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Généralités

Poisons et philtres d'amour

" Eusebio : Eh ben, je suggère un truc de bonne femme ? ! Genre tisane ? ! Vous savez, la mauvaise santé par les plantes. Boris : Oh, c'est un peu triste, non ? ! J'aimerais mieux quelque chose de... de plus enlevé, de plus allègre ? ! " Les Barbouzes, Georges Lautner (1964), dialogues de Michel Audiard. Inspiré par une iconographie forte (La Mort de Socrate de David, Médée de Sandys...), cet autre voyage avec les plantes, à travers le temps (de l'Antiquité à nos jours) et les disciplines (car l'affaire va de la botanique à l'histoire, en passant par la littérature, la médecine ou la criminologie), joue sur les contrastes : réalité et représentations, fantasmes et pratiques, empoisonneu(r/se)s et victimes... Le poison, omniprésent dans la nature, n'est-il pas en effet l'envers du remède - voire l'antidote ?? Les poisons et philtres d'amour, si possible végétaux mais il n'a pas été interdit de s'affranchir de ce point de départ, sont envisagés sous tous les angles possibles, réalités et représentations, empoisonneurs (et empoisonneuses) et victimes, phantasmes et pratiques, les cas étudiés et présentés, à toutes échelles, s'inscrivant dans l'arc chronologique le plus large possible, car le poison remonte à la plus haute antiquité comme l'eut dit Alexandre Vialatte, et l'usage récent de substances toxiques par divers services secrets rappelle qu'ils sont toujours d'actualité, tout comme les philtres, magiques ou énergisants, fort anciens mais dont certains spams, ou publicités de marabouts, confirment la continuité.

04/2021

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Autres

A vrai dire. Une conversation

Pourquoi Dieu sans l'être ? Que nous dit Eros sur l'amour et le don ? Qu'est-ce que la Révélation ? Que signifie philosopher aujourd'hui au regard de la Bible et de la théologie, de la poésie et de la littérature ? Pourquoi faut-il en finir avec la métaphysique ? Comment repenser Descartes et Husserl, réviser Nietzsche et Heidegger, relire Levinas et Derrida ? Quelle langue neuve peut dire l'invisible, l'inouï, l'inattendu ? Qu'est-ce que le nihilisme ? En quoi éclaire-t-il l'époque ? Où va le monde ? Où en est l'Eglise ? Que penser du déclin de l'Amérique, du réveil de l'islam ? Quel avenir ont la France et l'Europe ? Pourquoi l'Evangile reste-t-il plus que jamais d'actualité ? Telles sont, parmi d'autres, les questions de Paul-François Paoli auxquelles Jean-Luc Marion a consenti à répondre au cours de cette libre conversation comme le siècle n'en connaît plus guère. De la rue d'Ulm et de la Sorbonne à l'université de Chicago et à Rome, de l'aventure de Communio à l'engagement antitotalitaire, sur fond de rencontres et de portraits, d'enjeux et de combats, ce sont la clé d'une destinée et la fabrique d'une pensée qui, ici, se dévoilent. Celles du philosophe français vivant le plus lu, le plus commenté et le plus traduit au monde. Une démonstration éblouissante de l'intelligence en acte. Une invitation, surtout, à l'espérance. Un antidote au malaise contemporain.

05/2021

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Actualité politique France

Le cas Zemmour. Comment en est-on arrivé là ?

Eric Zemmour, un homme doublement condamné par la justice pour discrimination raciale et haine religieuse, un polémiste qui révise l'histoire de France pour la faire coller à ses obsessions, un provocateur qui multiplie les sorties de nature raciste, sexiste, homophobe, est donc candidat à l'élection présidentielle de 2022. Au-delà de l'indignation ou de l'effroi légitimes qu'il suscite, une question s'impose : comment en est-on arrivé là? Noël Mamère et Patrick Farbiaz, déjà auteurs en 2014 d'un vigoureux Contre Zemmour, ont décidé de revenir sur "le cas Zemmour" à partir de cette question et de celles qui en découlent : sur quel terreau Eric Zemmour a-t-il prospéré? De qui sert-il les intérêts ? Comment son ascension a-t-elle été facilitée ? De quelle manière son discours déteint-il sur l'ensemble de la parole politique ? Son pari de la réunion des droites peut-il réussir ? N'est-il qu'un feu de paille ou l'expression d'une régression inquiétante ? Eric Zemmour arrive à un moment où le fond de l'air n'a jamais été aussi brun, comme l'expliquent les auteurs. Des premières révolutions conservatrices au trumpisme, ils décortiquent les inspirations du candidat d'extrême droite. A ce bric-à-brac idéologique, ils opposent un récit fondé sur le partage et le vivant, le commun et la solidarité, pensé à la fois comme un manuel de résistance et un antidote à ce projet mortifère qui plongerait la France dans le chaos.

01/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

L'homme idéal... ou presque

Gideon's Cove : 1 407 âmes, et pas un seul homme potable "Si je devais faire la liste de tout ce qui me rend très heureuse dans la vie, ce serait : - le Joe's, le restaurant plein de charme que je dirige - une véritable institution - une famille (presque toujours) aimante, et surtout une soeur jumelle avec laquelle je partage une entente et une complicité à l'épreuve de tous les chocs de l'existence - un chien que j'adore - des employés fidèles et dévoués - quasiment une deuxième famille Déjà pas mal, n'est-ce pas ? Pourtant, si j'en avais le pouvoir, j'ajouterais volontiers une dernière petite chose à cette liste : un homme très amoureux de moi, que j'aimerais aussi à la folie, et avec lequel je vivrais un bonheur conjugal à faire pâlir d'envie toute la population féminine de Gideon's Cove. Hélas, entre mon amour impossible et malencontreux pour le prêtre de la paroisse, mes blind dates catastrophiques et ma liaison torride avec Malone, ténébreux et mutique pêcheur de homards, je doute de pouvoir un jour y parvenir... " Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Karine Xaragai. A propos de l'autrice Avec plus de 350 000 lectrices conquises, KRISTAN HIGGINS se pose en reine incontestée de la comédie. Antidote contre la morosité ambiante, ses romans sont des bouffées de bonne humeur ! " Lire du Kristan Higgins c'est comme déguster une part de gâteau au chocolat : cela réchauffe notre petit coeur fragile, réconforte notre âme et sublime nos papilles. " A l'abordage de la culture, Babelio

