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Languedoc Roussillon

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Histoire de France

Dhuoda, belle-fille de saint Guilhem, et autres femmes d'exception au Moyen Age

Cinq médiévistes de renom nous font découvrir des femmes qui exerçaient pouvoir, influence et qui étaient respectées dans la société. Jean Meyers, nous décrit la comtesse Dhuoda, une des premières femmes écrivaines dont l'œuvre nous est parvenue. Il nous révèle une mère dont le traité d'éducation est émaillé de considérations politiques hardies sur les puissants de son temps. Emmanuelle Santinelli nous raconte l'importance et l'autorité de la princesse Liégearde qui, au gré de ses deux mariages et de ses deux veuvages, participe au jeu des alliances familiales au service des hommes. Comme une toile de fond à la vie de ces personnalités exceptionnelles, Martin Gravel s'attache à nous décrire la formation, la recomposition et la réalité mouvante des jeux politiques princiers. Du Languedoc il en sera question avec ces femmes de l'aristocratie guilhemide dont Claudie Duhamel-Amado nous conte le destin dans le contexte d'une orientation agnatique des transmissions des castra et des bourgs fortifiés. Enfin, Danièle Iancu évoque pour nous la place des femmes juives à la fin du Moyen Âge en Provence ; les temps forts qui ponctuent leurs vies aux côtés des hommes. Finalement, cet ouvrage nous fait découvrir l'influence des femmes de l'aristocratie impliquées dans la société médiévale. Voilà de quoi nuancer la notion de " mâle Moyen Age " chère à Georges Duby, notion fondée pour l'essentiel sur des textes littéraires et religieux tendant à présenter un portrait idéalisé de la société.

06/2014

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Romans de terroir

Les vignes de Sainte-Colombe

Nul ne sait mieux que Christian Signol enchaîner les destins de personnages multiples dans un dédale de passions, de drames et de bonheurs. Hier, les derniers bateliers de la Dordogne rythmaient les flots de sa Rivière Espérance. Ici, ce sont trois générations du pays des vignes qui se battent pour la survie d'un domaine où se cachent les secrets de la terre et du temps. L'Histoire gronde au-dessus du Solail dans ce Languedoc d'ombre et de lumière. Le maître de maison, Charles Barthélémie disparaît à la veille de la guerre de 1870. D'autres temps s'imposent, d'autres crises, d'autres mondes. Les enfants doivent affronter chacun à sa manière tout autant les ravages de la vigne frappée par le phylloxéra que ceux de la guerre ou de leurs propres déchirements. Les cours du vin s'effondrent, Marcelin Albert dresse des barricades, et Clemenceau étouffe dans le sang la colère des vignerons. Mais c'est une femme inoubliable, généreuse, entière, passionnée, Charlotte, la cadette, qui émerge de ce roman fabuleux où l'air vif de l'épopée parcourt une terre sensuelle, immémoriale, que Christian Signol semble avoir lui-même créée tant elle est vraie. Roman historique, roman d'amour, roman populaire, roman de terroir, roman de société... Christian Signol transcende les genres et s'affirme avec Les vignes de Sainte-Colombe comme un de nos grands écrivains.

03/1996

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Critique littéraire

Nouvelles minutes d'un libertin. 1942-1943

François Sentein fut le témoin vigilant, ironique et précis d'une époque troublée, les années quarante. Il le fut avec une discrétion proche de l'invisibilité, sauvegardant - sait-on jamais ? - pour un lecteur futur les minutes du moment. Cocteau, Montherlant, Max Jacob, Paul Valéry, Fraigneau ou Blondin furent ses interlocuteurs privilégiés. Il les considérait avec admiration et lucidité, ne s'aveuglant pas sur leurs travers, tout en étant pleinement conscient de leur importance littéraire, de la valeur de styles par définition irréductibles. Les plaisirs du sport et le souci de la langue, les déambulations dans Paris et le retour vers les terres natales du Sud-Ouest, une volonté de réaction, avouée, l'enracinement dans un Languedoc " blanc " et maurrassien que l'on ne manquera pas de discuter caractérisent, selon les mots de Blondin, ce " petit Occitan farouche, éperdu de pierres et de chairs également ensoleillées ; une sorte de mouton noir, trop intelligent et sarcastique pour être engagé ". Ce libertaire rigoureux, ce jouisseur ascétique fait aussi la rencontre au cours de ses pérégrinations d'un certain " Corneille ", ainsi dénommé pour son aptitude à dérober une édition originale de l'auteur classique. Il s'agit de Jean Genet, dont le surgissement et la progressive affirmation comme écrivain ne sont pas l'une des moindres surprises de ces pages. Ces Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) parues en 1977, et dont les mêmes éditions proposeront bientôt une réédition augmentée.

03/2000

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Littérature française

La pierre angulaire

Le roman de Zoé Oldenbourg a pour cadre la France au début du XIII ? siècle. S'il retrace la grande pitié de ce monde rude et raffiné, la misère des pèlerins et des vagabonds sur les routes du Midi, les malheurs de la guerre, il évoque plus particulièrement la vie des petits seigneurs des environs de Troyes, avec ses tournois, ses moeurs courtoises et grossières, ses drames de famille et ses sanglants règlements de comptes... Au centre de l'action se fixe en trois générations le destin tragique de l'une de ces familles, la famille de Linnières : Ansiau, "le vieux" , hanté par le souvenir de Jérusalem et du fils qu'il y a perdu, lancé sur la grande route, aveugle, mendiant, humilié, gardant toujours sa fierté d'ancien croisé ; son fils, Herbert, "le gros" , grand ramasseur de terres et d'écus, brutal, violent, jouisseur, petit féodal qui veut être grand seigneur sur ses terres ; enfin, le fils d'Herbert, Haguenier, que sa nature exaltée et son éducation chevaleresque opposent à son père, et qui se consacre avec toute la bonne foi de la jeunesse au service de sa Dame, la belle et décevante Marie de Mongenost. Parallèlement à leurs aventures singulières ou tragiques, se nouent et se dénouent d'autres destinées également cruelles - que ce soit dans la forêt de Linnières hantée par les fées, sur les routes du Languedoc dévasté par la Croisade des Albigeois ou dans les vallées de Palestine.

