Recherche

Antoine Santamaria

Extraits

ActuaLitté

Techniques culinaires

180°C N° 30

Chaud-cacao ! On attribue à l'artiste et illustrateur américain, John G Tullius, la citation suivante : "neuf personnes sur dix aiment le chocolat ; la dixième ment" . Il était donc normal pour ce numéro d'hiver, que nous nous penchions sur ce met réconfortant qui fait presque l'unanimité, le chocolat. Pas ou peu de polémiques dans ce dossier mais essentiellement, des recettes, des reportages et beaucoup de pédagogie autour du cacao. Les recettes du Home Made de Delphine sont donc exceptionnellement consacrées au chocolat pendant que le Lexique nous dit tout sur le cacao de A comme arôme à X comme xocoatl. Dans Le Grand Entretien, Nicolas Berger, artiste de la torréfaction installé à deux pas de Paris, nous explique ce que les professionnels attendent aujourd'hui d'un sourceur comme lui et quels chocolats, le grand public goûtera demain. Dans la banlieue de Lille, reportage chez Antoine et Candice, à la tête d'Encuentro. Ils ont débuté à Montreuil, nous les retrouvons quelques années plus tard dans un ancien site industriel métamorphosé en manufacture où ils ne produisent que des tablettes bio en bean to bear qui se traduit par "de la fève à la tablette" . C'est incontestablement la nouvelle mode dans le monde du chocolat et la spécialiste du chocolat, Eri Ikezi, nous l'explique parfaitement dans une rubrique entièrement consacrée à ce phénomène qui anime la jeune génération de chocolatiers.

01/2023

ActuaLitté

Esotérisme

Le crâne d'Adam. De l'Enfer de Dante au Paradis

A un tournant de sa vie, Antoine Giraud retrouve son vieil ami le Comte de Gazac. Ensemble, ils entreprennent un long voyage à la recherche du mythique Crâne d'Adam. Ce roman est le récit d'une quête fondée sur l'observation et la découverte de lieux que chacun pourra visiter aux côtés des deux protagonistes. Sous la forme d'un voyage de découvertes, qui commence au château de Chambord et se poursuit à Venise, le personnage central, en compagnie de son ami, vont en rencontrer d'autres qui incarnent les sept péchés capitaux. Ils vont donc revivre leur passé et même leurs vies antérieures pour aller au-delà du Crâne d'Adam, texte de l'ouvrage trouvé à Chambord. Au-delà de l'alchimie, de l'ésotérisme, de la spiritualité, du Livre des Générations et de celui de la Caverne des Trésors, ils vont trouver la Lumière, la Vérité, le Paradis, l'Harmonie. Une Intrigue et une aventure qui dépasse la quête de sens commun pour découvrir l'extraordinaire. Ils atteignent l'Harmonie, que d'aucuns nomment Ouf Cosmique, une alchimie spirituelle réussie, la Paix. Ouvrage à tiroirs initiatiques en version grand public tout autant qu'adressé aux connaisseurs. Il comporte des étapes, celles des cercles de l'Enfer de Dante. Une approche passionnante. On part du Premier Adam pour arriver au Nouvel Adam. Le lecteur visitera La Creuse, Tours, Blois, Chambord et Venise.

ActuaLitté

Romans historiques

Le Jumeau de l'Empereur

Napoléon ? Outre une fureur d'ambition et une fringale dévorante du pouvoir : le plus glorieux génie de l'art de la guerre. Mais fut-il l'unique ? Pas si l'on en croit Sainte-Beuve, qui parle, pour le lui opposer, du " chronomètre de Napoléon ", un contemporain resté dans les annales : Antoine de Jomini. L'Empereur avait donc un double stellaire, de dix ans son cadet, tout aussi fin stratège... Jacques Forgeas s'est inspiré de ce fait pour écrire le plus enlevé des romans historiques. Fin du XVIIIe siècle. Jeune Suisse destiné à la banque par son père, Jomini s'engage dans l'armée. Il se fait immédiatement remarquer par ses prémonitions fulgurantes: sans jamais faillir la veille des grandes batailles, aux côtés du maréchal Ney, il prévoit les décisions de Napoléon et le mouvement de ses troupes. Hélas pour lui, ce don est observé par les espions qui entourent l'Empereur et rapporté à la Coalition, qui cherche désormais le moyen de l'utiliser comme arme contre " l'Usurpateur ". Au fil de ces aventures, le lecteur se pose la question que tous les protagonistes du livre se posent eux-mêmes : jusqu'où peut-on suivre l'Empereur ? D'un champ de bataille à l'autre, Jacques Forgeas ressuscite la vie d'une campagne militaire, les soldats de l'Empire, les manœuvres secrètes et surtout les grandes batailles dont Jomini révèle la stratégie. Une fresque sur fond de poudre à canon.

02/2009

ActuaLitté

Napoléon

Napoléon et les bibliothèques. Livres et pouvoir sous le Premier Empire

" L'une des meilleures manières de recréer la pensée d'un homme : reconstituer sa bibliothèque. ? " La formule lapidaire de Marguerite Yourcenar invite, dans le cas de Napoléon, à une tâche qui paraît presque impossible : en 1814, Antoine-Alexandre Barbier, bibliothécaire de l'empereur, estimait que ce dernier possédait 68 700 volumes répartis en ses différents palais. Pour autant, les volumineuses archives de ce bibliothécaire, les témoignages et souvenirs des contemporains, les livres reliés aux armes impériales eux-mêmes ainsi que leurs multiples catalogues permettent bel et bien de jeter une lumière inédite sur le quotidien de Napoléon, ses goûts littéraires, ses méthodes de travail, mais aussi sur l'histoire de son règne et des grandes décisions qui en scandent la chronologie. Si l'histoire de France a compté de nombreux souverains bibliophiles, tels Charles V, François Ier ou même Louis XVI, aucun ne semble avoir à ce point aimé les livres. Sources de divertissements autant qu'outils de connaissance, ils ont surtout modelé sa conception et sa pratique du pouvoir. De la préparation de ses campagnes militaires à ses rêves grandioses de centralisation à Paris de tous les imprimés d'Europe, des Tuileries à Fontainebleau en passant par Malmaison et Compiègne, l'Egypte et la Russie, l'île d'Elbe et Sainte-Hélène : cette reconstitution aussi érudite que passionnante fait pour la première fois pleinement ressortir la figure d'un empereur-lecteur à la mémoire extraordinaire, passionné d'histoire et de littérature.

