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Séverine Lepape, Damien Berné

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Cinéma

La véritable Grace de Monaco

Star de Hollywood avec quelques films inscrits à jamais dans l'histoire du cinéma, Grace Kelly entra de plain-pied dans la légende en devenant princesse de Monaco. Son mariage avec le prince Rainier, en 1956, fut l'un des plus prestigieux du siècle. Dès lors, Grace ne quitta plus la une des journaux, faisant (le la Principauté la cour la plus médiatique d'Europe. Elle incarna la perfection et la beauté. Elle porta discrètement assistance à une infinité de personnes. Elle se lia d'amitié avec les plus brillantes personnalités du monde des Arts: Cary Grant, Ava Gardner, Maria Callas, Frank Sinatra, Joséphine Baker, etc. Qui était cette femme peut-être trop parfaite pour être pleinement heureuse ? Y avait-il des fêlures sous ce masque si lisse ? Qu'eu était-il de ses bleus à l'âme avant son accident fatal, alors que s'effaçait l'éclat de la jeunesse ? Au-delà des faits divers qui ont souvent déformé sa véritable personnalité, Bertrand Meyer-Stabley, l'un des meilleurs spécialistes de la Principauté, nous raconte tout son destin exceptionnel: ses origines irlandaises, son enfance studieuse dans la haute société de Philadelphie, ses débuts à Broadway, ses iidylles avec Jean-Pierre Aumont, Clark Gable, Ray Milland, William Holden. Viennent ensuite sa brève et étincelante carrière cinématographique et son accession au trône monégasque. Grâce à de nombreux témoignages, Bertrand Meyer-Stabley cerne là l'une des figures les plus adulées et les plus secrètes de notre temps. Kennedy.

05/2007

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Littérature française

Les hommes de bonne volonté Tome 4 : Les travaux et les joies, Naissance de la bande, Comparutions, Le tapis magique, Françoise, le 7 octobre

Pleine après-guerre ou déjà nouvelle avant-guerre, la période que content ces six derniers volumes des Hommes de bonne volonté regorge de périls que Jerphanion, devenu l'un des hommes politiques importants de son pays, cerne mieux que quiconque. Que de hantises devant une paix précaire, la montée des " bandes " et des totalitarismes ! De nouveaux venus, les Nodiard et Douvrin, commencent à soumettre la France à des menées extrémistes fort inquiétantes... Temps des refuges aussi, des " oasis " qui attirent Jallez vers le " tapis magique ", temps des bilans plus ou moins amers que s'impose Jerphanion et atteint Haverkamp d'une sorte de vertige qui précipitera sa chute... Quinette meurt à Nice, emportant avec lui le secret de ses crimes. Tout comme Sampeyre, adressant, avant sa disparition, un message de paix et d'espoir à tous ses amis. Constats, menaces, échecs, disparitions n'empêchent pas Jules Romains de croire au bonheur, qu'il incarne dans le couple de Françoise et de Jallez, alliance de deux générations unies par l'amour, ou encore dans le dîner amical des ultimes chapitres du 7 octobre, tandis que l'Europe, décidément fascinée par ses démons, s'apprête à se déchirer... Ainsi se referme l'immense panorama de Jules Romains, rythmé et soutenu par la vision généreuse et, pourrait-on dire, religieuse d'un rassemblement aussi vaste que possible de tous les hommes de bonne volonté. Olivier Rony.

10/2003

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Histoire de France

Mémoires. Tome II, 1474-1483

Comme l'exprime le Prologue, les Mémoires de Commynes étaient destinées, dans l'esprit de leur auteur, à servir de matériau à l'archevêque de Vienne, Angelo Cato, pour une histoire de Louis XI qu'il se proposait d'écrire en latin. Commynes se borne donc à consigner des souvenirs. De là le caractère très libre de sa rédaction. L'oeuvre se compose de deux parties : l'une, comprenant les livres I à VI, se rapporte au règne de Louis XI ; l'autre, comprenant les livres VII et VIII et présentée comme une suite de la première, se rapporte au règne de Charles VIII. La qualité littéraire de ses Mémoires a assis rapidement l'autorité de Philippe de Commynes. Cette autorité se justifie par une sincérité qui paraît constante, par un goût de l'analyse psychologique qui nous vaut les révélations les plus pénétrantes sur la mentalité des personnages, par un sens du pittoresque capable de donner aux épisodes une fraîcheur de coloris incomparable, enfin par une connaissance directe, étendue, profonde des hommes et des choses. Commynes lui-même est bien de son temps. Son esprit, aussi "subtil" que celui de Louis XI, se meut à travers les intrigues compliquées de ses contemporains. Il nous donne, par cela même, plus qu'aucun autre témoin, la sensation exacte du croisement incessant de ces "marchés" , de ces "besognes" , dont se tisse la trame de la politique quattrocentiste, aussi bien au pays de Commynes qu'au pays de Machiavel.

01/1965

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Littérature étrangère

Ne réveillez pas l'ours qui dort

Robert Bell, journaliste de seconde zone, le sait bien : rien ne se asse dans la morne .petite ville d'Odda cité industrielle sur le déclin nichée au fin fond d'un fjord norvégien. Bercé par la routine - un article par-ci, un petit verre puis un rendez-vous amoureux avec sa belle-sœur Irène par-là -, notre homme s'ennuie doucement. Comme les autres habitants, il est aussi engourdi qu'un ours en pleine hibernation. Alors quand un cadavre remonte à la surface de la rivière, l'émoi s'empare de la ville. Sur fond de crise économique et de misère sociale, les passions se déchaînent à Odda. Un crime, dans une si tranquille petite bourgade ? Les Serbes du foyer de réfugiés sont immédiatement pointés du doigt. La haine raciale enfle en même temps que les rumeurs colportées par la presse, plongeant Odda dans un climat des plus délétères. Bell, anti-héros débonnaire et porté sur la bouteille, est chargé de couvrir l'enquête pour son journal au côté de son frère policier. Les deux hommes pourront-ils traverser les faux-semblants et dépasser leurs rivalités pour faire éclore la vérité ?. Dans ce polar social à l'atmosphère suffocante, Frode Grytten continue d'explorer, avec le mordant qu'on lui connaît, la face cachée de la société norvégienne à travers les portraits croisés des habitants d'une petite ville moribonde, rongée par le racisme et l'oisiveté

