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Baky Meité

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Témoins

Des mots de longue patience. Journal d'incertitudes

Usé par son ministère mais à sa place et heureux dans sa vocation, un curé de paroisse dans la cinquantaine décide de tenir un journal. Il retrouve ce compagnon fidèle jour après jour, y notant ce qui traverse sa vie et, surtout, ses interrogations et ses réflexions sur l'Eglise de ce temps et sur son avenir ; il y relit aussi sa vocation. En même temps, l'écriture est pour lui le lieu où il se sent exister, où il est lui-même, pressé par un ministère qu'il a choisi et qu'il aime, mais exigeant et dont l'exercice est profondément remis en question. Et il découvre, par la tenue de son journal, la force de clarification des mots - par eux, il désire cheminer vers la lumière - et, par endroits, la vigueur de l'écriture poétique. Un double mouvement soutient ce texte : dans le même temps où il dépose ses réflexions sur le papier, le narrateur expéri- mente la force de libération de l'écriture. L'auteure a choisi comme narrateur son oncle Pierre, désireux de devenir prêtre et mort au séminaire à Liège, en Belgique, en 1940. Elle ne l'a pas connu et sait très peu de choses sur lui. Elle prend la plume en hommage à cet oncle qu'elle aurait tant voulu connaître (il est mort environ vingt ans avant sa naissance), mais le place dans l'Eglise d'aujourd'hui, faisant de lui un héritier de Vatican II. Le prologue expose le pourquoi de ce choix. L'occasion pour l'auteure, journaliste spécialisée dans les questions religieuses, de partager ses questions et ses réflexions sur l'Eglise de ce temps, secouée par les abus sexuels et de pouvoir et par une pandémie qui a redistribué les cartes. En se mettant dans la peau d'un prêtre, elle s'interroge sur des phénomènes qu'elle observe dans une Eglise en quête d'un nouveau souffle.

04/2023

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Critique littéraire

Bacilles, phobies et contagions. Les métaphores de la maladie

La maladie nous obsède autant qu'elle nous fascine mais les écrivains ne lui accordent pas la place qu'elle mérite. Il s'agit, selon Virginia Woolf, de combler un manque diagnostiqué, dans son essai, De la maladie, comme une déficience logée au coeur du texte. Là où la pathologie peine à exister, la métaphore prolifère et multiplie les occurrences dans un parcours toujours polymorphe à travers les contrées, les genres, les classes et les siècles. Héritée du travail de Susan Sontag sur le bacille de la tuberculose, sur le cancer ou encore le sida et les symboles qu'ils ont laissés derrière eux dans l'art et la société, cette exploration du concept de "pathologie" se veut macroscopique. L'étude des maladies et de leurs symptômes, bien sûr, s'étendant à la mise en mots, à la connaissance, par le langage, d'un organisme célébré pour son tissu infectieux que nous concevons, avant tout, comme un voyage : où et à quel moment le microbe a-t-il pris racine dans l'espace (littéraire) ? Savoir localiser la maladie et pouvoir la nommer est déjà en soi une prouesse intellectuelle ; la faire exister ensuite revient à s'assurer que ses agents libres nous parviennent puis continuent à circuler — marche ou "démarche" vers le patient (le terme porte en lui la lenteur de ses attentes) qui inclut une réalité maintes fois contournée par la réécriture de sa mythologie. Telle est la genèse d'une réflexion fluide dans ce recueil d'articles dédié à l'anatomie de l'humain aux prises avec le mal, les impuissances de son esprit encadrées par les douleurs de son histoire. Susan Sontag, à qui nous rendons ici hommage pour la persévérance de son engagement face au dédale de la pathologie, en théorie comme en pratique, nous ouvre une fois encore la voie en nous permettant d'injecter, au-delà du "phantasme", un mouvement autre à ce "paysage" devenu bien statique.

11/2012

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Ouvrages généraux

Quand le transhumanisme interroge

Courant de pensée fréquemment assimilé à l'idéologie ultralibérale des startuppers et des magnats de la Silicon Valley, le transhumanisme fait depuis quelques années l'objet d'une franche controverse des deux côtés de l'Atlantique. Mais comme souvent, l'inflation d'une polémique sur la scène publique politise les débats et renforce les oppositions, au détriment du souci de la nuance, de la diversité des lectures et des angles d'analyse possibles d'un phénomène complexe. Car le transhumanisme est bien un phénomène complexe, irréductible à l'épouvantail de paille que ses innombrables pompiers pyromanes en proposent, ou à l'image, bien souvent idéalisée, que ses promoteurs en dépeignent. Qu'il s'agisse - ou pas - de "l'idée la plus dangereuse du monde "(Francis Fukuyama), le présent ouvrage introduit de façon critique, pluridisciplinaire et multi-perspectives à la pluralité des voix, des acteurs, des questions, des idées et des visions qui font aujourd'hui scintiller ce courant de pensée. A n'en pas douter, le plus grand mérite du transhumanisme est de mettre ses critiques au défi de lui trouver des alternatives et de reprendre à nouveaux frais les questions les plus fondamentales qui nous hantent depuis l'aube de l'humanité : la vie, l'amour, la mort, la destinée humaine. L'ouvrage intéressera un public cultivé et lecteur. De portée philosophique, il est cependant accessible et conçu pour des non spécialistes. Il constituera notamment une ressource incontournable pour tout enseignement sur la thématique abordée. Cet ouvrage est le fruit du travail conduit, en collaboration avec l'Université de Namur, par la chaire Ethique, technologie et transhumanismes de l'Université catholique de Lille. A travers un séminaire annuel, l'organisation de nombreuses journées d'études et de deux colloques internationaux sur le sujet, la chaire s'est imposée comme la principale source d'expertise reconnue non seulement dans l'espace francophone mais aussi à l'échelle internationale.

07/2021

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Théologie

La mystagogie, clé d'interprétation de la liturgie chrétienne. De pères de l’Eglise à nos jours

Ce volume fait suite au tout premier consacré à l'étude de la mystagogie. Il mène à terme la vision mystagogique déjà initiée dans le premier. Conçue par l'auteur comme pédagogie et herméneutique liturgique, la mystagogie trouve dans cet ouvrage son expression la plus parfaite : elle est une clé d'interprétation de la liturgie chrétienne. C'est l'idée maîtresse qui émerge d'une lecture attentive des Pères de l'Eglise et de leurs continuateurs. En effet, de Pères de l'Eglise à nos jours, la mystagogie se présente comme une clé pour interpréter et comprendre une liturgie chrétienne toute imbibée de saintes écritures. Initialement considérée comme une catéchèse sur les sacrements de l'initiation chrétienne par les Pères de l'Eglise, la mystagogie apparaît aux yeux de leurs continuateurs et des théologiens de la liturgie du XXIe siècle, comme une pédagogie, une herméneutique et une théologie. D'après l'auteur, derrière toutes ces conceptions se cache une signification plus importante de la mystagogie comme clé d'accès à la liturgie chrétienne. La mystagogie ouvre à l'intelligence des mystères du Christ proclamés dans les saintes Ecritures et célébrés dans la liturgie à la manière d'une clé qui ouvre et ferme la porte d'une maison. C'est grâce à une approche théologique des oeuvres des Pères de l'Eglise et de leurs continuateurs, des documents du magistère de l'Eglise, des rituels liturgiques et des pratiques mystagogiques d'aujourd'hui, que l'auteur arrive à cette nouvelle façon de concevoir la mystagogie. Mais au-delà de ce mérite, l'étude de l'abbé Jean-Pierre présente un autre intérêt : elle permet au lecteur de connaître l'évolution de la mystagogie. De Pères de l'Eglise à nos jours, la mystagogie n'est pas restée statique ; elle a connu une évolution positive. Elle s'est enrichie de nouveaux concepts et du nouveau contenu. Plus qu'une méthode, elle est en train de devenir aujourd'hui une pratique ordinaire et incontournable de la vie ecclésiale.