08/2021

ActuaLitté

Policiers

Djebel

Pendant des décennies, ils ont enfoui leurs lourds secrets… Mars 1960 en Kabylie, le jeune appelé Antoine Berthier achève à l'aube sa dernière garde avant d'être libéré et pouvoir enfin retrouver ses parents et sa sœur jumelle qui l'attendent sur le continent. Quelques jours plus tard, sans aucune explication, il se donne la mort sur le bateau du retour. En septembre 2001, on découvre, à Marseille, les corps sans vie de plusieurs de ses anciens compagnons d'armes. Très vite, Aïcha Sadia, jeune femme d'origine kabyle, aujourd'hui commissaire, et Sébastien Touraine, ex-flic à la dérive, désormais détective, vont remonter les traces de l'Histoire… Entre les errances d'alors et les rancœurs d'aujourd'hui, ils vont découvrir que des deux côtés de la Méditerranée les mémoires saignent encore…Tout est grave ici… Et entre une commissaire d'origine kabyle et un ex-flic cabossé, il faudra courage et opiniâtreté pour délier les langues et démêler les fils qui relient les deux rives… La guerre, la mort, l'amour, parfois ça impose le silence… pour ne jamais rien dire, ne pas révéler, enfouir les mots, les sentiments, les garder pour soi ou les oublier… « Gilles Vincent s'attache aux personnages et, surtout, sait disséquer les sentiments avec une finesse surprenante sans jamais tomber dans l'écueil du pathos… » K-Libre. Une intrigue prenante, une écriture puissante, un style direct. À lire absolument. PRIX EUROPOLAR 2014

ActuaLitté

Policiers

Le manuscrit de Sainte-Catherine

Le père Hieronymos, bibliothécaire du monastère Sainte-Catherine - un des plus anciens de la chrétienté (IIIe - IVe siècle) -, dans le Sinaï, découvre par hasard un livre d'une trentaine de pages qu'il n'a jamais vu. De lecture en relecture, il se convainc de son caractère exceptionnel. Comme ni son supérieur, intégriste et tyrannique, ni aucun de ses confrères n'est capable d'en mesurer l'importance, il décide de le soumettre à un saint moine copte du monastère Saint-Antoine, situé de l'autre côté du Golfe de Suez. Un an auparavant, Salvo, chirurgien éminent, est victime d'un attentat dans lequel périt sa fille Flora, journaliste d'investigations. Depuis lors, amnésique, il végète chez sa soeur à Cefalu, en Sicile, jusqu'au jour où des indices l'amènent à reprendre ses esprits et à entreprendre, en compagnie de Tiziana, une amie de sa fille, également journaliste, la recherche du Livre qui s'est révélé être l'objet de son enquête. L'Internationale intégriste veut détruire le Livre parce que l'image qu'il donne de Dieu n'est pas conforme au Dieu vengeur qui se prépare à châtier une humanité en perdition. Du Sinaï à Washington, de Panama à Heidelberg s'engage une course poursuite endiablée et meurtrière. Ce nouveau thriller mystique d'un maître du genre entraîne le lecteur au bout de ses questionnements sur la nature, le monde et l'Homme. Où médias, Eglise et mafia s'entrechoquent...

02/2010

ActuaLitté

Economie (essai)

Revue de l'OFCE N°176. ENJEUX SOCIO-ÉCONOMIQUES DE L’ACTION POUR LE CLIMAT

Enjeux socio-économiques de l'action pour le climat Introduction Meriem Hamdi-Cherif (dir), Vincent Touzé (dir), Frédéric Reynès, Paul Malliet et Gissela Landa I. LES FINANCES PUBLIQUES : Rendre acceptable la nécessaire taxation du carbone Mireille Chiroleu-Assouline La fiscalité sur l'énergie peut-elle devenir acceptable ? Jonas Anne-Braun et Tristan Guesdon Jointly tackling the climate crisis and social issues Solène Metayer, Sébastien Postic, and Louise Kessler Quelques pistes pour concilier des objectifs sociaux, économiques et écologiques Laure Baratgin et Emmanuel Combet II. PLANIFICATION ET ORGANISATION DE L'ACTION L'économie d'un accord-mondial sur le climat dans le monde "tel qu'il est" Jean-Charles Hourcade Planification écologique et changement structurel Etienne Espagne et Guilherme Magacho Optimalité, équité et prix du carbone à propos de Harold Hotelling et de sa règle en économie du climat Marion Gaspard et Antoine Missemer Les certificats de sobriété numérique comme instrument de régulation de la pollution numérique Jean-Philippe Nicolaï et Lise Peragin III. LE BESOIN D'EVALUER L'ACTION L'évaluation au service de l'action pour le climat Alain Quinet Changement climatique : passer des coûts de l'inaction aux besoins pour l'action Vivian Dépoues Investir dans des infrastructures bas-carbone en France Alexandre Tourbah, Frédéric Reynès, Meriem Hamdi-Cherif, Jinxue Hu, Gissela Landa et Paul Malliet TETE, un outil en libre accès pour estimer les emplois générés par la transition écologique Philippe Quirion