02/2008

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Histoire de France

LA MUTATION DE L'AN MIL A-T-ELLE EU LIEU ? Servage et chevalerie Xème et XIème siècles

Nombre d'historiens (et parmi eux quelques illustres) demeurent soumis à un modèle - la " société féodale ". Comme tout modèle rigide, il les pousse à forcer le trait, à transformer les évolutions en ruptures (par exemple la France de l'an mil), à interpréter toute variation dans le style ou le volume de la documentation comme l'indicateur de bouleversements sociaux. La coupe est pleine quand on fait ressurgir le mythe des terreurs de l'an mil ! Contre la " révolution " prétendument survenue en ces temps, il faut revenir à la chronologie traditionnelle. La servitude antique a changé de visage dès le IXe siècle et la classe dominante a très longtemps conservé les mêmes valeurs, la chevalerie n'ayant pas surgi ex nihilo à l'aube du XIe siècle (Charlemagne n'était-il pas déjà " chevalier " ?). L'histoire des sociétés médiévales marche d'un pas lent et les évolutions l'emportent sur les mutations brusques. Mais l'auteur ne se borne pas à s'en prendre aux idées à la mode ; il multiplie les études de cas, s'attachant aux rites d'entrée et de sortie dans la servitude et la chevalerie, à leurs fonctions pratiques et aux idées qui les sous-tendent. Il montre aussi que coexistent une noblesse héritée et une énergie proprement chevaleresque : on retrouve en Charlemagne l'éclat d'une chevalerie royale et dans les récits de la paix de Dieu (989-1054) l'emprise des modèles de l'Ancien Testament.

07/1998

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12 ans et +

La symphonie des abysses Tome 1 : La partition d'Abrielle

L'Anneau, cet immense atoll avec en son centre le Cercle - une étendue d'eau de mer parfaitement circulaire - est cerné par le Mur, une haute barrière d'une trentaine de mètres, électrifiée, infranchissable. Sous son ombre, des hommes et des femmes vivent là, répartis dans des villes et villages si éloignés les uns des autres qu'ils ont oublié leurs existences respectives. Un point commun relie pourtant ces différentes communautés : le Règlement Intérieur et son code ultra restrictif. Trois personnages principaux : Abrielle, Sa et Ca. Trois destins différents qui vont finir par se croiser pour composer la mystérieuse Symphonie des Abysses. Abrielle est une réminiscente. Elle porte en elle des mélodies et des chants dans un village où la musique est strictement prohibée, où la pratiquer est devenu un crime. Jusqu'au jour où elle entend un chant qui vient des profondeurs de la mer : la Symphonie des Abysses. C'est pour cette raison qu'elle devra tout quitter et laisser derrière elle les seuls repères de son existence... Quant à Sa et Ca, deux Neutres, ni hommes ni femmes, ils s'aiment dans une ville où les sentiments sont interdits. Deux futurs hommes qui vont devoir fuir leur quotidien afin de devenir les adultes qu'ils veulent être. Tous les trois finiront par se retrouver afin de construire leur identité et changer le destin de l'Anneau, grâce à la Symphonie des Abysses...

02/2014

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12 ans et +

Détruiredesvies.com

Peut-être es-tu comme moi. Une Camille. Loin d'être populaire à l'école, tu passes pas mal inaperçue, à ton grand désespoir, alors que tout ce que tu voudrais, c'est enfin te faire remarquer pour trouver l'amour. Mais être invisible n'est certainement pas le prérequis numéro un pour séduire ton prince charmant. C'est arrivé un peu par hasard, mais j'ai déniché le mode d'emploi. Celui pour l'amour. Et avec le recul, je me rends compte que pour vivre une incroyable idylle, je ferais tout. Littéralement, tout. C'est un processus assez simple. Etape numéro un : te trouver une bande d'amies, vraiment cool et populaire, question de te tenir le plus près possible des beaux gars de l'école. Etape numéro deux : te créer des profils sur les réseaux sociaux, ainsi que sur des sites de rencontres. Etape numéro trois : te dénuder devant ta webcam. Etape numéro quatre (impensable mais souvent inévitable) : pleurer toutes les larmes de ton corps en te demandant si tout ça, c'est bel et bien arrivé. La cyberprédation est un fléau qui s'immisce dans la vie de nos jeunes de façon insidieuse. La facilité d'accès aux réseaux sociaux rend la vérification de l'identité des utilisateurs presque impossible. Les faux marchands de rêves ont ainsi tout le loisir de berner leurs victimes plus ou moins consentantes, profitant de l'anonymat d'Internet pour obtenir ce qu'ils veulent.

