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Safietou Diack

Extraits

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Policiers

L'Expéditif à Hollywood

Ancien flic du LAPD devenu détective privé, Dick Henry, surnommé "l'Expéditif" à cause de ses méthodes efficaces mais pas toujours recommandables dans sa façon de résoudre les problèmes, est un jour engagé pour retrouver une femme disparue depuis six ans. Son enquête le conduit rapidement aux studios de l'Ivanhoe Productions, dont le directeur, Howard Hogue, a conçu un programme de formation de jeunes starlettes assez "spécial", mais malheureusement assez banal à Hollywood... La vérité éclate au grand jour quand l'une d'elles est sauvagement agressée par Eli Nazarian, le metteur en scène du producteur. Il n'en faut pas plus à notre détective pour décider de venir en aide à la " mère poule " des starlettes et de mettre rapidement ses méthodes expéditives en pratique : voilà pourquoi, par exemple, deux hommes se retrouvent attachés sans pantalon dans un frigo derrière un Dunkin' Donuts. Et ce n'est qu'un début… Parce que dans l'histoire, il y a quand même un petit meurtre qui a été passé sous silence, et ça, l'Expéditif n'aime pas trop... On rit beaucoup malgré la noirceur du propos. C'est là le tour de force de l'auteur. Bienvenue à Los Angeles, où l'on vient plein de rêves que l'on voit se briser aussi vite qu'on les a conçus. Humour noir et caustique garanti pour cette nouvelle enquête de l'Expéditif.

06/2017

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Actualité et médias

Sexus économicus. Le grand tabou des affaires

C'est le dernier tabou des affaires. Rares sont Les grands contrats qui se concluent sans d'agréables " à-côtés " pour les décideurs et Les intermédiaires. Et nombreux sont les grands patrons du CAC 40 dont la vitalité sexuelle n'a rien à envier à celle des politiques. Une tradition que l'intérêt supérieur des entreprises ou des Etats commande de passer sous silence. Mais c'est aussi un danger potentiel. Dans La guerre économique mondiale, on n'hésite plus à recueillir des secrets stratégiques " sur l'oreiller " ou à entraîner i les dirigeants dans des traquenards. Pour la première fois, les dessous - plus ou moins chics - des affaires sont ici dévoilés : BTP, automobile, armement, pétrole, médias, finance, etc., font largement appel à la prostitution de Luxe. Ce document éclaire La dimension sexuelle de scandales marquants, comme La mort violente du financier Edouard Stem, l'éviction de Jean-Marie Messier de la direction de Vivendi, ou encore les secrets inavouables du prince Albert de Monaco, piégé par son ancien espion. Il livre des scoops comme l'implication de Dick Cheney, ancien P-DG d'Halliburton, dans une affaire de call-girls ; les " voyages d'études " offerts à nos élus municipaux par un grand groupe de l'eau ; ou encore le rôle récent de belles espionnes chinoises dans La déstabilisation d'industriels français de l'armement. Mettant fin à plusieurs décennies d'hypocrisie, cet ouvrage jette une lumière crue sur la place et les dangers du sexe dans l'économie, en particulier chez des dirigeants sous pression, qui en ont fait Leur drogue.

03/2010

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Critique littéraire

Anthologie des dystopies. Les mondes indésirables de la littérature et du cinéma

Dictatures totalitaires, règne des écrans, apocalypses nucléaires, rébellion des machines, catastrophes climatiques, famines poussant à l'anthropophagie, abrutissement des masses par le consumérisme ou par le jeu, eugénisme, clonage... Depuis plus de cent ans, la dystopie s'est montrée d'une inventivité fascinante dans l'imagination de futurs malheureux. Grimaçante antinomie de l'utopie, le genre a obtenu ses lettres de noblesse avec des classiques reconnus comme Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley ou Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, avant de conquérir l'espace littéraire, cinématographique et télévisuel. Car nul mieux que lui n'a su dévoiler et exacerber les angoisses de notre présent face aux bouleversements de la modernité. Tous les dilemmes que pose l'intelligence artificielle n'ont-ils pas déjà été anticipés par Philip K. Dick et Blade Runner (Ridley Scott)? Ceux soulevés par la vidéosurveillance et le fichage des citoyens par 1984 de George Orwell et Black Mirror ? Quant à la série des Mad Max de George Miller, n'annonce-t-elle pas les risques que fait courir à notre société une pénurie des énergies fossiles ? Cette anthologie sans équivalent s'attache à couvrir toutes les facettes de ce genre protéiforme et omniprésent. Sous la plume alerte de l'écrivain de science-fiction qu'est Jean-Pierre Andrevon, ce sont des centaines de futurs potentiels qui se révèlent, au travers d'oeuvres incontournables ou méconnues. Autant de récits qui interrogent les frontières morales et politiques de l'humanité et son rapport aux limites environnementales de notre planète.

02/2020

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Littérature étrangère

Croisière

En choisissant en 1952 de donner une nouvelle traduction du premier roman de Virginia Woolf The Voyage Out, le grand poète et traducteur Armel Guerne (à qui l’on doit aussi une magistrale version française de Moby Dick) a souhaité donner à lire au plus large public ce texte fondateur de l’auteur de Mrs Dalloway. Car sous son aspect de satire sociale l’histoire de la jeune Rachel Vinrace est un véritable roman d’apprentissage aux accents autobiographiques évidents. Lorsqu’elle s’embarque pour l’Amérique du Sud sur le bateau de son père, Rachel n’imagine pas que ce voyage commencé sous des traits enchanteurs sera celui des illusions perdues. Certes Mr et Mrs Dalloway sont des passagers charmants, certes à l’arrivée en Argentine ce ne seront que bals, baisers et même l’amour. Mais sous la beauté que de noirceurs, les apparences vont vite se fissurer pour laisser la place aux thèmes favoris de l’auteur : désir de capter ce qui existe derrière les choses, une subtile proximité avec la mort. Rachel va tomber malade, se sentira immergée dans un puits d’eau visqueuse. Mais elle entendra aussi cette phrase «jamais deux êtres n’ont été aussi heureux que nous l’avons été». Cette phrase, c’est celle que l’auteur d’Une chambre à soi écrira à son mari Leonard Woolf à la veille de son suicide. EM Forster a, dès sa parution, salué Croisière comme «un roman qui n’a peur de rien».