07/2022

ActuaLitté

Théâtre

Chaillot. Histoire d'un théâtre populaire

" Depuis le XVIIe siècle, le théâtre ne s'adresse qu'à une seule classe : c'est un théâtre essentiellement bourgeois. Le propre d'une œuvre forte est de s'adresser à l'humanité entière. Il n'y a pas de chef-d'œuvre pour dix personnes et vingt pédants. " Cette déclaration provocatrice de Firmin Gémier vient saluer la création du Théâtre national populaire, qu'il inaugurera le 11 novembre 1920 en tant que directeur. Et qu'il s'agisse de Jérôme Savary, avec la même verve et un égal plaisir du jeu, d'Antoine Vitez, intellectuel et homme de scène scrupuleux défendant l'aidée d'un " théâtre élitaire pour tous ", ou de Jean Vilar et son " théâtre service public ", ceux qui se succéderont à la tête du Théâtre national de Chaillot ne diront jamais autre chose : le théâtre doit être partagé par tous. Cette fidélité aux principes fondateurs du théâtre populaire serait anecdotique si elle n'avait donné lieu à l'une des aventures théâtrales majeures de ce siècle. C'est cette histoire que relate Colette Godard. Accompagné d'une iconographie abondante et variée, ce récit est éclairé par les interviews de quelques-unes des personnalités qui auront contribué à la légende de ce lieu - de Christiane Minazzoli et Didier Sandre à Yannis Kokkos et Michel Dussarrat, qui démontrent que cette histoire fut écrite avant tout par des hommes et des femmes d'exception.

05/2000

ActuaLitté

Dessin

Dessins français du XIXe siècle. Fondation Custodia

La Fondation Custodia met en lumière son propre fonds en proposant un florilège de ses dessins français du XIXe siècle à l'automne 2022. L'exposition Dessins français du XIXe siècle de la Fondation Custodia présente des oeuvres d'artistes majeurs de l'art français (Ingres, Delacroix, Corot, Rosa Bonheur) et remet à l'honneur des talents célèbres en leur temps, injustement oubliés de nos jours (Achille Benouville, Eugène Buttura, Lionel Le Couteux) ou totalement méconnus (Caroline Defontenay, Charles Eustache). Les feuilles sont dévoilées ici suivant un fil chronologique qui souligne tour à tour diverses thématiques : l'observation naturelle au début du siècle (Michel Mandevare, Jean Antoine Constantin), la variété des techniques, le sentiment romantique, le réalisme du milieu parisien (Auguste Péquénot, Gabriel Prieur), la fraîcheur de coloris des aquarellistes (Paul Huet, Henri Harpignies), l'inventivité et la poésie des artistes du milieu du siècle (Gavarni, Gustave Doré) et les impressions lyriques des plus modernes (Pierre Prins, Auguste Cabuzel). Ce survol du siècle est ponctué de focus sur des artistes dont la Fondation conserve un ensemble important, tels que François Marius Granet, Eugène Isabey ou encore les frères Flandrin. Le catalogue comprend près de 150 oeuvres, choisies parmi les quelque 1800 feuilles du fonds XIXe de la Fondation Custodia (carnets d'esquisses compris), qui rendent compte de la grande qualité de cette collection, éclectique et cohérente, héritière des goûts de son créateur.

11/2022

ActuaLitté

Notions

Le déni de savoir dans sept pièces de Shakespeare

Le théâtre élisabéthain est contemporain de l'émergence du scepticisme philosophique au fondement de la pensée et de la science européennes modernes. Dans cette série d'études classiques sur le drame shakespearien, Stanley Cavell montre comment la tragédie se nourrit de questionnements fondamentaux sur la nature du savoir, se faisant ainsi l'écho de la crise de la connaissance qui a traversé son temps. Les grands personnages shakespeariens incarnent chacun avec force une ou plusieurs options du scepticisme. Que leur doute porte d'abord sur l'amour filial (Le Roi Lear), la fidélité conjugale (Othello, Le Conte d'hiver), la légitimité du meurtre (Macbeth) ou de la vengeance (Hamlet), la nature du pouvoir et des rapports sociaux (Coriolan), le destin des empires et du monde (Antoine et Cléopâtre), il menace de s'étendre à la réalité tout entière et de les précipiter dans la folie. Lui-même héritier de la tradition sceptique, qui s'incarne encore dans les Recherches philosophiques du second Wittgenstein où elle investit la question du langage, Cavell n'a cessé de parcourir la généalogie de ce courant de pensée pour en restituer la vérité profonde : le déni de savoir est un masque qui cache l'incapacité à reconnaître l'autre. C'est en réhabilitant le langage ordinaire, auquel la pensée a souhaité tourner le dos, que la relation au monde peut être rétablie et la tragédie conjurée. Cet horizon constitue l'originalité profonde du dialogue philosophique que Cavell entretient ici avec Shakespeare.

11/2021

ActuaLitté

Romans policiers

L'heure du rapace

Une enquête très vintage, pleine de rebondissements, découvertes, et humour. 1975 - Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine. Un intermédiaire anonyme pousse la porte de l'ARE (Agence de Renseignements et d'Enque^tes). Christel Raynal Josselin de Beaufort de San Marin, Joss pour les intimes, vient d'he ? riter d'une nouvelle embrouille a` de ? me^ler. Un aristo dans l'imperme ? able d'un prive ?? Why not ? Le collet monte ? et la pompe ce n'est pas son truc au nobliau, il lui faut de l'action. Foin des e ? tudes d'avocat, traquer le gros poisson lui sembla une activite ? bien plus en rapport avec son pedigree... et ses talents. Nanti de la droite facile du boxeur universitaire, de l'humour distingue ? du cavaleur de jupons et de la puissante Delahaye 135 du dévoreur de goudron, l'aventure peut sonner, il est pre^t. Il doit rallier Zurich pour enfourner un timbre a` la valeur inestimable escamote ? le 29 octobre 1955 lors de l'attaque du Bordeaux-Irun. Glisser le 15 cents Abraham Lincoln de 1868 dans sa poche, facile. Tout juste un hors-d'oeuvre alors que Joss est mort de faim. Qui ? Pourquoi ? Comment ? A` l'heure des comptes, il va en avoir pour son argent. Surtout en de ? barquant au fin fond du Minnesota apre`s avoir de ? boulonne ? un myste`re germe ? sous l'occupation, un monument a` base de gentils industriels politiquement introduits et de vilains parrains de la mafia.