04/1953

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Guides géologiques

Aude

Situé au carrefour de quatre grands domaines géologiques (Massif central, Pyrénées, bassin d'Aquitaine et Languedoc), l'Aude est "une France en réduction" dont l'histoire va du Cambrien étudié en Montagne Noire jusqu'à l'Holocène des cordons littoraux. Ces 600 millions d'années d'une histoire géologique continue ont façonné une palette de paysages géologiques remarquables et souvent bien visibles. Trois événements majeurs marquent cette histoire : la formation de la chaîne hercyienne, puis celle de la chaîne pyrénéenne et enfin l'ouverture de la Méditerranée. Ces paysages, qui font la beauté et la variété du département de l'Aude, pourraient sembler immuables, mais pourtant ils évoluent et se transforment car la Terre est une planète vivante. Ce guide par ses dix itinéraires ne cessera donc de ravir le randonneur qui pourra découvrir : La Montagne Noire avec les marbres de Caunes-Minervois, les Corbières avec Albas et la limite Crétacé/Tertiaire, le Pech de Bugarach (1 230 m), où l'orogenèse pyrénéenne marque le paysage, le Pays de Sault avec une morphologie karstique rappelant la Slovénie, sans oublier le littoral avec Leucate et ses falaises. Mais l'Aude c'est aussi les Châteaux et la cité de Carcassonne, le carnaval de Limoux, la blanquette et le fitou, sans oublier une nature généreuse et une biodiversité unique protégées grâce à de nombreux outils, les ZNIEFF, le réseau Natura 2000 ainsi que deux Parcs naturels Régionaux.

06/2023

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Histoire ancienne

Un palais dans la ville. Volume 1, Le Palais des rois de Majorque à Perpignan

Cet ouvrage est consacré à l'histoire du Palais des rois de Majorque à Perpignan, à l'évolution de son architecture et à sa place dans le développement de la ville au Moyen-Age. Construit sur la butte du Puig del Rey à partir des années 1270, le Palais des rois de Majorque constitue un jalon important de l'évolution de l'architecture palatiale en Europe occidentale. Cette résidence fut bâtie ex nihilo en bordure de la ville de Perpignan pour accueillir la cour du tout jeune royaume de Majorque. Sa construction devint le laboratoire unique d'une architecture princière globale à la fin du XIIIe siècle. Cet ouvrage réunit les actes du colloque international " Un palais dans la ville " tenu à Perpignan en mai 2011, 700 ans après le décès de Jacques II de Majorque et l'accès au trône de Sanche. Il regroupe les communications de quarante chercheurs (historiens, historiens de l'art, archéologues, architectes, géologues) et participe ainsi à la redécouverte de ce monument emblématique du Roussillon. Le palais, oublié pendant plusieurs siècles, absorbé par la citadelle militaire, est redevenu depuis soixante ans le coeur patrimonial de la ville de Perpignan. Le premier volume est entièrement consacré au palais, depuis sa construction durant la seconde moitié du XIIIe siècle jusqu'à sa réhabilitation, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et son ouverture au public par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Le second volume apporte un regard nouveau sur la ville de Perpignan, capitale du nouveau royaume, qui se pare alors de monuments religieux et publics remarquables. Ce dynamisme économique et culturel sans précédent soutient l'éphémère royaume de Majorque, associé dans l'imaginaire des Roussillonnais à cet âge d'or médiéval.

04/2014

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Histoire ancienne

Un palais dans la ville. Volume 2, Perpignan des rois de Majorque

Cet ouvrage est consacré à l'histoire du Palais des rois de Majorque à Perpignan, à l'évolution de son architecture et à sa place dans le développement de la ville au Moyen-Age. Construit sur la butte du Puig del Rey à partir des années 1270, le Palais des rois de Majorque constitue un jalon important de l'évolution de l'architecture palatiale en Europe occidentale. Cette résidence fut bâtie ex nihilo en bordure de la ville de Perpignan pour accueillir la cour du tout jeune royaume de Majorque. Sa construction devint le laboratoire unique d'une architecture princière globale à la fin du XIIIe siècle. Cet ouvrage réunit les actes du colloque international " Un palais dans la ville " tenu à Perpignan en mai 2011, 700 ans après le décès de Jacques II de Majorque et l'accès au trône de Sanche. Il regroupe les communications de quarante chercheurs (historiens, historiens de l'art, archéologues, architectes, géologues) et participe ainsi à la redécouverte de ce monument emblématique du Roussillon. Le palais, oublié pendant plusieurs siècles, absorbé par la citadelle militaire, est redevenu depuis soixante ans le coeur patrimonial de la ville de Perpignan. Le premier volume est entièrement consacré au palais, depuis sa construction durant la seconde moitié du XIIIe siècle jusqu'à sa réhabilitation, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et son ouverture au public par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Le second volume apporte un regard nouveau sur la ville de Perpignan, capitale du nouveau royaume, qui se pare alors de monuments religieux et publics remarquables. Ce dynamisme économique et culturel sans précédent soutient l'éphémère royaume de Majorque, associé dans l'imaginaire des Roussillonnais à cet âge d'or médiéval.

04/2014

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Psychologie, psychanalyse

La Subjectivation

L'usage du concept de subjectivation est apparu en psychanalyse pour rendre compte de formes de souffrances psychiques liées à la construction d'un espace psychique différencié. Son développement pose la question d'un nouveau point de vue en psychanalyse, d'un concept limite entre l'intra-psychique et l'inter-subjectif, susceptible de relier la diversité de nos pratiques. Pour R. Cahn le terme même de subjectivation implique qu'il s'agit d'un sujet procesuel, construit à partir de ses liens aux autres. Son actualisation et sa reconnaissance constituent l'objet ultime de la démarche analytique. S. Wainrib développe une architecture de la subjectivation, un réseau de liens ouverts, de l'association psychosomatique aux multiples stratégies du désir qui ont à rencontrer les cadres de la vie avec les autres. R. Roussillon relance la question vers l'appropriation subjective, abordant notamment les problématiques narcissiques en donnant une extension nouvelle à l'idée freudienne d'une " ombre de l'objet tombée sur le moi ". Parti de la dynamique de la symbolisation et de l'appropriation subjective dans le transfert, le travail de F. Richard nous mène aux logiques à l'œuvre entre désubjectivation psychotique et création. C. Chabert appuie sa recherche sur la double lecture d'une cure analytique, reprise 15 ans après, en fonction de l'émergence de la notion de subjectivation. Pour R. Kaës le sujet est un intersujet, et le groupe est vu comme un espace psychique commun et partagé dans lequel se nouent des alliances inconscientes entre les sujets qui le constituent. A. Carel traite d'une intersubjectalisation, mettant l'accent sur un processus qui change le bébé et son environnement. S'appuyant sur son expérience institutionnelle des adolescents, B. Penot pose la nécessité d'un détour par l'espace psychique des soignants pour restituer au patient les repères signifiants qui lui ont fait défaut.

