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Economie

La théorie des jeux. 3e édition revue et augmentée

Autant prévenir le lecteur tout de suite : ce livre n'est ni un cours de mathématiques, ni un manuel pour faire fortune dans les casinos de la côte ouest. Il s'agit d'une introduction générale à ce qu'il est convenu de nommer la théorie des jeux, domaine situé à l'intersection de l'économie et des mathématiques appliquées. Ou y découvrira deux ou trois choses utiles: qu'un général d'armée ferait mieux de s'en remettre au jet d'une pièce de monnaie avant de prendre une décision ; que la crise des subprimes était inévitable ; qu'un système fiscal optimal devrait avoir un taux marginal d'imposition supérieur à 50 % ; qu'on ne gagne pas forcément à être mieux informé lorsqu'on boursicote sur Internet ; que les vertus économiques ou politiques du " laisser-faire " sont quelque peu suspectes ; qu'un " aléa moral " n'a pas grand-chose à voir avec l'éthique... Le propos de la théorie des jeux dépasse ainsi très largement le cadre des jeux de société - qui ont constitué son premier objet d'étude. Du paradoxe de Sen au dilemme des prisonniers joué par des automates, des jeux évolutionuaires aux réseaux stratégiques en passant par les modèles de principal-agent, se dessine un champ de recherches qui, depuis vingt ans, n'a cessé de se développer jusqu'à toucher l'ensemble des sciences sociales.

11/2009

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Récits de voyage

De Mirabel à Compostelle. Sur la voie du mieux-être

Johanne Lavoie s'est engagée sur le chemin de Compostelle sans savoir dans quelle aventure elle s'embarquait, et en est revenue riche d'une expérience sans égale. Elle nous en fait ici le récit, qu'elle tire du journal qu'elle a tenu tout au long de son parcours et nous raconte, comme à un ami, les expériences extraordinaires qu'elle a vécues. L'auteure jumelle dans ces pages sa connaissance du plein-air à son expérience de conseillère en voyages et de coach en programmation neurolinguistique dans le but d'accompagner le lecteur tout au long du plus beau des chemins intérieurs, celui du mieux-être. Cette route est parsemée d'expériences et d'anecdotes qu'on ne trouvera dans aucun guide de voyage. De plus, Johanne vous convie à visiter gratuitement sa galerie de photos et de vidéos du Camino francés, qui agrémenteront votre lecture et vous donneront une excellente idée de la splendeur qui vous attend. Un livre différent et unique en son genre. Outre les préparatifs qui s'imposent avant de vous engager sur le chemin de Compostelle et ce qu'il vous faut savoir à chaque étape du parcours, vous lirez aussi les réflexions et prises de conscience de l'auteure ainsi que les témoignages de divers pèlerins sur l'après-chemin et le retour au pays, qui vous seront des plus utiles.

03/2021

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Jeux

Le flambeur de Las Vegas. Les secrets de la légende des paris sportifs

L'autobiographie captivante de l'as des paris sportifs et les secrets de sa méthode Tout le monde peut avoir de la chance mais personne ne la contrôle comme Billy Walters. Considéré comme le " Michel Jordan des paris sportifs" , Billy est une légende vivante à Las Vegas et pour les parieurs du monde entier. Avec une série consécutive de trente-six années de gains, il est devenu multimillionnaire en pariant sur tous les sports. La vie d'un joueur qui a pris son premier pari sportif à l'âge de neuf ans, 125 dollars sur les New York Yankees et qui joue aujourd'hui dix millions par week-end. Un self-made-man qui a tout gagné, tout perdu et tout regagné à plusieurs reprises ; connu pour ses relations tumultueuses avec le magnat des casinos Steve Wynn et la star du golf Phil Mickelson. Il a révolutionné la stratégie des paris sportifs avec le célèbre Computer Group, le premier syndicat de joueurs à appliquer des algorithmes sophistiqués. Dans ce livre, il nous montre comment développer une stratégie de pari et un système d'évaluation des handicaps qui nous sont propres. Variable par variable, Billy détaille les formules, les systèmes de points et les principes qu'il a élaborés au cours de décennies de jeu pour améliorer nos chances.

04/2024

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Saint-Jacques-de-Compostelle

Compostelle : mode d'emploi. Guide de préparation au voyage

Le futur pèlerin se pose toujours les mêmes questions lorsque vient le hanter le rêve de Compostelle : Suis-je capable de faire un si long voyage à pied ? Est-ce que je pars seul ? Je fais le Chemin en entier ou vaut-il mieux le découper en tronçons ? Ensuite, une fois qu'il a pris sa décision, viennent les questions plus prosaïques : A quelle saison dois-je partir ? Quel poids doit faire mon sac à dos ? Quel sera mon budget ? Et puis, insidieusement, une fois en chemin, se superpose à cette somme de questions une somme de réponses aux noms bien doux : le soleil, la nature en fête, la beauté des forêts, l'harmonie des villages, la fraternité des pèlerins, la magie des rencontres, le bien-être du corps, la richesse du silence... Cet ouvrage est fait pour répondre aux mille questions d'avant, tout en laissant une part de mystère au Chemin. Il y aura des centaines de lieues pour trouver les réponses, et même, quelquefois, les questions... Ami (futur) pèlerin, bonne lecture et, surtout, bon Chemin ! Venant en complément, nos guides Miam Miam Dodo vous apporteront TOUS les détails pratiques pour préparer votre itinéraire avec les informations à jour : GR65, Voies du Célé et de Rocamadour, Camino Francés, Voie d'Arles, Voie de Tours, Voie de Vézelay, Chemins de R.L. Stevenson et de Saint-Gilles

12/2023

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Livres 3 ans et +

Balthazar Tête de Bois, le petit garçon qui voulait réussir sa vie. Avec 1 CD audio

Une petite ville de province dans un pays indéfini, où tout semble être joué d'avance, où les chances et les destinées de chacun ne se mélangent guère, où un immuable train-train quotidien se transmet de génération en génération et où, sur la colline, domine une vieille et grande maison délabrée. Ancien casino et lieu de perdition des joueurs et des notables de la cité, aujourd'hui cette bâtisse est appelée «Le château des envies». Le décor est posé. Balthazar, dès le jour de sa naissance, étonne par son regard, sa curiosité et sa volonté hors du commun… Mais il possède également quelque chose en plus. Il a le don magique et infaillible de détecter les mensonges. Surnommé Tête de bois, posant des questions sur tout, déjà à l'école il se demande si ce qu'on lui enseigne est bien la vérité… Dans ce monde qui lui parait cruellement manquer de rêve, il rencontrera tour à tour une diseuse de bonne aventure, un footballeur, le roi du Château des envies, une sage-femme, Harmonica le vagabond, un professeur triste, et bien d'autres, qui l'aideront à se construire. A travers sa quête permanente d'une liberté et d'une identité propre, c'est finalement une petite fille qui lui fera découvrir qui il est vraiment, tandis que Balthazar lui montrera également un autre chemin que celui tracé par les conventions. Véritable réflexion sur la notion de réussite, sur la place de chacun dans la société, et surtout sur la liberté, ce conte baigne dans une atmosphère à la fois magique et populaire. Situé quelque part entre Tim Burton et Georges Brassens, entre Jacques Prévert et Paulo Coelho, il reste simple, un vrai conte pour enfant, mais qui plaira aussi aux adultes ! L'album, illustré par Lydie Baron, dessinatrice pour enfants, est accompagné d'un disque d'une dizaine de chansons interprétées par Pierre Perret, Cali, Michel Fugain, Thomas Fersen et Elodie Frégé, entre autres… et lu par Sylvie Testud.