03/2016

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BD tout public

Alice

Tous connaissent Alice, ne serait-ce que par l'intermédiaire des adaptations pour le cinéma, dont la plus réputée est le dessin animé de Walt Disney. Alice a tellement été interprétée par des illustrateurs, écrivains, artistes et metteurs en scène, sans parler des innombrables déviations du texte original, qu'on peut légitimement se demander pourquoi publier encore une autre Alice. Ceux qui suivent ma série "Ce" auront remarqué l'importance du livre de Lewis Carroll dans sa cosmogonie. Ce qui en dit long sur l'impact qu'Alice a eu sur l'édifice de mes lectures. Ce petit roman a été l'un de mes premiers contacts avec le surréalisme dans sa fonction de jeter le discrédit sur la réalité. Le personnage Alice ne pouvait pas être un garçon: c'est le côté droit du cerveau qui est aux commandes. Alice ne réagit pas aux situations qui se présentent à elle en disant bêtement "ce n'est pas logique, donc ce n'est pas vrai", comme ferait n'importe quel vulgaire Tom ou Dick. Elle a un pouvoir d'adaptation étonnant, elle est capable de laisser ses certitudes (si tant est qu'elle en a) en arrière, afin de pouvoir poursuivre son bonheur, le jardin merveilleux. Jardin qui n'est sans doute autre que notre Paradis Perdu. Ce bon sens nous fait trop souvent défaut pour que je ne tombe pas dans la tentation de le rappeler avec ce très modeste hommage à Lewis Carroll et son Pays des Merveilles.

10/2012

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Pléiades

Taipi, Omou, Mardi. Tome 1

En 1842, la Dolly fait escale en rade de l'île de Nuku-Hiva, après plusieurs mois de chasse à la baleine. À son bord, Herman Melville, accablé par cette pénible vie, projette de déserter. La baie de Taiohae était alors investie par la flotte de l'amiral Dupetit-Thouars qui annexait par ce coup de force les îles Marquises au territoire français. La nuit venue, Melville accompagné d'un camarade, Toby, rejoint la rive à la nage. Deux tribus vivent sur l'île, l'une douce et pacifique, l'autre cannibale. Le hasard va les conduire chez cette dernière. Taïpi et Omou retracent le récit des pérégrinations d'Herman Melville en Polynésie. C'est à la fois une relation d'aventures et une ouvre d'anthropologue - ouvrages documentaires et surtout véridiques alors particulièrement appréciés du public. Certains passages furent taxés d'invraisemblance (il est vrai que l'auteur prit quelque liberté avec les faits), puis d'indécence, enfin une campagne de presse dénonça l'acerbe critique faite des missions américaines dans le Pacifique. Lassé de ces polémiques et soucieux de mettre à l'épreuve sa capacité d'invention, Melville décide, en cours de rédaction de la suite de son voyage dans le Pacifique, intitulé Mardi, d'échapper au récit autobiographique pour s'aventurer dans le roman, un « dessein hardi » où il puisse laisser libre cours à son imagination, à son goût pour l'allégorie et à la satire. De livre en livre les personnages du futur Moby-Dick prennent forme, les obsessions se précisent, les objets de la quête se matérialisent.

12/1996

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Science-fiction

Golden State

Imaginez que mentir soit puni par la loi. D'être obligé de consigner par écrit vos faits et gestes quotidiens pour preuve. Bienvenue dans le Golden State, une Californie alternative et souveraine qui a décidé de placer ses habitants sous haute surveillance... avec leur propre bénédiction. Laszlo Ratesic fait partie du Service Spéculatif depuis 19 ans. Il n'est pas un policier comme les autres : son travail consiste à s'assurer que la vérité respectée en toutes circonstances. Pour cela, il possède un don particulier, une sorte de sixième sens qui lui permet de deviner quand la personne en face de lui ment. Mais surtout, son service est l'un des rares à pouvoir spéculer, une discipline risquée, car flirtant avec le mensonge, afin de mener à bien ses enquêtes. Sa dernière affaire concerne la mort suspecte d'un homme, tombé d'un toit. Aidé pour cela de la jeune recrue Aysa Paige, Laszlo va plonger dans un noeud de contradictions et de mensonges qui le poussera à s'interroger sur la nature même du Golden State. Ben Winters est un auteur américain. Il s'est fait remarquer en France avec Dernier Meurtre avant la fin du monde (lauréat des prix Edgar Allan Poe et Philip K. Dick), une trilogie de romans policiers pré-apocalyptiques, et Underground Airlines (lauréat du prix Sidewise et du Grand Prix de l'Imaginaire), une uchronie s'interrogeant sur ce que serait devenue l'Amérique si l'esclavage n'avait pas été aboli.