11/2021

ActuaLitté

Grandes réalisations

La Bourse de commerce - Pinault Collection

La transformation de la Bourse de Commerce en musée signe l'aboutissement de la quête d'un lieu parisien pour la Collection Pinault, ainsi que d'un long voyage pour son architecte, Tadao Ando. Quinze ans après que les deux parties ont dû interrompre leur projet de création d'un musée sur l'Ile Seguin et cinquante-cinq ans après que le Grand Tour de Tadao Ando l'a conduit pour la première fois en Europe, l'ouverture très attendue de la Collection Pinault à Paris signe aussi le retour plébiscité d'un monument parisien méconnu du public. L'intervention audacieuse de Tadao Ando embrasse les occupations passées d'un bâtiment qui, dans ses strates, porte les marques de l'histoire et de ses différents usages. A la fois geste pragmatique et poétique, le cylindre de béton niché sous la coupole contribue à répondre aux enjeux d'un musée d'art contemporain. Il démontre le potentiel radical d'un bâtiment dont les métamorphoses architecturales passées et présentes ont fait un théâtre de progrès et d'expérimentation. De même que d'autres architectes japonais actifs à Paris, Tadao Ando a réalisé son projet à la Bourse de Commerce en étroite collaboration avec ses homologues français. Ce livre fait le récit du travail engagé des architectes, ingénieurs et designers, à travers de multiples entretiens, notamment avec Lucie Niney et Thibault Marca (NeM Architectes), Pierre-Antoine Gatier, Ronan et Erwan Bouroullec, et Tadao Ando lui-même.

11/2022

ActuaLitté

Monographies

Vendôme The Column

A l'occasion des commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon, cet ouvrage revient sur l'extraordinaire histoire de la la Colonne Vendôme. S'appuyant sur un corpus photographique totalement inédit de David Bordes qui a réalisé, au moment de la restauration du monument, des prises de vue de l'ensemble des 250 mètres linéaires des plaques de bronze, ce livre permet de découvrir le récit grandiose de la campagne d'Austerlitz comme de la vie de la Grande Armée. Scènes de bataille, vie quotidienne des troupes, costumes de militaires, paysages et villes constituent le décor foisonnant de ce récit enlevé. S'appuyant sur des peintures, des photographies et gravures anciennes, ce livre largement illustré et au format exceptionnel restitue également l'histoire du monument, ses sources telles la colonne Trajane, sa construction, sa destruction pendant la Commune, - revenant sur le rôle et l'innocence de Gustave Courbet -, et bien sûr sa restauration. Grâce aux nombreux détails des plaques, il permet également de découvrir avec précision la vie de la Grande Armée : les différents corps qui la composaient, ses grandes batailles, les armes employées, la vie au front, le rôle de la musique... Préfacé par Jean Tulard, l'ouvrage est accompagné d'un récit littéraire de l'épopée de la Grande Armée par Antoine de Meaux, qui permet de saisir la modernité de cette armée cosmopolite qui préfigure l'Europe naissante.

11/2021

ActuaLitté

Histoire du protestantisme

La correspondance de Charles Drelincourt et de ses enfants, 1620-1703

Reproduites in extenso ici pour la première fois, ces correspondances sont écrites par deux générations d'une famille réformée. La première partie reproduit trois correspondances du pasteur parisien Charles Drelincourt, 221 lettres au total, écrites au pasteur Paul Ferry à Metz, au théologien André Rivet et au philologue Claude Saumaise, dans les Provinces-Unies. Pendant presque cinquante ans, entre 1620 et 1669, les lettres du pasteur nous permettent de suivre de près ses activités et celles de ses correspondants, ainsi que les affaires des Eglises réformées de France au milieu du XVIIe siècle. La deuxième partie révèle les destins contrastés de quatre de ses fils, à travers quarante-deux lettres écrites entre 1668 et 1703. L'aîné, Laurent, pasteur et poète, passe sa vie en France et sa correspondance avec le médecin rochelais Elie Bouhéreau tourne autour de la poésie : la révision des Pseaumes de Marot et de Bèze et ses propres Sonnets chrétiens. Ses frères quittent tous leur patrie au cours des années 1660 pour faire carrière en dehors de la France, avec plus ou moins de succès. Charles est médecin et réussit son départ, devenant professeur d'anatomie à l'université de Leyde ; Antoine, médecin lui aussi, exerce sa profession plus humblement dans la ville d'Orbe en Suisse, et Pierre devient enfin doyen anglican en Irlande. Leurs lettres, écrites à des personnes en dehors de la famille, révèlent les réussites et les frustrations de l'exil, bien avant le grand exode des années 1680.

11/2021

ActuaLitté

CD K7 Littérature

L'homme de Césarée

Un port qui ressemble à celui d'Alexandrie, un phare bâti sur le modèle de Pharos, et, au premier plan, un palais royal aux colonnades de marbre grec : Séléné, la fille de Cléopâtre, peut se croire revenue "chez elle", dans cette Egypte dont les Romains l'ont arrachée à l'âge de dix ans. Mais Césarée, où elle vient d'aborder, n'est pas Alexandrie, et si Auguste a libéré sa prisonnière, c'est pour s'en débarrasser en la mariant au prince "barbare" qui gouverne la Maurétanie, immense pays formé par le Maroc et l'Algérie d'aujourd'hui. A la surprise de Séléné, ce roi berbère se révèle aussi beau et cultivé qu'il est riche et puissant. Mais pour la fille des Pharaons, traumatisée par son passé, la nuit de noces tourne au cauchemar... avant que les jeunes époux, tous deux orphelins et issus de lignées détruites par Rome, ne parviennent peu à peu à s'apprivoiser, à faire de leur capitale un haut lieu de la culture grecque, et à tenter de fonder ensemble une dynastie capable de venger un jour leurs familles. Mais peut-on renouer la chaîne des temps ? Après Les Enfants d'Alexandrie et Les Dames de Rome, Françoise Chandernagor déroule un autre chapitre de la vie étonnamment romanesque de l'unique descendante d'Antoine et Cléopâtre. D'un souffle puissant, elle nous transporte dans un monde d'or et de sang disparu depuis deux mille ans.