07/2021

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Histoire internationale

FRANCO. Ou la réussite d'un homme ordinaire

Plus de vingt ans après sa disparition, Franco suscite en Espagne et ailleurs les mêmes jugements tranchés que de son vivant. Ses délateurs ne tiennent plus le haut du pavé, mais nombreux sont ceux qui lui reconnaissent au moins le mérite d'avoir fait d'un pays politiquement et matériellement arriéré une puissance économique mûre pour la démocratie. Certains en revanche ne désarment pas, lui vouant toujours la haine des premières heures de la guerre civile, soulignant à l'envi les traits fascinants et le caractère constamment répressif de son régime. Tous en fait non seulement assignent à ses propos et à ses actes un rôle décisif, mais lui prêtent une idéologie structurée voire un grand dessein. Or l'homme fut manifestement en deça de son destin. S'il offre dès l'adolescence l'image d'un catholique rigoureux et d'un patriote entêté, il ne construira pas le moindre système et restera étranger à toute passion, y compris la plus innocente... Tacticien mais non stratège, il saura cependant cultiver l'art de durer dans sa carrière comme dans sa conduite de l'Etat, souvent servi par les circonstances. C'est sans doute là que résident les ressorts de la réussite - car il y a incontestablement réussite - d'un homme au fond très ordinaire. Isolée par les certitudes du Caudillo, l'Espagne, meurtrie par la guerre civile, demeure à l'écart du conflit mondial et tire profit de l'antagonisme Est-Ouest pour conjurer la réprobation des démocraties, puis pour bénéficier des fruits de la croissance des Trente Glorieuses. On peut certes douter que Franco ait imaginé ou voulu l'Espagne démocratique et moderne d'aujourd'hui, mais on ne saurait comprendre les événements récents sans les rapporter à sa longue dictature. Sous ce rapport, le contraste avec cette vie sans relief et une nation en train de renaître malgré tout offre à l'historien de fascinantes perspectives.

09/1997

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Militaire

Les rebelles de La Combattante. Edition revue et augmentée

" Mes frères d'armes du destroyer La Combattante, rebelles aux compromissions et à l'occupation de leur patrie par une armée allemande qui ne pouvait qu'asservir leur pays, ont pris tous les risques pour affronter, durant la Seconde Guerre mondiale, interdits, frontières, prisons ou camps, mers ou océans, afin de rejoindre en Grande-Bretagne les Forces Navales Françaises Libres. Ils furent quelque deux cents, venus de tous les horizons, qui formèrent l'équipage de ce bâtiment construit au Royaume-Uni et devenu français à son achèvement en décembre 1942. C'est au sein de la Royal Navy que ces marins, dans la discipline librement consentie des volontaires qu'ils étaient, allaient faire en sorte que La Combattante mérite son nom et honore son pavillon. Le matin du 6 juin 1944, pavillon à Croix de Lorraine à la vergue bâbord, ce navire fut en première ligne devant Courseulles. Il y revint le 14 juin, amenant sur la terre de France le général De Gaulle venu saluer les populations tout juste libérées qui l'acclamèrent à Bayeux. Eddy Florentin, que l'on connaît pour ses ouvrages sur le Débarquement et la Bataille de Normandie, s'est intéressé au symbole de courage représenté par l'équipage de ce destroyer. Il s'est entretenu avec la plupart des survivants, parmi lesquels des officiers dont certains devenus amiraux. Grâce à eux et à de nombreux documents, il reconstitue avec précision et d'une façon très vivante les itinéraires de tous les hommes qui ont bâti la gloire de ce navire. Il retrace leurs parcours aventureux, les heures exaltantes des opérations en Manche, pour arriver jusqu'à la nuit dramatique de février 1945, où La Combattante disparaît avec un tiers de son équipage. Les Rebelles de La Combattante s'impose comme un livre de mémoire, comme un ouvrage de respect dédié au courage de marins qui n'ont jamais flanché. " Jacques Zang

06/2021

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Histoire de l'art

Je ne sais pas où nous serons demain. La Vie de trois artistes au XXe siècle : Jeanne Chabod, Paul-Elie Dubois, Henriette Dubois-Damart

Je ne sais pas où nous serons demain. Ce titre, comme découpé au burin dans la correspondance d'Henriette Damart, saille... Car les destinées que l'auteure Annie Marandin nous donne à voir sont toutes traversées de cette forme d'inquiète insouciance et de fragilité vibrante qu'il sous-entend, et qui prend sa source dans une passion commune : la peinture. Cet ouvrage richement documenté et illustré tresse les vies de trois artistes-peintres du XXe siècle : Paul-Elie Dubois (1886-1949), Jeanne Chabod (1886-1974), son amour de jeunesse, et Henriette Damart (1885-1945), sa seconde épouse. Le lecteur est introduit dans leur intimité, parcourt lentement la toile sensible de leur existence, découvre des extraits inédits de leurs correspondances, des fragments de leurs journaux intimes... Bon an mal an, il les suit dans les sentiers francs-comtois, les faubourgs parisiens, les méharées sahariennes, qui sous un soleil de plomb, qui sous les bombes, ou encore dans les brumes et le vent. Il suit les méandres de leurs doutes, leurs courses aux Salons et aux expositions en tout genre, et surtout leur intense recherche du beau, du rendu juste. Le récit-témoignage de ces vies foisonnantes a donc au moins triple valeur : biographique, historique et artistique. Il possède également le mérite de mettre en lumière deux figures de femmes car si Paul-Elie Dubois a joui de son vivant et post-mortem d'une envieuse reconnaissance, cela fut beaucoup moins évident pour Jeanne Chabod et Henriette Damart. La dernière page tournée, il demeure comme l'exprime l'artisane de ce minutieux travail : "L'impression de les connaître, sans les avoir jamais rencontrés. Un artiste est d'abord un homme, une femme, et il reviendra toujours à sa qualité d'homme ou de femme pour créer. Il puise dans la vie et dans sa vie la beauté. Il la met au bout de ses doigts et, tourné vers son oeil intérieur, il la transcrit".

