans complaisance à travers ses yeux d'enfant sur le monde qui l'entoure, l'auteur dépeint à la pointe de sa plume les êtres qui lui sont les plus chers ainsi que les couleurs de son temps. Par cet hymne à l'amour familial et aux valeurs oubliées, voir grandir Patili amène une véritable réflexion sur notre société et l'évolution des moeurs. Cet ouvrage est avant tout un formidable message d'amour adressé par un petit garçon à sa maman disparue trop tôt. Un roman autobiographique, beau et triste à la fois, qui ne laissera personne indifférent.

07/2018

ActuaLitté

Faits de société

Les secrets de l'affaire Yann Piat

Députée du Var, Yann Piat est assassinée en 1994. Seule élue du Front National dans une Assemblée nationale passée à gauche après la victoire de François Mitterrand en 1988. Cette chronique d'un assassinat retrace le destin d'une femme fragile et ambitieuse, fausse candide et vraie battante, engagée dans un combat perdu d'avance contre les combines et les mafias. Yann Piat a débarqué comme un chien dans un jeu de quilles au pays des boîtes de nuit et des casinos. La députée claque la porte du FN à la fin de 1988, révoltée par la sortie de Jean-Marie Le Pen sur "Durafour crématoire". Rejoint l'UDF. Tient tête au parrain politique du département, le sénateur UDF Maurice Arreckx, ami du truand Jean-Louis Fargette. Claude Ardid fait revivre l'extrême tension de la campagne législative de 1993. Investie par l'UDF, la liste de Yann Piat est concurrencée par celle de Joseph Sercia, homme lige d'un Arreckx passé maître dans l'art du double jeu. Insultes, intimidations physiques : tous les moyens sont bons pour faire taire la députée va-t-en-guerre, qui l'emporte de haute lutte sur son rival. Et d'annoncer son intention de briguer la mairie de Hyères. L'ambition de trop. Qui a commandité l'assassinat de Yann Piat, abattue dans sa voiture par deux hommes à moto alors qu'elle regagnait son domicile ? L'exécution a été ordonnée par Gérard Finale, patron du bar "Le Macama", petit escroc longtemps proche de Fargette. Ses hommes de main ont avoué et ont été condamnés à de lourdes peines. Reste un doute : et si, au-dessus de Finale, d'autres intérêts, plus puissants et plus politiques, avaient eux aussi contribué à actionner la gâchette des tueurs ?

08/2016

ActuaLitté

Linguistique

Autobiographies de chercheur.se.s, lecteur.ice.s, scripteur.ice.s

Dès la fin des années 1990, une génération de didacticiens de la littérature, soucieux de la subjectivité des élèves entreprend d'interroger l'expérience vécue des lecteurs, experts ou apprentis. Depuis l'intérêt porté aux auto-biographies de lecteurs de Pierre Dumayet, Annie François, Agnès Desarthe... , l'objectif est de dépasser les postures prescriptives afin de cerner les processus en jeu dans le rapport du lecteur aux textes littéraires. Cette ambition portée en premier lieu par Gérard Langlade, Annie Rouxel, Marie-José Fourtanier, Jean-François Massol, ne cède rien aux exigences de la recherche en littérature. On note d'ailleurs qu'au gré des décennies d'engagement en didactique, chacun de ces chercheurs s'est fortement impliqué en littérature : Jean-François Massol est reconnu en tant que spécialiste de Roger Martin du Gard, Annie Rouxel a notam-ment travaillé sur Gide, sur l'Oulipo, Marie-José Fourtanier sur les littératures francophones... Mais ces pionniers en didactique de la littérature n'oublient jamais leur but : contribuer au renouvellement de l'enseignement du français, déverrouiller les prati-ques sclérosantes, interpeller la créativité des élèves et des enseignants, défendre les Lettres et les arts partout où leur transmission passerait pour secondaire ou désuète. Aussi, le volume que nous entreprenons dans une tonalité ouvertement amicale, ne se cantonne pas à sa fonction d'hommage : il tente de contribuer à une connais-sance toujours accrue des rouages de la lecture, de l'écriture et de la didactique de la littérature dans une démarche empirique et l'expérience du faire. Nous proposons aux contributeurs qui se reconnaissent dans les travaux menés depuis Grenoble, Toulouse, Rennes, ou qui ont partagé une partie du chemin, de s'emparer à leur manière, non sans plaisir, du protocole des autobiographies de lecteur, de scripteur auquel nous ajoutons celui de chercheur.

02/2022

ActuaLitté

Thèmes photo

Photos graphiques

"Je suis entré dans l'univers de l'imprimerie, un peu par hasard, peu de temps après avoir effectué ma formation à l'Ecole supérieure de journalisme de Lille. Il est vrai que la production des journaux m'intéressait et que les cours proposés sur les technologies graphiques pendant mes années d'études, dispensés, entre autres, par Gérard Ooghe, directeur technique de l'éditeur parisien Fernand Nathan et par Michel Logié, rédacteur en chef technique du quotidien lillois La Voix du Nord, m'avaient alors ouvert aux différents procédés de fabrication de l'imprimé. En entrant, jeune journaliste, à Caractère, le magazine professionnel de référence de la filière graphique, fondé en 1949 par Maximilien Vox, animé alors par Caroline Aubry et édité par la Compagnie française d'éditions, je ne faisais donc pas un saut dans un monde totalement étranger, riche de ses différents métiers, de ses codes et de son jargon. Ainsi, pendant 50?ans d'activité, j'ai été le témoin des multiples événements, qui ont ponctué la vie de la filière graphique en France comme à l'étranger, et accumulé quelques dizaines de milliers d'images - en noir et blanc et en couleur - que je redécouvre grâce aux technologies de la numérisation. Dans les pages qui suivent, je vous propose donc de partager un souvenir illustré, sur une première période de 30?ans. Sérieux, curieux, légers, mes choix sont forcément subjectifs et très divers. Ils correspondent à des rencontres, à des voyages, à des actualités... Les plus jeunes relèveront l'anecdote. Les professionnels les plus anciens reconnaîtront ceux ou celles qui ont marqué de leur empreinte et de leur personnalité la vie de l'imprimerie, si riche et injustement méconnue... "

11/2022