05/2006

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Histoire internationale

Exode. De l'Espagne franquiste aux camps français (1939-1940)

" Allez, allez... " furent souvent les premiers mots que les centaines de milliers d'Espagnols passant la frontière dans ces jours de " la Retirada " de l'hiver 1939 reçurent en guise d'accueil de la part des gendarmes et militaires français chargés de les canaliser. Condamnée à l'exode pour échapper à l'étau des troupes franquistes et à leur féroce répression, cette immense cohorte d'hommes, de femmes et d'enfants fut parquée dans des camps matérialisés par des barbelés jetés en travers des plages du Roussillon. Remei Oliva en faisait partie. Elle raconte comment elle dut brutalement abandonner sa maison de Badalona pour se réfugier dans une France qui la jeta sur la plage d'Argelès-sur-Mer. Elle témoigne de ses 15 mois de souffrances dans les camps d'Argelès et de Saint-Cyprien, humanisés par le chaleureux séjour à la maternité d'Elne pour la naissance de son fils Ruben. Elle relate le sable et le vent, la gale et les poux ; l'indifférence des uns et la générosité solidaire des autres ; le désarroi face à l'impossibilité de comprendre les ordres des surveillants ; l'angoisse de ne rien savoir ni du lendemain, ni même du présent alors que la guerre s'est arrêtée en Espagne pour mieux se propager en France et en Europe. Son témoignage est nécessaire, parce que nous ne devons pas oublier les événements de cette époque, mais aussi pour notre vigilance aujourd'hui. Des " camps de concentration " - selon les termes alors employés par l'administration française - de 1939 aux " centres de rétention " de 2009, des Républicains espagnols " indocumentados " aux sans-papiers expulsés chaque jour, le récit de Remei Oliva nous invite à ne pas avoir la mémoire courte.

01/2010

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Beaux arts

Signes sans paroles. Cent siècles d'art rupestre en Europe occidentale

Les chefs-d'oeuvre d'art pariétal ou d'art mobilier des civilisations chasseresses du Paléolithique supérieur, après avoir étonné les premiers préhistoriens, continuent à susciter l'engouement et l'intérêt des chercheurs modernes et l'admiration du public éclairé. Nombre de travaux scientifiques ou de vulgarisation leur ont été consacrés. L'étude des manifestations artistiques qui ont succédé à cet art quaternaire fait, à côté, figure de parent pauvre. Art qualifié de "barbare" par les uns, d"`énigmatique" par les autres, abstrait certes, au point qu'on hésite à employer à son propos le terme d'"art", il faut reconnaître qu'il est d'une approche difficile pour nos mentalités modernes. Difficile à dater, difficile à interpréter, il a été trop souvent abandonné par les archéologues sérieux aux élucubrations délirantes de certains auteurs. Il est resté, d'autre part, à peu près ignoré du grand public. Ce livre se propose de réhabiliter ces manifestations culturelles, élaborées par les premières communautés pastorales et agricoles de notre vieille Europe et de faire apparaître, au-delà de cet héritage peint ou gravé, un peu de l'âme humaine et de ses éternelles inquiétudes face au poids de la vie, face à la mort et au problème de la destinée. Il est également fort intéressant de montrer que cet art fut, pendant des millénaires, une forme d'expression plus logique qu'il n'y paraît, une démarche tâtonnante vers un mode d'expression plus parfait : l'écriture. Jean Abélanet, conservateurdu musée de préhistoire de Tautavel, l'un des meilleurs spécialistes de l'art rupestre, est connu pour ses travaux en Roussillon et au Mont-Bégo. Loin d'observer la froideur de certains préhistoriens, il pousse ses observations jusqu'à l'interprétation et fait parler pour nous ces pierres chargées de signes et pourtant muettes.

04/1986

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Romans historiques

Le dernier comte cathare

Ce roman souhaite avant tout ressusciter la culture d'Oc dévouée à l'esprit, si largement humaine avec ses valeurs axées sur l'amour, la tolérance et le culte de la femme. L'histoire se déroule en Languedoc au XIIIe siècle et s'inspire de la vie du dernier comte de Toulouse, Raymond VII. C'est grâce à lui que son père Raymond VI, au retour de l'exil, reconquiert sa capitale. Raymond occupe Beaucaire où, à l'âge de dix-huit ans, il remporte sa première victoire contre Simon de Montfort. Son exemple fait tache d'huile et l'insurrection s'étend à maintes localités : c'est la Reconquista. La guerre de libération va durer huit ans. Peu à peu, le jeune comte réussit à reconquérir tous les états que son père avait perdus. Mais le catharisme resserrant son emprise, le pape excommunie Raymond. A l'annonce de la nouvelle croisade, une véritable psychose s'empare de la population ; des signes d'allégeance envers le roi de France affluent. C'est sans compter sur Raymond qui engage les villes à poursuivre la lutte ; parviendra-t-il à les convaincre de relever les valeurs du Paradge méridional : "Honneur, Loyauté et Courage" ? L'amour qu'il porte à Serena, issue de la noblesse cathare, aidera Raymond à mieux appréhender ce qu'elle appelle "la vraie religion". Serena et Raymond parviendront-ils, malgré tout, à vivre leur amour dans ce contexte de guerres, de persécutions et de bûchers où chaque jour relance une nouvelle angoisse pour qui n'est pas français et catholique ?

10/2013

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Littérature française

Minutes d'un libéré (1944)

Ce troisième volume des minutes de François Sentein couvre l'année de la Libération. Celle-ci se passe à La Ferté-sous-Jouarre, point de départ des bourgeois de La Cagnotte ; d'où un côté Labiche qui n'est pas pour déplaire à notre " libertin ". Il sort d'entretiens inattendus avec julien Benda, rencontré par hasard au bord d'un étang du Languedoc, pour croiser Olivier Larronde dans l'escalier de Jean Cocteau et goûter les exigences logiques de cet adolescent que la poésie enlaçait comme un lierre. Il revient à Montpellier pour y apprendre ce qu'y fut cette Libération, non plus sur le mode dérisoire de La Cagnotte, mais dans la sottise idéaliste et sanglante que Le Capital justifiait à la rescousse de Saint Just. On marchait beaucoup en cette année 44, autant que dans une vieille chanson française. Les chars de guerre écrasaient les macadams jusqu'à en tirer leur poudre première. Suivons-y notre jeune homme, d'un centre de jeunesse rural à un salon où l'on cause, alors que les lieux et les rencontres donnaient prétexte à la mémoire de doubler les minutes présentes d'un " temps retrouvé ", trop souvent sur le tombeau de jeunes morts, car les temps de guerre n'ont pas encore passé où ce ne sont plus les fils qui enterrent les pères, mais les pères les fils. Ces Minutes d'un libéré (1944) prennent la suite des Minutes d'un libertin (1938-1941) et des Nouvelles minutes d'un libertin (1942-1943) précédemment publiées au Promeneur.