09/2021

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Généralités médicales

Thomas W. Evans (1823-1897). Le dentiste de Napoléon III

En 2011, ont été fêtés les 250 ans de la mort de Pierre Fauchard (1761) qui est considéré par beaucoup, en raison de son livre paru en 1728, comme le père de la chirurgie dentaire moderne. Les célébrations autour de cet événement ont occulté, pour la plupart, d'illustres praticiens qui ont oeuvré depuis pour la plus grande gloire de la chirurgie dentaire telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ainsi en est-il de Thomas W. Evans, dentiste personnel de Napoléon III, dont le centenaire de la disparition n'a pas été commémoré dans notre pays. Pourtant, le parcours de ce dentiste américain est bien extraordinaire : professionnel averti au sommet de son art et de sa science unanimement reconnu au point de soigner toutes les têtes couronnées européennes, à commencer par la famille impériale française ; ambassadeur de l'Empereur missionné aux Etats-Unis en pleine guerre civile (1864) afin de jauger les forces en présence et dont le rôle s'est révélé si prépondérant qu'il a dissuadé Napoléon III, puis les Anglais, d'intervenir en faveur du Sud, évitant ainsi une guerre mondiale ; intime de la famille impériale qui lui faisait ses confidences amicales, au point de sauver l'Impératrice de la vindicte populaire (1870) et de l'amener saine et sauve, au péril de sa propre vie, à Deauville, pour embarquer vers l'Angleterre, puis d'être chargé de l'identification médico-légale du Prince impérial tué au cours d'une embuscade zouloue (1879) ; altruiste jusqu'à léguer son immense fortune à l'université de Pennsylvanie pour créer une école dentaire toujours pérenne de nos jours. Henri Lamendin retrace, dans un opus palpitant, en se référant aux plus grands auteurs, la vie effrénée et exceptionnelle de ce dentiste hors du commun, dernier dentiste à la Cour de France, qui mérite amplement l'hommage qui lui est (enfin) rendu ici. Xavier Riaud

10/2012

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Droit

L'ordre public et le droit patrimonial de la famille. Contribution à la distinction entre l'ordre public et l'impérativité en droit privé français

A rebours d'une croyance solidement installée, il n'existe peut-être pas d'ordre public inhérent au droit patrimonial de la famille. L'ordre public est une notion juridique singulière, à distinguer d'autres limites à la liberté contractuelle : les bonnes moeurs, les droits fondamentaux et, en particulier, les lois impératives. Si toutes les lois d'ordre public sont impératives, la réciproque n'est sans doute pas vérifiable : toutes les lois impératives ne sont pas nécessairement d'ordre public. Bien qu'il se dérobe depuis toujours à l'exercice d'une définition, l'ordre public est par nature attaché à la sauvegarde de l'intérêt général. A ce titre, il est proscrit d'y renoncer par anticipation et sa violation demeure fermement sanctionnée. Dans sa mise en oeuvre judiciaire, le ministère public dispose d'une action pour poursuivre toute atteinte à l'ordre public et le juge a le pouvoir - sinon le devoir - de soulever d'office ce moyen. En l'absence de ces caractéristiques traditionnelles (qui sont autant d'éléments de définition), il devient téméraire de retenir la présence d'un ordre public. Aucun de ces traits n'étant identifiable en droit patrimonial de la famille, l'idée selon laquelle il existerait un "ordre public patrimonial" (parfois qualifié de "matrimonial" ou de "successoral") mérite d'être repoussée. Les règles qui s'affirment ici de façon péremptoire sont des règles simplement impératives, qui ne participent pas à la mise en oeuvre d'un ordre public. Cette distinction n'est pas que théorique, ni même sémantique : elle emporte aussi (et surtout) d'importantes conséquences pratiques. Ce faisant, la thèse défendue permet de renouer avec les évolutions récentes observables en la matière (contractualisation, déjudiciarisation, subjectivisation, fondamentalisation...), tout en permettant de mieux comprendre les transformations qui affectent la société et la famille. Plus généralement, elle contribue à repenser les rapports entre la liberté individuelle et la règle de droit, en montrant qu'il peut exister en droit privé des règles qui - bien qu'impératives - ne procèdent pas de la réalisation d'un ordre public.

07/2020

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Japon

Nouvelle histoire du Japon

L'histoire référente du Japon : des premières civilisations Jômon puis Yayoi aux années 2020 - marquées par le rôle grandissant des femmes dans la société nipponne - en passant par l'époque d'Edo ou encore l'accident nucléaire de Fukushima en 2011. Longtemps, l'histoire du Japon fut instrumentalisée par le pouvoir impérial - fruit d'une idéologie sous contrôle absolu. Cependant, depuis quelques années, l'approche historique a considérablement évolué et la parole s'est peu à peu libérée. Par exemple, l'étude des relations de l'archipel avec la Chine ou encore celle des rapprochements anciens avec les peuples voisins sont désormais au coeur des recherches historiques. Ainsi, tenant compte des derniers développements de l'historiographie japonaise et des débats dont elle a pu être l'objet, Pierre-François Souyri propose une édition revue et augmentée de sa Nouvelle histoire du Japon, affranchie des poncifs anciens et des légendes. En outre, l'ouvrage adopte une approche originale et totalement novatrice. A l'occasion de la parution de la première édition de ce livre en 2010, Le Monde écrivait : " "Nouvelle', cette histoire du Japon l'est par son refus d'une approche purement linéaire revenant à un simple enchaînement des événements. [... ] L'histoire de ce pays en France est largement cantonnée à une chronologie d'époques figée dans la partition traditionnelle (Antiquité, Moyen Age, Epoque moderne). [... ] Le mérite de ce livre, qui s'appuie sur des sources en japonais, est de refléter l'histoire telle que les Japonais la pensent ou l'imaginent et de décentrer ainsi notre regard, d'inciter à nous défaire des oeillères du grand récit occidental sur ce pays. " Entièrement actualisée jusqu'en 2023, cette deuxième édition évoque aussi l'histoire d'un Japon à la croissance économique et démographique en berne et à l'environnement géopolitique difficile, mais surtout celle d'une société qui, envers et contre tout, résiste et garde sa cohésion. Une synthèse indispensable.

10/2023

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Théâtre

Résistances. Lumineuse clairière ; C'est la faute à Voltaire ! ; Résistances

Ces trois pièces inédites de Pierre Laville, dont la création est prévue à la rentrée 2019 et au cours des prochains mois dans de grands théâtres (dont la Comédie-Française ou l'Atelier), se rattachent à un mot-proue : intolérance. Les trois pièces prennent chacune pour pivot un personnage historique de grande dimension, Sophie Tolstoï épouse d'un écrivain génial qui se débat, Voltaire dans son engagement contraint dans la lutte contre le fanatisme religieux, Marie Bell engagée à collaborer avec les Nazis pour mieux éprouver dans l'honneur un engagement secret. Intolérance, imposée jusqu'à l'insupportable à Sophie, épouse de Léon Tolstoï, dans Iasnaia Poliana, à toutes les étapes de sa vie. La pièce embarque pour un voyage avec passages du noir à la lumière, de l'obscurité à la clarté, de la clôture de l'amour aux forces de la passion. Ici Sophie Tolstoï fait tout pour exister envers et contre un mari dont la toute puissance vitale et intellectuelle finit par ne plus lui laisser d'ouverture vers la vie qu'elle mérite ou qu'elle revendique dans leur demeure de Iasnaïa Poliana. Ecrasez l'Infâme ! c'est ainsi que signait Voltaire, pour marquer radicalement son engagement dans l'affaire du protestant Callas, cruellement mis à mort par l'Eglise. La pièce prend des airs de comédie dans le cocon du château de Ferney, où Voltaire s'est réfugié, en compagnie de sa nièce-maîtresse-animatrice de ses plaisirs, Mme Denis. L'intrusion du jeune Pierre Calas, venu le supplier de prendre la cause de son père, bouleversera l'ordre douillet et égoïste de l'existence du Philosophe des Lumières. Collaborations expose la grande comédienne Marie Bell, au plus haut de sa célébrité, dans cette Comédie-française, où elle a passé sa vie et connu la gloire. Tout en profitant des avantages matériels et de protections indirectes des nantis de la Collaboration imposée par l'Allemagne nazie, elle poursuivait une action secrète de résistance, qu'elle mena avec panache au mépris des dangers tout au long de la guerre.