11/2015

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Littérature française

Nous arrêterons le soleil

" Si le soleil est bourgeois, nous arrêterons le soleil ", proclamaient les bolcheviks vainqueurs, en se lançant à la conquête du monde. En 1987, la fin de l'aventure est proche, mais les Tchécoslovaques, épuisés par vingt ans de normalisation, ne l'imaginent pas encore. A Karlovy-Vary, qui fut autrefois Karlsbad, un festival de cinéma réunit Jiri Serecka, cinéaste qui n'a plus le droit de filmer, et son ami français Charles Bragat, un producteur fauché qui aide les dissidents depuis plusieurs années. Autour d'eux, il y a des Russes, chers camarades et colonisateurs, des gens de l'Est, hésitant entre révolte et nécessité de survivre, de vieux routiers du stalinisme, un étrange Américain qui dirige le casino, des policiers et des touristes allemands, futurs vainqueurs de l'affaire. C'est le moment où Alice Ferrier, fille de communistes qui croit avoir oublié ses origines, vient les rejoindre. Elle passe à l'Est pour la première fois. Elle consent enfin à se souvenir : le temps heureux des communistes dans les années cinquante, les chambres de bonne, lit diffusion de L'Huma, les bombes de l'OAS. Dans ce monde du soupçon où chacun subit et pratique le secret, la manipulation et le mensonge, le lien le plus puissant reste celui qui unit, comme les Atrides, les membres de la famille communiste. Ils ont beau s'affronter, Alice Ferrier, fille de communistes parisiens, Jean Boursier, son ami d'enfance, devenu permanent et marié à une Russe, Jiri Serecka, fils d'un dirigeant du Parti qui a participé aux purges, partagent une histoire commune. Leur Culpabilité, leur nostalgie et leur absence d'innocence n'appartiennent qu'à eux. Nous arrêterons le soleil est d'abord un roman du temps : le temps mythique de l'enfance, le temps des villes d'eau de la Mitteleuropa, le temps rêvé des communistes, tombé, avec le mur de Berlin, un soir de novembre 1989.

08/2002

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Cinéma

Martin Scorsese l'infiltré. Une biographie

Cinquante ans de carrière, 25 longs-métrages ­- récompensés par 20 Oscars et une Palme d'or - et 10 documentaires, vingt Oscars et une Palme d'or : Martin Scorsese est l'un des cinéastes-phares du cinéma moderne. Lui qui un jour confia " je suis les films que je fais " s'est raconté tout au long de son oeuvre, riche et multiforme, au travers de chefs-d'oeuvre comme Mean Streets, Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés, Le Loup de Wall Street ou encore The Irishman. De nombreux ouvrages ont été publiés sur son travail, essentiellement des essais et quelques livres d'entretiens. Voici enfin la première biographie du cinéaste. Ce livre nous plonge au coeur de la vie de Scorsese, une vie palpitante faite de hauts et de bas, d'excès en tous genres, de rencontres heureuses et d'amours malheureux. Une vie à cent à l'heure, celle d'un gamin de Little Italy à la santé fragile mais des rêves hollywoodiens plein les yeux, nourri de culture religieuse et de musique rock, qui n'aura eu de cesse d'exorciser dans son oeuvre ses névroses, liées à ses origines modestes de petit-fils d'immigrés. Au-delà, à travers la vie de Scorsese, c'est soixante-quinze ans d'histoire du cinéma américain que retrace l'auteur, de la fin du studio system à l'avènement du cinéma numérique et de Netflix, en passant par les tonitruantes années " sexe, drogue et rock'n'roll " du Nouvel Hollywood. Régis Dubois est Docteur en cinéma, enseignant et réalisateur de documentaires. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Le Cinéma des Noirs américains (Le Cerf/Corlet, 2005), Une histoire politique du cinéma (Sulliver, 2007), Hollywood, cinéma et idéologie (Sulliver, 2008), Drive-in & Grindhouse cinéma 50's-60's (Imho, 2017) ou encore Le Cinéma noir américain des années Obama (LettMotif, 2017).

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Littérature française

Trois sucettes à la menthe

Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, va se trouver éloigné de sa rue, dans un nouveau quartier de Paris, dans un autre univers : celui d'un appartement bourgeois, "cossu" comme il entend dire, et où il découvre des manières de vivre et de se conduire qui le déconcertent. II pense toujours à la mercerie de la rue Labat, à Bougras, à Mado, à l'Araignée, à la Mère Haque, à Jean et Elodie, aux copains, et une question le rejoint, simple comme la complainte du trouvère : Que sont mes amis devenus ? Mais ainsi va la vie, et bientôt, il s'apercevra que dans son nouveau milieu, la curiosité est sans cesse mise en éveil. Qui est vraiment l'oncle Henri ? Un industriel, certes, mais plus encore un ancien acteur qui regrette sa vocation manquée. Et la tante Victoria, belle, élégante, distinguée, mais tellement impénétrable, n'est-elle que cela ? II y a aussi les cousins d'Olivier : Jami le petit et Marceau l'aîné, adolescent tourmenté, tour à tour ange ou démon, fraternel ou autoritaire, Blanche et Marguerite les deux bonnes, et, comme on reçoit beaucoup, toute une foule de personnages cocasses, grandioses ou ridicules vivant dans ce monde des années 30 qui envahit chaque page du roman. Et puis, et surtout, les rues de Paris encore Ville Lumière, la Gare de l'Est, les Buttes-Chaumont, le Canal Saint-Martin, les faubourgs, les étonnants Grands Boulevards, leurs passages mystérieux, leurs théâtres, leurs cinémas, leurs musichalls comme le Petit Casino, dernier caf'conc' où Olivier est ébloui - tout un monde déjà lointain et qui revit magnifiquement sous les yeux d'un enfànt émerveillé. Pour Robert Sabatier, Trois Sucettes à la menthe, suite sensible des Allumettes, a été l'occasion d'accompagner Olivier dans sa nouvelle existence, mais aussi de ressusciter une manière de vivre, mille événements, mille faits oubliés souvent même par ceux qui les ont vécus, et des souvenirs, des évocations, toute une fête de la vie qui apparaît, de page en page, dans un univers de vérité et de poésie.