10/2002

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Histoire de France

Le royaume des quatres rivières. L'espace politique français (1380-1515)

Pendant des siècles, le royaume de France a été défini par les quatre rivières qui délimitaient ses frontières : le Rhône, la Saône, la Meuse et l'Escaut. Pourtant, la naissance de la "nation France" n'a lieu qu'à la fin de la guerre de Cent Ans, au milieu du XVe siècle. En ces temps de crise multiple, économique, démographique, politique, comment le roi de France pouvait-il se représenter le territoire de son royaume et gouverner les 450 000 km' de sa souveraineté ? Le pays ne s'est pas unifié seulement par l'uniformisation et la centralisation, ni par une marche forcée vers "l'absolutisme", mais par la formation d'espaces nettement différenciés : des provinces sont gouvernées par le roi, d'autres sont confiées à un gouverneur, à un prince ou à un parlement. L'unité royale et l'Etat d'offices n'empêchent nullement la construction et l'affirmation de fortes identités régionales, comme en Languedoc, en Normandie ou en Bretagne. Au début du XVIe siècle, la France devient ainsi un Etat-nation original, Etat royal et territorial mixte et polymorphe, à la fois unitaire et hétérogène. Cette organisation survit jusqu'à la Révolution ; son souvenir structure encore, aujourd'hui, l'identité française. Fruit d'une méthode originale, ce livre montre quelle était la culture géographique des Français de la fin du Moyen Age et l'impact durable de leurs façons de se représenter l'espace (avec les premières cartes), de voyager et de communiquer, de gouverner et de vivre ensemble.

09/2012

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Histoire internationale

L'an prochain a carpentras. Souvenirs et récits

Un petit marchand de Nîmes, descendant des juifs du Comtat Venaissin, dits "Juifs du Pape", cherche à tout prix à retrouver ses racines... Partant de là, nous passons au fil des pages du Languedoc du siècle dernier à l'actuel Vaucluse, découvrant Avignon et aboutissant à Carpentras, qui fut pendant plusieurs siècles la ville la plus importante par sa population juive sous la protection pontificale. Nous suivons à travers une famille l'évolution du judaïsme méridional vers une intégration qui n'est pas l'assimilation. A Aix, vieille capitale de la Provence, vue de l'intérieur, à travers le prisme de souvenirs historiques ou personnels, les récits parfois émouvants ou teintés d'humour font revivre par petites touches des scènes de la vie quotidienne, comme le voyage en tramway d'Aix à Marseille, une classe primaire des années trente, la vie quotidienne d'une synagogue, et un aspect de l'occupation puis de la Libération. Au hasard des rencontres, nous trouvons un portrait bref et inattendu de la veuve de Bernard Lazare... Sur fond d'accent, de patois, de lumière mais sans folklore artificiel, ces évocations nous ramènent à l'essentiel : ces petits récits participent de la grande histoire et évoquent en filigrane les grandes questions qui se sont toujours, posées aux groupes humains : nos sources, la vie, la mort, la foi... C'est là la manière, aussi vivante que possible, d'accomplir le devoir de mémoire sans lequel il n'est pas de "permanence" dans le présent et l'avenir...

05/2000

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Histoire de France

Les Tsiganes au camp de Rivesaltes (1941-1942)

Quoique bien moins nombreux que les Juifs et les Espagnols internés au camp de Rivesaltes, les Tsiganes ont été près de 1500 à "passer" par le camp. Ce chiffre fait de Rivesaltes le camp le plus important dans l'histoire de la persécution des Tsiganes en zone sud. C'est la principale nouveauté de cette étude qui repose essentiellement sur les registres des camps du Languedoc (Agde, Argelès, le Barcarès et Rivesaltes) et sur les archives de diverses préfectures, les témoignages des victimes étant excessivement rares. Autre découverte de ce livre, la grande majorité de ces Tsiganes sont des nomades d'Alsace-Moselle, qu'ils soient évacués en 1939 vers le sud-ouest, partis vers le sud durant l'exode en mai 1940, ou encore expulsés par les Allemands vers la zone libre au deuxième semestre 1940. Dans un premier temps c'est en tant que réfugiés qu'ils sont internés ; ensuite en 1941-1942, l'arrivée des Tsiganes de plusieurs départements résultent cette fois d'une véritable politique d'exclusion physique de la société. L'auteur s'interroge alors, pourquoi certains préfets n'ont envoyé aucun "nomade "de leur département derrière les barbelés, quand d'autres convoyaient vers Rivesaltes des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants. Enfin l'auteur démonte les mécanismes administratifs qui ont permis l'internement de centaines de Français dans un camp créé pour les indésirables étrangers. Une riche iconographie montrera au lecteur l'étendue de la surveillance policière qui entoure les Tsiganes davantage que tout autre groupe de proscrits durant la guerre.

01/2015

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Romans historiques

L'hérétique. La tourmente cathare

A grand renfort de bulles pontificales, le Pape Honorius a lancé les chevaliers de France contre ceux du Languedoc. Le choc est effroyable ! Moult existences en seront détruites à jamais, ou marquées pour toujours. "La croisade contre les Albigeois" n'en fut qu'une parmi tant d'autres, en ces temps d'espoir et de martyr. En retrait, les Templiers s'affairent, mais la terreur et les massacres cernent leurs maisons templières. Hugues de Mandrague malgré lui, va être intimement mêlé à la vie de Margot, jeune cathare en fuite. Dans cette atmosphère délétère, Dieu en est à son crépuscule. Margot, animée d'une folle soif de vengeance, résiste. Seule face à l'horreur des bûchers, elle nourrit sa rancoeur... Simon de Montfort disparaît dans la tourmente. Margot grandit, violentée par l'époque et durcie par les blessures. Alors, un projet, un mystère, une recherche, quelque chose de prodigieux va saisir sa vie tout entière et la jeter sur les pistes caravanières, entre Damas et Bagdad. Elle accompagne des Templiers chargés d'une mission secrète sur les bords de l'Euphrate. De Roquefixade aux faubourgs de Bagdad, une vie s'écoule entre Dieu et l'amour... La fabuleuse relique sera-t-elle rédemptrice ? Les désillusions du chevalier templier Hugues de Mandrague se dissoudront-elles dans les sables du désert ? Margot, saisie par la fièvre et les mirages orientaux, reviendra-t-elle en Occident ? Ils auront accompli un voyage qui changera ad vitam aeternam le visage de la Chrétienté occidentale.