04/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Tout sauf le grand amour

Un amour à croquer Ce que cherche Lucy Lang à l'aube de ses trente ans ? Un homme sympa et honnête. Un homme qui s'occuperait du jardin, des barbecues, et qui jouerait au foot avec les enfants. Et surtout, surtout, un homme qui ne déclencherait en elle aucun émoi amoureux, aucune grande passion. Car Lucy refuse l'idée de souffrir de nouveau, comme elle a souffert cinq ans plus tôt en perdant son mari. Alors, même si le passé se rappelle encore à elle, aujourd'hui, elle le sent : elle a atteint les limites d'une vie exclusivement consacrée à son chat, le plus intelligent et le plus capricieux des félins, et à son travail qu'elle adore, dans la petite pâtisserie familiale de Rhode Island. Oui, il est temps de tourner la page. Première étape : prévenir Ethan Mirabelli, son amant sexy mais inépousable, qu'il est temps de revenir à une relation strictement amicale. Deuxième étape : se lancer dans la quête de son futur mari, celui qui sera tout pour elle. Tout, sauf le grand amour. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Karine Xaragai. A propos de l'autrice Avec plus de 350 000 lectrices conquises, KRISTAN HIGGINS se pose en reine incontestée de la comédie. Antidote contre la morosité ambiante, ses romans sont des bouffées de bonne humeur ! " Une magnifique histoire de vie, d'espoir et d'amour. Du grand Kristan Higgins, qui m'a mis la larme à l'oeil et a fait vibrer mon coeur. " Kimysmile, Babelio

04/2022

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Actualité et médias

Afrique, pillage à huis clos. Comment une poignée d'initiés siphonne le pétrole africain

Au Congo, au Gabon, au Nigeria, en Angola ou en Guinée équatoriale, on peine à découvrir à quoi a servi la manne pétrolière. Pauvreté, guerres civiles, maintien au pouvoir de régimes dictatoriaux, tel est le bilan peu glorieux de l'exploitation pétrolière en Afrique. La précieuse huile nourrit surtout une corruption débridée. Au Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso a mis en place une kyrielle de sociétés écrans qui lui ont permis de détourner des centaines de millions de dollars. Mais il bénéficie pour cela de l'" expertise " occidentale. Certaines entreprises françaises, et non des moindres, ainsi que de prestigieux cabinets d'avocats, ont mis leur savoir-faire au service de ce pillage à huis clos. Ne nous y trompons pas. La mobilisation des pays riches (G8) en faveur de l'Afrique ressemble surtout à une opération de communication. Le locataire de l'Elysée amuse la galerie avec sa taxe sur les billets d'avion mais il couve affectueusement une poignée de régimes kleptocrates. George W. Bush prétend s'attaquer aux "postes avancés de la tyrannie" mais il reçoit à la Maison-Blanche les pires dictateurs pourvu qu'ils aient quelques barils à offrir. Tony Blair bataille pour passer la dette du continent à l'ardoise magique mais il ferme les yeux sur le rôle des banques britanniques dans le recyclage de l'argent de la corruption. Il est temps de mettre fin au bal des hypocrites. Si Jacques, George et Tony se soucient réellement du continent, qu'ils contraignent leurs compagnies pétrolières à faire la lumière sur ce qu'elles versent aux Etats africains. La transparence reste le meilleur antidote contre la corruption.

10/2006

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Critique littéraire

Robert Musil. Tout réinventer

Le nom de Musil (1880-1942) est rattaché à L'Homme sans qualités, ce grand roman faisant notamment le tableau de la disparition d'une civilisation. Mais Robert Musil n'est ni l'homme d'un seul livre, ni simplement le peintre du délitement d'un empire austro-hongrois auquel il donna le nom de Cacanie. La poétesse Ingeborg Bachmann rappela que l'auteur de L'Homme sans qualités avait voulu "faire bien plus qu'écrire un roman, bien plus que raconter l'histoire d'une Cacanie déclinante, et bien plus qu'élaborer une critique des idées de l'époque". Musil pensait en effet que des possibilités d'accomplissement ignorées s'offraient à l'individu, et il chercha, à travers chacun de ses livres, à s'en approcher. Il y a une utopie intime musilienne, d'un grand potentiel subversif. Afin de la mettre à jour, cette biographie dresse le portrait d'un homme fascinant à maints égards, maître et serviteur de son oeuvre jusqu'à l'oubli radical de soi ; elle restitue un itinéraire à cheval sur deux siècles, ainsi que la genèse et la création d'une oeuvre qui fut écrite littéralement envers et contre tout, à une époque de catastrophes. En s'attachant à souligner l'extrême modernité de cette démarche (l'antidote parfait aux idéologies du déclin et au présentisme qui nous encombrent jusqu'à l'asphyxie), son humour terrible aussi, ce livre invite à découvrir un regard, une pensée, d'une acuité inouïe, qui se révèlent d'un précieux secours pour faire face à notre temps saturé de discours économiques et identitaires négateurs de toute idée d'accomplissement.