07/2022

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Science-fiction

Austral

de Paul McAuley s'ajoute à sa capacité d'aborder les problématiques d'aujourd'hui, et ce que l'on peut faire pour les résoudre." William Gibson "McAuley est un poète de la nature et des terres imaginaires." Locus Fin du on' siècle. Suite aux ravages causés parle réchauffement climatique, la péninsule Antarctique héberge désormais les populations survivantes. Un groupe d'activistes a génétiquement modifié l'écosystème afin de survivre, avant de faire de même pour ses propres enfants. Austral Morales Ferrado est une husky : une personne modifiée pour s'adapter aux conditions impitoyables du pôle Sud, redoutée et méprisée parla majeure partie de la population. Elle a été détenue, puis surveillante d'un camp de travail, avant de frayer avec un criminel. A présent, par désespoir, elle vient de commettre l'enlèvement politique du siècle. Mais pour espérer entamer une nouvelle vie ailleurs, il lui faut fuir un gang de criminels visant lui aussi l'adolescente qu'elle a prise en otage... Né à Oxford en 1955, Paul McAuley est à la pointe de la SF contemporaine en livrant des space operas à grande échelle aussi bien que des thrillers situés dans un proche avenir. Son oeuvre a été plusieurs fois récompensée, notamment par le prix Philip K. Dick et le prix Arthur C. Clarke. Austral est en cours d'adaptation à l'écran. Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Sébastien Baert Design de couverture : ID www.blacksheep-uk.com 0 DepositPhetos ISBN : 979-10-281-2021-4 Imprime en France 20€)11 ; ; _ : 2Z 2 € E ºNNE

01/2022

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Science-fiction

American Gothic

Jack L Warner, le puissant patron de la Warner Bros veut damer le pion à son rival Disney. Il décide d'adapter pour le grand écran Ma Mère l'Oie, un recueil de contes, contines, anecdotes et légendes urbaines dont les Américains raffolent, plus populaire que Moby Dick ou Le magicien d'Oz. Mais nous sommes en 1953, à l'heure de la guerre de Corée et de la "chasse aux sorcières", menée par le sénateur McCarthy. Warner ordonne qu'on enquête sur l'auteur de Ma Mère l'Oie, un certain Daryl Leyland. La mission est confiée à l'un des obscurs scénaristes qui attendent leur heure dans les coulisses d'Hollywood : Jack Sawyer. À lui de "nettoyer" la biographie de Leyland, rectifiant tout ce qui heurterait le conformisme moral et politique. Ainsi s'ouvre le dossier Leyland. Par recoupements, l'enquête croise témoignages, fiches, rapports, chansons, poèmes, saynètes… American Gothic voyage à travers les États-Unis et son histoire à la recherche de ce gamin de Chicago et du dessinateur Van Doren, tous deux, initiateurs d'un imaginaire brut. Xavier Mauméjean fait revivre la prodigieuse inventivité d'une jeune nation se forgeant sa propre mythologie. Mais ce monde merveilleux de l'enfance toute-puissante et de la naïveté géante révèle aussi la part sombre du rêve américain. "Si tu ris, tu es un homme" enseigne Ma Mère l'Oie. Si tu souffres, reste optimiste. Mais le Nouveau Monde n'a-t-il pas perdu son innocence ?

04/2013

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BD tout public

Crimechien

Laura, une amichienne au pedigree incertain, a disparu : elle n'a pas pointé de la semaine et ne s'est pas présentée à la séance de relaxothérapie caudale à laquelle le syndichien l'avait inscrite. Il faut alors se rendre à l'évidence: un crimechien a été commis, assorti de sévices prolongés, incluant le non-lancer de balle et le refus de promenade. Une enquête de routine commence mais rien ne se déroule comme l'avait prévu notre héros... Le détective est embarqué dans un traquenard foireux et se retrouve projeté du côté obscur. Au beau milieu d'un complot politique qui mettra le pays à feu et à sang, il se lance dans une course contre la montre pour sauver sa propre peau plutôt qu'un monde au bord du gouffre. Préambule dépouillé au foisonnant Hors-Zone (également aux éditions Cornélius), Crimechien partage avec son successeur un goût pour la chute stationnaire et cultive la fin du monde comme possible esthétique. Le lecteur est entraîné de l'autre côté du miroir, dans un univers futuriste qui fait s'entrechoquer Philip K Dick, Tintin et le Bauhaus. Oeuvres siamoises, les deux livres se complètent autant qu'ils se combattent, illustrant par leur dualité l'inspiration complexe et schizophrène d'un auteur qui, livre après livre, force notre admiration. S'appuyant sur une maîtrise virtuose de la couleur directe et de l'impression, Blexbolex franchit avec Crimechien et Hors-Zone un nouveau palier dans une oeuvre déjà riche, tirant son style faussement minimaliste vers un expressionnisme coloré plus éblouissant que jamais.

03/2012

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Science-fiction

Connerland

La carrière de l'auteur de science-fiction Voss Van Conner prend fin brutalement le jour où il s'électrocute avec son sèche-cheveux. Lorsqu'il rouvre les yeux, il a toujours sa serviette de bain autour de la taille et les cheveux mouillés, mais il est assis dans une immense salle d'attente en forme de vaisseau spatial (à moins que ce ne soit l'inverse). Les extraterrestres qu'il avait attendus toute sa vie l'ont-ils enfin enlevé ? Ou est-il bel et bien mon ? Toujours est-il qu'il se retrouve bientôt dans un avion à bord duquel voyagent un représentant de commerce qui a lu ses cent dix-sept romans et une hôtesse de l'air qui est la seule à voir et à entendre le fantôme de l'écrivain... Pendant ce temps, un éditeur compte profiter de cette soudaine disparition pour racheter les droits de tous les romans de Van Conner, dont les délires extraterrestres pourraient bien tenir de la dernière expression du génie. Du plus haut burlesque, truffé de personnages délirants et d'humour absurde, le roman de Laura Fernández est un hommage drolatique aux matines du genre, au premier rang desquels Kurt Vonnegut et Philip K. Dick, et à tous ces livres de science-fiction dont la folie et l'invention confinaient parfois au ridicule, mais toujours avec le plus grand sérieux, et élevaient le maniement de l'invraisemblable au rang d'art. Connerland ressemble au roman qu'aurait pu écrire un Thomas Pynchon obsédé par Ghost.