03/2021

ActuaLitté

Vie chrétienne

Philocalie des pères du désert. Initiation à la sobriété de l'âme

La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : " Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ". Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Eglise dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite " d'ascesis et de theoria ", d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée. Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés " théophores ", et parfois " christophores " c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui. Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Ecrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Etre, L'assise et la marche et Métanoïa.

02/2023

ActuaLitté

Autres philosophes

Les carrefours du temps. Temporalités et histoire dans l'oeuvre de Cornelius Castoriadis

Principalement connu pour ses concepts de démocratie directe et d'imaginaire social, Cornelius Castoriadis est plus rarement convoqué à titre de philosophe. Il a pourtant adossé sa théorie sociale et politique à une lecture critique de la tradition philosophique et développé à partir d'elle un concept singulier de création, qu'il définissait comme l'émergence de formes ontologiques irréductibles à travers le temps. Pour Castoriadis, la défense de l'autonomie nécessitait une refondation de la philosophie à partir d'une compréhension neuve du temps et d'une pluralisation des formes de la temporalité. Ce livre explore la philosophie du temps de Castoriadis, comprise comme l'un des foyers principaux de son rapport à la "pensée héritée" . Les contributions de ce volume, qui s'ouvre sur une appréciation comparative de son concept de temps objectif, s'articulent ensuite autour de trois enjeux où se déploie la réflexion castoriadienne sur le temps : la théorie démocratique, la conception du sujet et la philosophie de l'histoire. Elles permettent, chacune à sa manière, d'évaluer la portée d'une intellection plurielle et poïétique du temps visant à reconstruire, à l'instar d'un Bergson ou d'un Deleuze, la pensée dans les marges de la tradition métaphysique. Ont contributé à cet ouvrage : Philippe Caumières, Antoine Chollet, Didier Delaitre, Franck Guarnieri, Geneviève Gendreau, Jean-Sébastien Hardy, Nicolas Piqué, Liliana Ponce, René Richard, Thibault Tranchant, Sébastien Travadel, Stéphane Vibert.

08/2021

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 2, juin 2023

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Variations sur la durée du contrat : le très long, le trop long et le perpétuel - par Frédéric Dournaux (P. 9) ? Heurs et malheurs d'une catégorie mal conçue : la convention d'assistance bénévole - par Rémy Libchaber (P. 14) Responsabilité ? L'exonération pour risque de développement à l'épreuve du principe d'égalité devant la loi, ou Fernand Raynaud au Conseil constitutionnel - par Jean-Sébastien Borghetti (P. 21) ? De la responsabilité pour tentative de concurrence postulée déloyale... - par Sophie Pellet (P. 25) Régime des obligations contractuelles ? La date d'extinction des obligations par compensation légale - par Antoine Hontebeyrie (P. 35) CONTRATS SPECIAUX Contrats translatifs ? La maison d'habitation inhabitable - par Louis Thibierge (P. 44) Contrats de jouissance ? Prescription et bail commercial : deux ans, cinq ans ou l'éternité ? - par Jean-Baptiste Seube (P. 51) Contrats et droit des sociétés ? La société mère reste un tiers au contrat de sa filiale, même en cas de paiement partiel - par Laura Sautonie-Laguionie (P. 64) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit processuel ? Clause de conciliation, un régime sans fin (suite ! ) - par Caroline Pelletier (P. 66) Droit de la concurrence ? Un arrêt de principe sur les clauses d'exclusivité émanant d'entreprises en position dominante - par Laurence Idot (P. 72) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Pierre Voirin (... et en passant, Gilles Goubeaux) - par Pierre-Yves Gautier (P. 98) DOSSIER ? La caducité du contrat (P. 102)

07/2023

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 3, septembre 2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? La prescription dans les chaînes de contrats translatives de propriété - par Mathias Latina (p. 8) Responsabilité ? Quand le déménagement entre amis tourne mal : la convention d'assistance bénévole et l'obligation in solidum - par Jonas Knetsch (p. 17) Régime des obligations contractuelles ? La prescription dans le cautionnement : disproportion et défaut de mise en garde - par Rémy Libchaber (p. 27) CONTRATS SPECIAUX Contrats et droit des sociétés ? Absence de reconduction tacite après la survenance du terme : le mandat social échappe à l'application du droit commun des contrats - par Julia Heinich (p. 38) ? Caducité, révocation, exécution forcée : florilège sur les promesses de cession de droits sociaux - par Marie Caffin-Moi (p. 42) ? L'imprudence du contractant et les vices du consentement - Illustration dans les cessions de titres sociaux - par Laura Sautonie-Laguionie (p. 47) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit pénal ? Organisation frauduleuse de l'insolvabilité : mentir sur son patrimoine n'est pas organiser son insolvabilité - par Valérie Malabat (p. 65) Droit du travail ? La modification du contrat de travail induite par une sanction disciplinaire - par Grégoire Loiseau (p. 84) Droit des biens ? La conception orthodoxe de la bonne foi en droit des biens - par Antoine Tadros (p. 86) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? La réduction des divergences de jurisprudence "profondes et persistantes" en matière contractuelle - par Jean-Pierre Marguénaud (p. 89) ? La non-restitution de l'indu social - par Jean-Pierre Marguénaud (p. 91)