11/2012

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Théâtre

Un théâtre pour Lausanne. Douze ans de combats (1860-1872)

Un théâtre pour Lausanne, douze ans de combats raconte, à l'aide de documents peu exploités et d'une riche illustration, l'histoire de la construction de l'actuel Opéra de Lausanne, inauguré en 1871. Dans cet ouvrage Olivier Robert s'est appuyé sur des sources rares, parce que supposées perdues. Elles lui ont permis de s'intéresser au rapport entre Lausanne et le divertissement au moment où la Ville ferme la salle de spectacle de Martheray pour des raisons de sécurité. Elle cède celle-ci à l'Eglise libre et ne dispose plus dès lors que de l'inconfortable Casino-Théâtre de Derrière-Bourg pour ses manifestations culturelles. Au moment où le chemin de fer pointe le bout de son rail, où le tourisme miroite comme une possible source de revenus, où les projets urbanistiques sont de plus en plus ambitieux, une localité de plus de vingt mille habitants peut-elle faire l'économie d'un lieu de divertissement ? C'est à cette question que la société libérale du milieu du XIXe siècle, engoncée dans un moralisme sévère, doit répondre pour tenter de retenir les hôtes de passage, qui n'ont alors pour troubler leur ennui que des promenades pédestres ou quelques escapades en bateau. Pour pouvoir ouvrir le 12 mai 1871 sa belle salle à l'italienne de Georgette, décorée par Eugène Grasset, que de ténacité il aura fallu aux artisans du projet : convaincre les autorités, combattre les réticences, trouver un emplacement, obtenir un financement. Les périodes de doute succèdent aux blocages. Opposants et partisans dégainent avec autant de mauvaise foi que de conviction les arguments sociaux, politiques, moraux ou spécieux. La machine est en marche et même si le dépassement financier de soixante pour cent fait hurler le Conseil communal, le bien est fait, et la Ville engage, sans en être consciente, un lent processus de développement culturel qui ne s'arrêtera plus.

11/2017

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Récits de voyage

De Villenauxe à Santiago

?Seraina est Suisse d'origine, du canton des Grisons où elle passe son enfance et sa jeunesse. Elle se passionne vite pour le ski et la montagne. Diplômée de l'Ecole Normale de Coire, elle travaille quelques années comme institutrice. Lors d'un séjour en France, elle rencontre Georges qu'elle épouse en 1980 et décide de rester en France. De leur union naîtront quatre enfants et six petits enfants. A 55 ans, l'envie lui vient de voyager afin de découvrir d'autres horizons. Par ce biais lui vient aussi le besoin de raconter et d'écrire son vécu en tant que pèlerine. Pour son premier périple, Seraina ne choisit pas le plus facile. Elle se lance un défi, relier Villenauxe à Saint Jacques de Compostelle, par le chemin des pèlerins, soit plus de deux mille kilomètres a pied à travers la France des campagnes, des plaines et des montagnes, puis sur le Camino francès en Espagne. Elle tient un journal quotidiennement, malgré la fatigue, les maux divers et parfois la faim. Elle nous livre dans cet ouvrage les traits les plus caractéristiques de ce parcours. Elle nous ouvre également son univers, avec ses réflexions sur la nature, les villages abandonnés et l'accueil dans les différents gîtes et refuges, le tout avec beaucoup d'humour. Après avoir dégusté ce livre, à vous de prendre la route, ou plutôt le chemin... de Compostelle. Mais attention, rien ne va de soi, tout doit être éprouvé.

09/2018

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Sciences politiques

Meyer Lansky, le cerveau de la mafia

Voici l'incroyable histoire de Meyer Suchowljansky, émigré juif russe débarquant en 1911 sur la Terre promise américaine, devenu le mythique Meyer Lansky, l'éminence grise de la mafia. Encore adolescent, Lansky, petit voyou de Manhattan, règne sur les rues de son quartier avec son ami Bugsy Siegel. Il va ensuite refuser la protection d'un autre jeune gangster : Lucky Luciano. Impressionné, ce dernier lui propose de s'associer et, en pleine prohibition, ils vont faire fortune dans le trafic d'alcool et prendre le contrôle de la ville pour créer le Syndicat du crime. En 1932, le fameux AI Capone finit derrière les barreaux à Chicago, incapable de justifier sa richesse à la justice et coupable de fraude fiscale. C'est le déclic pour Lansky, qui comprend que la clé pour justifier les gains générés par ses activités illicites se trouve dans le blanchiment d'argent. Son génie sera d'impliquer l'argent de la mafia dans des entreprises légales et même jusque dans certaines institutions financières. Il va devenir alors l'architecte du conglomérat du crime organisé aux Etats-Unis. Pendant que son ami Bugsy Siegel crée Las Vegas, Meyer Lansky veut s'acheter un pays entier : Cuba, ce sera le rêve de trop. Du misérable Lower East Side new-yorkais aux plus grands casinos, un voyage fascinant dans la "mafia italo-américaine" à travers la vie de celui qui fut représenté dans le Parrain ou dans Il était une fois en Amérique.

03/2018

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Littérature française

Le roi du sud

C'était dans les années 1980, à Portovan, un grand port de la Côte d'Azur... Il y a là Orski, le nouveau maire venu de nulle part et qui règne sur la ville. Ainsi que le narrateur, Daniel, qui noie sa mélancolie dans la fête et se lie avec un flamboyant caïd qu'on surnomme le Prince... Sous le soleil, et sur fond de guerre politique au sein de la droite française, chacun va aider – ou manipuler – l'autre pour mettre la main sur les subventions, les casinos, l'amour, le pouvoir... Assassinats, faux suicides, coups de théâtre – on ne se refusera rien pour faire main basse sur la région. Des boîtes de nuit aux restaurants de luxe, des coulisses des journaux aux méandres d'une justice sous influence. A chacun de reconnaître, derrière ces fictions transparentes, une mémorable réalité... Au final, la couronne du Roi du Sud se jouera entre quelques fantômes. La guerre d'Algérie ou la part noire du gaullisme. Les barons des machines à sous ou les voyous de la drogue. Les grands bourgeois ou les aventuriers. Un père ou bien son fils... Baptiste Rossi regarde ces hommes tomber, dans une fresque lyrique et précise. Il sait, comme personne, fixer un certain envers de la Ve République. Et ses héros troubles vivent au Sud, bien sûr, un Sud neuf, fascinant, et décrit par l'un des siens.