04/2019

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Policiers

L'obsession

L'homme de Primrose Lane : on ne lui connaissait pas d'autre nom. Sans famille, sans amis, il vivait reclus dans une petite ville de l'Ohio. Quand on le retrouve assassiné, la stupeur du voisinage est totale. Personne n'est capable d'expliquer pourquoi il a été tué, et son passé est une énigme. Si l'on découvre, en effet, que l'homme de Primrose Lane était immensément riche et qu'il tenait depuis des années un journal relatant à son insu les moindres faits et gestes d'une jeune fille du quartier, sa véritable identité reste un mystère. Qui était vraiment l'homme de Primrose Lane ? Et qui souhaitait le voir mourir ? Quatre ans après les faits, l'écrivain David Ness décide de consacrer son nouvel ouvrage à cette affaire. Mais son enquête se mue progressivement en obsession fiévreuse une obsession qui va le mener aux portes de la folie. Oui, il y a du Stephen King chez James Renner. Doué d'une profonde empathie pour ses personnages leurs hantises, leurs déchirures, l'auteur nous entraîne dans un univers à nul autre pareil, où le passé est comme une maison constamment en flammes. Peu à peu, cependant, c'est l'ombre de Philip K Dick qui s'étend sur le livre. Retournements de situation en cascade, intrigue démentielle : un authentique coup de maître que ce premier roman dont les droits d'adaptation cinématographique ont été acquis par la Warner. Bradley Cooper tiendra prochainement le rôle de David Ness sur grand écran.

03/2015

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Littérature française

Si le soleil s'en souvient

Dans ce roman vrai, un narrateur revisite son adolescence pendant les derniers jours d'une Algérie encore française quand, sous un soleil trompeur, la violence, la haine et la folie des hommes s'y déchaînaient. Tout commence en 1960, dans une petite ville des hauts plateaux, avec l'inauguration d'un cinéma trop luxueux pour ce monde en sursis. On doit y projeter Moby Dick, le film de John Huston tiré du chef-d'oeuvre de Herman Melville, mais le racisme local, peu familier des baleines blanches, aura vite fait de transformer ce titre à la faveur d'un lamentable jeu de mots aux sanglantes conséquences. A partir de cette scène primitive, tout se tisse ici d'allers-retours entre hier et aujourd'hui. Sur ce manège de mémoire, on rencontrera Churchill et un certain Omar-le-fou, Camus et Assuérus, de Gaulle et Giono, Sartre et des djinns, Lacan et un Berbère bientôt islamiste, un légionnaire hollandais et, bien sûr, Herman Melville — qui ne se prive pas de rendre quelques visites oniriques au narrateur afin d'en savoir davantage sur cette étrange guerre d'Algérie. Ce roman n'est pas l'évocation d'un paradis perdu. Il convoque plutôt un enfer lumineux, un concentré d'injustices, d'aveuglements, de fausses allégresses, d'exils imminents. C'est l'éducation sentimentale, érotique, littéraire et politique, d'un adolescent qui s'égare et se retrouve en parcourant en tous sens le chemin qui le sépare de l'adulte qu'il va devenir.

03/2024

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Science-fiction

MMCXIX. Les futurs des Belles Lettres

Appelez-le Ismaël, comme au début de Moby Dick, c'est le pseudonyme qu'il utilise quand il écrit de la fiction de conscience extra-terrestre. Sa mission ? Apporter la littérature aux confins de l'Univers... Elle, elle s'appelle Page et elle se demande depuis combien de temps plus personne n'ose sortir dans Paris après le lever du soleil. Difficile à dire quand nul ne sait lire un calendrier... Comme tous les matins, Quintilien se réveille avant l'aube, pour pratiquer ses exercices de diction, mais en sortant de son cubiculum il a failli marcher sur une tablette de cire déposée sur le seuil par l'IA qui se fait appeler "Le Créateur" ... "Ca devait être joli, avant... " , dit Adlinn en désignant le fleuve qui s'appelait autrefois la Seine et dont le méandre arrache un triste sourire aux ruines qui s'étendent à perte de vue... "Belles Lettres Ad Astra" , "La nuit des livres" , "Premières lettres" et "De l'avant" , quatre nouvelles de science-fiction par quatre maîtres du genre : Norman Spinrad, Valérie Mangin, Raphaël Granier de Cassagnac et Pierre Bordage. Chacune esquisse un futur possible de ce que seront les Belles Lettres en MMCXIX. Au début de la Première Guerre mondiale, un érudit se désolait de ne pouvoir emporter dans son paquetage une édition critique française d'Homère. La légende veut qu'ainsi fût conçu le projet d'une maison consacrée à l'édition savante des textes anciens, la société Les Belles Lettres, fondée en 1919. Un siècle plus tard, ce recueil de nouvelles est là pour assurer aux amoureux de la culture que la maison à la chouette continuera à faire rayonner l'humanisme.