10/2021

ActuaLitté

Photographie

De la naissance de la photographie aux premiers pas du cinéma

Quoi de plus banal aujourd'hui que de prendre une photo ou de réaliser un film avec son téléphone ? Ce simple geste est pourtant l'aboutissement d'une très longue histoire qui a débuté il y près de cinq siècles. A la Renaissance, l'ancêtre de l'appareil photo, la camera obscure, est déjà utilisée par les artistes. Elle sera à l'origine de la lanterne magique, le premier appareil de projection. Il faudra cependant attendre le début du XXe siècle pour pouvoir admirer les premières photographies des précurseurs (Niepce, Daguerre, Bayard et Talbot). Cinquante ans ans plus tard, l'invention de la pellicule photographique va ouvrir la voie à la reconstitution du mouvement. Thomas Edison réalise alors son kinétoscope qui permet le visionnement individuel des premiers films qu'il produit. Mais pour Antoine Lumière qui découvre cet appareil à Paris, l'avenir est dans la projection publique des images. Ses deux fils, Louis et Auguste vont mettre au point le cinématographe - tout à la fois appareil de prise de vues et projecteur. Les représentations qui débutent le 28 décembre 1895 au sous-sol du Grand Café, boulevard des Capucines, sont un triomphe. Le cinéma est né. Dans ce livre, Jean-Luc Vézinet retrace l'histoire de ces deux inventions de façon exhaustive, mêlant faits historiques et anecdotes savoureuses. Schémas explicatifs et images de qualité rendent le récit particulièrement attractif et accessible à un large public.

06/2019

ActuaLitté

Edition

La fabrique Calvin. L'ultime Institutio christianae religionis et trois autres livres corrigés par Jean Calvin et ses secrétaires (1556-1563)

En décembre 2019, puis au cours de l'année 2020, en mars, juste avant le début de la pandémie, puis en août, enfin en décembre, Max Engammare a eu la chance insigne, mais travaillée, de découvrir quatre livres latins de Calvin, annotés par lui et par deux secrétaires, dont son frère Antoine : l'Institution de la religion chrétienne (1559), le commentaire sur les Psaumes (1557), la seconde version du commentaire sur Esaïe (1559) et le commentaire des Epîtres pauliniennes (1556). A côté de son travail chez Droz, il a donc mené l'enquête, retrouvé les premiers acheteurs, dont Jean Crespin, puis entrepris la rédaction de ce livre. Le lecteur découvrira, pour la première fois, comment Calvin travaillait, comment il corrigeait ses livres essentiels, pour laisser à la postérité, dans un geste humaniste généralisé – et l'on pense à Erasme ou à Montaigne et à bien d'autres – une oeuvre affermie et lissée, débarrassée quasi de toute scorie. Quelques inflexions de sa pensée théologiques et quelques éclaircissements bienvenus se laissent saisir. On entre ainsi dans ce que l'auteur appelle la Fabrique Calvin, car le Réformateur a mis en place trois ateliers de rédaction et des stratégies pour que rien de son activité intellectuelle et spirituelle ne se perde. Toutes les annotations importantes sont données et traduites, alors que les 104 annotations dans son exemplaire de la dernière version latine de l'Institution de la religion chrétienne sont notées, annotées et traduites en annexe.

11/2021

ActuaLitté

Marché de l'art, Argus

Histoires extraordinaires de l'art à l'hôtel Drouot. De Vermeer à Louise Bourgeois

On oublie souvent qu'au XIX ? siècle et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Paris était l'épicentre planétaire de la vie artistique. Le coeur battant du négoce de tableaux se situait alors à l'hôtel Drouot et dans ses diverses annexes, à la fois caverne d'Ali Baba de la création ancienne et moderne et lieu de brassage social hors du commun. On y vendait de la peinture contemporaine, des Degas, des Picasso et autres Picabia. On y tirait des maîtres anciens de l'oubli, comme ce fut le cas pour Vermeer. On y croisait dans un brassage turbulent, non seulement des visionnaires de l'art, mais aussi des filles à marier, des demi-mondaines ou des petits marchands. On y manipulait sans vergogne les cotations, nouant ainsi le destin de maîtres qui appartiennent aujourd'hui à la postérité. A travers dix récits extraordinaires, Judith Benhamou dévoile des pans méconnus de l'art et du marché de l'art. Nombreux sont les grands personnages dont la trajectoire est passée par Drouot : d'Antoine van Dyck à Louise Bourgeois, d'Eugène Delacroix à Vincent van Gogh, de Paul Eluard à Marcel Duchamp, cet ouvrage propose un voyage sans tabous au pays des petites histoires de la grande histoire de l'art, illustré de chefs-d'oeuvre qui ont un jour été proposés à l'encan dans les salles rouges de l'hôtel des ventes.

10/2023

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Scandale sur la Place

16?février 1751 Tandis qu'à Nancy, tous les corps de métiers s'affairent aux travaux de la nouvelle place souhaitée par Stanislas Leszczynski, François-Antoine Alliot prépare en grande pompe le mariage de sa fille au château de Lunéville. — Marie-Louise, vous allez épouser Charles-François Henry de Pont, avocat et conseiller à la Cour souveraine. Le mariage n'est point une question de sentiments, c'est un sacrement destiné à donner des enfants à l'Eglise. Pour votre père, c'est enrichir son patrimoine. — Non, père ! Je ne me marierai pas ! Vous m'entendez bien ! Jamais ! Vous m'utilisez comme une monnaie d'échange. Quand l'histoire se passe au XVIIIe?siècle, que la promise est conduite à l'autel en larmes et qu'elle aime un autre homme, il ne peut s'agir d'un banal roman d'amour. Nous sommes en présence d'un mariage forcé, arrangé sur deux fortunes, dans la parfaite illustration de la tyrannie paternelle et du pouvoir, à une époque où seul l'intérêt des familles prévalait. Le mariage non consommé, attisé par la conduite d'une jeune femme au caractère affirmé, va défrayer la chronique mondaine. Ainsi entrons-nous dans le cercle raffiné du roi Stanislas, de mesdames de Boufflers et de Graffigny et du marquis de Beauvau-Craon, à la Cour de Lunéville, au siècle des Lumières, pour vivre les destinées de personnages hors du commun.