02/2017

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Littérature française

Quel est votre nom ?

Paris, les années 80. Un couple de jeunes étudiants, Pierre et Marie, hérite du journal de la vie d'Henry, leur professeur de philosophie et père spirituel. Dès la lecture des premiers extraits, ils sont animés du désir d'en savoir plus. Ils enquêtent et rencontrent plusieurs protagonistes qui mettent au jour la complexité et les paradoxes de leur mentor. Comment, après avoir servi la République française en 1934, en déjouant un complot contre Mustafa Kemal, peut-on devenir antisémite et pétainiste en 1940 ? Comment peut-on, dans un Paris occupé, héberger Dora Bruder, la jeune juive fugueuse du récit de Modiano, en ayant écrit dans la revue antisémite Grégoire ? Comment, avec un salaire d'enseignant, peut-on disperser des fortunes sur les tapis verts des casinos ? Comment, après avoir traité le psychanalyste Jacques Lacan d'hurluberlu, peut-on suivre une analyse avec lui et écrire le déroulement de la cure ? Pourquoi Henry, professeur éminent, a-t-il légué son journal à deux jeunes étudiants ? Mais Quel est votre nom ? n'est pas la simple collection de paradoxes d'un personnage. C'est aussi le récit d'un homme qui peu à peu reprend le chemin de la vie. C'est encore le dialogue silencieux entre un maître et ses élèves. C'est enfin une réflexion sur le sens caché de nos actions. Nous pensons savoir ce qui nous anime. Mais qui réellement mène la danse ?

03/2015

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Histoire de France

Objectif Carentan . 6-15 juin 1944

6 juin 1944, deux divisions aéroportées américaines sont larguées à l'est de la Presqu'île du Cotentin. L'une d'elles, la 101st Airborne Division, a pour mission d'ouvrir les sorties de plages pour la 4th Infantry Division qui va débarquer sur Utah Beach mais aussi de dégager les passages sur la Douve, au sud, au milieu des marais pour atteindre et prendre Carentan, petite ville située au coeur de cette zone aquatique mais aussi carrefour stratégique permettant la jonction avec la tête de pont d'Omaha Beach. Prendre Carentan, c'est réunir les forces américaines, un échec isolerait dangereusement les forces ayant pris pied dans le Cotentin. Les Allemands sont numériquement surclassés mais un régiment d'élite, les paras du Fallschirmjäger-Regiment 6 de von der Heydte, se trouve à proximité et monte en ligne face à la 101 Ce sera alors un combat acharné entre paras américains et paras allemands, dans le secteur de Saint-Côme-du-Mont puis devant Carentan. Les paras du 502 PIR attaquent la chaussée, avec de lourdes pertes puis sur la ferme Ingouf. C'est enfin le mythique combat du "carré de choux". Submergé dans Carentan, véritable "Cassino" normand, von der Heydte décroche dans la nuit du 11 au 12 juin, avant la contre-attaque allemande du 13 menée avec la "Götz". C'est un échec, la bataille est finie. Les Américains ont assuré la jonction entre les deux têtes de pont. Cet ouvrage très documenté suit ces opérations mal connues, jour par jour avec de nombreux témoignages et des documents exceptionnels.

01/2010

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Guides de France

Le chemin de Compostelle

« Je vais bientôt prendre conscience des réalités de ce monde, courbé sous le poids de mon sac, sûrement trop lourdement chargé par manque de sagesse. L'ego me domine et cela fait bien longtemps que j'en trace les contours de sa maîtrise, mais il faut dire qu'il est sournois, m'obligeant en conscience à des choix permanents. La démarche va-t-elle m'aider dans cette énorme tâche ? En tout cas, je l'ambitionne. Notre œil est "conçu" pour la marche ; comme tout se vit au ralenti, je vais percevoir l'infinie variété des êtres et des formes qui composent le visible. Oui, habiter le monde, le traverser, le contempler, tel est mon vœu intime. Non à l'occuper ni à le coloniser. » Marcher vers Saint-Jacques-de-Compostelle signifie une révolution de ses rapports à soi-même, aux autres et à la Création... Témoignage dans lequel s'instaure une relation éclairée à l'espérance, de solitude et de rencontres, afin de vous faire aussi ressentir la magie, la poésie, le pouvoir des instants de grâce, qui humblement font cheminer à la source de l'Unité ! Ce récit composé par Michel Raina nous entraîne dans un périple, physique et intérieur, marqué par l'épreuve, la joie, le recueillement, la contemplation, l'amour par le lâcher-prise et par le respect de l'environnement dû à l'infiniment petit et à l'infiniment grand, véritable clé de la nature, quête de beauté et de vérité... « Bueno Camino, el Peregrino. » « Osez et vous vaincrez. » Michel Raina

06/2015

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Sciences historiques

La vie quotidienne dans les villes d'eaux (1850-1914)

Armand Wallon Armand Wallon, a été, avec Georges Duby, co-directeur de l'Histoire de la France rurale. Il a également publié de nombreux articles sur l'histoire de sa ville natale, Vichy, et sur l'évolution du thermalisme en France. La vie quotidienne dans les villes d'eaux (1850-1914) A partir de 1850, les buveurs d'eaux, utilisant les chemins de fer, se rendent en foule dans les stations thermales françaises où se construisent de nouveaux établissements de bains, des casinos et des hôtels. Napoléon III donne l'exemple en se soignant à Plombières et à Vichy, tout en menant secrètement une "diplomatie thermale" fort active. Après 1870, la médecine thermale fait de grands progrès, mais les lacunes de la réglementation des sources servent parfois de prétextes à de sérieux conflits entre les hommes d'affaires qu'intéresse le fructueux commerce des eaux minérales. A la Belle Epoque, des centaines de milliers de Français et de nombreux étrangers fréquentent régulièrement nos stations thermales. On les verra dans ce livre, voyager, vivre à l'hôtel, se soigner, se distraire. Image de la France d'avant 1914 et reflet de nos alliances diplomatiques ; la société des buveurs d'eaux qui se pressent autour des sources est un bien curieux mélange : rois, princes, grands-ducs, hommes d'Etat, grand monde et demi-monde, grands et petits bourgeois, officiers, ecclésiastiques, artistes, aventuriers... écrivains aussi, parmi les plus célèbres, qui ont pris note, pendant leurs c saisons" de cet étrange spectacle.