09/2015

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Aviation

Les ailes de mon père

Mon père, André Laurent, breveté pilote militaire en 1937 fut tour à tour pilote de guerre, d'essais et de ligne. Né en 1916, il nous a quittés un jour d'octobre 1977. Ce livre est un hommage à ce personnage aventureux, à ses camarades et aux avions qu'ils ont pilotés. La vie d'André traversa l'Histoire : celle de l'Empire Colonial et de ses grands espaces, celle des guerres plus souvent perdues que gagnées jusqu'à l'humiliante défaite en Indochine, mais aussi celle de la reconstruction au cours de laquelle l'aéronautique française réussit à se hisser au tout premier plan grâce à des ingénieurs visionnaires et à des pilotes téméraires. La vie d'André fut les avions : ce livre rend hommage à huit d'entre eux, chacun portant l'image d'une aventure, des sables sahariens aux essais en vol. J'ai retenu le Potez 25, le B26 Marauder, le Junker 52, le Dakota, le Languedoc et son Leduc sur le dos, l'Armagnac, le Vautour et la Caravelle. Sa vie fut aussi les risques du métier, les " machines " que l'on ne ramène pas, les camarades disparus mais aussi la fraternité des armes, les rencontres inattendues, et les situations cocasses. Ce livre n'a pas de prétention historique. Il ne s'agit pas davantage d'une hagiographie. J'ai voulu raconter dans ce texte les vies d'une poignée d'hommes pour qui le comble du risque était de voler trop bas et trop lentement. Décidément, une tout autre époque.

05/2021

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Vins, alcools, boissons

Cinquante jours pour comprendre autrement le vin. Culture & Vin

La géologie se déguste-t-elle ? Et la minéralité ? La vigne grimpe-t-elle aux arbres ? Les vignobles sont-ils mortels ? Le créateur de la statue de la Liberté a-t-il célébré la viticulture ? Le vin de Saint-Georges remontait-il le Rhône avec Frédéric Mistral ? Le vent fait-il le vin ? Quand buvait-on du Champagne sucré ? Aime-t-on Balzac à Vouvray ? La vigne a-t-elle ruiné Lamartine ? Faut-il un tonneau pour faire une entrecôte Bercy ? Comment est né le classement de 1855 ? Peut-on fabriquer du raisin ? Le premier acte de la Révolution française est-il lié au vin ? Le chenin soigne-t-il les écorchures ? Doit-on Napoléon à la vigne ? Saint-Vincent a-t-il des concurrents ? Le plus célèbre exégète de la Bible était-il vigneron ? Nos ancêtres dégustaient-ils comme nous ? Proust buvait-il trop de porto ? Les paysages font-ils vendre du vin ? Où peut-on voir le torula compniacencis ? Où a-t-on bu du vin pour la première fois en France ? Le vin de Bordeaux est-il un élixir d'amour ? Quelle route emprunter pour revivre l'histoire du vin en Méditerranée ? La vigne et le vin racontent une épopée éternelle et constituent un véritable continent de connaissances. Du Jura à l'Auvergne, de la Bourgogne à Gaillac, de Bordeaux à Paris, des Canaries à Santorin, en passant par la Champagne, la Terre Promise, les vignobles alpins et les sables du Languedoc, voici quelques chapitres qui en 50 jours rivalisent d'histoires à la fois insolites et utiles à satisfaire la soif de comprendre de l'amateur curieux.

11/2019

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Religion

Jean Guiraud. Souvenirs de jeunesse 1866-1900

Jean Guiraud (I 866-1953) a laissé des Souvenirs qui portent sur ses années de formation et sa carrière d'enseignant, première phase de son activité professionnelle avant son entrée à La Croix où il fut co-rédacteur en chef de 1917 à 1939. Leur intérêt déborde largement le cadre familial. Ils apportent des éléments sur les différents aspects de l'histoire des régions dans lesquelles il vit durant cette trentaine d'années - le Languedoc, Sens, Marseille, Besançon -, sur l'actualité politique et religieuse à Paris à la fin des années 1880, sur la vie à Rome dans les milieux ecclésiastiques et scientifiques autour de 1890, sans compter les récits de voyage en Italie, en Allemagne ou en Suisse. Surtout, ils donnent un témoignage que l'art du portrait dont fait preuve Jean Guiraud rend particulièrement vivant, sur les conditions de l'enseignement à la fin du XIXe siècle, et à tous ses niveaux. Elève, il passe du lycée de Carcassonne au lycée Louis-le-Grand avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure et de compléter sa formation à l'Ecole française de Rome. Enseignant, il fait l'expérience, à Sens puis à Marseille, de la diversité de l'enseignement secondaire avant d'accéder à l'université de Besançon, dans un enseignement supérieur alors en pleine mutation. Son itinéraire illustre parfaitement à la fois le rôle d'ascenseur social joué par l'école et l'importance des réseaux universitaires, tandis que ses convictions religieuses le rendent particulièrement sensible à la montée de l'anticléricalisme. II en éprouve personnellement très jeune les retombées qui nourrissent chez lui un militantisme sans réserve.