02/2015

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Récits de voyage

On dirait des îles

Poète, ethnologue, humoriste, Jacques Meunier est un voyageur sans alibi. Il a déjà visité Calcutta, fait le tour de la Suède à dos d'oie, retrouvé le Monde perdu de Conan Doyle ou exploré l'Amazonie. Ici, il s'en va du côté des îles. Dans les rues d'Hobart, en Tasmanie, il cherche sa valise perdue puis part sur les traces des kangourous et des wombats. Au large de la Nouvelle-Zélande, il aperçoit des cachalots endormis. Après Jules Verne, il traverse l'Islande, un pays d'oiseaux, d'arcs-en-ciel et de lupins. Quant à l'archipel de Stockholm, il le décrit comme un " paradis boréal pour islomaniaques ". Loin des rivages battus, rien n'a échappé à ce découvreur de mondes. Rencontres, ragots, légendes, lectures, il mêle le tout subtilement, avec une attention sans égale aux êtres et aux lieux. Ainsi se poursuit son rêve d'insulaire, constellé de hasards et de caprices. " A celui qui aborde l'île, gare aux poncifs ! Ce ne sont pas seulement l'éloignement et l'ennui qui poussent à écrire. Certes, l'écrivain insulaire veut s'évader et agrandir son île aux dimensions de l'univers, mais, en cela, il ne diffère pas de celui qui est en prison ou qui, reclus dans une chambre d'hôtel, cultive l'exotisme. Non, ce qui frappe chez lui, c'est une sorte de nostalgie première, de rupture : le sentiment diffus d'être né en exil. " J. M.

04/1999

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Musique, danse

Jean-Jacques Goldman. L'homme bien comme il faut

De sa carrière, on sait qu'elle a commencé en 1981 et qu'après plus de 10 millions d'albums vendus Jean-Jacques Goldman s'est imposé comme l'un des rares artistes emblématiques de la chanson française. De ses compositions évoquant tour à tour l'amour, la solitude, la fuite du temps, mais aussi la fraternité et la tolérance, on sait qu'elles ne cessent de susciter un engouement peu banal. On sait ou croit savoir. Ainsi de ce destin tout entier que cette biographie prend résolument à bras-le-corps. Des premiers pas au sein de Tai Phong à l'inattendu succès d'Il suffira d'un signe, elle brosse de Goldman un portrait à la fois bienveillant et sans concession. S'il aborde sans biaiser les aspects les plus délicats - un frère assassiné, symbole de l'extrême gauche française ; l'influence d'un père, juif émigré de Pologne et grand Résistant ; l'association avec un cadet au sens commercial particulièrement aiguisé ; le cumul des casquettes d'auteur-compositeur-interprète-producteur-éditeur qui lui vaut le titre envié de " parrain intermittent " du show-biz ; les singulières règles imposées aux médias ; les affres de l'inspiration musicale et le piège des redites -, Bernard Violet ne s'y borne pas. Bien au contraire. À lui d'apporter aussi les clefs permettant d'appréhender le vrai-faux mystère Goldman, musicien surdoué devenu multimillionnaire.

10/2010

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Littérature française

Calypso

Dans l'Odyssée d'Homère, la nymphe Calypso disparaît du récit avec le départ d'Ulysse, qu'elle a échoué à retenir. C'est à cet instant précis que s'ouvre le roman d'Anne Luthaud : Calypso quitte sa maison, son village, sa vie – à quoi bon rester puisqu'Ulysse est parti ? Commence alors l'errance de celle qui refuse désormais les attaches, les lieux qui rassurent et enferment à la fois. Elle marche, se laisse envahir par les images, se souvient aussi de sa vie avec Ulysse. Les images de Calypso sont le contrepoint de celles de l'autre personnage central, Simon. Le jeune homme, lui, vit entouré d'écrans, à peine sort-il de sa chambre pour s'aventurer dans un Paris bien terne en comparaison des possibles démultipliés que lui offre son univers numérique. Il y rencontre des figures virtuelles, d'autres bien réelles, il suit, traque les gens, les mouvements de la vie. Les trajectoires de Calypso et de Simon finissent par se confondre, les images de l'une, bien réelles, se retrouvant dans les écrans de l'autre. Les deux figures se croisent alors, sans le savoir, au cours de leurs odyssées respectives. Jusqu'à s'effleurer en vrai, qui sait ? Anne Luthaud nous livre une belle fable sur notre monde enseveli sous les images, celles que l'on récolte, que l'on recherche, et celles que l'on subit aussi à chaque seconde.

01/2018

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Littérature française

Séducteur en détresse avec photo

Amel Solal, le narrateur, est un jeune employé menant sa terne existence dans une ville pluvieuse au bord d'un fleuve. Mais soudain son sort bascule sans explication. Il est convoqué au commissariat, et l'inspecteur Amaline lui confie la plus singulière des missions. En trente jours, il s'agit de faire la conquête d'une certaine Ida Gone, l'épouse d'un riche négociant en animaux. Solal essaie de se dérober, mais l'ordre est sans appel : il a le choix entre séduire ou mourir. Le jeune homme s'abandonne alors aux méandres obscurs d'une machination policière dont il est, sans savoir pourquoi, l'enjeu sordide. Il suit Ida. Il traque Ida. Il se fait admettre dans l'intimité de sa maison-ménagerie où règnent ses belles domestiques hindoues. Il se promène avec Ida et lui écrit chaque jour. Il rencontre le mari d'Ida. Il revoit aussi l'inspecteur Amaline qui le tient incessamment à l'oeil. Va-t-il enfin posséder Ida la superbe ? Il a peur, il est seul dans la ville hivernale, il va et vient, simultanément saisi par le désespoir, la convoitise érotique et le goût d'un mystère dont il pressent l'horreur finale. Car l'aventure tourne au tragique. L'inspecteur Amaline ne maniait-il pas toutes les cartes de ce jeu de dupes ? Et qui sera le profiteur impuni d'un crime soigneusement prémédité ?