12/1981

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Généralités

L'enrôlement des animaux durant les guerres

Les commémorations successives des tués pour la France pendant les deux guerres du XXe siècle ont oublié de parler des 11 millions d'animaux morts lors de la Grande Guerre. Durant les guerres, les animaux ont payé un lourd tribut : un nombre incroyable de chevaux, d'ânes, de mulets ont été réquisitionnés ; 100 000 chiens et 200 000 pigeons, de 1914-1918, ont porté, tiré, guetté, secouru, informé et ont vécu un enfer, tout comme les soldats qu'ils accompagnaient. Le pigeon Cher Ami a ainsi sauvé la vie de 194 soldats en octobre 1918. Pendant la IIe Guerre mondiale, l'ours Wojtek (1942-1963), adopté par l'armée polonaise, a aidé à transporter les munitions lors de la bataille de Monte Cassino. Cet ours aimait boire de la bière et fumer des cigarettes avec les soldats. Déjà, dans l'Antiquité, les animaux sont présents sur les scènes de guerres comme destriers ou ressources inépuisables qui fournissent laine, cuir, chair, cornes... Qu'ils aient été à deux ou quatre pattes, à nageoires, qu'ils aient eu des poils, des plumes ou des écailles, ils ont servi les hommes dans leurs guerres et surtout pour la paix qu'ils préfèrent. Car les animaux ne sont pas guerriers, même s'ils se battent ponctuellement pour un territoire ou obtenir les faveurs d'une femelle. Les animaux ont partagé nos vies depuis toujours pour le meilleur et pour le pire ; ils ont supporté notre folie meurtrière. Leurs efforts, leurs vies n'ont jamais été épargnées.

05/2021

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Critique littéraire

Ian Fleming. Les vies secrètes du créateur de James Bond

La biographie de référence du créateur de James Bond Alors qu'un nouveau volet des aventures de James Bond sortira en avril 2020, l'intérêt autour de son créateur, Ian Fleming (1908-1964), n'a cessé de grandir, porté par une question lancinante : a-t-il été lui-même un des modèles de 007 ? Né dans une famille écossaise fortunée, entouré de personnalités au caractère bien affirmé, Fleming, après une éducation des plus classiques, va longtemps chercher sa voie : un début de carrière militaire avorté, un passage très important chez Reuters, où il apprend à écrire simplement et rapidement, quelques années dans la banque... il est voué semble-t-il à un avenir relativement médiocre, dont le préservent d'une certaine façon ses succès féminins, qui en feront une sorte de roué. La guerre est le vrai déclic : Fleming rejoint le renseignement naval, où il imagine les plans les plus audacieux et se fait remarquer par sa capacité à résoudre les problèmes comme par le peu de respect qu'il manifeste pour la hiérarchie. Immédiatement après-guerre, il recommence à vivoter, entre piges journalistiques et séjours à la Jamaïque où il acquiert une maison en 1946 : " Goldeneye ". Fleming entre en littérature un peu par hasard, en 1952, entamant une décennie d'intense création, livrant, coup sur coup, une dizaine d'épisodes de James Bond - le premier en 1953 : Casino Royale. Mêlant aventures exotiques, intrigues parfois absurdes, "méchants" invraisemblables, torture, sadomasochisme, séduction et sexe, le genre est totalement renouvelé et séduit un public de plus en plus nombreux. Dès la fin des années soixante, James Bond est un produit d'exportation majeur, un élément du "Soft Power" : il contribue, au même titre pourrait-on dire que la monarchie, au prestige mondial du Royaume-Uni. Son influence est telle que, dans le contexte de la guerre froide, l'on en vient à se demander s'il n'a pas même influencé la politique étrangère de l'Angleterre et des Etats-Unis... Christian Destremau, fort de sa grande connaissance de la culture britannique, brosse avec maestria le portrait intime de ce génie créateur dont le héros, d'épisode en épisode, continue à fasciner des millions de personnes.

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Histoire de la musique

Chansons pour le Léman. Ici, le lac ressemble à la mer...

Beaucoup savent que le morceau Smoke on the Water de Deep Purple a été inspiré par l'incendie du casino de Montreux en 1971, mais saviez-vous que William Sheller et Philippe Katerine ont chacun écrit une chanson à propos de Genève ? Pour ne rien dire des refrains de jadis et des auteurs-compositeurs d'aujourd'hui. Le Léman est une muse depuis toujours, et le musée de Nyon est son prophète, de la musique. Le Léman a inspiré des millions de pages, de vers, de peintures, de dessins, de clichés... et de chansons. Des airs que tout le monde connaît et d'autres que personne n'a fredonnés depuis des lustres, des mélodies composées par des musiciens célèbres et des textes écrits par de talentueux anonymes, des notes qui fleurent bon le temps jadis et des rimes tombées de la dernière pluie. Parce que le lac n'est pas silencieux et parce que la chanson a sa place dans les musées, celui du Léman lui consacre une exposition musicale conçue avec l'auteur-compositeur Marc Aymon et autour des oeuvres du peintre Cyrille Chatelain. Ce patrimoine immatériel du XIXe siècle à nos jours, est mis en scène par Lionel Gauthier, avec la rigueur scientifique, la créativité, la poésie, l'humour et la modernité qui caractérisent les événements proposés par le Musée du Léman. Les partitions, photos des artistes, manuscrits, couvertures de disques, etc. de 11 chansons disséquées par le menu, illustrent l'évocation des lieux et des circonstances de leur création. Chacune a inspiré à Cyrille Chatelain une ou plusieurs peintures que l'on verra à Nyon en écoutant les chansons interprétées spécialement par 6 artistes. Une trentaine d'autres chansons, plus succintement citées, viennent compléter ce festival des chansons pour le Léman. Gentille batelière (chanson traditionnelle) ; Le Vieux Léman (Rambert / Bovet, 1881-1923) ; La chanson du Léman (Alibert et Jenny Hélia, 1931) ; Une Louise dans chaque port (Jean Villars Gilles, 1959) ; Genève (William Sheller, 1976) ; Le jardin anglais (Philippe Katerine, 1996) ; A Saint-Saph (Marc Aymon, 2009) ; Le bec dans l'eau (Jérémie Kisling, 2009) ; Droit devant (Aliose, 2020) ; Suis-je bien arrivé ? (Marc Aymon, 2020) ; Vigne (François Vé, 2020).