09/2019

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Orthopédie

L'Orthopédie et la Traumatologie Pédiatrique : Du nouveau-né à l'enfant et l'adolescent

Dans ce traité, le lecteur trouvera la plupart des pathologies orthopédiques de l'enfant de la naissance à l'adolescence avec les notions étiologiques essentielles, la description précise des signes cliniques, l'apport des examens complémentaires, les principes thérapeutiques et la place du traitement chirurgical. La riche illustration éclairera et simplifiera la lecture avec des encadrés, des tableaux, des schémas, des radiographies, des photographies et des arbres décisionnels. En outre, le lecteur aura le plaisir de découvrir des chapitres sur des sujets inédits ou difficiles à trouver concernant les liens entre l'orthopédie pédiatrique et le diagnostic anténatal, la génétique, la gestion de la douleur, l'anesthésie, la médecine humanitaire (dans laquelle Robert Elbaum s'est beaucoup investi), mais aussi des sujets novateurs à base de nouvelles technologies comme l'analyse quantifiée du mouvement et la navigation (chirurgie assistée par ordinateur), appliquées à l'enfant. L'expérience et l'expertise des auteurs ont permis grâce à l'excellente présentation des éditions Sauramps Médical, la construction d'un ouvrage à forte portée pédagogique. Je souhaite à ce livre une réussite entière et la plus large audience possible (dans le monde francophone) dans l'intérêt des enfants porteurs d'anomalies orthopédiques. Car, non seulement, il est destiné aux jeunes chirurgiens orthopédistes en formation, mais aussi aux chirurgiens confirmés ainsi qu'à tous les soignants qui, dans leur pratique, sont confrontés à ces pathologies de l'enfant : chirurgiens orthopédistes d'adultes, pédiatres, médecins de rééducation, radiologues, kinésithérapeutes. Dans le chapitre passionnant sur l'histoire de l'orthopédie pédiatrique rédigé par M. Peeters, je rappellerai sa conclusion : "il est interpellant de constater, alors que partout dans le monde, l'orthopédie pédiatrique est reconnue comme une spécialité à part entière, que la Belgique reste à la traîne et ne la reconnaisse pas. On peut espérer que dans l'avenir. cette situation évoluera et que l'orthopédie pédiatrique belge aura la reconnaissance qu'elle mérite". Ce traité arrive à point nommé et je lui souhaite un vif succès.

11/2021

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Romance et érotique LGBT

Béguin secret et renouveau. Tome 3, Un foyer à construire

Mort veut reconquérir sa famille de coeur. Il sait qu'il ne la mérite pas, pas après l'avoir abandonnée quand elle avait le plus besoin de lui. Faire amende honorable n'est jamais facile, mais Mort veut prouver aux Rochester à quel point ils comptent pour lui. Lorsque Felix, le jeune frère de son meilleur ami, se fait suspendre son permis de conduire, Mort saute sur l'occasion. Felix qui le suivait partout. Felix qui l'idéalisait. Felix qui n'a jamais quitté ses pensées. Felix fait de son mieux pour garder la tête hors de l'eau. Malheureusement, quand il est arrêté par la police une énième fois, même le plus beau sourire du monde ne peut sauver son permis de conduire. Comment va-t-il faire pour amener ses soeurs à l'école, au football et à la danse ? La solution à tous ses problèmes se matérialise quand leur voisin refait irruption dans leur vie. Mort, qui les a abandonnés sans un mot. Mort, qui était amoureux du grand frère de Felix. Mort, le dernier homme que Felix voudrait revoir. Mort et Felix, deux âmes liées par un passé difficile. Un passé qu'ils vont devoir surmonter s'ils espèrent trouver le bonheur. #Slowburn #MM #Famille Anyta Sunday, la reine de la romance feel-good, revient avec un New Adult tout en douceur. Découvrez Mort, Felix et la Nouvelle-Zélande. Les sièges d'une certaine Break bleue de 1988 n'auront bientôt plus aucun secret pour vous ! Chaque tome peut se lire séparément --- "Je n'arrêtais pas de me demander ce qui allait pouvoir se passer ensuite, du début à la fin, et j'ai souri presque tout du long, alors je lui mets 4 étoiles et je vous le recommande". - Todd at My Fiction Nook (4/5 étoiles) "Une histoire d'amour en Nouvelle-Zélande qui fait chaud au coeur et qui, je vous le garantis, vous remplira de bonheur". - OnceUpon_A_BookDream (4/5 étoiles)

11/2021

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Poésie

Nioques 28-29 Grèce. Grèce Nioques 28 29

GRECE - Une lignée poétique hétérodoxe, méconnue ou inconnue en France Les auteurs : Linda Akende, Katerina Gogou, Constantinos Hadzinikolaou, Dimitra Ioannou, Nikos Karouzos, Jazra Khaleed, Eliza Panagiotatou, Iordanis Papadopoulos, Georges Prevedourakis, Eleni Vakalo. Textes traduits pour la première fois en français par : Michaël Batalla, Ioannis Chondros, Barbara Dimopoulou, Eleni Gioti, Pascal Neveu, Demetra L. Nicolopoulou, Stéphane Nowak Papantoniou, Mélitè Prokovas. La poésie grecque moderne est souvent portée par un lyrisme sentencieux ou à voix basse, au point qu'elle semble avoir du mal à se mettre en phase avec le contemporain. Plusieurs écritures s'efforcent pourtant à quitter cet héritage, ses formes et ses tonalités, à se réinventer, à sortir d'un dedans souvent trop identitaire, à transcrire un quotidien " pas spécialement poétique ", à trahir leur passé. Ce dossier souhaite mettre en avant de telles écritures pour s'affronter au comment (s')écrire pour (s'en) sortir (du canon poétique, de la littérature dite " nationale ", de sa zone de confort... et de ses gonds). Le dossier s'ouvre par La Forêt de Vakalo, texte qui se propose comme une déviation " avant le lyrisme ". Puis on descend au sous-sol avec vue de Karouzos, laboratoire d'une métaphysique strictement matérialiste, pour arpenter ensuite les trottoirs sales de Gogou, lieux d'un discours direct et prosaïque. Dans ces mêmes rues se déroulent les épopées féministes de Ioannou et les murs de cette même zone d'Athènes pourraient être tagués des aphorismes de Prevedourakis, aveux de crise interne et externe. Hadzinikolaou porte son regard sur un autre ciel, invoquant les spectres étrangement familiers de la Shoah, rares au sein de la littérature grecque. Les FORETS post-lyriques de Papadopoulos s'offrent, quant à elles, comme un espace de réflexion par temps pandémique. Khaleed, lui, dans un cut-up balestrinien, dresse un portrait peu touristique de la Grèce actuelle qui sera complété par le récit haché de Akende, transcrit par Panagiotatou. Une contre-généalogie fragmentée, des bribes d'une possible poétique du sortir.