01/1982

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Littérature française

Homonymes et sang-mêlé

"C'est comme cela que Ness, la Blanche Agnès Pipelette et Nina, la Noire Agnès Pipelette, avaient commencé une amitié qui n'avait rien de conventionnel. Le destin les avait jetées sur un chemin qui devait leur faire parcourir des kilomètres entre la Guadeloupe et la France mais aussi un bond en arrière à la rencontre de l'origine de leur nom commun". Lorsque la Providence met cette jeune femme du même nom sur la route d'Agnès Pipelette, elle est loin d'imaginer qu'elle va vivre une grande aventure, la plus belle histoire de sa vie. A travers la Guadeloupe, la Métropole, l'Afrique et leurs ancêtres, Nina et Ness partent en quête de leur identité, véritable voyage initiatique. De découverte en découverte, elles comprendront que le passé de chacun peut cacher bien des surprises et que l'amour n'a ni couleur, ni frontière. Très tôt orpheline de mère, Geneviève Madelonet a grandi dans la campagne des Abymes, en Guadeloupe, entourée de son père, ses frères et soeurs. Cette fratrie a été un soutien et une véritable bénédiction dans son apprentissage de la vie. Puis, c'est en devenant mère et grand-mère, qu'elle a continué de se construire. Sa grande passion est la lecture : récits d'histoires vraies ou fi ctives, mythes, contes et légendes de son île natale ont bercé son enfance, source inépuisable d'inspiration.

05/2017

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Philosophie

Eloges de l'injustice. La philosophie face à la déraison

Malgré son ambition, la philosophie politique n'est jamais parvenue à prouver qu'il est rationnel (bon, avantageux pour l'individu autant que pour la collectivité) d'être juste. Ce livre entend évoquer les " personnages conceptuels " ou les " figures " théâtrales mises en scène par les philosophes eux-mêmes afin de mettre à l'épreuve leur théorie de la justice : de tels personnages viennent contredire le discours rationnel du philosophe, et souvent l'accuser d'idéalisme. Cette thèse philosophique s'accompagne d'une thèse sur le présent : la théorie politique contemporaine dominante tend depuis les années 1970 à réduire la figure du " mal " politique, en l'assimilant, sous couvert de théorie du choix rationnel, au " passager clandestin ", qui ne contribue pas à la coopération sociale à la mesure de ce qu'il profite. Or un tel choix est pour le moins contestable, dans la mesure où il laisse dans l'ombre des figures plus " extrêmes " du mal politique : le nazi, le criminel de guerre, le terroriste. A cet égard, la philosophie politique moderne, quoique décidément rationaliste, a mieux cerné le risque que fait courir à la philosophie elle-même l'" Insensé " ou le " raisonneur violent ". Face au risque d'irénisme encouru par la théorie politique, sociale et morale contemporaine, dont le monde semble parfois peuplé de " zombies raisonnables ", il nous faut restituer le rôle de l'expérience tragique au coeur de la philosophie politique.

10/2016

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Littérature française

Le pouvoir des braves

Septembre 2018. Paul, assistant-qualité, vide l'usine bretonne. Cinquante ans d'histoire partent à la benne. A Plaintel, on a fabriqué des masques à perte de vue : des masques de protection, des masques respiratoires, des sexys et des becs de canard. Alors que la fermeture semble inéluctable, c'est la vie entière de Paul qui tangue : ses enfants ayant quitté le nid, son épouse s'absente le soir pour rejoindre de nouveaux amis. Quand Paul découvre sur Facebook un appel à se rassembler sur les ronds-points, il se lance dans l'aventure, prêt à faire corps avec ces gens qui souffrent, comme lui, depuis trop longtemps. Sur la départementale, il y a un monde fou, ça klaxonne, ambiance bon enfant. Paul retrouve son copain syndicaliste Dédé et croise Zozo le zingueur, une Fée et une Duchesse, des hommes et des femmes hauts en couleur, décidés à reprendre leur destin en main. Au point de donner à Paul la force de se battre pour la réouverture de son usine. Dans ce premier roman, Etienne Longueville raconte de manière épique l'histoire de l'usine de Plaintel, de ses ouvriers confrontés à une fermeture. Paul et ses amis tentent de survivre, côtoient les Gilets jaunes, traversent le confinement du printemps 2020, moment propice aux initiatives surprenantes... Car ces figures attachantes, pleines d'humour, révélatrices d'une France qui galère mais ne rend pas les armes, sont surtout des " braves ", enfin prêts à exercer leur pouvoir.

04/2021

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Philosophie

ROUSSEAU. L'énigme du sexe

Le thème de la sexualité est présent dans l'œuvre de Rousseau de façon insistante, qu'il s'agisse de donner à l'amour et à la jalousie la charge d'engendrer les premiers liens sociaux et langagiers, d'imposer à la vertu la tâche de surmonter les désirs, de justifier la domination des hommes sur les femmes, ou même de confesseur impudiquement quelques manies et fantasmes érotiques. Mais ce thème paraît d'abord marginal et décoratif, lié surtout au caractère passionné et romanesque de l'auteur, voire à son exhibitionnisme morbide. L'étude présente établit au contraire le statut théorique de la sexualité, sa fonction explicative à l'intérieur de la philosophie de Rousseau. Il apparaît, en effet, que le philosophe conçoit une nouvelle forme de causalité à partir de la réflexion qu'il mène sur la révolution pubertaire de l'adolescent et sur la psychologie féminine, dans les livres IV et V d'Emile. Cette nouvelle conception associe les mécanismes et le finalisme, et propose la figure d'une causalité énigmatique. Mais cette causalité nouvelle ne se borne pas à expliquer les émois du désir humain, elle concerne l'humanité dans son histoire et devient le modèle du passage de la nature à la civilité ; du coup, la " misogynie " rousseauiste prend une dimension inattendue car c'est au nom de sa différence insurmontable (y compris ses vices incorrigibles) que la femme devient l'avenir de l'homme, chargée de la mission d'humaniser l'humanité.