11/2022

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Histoire de France

Le jour J et la bataille de Normandie

Encore un livre sur le Débarquement et la bataille de Normandie penseront certains. Il est vrai que la production en la matière est impressionnante, mêlant les récits de la libération des plus humbles communes aux synthèses les plus ambitieuses. Est-on sûr cependant de tout savoir sur cet événement capital de la seconde guerre mondiale ? S'appuyant sur les acquis récents de la recherche historique, Le Jour J et la Bataille de Normandie remet en cause bien des idées reçues et des légendes tenaces sur un sujet qu'on aurait tort de croire épuisé. Sait-on, par exemple, que le système de décryptage " Ultra " a permis aux Alliés de lire à livre ouvert dans les intentions des Allemands pendant toute la durée de la bataille et d'en tirer parti ? Sait-on que les Américains n'ont jamais eu, contrairement aux affirmations gaullistes, l'intention d'instaurer un gouvernement militaire en France, l'AMGOT ? Sait-on que le rôle des chasseurs-bombardiers alliés, présentés comme de redoutables " tueurs de chars ", est largement surfait ? Sait-on, pèle-mêle, que les pertes alliées le Jour J ont été sous-évaluées ; qu'il n'y a pas eu de Stalingrad en Normandie ; que deux parachutistes sont tombés sur l'église de Sainte-Mère-Eglise... et non un seul ; que le commando Kieffer n'a pas véritablement enlevé le casino de Ouistreham, comme on le voit dans une scène fameuse du Jour le plus long, film truffé d'inexactitudes gênantes pour la mémoire. Bien des innovations techniques, montées en épingle pour la plus grande gloire des Alliés, n'ont pas joué le rôle qu'on leur prête ordinairement. Les fameux " coupe-haies " du sergent Culin n'ont été que médiocrement utiles au succès de l'opération Cobra. Le pipe-line sous-marin PLUTO entre l'Angleterre et Cherbourg a été un fiasco total. Le port artificiel d'Arromanches, incontestable merveille technologique, n'a cependant tenu qu'une place assez modeste dans le ravitaillement des Alliés. Oui, il était nécessaire de proposer une nouvelle lecture, dépoussiérée, du Débarquement et de la bataille de Normandie.

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 2

Quatre parties : "Faire la guerre", ou la manière politico-militaire de concevoir et de mener les opérations ; "Inventer la guerre", ou les formes inédites que revêtirent les manières de faire la guerre idéologico-militaire, que ce soit le génocide des juifs ou le déchaînement de violences inouïes faites aux civils sur le front de l'Est ; "Vivre la guerre", ou les manières d'habiter le monde, quand celle-ci fait perdre toute évidence aux expériences les plus ordinaires de la quotidienneté ; "Hériter de la guerre", quand le système international se décolonise, se dote de nouvelles structures financières et monétaires, mais aussi philosophiques et juridiques (droits de l'homme et définition des crimes contre l'humanité). Une histoire qui restitue de l'intérieur, au niveau où ils sont vécus, les événements qui "embarquent" individualités et collectivités sur tous les fronts, sur tous les lieux de souffrance, de collaboration et de résistance : des plaines russes à la jungle de Birmanie, du désert de Libye à la mer de Corail, de la bataille de l'Atlantique à la guerre du Pacifique, de Monte Cassino à Iwo Jima, du gouvernement de Vichy au gouvernement indien pro-japonais de Singapour, des maquis du Vercors et de Yougoslavie à la guerre des partisans sur le fleuve Jaune, du Fezzan à la Normandie, de Koursk à Berlin, des massacres de Nankin au génocide d'Auschwitz, des bombes sur Coventry, Londres et Dresde au feu nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki. Une dilatation des temps et des espaces qui permet une histoire globale de la guerre de 1937-1947, la seule guerre-monde que l'humanité ait faite, inventée, vécue et surmontée.

04/2015

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Littérature française

Bar des Flots Noirs

Dans les souvenirs d'un homme qui ne se lasse pas de porter aux barmaids un amour vif et futile tournent des silhouettes de villes au loin, des portraits de femmes qu'un trait brillant sauve de l'ombre, des évocations d'écrivains qu'il a connus - en chair et en os, ou en mots ? Buenos Aires, Lisbonne, Trieste, Prague ou Alexandrie, ce lent vertige fait s'échanger les lieux, glisser les images jusqu'à esquisser la chimère d'une ville unique, d'une femme qui les rappelle toutes, Amalia, Adriana, Aurelia de l'Ideal, d'un écrivain-Protée dont Pessoa, le poète aux multiples masques, pourrait être la figure centrale. Autant dire, simplement, que ce livre tente de transcrire les obsessions d'une mémoire, les échanges d'émotions qui nouent parfois, assez mystérieusement, les charmes des villes, des pages, des visages. Au demeurant, il s'agit tout de même, mine de rien, d'une histoire, que j'aimerais avoir racontée en empruntant quelque chose à l'art lancinant de la rengaine, à la sentimentalité ironique d'un tango. Si le narrrateur n'est pas exempt, souvent, d'une légère ivresse, c'est qu'elle lui permet, à la façon d'une initiation, de participer au grand tournoiement du ciel, des songes, de l'eau, des langues qui disent tout cela, agrippées en hélice. A ceux qui préfèrent décidément la ligne droite à la spirale, je puis tout de même assurer que tous les bars, bistrots, confiterias, casinos, caffe, kavarnas des villes du monde ici évoquées existent à l'adresse indiquée, et qu'ainsi ce livre pourra au moins leur être de quelque utilité en voyage. O. R.

01/1987

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Littérature étrangère

La Havane, 1957

En cette année 1957, la fête tropicale bat son plein. George Raft en personne, l'une des plus grandes vedettes de Hollywood, est attendu à La Havane pour l'inauguration d'un nouveau casino, le premier d'une série de luxueux établissements de jeu associés à un ensemble d'hôtels qui devraient progressivement ouvrir leurs portes dans l'île. On compte y accueillir des touristes du monde entier et leur offrir chaque nuit, outre les sensations de la roulette et du black-jack, une revue digne du Sans Souci ou du célèbre Tropicana, les meilleurs cabarets de la ville. Mais, côté coulisses, tout n'est pas encore réglé. Voilà pourquoi, lorsqu'on découvre le cadavre d'un hippopotame abattu dans les environs du parc zoologique de La Havane, soudain les langues se délient et le bruit court que ce fait divers n'est pas sans rapport avec la guerre implacable que se livrent les parrains de la mafia américaine pour le contrôle des hôtels à Cuba. On dit même que le dictateur Batista y est impliqué et qu'il soutient activement l'un des clans new-yorkais. Las d'interviewer des starlettes cubaines, le journaliste Joaquin Porrata pense que le moment est venu de changer de rubrique et de journal, et il décide de mener l'enquête. Mais un hippopotame criblé de balles n'est pas un chien écrasé. Trop entier, inexpérimenté, Joaquin n'imagine pas qu'à la recherche d'une vérité qui n'est pas bonne à dire il va devoir voyager jusqu'au bout de la nuit havanaise. Car la solution de l'énigme se trouve peut-être au cœur de cette ville mythique en proie à mille rumeurs, ignorant encore, en cette année 1957, qu'elle vit les derniers mois d'un carnaval qui semblait éternel. Embarqué à son tour sur les pas de Joaquin, captivé de bout en bout, grâce à l'écriture efficace et intelligente de Mayra Montero, ici au sommet de sa virtuosité narrative, le lecteur saisit au plus près les enjeux et les émotions de cette fin de fête. Comme dans un tableau du Tropicana, guérilleros et gangsters, militaires et bourreaux, starlettes et grandes stars, tous sortent pour la dernière fois sur scène et chantent ensemble le Son de Almendra, l'inoubliable mélodie d'une apocalypse tropicale.