10/2019

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BD tout public

Agent secret X-9

En 1934, Dashiell Hammett est au sommet de son art. Il a publié les cinq livres qui constituent toute son œuvre romanesque, dont les classiques La Moisson rouge et Le Faucon maltais. Hollywood lui fait les yeux doux et le nabab de la presse William Randolph Hearst lui demande de créer un strip quotidien pour concurrencer le Dick Tracy de Chester Gould, qui triomphe dans les journaux rivaux. Pour illustrer sa vision du héros hard-boiled, on recrute le jeune Alex Raymond, qui rôde ses pinceaux sur les brouillons de Flash Gordon, son futur chef-d'œuvre. Le 2 janvier, la première livraison d'Agent Secret X-9 parait dans la presse Hearst. Surprise. L'un des grands romans noirs de l'Age d'Or est une bande dessinée. Tous les thèmes du genre y sont abordés. Les femmes sont fatales, les sentiments meurtriers, les méchants insaisissables, le héros désabusé. Dialogues au rasoir et élégances art-déco se mêlent pour célébrer les noces de la Pulp Fiction, à laquelle Hammett a donné ses lettres de noblesse, et du Comic-Strip. En quelque 400 bandes quotidiennes, Hammett et Raymond inventent le polar moderne, ouvrant la voie à un nouveau style de narration, brutale, frontale, toute tournée vers l'action mais ne perdant jamais le fil de ses préoccupations morales. La présente édition restaure le rythme de lecture d'origine, un strip par jour - ici, un par page - et donne à admirer le fabuleux travail d'Alex Raymond comme on ne l'avait jamais vu. Regroupant les quatre histoires écrites par Dashiell Hammett, elle constitue l'intégrale définitive de la contribution du Maître du Roman Noir à la saga X-9.

11/2003

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Littérature française

La compagnie des voyants. Ces grands romans qui nous éclairent

On trouve tout dans la littérature. Parce que les grands romanciers ont la lucidité des " voyants " , comme le disait Rimbaud des poètes, la lecture de leurs romans aide à comprendre le monde. Rien de mieux que La Tâche de Philip Roth pour traquer la montée du moralisme dans nos sociétés, La ferme des animaux de George Orwell pour saisir les dynamiques dévorantes de l'extrémisme, Meursault contre-enquête de Kamel Daoud pour traquer les catéchismes idéologiques, Sa majesté des mouches de William Golding pour décoder le populisme, Beloved de Toni Morrison pour interroger nos réécritures du passé, Le Hussard sur le toit de Jean Giono pour déchiffrer nos épidémies de la peur ou les Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar pour ne plus jamais penser que la culture et notamment les livres ne seraient pas essentiels. Cet essai riche et éclairant nous fait plonger dans près de vingt-cinq romans incontournables, des textes aussi merveilleux que L'Iliade et l'Odyssée d'Homère, Lady L. de Gary, Germinal de Zola, Ulysse de Joyce, Moby-Dick de Melville, Robinson Crusoé de Defoe ou La chute de Camus. Parce que ces grands livres offrent des clés insoupçonnées, ils deviennent autant de compagnons de route pour mieux lire notre époque. Gourmand et passionné, Mathieu Laine nous convie ainsi dans les invariants de la nature humaine que seule la littérature permet de percevoir avec autant de finesse. Alors qu'on lit de moins en moins, ce livre donne terriblement envie de lire et de relire. Pour nous distraire mais aussi pour aiguiser notre esprit critique et nous garder des idées fausses. " Lisez pour vivre " , disait Flaubert. Sans roman, la vie est impossible !

01/2023

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Revues

Le 1 hebdo : 11 septembre 2001 avant, pendant, après

11 septembre 2001, vingt ans après, une analyse détaillée des faits, des causes et des conséquences Vingt ans après, le 11 septembre 2001 reste l'événement qui nous a brutalement fait entrer dans le xxie siècle, provoquant une rupture spectaculaire, et pour longtemps irréparable, dans l'ordre mondial. Le journaliste Sylvain Cypel, spécialiste des Etats-Unis et du Moyen-Orient, pose ici cette question lancinante : comment une cellule terroriste de quelques dizaines de personnes a pu encastrer deux Boeing dans l'épicentre du commerce international, provoquant les attentats les plus meurtriers de l'histoire ? Des signes avant-coureurs, bien visibles mais largement ignorés, jusqu'aux conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient, voici le récit saisissant et méticuleux des rouages infernaux, pièce par pièce, qui ont permis l'émergence de Ben Laden ; qui ont entraîné aussi la guerre américaine contre l'" Axe du Mal ", l'invasion de l'Afghanistan, puis surtout de l'Irak, sur la base de motifs mensongers. Ce récit-fleuve s'articule dans sa temporalité : les causes (la formation d'Al-Qaïda et sa préparation), l'événement-hécatombe, et les conséquences (le fourvoiement américain). Cet ouvrage se poursuit sur les portraits détaillés d'Ahmed Chah Massoud, ministre de la Défense afghan assassiné par Al-Qaïda deux jours avant les attentats, Dick Cheney, vice-président de Bush et véritable architecte de la guerre préventive, et Condoleezza Rice, conseillère à la sécurité nationale lors du 11 septembre. Enfin, trois entretiens exclusifs viendront ponctuer la lecture dont celui de Francis Fukuyama, auteur de La Fin de l'histoire et le Dernier Homme, figure intellectuelle du néoconservatisme qui a influencé l'administration Bush.

09/2021

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Ouvrages généraux

La baleine. Une histoire culturelle

La baleine, l'animal le plus grand et le plus lourd de la Création, a toujours fasciné l'être humain. Spéculations et fantasmes ont été d'autant plus nombreux que voir une baleine vivante a longtemps été rare. Son histoire est liée à celle de la mer, de la navigation et de la pêche. Mais elle est aussi en relation avec celle des savoirs et des classifications du monde animal. Chassée depuis le Néolithique, la baleine fut cependant mieux connue à partir du moment (au XVIIe siècle) où sa chasse quitta les côtes, les fjords, pour s'exercer en haute mer. De la capture d'une baleine étaient tirés un grand nombre de produits alimentant un commerce fructueux. Une industrie baleinière vit progressivement le jour, mais elle devint si prédatrice qu'il fallut, au XXe siècle, limiter les prises et imposer des quotas. Entre-temps la symbolique de l'animal se modifia. Longtemps ce fut un monstre redoutable, au service des forces du mal. La Bible et la mythologie en faisaient un instrument de dévoration et les bestiaires médiévaux, un attribut du Diable. La littérature moderne ne fut guère plus indulgente, soulignant sa cruauté : c'était l'ogre des océans, tel Moby-Dick, ce cachalot blanc et féroce dont Hermann Melville a raconté l'histoire. Mais plus on avançait dans le temps, plus cette image s'atténua et s'inversa : le monstre marin fit peu à peu place à une créature plus attachante, sinon pitoyable, injustement victime de la cupidité et de la violence des hommes. Aujourd'hui, cette sympathique baleine est devenue une des vedettes du livre pour enfants et l'image emblématique de la planète en péril.