09/2015

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Critique littéraire

L'Impératrice et l'Abbé. Un duel littéraire inédit entre Catherine II et l'Abbée Chappe d'Auteroche

La Russie est-elle un pays d'Europe ? Ou un pays barbare que l'Europe doit écarter ? Le roi Louis XV penche pour la première formule et, pour le démontrer, envoie en Russie en 1761 un savant, membre de l'Académie des sciences, l'abbé Chappe d'Auteroche. Le récit de l'abbé, au terme d'un voyage qui le conduit jusqu'en Sibérie, est publié en 1767. C'est la première relation de ce type sur la Russie, plus poussée, mieux fondée que le livre que publiera Custine en 1839. Récit ravageur, violemment hostile à tout ce qui est russe, et qui connaît un grand succès, mais sera depuis lors ignoré. Catherine II, montée sur le trône en 1762, est passionnément attachée à la culture française, à l'esprit français, aux philosophes et savants français, ses amis. C'est la pensée française qu'elle prétend importer en Russie. Pourtant, le livre de l'abbé, surtout par le succès qu'il rencontre, provoque sa fureur. Et la conduit à une démarche inédite pour un chef d'Etat qui ne se contente pas de régner, mais gouverne activement un immense empire : elle répond elle-même. Sa réponse, l'Antidote, publiée en 1770, ouvrage de près de 500 pages où elle attaque et contredit l'abbé ligne à ligne, est une œuvre étonnante. Polémique, mais aussi exposé de sa propre conception de la Russie et critique de l'esprit français, arrogant, méprisant, convaincu de sa supériorité. La confrontation des deux ouvrages, que l'ample préface complète et éclaire, contribue à la connaissance contemporaine de la Russie et de son histoire au moment où celle-ci s'impose à l'Europe.

11/2003

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Roman d'amour, roman sentiment

Une (toute) dernière chance

A trente-deux ans, Sadie Frost trouve que son petit ami, exemplaire sur tous les plans, tarde à lui demander sa main. Qu'à cela ne tienne, elle décide de se lancer ! Mais rien ne se passe comme prévu. La soirée est un échec. Et, comme un malheur n'arrive jamais seul, elle apprend que son père adoré vient d'avoir une crise cardiaque. Ni une ni deux, Sadie se rue à son chevet et s'improvise infirmière. C'est l'excuse parfaite pour prendre de la distance avec sa vie new-yorkaise monotone. A Stoningham, la situation n'est pourtant pas des plus réjouissantes, Sadie se retrouve face à un père affaibli, une mère moralisatrice, une soeur faussement modèle. Et surtout elle ne doit pas succomber aux charmes de Noah, son amour de jeunesse, qu'elle n'a jamais oublié. Cela dit, il ne semble pas particulièrement ravi de la revoir... Ce retour pourrait-il être synonyme de dernière chance ? Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion. A propos de l'autrice Avec plus de 200 000 lectrices conquises, KRISTAN HIGGINS se pose en reine incontestée de la comédie. Antidote contre la morosité ambiante, ses romans sont des bouffées de bonne humeur ! " [Higgins] ne fait que s'améliorer à chacun de ses livres. " The New York Times " Une exploration magistrale de l'amour sous toutes ses formes - romantique, familial et amical - quine laissera personne de marbre. " Kirkus Reviews " Une exploration incroyable des relations familiales, et en particulier de la façon dont l'amour change tout au long des années de mariage. " Booklist

06/2022

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Philosophie

L'identité. Une fable philosophique

Ce livre prend appui sur les analyses logiques et ludiques de Lewis Carroll pour souligner le caractère fictif et labyrinthique de l'identité. Contre le sophisme du particularisme culturel, ce livre place l'identité dans une réflexion sur la frontière, en abandonnant les crampes mentales que donne la notion d'appartenance unique. Comment mettre en avant les observations et les expériences plutôt que les convictions et les jugements expéditifs ? Cette question, mise en évidence par des philosophes empiristes comme David Hume ou des logiciens comme Bertrand Russell, sert de pivot pour substituer au débat idéologique contemporain sur l'identité, les constructions fictives des philosophes, des constructions rationnelles qui prennent le relais des anciennes épopées pour penser le mien bien plus que le moi. L'identité comme fable philosophique repose sur le réseau sémantique des emprunts et des métamorphoses. C'est une notion qui nous permet de refaire le lien avec la puissance onirique d'un personnage comme Alice dans Les aventures d'Alice au pays des merveilles. L'enseignement des songes d'une part, les exigences du droit d'autre part sont un antidote aux crispations identitaires. L'exemple de la culture arabo-musulmane sert de mise à l'épreuve des thèses présentées ici. Cette culture, loin d'être enfermée dans une spécificité, est par bien des aspects, pensons à Averroès, le fonds anonyme de la culture européenne de la Renaissance du XVIe siècle et de celle des Lumières du XVIIIe siècle. Comparer sans égaler les productions culturelles est une activité qui aide à comprendre comment s'inscrivent dans la vulnérabilité des corps l'exil, l'accent, la voix : autant d'expressions flottantes de l'identité.

02/2011

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Développement personnel

Heureux comme un danois

Les sondages sont formels : le Danemark se voit comme le pays le plus heureux du monde. Les Danois sont les champions du bonheur. Qu'est-ce qui, dans leur culture, leur éducation, leur caractère, les rend aussi aptes au bien-être ? Quelle philosophie de vie ? Quel secret ?Malene Rydahl, Danoise de naissance et Française d'adoption, a enquêté et réfléchi à cette énigme. Avec Heureux comme un Danois, elle livre le trousseau des dix clefs qui lui semblent ouvrir les portes de l'Eden. Les anecdotes les plus savoureuses et les statistiques les plus rigoureuses font de ce petit précis philosophique et concret un manuel du bonheur au quotidien. Ce "mode d'emploi de l'allégresse" ne donne aucune leçon mais un esprit français ne manquera pas d'y trouver l'antidote à la délectation morose hexagonale. Au fil de ces Dix Commandements - parmi lesquels "Je ne crains pas mon prochain (la confiance)", "J'ai une place dans la société (l'éducation)", "Je suis libre de trouver mon chemin (La liberté/autonomie personnelle)", "Je peux devenir qui je veux (L'égalité des chances)", "Je vais mieux si tu vas bien" (solidarité et respect de l'autre) - Malene Rydahl illustre la théorie de son parcours personnel et confère à son traité une dimension pratique. Heureux comme un Danois vaut donc pour sa double perspective : il est à la fois une plongée humoristique et critique dans le Danemark contemporain, ses moeurs, sa tradition, son fonctionnement, et une leçon de savoir-être heureux à l'usage de chaque être humain. Le parfait guide du savoir-jouir pour des Français si pessimistes.