06/2012

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XVIIe siècle

L'ascension du cardinal de Fleury (1653-1726)

L'ouvrage décrit les mécanismes qui ont conduit le rejeton d'une famille de financiers "moyens" du Languedoc à devenir, en 1726, le principal ministre du jeune Louis XV. Les causes à l'origine de cette réussite sont de plusieurs ordres. D'abord, le mouvement d'ensemble de tout un lignage qui plonge ses racines dans la marchandise du lodévois depuis au moins le XVIe siècle. Puis, le passage à la finance - le maniement des deniers du roi - qui s'effectue avec le grand-père du cardinal dans les premières années du XVIIe et surtout son oncle Pierre-Moïse, trésorier de France au bureau des finances de Montpellier. Ce dernier favorise la montée à Paris du jeune André-Hercule qui embrasse dès lors la carrière ecclésiastique. Les moteurs de l'ascension sont ensuite individuels et reposent sur le jeu des clientèles, avec en particulier le cardinal de Bonsy puis le cardinal de Noailles qui obtient de Louis XIV l'évêché de Fréjus (1698) pour son protégé. Tirant profit de ses appuis à la Cour et de son ferme soutien en faveur de la bulle Unigenitus, mais sans complaisance vis-à-vis des jésuites, Fleury est désigné par Louis XIV mourant précepteur du futur Louis XV. Sa proximité avec le petit roi le positionne dès lors en personnalité majeure. Les décès de Dubois puis de Philippe d'Orléans le laissent seul face au duc de Bourbon (1723). Trois ans seulement vont suffire à M. de Fréjus pour éliminer ce rival. Cette maestria curiale vient clore une ascension complexe, mélange de collectif et de structurel, d'individuel et de conjoncturel : historique, en somme.

05/2023

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Midi-Pyrénées

Occitanie Vol.2 Voyages à vélo et vélo électrique. Itinéraires de 2 à 6 jours : Gard, Hérault, Lozère, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne

Des voyages à vélo ou à vélo à assistance électrique pour découvrir les richesses patrimoniales, naturelles et paysagères du nord-est de l'Occitanie : Gard, Hérault, Lozère, Aveyron, Lot, Haute-Garonne et Tarn. Découvrir une région à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Amoureux de sa région, Philippe Calas vous propose huit voyages de Toulouse aux Cévennes, et d'Albi à Rocamadour, en passant par les villages perchés du Tarn, le Parc naturel régional du Haut-Languedoc, les Causses du Quercy et les Grands Causses, les gorges de la Jonte, du Tarn, du Lot, le mont Aigoual et le mont Lozère, une partie de la voie du Puy vers Compostelle et du non moins célèbre chemin de Stevenson. Des parcours essentiellement sur de petites routes à la circulation la plus modérée possible avec, parfois, des portions sur revêtement stabilisé ou sur chemins de terre. Et ce pour une grande partie de l'année, le climat étant plutôt doux et souvent ensoleillé. - 8 voyages tous en boucles de 4 à 6 jours et leurs variantes en deux jours pour en profiter le temps d'un week-end. - 30 à 40 jours et 2 000 km de voyage cumulés. - Un guide complet : cartes détaillées, profils altimétriques, descriptifs précis, , présentations touristiques au fil des voyages, hébergements...

04/2022

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Esotérisme

Cathares

Ils rejetaient les dogmes et les sacrements de l'Eglise romaine, ils prônaient le retour à la pureté évangélique... " Ils ", ce sont les cathares, les " purs ", ou " albigeois ". Ayant su cristalliser autour de lui les nombreuses poussées et interrogations spirituelles de son temps, en proie à une angoisse existentielle et à une volonté d'approfondissement intellectuel de la foi, le catharisme apparut au Me siècle, paradoxalement sur cette voluptueuse terre languedocienne des comtes de Toulouse où s'épanouissaient l'amour courtois, l'art du " bien vivre " et la science des troubadours. Dualisme radical, puisé aux " hérésies " antiques et médiévales, le mouvement cathare développa une doctrine aux valeurs fortes et à l'éthique ascétique, dont l'expansion religieuse, intellectuelle, sociale et territoriale fut d'une telle ampleur qu'elle devint rapidement une rivale sérieuse au regard de l'Eglise de Rome et un élément dangereux pour l'unité de la Chrétienté. Après une phase pacifique de vaines prédications, la reconquête du peuple par la persuasion spirituelle, Rome opta finalement pour la force, déclenchant ainsi sur le " Pays cathare " une reconquête sanglante aux allures de " guerre sainte ". Le terme de ce drame interchrétien fut la reddition de Montségur (1244), puis de Quéribus (1255), et le rattachement du Languedoc au royaume de France. Ni catharophile, ni catharophobe, ce B. A-BA des cathares offre une synthèse aussi exhaustive et précise que possible sur le sujet. Le lecteur y trouvera les origines du catharisme, la doctrine et la société cathares, la reconquête pacifique, puis guerrière, et, enfin, l'agonie et la fin du mouvement cathare. Une chronologie, une bibliographie et des annexes viennent utilement compléter ce volume.

06/2002

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Histoire du protestantisme

Revue d'Histoire du Protestantisme N° 3/2023 : Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900)

SOMMAIRE - Articles - Pouvoirs et institutions dans les protestantismes européens (vers 1840 - vers 1900) - P. HARISMENDY, "Le gouvernement des Eglises dans l'Europe protestante au XIXe siècle : un moyen efficace d'arbitrer les dilemmes ? " - Le monopole réagencé des Eglises-Peuple - E. SIDENVALL, "Un luthéranisme en transition : Suède, 1840-1900" ; P. MARKKOLA, "Le luthéranisme en Finlande : entre religion d'Etat et Eglise du Peuple" ; S. BARAL, "Devenir italienne : l'Eglise évangélique vaudoise de la Restauration à la Belle Epoque" - Acteurs et dramaturgie de la scène ecclésiologique - M. FRIEDRICH, "Power, Institutions and Factions in German Protestantism" ; B. REYMOND, "Déchirures ecclésiastiques dans le Canton de Vaud au XIXe siècle" ; T. -E. KRIJGER, "The Reformation that Failed to Occur : Liberal Protestantism as an Organised Movement in the Netherlands (c. 1860 - c. 1920)" - Libertés religieuses et incidences organisationnelles - K. E. LARSEN, "Freedom of Religion but with Exceptions. Opportunities and Difficulties for non-Lutherans in Denmark, 1840-1900" ; S. SCHOLL, "Sortir du calvinisme d'Etat au XIXe siècle : les clivages genevois" ; G. LLOYD, "Forces et faiblesses du protestantisme gallois (1840-1900)" ; H. LANUSSE-CAZALE, "Le contrôle de la chaire par les institutions représentatives dans les Eglises protestantes du Sud aquitain (vers 1840 - vers 1905)" - Par où se réajustent les normes - J. BECKER, "Hiérarchie et obéissance dans les missions protestantes allemandes au XIXe siècle : le cas de la Mission de Bâle en Inde (1830-1870)" ; C. GROSSE, "Une polémique en sourdine : l'introduction d'une liturgie funèbre dans les Eglises réformées francophones au XIXe siècle" ; P. -Y. KIRSCHLEGER, "Les évangéliques de Provence et Bas-Languedoc, pionniers de la réorganisation synodale en France (1879-1896)" ; M. MAZET, "Les débats dans les synodes réformés particuliers des 17e, 18e et 19e circonscriptions (Basse Ardèche, Haute Ardèche - Haute Loire et Drôme) entre 1879 et 1905" - Assemblée Générale - I. SABATIER, "Rapport moral annuel pour l'année 2022" - Comptes rendus.