09/2007

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Histoire internationale

Souvenirs germano-français des années brunes. Des ponts par-dessus l'abîme

Le docteur Henri Brunswic naît allemand en 1913 à Heidelberg sous le nom de Heinrich Braunschweig. En 1933, parce que d'origine juive, il se voit - comme l'ensemble de sa famille - contraint à l'exil par le troisième Reich. Il se réfugie en France puis à Amsterdam. De vieille souche alsacienne, il parvient à obtenir la nationalité française en 1936. " Réintégré de plein droit ", il peut alors poursuivre ses études médicales à Paris. Après la " drôle de guerre ", durant laquelle il a été affecté au service de santé des armées, il séjourne à Clermont-Ferrand et Lyon où il milite efficacement au sein de l'OSE (Œuvre de Secours aux Enfants juifs). Début 1943, il rejoint par l'Espagne les Forces françaises libres en Afrique du Nord. Membre du corps expéditionnaire d'Italie (CEFI), il est blessé à Monte Cassino. Cet ouvrage, rédigé peu avant sa mort en septembre 2004, retrace les multiples aventures d'un " banni de Hitler ". On y apprend énormément sur la vie quotidienne des Juifs à l'époque de la République de Weimar, durant l'émigration, dans la France pétainiste et post-pétainiste où l'antisémitisme restait encore virulent. Grand humaniste, directeur d'une maison de retraite pour rescapés de la Shoah, responsable des publications de l'Association des médecins déportés et internés de la Résistance, vice-président de la Fédération nationale des médecins du front, fortement engagé dans le processus de réconciliation franco-allemande, fondateur de la Ligue internationale pour la promotion de l'éthique médicale dont il assurera la présidence, le docteur Henri Brunswic apporte par sa vision personnelle et son style particulier un éclairage important sur des aspects souvent négligés de l'histoire des " années brunes ".

01/2006

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Sciences historiques

Femmes d'exception, femmes d'influence. Une histoire des courtisanes au XIXe siècle

Puissante figure de l'imaginaire, la courtisane est une actrice essentielle de l'histoire du XIXe siècle. Le Paris de cette époque, en pleine croissance, offre un cadre idéal à ces femmes, dont la journée s'organise autour des cafés, restaurants, bals, casinos, courses hippiques, promenades au Bois et, à la belle saison, des escapades en Normandie ou sur la Côte d'Azur. Financées par des clients richissimes issus de la noblesse, de la haute bourgeoisie, des milieux d'affaires et de la presse. elles parviennent à amasser des fortunes considérables et vivent avec une liberté et une indépendance exceptionnelles dans un XIXe siècle qui cantonne encore 1a plupart des femmes à la maternité, à des tâches domestiques ou à des positions subalternes. Comment ces prostituées "insoumises", grisettes, lorettes ou filles passées par des maisons closes sont-elles devenues des courtisanes millionnaires, des femmes d'influence et de pouvoir qui ont dominé leur époque ? Issues le plus souvent de milieux pauvres ou travaillant dans le monde artistique du théâtre, de la danse ou du café-concert, comment ont-elles opéré leur métamorphose pour devenir des icônes de leur génération, des femmes qui envahissent la presse et les images de leur temps ? Intelligentes et audacieuses, libres dans leur art de vivre, leur manière de s'habiller ou de se maquiller mais aussi de voyager de par le monde ou de tenir salon à leur guise, elles apparaissent comme des pionnières en matière d'émancipation et de droits de la femme. A travers le parcours des plus célèbres horizontales du XIXe siècle, Catherine Authier nous ouvre les portes de ce monde mystérieux dans un ouvrage abondamment illustré et fourmillant d'anecdotes. Elle fait revivre avec bonheur ce mythe qui continue encore à fasciner notre société moderne.

10/2015

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Faits de société

Les secrets de l'affaire Yann Piat

Députée du Var, Yann Piat est assassinée en 1994. Seule élue du Front National dans une Assemblée nationale passée à gauche après la victoire de François Mitterrand en 1988. Cette chronique d'un assassinat retrace le destin d'une femme fragile et ambitieuse, fausse candide et vraie battante, engagée dans un combat perdu d'avance contre les combines et les mafias. Yann Piat a débarqué comme un chien dans un jeu de quilles au pays des boîtes de nuit et des casinos. La députée claque la porte du FN à la fin de 1988, révoltée par la sortie de Jean-Marie Le Pen sur "Durafour crématoire". Rejoint l'UDF. Tient tête au parrain politique du département, le sénateur UDF Maurice Arreckx, ami du truand Jean-Louis Fargette. Claude Ardid fait revivre l'extrême tension de la campagne législative de 1993. Investie par l'UDF, la liste de Yann Piat est concurrencée par celle de Joseph Sercia, homme lige d'un Arreckx passé maître dans l'art du double jeu. Insultes, intimidations physiques : tous les moyens sont bons pour faire taire la députée va-t-en-guerre, qui l'emporte de haute lutte sur son rival. Et d'annoncer son intention de briguer la mairie de Hyères. L'ambition de trop. Qui a commandité l'assassinat de Yann Piat, abattue dans sa voiture par deux hommes à moto alors qu'elle regagnait son domicile ? L'exécution a été ordonnée par Gérard Finale, patron du bar "Le Macama", petit escroc longtemps proche de Fargette. Ses hommes de main ont avoué et ont été condamnés à de lourdes peines. Reste un doute : et si, au-dessus de Finale, d'autres intérêts, plus puissants et plus politiques, avaient eux aussi contribué à actionner la gâchette des tueurs ?