04/2014

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Travail social

"Belles histoires". Education et solidarité dans des projets collectifs

Cet ouvrage, à l'initiative de France Bénévolat, a pour origine le rassemblement de monographies évaluatives, intitulées "Belles histoires", de projets collectifs portés par les équipes de l'association avec des partenaires externes (autres associations, établissements d'enseignement, missions locales...). En 2019, nous avons publié l'ouvrage Ces bénévoles, constructeurs de démocratie contributive ! , consacré à des portraits individuels de bénévoles particulièrement engagés. Ce nouvel ouvrage est évidemment son pendant, mais consacré à des projets collectifs. Ces "belles histoires" sont classées par thème dominant, mais certaines, évidemment, recoupent plusieurs thèmes (par exemple, des jeunes qui récupèrent des piles usagées sont à la fois sur le registre de l'inclusion sociale et de la transition écologique). Dam ce contexte de sinistrose sociétale, publier un ouvrage qui présente trente "belles histoires" vraies, de solidarité collective, c'est simplement montrer que la solidarité est le meilleur antidote au ressentiment. Si le ressentiment rétrécit celui qu'il envahit, la solidarité grandit celui qui la pratique. Ainsi, dans ces "belles histoires", le partage solidaire a permis à des personnes qui, pour diverses raisons, se sentaient exclues de la société (décrocheurs scolaires, personnes en situation de lourd handicap ou sous-main de justice, migrants, quatrième âge isolé...) de devenir coacteurs de beaux projets et d'y gagner la reconnaissance des autres, un retour de la confiance en eux-mêmes, de nouvelles compétences et surtout la fierté de se sentir mieux inclus dans leur bassin de vie. Tout cela relève du nouvel esprit éducatif, tel que le définit si bien Michel Bernard. Cet ouvrage donnera, on l'espère, l'idée à d'autres acteurs de reproduire des démarches proches, adaptées à leur contexte proche.

03/2021

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Pédagogie

L'éducation psycho-sociale à l'école. Enjeux et pratiques

Face aux promesses et aux menaces de la modernité, peut-il y avoir une politique et une éducation pertinentes sans interrogation sur la vision de l'être humain vers lequel nous tendons ? Les questions de la famille, de l'école, de la société, de l'action politique, et celle de l'évolution de l'humanité sont en effet liées. Les apprentissages bons pour l'école le demeurent pour la vie : "apprendre à connaître, apprendre à faire, apprendre à se connaître, apprendre à vivre ensemble". Ces quatre voies d'une "éducation humanisante", définies dans l'ouvrage de l'UNESCO "L'éducation. Un trésor est caché dedans", dirigé par Jacques Delors (1996), auxquelles s'ajoute aujourd'hui la voie écologique, ne devraient-elles pas constituer la trame et la chair de toutes les formations "de 7 à 77 ans" ? Le terme "humanisant" se rapporte ici au processus évolutif qui peut nous conduire, individuellement et collectivement, à partir d'apprentissages et non d'exhortations ou de "bonnes intentions dont l'enfer est pavé", au déploiement de ce qui fait la maturité humaine, à savoir : la qualité du lien dans toutes ses nuances, allant de la cordialité et la tolérance à l'amitié et à l'amour ; la lucidité de l'esprit et la connaissance de soi ; la force du jugement dégagé des préjugés ; la capacité de dialogue ; l'humour ; le sens de la justice et de la fraternité ; l'autonomie et la solidarité, vitalement complémentaires. Le déploiement de ces qualités exige des formes d'éducation, d'auto-éducation et de coéducation largement expérimentées qui seront présentées dans cet ouvrage. Regroupées sous le terme "éducation psycho-sociale", elles constituent de vrais antidotes à notre tendance à projeter notre responsabilité sur des boucs émissaires, à nous laisser entraîner vers les fanatismes religieux, idéologiques, la xénophobie ou le racisme... Voire, plus simplement, aux "blessures relationnelles ordinaires" liées au milieu familial et social, qui peuvent trouver à s'exacerber ou à se dépasser à l'école comme au travail, et ainsi virer vers la violence ou la dépression, ou aller vers une sociabilité authentique.

09/2014

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Droit

Défiance, doute, incertitude. Quelle place pour la notion de confiance dans les sociétés modernes ?

Dignes héritières de l'esprit des Lumières, les sociétés modernes se caractérisent par un niveau de développement scientifique et technique toujours plus poussé. Que l'on songe pêle-mêle aux bouleversements induits par l'irruption d'internet dans notre quotidien au cours des dernières décennies, aux perspectives récemment ouvertes par les recherches sur le génome humain ou encore par celles sur l'intelligence artificielle, il semble que rien ne doive arrêter la science. D'aucuns pourraient s'attendre à ce que ce phénomène rende les sociétés plus résilientes, mieux armées face à l'incertain, mais il n'en est rien. A l'ère de la reprogrammation cellulaire, de la justice prédictive et des logiciels de prévention des crimes, la domination sans partage du scientifique a surtout abouti à rendre les sociétés modernes intolérantes au doute et allergiques au risque. Comment faire face alors à ces situations qui, pour déstabilisantes qu'elles soient, n'en sont pas moins inévitables ? Et dans un contexte de judiciarisation croissante des rapports sociaux, à quel(s) instrument(s) le juge peut-il faire appel pour susciter l'adhésion des parties à ses décisions en l'absence même de toute certitude ? Si l'on s'accorde avec le sociologue Georg Simmel à reconnaître que " celui qui sait tout n'a pas besoin de faire confiance ", la confiance — " état intermédiaire entre le savoir et le non-savoir " — apparaît précisément comme un élément clé dans la gestion de l'incertitude. Les textes réunis dans le présent ouvrage, tirés du colloque annuel de l'Institut fédératif de recherches Interaction de la faculté de droit de Nice (édition 20191, s'interrogent, dans une perspective pluridisciplinaire, sur la place que revêt à l'heure actuelle la notion de confiance dans le droit et sur la manière dont celle-ci peut être utilisée comme "antidote" à l'incertitude.