12/2021

ActuaLitté

Romans historiques

La marquise de Nîmes

La marquise de Nîmes est un roman qui se déroule pendant la Révolution Française, la Terreur et les premières victoires napoléoniennes. C'est le récit des aventures passionnées, orageuses, romantiques et libertines de trois officiers, compagnons de gloire du général de La Fayette : Le marquis Yan de Kerguy, fidèle du roi Louis XVI et à Marie-Antoinette, succombe aux charmes de Berthe Randon, herboriste à Nîmes. Le couple vit heureux les dernières heures fastes de la Cour à Versailles, mais la Terreur sera fatale. Le marquis Charles Valfère de Lardier est un séduisant officier bonapartiste doté dune intelligence rare qui lui permet de réussir avec panache les diverses missions que l'Empire lui confie. Son secret : une Amérindienne iroquoise dont la beauté exotique suscitera chez Talleyrand et Fouché, une intrigante attention. Antoine Parmentier, scientifique réputé, pharmacien-chef de l'hôtel des Invalides est l'un des nombreux personnages historiques non fictifs de cette saga. Ses conseils accompagnent judicieusement les folles péripéties de ceux et celles que la marquise de Kerguy appelle "Sa famille nîmoise" . La marquise de Nîmes, pseudonyme choisi par la marquise de Kerguy pour signer ses ouvrages littéraires, est une femme surprenante. Elle est au coeur de d'intrigues ahurissantes, elle va au bout de ses désirs souvent impudiques, n'oublie pas ses convictions et n'abandonne jamais Yan de Kerguy, son grand amour à une époque où les privilèges s'accumulent alors que le peuple réclame du pain et du sang.

05/2014

ActuaLitté

Romans historiques

L'adieu aux rois. Paris, janvier 1794

"On venait d'ouvrir le cercueil de Marie de Médicis. Il était en putréfaction liquide. Sa tête était entière et garnie de beaucoup de cheveux. Aussitôt, il a entendu les ouvriers et autres assistants qui accusaient cette princesse du meurtre de son époux. Ces imprécations signifiaient néanmoins un hommage rendu à la mémoire d'Henri IV toujours chérie, malgré la haine prononcée contre le nom de roi ! Les ouvriers ont arraché et distribué au hasard ses cheveux. Il m'a confessé avoir alors tendu, au milieu du groupe, une main incertaine qui a réussi à en saisir une petite touffe qu'il a eu soin de conserver...". 1793, la France est assiégée. Prussiens, Autrichiens et Anglais cantonnent à quelques heures de Paris. Le bruit court que le roi de Prusse a fait retenir les loges à l'Opéra. Lyon et Bordeaux sont en rébellion contre la Convention tandis que les Vendéens insurgés ont pris Angers et Saumur. Terreur, sauvagerie et férocité caractérisent cette guerre civile. Le conventionnel Barère appelle à la destruction des mausolées royaux. Les sans-culottes applaudissent et l'abbé Grégoire lui-même s'enthousiasme. Les cercueils des rois et reines de France, princes, princesses, religieux et grands de l'Etat sont ouverts et leurs corps extraits un à un puis jetés dans deux fosses communes. Un témoin, Ferdinand Gautier, personnage réel, royaliste et catholique fervent, relate jour par jour ces faits à l'avocat robespierriste Marc Antoine Doudeauville.

08/2013

ActuaLitté

Histoire ancienne

Juba II. Roi, savant et mécène

En -25 avant JC, le Royaume de Numidie (approximativement le Maroc actuel), est dirigé par un roi, Juba II, devenu une légende. Intellectuel, il écrivit de nombreux livres d’histoire, savant, il réalisa des explorations, dont celle des Canaries, qui sont restées dans les mémoires, érudit, il reçut à Athènes (il écrivait en grec) les honneurs pour son savoir encyclopédique, prince fastueux et grand collectionneur, il vivait entouré d’artistes. Bâtisseur et mécène, c’était aussi un homme de paix qui sut faire régner la paix et la prospérité dans son royaume. Esprit curieux et inventif, il remit en marche d’anciens ateliers monétaires, créa une industrie de la salaison à Lixus, installa des ateliers de pourpre gétule au large d’Essaouira, mena des études sur l’euphorbe de l’Atlas et développa la culture de la canne à sucre, des hévéas, et de l’huile d’olive dans un pays qu’il tint, autant que faire se peut, à l’abri des intrigues et des appétits romains. Son fils, Ptolémée, né de son mariage avec Séléné, fille de la grande Cléopâtre et de Marc Antoine, n’aura pas cette chance : il sera assassiné par son neveu jaloux, Caligula, et le Maroc tombera alors sous la férule romaine. Juba II est donc un moment exceptionnel de l’histoire riche et méconnue du Maroc pré-islamique. Il méritait un ouvrage qui restitue sa mémoire.