05/1997

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Histoire de France

Mémoires. Tome III et dernier, 1483-1498

Comme l'exprime le Prologue, les Mémoires de Commynes étaient destinées, dans l'esprit de leur auteur, à servir de matériau à l'archevêque de Vienne, Angelo Cato, pour une histoire de Louis XI qu'il se proposait d'écrire en latin. Commynes se borne donc à consigner des souvenirs. De là le caractère très libre de sa rédaction. L'oeuvre se compose de deux parties : l'une, comprenant les livres I à VI, se rapporte au règne de Louis XI ; l'autre, comprenant les livres VII et VIII et présentée comme une suite de la première, se rapporte au règne de Charles VIII. La qualité littéraire de ses Mémoires a assis rapidement l'autorité de Philippe de Commynes. Cette autorité se justifie par une sincérité qui paraît constante, par un goût de l'analyse psychologique qui nous vaut les révélations les plus pénétrantes sur la mentalité des personnages, par un sens du pittoresque capable de donner aux épisodes une fraîcheur de coloris incomparable, enfin par une connaissance directe, étendue, profonde des hommes et des choses. Commynes lui-même est bien de son temps. Son esprit, aussi "subtil" que celui de Louis XI, se meut à travers les intrigues compliquées de ses contemporains. Il nous donne, par cela même, plus qu'aucun autre témoin, la sensation exacte du croisement incessant de ces "marchés" , de ces "besognes" , dont se tisse la trame de la politique quattrocentiste, aussi bien au pays de Commynes qu'au pays de Machiavel.

01/1965

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Sociologie

Vue de la Lune. Réflexions sur les vols spatiaux

Ce recueil de textes - qu'Anders dit avoir longtemps songé à intituler "L'Obsolescence de la Terre" - prolonge la réflexion sur le rapport de l'homme au monde technique initiée par le premier tome de L'Obsolescence de l'homme (1956). Il porte sur un projet particulier : les vols spatiaux à destination de la Lune. S'intéressant de près à l'histoire des vols spatiaux et à la dimension mythique de la conquête spatiale, Anders montre que ce qui est décisif dans ces vols, ce n'est pas tant qu'ils aient permis de voyager dans l'espace et d'aller sur la Lune mais qu'ils aient offert "pour la première fois à la Terre la chance de se voir, de se rencontrer" . Jusqu'alors voir "notre Terre natale comme étant un objet céleste parmi d'autres objets célestes" exigeait de passer par un acte d'abstraction ou d'imagination. Désormais nous n'en avons plus besoin. En réduisant le décalage entre ce dont l'Homme avait rêvé (de Cyrano de Bergerac à Hergé en passant par Jules Verne) et ce qu'il peut désormais faire, ces vols spatiaux ont créé un nouveau "décalage prométhéen" , touchant aux limites de son imagination. Vue de la Lune invite à porter un regard critique et renouvelé sur notre condition humaine et terrestre. Avec en filigrane cette question : à quoi cela peut-il bien servir d'aller sur la Lune ?

09/2022

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Philosophie

Philitt N° 8, mars 2019 : L'enfance retrouvée

Jean Paul Mongin présente "les petits platons" Par Matthieu Giroux La Navajo-Nation Par Nabil Kenana Misère esthétique et politique du néo-orientalisme Par Adlene Mohammedi Dossier : l'enfance retrouvée Georges Bernanos : l'esprit d'enfance Par Edouard Garancher L'enfance comme pratique spirituelle Par Clément Sans Marcel Pagnol : l'éternité perdue Par Youness Bousenna Dragon Ball : souvenirs picaresques et esprit d'enfance Par Olivier Maillart Laurent Bury. "Chez Dickens, les orphelins sont des enfants privés d'enfance" Par Matthieu Giroux La vérité est un nouveau-né Par Paul Ducay L. F. Céline : la maladie de l'enfance Par Pierre Trinckvel Je suis Spectreman Par Cédric Monget Philippe Ariès : la découverte moderne de l'enfance Par Maël Notez Jules Verne : le monde ludique de Phileas Fogg Par Olivier Maillart Luc Fraisse. "Chez Proust, l'enfance est un paradis perdu" Par Benjamin Fayet Les drontes de Maurice, Snoop Dogg et mon père Par Pierre Trinckvel Jean-Jacques Rousseau et saint Augustin : deux enfances inversées Par Adrien Boniteau Philippe Muray : la religion de l'infanthéisme Par Augustin Tabourdel H. P. Lovecraft : un écrivain pour enfants Par Cédric Monget Tintin, le gentilhomme en dessein Par Paul Ducay André Gide : l'immoraliste puritain Par Pierre Chardot L'aube d'un roi Par Benjamin Fayet Carlo Collodi : Pinocchio, l'enfant contre l'autorité Par Nabil Kenana Fedor Dostoïevski : l'enfance contre le nihilisme Par Shathil Nawaf Taqa L'adulte, ce monstre que les enfants fabriquent avec leurs regrets Par Alexis Bétemps

03/2019

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Littérature française

Madame Bovary. Moeurs de province - Dessins de jeunesse d'Yves Saint Laurent

C'est au cours de son adolescence à Oran que nait chez Yves Saint Laurent la passion de la litterature. A l'âge de 13 ans, il assiste à une représentation de L'Ecole des femmes avec Louis Jouvet : subjugué par la beauté des décors et des costumes créés par Christian Bérard, il commence à en dessiner lui-même. Il écrit également ses premiers poèmes, découvre l'oeuvre de Marcel Proust et commence à retranscrire et illustrer certaines oeuvres littéraires parmi lesquelles Madame Bovary, dont le personnage d'Emma semble le fasciner. En 1951, à l'âge de 15 ans, il créé à partir de l'oeuvre de Flaubert, 14 illustrations à l'encre noire, avec de légers rehauts de gouache. Il dessine alors la silhouette d'une héroine passionnee évoluant dans une Normandie rêvée. Bien des années plus tard, au sujet de ses collections, Yves Saint Laurent évoque ces personnages de femmes qu'il "costume comme un auteur lui écrirait une pièce" , pour reprendre le mot de Françoise Giroud. "Souvent je pense aussi à Madame Bovary, confie-t-il. Ce personnage est extrêmement contemporain. Madame Bovary exprime le désarroi de femmes qui est le même aujourd'hui qu'il y a un siècle". Publiées pour la première fois dans leur intégralité, ces émouvantes illustrations, issues de la collection de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, sont accompagnées du texte intégral de Madame Bovary.