08/2019

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Littérature étrangère

Nouvel éloge de la folie. Essais édits & inédits

"Lorsque les habitants de Macondo furent frappés un jour, pendant leurs cent ans de solitude, par un mal en forme d'amnésie, ils se rendirent compte que ce qu'ils connaissaient du monde était en train de se volatiliser et qu'ils risquaient d'oublier ce que c'est qu'une vache, ce que c'est qu'un arbre, ce que c'est qu'une maison. L'antidote, découvrirent-ils, se trouvait dans les mots. Afin de se souvenir de ce que leurs mots représentaient pour eux, ils rédigèrent des pancartes qu'ils suspendirent aux bêtes et aux objets : "Ceci est un arbre", "Ceci est une maison", "Ceci est une vache, et elle donne du lait qui, mélangé au café, donne le café con leche". Les mots nous disent ce que nous, en tant que société, nous croyons qu'est le monde. "Le motif dans le tapis", c'est la formule inventée par Henry James pour désigner le thème récurrent qui, telle une signature secrète, parcourt l'oeuvre d'un auteur. Dans beaucoup des textes que j'ai écrits (critiques, notices ou introductions), je pense pouvoir distinguer ce motif insaisissable. Il a quelque chose à voir avec la relation de cet art que j'aime tant, l'art de lire, avec le monde dans lequel je le pratique, le "beau monde" de Thomas. Je crois qu'il existe une éthique de la lecture, une responsabilité dans notre manière de lire, un engagement à la fois politique et privé dans le fait de tourner les pages et de suivre les lignes. Et je crois que parfois, au-delà des intentions de l'auteur et au-delà des espoirs du lecteur, un livre peut nous rendre meilleurs et plus sages."

11/2011

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Littérature étrangère

Les papiers posthumes du Pickwick Club

Lorsqu'il achève la publication en feuilleton, en novembre 1837, des Papiers posthumes du Pickwick Club, Charles Dickens (1812-1870) - âgé de vingt-cinq ans et connu sous le pseudonyme de Boz - est au seuil d'une gloire et d'un succès dont il ne se départira jamais plus. En lançant sur les routes de la campagne anglaise un duo donquichottesque composé d'un homme d'affaires à la retraite bedonnant et chauve et de son valet cockney, flanqué d'une troupe fantasque, Dickens réinvente le genre picaresque, célébrant avec nostalgie les coaching days, les beaux jours de la route, des diligences, des auberges et des relais de poste. Par son génie comique, ses joyeux épisodes de farce et de burlesque, ses dialogues truculents et sa tendre ironie à l'endroit des personnages, le texte charme rapidement les lecteurs qui se délectent du vibrant hommage rendu à la beauté idyllique et pastorale du pays anglais - antidote salutaire aux affres de l'ère industrielle et de la modernité. Annonciateur des romans de la maturité, Les Papiers posthumes du Pickwick Club jette à la fois les bases de l'oeuvre littéraire mais aussi celles de l'action réformatrice politique et sociale de son auteur. Chef-d'oeuvre d'humour et classique incontournable, le texte est ici présenté, comme dans les éditions du XIXE siècle, avec les gravures de Hablot K. Browne, dit Phiz, illustrateur et comparse indissociable de Boz. La présente édition propose de découvrir la vie du jeune Dickens, de parcourir l'histoire éditoriale de ce qui fut l'un des plus grands succès de librairie du siècle, dans une Angleterre victorienne en pleine mutation sociale et culturelle, où le divertissement est une affaire sérieuse, où l'art de rire n'est pas l'apanage des puissants.

11/2019

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Santé, diététique, beauté

L'étrange et drolatique voyage de ma mère en amnésie

" Ma mère (89 ans) ne perd pas la tête. Elle la laisse juste vagabonder de plus en plus ailleurs, dans des contrées étranges, souvent inquiétantes, menaçantes, mais parfois merveilleusement poétiques. Des pépites précieuses dans sa débâcle qui nous amusent et nous enchantent autant elle que moi" . C'est ainsi que Michel Mompontet a commencé à écrire le " voyage en amnésie " , pour lui seul et pour ne rien perdre des derniers instants de Geneviève. De ses notes, il a fait un livre rare qui parle à chacun de nous. Peut-on retenir le temps et les souvenirs qui s'évaporent ? L'amour est-il un antidote aux pathologies de la mémoire ? Que reste-t-il quand notre cerveau " s'enfuit comme un ballon dans l'azur " , quand " notre esprit est traversé de courants d'air " ? Le récit de Michel Mompontet est chargé d'émotion mais il n'est pas triste. Il nous livre une magnifique histoire filiale et un inoubliable portrait de femme. Geneviève, solide gasconne qui n'a rien perdu de son sens de l'humour, se bat contre le mal qui la ronge avec d'étonnantes ressources, et une énergie souvent désopilante. Son fils, Michel, et ses alliés (gardes-malades dévoués, médecins pleins d'humanité, voisins compatissants mais aussi arbres du jardin, papillons, étoiles) s'ingénie à trouver des parades, invente de rocambolesques stratagèmes pour contrer son principal ennemi (le redoutable Alzheimer) ainsi qu'une cohorte d'autres adversaires (assureurs avides, tante vindicative, fantômes et non-dits familiaux). Ainsi alors qu'il croit être seulement revenu dans le village landais de son enfance pour sauver sa mère, c'est aussi avec son propre passé et ses zones d'ombres qu'il renouera.