07/2023

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Romans historiques

La Marquise des ombres

L'auteure de L'Infidèle nous invite dans l'aristocratie parisienne du XVIIe siècle à la rencontre de la marquise de Brinvilliers, jeune femme aspirant à une vie de douceurs, ambitieuse confrontée à la désillusion, meurtrière aux mobiles à jamais controversés... Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d'Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. La jeune femme rêve sa vie future et s'imagine grande dame, riche, fêtée et, par-dessus tout, aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier, sans combler ses désirs. Ses deux vraies passions, l'amour et l'argent, vont vite trouver à s'incarner en deux hommes qui seront mêlés à sa vie : Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d'affaires, et Jean-Baptiste de Sainte-Croix, aventurier et alchimiste. Le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et ceux de son amant, elle se lance dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d'être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver les apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l'enchaînement qui la mènera jusqu'au crime : c'est la sombre " affaire des poisons ". Autour d'une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d'une société et d'une époque où l'éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d'animer.

07/2021

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Sciences historiques

Le pouvoir municipal. De la fin du Moyen Age à 1789

L'histoire de l'exercice du pouvoir municipal, au Moyen Age et à l'époque moderne, est en plein renouvellement aujourd'hui. Ce colloque international (Rennes, 2010) a donc pour ambition de faire le point sur ce sujet, tout en ouvrant un certain nombre de pistes. Il le fait en se penchant sur la situation de villes françaises très variées, de la Bretagne à la Bourgogne, mais aussi de Dunkerque au Languedoc, depuis le XIIIe siècle jusqu'au règne de Louis XVI. Au cours des siècles, le pouvoir s'y exerce dans un cadre institutionnel diversifié, mais non sans traits communs, même s'il doit faire face à des conjonctures changeantes. On s'est attaché ici à observer comment les municipalités urbaines tentent de prendre en charges les intérêts, parfois différents, voire contradictoires, de leurs concitoyens, en lien avec d'autres autorités, aussi bien religieuses que politiques. Dans ce cadre, elles cherchent à la fois à incarner une dignité, à garantir des privilèges et à rendre des services, au quotidien et dans les moments de crise. Quatre angles d'attaque ont donc été retenus pour mieux cerner le pouvoir municipal en action: son fonctionnement tel que le révèle l'analyse des rapports entre les pouvoirs et leur mise en scène dans la ville; les fonctions multiples exercées dans l'espace urbain; la participation des citoyens à l'exercice de ce pouvoir; les conflits suscités par son exercice, qu'il s'agisse de rivalités internes ou de confrontations avec d'autres instances de pouvoir. Tout au long de l'ouvrage, court donc la question des fondements de l'ordre dans la ville. L'édition des débats qui ont eu lieu lors du colloque fait ressortir convergences et divergences entre historiens et montre tout ce que peut apporter un échange scientifique à la réflexion collective.

03/2012

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Droit

Deux traités sur la tolérance. L'asiatique tolérant (1748) ; Requête des protestants français du roi

Fin 1748, alors qu’il est précepteur au Danemark, La Beaumelle (1726-1773) fait paraître anonymement L’Asiatique tolérant. Traité à l’usage de Zeokinizul, roi des Kofirans, surnommé le Chéri. Usant des codes de la fiction exotique et empruntant le jeu des anagrammes au roman à clés de Crébillon, le jeune protestant cévenol plaide littérairement devant Louis XV, roi des Français, en faveur de la tolérance. Il a recueilli les arguments philosophiques et politiques tirés de Bayle et de Montesquieu, mais aussi puisé des réflexions historiques et juridiques dans l’Histoire de l’édit de Nantes d’Élie Benoist. Il entend d’abord démontrer que, sur le plan doctrinal à défaut de l’être en pratique, le christianisme est fondamentalement tolérant ; il veut ensuite établir le principe de la tolérance civile des religions, autrement dit la nécessaire neutralité confessionnelle des États et des gouvernements. Quinze ans plus tard, après avoir sillonné l’Allemagne et être revenu en France, après un séjour en Hollande et deux incarcérations à la Bastille, La Beaumelle est devenu un homme de lettres connu notamment pour son édition des Mémoires de Maintenon et ses polémiques contre Voltaire. Exilé en Languedoc, il prête sa plume à ses coreligionnaires du Midi et rédige une Requête des protestants français au roi : le synode national des Églises réformées de France pourrait l’agréer et s’en servir pour reconquérir les droits civils les protestants perdus à la Révocation. L’entreprise échoue, et le manuscrit repose depuis lors dans les archives familiales… Ces deux « Traités sur la tolérance », l’opuscule publié et la Requête inédite, font ici pour la première fois l’objet d’une édition critique annotée, où apparaissent les sources auquel La Beaumelle a puisé, les influences qui s’exercent sur lui, l’évolution de sa réflexion et la singularité de sa démarche.

04/2012

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Techniques artistiques

Petits trésors de boutis

Comme tous les trésors qui ont dormi plusieurs siècles avant de retrouver la lumière du jour, la broderie au boutis est enfin sortie, pour notre plus grand bonheur, des armoires et des coffres de mariage de part et d'autre du Rhône, à la fin du deuxième millénaire. L'histoire de la broderie " emboutie ", prestige de Provence et de Languedoc, se perd dans la nuit des temps. L'époque médiévale en revendique la primeur ; plus tard, sous Louis XIV, le monde des Manufactures, avec ses maîtres d'Art et ses Confréries, va l'ennoblir en apportant la perfection aux gestes de " mise en bosses ". Plus près de nous, des générations de grands-mères provençales ont su, dans leur grande sagesse, préserver ce véritable trésor, fleuron de leurs trousseaux, afin de perpétuer cet héritage avec talent et sensibilité. Cet ouvrage vous invite à découvrir, au fil des pages, tous les secrets ainsi qu'une quantité de petites astuces pour renouer sans difficulté avec la tradition du vrai boutis, savoir-faire provençal unique au monde. Vous y découvrirez également des broderies particulières et inédites de la petite Camargue : le véritable point dit " de Vauvert ", les " rosettes étoilées " aériennes et le piqué de Marseille tout en courbes et transparence. Illustré de photos magnifiques, l'ouvrage propose, dans l'esprit de l'époque, une foule de petits présents faciles et rapides à exécuter que vous offrirez, tout comme autrefois pour célébrer amour, naissance, amitié... (tableautins, pochettes et sacs décorés, albums, dessus-de-berceau ou de landau, coussins pour alliances...). Les explications détaillées de chaque fiche ont été conçues pour que vous puissiez à votre tour maîtriser l'art du boutis, tradition populaire qui se doit, pour l'honneur de tous et toutes, de rester bien fait.