10/2023

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Harcèlement

Combattre le cybersexisme

En 2020, un sondage révèle que 40 % des moins de 50 ans ont déjà subi des attaques répétées sur les plateformes sociales en ligne, dont 22 % ayant entre 18 et 24 ans (Statista Research Department). Cyberharcèlement en meute, slut shaming, revenge porn, dick pic, cyberflashing, chantage à la cam, comptes fisha... nombreuses sont les formes de cybersexisme et de cyberharcèlement que l'on retrouve sur les réseaux sociaux. Un harcèlement qui peut avoir des conséquences désastreuses sur la victime : humiliation sociale, repli sur soi, dépression, certaines victimes vont jusqu'au suicide. Il est important de lutter contre cette forme de violence et de sensibiliser les plus jeunes. C'est ce que s'efforce de faire le collectif Stop Fisha qui a vu le jour durant le premier confinement : ces femmes traquent, dénoncent les comptes fisha et veillent sur les réseaux. Elles apportent également un soutien aux victimes, une aide à la fois psychologique et juridique. A travers cet ouvrage, elles souhaitent offrir un véritable guide pour tous, et notamment les plus jeunes, afin de sensibiliser et d'informer. Elles livreront des définitions, les droits de chacun.e, des témoignages et de nombreux conseils pour se protéger, s'en défendre et y faire face. L'association Stop Fisha s'est créée en urgence en mars 2020 face à l'explosion des comptes fisha. Cette association fondée par douze femmes fédère aujourd'hui une grande communauté, accompagne quotidiennement des victimes, signale les comptes dangereux et tente de sensibiliser les pouvoirs publics et les plateformes à la lutte contre le cybersexisme. Définir, sensibiliser et dénoncer pour mieux lutter.

10/2021

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Littérature étrangère

Lolita

" Ainsi donc, aucun de nous deux n'est en vie au moment où le lecteur ouvre ce livre. Mais tant que le sang continue de battre dans cette main qui tient la plume, tu appartiens autant que moi à la bienheureuse matière, et je puis encore t'interpeller d'ici jusqu'en Alaska. Sois fidèle à ton Dick. Ne laisse aucun autre type te toucher. N'adresse pas la parole aux inconnus. J'espère que tu aimeras ton bébé. J'espère que ce sera un garçon. J'espère que ton mari d'opérette te traitera toujours bien, parce que autrement mon spectre viendra s'en prendre à lui, comme une fumée noire, comme un colosse dément, pour le déchiqueter jusqu'au moindre nerf. Et ne prends pas C. Q. en pitié. Il fallait choisir entre lui et H. H., et il était indispensable que H. H. survive au moins quelques mois de plus pour te faire vivre à jamais dans l'esprit des générations futures. Je pense aux aurochs et aux anges, au secret des pigments immuables, aux sonnets prophétiques, au refuge de l'art. Telle est la seule immortalité que toi et moi puissions partager, ma Lolita. " Cette nouvelle traduction de Lolita - plus de quarante ans après sa première publication en France - donne enfin au lecteur français la possibilité d'apprécier pleinement toute la puissance et la subtilité du chef-d'œuvre inoubliable de Nabokov. Maurice Couturier, ancien professeur de littérature anglaise et américaine contemporaine, traducteur de Nabokov depuis de longues années, mais aussi de David Lodge, est professeur émérite de l'université de Nice.

05/2001

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

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Littérature Espagnole

Tirant le Blanc

Et comme il faisait très chaud dans la pièce, les fenêtres étant restées longtemps fermées, l'Infante était dans un désordre qui laissait voir sur sa poitrine deux poitrines du paradis comme de cristal, qui captivèrent les yeux de Tirant de telle sorte que ceux-ci ne trouvèrent plus de porte de sortie ; dès lors, ils furent prisonniers au pouvoir d'une personne libre, jusqu'à ce que leur mort à tous deux les séparât. " Le meilleur livre du monde ", comme l'appelait Cervantès, a déclenché un enthousiasme tel qu'à cinq siècles de distance, Mario Vargas Llosa le qualifie encore de " roman total ", à la mesure de La Divine Comédie, de La Guerre et la Paix, ou de Moby Dick. Les aventures du chevalier breton Tirant le Blanc en Angleterre, en Sicile, à Byzance ou en Berbérie tissent un monde où résonnent les cavalcades effrénées, le choc des armes et les plaintes des héros brisés, blessés ou déçus. Dans un univers flamboyant transformé en une immense lice de tournois, où les jeux de l'amour et de la guerre s'entremêlent, des personnages de chair et de sang rivalisent d'honneur et de vertu, et lâchent la bride à leurs passions. La poussière âcre des batailles et les parfums capiteux des lits obscurs, les amours de Tirant et Carmésine et l'espièglerie de l'extraordinaire demoiselle Plaisirdemavie, le verbe puissant de Tirant le Blanc enfin, n'étaient guère accessibles au public francophone qu'à travers l'adaptation de Caylus, datée de 1737. Voici la traduction intégrale du fleuron de la littérature du Siècle d'or catalan.