04/2018

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Religion

Albert Camus et le Christianisme. L'espérance en procès

Albert Camus, né à Mondovi IAIgérie), le 7 novembre 1913, disparut tragiquement sur la Route Bleue, près de Montereau, le 4 janvier 1960. Mais Camus est toujours des nôtres, grâce à son triple pari pour l'authenticité, pour la liberté et pour l'homme. …Par bien des points, Camus est sur la voie de Soljenitsyne. Pour tous les deux, c'est l'abstraction qui est la faute, et le geste concret de la pitié humaine apparaît chez eux comme l'antidote des fanatismes. Tous les deux haïssent le mensonge. Et quinze ans avant Soljenitsyne, Camus proclame : « Nous sommes quelques-uns décidés à ne nous taire sur rien. » Après un temps où j'ai participé, moi aussi, au délire ambiant, j'ai, sur ce point, rendu les armes à Albert Camus, et je le place, à côté de Soljenitsyne, parmi les maîtres de la vérité, ceux qui nous rappellent à ce principe élémentaire du christianisme, qu'énonçait ainsi le canon d'Un Concile de la Renaissance : « Quidquid fit contra conscientiam aedificat ad gehennam » : tout ce que tu fais contre ta conscience renforce l'enfer… Ce païen ne le fut pas facilement. Disons même qu'il n'a cessé d'être chrétiennement païen. Jean-Marie DOMENACH (extrait de la Préface). Joseph HERMET, né en 1924 à Prinsuéjols (Lozère), s'est toujours intéressé à l'œuvre de Camus : - depuis les années 1943-1945, au moment où l'Etranger finissait par arriver, en des temps incertains, dans les librairies de la province, alors une des plus secrètes de France : le Gévaudan. - en passant par les années 1954-1964, quand il enseignait la philosophie dans une Institution secondaire à Mende, et par les années 1970-1972, lorsque vit le jour, en Sorbonne, sa thèse de Doctorat-ès-lettres (3e cycle), consacrée à Albert Camus.

01/1976

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Histoire de France

Gens du Moyen Age. Six croquis de la vie ordinaire

Eileen Power est âgée de trente-cinq ans lorsqu'elle met la dernière main, en 1924, à ce petit livre extraordinaire, rédigé comme un antidote à la littérature savante des historiens. Elle y déroule la vie de six "personnes ordinaires" saisies dans leur vie familiale et dans leurs activités professionnelles: le paysan Bodo et sa femme Ermentrudis, habitants d'un domaine rural près de Paris à l'époque de Charlemagne ; Marco Polo et les missionnaires catholiques en Extrême-Orient au XIIIe siècle; Madame Eglentyne, la prieure de Chaucer sortie des Contes de Canterbury; un vieux bourgeois de Paris, décrivant à sa jeune épouse l'art de bien tenir son ménage à la fin du XIVe siècle; Thomas Betson, marchand anglais de l'Etape des Laines au XVe siècle et sa promise, la petite Katherine Riche; la lignée des Paycocke, manufacturiers de draps de Coggeshall, régnant sur leur monde de fileuses, de cardeurs, de tisserands, de peigneurs et de teinturiers au XVIe siècle. Croisant toutes les sources à sa disposition, documents fonciers, récits de voyage, testaments, contes et romans, peintures chinoises, pierres tombales et décorations d'église, elle livre ici une leçon magistrale d'histoire vivante, une nouvelle manière d'écrire l'histoire très proche de celle de Marc Bloch dans la Société féodale. Pionnière, son oeuvre annonce les premiers accomplissements de la microhistoire comme Le fromage et les vers de Carlo Ginzburg (1976) ou Le retour de Martin Guerre de Natalie Zemon Davis (1983). Resté jusqu'ici inédit en français, Medieval People est régulièrement réédité en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où il est considéré comme un classique de l'histoire sociale. Il a été traduit en espagnol, en japonais, en néerlandais, en italien et en coréen.

03/2012

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Critique littéraire

La fonction persuasive. Anthropologie du discours rhétorique : Origines et actualité

" Au commencement était la persuasion " : telle est l'idée de base de cet ouvrage. Très tôt, le discours magique remplit la fonction, vitale pour la raison humaine, de donner du sens au monde. La naissance ultérieure de la rhétorique, sur fond de laïcisation de la pensée, permit durablement à l'homme de concilier la conscience de sa responsabilité dans la construction de la réalité sociale avec une extraordinaire capacité à faire " comme si "" le monde avait du sens. Mais le désenchantement de ce dernier est désormais proclamé. La raison connaît une crise sans précédent et la poésie, dit-on, est morte à Auschwitz. Que reste-t-il alors de la rhétorique qui est la raison de nos émotions ? Qu'adviendrait-il si elle se trouvait mise au service d'un nouvel irrationnel offert comme antidote à ce désenchantement ? Le présent ouvrage fait le point, avec méthode et lucidité, sur cette fonction du discours. Il jette une lumière critique sur les principaux courants qui ont marqué l'histoire de la discipline en suivant à la piste la question centrale : peut-on concilier raison et persuasion ? Depuis les réponses philosophiques jusqu'aux plus récents questionnements juridiques, psychologiques et surtout linguistiques, la rhétorique est en fait demeurée éminemment problématique. A travers de nombreuses analyses de débats et de discours, l'auteur s'efforce de lever le voile sur l'avenir possible et souhaitable de la fonction persuasive. Ce livre apportera références et éléments de réflexion à tous ceux qui, en lettres, philosophie et sciences sociales, ont à s'interroger sur ce que persuader veut dire, et sera d'un apport indispensable à ceux qui s'intéressent directement à la rhétorique, étudiants soucieux d'acquérir une compétence critique comme spécialistes qui y trouveront leur discipline questionnée librement.

10/2005

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Sciences de la terre et de la

L'Homme aux bois. Histoire des relations de l'homme et de la forêt, XVIIe-XXe siècle

Pour l'homme d'aujourd'hui, les bois représentent la liberté. Il ne doute pas que ses ancêtres y circulaient et en vivaient sans la moindre contrainte. Et en effet autrefois, la forêt s'offrait aux cultures, fournissait le bois de chauffe et le bois d'oeuvre, nourrissait les bêtes et sauvait les villageois quand tout allait mal. Mais cet équilibre entre agriculture et forêt se détériore dès le milieu du XVIIIe siècle, lorsque les autorités découvrent que la forêt constitue un capital. Les paysans ne sont plus traités en producteurs mais en prédateurs et en ennemis de l'arbre. Eux pour qui la forêt signifiait abondance se révoltent. Leur opposition aux pouvoirs publics ne cessera qu'avec l'exode rural. Dans le même temps, les élites prennent conscience de la vulnérabilité de l'environnement et s'ouvrent à une sensibilité nouvelle : l'arbre devient l'élément constitutif du paysage. La forêt n'est plus l'espace des paysans. Elle dépend des citadins et ceux-ci l'adaptent à leurs besoins. Ces ruptures sont à l'origine des préoccupations écologiques contemporaines. Depuis plus d'un siècle, l'arbre s'est imposé comme l'antidote du monde industriel. L'Etat doit intervenir pour protéger les milieux naturels et non pour favoriser leur exploitation économique. De fait, les grands débats nés autour de la politique forestière du XIXe siècle sont plus actuels que jamais : libéralisme ou dirigisme ? Privatisation ou nationalisation ? La forêt est le miroir de la société. Andrée Corvol, agrégée de l'Université et docteur ès Lettres, chercheur au CNRS est l'auteur de L'Homme et l'Arbre sous l'Ancien Régime(Economica). Elle prépare un ouvrage sur l'économie des sciences de la Nature en Occident.