05/2014

ActuaLitté

Théâtre

Vie d'artiste

Les auteurs qu'il monte, d'Euripide à Cixous, sont les classiques d'hier (Racine, Tchekhov, Claudel) ou d'aujourd'hui (Duras, Brisville, Dubillard). On lui doit la mise en scène d'une quinzaine d'opéras aussi différents que Le Grand Macabre de Ligeti, Le Ring de Wagner ou La Flûte enchantée de Mozart. Il a dirigé, outre sa compagnie, deux grands théâtres nationaux et, depuis 2007, le Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Au théâtre, au cinéma ou à la télévision, il a été Napoléon, Berlioz, Léon Blum, Descartes et même Billy the Kid... Acteur viscéral, metteur en scène effervescent, auteur et récitant, Daniel Mesguich est tout cela. Au fil de ces entretiens, il évoque son enfance dans l'Alger de Camus, les années sans le sou à Marseille, la découverte simultanée de Sartre, Dylan, Ferré, Marx et Gérard Philipe, l'arrivée à Paris et l'amitié d'Antoine Vitez, ses premières mises en scène de Kafka et Marivaux, les années de triomphe et de scandale d'Avignon à Pékin. Mais aussi son travail avec François Truffaut, Romy Schneider ou Bernard Rapp et la rencontre sans cesse répétée, sur la route d'Elseneur, d'un certain Hamlet, prince de Danemark... Plus qu'un iconoclaste, animé par la passion de "faire penser le texte", Daniel Mesguich se révèle un amoureux du verbe, des acteurs et de leurs rêves. Un artiste, avant tout.

11/2012

ActuaLitté

Beaux arts

De Heemskerck à Le Brun. Les plus beaux dessins du musée du Mont-de-Piété de Bergues

Le musée du Mont de Piété de Bergues conserve une riche collection de plus de 1700 feuilles qui proviennent pour la plupart du legs effectué en 1877 par le peintre et restaurateur de tableaux Pierre-Antoine Verlinde (1801 - 1877). Ce fonds, presque inconnu du grand public et connu seulement par quelques spécialistes, n'a guère fait l'objet d'expositions. En cent cinquante ans, il n'a été divulgué que par quelques publications demeurées locales et qui s'apparente plus à de simple liste. Seuls les dessins italiens ont fait l'objet d'une étude dans le cadre de travaux universitaires. Pourtant, ce fonds d'une grande variété, regroupant principalement des dessins des écoles flamande, hollandaise, française et italienne, allant du XVIe au XIXe siècle, recèle des feuilles importantes, comme un rare et remarquable portait de femme de Sebastiano del Piombo, cet notable Allégorie de la lune de Maarten van Heemskerck ou encore un dessin tardif de Nicolas Poussin représentant Phyrrus enfant accueilli par Glaucas. A l'occasion de l'opération " Dessiner et Tracer ", quarante dessins, seront ainsi dévoilés, dont certain pour la première fois, au public. Pour cette publication le musée de Bergues a mis à contribution son réseau d'historiens de l'art spécialistes du dessin. Emmanuelle Brugerolle, Françoise Viatte, Barbara Brejon de Lavergnée et Diderik Bakhuis notamment, ont d'ores et déjà accepté de participer au catalogue de référence qui sera édité à l'occasion de cet événement.

04/2012

ActuaLitté

Romans historiques

Henri IV Tome 1 : L'enfant roi de Navarre

Le 13 décembre 1553, au château de Pau, naissait Henri, petit-fils du roi de Navarre. Béarnais, il ne devait jamais cessé de l'être. Il devait devenir aussi le plus français des rois de France, parce que ses qualités et ses faiblesses étaient telles que tous les Français, un jour, se reconnurent en lui. Il n'a pas cinq ans quand son père, Antoine de Bourbon, prince du sang, et sa mère Jeanne d'Albret, reine de Navarre, le présentent à la Cour : au roi Henri II et à la reine Catherine de Médicis. Gamin batailleur et rebelle, il parle à peine français, et la petite Marguerite, la future reine Margot, à qui d'emblée on le fiance, le repousse : il sent l'ail et le fromage. Mais déjà sa mère lui dit : " Comportez-vous en véritable souverain ". Des modestes châteaux du Béarn au Louvre prestigieux, il se formera, entre deux femmes remarquables : Jeanne d'Albret la protestante et Catherine de Médicis la catholique, qui règne. Et dans un royaume que ravagent, horriblement, les guerres de religion. Adolescent, il découvre l'amour, la guerre, la politique. Il n'a que dix-neuf ans quand, dans l'été de 1572, au lendemain de son mariage avec Margot, flamboie la nuit de la Saint-Barthélemy. Là s'achève le premier tome (deux autres suivront) du grand roman que Michel Peyramaure consacre au plus justement populaire des souverains de France.

10/1997

ActuaLitté

Policiers

Les salauds devront payer

Wollaing, entre Douai et Valenciennes, est une de ces petites villes du Nord minées par le chômage. Le docteur Antoine Vanderbeken soigne gratuitement certains de ses patients. Moins charitable, Freddie Wallet fait dans la récupération musclée de dettes pour le compte d'un organisme de crédit illégal. Alors, quand Pauline Leroy, une jeune toxicomane, que Vanderbeken a prise sous son aile et qui doit de l'argent à Wallet, est assassinée, les habitants laissent libre cours à leur colère. Wallet est le coupable désigné et ce salaud doit payer. Et avec lui tous les salauds. Car derrière le meurtre de Pauline, le commandant Erik Buchmeyer et le lieutenant Saliha Bouazem vont découvrir d'autres rancoeurs liées au passé industriel de la ville. Ici, tout le monde se souvient du temps où l'usine Berga employait près d'un millier d'ouvriers. L'époque du plein emploi et des grandes luttes syndicales. Le théâtre aussi de violents heurts et d'accidents dramatiques. Berga a fermé au début des années 80 et le site en friche est devenu la plaque tournante d'un important trafic de drogue. Du Nord- Pas-de-Calais à la Belgique, les ombres des crapules d'hier croisent peut-être celles des meurtriers d'aujourd'hui. Tantôt roman social à l'ambiance trouble, tantôt thriller psychologique haletant, Les Salauds vont payer est une machiavélique histoire de vengeance et de rédemption. Emmanuel Grand y confirme son habileté à échafauder des scénarios rythmés et efficaces.

01/2016