10/2023

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

02/2024

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Lecture 9-12 ans

Planète cauchemar. Anthologie

Si vous découvrez que votre père n'est pas vraiment votre père mais son clone malfaisant... Si vous venez d'échapper à l'Accrocheur à rayures violettes... Si tous les gosses de votre quartier sont très excités par un nouveau jeu, l'Invasion... En un mot : si vous ne redoutez ni les mutants, ni les extraterrestres, ni les monstres psychiques, bienvenue sur la planète cauchemar, au royaume de la science-frisson... Vous n'êtes pas près d'en repartir !

11/1997

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Psychologie, psychanalyse

Oedipe aux îles Borromées. "Absalon, Absalon !" de William Faulkner

Serge Sabinus, avec Oedipe le Salon, poursuit son exploration psychanalytique des grands textes. Après "Don Quichotte", "La Divine Comédie" et "Moby-Dick", ce collectif de psychanalystes s'est approché de "Absalon, Absalon ! " de William Faulkner. Faulkner, maître d'oeuvre de la traversée des origines sudistes par la Civil War, trouve avec son héros, Thomas Sutpen, les accents terribles et destructeurs de l'Histoire. " Absalon, Absalon ! ", grand titre biblique, fait vibrer dans le texte analytique la violence, la haine, la passion qui dévorent jusqu'à la folie chacun des personnages : Thomas Sutpen qui bâtit son Sutpen' Hundred en un château de cartes flamboyant et écroulé, Rosa Coldfield, confite dans sa haine et ses regrets, et puis Henry, Quentin, Judith et Charles Bon, jusqu'au final dans les froides contrées du Nord qui ne trouve comme ressource que le cri du désespoir : "Non le Sud, je ne le hais point". Chacun des personnages, au grand ton faulknérien, est traversé de part en part par la négritude de Clytie, magique esclave silencieuse et puissante qui représente l'ultime reste. Reste sublime et infect, comme l'est l'enfant perdu – Jim Bond – qui hurle la fin du monde en un cri où chacun se reconnaîtra. Ainsi va le monde du Sud. Thomas Sutpen n'aura pas de filiation pure, blanche. Tout est perverti, faussé, jusqu'à l'infâme normalité qui envahit la fin du roman. A Baveno, des psychanalystes sont à l'oeuvre. Il faut lire leurs interventions brillantes et captivantes. Que disent-ils de ces pages tragiques ? Comment trouver avec Lacan, armé des noeuds borroméens, une lecture différente, d'une autre complexité ? C'est le pari lancé dans ces pages : Ca nous parle !

07/2019

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Espionnage

Des Sex Pistols à l'Intifada. Confidences d'un officier israélien du renseignement

Témoignage sur la vie d'un officier du renseignement d'Israël et les actions secrètes menées par l'auteur aux quatre coins du monde et sur lesquelles il lève pudiquement un coin du voile. Il y a une forte dose d'espoir et de désespoir dans ce livre qui offre une occasion de sortir des lieux communs.Comment la narration d'un parcours militaire au sein de Tsahal se fait oeuvre littéraire destructrice de bien des idées préconçues sur l'armée, Israël mais aussi sur la littérature elle-même. Au départ, ce récit autobiographique, bilan personnel d'un parisien de 68 devenu officier des services secrets israéliens, ne devait être que la chronique d'un révolté. Mais il avait des comptes à régler avec les gens : les israéliens, les Sex Pistols, Arafat, sa concierge, Henri Michaux, les femmes, un bébé du Rwanda, le prophète Moïse... Alors, ses " confessions " sont devenues le bilan d'une époque dingue. A travers jungles et palaces, en passant par Normale Sup' et le lycée Henri IV, de Manaus à Gaza, de Manhattan à Bogota, ce n'est pas qu'un aventurier qui roule sa bosse : c'est l'histoire qui roule l'aventure. C'est la totale : thriller, provocation, voyage, poésie. C'est l'actualité brûlante, le danger, un certain opportunisme, le vécu, l'absinthe et les Uzis...de l'art en direct ! Le soldat juif qui a bu le café avec Pinochet, Dick Cheney et le Prince de Thaïlande s'explique enfin dans un immense clin d'oeil et avec un style d'écriture inattendu. Alors, oubliez tout ce que vous croyez savoir des arabes, des juifs et des punks, de la guerre et de Dada.

01/2021

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Critique littéraire

Le testament de Melville. Penser le bien et le mal avec Billy Budd

Lorsque Herman Melville meurt à New York, en 1891, il est un vieil homme à peu près oublié. Moby-Dick, quarante ans plus tôt, a coulé sa carrière littéraire. C'est seulement dans les années 1920, dans une Angleterre qui a fait l'expérience de la Grande Guerre, que le public commence à s'aviser de son génie. La fièvre de la redécouverte nourrit la quête d'inédits et, d'une boîte en fer-blanc, surgit le récit auquel Melville a travaillé durant les cinq dernières années de sa vie : Billy Budd. Malgré une taille limitée, celle d'une longue nouvelle, et une intrigue très simple, Billy Budd est rapidement devenu l'un des textes les plus étudiés et les plus commentés de la littérature mondiale, suscitant des débats aussi passionnés que contradictoires. La violence de la lutte entre critiques ne doit pas surprendre : Melville a tout fait pour livrer à une modernité demi-habile, pensant que tout problème a sa solution, une de ces situations sur lesquelles elle ne peut que se casser les dents. Qu'est-ce que le mal ? Par quelles voies se répand-il ? Comment limiter son empire ? Quel sens donner à la beauté d'un être ? Comment accueillir la grâce échue à un autre? Autant de questions que la pensée instrumentale nous a désappris à poser et qui, lorsqu'elle les rencontre, la rendent comme folle. Autant de questions qui n'en demeurent pas moins essentielles et dont la littérature est peut-être la mieux à même, par ses ambiguïtés, de traiter sans fausseté. C'est dans cet esprit que le présent ouvrage se met à l'école de Billy Budd. Il saisit l'occasion qui nous est donnée, en explorant l'oeuvre ultime de Melville, de renouer avec des interrogations dont nous ne pouvons nous passer.