02/1987

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Sciences de la terre et de la

Les secrets de l'univers. Patience dans l'azur ; L'heure de s'enivrer ; Dernières nouvelles du cosmos ; Chroniques des atomes et des galaxies

Conteur magistral, Hubert Reeves a su intéresser un large public à l'histoire de l'Univers. Cet ouvrage, dédié "à tous ceux que le monde émerveille", réunit cinq livres majeurs de l'astrophysicien, qui permettront au lecteur de mieux connaître et de mieux comprendre les extraordinaires avancées de la cosmologie. Big Bang, matière noire, énergie sombre, univers parallèles, antimatière, trous noirs... Toutes les découvertes de ces dernières décennies sont exposées par Hubert Reeves, inégalable dans l'art d'initier le profane à des phénomènes d'une grande complexité. Il explique quelles observations mènent les astronomes grâce aux observatoires terrestres et aux satellites, qui ont connu des développements majeurs. Il montre également comment la conquête de l'infiniment petit, grâce aux accélérateurs de particules, permet aux physiciens de préciser leur connaissance des constituants de la matière – les particules, dont le fameux boson de Higgs – et de leur rôle fondamental dès les premiers temps de l'Univers, lors de la première seconde, de savoir comment ces particules auraient surgi du vide, puis comment l'Univers a pu produire atomes, molécules, étoiles, galaxies, amas de galaxies, mais aussi notre propre système solaire, l'infiniment petit permettant aussi la compréhension de l'infiniment grand. "L'Univers a-t-il un sens ?" Cette question fondamentale sous-tend toute la réflexion et toute l'oeuvre d'Hubert Reeves. L'astrophysicien garde l'espoir que pour l'homme, dont la conscience est apparue récemment au regard des 13,8 milliards d'années d'histoire de l'Univers, "l'intelligence n'est pas nécessairement un cadeau empoisonné. L'absurde est encore évitable". "L'éveil de la jubilation est, peut-être, l'antidote le plus efficace" à l'autodestruction de l'homme et de la planète, écrit-il. Une jubilation qu'il distille pour le plus grand plaisir du lecteur.

03/2016

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Gestion du stress

COMMENT ÊTRE ZEN SANS ÊTRE MOINE ?

"En écrivant ce livre, j'ai essayé d'aborder tous les aspects du zen, sans aucune prétention d'enseigner quoique ce soit, juste pour partager cette expérience d'une richesse et d'une profondeur extraordinaire, comme on fait découvrir à un ami un magnifique paysage". C'est quoi être zen ? Est-ce le bien-être béat que nous promettent les publicitaires à longueur de journée, stade ultime du consumérisme ? Ou bien cette pratique austère, seulement accessible à ceux qui sont prêts à vivre à l'écart du monde, comme nous l'explique la tradition religieuse ? Personnellement, je ne me reconnais dans aucune de ces représentations du zen que je pratique pourtant depuis de nombreuses années. Pour moi, le zen est avant tout une philosophie de vie. Pas une construction intellectuelle d'idées et de concepts, mais une philosophie qui s'incarne dans le réel, dans le présent, dans le quotidien. Loin de m'éloigner de ma vie professionnelle et familiale, le zen m'a au contraire aidé à mieux appréhender et à comprendre les autres, les situations nouvelles, à garder un regard clair sur les évènements La méditation, le zazen, est le pilier central du zen. Méditer, ce n'est pas un moyen de se couper du monde, de s'installer dans une bulle d'indifférence, c'est au contraire apprendre à être présent, à ouvrir sa conscience à ce qui est ici et maintenant, à soi, aux autres, au monde. C'est être dans l'expérience du réel et non dans l'idée que l'on se fait des choses. Le zen est un formidable antidote à ce que Bouddha appelle les trois poisons : l'ignorance - celle qui est faite de la somme de nos certitudes - l'avidité et la haine qui empoisonnent nos sociétés et produisent la plupart de nos souffrances.

09/2022

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Monographies et entretiens

Milou. Humain, trop humain

MILOU, le plus célèbre chien de la bande dessinée, apparaît dès la première vignette illustrée de Tintin au pays des Soviets et sera le dernier de la famille tintinesque à s'exprimer dans l'ultime album inachevé, Tintin et L'Alph-Art. Toujours présent entre ces deux extrêmes, il est indispensable aux aventures de l'intrépide héros. Son caractère hybride - canin et humain - fait la spécificité et la richesse de ce personnage hors normes. Compagnon inséparable de son maître, Milou est son confident, son alter ego, son sauveur récurrent et son joker dans les cas désespérés. Mais il est aussi son contradicteur, son opposé, son négatif, son alibi facétieux. Il est l'antidote à la perfection du jeune reporter, un anti-héros à qui des milliers de lecteurs peuvent s'identifier, il est le côté humain de Tintin. Trop humain ? Victime de la concurrence du capitaine Haddock et du souci de réalisme voulu par le dessinateur belge, le fox-terrier se fait plus discret avec les ans. Mais n'est-ce pas sa philosophie de vie et ses valeurs qui triomphent en dernier ressort ? Tintinologue émérite, directeur de la collection "Zoom sur Hergé" chez Sépia, Renaud Nattiez est l'auteur de nombreux essais consacrés à l'oeuvre d'Hergé, dont Le Mystère Tintin, les raisons d'un succès universel (2016), Le Dictionnaire Tintin (2017), Les Femmes dans le monde de Tintin (2018), Brassens et Tintin (2020) ou encore d'un polar ancré dans l'univers de la bande dessinée, Meurtres à Moulinserre (2021). Diplômé de l'ENA, haut-fonctionnaire international, il a sillonné le globe et rêvé le monde en suivant les aventures de Tintin et les traces de pattes de Milou.