04/2021

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Littérature française

L'écrivain, comme personne

Exercice d’introspection morale et visionnaire, L’écrivain, comme personne est le dernier livre de Patrick Kéchichian. Il y cerne la tension entre l’"inconnaissance" des origines, les "taiseuses dérives" de l’adolescence et la fragile "loi d’équilibre" de la vie adulte, toujours menacée par l’"ivresse de l’effacement". "Si je me confesse aujourd’hui, si je développe et retourne comme un gant ma petite histoire intime, ce n’est pas à voix basse, feutrée, confortablement installé dans mon boudoir, en robe de chambre, mais en la hurlant, comme l’assoiffé couvert de cendres qui court, nu, éperdu, dans le désert." Depuis l’espace du dedans jusqu’au loi de l’hospitalité, en passant par les sentiments de désespoir et d’imposture, la tentation de la folie, la double conversion bienfaisante à la langue française et à la foi catholique, le dépôt des armes sociales, Patrick Kéchichian met à nu sa conscience et son "insolvabilité psychique" : "Par la reconnaissance du mal, la voie était donc ouverte au bien." Prisant un style pesé au trébuchet et non dénué d’auto-dérision, il dévoile l’axe de sa démarche : "Je ne suis pas fou". Et pose la question qui embrasse tout : "Comment, en un seul geste, donner et recevoir ? Parler et écouter ? Lire et écrire ?" Après avoir creusé de ses propres mains son abîme, il accède enfin, en écrivain, à cette "mince barrière de mots et d’intuitions, d’espérance. De larmes."

04/2023

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Marques et modèles automobiles

R 5 - L'aventure d'une populaire

Lorsque la Renault 5 est présentée au public en janvier 1972, personne ne mise sur elle. Les sceptiques prédisent l'échec de ce modèle à deux portes et les optimistes y voient un produit hybride mais marginal. Pourtant : traction-avant, roues indépendantes, suspension à grand débattement... tout Renault en 3, 50 m ! Car ce que les concepteurs ont sciemment pensé, c'est le concept de la Supermini, véhicule urbain à l'aise hors des villes. Et si, en 14 ans de carrière, la Renault 5 est restée numéro 1 des ventes c'est également grâce à son charme : voiture design, jolie, sympa et marrante, elle ne laisse personne insensible ! Fabriquée sur 4 continents, elle se vend à plus de 5 millions d'exemplaires ! Que serait devenue Renault sans cette locomotive ? Grâce à cet ouvrage et son iconographie riche et rare, vous pourrez enfin vous y retrouver dans les avatars de cette légende protéiforme et vérifier la conformité des véhicules à la série. En route ! Jean-Jacques Dupuis a fondé, en 1995, le magazine Gazoline, bien connu des amateurs de voitures anciennes. Il en a animé les colonnes pendant plus de 20 ans avant de transmettre le flambeau pour se consacrer à l'organisation de rallyes au long cours, toujours avec des autos de collection. Son plaisir premier reste la conduite, à bord d'un de ces engins qui ont bercé sa jeunesse et sont aujourd'hui de formidables outils de partage autour de la planète.

10/2022

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Indépendants

Nuit rose

On avait pu découvrir Francesco Cattani en 2011 avec Barcazza, son premier livre, déjà chez Atrabile, suivi en 2017 par Lune du matin, un livre remarqué, sélectionné au Festival d'Angoulême, et multiprimé en Italie ("Meilleure bande dessinée de l'année" au festival de Rome ainsi qu'à celui de Naples). Nuit rose regroupe plusieurs histoires courtes et illustrations parues ici ou là, et nous permet de découvrir toute l'étendue du talent inclassable de Francesco Cattani. Nourri aussi bien par Katsuhiro Otomo et Carl Barks qu'Andrea Pazienza, Francesco Cattani semble refuser de s'arrimer artistiquement à une berge ou se rattacher à une chapelle, et joue ainsi une partition qui sans cesse passe d'une émotion à une autre : récits intimistes frontaux à la portée quasi psychanalytique, visions hallucinées peuplées de monstres et démons, moments métaphoriques et ouvertement politiques - le tout réalisé avec les tripes et un sentiment d'urgence qui font de ce recueil un livre qui bouscule, qui remue et interroge. Comme dans un sursaut salvateur et désespéré face à un monde qui se lisse et s'aseptise, Cattani nous balance tout à la figure - contes morbides, fantasmes sexuels, pochades burlesques et malaisantes - avec une énergie vorace et inquiétante qui semble pourtant bien vouloir célébrer la vie - comme s'il fallait parfois se baigner dans les fluides et la fange pour pouvoir en apprécier la beauté, et rappeler ainsi que ce sont les aspérités qui en font toute sa richesse.