06/2023

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Thèmes photo

Campagne anglaise

Jean-Pierre Gilson a sillonné l'Angleterre sur les traces des grands écrivains et peintre de et 19e siècles. Du Devon au Yorkshire et la Cornouaille sur les lieux même des Hauts du Hurlevent des soeurs Brontë, Les chiens de Baskerville de Conan Doyle, L'Auberge de la Jamaïque de Daphné du Mourier, les paysages de Constable, de Gainsborough ou de Ruskin, le photographe s'attache, dans la morte saison, aux paysages qui fondent la culture anglaise. Ce livre s'inscrit dans la veine de ses chefs d'oeuvre noir et blanc, notamment Scotland (1991, 2004 , 2019), Ireland (1998), ou Somme (2016) Texte de Willam Boyd [extraits] Quelques observations sur Campagne anglaise de Jean-Pierre Gilson Je l'ai déjà dit, mais cela mérite d'être répétéA : la photographie de paysage est un aspect extrêmement difficile de la forme d'art qu'est la photographie [... ] En regardant les photographies exceptionnelles de paysages anglais de Jean-Pierre Gilson, on constate, de manière presque subliminale, qu'elles contrastent puissamment et dramatiquement avec ce que nous pouvons voir de nos propres yeux. Ce simple fait est ce qui rend une photographie d'une vallée du Yorkshire différente et mémorable. [... ] Quand je regarde la photographie de Jean-Pierre Gilson prise à Modbury, Devon - une allée bordée d'arbres qui sépare une sorte de petit bâtiment en blocs recouvert de lierre - pourquoi cela me reste-t-il à l'espritA ? Pourquoi est-ce que je l'admire ? Pour le dire simplement, cette photographie est presque parfaitement composée. La plupart des paysages présentés ici me paraissent typiquement anglais. Quiconque a survolé l'Europe continentale puis au-dessus de l'Angleterre aura enregistré la différence dans la configuration du paysage ci-dessous. La campagne anglaise cultivée est un patchwork de champs clos - des haies, pour l'essentiel, des murs sans mortier faits de pierre et de roche. Ces superbes photographies nous rappellent que la " photographie de paysage " - ce sous-genre de l'art - est, paradoxalement, et dans de nombreux cas, une forme de portrait indirect.

06/2023

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Asie du sud-est

Journal de prison

Il mérite d'être appelé le "Nelson Mandela bengali". Sheikh Mujibur Rahman fut emprisonné pendant dix ans de sa vie pour avoir rêvé d'un Bengale libre où l'identité culturelle bengalie serait plus importante que l'identité religieuse musulmane majoritaire. Il était entré en politique dans les dernières années de la lutte des Indiens pour s'affranchir du joug britannique. Issu d'une famille musulmane de la classe moyenne rurale du Bengale, il fut d'abord enthousiasmé par la création du Pakistan, un Etat séparé qui serait le refuge des musulmans de l'Inde libérée des Anglais. Mais il devait déchanter dés le lendemain de la création du nouvel Etat, le 14 aoùt 1947. L'imposition de l'ourdou comme langue officielle unique du Pakistan, alors que le Pakistan-Oriental d'expression bengalie représentait les deux tiers de la population totale du pays, constitua le premier acte d'une longue série d'agressions contre le peuple bengali. Dès lors, Sheikh Mujibur Rahman, avec son parti, la Ligue Awami, allait vouer sa vie k la cause d'un nationalisme bengali, d'abord linguistique et culturel, puis politique, administratif et économique. Ce long combat fut aussi un combat pour la démocratie, contre la dictature du général Ayub Khan, qui abattit sa répression sur le pays k partir de 1958. Son rôle de dirigeant de ce mouvement légaliste et non-violent devait valoir k Sheikh Mujibur Rahman le titre populaire de "Bangabandhu", l'"Ami du Bengale". Mais l'intransigeance des militaires et de la classe politique de la partie occidentale du pays, face à la victoire des partisans de Sheikh Mujibur Rahman dans les urnes, devait conduire à la sécession de la partie orientale du pays, en 1971, suivie d'une guerre pour la libération du Bengale. La victoire, favorisée par l'intervention militaire indienne en décembre 1971, aboutit à la naissance d'un nouveau pays sur la carte du monde : le Bangladesh. Sheikh Mujibur Rahman en fut le premier dirigeant, avant d'être assassiné lors d'un coup d'Etat, le 15 août 1975.

06/2021

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Photographes

Anna Atkins. Cyanotypes

A l'aube de l'ère victorienne, dans son laboratoire à ciel ouvert de Halstead, dans le Kent, Anna Atkins se lança dans une expérimentation radicale pour créer une plus fidèle représentation des espèces botaniques grâce à une discipline artistique totalement nouvelle. Ses recueils d'inimitables photogrammes en cyanotype d'algues et de fougères sont les premiers ouvrages illustrés d'images photographiques jamais publiés. Aussi saisissants qu'éthérés, ils constituent une synthèse parfaite entre art et science. Bien que la technique du cyanotype ait été découverte par son ami John Herschel, Atkins a été la première à en exploiter les applications pratiques, au service de son intérêt pour la botanique et la taxonomie, mais aussi pour son intrigant potentiel artistique. Le procédé consiste à placer un objet sur un papier sensibilisé exposé à la lumière directe du soleil pour révéler le pigment bleu cyan ou de Prusse qui forme l'arrière-plan si reconnaissable de ces oeuvres. Les herbiers d'Atkins British Algae (1843-1853) et Cyanotypes of British and Foreign Ferns (1853, conçu en collaboration avec son amie Anne Dixon), sont des ouvrages d'une remarquable rareté. Réimprimés ici dans leur intégralité pour la première fois, ils dévoilent sa maîtrise de multiples disciplines : si le cyanotype permet à Atkins de relever le défi de la représentation fidèle, les contours délicats des spécimens qui se détachent sur le fond bleu intense confèrent aux images un attrait esthétique intemporel. Pour cette édition, qui s'appuie principalement sur les exemplaires conservés à la New York Public Library et au Musée J. Paul Getty, nous avons compilé des cyanotypes issus de différentes sources afin de réimprimer les oeuvres majeures d'Atkins dans leur intégralité. Plus de 550 impressions de cyanotypes sont accompagnées d'une série d'essais introductifs de Peter Walther, qui replacent le travail d'Atkins dans son contexte scientifique et artistique et rend un hommage mérité à une pionnière peu connue.

04/2023

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Policiers

L'amour est un plat qui se mange froid

Synopsis : Prenez : Un commissaire au tempérament corrosif Une légion d'honneur Un assassin trop poli pour être honnête Un mobile bien réfrigéré Vous aurez les ingrédients d'un cocktail explosif et drôle qui vous conduira dans les arcanes mi-comiques, mi-tragiques d'un plan machiavélique subtilement mijoté. Extrait "Voilà qui comble le divertissement. De la distance, répéta à nouveau le Commissaire avec amusement. C'est truculent. - Je ne trouve pas que ce soit... truculent Monsieur le Commissaire. La distance qu'un journaliste se doit de conserver à l'égard du sujet qu'il investit me paraît essentielle à l'objectivité de la restitution qu'il en fera dans son article. - Vous trouvez que j'ai l'air d'un sujet, peut-être ? Le journaliste hésita, surpris par l'emportement étrange et soudain du Commissaire. - Il faut entendre la notion de sujet comme l'objet sur lequel se porte l'attention du journaliste et de l'article qu'il écrira, se justifia aussitôt le journaliste, craignant de s'être montré trop impertinent. - Un objet ? De mieux en mieux. - Mais, Monsieur le Commissaire, cela n'a rien de péjoratif. C'est une question de langage... - Epargnez-moi votre sémantique de boulevard, voulez-vous ! s'emporta le Commissaire. Je refuse d'être considéré comme un sujet, et encore moins comme un objet ! Je suis le Commissaire Andreï Von Hartmann. Et j'exige d'être considéré avec le rang qui m'est dû et le respect que je mérite. - Je ne voulais pas vous offenser Monsieur le Commissaire. - Pourtant, vous n'auriez pas pu mieux vous y prendre pour me fâcher. - Je suis confus, Monsieur le Commissaire. - Vous pouvez l'être... Si je m'écoutais, j'interromprais immédiatement cette interview. - Vous ne feriez pas cela, Monsieur le Commissaire... - Je suis tenté". Et vous, en ressortirez-vous indemne ? Une fois de plus, Laurent Ladame manie la plume avec panache et nous emporte dans une intrigue aussi étrange que fascinante. Son talent se dévoile ici sous un angle nouveau, tout en finesse, avec grande maîtrise.