08/2016

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Sciences historiques

Sous les bombes. Nouvelle histoire de la guerre aérienne (1939-1945)

Les chiffres sont ahurissants : au cours de la Seconde Guerre mondiale, 600 000 civils européens trouvèrent la mort lors des bombardements et plus d'un million d'autres furent grièvement blessés. Dans cette sombre comptabilité, la France, où l'on dénombre le plus fort tonnage de bombes larguées, occupe une place particulière. Des villes entières furent dévastées sous les bombes alliées, parfois même rasées à l'instar de Vire, Saint-Lô, Lisieux, Coutances mais aussi Royan ou encore Le Havre. La terre semblait en éruption, selon le mot d'un pilote de la RAF qui avait bombardé Caen... Puis le silence retomba durant des années. Le souvenir aussi était tabou. Tant de questions restaient en suspens, parmi lesquelles, la plus cruciale : fallait-il bombarder l'Europe ? Pour y répondre, l'historien Richard Overy a mené des recherches dans tous les pays des anciens belligérants. Dans un travail inédit et résolument neuf, il s'interroge sur les commandements militaires, les stratégies, les différents raids (le Blitz, Hambourg, Dresde, Monte Cassino). Si les bombardements, comme il le souligne, étaient soumis aux impératifs politiques (Churchill en était partisan) et militaires, ils ne furent jamais un moyen de gagner la guerre. L'historien raconte le quotidien terrifiant des aviateurs sous pression maximale, rappelle les grandes heures de la défense passive, l'héroïsme des civils face à la précision approximative des bombardiers. Pourtant les attaques meurtrières échouèrent à détruire l'économie ennemie, plus encore à déprimer les civils. Ce constat de l'échec se double de la question morale des frappes contre les populations. La destruction à l'aveugle, l'acharnement manifeste à tuer lors de certains bombardements sont au coeur de cette histoire que l'auteur a voulu, de bout en bout, très humaine.

10/2014

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Littérature étrangère

L'abîme de l'illusion humaine

"J'ai découvert Gilbert Sorrentino un très beau jour de 1980, en prenant au hasard (?) un livre publié par Picador sur une tour Martello de livres dans un aéroport ; il s'agissait justement de Mulligan Stew ; ce livre m'a introduit à la littérature américaine contemporaine - disons d'une partie de cette littérature, les Gaddis, Gass, Coover, Davenport, Elkin, Goyen, Toby Olson, Coleman Dowell, etc. Sorrentino, décédé l'année en 2006, est l'auteur de plus d'une douzaine de romans, d'un recueil d'essais et d'une quinzaine de recueils de poésie. J'ai traduit à ce jour huit de ses livres (Red le Démon, Steelwork, Petit Casino, Mulligan Stew/Salmigondis, La Lune dans son envol, Aberration de la lumière et La Folie de l'or). Peu d'écrivains ont autant mis l'accent sur le refus d'écrire des histoires réalistes, avec une intrigue "minutieusement composée, intéressante, pleine de suspense", des personnages "plausibles, plein de substance et de motivation", un décor "qui vous rappelle quelque chose", au contraire, il insiste sur le fait qu'il n'y a là que de l'encre sur du papier, que sa création est pure imagination ; et pourtant le Brooklyn de ses livres, les personnages qui s'y trouvent sont d'une humanité étincelante - qu'il s'agisse de gens ordinaires, pauvres et sans espoir, ou du monde artificiel des arts (qu'il ne cesse de fustiger). Son oreille exceptionnelle lui permet de jouer de la langue anglaise comme d'un instrument, de la tordre, de la déformer, tout en restant constamment d'une grande lisibilité. Même lorsqu'il caricature un mauvais écrivain, son style est incomparable. Le tout est un mélange de noirceur extrême et d'humour, de dérision et d'humanisme dans lequel le lecteur pénètre pour ne plus en ressortir." Bernard Hoepffner Bien que l'oeuvre de Gilbert Sorrentino soit en partie plongée dans le Brooklyn de son enfance dont il fait revivre la langue, elle est également très proche de la culture européenne et de certaines recherches formelles. N'a-t-il pas lui-même énuméré quelles nécessités sous-tendaient son écriture ? Un souci obsessionnel de la structure formelle. Une aversion pour la répétition de l'expérience. L'amour de la digression et de la broderie. Un grand plaisir à donner des informations fausses ou ambiguës. Le désir d'inventer des problèmes que seule l'invention de formes nouvelles peut résoudre ? Et la joie de se faire une montagne d'une taupinière." Dernier livre de Sorrentino, Abyss of human illusion fut publié après sa mort en 2007. Il se compose de cinquante courts textes.

10/2015

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Policiers

Fin du monde à Breslau

1927 : l’inspecteur Mock se retrouve à enquêter sur un tueur en série ayant commis plusieurs crimes marqués par une mise en scène sordide. Les morts s’amoncèlent mais ne se ressemblent pas : un chômeur enchaîné et emmuré vivant dans son réduit, un sympathisant du parti nazi découpé en morceaux, un sénateur corrompu assassiné avec une prostituée dans une maison close… Après de recherches minutieuses dans les archives de la ville, où il étudie les pages des Antiquitates Silesiacae (un ouvrage du moyen-âge répertoriant des crimes commis en Silésie), Mock découvre que chaque assassinat fait référence à un meurtre perpétré plusieurs siècles auparavant. Dans le même temps, un individu ténébreux à la tête d’une secte millénariste, le prince Orloff, donne une série de conférences à Breslau dans lesquelles il prédit la venue de l’antéchrist. Pour le prince, cette série de crimes ne fait qu’annoncer la fin du monde et il entend bien profiter du climat de panique qui règne à Breslau pour faire avancer ses idées. C’est oublier un peu vite le rationalisme de Mock, qui entend bien faire la lumière sur cette affaire et faire taire les superstitieux de tous bords… Outre une intrigue policière parfaitement menée, Fin du monde à Breslau recrée à merveille l’atmosphère des années 20 en Europe centrale. Dès les premières pages, le lecteur plonge avec délectation et gourmandise dans une ambiance délicieusement désuète et surannée. L’auteur brosse un tableau à la fois exotique et fascinant de cette ville polonaise : belles femmes éthérées, aristocrates dépravés, membres de sectes et morphinomanes évoluent dans un décor de ruelles recouvertes de neiges, entre bars, restaurants, maisons closes, opéra, théâtres et casinos… Sans oublier bien sûr notre héros, Eberhart Mock : un inspecteur sanguin porté sur l’alcool et les jolies femmes, qui soigne ses gueules de bois légendaires (et les dépressions qui leur sont associées) en menant l’enquête à coups de poing et de remarques lapidaires…

05/2011

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BD tout public

O nuit ô mes yeux. Le Caire / Beyrouth / Damas / Jérusalem

Dans ce livre il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l'alcool, les somnifères, l'argent, les suicides, les brownings, les scandales, les palaces. Il y a le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l'audace, le génie, l'aventure, la tragédie. Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d'Egypte et la cour. D'éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leïla Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz, il y a les astres de l'Orient. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l'amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d'Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l'orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l'Orient Palace, le Mena House. Il y a la chute de l'Empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient.

10/2015