05/2022

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Sociologie

Les rats de garde

Longtemps on s'est borné à divertir le public avec les histoires d'amours de " stars " en général consentantes. Puis on s'est passé de leur consentement. Puis la curiosité s'est tournée vers les hommes politiques. Des questions légitimes, liées à la conduite de l'Etat ou aux scandales financiers, on est passé à d'autres : quels amis ont-ils ? quelles maîtresses ou quels amants ? quelles préférences sexuelles ? Après quoi on a mis en cause les journalistes, soupçonnés de s'entendre avec les puissants sur ce qu'ils diront, ou tairont... Dans ce livre bref et cinglant, conçu comme un récit de politique-fiction, deux journalistes réagissent à une dérive qui, avec les meilleures intentions du monde (pas toujours), nous mène insensiblement vers une société terrifiante où chacun sera étiqueté, catalogué, repéré. Oui au droit de savoir, disent-ils, dès lors qu'il s'agit des affaires publiques. Mais une démocratie qui ne connaîtrait plus le droit au secret s'acheminerait vers un totalitarisme d'un nouveau genre. Revendiquons une société de l'épaisseur, du secret, de l'ombre. C'est la condition de la démocratie. Voilà ce que dit ce petit libelle flamboyant. Il rappelle que c'est dans l'intimité de nos secrets que nous nous constituons. François Busnel, Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Si Poivre et Zemmour se trompent, il leur sera beaucoup pardonné à cause de leur talent. S'ils disent vrai, l'enfer est devant nous. Eric Branca, Valeurs actuelles

09/2000

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Littérature étrangère

INFANTILIA

L'histoire de Karl-Axel, anti-héros et narrateur de ce roman, qui d'employé terne et maussade devient un parasite, un maquereau et un clochard et finit par tuer l'enfant de la femme qui l'a recueilli, est celle d'une longue déchéance, ou, peut-être, celle de la fuite vers un état embryonnaire, prénatal. Car s'il refuse de donner à sa femme, Clem, l'enfant qu'elle lui demande et s'il se révolte avec fureur contre toute procréation, c'est qu'il porte en lui un enfant avorté. Son enfance morte, avec ses frayeurs, ses jeux pas toujours innocents, ses blagues stupides, ses rondes et rengaines, colle à lui comme de la glu, s'insinue dans sa pensée, déforme son langage. Mais sur ses pensées, moins embryonnaires qu'on ne pourrait le penser, flottent le relent d'une religiosité également avortée, les fades odeurs de textes sacrés et de cantiques rabâchés, en un lancinant sentiment d'insuffisance et de péché ; et, c'est le plus grave, le manque d'amour. Quel obscur mysticisme pourrait se cacher à l'autre bout de cette nuit ? Mêlant le langage enfantin, les plaisanteries de potaches aux raisonnements théologiques, les rondes aux cantiques, les image de la Bible aux jeux de mots érotiques et poisseux, Gyllensten "mime" la pensée, le vide et le désespoir de son personnage avec une virtuosité étourdissante, avec un art subtil et insidieux.

09/1969

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Roman d'amour, roman sentiment

Les femmes de ma vie. Tome 1 : Augustine

De 1943 à nos jours, les femmes de la famille de Lucie semblent condamnées à être malheureuses en amour. Et si la jeune femme brisait la malédiction ? Un an après avoir rompu avec Louis, son amour de jeunesse, Lucie peine à tourner la page et à envisager son futur avec un autre homme. Ses souvenirs, omniprésents, refusent de s'effacer, d'autant plus qu'ils sont restés en contact. Confuse, elle confie ses déboires à sa mère, Gabrielle, et à sa grand-mère, Augustine. Ses deux ainées s'épanchent à leur tour et lui dévoilent un pan de leur passé amoureux dont Lucie ignorait tout jusqu'alors... . Basculant d'une génération à l'autre, Marine Conan signe avec ce premier tome un véritable ode à l'amour. Un voyage dans le temps revigorant ! A PROPOS DE L'AUTEURE Marine Conan écrit depuis toujours. Nouvelles et poésies ont longtemps bercé son quotidien d'adolescente avant qu'elle ne se lance dans l'écriture de romans. L'écriture est son refuge et lui permet de mettre sur papier toutes les idées qu'elle a en tête ! La romance est son terrain de jeu préféré, mais elle n'exclut pas d'écrire un jour du fantastique ou des thrillers. Vivant en région parisienne, elle rêve pourtant de s'évader à la campagne ou à la mer, plus propice à l'épanouissement personnel. Elle publie le premier tome de sa trilogie Les femmes de ma vie chez So Romance.

02/2021

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Récits de mer

Des courses et des phares

Les phares, témoins des grandes courses océaniques et des régates mythiques. Gardiens sécurisant toutes les navigations, les phares, du haut de leur promontoire rocheux, sont les témoins des périples les plus insensés. La course au large n'échappe évidemment pas à leur contact. Qu'ils embarquent pour un tour du monde, une course transatlantique ou une régate, qu'ils courent la Route du Rhum ou la Mini-Transat, les navigateurs croiseront de près ou de loin ces guetteurs éclairés, marques de parcours évidentes, indicateurs de classement ou simples repères. Du célèbre Fastnet aux colonnes rostrales de Saint-Pétersbourg, de la Vieille à la pointe du Raz au cap Horn, de la Giraglia en Corse à la Rose Blanche de Terre-Neuve, tous racontent des pans passionnants de la course au large. Ce beau livre vous invite à partir sur toutes les mers et tous les océans, en suivant le parcours d'une vingtaine de courses océaniques et de régates. Certaines très célèbres et populaires, comme le Vendée Globe, la Coupe de l'America, le Trophée Jules Verne ; d'autres moins connues mais qui permettront de découvrir de nouvelles côtes. Magistralement illustré par Jean-Benoît Héron, amoureusement raconté par Patrick Benoiton, cet ouvrage mêle donc de façon très originale l'histoire des courses à la voile à celle des phares et regarde ces sentinelles non pas avec le point de vue des terriens, mais avec celui des marins.