08/2014

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Spiritisme

Quand l'esprit s'emmêle. Déconstruire pour reconstruire

C'est le premier livre de développement personnel publié par La Sirène aux Yeux Verts, il vient donc inaugurer cette nouvelle collection aux couleurs de soleil et de feu. Puisse-t-il symboliser le premier d'une longue série tant le sujet, au même titre que les parcours d'entrepreneurs, nous passionne. Ce n'est pas un hasard si ce livre s'est retrouvé chez nous. On vous dit pourquoi. Alexandra Faisy est elle-même une entrepreneuse ambitieuse, spécialisée dans le coaching des entrepreneurs et des managers. C'est donc naturellement que nous nous sommes connues. La particularité de cet ouvrage est qu'il conjugue entrepreneuriat et développement personnel. Non, il ne s'agit pas d'un énième guide à l'usage des entrepreneurs en herbe. Dale Carnegie, Napoleon Hill ou encore récemment Tony Robbins ont déjà largement fait ce travail. Il ne s'agit pas non plus d'un ouvrage générique de développement personnel qui prétend réinventer la roue. Ce qui nous a bouleversés dans ce texte, c'est qu'il s'agit d'abord d'un cheminement personnel et qu'il est pétri de sincérité. Au commencement de ce livre est la douleur d'un deuil, suivi d'une prise de conscience de l'unité et l'unicité de l'existence, puis de la mise en place d'une méthode pour arriver à se révéler et conquérir ses rêves. La publication de cet ouvrage est la preuve concrète que tous vos rêves peuvent se réaliser puisqu'écrire et publier un livre sur sa propre histoire faisait partie des rêves d'Alexandra. Depuis il y en a eu d'autres. Vous les découvrirez au fil de cet essai qui a le mérite de s'appuyer sur un corpus de livres iconiques en développement personnel, de Lise Bourbeau à Frédéric Lenoir en passant par Eckhart Tollé et Jacques Salomé. L'auteur cite ses sources et nous livre cet essai magistral qui est aussi un condensé de bibliothèque, ouvert et inspirationnel pour tous.

02/2023

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Littérature française

Tribulations et pérégrinations d'un énarque atypique

" Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal. C'est le courage de continuer qui compte " disait Winston Churchill. Je trouve la formule heureuse. Aussi, après trente-huit années de service en qualité de commis de l'Etat et non du système, je peux dire que mon parcours professionnel ne peut constituer un modèle de réussite à suivre ni, encore moins, celui d'un échec consommé qu'il faut éviter, loin s'en faut. Néanmoins, il peut aider à éviter certaines situations voulues ou subies, similaires aux miennes susceptibles d'être rencontrées par d'aucuns. J'espère surtout qu'il va permettre aux nouvelles recrues de l'Administration publique de faire l'économie des erreurs d'appréciation par moi commises sans, pour autant, tomber dans le travers de privilégier la " réussite et la promotion " au détriment de la dignité. A ce propos, je me permets d'invoquer M. Henri Guillemin qui disait de Jean Jacques Rousseau : " Pour parvenir, il hurlait avec les loups " (Du contrat social). Il faisait assurément allusion aux vaines tentatives de ce dernier d'intégrer l'univers des mondains à tout prix. Ce critère de réussite là-bas, à cette époque, a ses équivalents ici, aujourd'hui, au sein du système politique en place chez nous, système qui fait peu, très peu cas du mérite lui préférant l'allégeance aux clans et aux personnes. J'ai toujours abhorré " d'hurler avec les loups ", de faire partie de la faune des panégyristes, des thuriféraires, de ceux qui, sans pudeur, caressent dans le sens du poil tout au long de la hiérarchie administrative et qui ne savaient rien dire d'autre que ce qui convient à celui qui commande, le chef du moment, " El-wakef ". Le " NON " échappe à leur vocabulaire. A l'opposé, j'ai toujours admiré et témoigné respect et déférence aux personnes de conviction et de principes qui n'hésitent pas à dire NON quand il le faut, advienne que pourra (extrait).

07/2021

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Théologie

Le baptême, sacrement de la foi

Dans une France déchristianisée, de nombreux prêtres et laïcs s'interrogent sur notre pastorale du baptême des petits enfants. Malgré les préparations mises en place, est-il toujours légitime de célébrer le sacrement de la foi quand il est demandé sans motif de foi apparent ? Comment s'assurer que la vérité du sacrement du baptême sera respectée, comme le demande l'Eglise ? Ce questionnement n'est pas nouveau. Dès les années cinquante, il a été l'occasion de vifs débats théologiques et pastoraux dans le clergé français. Sans doute n'était-il pas propre à notre pays, pour que le concile Vatican II ait demandé la révision du rite du baptême des petits enfants afin qu'il soit adapté "à la situation réelle des tout-petits" et que l'on mette en évidence "le rôle des parents et des parrains et marraines, ainsi que leurs devoirs" (Sacrosanctum Concilium, 67). Suivant ces directives, le nouveau Rituel du baptême des petits enfants demanda en outre que les parents, parrains et marraines s'engagent personnellement dans la renonciation au mal et la profession de foi, non plus au nom de l'enfant comme auparavant, mais en leur nom propre. Pourquoi un tel changement et qu'implique-t-il ? Après avoir parcouru la tradition, la genèse et la structure de ce nouveau rituel, traité des raisons historiques et théologiques qui ont conduit à l'évolution de la lex orandi, et présenté les grands axes de la pastorale du baptême des petits enfants en France après Vatican II, nous nous efforçons de répondre à cette question et de mettre en lumière ce que nous révèle la liturgie du discernement à adopter dans l'accompagnement des parents qui demandent le baptême de leur enfant. Philippe Hebert, prêtre du diocèse de Rennes, est délégué diocésain au service de la pastorale liturgique et sacramentelle. Curé de la paroisse Saint-Germain, il est également formateur au séminaire Saint-Yves de Rennes où il enseigne la liturgie.

10/2021

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Critique littéraire

Roger Stéphane. Enquête sur l'aventurier

Roger Stéphane (1919-1994) a été une figure de premier plan de la vie littéraire et journalistique française. Né Roger Worms, d'une riche famille de la bourgeoisie juive parisienne, ce jeune homme frivole, passionné de littérature, homosexuel proclamé, fait très tôt la connaissance de plusieurs grands écrivains qui auront une influence déterminante sur lui, comme André Gide, Roger Martin du Gard et André Malraux, qui le font s'orienter vers la " réflexion engagée ". Entré en résistance au cours de l'été 41, Roger Stéphane est emprisonné deux fois et s'évade deux fois. Le 19 août 1944, alerté par Jean Cocteau, il va libérer l'Hôtel de Ville et, transformé en capitaine de vingt-cinq ans, prend un repos bien mérité au Ritz. En 1950, Roger Stéphane est un des co-fondateurs de L'Observateur, l'ancêtre de l'actuel Nouvel Observateur. Cela ne lui fait pas oublier ses activités d'écrivain, puisqu'il publie un de ses livres essentiels, Portrait de l'aventurier. Il s'engage en faveur de la décolonisation, conseille ses amis Mendès France et Bourguiba. En 1958, il se rallie au général de Gaulle qu'il fréquente jusqu'en 1970 et, à travers la célèbre série des " Portraits-Souvenirs ", devient un des pionniers de la télévision culturelle. A la fin de sa vie, endetté, seul, la plupart de ses amis étant morts, Roger Stéphane organise son suicide en vrai stoïcien. Artiste de la conversation, mêlé de près à tous les combats politiques de son temps qu'il aborda avec une rare lucidité, Roger Stéphane est un personnage clé de sa génération : celle qui eut vingt ans en 1940 et dont ce livre est aussi le portrait. Pour les besoins de cette biographie, la première consacrée à Roger Stéphane, Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt ont interrogé ses proches et puisé aux archives inédites de l'auteur du Portrait de l'aventurier et de Chaque homme est lié au monde.