10/2004

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Romans historiques

La fille de Maître Jacques Tome 2 : Le Piqueur maudit

Saumur 1771. Gavots et devoirants, compagnons menuisiers appartenant à deux sociétés rivales, se sont affrontés dans l'espoir de devenir maîtres de la ville. Mais en lieu et place de la grande bataille qui devait régler leur sort, une succession de crimes atroces ont été perpétrés, jetant le discrédit sur tout les compagnons, et brisant la jeune vie de Pierre Le Languedoc, le menuisier soupçonné à tort d'être l'auteur des assassinats. Fraîchement arrivé dans la paroisse de Nantilly, ignorant ces terribles événements, le père Ambroise y découvre la chaire que Pierre s'intéresse d'un peu trop près au secret des deux étranges aristocrates qui l'ont recueilli. Très vite, il découvre que le baron de la Giberdière n'a pour tout héritier qu'un fils valétudinaire, Adhémar, sauvé de la mort, quinze ans plus tôt, par le marquis de Belmar. Mais à quel prix ! celui-ci a convaincu le baron d'engendrer un bâtard sur lequel, par une opération diabolique, il détourne les maladies du petit héritier. Et cela marche... Pierre comprend que le fils sacrifié est son ami André. Comment le trouver pour le mettre en garde contre les véritables intentions du baron ? Car Adhémar est à nouveau souffrant, et l'on aurait bien besoin de transférer à nouveau sa maladie sur André. Les recherches de pierre sont d'autant plus difficiles qu'il doit être prudent : beaucoup de devoirants ont disparu, ces derniers temps, dans la région de Saumur. Et tout étaient présents lors de l'attaque de la Cayene. L'enquête révèle à Pierre le fil mystérieux qui relie tous ces événements... et qui le ramène à Marie-Noëlle. Amour, triomphe de la chaire enfin achevée, fortune... tout semblerait sourire aux deux jeunes gens, si l'ombre inquiétante de Belmar ne menaçait encore leur bonheur.

06/2005

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Romans historiques

Les héritiers du secret

Dans la nuit du 15 au 16 mars 1244, tandis que les soldats royaux cernent la forteresse de Montségur, haut lieu cathare, quatre hommes s'évadent. Leur mission : récupérer le trésor caché dans la montagne et le convoyer en lieu sûr, la Lombardie où se sont réfugiés de nombreux "Croyants". L'opération réussit et les quatre évadés échappent ainsi au bûcher de l'Inquisition. Qui peut prouver que cette belle et véridique histoire de deux mondes, " l'un visible, l'autre invisible " n'a pas eu de suite ? Une jeune femme, Corba, et trois jeunes hommes, Hugo, Laurent et Pietro se rencontrent en 1960. Ils viennent d'avoir dix-huit ans. Ils découvrent qu'ils sont tous nés le même jour. Au delà de cette coïncidence, ils sont surtout frappés par des phrases, des comportements, des modes de pensée qu'ils croyaient réservés à leur propre famille seulement. Ces signes de connivence sont d'autant plus étonnants qu'ils n'ont aucun lien de parenté ni d'origine, venant de Rhénanie, du Milanais, de Provence ou du Languedoc. C'est un secret qui les unit, un héritage moral. Nos héros, rejoints par d'autres amis, forment une bande "à la vie" et affrontent de multiples aventures liées aux événements des années 60 : la guerre d'Algérie, la Guerre froide, la construction du mur de Berlin, la reconstitution des mouvements fascistes... Ils déjouent complots et conspirations, luttant contre tous les intégrismes, vivant pleinement leur jeunesse, leur sexualité libre et sans contrainte, leur amitié. A travers cette fresque romanesque, on redécouvre les combats et les engagements, les valeurs et le bonheur de vivre de la jeunesse de cette époque : l'histoire continue.

04/1999

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Poésie

EMOTIONS D'ART Poèmes, photographies et trois tableaux dont un de Louis-Charles Pinet de Gaulade

Gisèle Sans s'intéresse à tous les arts, car pour elle l'artiste, avec le moyen d'expression qu'il a choisi, poursuit le même dessein : s'approcher de la perfection, au moins la sienne. Dans ce cinquième livre, Emotions d'Art, elle emprunte sous nos yeux le chemin difficile, secret, et mystérieux qui mène à l'inspiration et peut-être à la création artistique, en nous faisant vivre toute l'exaltation émotionnelle, l'exigence sans concession aucune, la fragilité de cette quête, et aussi parfois l'épanouissement personnel. Jean Aron écrit dans la préface de ce recueil : Une sensibilité à fleur de blessures, un enthousiasme en " gerbe d'étincelles ", des couleurs se mariant avec tous les arcs en ciel du monde et, malgré les déferlements inconsidérés de l'homme, une espérance cachée derrière chaque mot, une obsession à se défaire de tout enfermement, une élévation vers le plus haut de nous-mêmes... Les photographies de Gisèle Sans ponctuent ses poèmes. Parmi elles, celles des oeuvres de trois artistes : Gisèle Alfieri Peintre du Pays d'Aix, elle fait des expositions annuelles au Moulin Cézanne, Le Tholonet. Elle se sent très proche de la Poésie. Michel Métaireau Peintre épris de liberté, il est depuis 1975 très attaché à l'île de Porquerolles qui a suivi, au fil de ses expositions, son évolution. Louis-Charles Pinet de Gaulade Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, il se fixe en 1946 en Languedoc. Peintre, il a trouvé avec le Lissé-Orné un second mode d'expression. Il avait fondé la Maison d'Art du Simourgh, accueillant de nombreux artistes, à La Franqui, où il devint l'ami de Henry de Monfreid. Nombreuses expositions : Bruxelles, Paris, Cannes, Rabat, Téhéran, New York, Stockholm ... Il a décoré la chapelle Le Longeron en Bretagne, ainsi que la chapelle pré-romane de Fitou dans les Corbières.

03/2006