10/2022

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Romans noirs

Jusqu'à la fin des jours

Toussaint est un enfant ordinaire. A première vue, du moins. Coincé entre une mère violente et un père léthargique, voilà qu'il se persuade un jour qu'il est mort. Alors, il essaie de comprendre, lutte pour se défaire de cet inextricable tourment existentiel, mais rien n'y fait. Toussaint voit les jours défiler avec cette impression diffuse d'existence intermédiaire : vivant parmi les morts ? Ou bien mort parmi les vivants ? Et quelle différence ? Louison, quant à elle, voit un beau matin sa vie pulvérisée en haute définition. N'en subsistent qu'une carcasse fumante et un cercueil vide. Livrée à elle-même, Louison va devoir apprendre à maîtriser d'étranges pulsions qui l'assaillent, froides et électriques. Seul refuge pour elle, la tombe de sa mère. Et soudain survient ce jour inouï, celui du compte à rebours des jours de Toussaint, et commencent alors les pérégrinations macabres et loufoques de ces deux êtres poussés dans la marge du monde, unis par leurs différences autant que par les circonstances. Une grille de fer grince, puis sous leurs pas le gravier crisse : les voilà maîtres désormais de cet endroit où se cristallisent les craintes, les angoisses. Ce lieu du repos éternel, cerné de hautes murailles de pierres et de tabous. Et de cette enclave où joies et effervescences n'ont d'ordinaire pas droit de cité, Louison et Toussaint feront l'écrin de leurs extravagances.

11/2021

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Sociologie

Le Dr. Mabuse et ses doubles. Ou l'art d'abuser autrui

Tromper, berner, mystifier, duper, leurrer, truquer, tricher... La part maudite des rapports humains a encore beaucoup d'avenir. On pense à Trump, Poutine, Bolsonaro... Mais on est loin du compte. Soucieux de décortiquer les mécanismes de l'emprise, Dany-Robert Dufour reprend le personnage emblématique de Fritz Lang, Mabuse, héros de quatre films magnifiques et terrifiants, et lui laisse libre cours. Fritz Lang révélait les trucs et les tours de Mabuse. Dufour fait parler les Mabuse de l'Histoire qui n'ont cessé d'ourdir leurs machinations au fil de l'aventure humaine. Et il apparaît que Mabuse n'est pas un accident de l'Histoire, mais sa règle. Et qu'il ne renvoie pas tant à un personnage, fût-il fictif, qu'à une fonction sociale disséminée, toujours et partout présente. Dufour présume en somme qu'il existe un art d'abuser l'autre et de l'autre, infestant depuis toujours le coeur même du lien social. Autrement dit, c'est le rapport Maître/esclave que Dufour examine à nouveaux frais. Pour dévoiler les techniques de manipulation mises en jeu par les "Maîtres" afin que les "esclaves" soient comme empêchés d'agir, retenus par des mécanismes non-conscients s'appliquant sur leurs esprits : des psycho-pouvoirs. On verra que, de l'Antiquité à notre démocratie moderne, ces psycho-pouvoirs, fruits d'une intelligence éminemment politique, très retorse, voire perverse, n'ont cessé de se perfectionner.

10/2021

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Mythologie

Nom de Zeus ! Les folles aventures des dieux et héros grecs

Qui étaient les dieux grecs ? D'où venaient-ils ? Pourquoi étaient-ils vénérés ? Etaient-ils capricieux, impulsifs, jaloux ? Se méfiaient-ils des héros et des hommes ? Qui étaient les demi-dieux ? D'où viennent les expressions "tomber dans les bras de Morphée" , "le complexe d'Odipe" , "tomber de Charybde en Scylla" , "ouvrir la boîte de Pandore" , "le tonneau des Danaïdes" et tant d'autres ? Oserez-vous vous lancer à la recherche de la Toison d'Or ? Aurez-vous le courage d'affronter des créatures telles que l'hydre de Lerne ou le Sphinx ? Que feriez-vous devant Cerbère, le chien à trois têtes qui garde l'empire des morts ? N'oubliez pas de prendre une pièce pour la donner au passeur du Styx, le fleuve des Enfers. Et surtout, surtout, méfiez-vous de Méduse... Bon voyage. Et, de grâce, n'ouvrez jamais la boîte de Pandore si elle vous était présentée. L'auteur nous offre un voyage dans les temps anciens, à l'aube de toute civilisation, quand le monde bruissait de fureur, d'explosions, tout à sa formation, quand les peuples barbares tentaient de survivre, soumis à la colère des événements, priant les dieux protecteurs. Du moins le croyaient-ils. Il nous plonge dans des aventures extraordinaires, merveilleuses tels des contes, à la poursuite de ce qui fut notre lointain passé. Le tout avec une plume alerte et un certain sens de l'humour, bien nécessaire face à des divinités peu commodes.

01/2023

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Littérature française

Horn venait la nuit

Simon Ungar ne sait pas grand-chose de son père, parti refaire sa vie au Canada. Quand il se fait licencier et que sa petite amie le quitte, il se dit que c'est l'occasion d'en savoir plus sur ses origines : il part en République tchèque, dans la ville d'Olomouc, le berceau des Ungar. Son amateurisme en toutes choses va mener Simon jusqu'à Bratislava puis à Budapest, de train en train, enchaînant les hasards, les rencontres et les coïncidences. Mais le puzzle familial s'avère difficile à reconstruire, entre fausses pistes et pièges tendus... Quand l'armée d'Hitler envahit la Tchécoslovaquie, Ilse Küsser n'est encore qu'une enfant, et la guerre va faire exploser sa famille. Une soirée à l'Opéra, un accident de gymnastique... Il en faut peu pour décider d'un destin. Mais c'est dans un théâtre de Bratislava, pendant les rigueurs du communisme des années 1950, que la vie d'Ilse va basculer, le soir où elle rencontre le mystérieux Horn. Mensonges enfouis, secrets découverts – les histoires de Simon et Ilse vont peu à peu se rejoindre. Que ce soit en invoquant la mémoire juive ashkénaze, les livres de Jules Verne, le clapotis du Danube la nuit ou les banlieues sinistres de Budapest où se terrent des écrivains nobélisables, Lola Gruber nous entraîne dans un formidable roman-enquête mené tambour battant où l'humour côtoie la tragédie, la mort et l'amour à chaque page.

01/2024