10/2004

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Violence

La domination policière. Edition revue et augmentée

Depuis sa publication il y a biento?t 10 ans, La domination policie?re a trouve? un e?cho au moment des grandes se?quences de luttes et des e?pisodes de re?pression. Ce livre est devenu un outil de re?flexion the?orique et politique sur un sujet de?sormais installe? dans le de?bat public : les violences policie?res. Il s'agissait de le mettre a? jour. Dans cette e?dition augmente?e, Mathieu Rigouste a inte?gre? les apports de travaux critiques en sciences sociales publie?s durant la de?cennie 2010. Il les a articule?s avec les enque?tes qu'il a pu re?aliser au cours des dernie?res anne?es. Rigouste tient a? " traiter ces mate?riaux a? partir de re?flexions collectives de?veloppe?es au sein des luttes sociales. " Il a ainsi propose? a? plusieurs comite?s " Ve?rite? et Justice " et collectifs antire?pression de recueillir leurs commentaires. Il a e?galement agre?mente? son texte original de te?moignages de proches et des familles des personnes tue?es par la police. Deux nouveaux chapitres qui viennent consolider cette e?dition : Un chapitre ine?dit aborde les ge?ne?alogies raciales, sexuelles et capitalistes de la police moderne et les articule a? la structuration de la plantation esclavagiste, a? la " chasse aux sorcie?res " et a? la naissance de la grande ville bourgeoise en Europe. Un autre chapitre ine?dit vient clore le livre : il s'agit de proposer une synthe?se sur la trans- formation du pouvoir policier pendant la se?quence 2013-2020 mais aussi de nouvelles propositions de luttes. A? l'heure ou? les questions de transformation et d'abolition de la police et de la prison traversent l'Atlantique, La domination policie?re reste le meilleur livre pour nourrir les re?flexions et les mobilisations, individuelles et collectives, dans l'espace francophone.

10/2021

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Fantasy

Blackwing Tome 3 : La chute du corbeau

Un cataclysme a frappé le Cordon, l'ultime ligne de défense séparant la civilisation des Rois des profondeurs. Des pluies rouges accablent sans cesse la terre, de nouvelles monstruosités se nourrissent de terreur dans l'ombre et le pouvoir des Sans-Nom, les dieux qui protègent la république, demeure inutilisable. Les capitaines des Ailes noires qui les servent sont éliminés un par un, et même les immortels ont fini par apprendre ce que mourir signifiait. Entretemps, le pouvoir des Rois des profondeurs n'a fait que croître ; ils sont sur le point d'assener le coup final. Ryhalt Galharrow se tient à l'écart de tout cela. Il s'est aventuré plus loin que jamais dans ce désert appelé la Désolation. Celle-ci l'a changé. Mais tous les pouvoirs ont un prix, et à présent les fantômes de son passé, jusqu'alors confinés dans ces terres perdues, l'accompagnent partout. Ils le suivront même, ainsi que les quelques capitaines des Ailes noires encore en vie, pour son ultime mission dans les ténèbres. " L'un des cycles les plus originaux et intéressants parus en Fantasy ces dernières années, du fait de son univers absolument unique. Un dernier tome qui a le mérite de montrer qu'on peut faire, comme l'a déclaré Mark Lawrence, du " grimdark avec du coeur ", puisque si ce roman peut être très noir, sa conclusion est en revanche magnifique. " Le Culte d'Apophis " Cette série s'est montrée éblouissante du début jusqu'à la fin, pour mon plus grand bonheur. " Peter McClean, auteur de Priest of Bones " Inventif à souhait, à la fois d'un humour grinçant et chargé d'action. " Morning Star " Des personnages complexes dans un univers bourré d'imagination. " SFF World " Ed McDonald a renouvelé le genre. Epique ! " Fantasy Book Critic "Parfois on découvre un petit bijou et Bragelonne nous le prouve une fois de plus. La saga d'Ed McDonald fait partie de ces moments rares de l'édition où on peut saluer un style (enfin) et une histoire (ouf)". Science-Fiction Magazine

07/2021

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Thèmes photo

Plumes

Le photographe Julien Magre a capté l'essence de l'univers de la plume dans son travail photographique récent. Avec une approche personnelle et artistique, Julien a su capturer les détails les plus subtils de la plume et les transcender en quelque chose de véritablement émouvant. La sensibilité de Julien à l'art de la plume a fait ressortir sa créativité et sa vision personnelle, donnant vie à des images qui captivent l'attention et touchent l'âme. Ce travail photographique de Julien Magre est un véritable chef-d'oeuvre qui montre sa passion pour la beauté et la poésie de l'univers de la plume. Julien Magre, photographe talentueux, a réalisé un travail photographique captivant sur l'univers de la plume en utilisant son approche intime et son regard personnel. Il a choisi de se concentrer sur cet objet fascinant en le plaçant sous un nouveau jour, en expérimentant avec des plumes qu'il a glissées dans l'agrandisseur du laboratoire photographique. Le résultat est exceptionnellement singulier et offre une vue unique sur un objet souvent considéré comme banal. La créativité et la vision artistique de Julien Magre se reflètent dans chaque image, créant un univers à part entière autour de la plume. C'est un travail photographique réellement remarquable qui mérite d'être découvert. Julien Magre est un photographe qui capture des images de rêves en état de sommeil paradoxal. Il utilise des plumes comme un "capteur de rêve" pour donner corps à l'insaisissable. Il s'immerge dans l'obscurité pour mieux voir, travaillant avec son tireur Fred Jourda dans une chambre noire. Il enchâsse les plumes dans l'agrandisseur pour les percer avec la lumière, ce qui libère de l'énergie et permet une vision profonde du monde des plumes. Il met en place un protocole d'expérience pour explorer la matière des plumes à plus grande échelle. Exposition au musée Paul-Dupuy àA Toulouse, du 12 mai au 10 novembre 2023.

06/2023

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Histoire de Lyon

A la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle

Les églises médiévales lyonnaises ont connu une vie mouvementée. Nombre d'entre elles furent détruitent lors des confits armés, des guerres de Religion et à la Révolution, mais aussi du fait de l'évolution des pratiques religieuses ou architecturales, ou du développement d'espaces urbains nouveaux. Certaines ont totalement disparu : les anciennes basiliques funéraires Saint-Just et Saint-Laurent de Choulans, Saint-Etienne et Saite-Croix du groupe épiscopal, des chapelles et recluseries. D'autres ont été reconstruites comme Saint-Irénée, Saint-Martin d'Ainay, Saint-Nizier et les premières cathédrales sous Saint-Jean. Grâce à l'intérêt pour le patrimoine, surtout médiéval, qui se développe durant le XIXe siècle, les églises qui étaient encore debout ont été sauvées, mais souvent transformées. A partir de la seconde moité du XXe siècle, l'étude du patrimoine religieux lyonnais connaît un nouvel élan, avec l'essor de l'archéologie du sous-sol et de l'archéologie du bâti. L'auteur brosse ici un portrait de la ville au cours des siècles, en replaçant les données archéologiques dans leur cadre historique et topographique. Il s'appuie sur les recherches archéologiques qu'il a menées à partir des années 1970 et dont il avait publié une synthèse des édifices antérieurs à 750 dans Lugdunum christianum (1998). Le présent ouvrage a pour vocation de compléter ces analyses en fournissant les données plus récentes concernant les époques carolingienne, romane, gothique et moderne. Il traite également des églises construites par les ordres mendiants et qui ont presque toutes disparu, comme celle des Cordeliers de l'Observance, la seule à avoir été l'objet d'une étude avant sa destruction. Ce travail auquel, au fil de l'ouvrage, ont été associés d'autres chercheurs, était d'autant plus nécessaire que les vestiges des édifices de culte ont livré des renseignements de première main sur les périodes les plus anciennes, non seulement sur la vie religieuse mais également sur la topographie urbaine, l'acide économique et la société.