09/2011

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Espionnage

Les armes secrètes de la CIA. Tortures, manipulations et armes chimiques

Hélas, si... et ce depuis plus de soixante ans. Dès le début de la guerre froide, la CIA a développé des "programmes de recherche" utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques. Dans les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d'innocents dépressifs ou malades mentaux des doses massives de drogues, d'électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du "reconditionnement mental") des ennemis des Etats-Unis, les communistes. Des substances mortelles telles que l'anthrax ont été testées à grande échelle sur l'ennemi pendant la guerre de Corée, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L'existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, en 2003, la seconde guerre du Golfe. Les récentes tortures et humiliations commises dans les prisons de Guantanamo, d'Abou Ghraib et en Europe de l'Est n'ont donc rien d'un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles. Elles sont d'ailleurs codifiées dans le manuel d'assassinat de la CIA qui fut reproduit dans l'édition grand format pour la première fois. Riche en révélations explosives, l'ouvrage de Gordon Thomas s'appuie sur le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, l'officier William Buckley et le scientifique Frank Olson, et sur des centaines de documents officiels, tels que des notes internes de la Maison Blanche des années 1970, signées George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney. Journaliste d'investigation mondialement réputé et auteur d'une quarantaine d'ouvrages, Gordon Thomas est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement publiés chez Nouveau Monde éditions, dont l'Histoire secrète du Mossad, qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde.

05/2022

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Histoire internationale

La grande imposture. Génocide au Kosovo et parrainage de la "mafia albanaise"

La grande imposture démantèle quelques-unes des grandes opérations de propagande et manipulations politiques menées par Belgrade autour de la guerre au Kosovo. Initialement publié en albanais et en anglais, l'ouvrage de Bardhyl Mahmuti est proposé ici dans une version adaptée pour le lecteur francophone. Ce livre décrit l'engrenage du crime génocidaire au Kosovo, identifie qui était derrière le meurtre de civils serbes et qui a inventé l'accusation de trafics d'organes. Il invalide encore le concept de "mafia albanaise", dont les promoteurs et parrains sont passés en revue. L'auteur réfute les constructions policières de Belgrade, complaisamment reprises par de nombreux observateurs étrangers se prétendant neutres ou de bonne foi, à partir des rapports des associations de défense des droits de l'homme et des articles de journalistes indépendants serbes. Il rapporte aussi les aveux des protagonistes de certains crimes dont l'opinion publique francophone n'avait pas connaissance. Ayant travaillé sur les sources serbes, il a mis au jour des documents peu connus du grand public. Il traque ainsi méthodiquement les propos contradictoires de policiers, militaires, médecins, juges ou encore journalistes serbes, relève les inexactitudes factuelles, pulvérise les impostures et invalide des théorèmes. La plus abjecte rumeur, née dans les officines d'Etat serbes, reste bien entendu celle de trafics d'organes prélevés sur des prisonniers serbes. Reprise à l'échelle internationale par Carla Del Ponte, Dick Marty et autre Pierre Péan, elle visait à susciter l'effroi, détourner l'opinion européenne de ses sympathies vis-à-vis de la cause albanaise et passer sous silence le génocide contre les Albanais du Kosovo. L'ancien porte-parole de l'Armée de Libération du Kosovo a conservé toute la passion et la rigueur du militant. Il a lu minutieusement brochures, pamphlets, rapports des services de renseignements et autres publications liées à la guerre du Kosovo, avec la confiance patiente de celui qui sait avoir mené un juste combat et se fait gardien vigilant de mémoire.

09/2017

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Yi-king

Yi Jing. Le Classique des Mutations

Vieux ou plutôt vénérable de trois millénaires, le Yi Jing, que l'on peut traduire par Livre des Mutations, se situe au coeur de l'histoire et de la spiritualité chinoises : il a nourri tout à la fois le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Pour autant, il n'appartient à aucun dogme, ne se range sous aucune croyance. Aujourd'hui encore, en Asie, rares sont les décisions importantes prises sans consulter ses oracles. En Occident, l'influence du Yi Jing n'a cessé de croître ces dernières décennies, avec son lot de fascination et de mystère. On peut penser au Maître du Haut Château de Philip K. Dick et au personnage de Hawthorne Abendsen, mais aussi aux recherches passionnées menées par Richard Wilhelm puis Carl-Gustav Jung. Ces deux derniers y ont puisé des enseignements radicalement nouveaux pour leur discipline. Ce livre, à l'origine traité de divination, bouscule notre rapport à "l'espace-temps" . Bien loin du rationalisme occidental, il fournit une autre explication que celle de la causalité à notre perception des événements et du hasard. Il donne tout son sens à la circulation des contraires : entre objectivité et subjectivité, visible et invisible, individu et cosmos. Le Yi Jing s'organise autour de 64 figures, appelées hexagrammes, qui comportent six traits continus (le Yang, masculin) ou discontinus (le Yin, féminin). Des textes accompagnent ces hexagrammes, mêlant anecdotes historiques, indications énergétiques et formules divinatoires. Le procédé du tirage s'opère d'une manière très simple : à l'aide de 3 pièces de monnaie ou de 50 tiges de bambou (ou d'achillée). Fort de ces 384 traits et de ses 4096 mutations possibles, le Yi Jing est ainsi une source inépuisable d'interprétations et de commentaires. S'il est l'aboutissement de la science divinatoire en Chine, il est également un principe philosophique dans la conception métaphysique de l'être (yin/yang).

10/2021