11/2021

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Littérature française

Sentiment tropical sur l'infime

Voici un recueil d'une vingtaine de nouvelles, construites comme des sketchs irrationnels, remplis de jeux de mots et d'élans poétiques, que se partage un sentiment d'insurrection ou d'insoumission au monde. Amis lecteurs - me voici, quelque part, un peu obligé de vous caresser dans le bon sens, sinon à quoi servirait-il de parler s'il n'y a personne pour entendre. Ce livre est révolutionnaire, non par son contenu ou son style qui est simplement le mien, mais par sa face cachée. Il s'agit, en apparence, d'un recueil de nouvelles qui pourrait s'apparenter à un carnet de voyage, mais c'est bien plus que cela, puisqu'il s'agit de notre destin, de notre salut. Voici un amusant tableau de mours, brossés sans indulgence et humour : la comédie du monde. Même là-bas, au bout du bout du monde, il s'agit toujours de nous. Le décalage, la distance, ou le fait que d'autres que vous soient mis en scène, et ainsi disséqués, n'atténuent en rien la morale de l'histoire. Même si les voyages forment la jeunesse, ce serait un lieu commun que de rappeler l'inutilité de se fuir. On resterait toujours, ce que l'on était : maladroit, timide, psychotique, ou libidineux. Le mérite de traiter des autres favorise la digestion, surtout que la pilule est toujours amère, et on voit tellement mieux chez les autres. Reste ensuite le meilleur de la démarche : ramener à soi la science acquise, tel Ulysse qui a fait un beau voyage. Pour la forme, ces nouvelles parlent de l'Océan Indien, d'impressions métissées lointaines. À la fois insolites et paradoxales. Plus particulièrement de l'île Maurice, de La Réunion et autres Mascareignes. Mais cela n'a vraiment pas d'importance, c'est avant tout le fond qui compte. Ce livre et pour Malcolm de Chazal...

04/2014

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Histoire internationale

Moïse Tshombe. Sécessionniste ou nationaliste ?

Si Moïse Tshombe est l'une des figures politiques les plus marquantes de l'Histoire de la RD Congo, il demeure - à mes yeux - le personnage historique le plus complexe de notre mémoire nationale. D'où mon interrogation, empreinte de gravité : qui est Moïse Tshombe ? Comment présenter ce personnage à notre postérité, d'autant que la nation congolaise - réunie en Concertations nationales (octobre 2013) - a "souhaité" la réhabilitation (politique) de Moïse Tshombe. Sécessionniste ? Nationaliste ? Sécessionniste puis nationaliste ? Génériquement, des travaux disponibles, nombreux à ce jour, distinguent, dans une stricte dualité, et (donc) sans grande possibilité d'établissement des ponts et liens (historiques) logiques, deux pans, à partir des actions posées par Moïse Tshombe. D'une part, des actions menées en sa qualité de "Président de l'Etat indépendant du Katanga", du 11 juillet 1960 au 14 janvier 1963. D'autre part, les actions politiques importantes posées en tant que "Premier ministre du Congo-Léopoldville", du 6 juillet 1964 au 13 octobre 1965. Ce livre sera, sans aucun doute, salué par les spécialistes pour l'exercice, fort laborieux et minutieux, entrepris par l'auteur dans l'éclaircissement du parcours biographique de l'homme. Mais son grand mérite réside dans le fait qu'il (dé) montre surtout que l'on ne peut comprendre Moïse Tshombe qu'en le replaçant dans la complexité des conditions politiques de l'indépendance de la RD Congo, en 1960. Avec ses enjeux divers, ses fragilités, ses espoirs, ses désillusions. On ne peut saisir Moïse Tshombe qu'en reconvoquant non seulement cette configuration géopolitique du début des années 1960 mais également la spécificité géostratégique de notre pays historiquement constitué comme un élément du capitalisme international. Loin de quelque hagiographie, ce texte constitue une contribution essentielle à la connaissance de l'action concrète de Moïse Tshombe dans l'histoire générale de la RD Congo : il participe, de fait, de la compréhension et de la réconciliation des mémoires nationales de notre pays. Professeur Eddie Tambwe Kitenge

07/2014

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1862). le surnaturel, poésie d’outre-tombe, contrôle de l’enseignement spirite,

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, du surnaturel, poésie d'outre-tombe, contrôle de l'enseignement spirite, la réincarnation en Amérique, le vent, les esprits et le blason, épidémie démoniaque en Savoie, obsèques de M. Sanson, le boulanger inhumain, l'enfant Jésus au milieu des docteurs, double suicide par amour et par devoir, la planète de Vénus, châtiment d'un avare, mérite de la prière, persécutions, un Esprit peut-il reculer devant l'épreuve ? Les mystères de la tour Saint Michel de Bordeaux... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail.

10/2017

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Littérature française

Rencontre avec la nuit

"Je t'avais promis d'écrire un livre sur toi. Nous étions à la cafétéria de l'hôpital, à l'une de ces tables rondes non loin de la machine à café, près des plantes vertes. A cette époque, tu passais déjà tes journées dans le fauteuil roulant que tu haïssais, qui symbolisait ta condition de femme totalement dépendante. [...] A mes paroles, tu avais souri un peu, d'un sourire que je n'arrivais plus à traduire, qui ne signifiait plus rien d'intelligible pour moi, sinon la vanité de ma promesse. Qu'est-ce que cela pouvait bien te faire, que j'écrive un livre sur toi ? De toute façon, tu ne serais plus là pour le lire ! Non. Ce qui occupait ton esprit, c'était ta prochaine rencontre avec la mort. Maintenant, la lutte était derrière toi, la date du rendez-vous fixée, les modalités connues. Comme tu perdais un peu la mémoire, il fallait souvent te les rappeler: dans trois semaines, le samedi 12 mai à 10 heures." Trois ans après le départ de sa mère, Jacqueline Voillat prend la plume avec courage pour accomplir la promesse faite à sa mère, et nous donner à lire ce témoignage tout à la fois lucide et émouvant. Elle rend ainsi hommage à sa mère qui, avec opiniâtreté, a obtenu que l'on reconnaisse son souhait et son droit de quitter ce monde volontairement et dignement avec l'aide de l'association Exit. Ce livre ne cache en rien les difficultés et les questionnements, sur le plan affectif, éthique et politique, qu'un tel geste représente pour les proches, les soignantes et les soignants, mais aussi pour les autorités et la collectivité dans son ensemble, c'est-à-dire chacune et chacun d'entre nous. Il a le mérite de dire les choses avec franchise, de raconter cette expérience bouleversante sans faux-fuyant et d'affronter les peurs que suscitent la séparation et la mort. II nous livre ainsi un message d'espoir et d'amour.

04/2012