03/2022

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Epicure

Epicure. Dits et maximes de vie extraits des "Epicurea" d'Hermann Usener

Ce livre est dédié à Marcel Conche, philosophe majeur de notre temps, admirable traducteur et commentateur d'Epicure et Lucrèce, décédé le 27 février en sa 100e année. A travers les siècles, la pensée d'Epicure n'a cessé d'apporter un message d'émancipation. Dans la Rome antique, face à l'omnipotence impériale et au fatalisme stoïcien, comme dans l'Europe de la Renaissance face aux monarchies absolues et au dogmatisme chrétien. Or cette pensée essentielle, qui s'inscrit comme l'antidote à toutes les tyrannies religieuses ou pseudo-religieuses, n'a cessé d'être au bord de s'éteindre. Conscient des puissances hostiles dont il voyait l'humanité entourée, Epicure a publié plus de 300 volumes, plus qu'aucun auteur de l'Antiquité. Dès le 1er s. de notre ère, il n'en restait presque plus rien. Pourtant l'oeuvre est peu à peu ressurgie de ses cendres. En 1533, on redécouvre dans les Vies des philosophes de Diogène Laërce ses 40 Maximes capitales ainsi que ses trois lettres à Hérodote, Pythoclès et Ménécée. En 1752, on exhume à Herculanum des fragments presque illisibles du traité Sur la nature. En 1888, on retrouve au Vatican les 81 Sentences dites "vaticanes" . Ce sont ces textes qui constituent l'oeuvre d'Epicure dans toutes les éditions actuelles. Or d'autres textes tout aussi essentiels se trouvent dans l'édition de réfé-rence publiée en grec et en latin par Hermann Usener (Epicurea, 1887), mais ils n'ont jamais été traduits en français et publiés en volume. Le présent choix propose 242 fragments d'Epicure inédits en volume, qui s'ajoutent aux 108 aphorismes du corpus habituel - compte tenu des recoupements entres Maximes et Sentences.

09/2022

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Autres maux

Du Burn Out au Light In. Témoignage et clés pour une renaissance individuelle et collective

Du Burn Out au Light In vous fait partager le cheminement d'une jeune chef d'entreprise dont l'envie de changer le monde a été prise en otage par un modèle de société menant l'être humain à l'épuisement avant qu'un Burn Out grave ne la remette sur sa voie, celle de reconnecter les êtres humains avec leur lumière intérieure et avec le vivant. Un livre ô combien d'actualité qui vous mènera de l'incohérence à la cohérence, de la société " techno " logique vers la société " bio " logique, vous guidant vers un nouveau paradigme : celui où vous pourrez trouver votre juste place. L'autrice interroge notre modèle de société, lui-même proche de l'effondrement. A l'image des forêts nourricières, ce livre comporte plusieurs strates. Elles permettent d'avoir différents angles de vue afin d'appréhender ce mal moderne qu'est le Burn Out avec une vision holistique. Témoignage, journal intime, analyse et décryptage de l'épuisement individuel et sociétal, développement personnel, propositions pour ancrer le nouveau monde dans le réel... Les genres s'alternent de manière harmonieuse avec pour intention d'utiliser le Burn Out comme le point de départ d'un voyage qui va vous emmener d'un paradigme à un autre, suivant le chemin que l'auteure a elle-même pris. Des outils simples tels que la cohérence cardiaque et le modèle de la Fleur de l'être développé dans ce livre vous aideront à comprendre les différents états d'épuisement et comment en sortir. Telle une étincelle, ce livre vous guidera dans le processus de libération intérieure et extérieure, individuelle et collective que l'auteure a nommé le "Light In" , l'antidote au Burn Out.

09/2022

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Histoire de la population

Notre histoire de France

"Félix Mora était comme un animal en chasse. Il parlait avec ses yeux et ne faisait qu'observer. Tout y passait : leurs dents, leurs yeux, leurs muscles... Les candidats étaient tous torse nu. Quand il est arrivé au niveau de mon père, Mora n'a rien dit. Il l'a regardé et il l'a tamponné". C'est une histoire française, une histoire d'immigration aussi. Comme des dizaines de milliers de Marocains, en 1963 le père de Mariame Tighanimine a été débauché par un agent recruteur, Félix Mora, au service des houillères du Nord et du Pas de Calais. Il fallait remplir les mines de France. Lahcen Tighanimine est alors envoyé à la mine à Lens. Avec une paie de 250 francs reçue tous les quinze jours en liquide, avec un logement et le charbon gratuit, le quotidien, loin de sa famille et de son pays, est loin d'être facile. Aucune de ces gueules noires, à qui on avait apposé un tampon vert pour rentrer en France comme du bétail, n'imagine rester. Une génération plus tard, dans l'hexagone, leurs descendants sont des centaines de milliers. Avec force et passion Mariame Tighanimine retrace ce pan de l'histoire encore méconnu ; cet "angle mort du récit national" , comme l'a écrit la journaliste Ariane Chemin. Elle raconte aussi la venue de sa mère, par le regroupement familial, le travail à l'usine, à Flins, chez Renault, après la fermeture des mines de charbon, l'installation de la famille à Mantes la jolie... Un destin arrimé à la France, où l'autrice, son frère et ses quatre soeurs sont nés. Notre histoire de France est un récit intime, un portrait familial émouvant, qui, au fil des pages, se transforme en un antidote puissant contre les poisons identitaires de notre époque.

10/2022

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Actualité et médias

En immersion. Enquête sur une société confinée

L'épidémie de coronavirus et l'expérience du confinement généralisé ont confronté notre pays à une épreuve inédite et singulière. Fait social total, la propagation du virus a mis à l'arrêt l'économie, bouleversé l'agenda gouvernemental et notre vie quotidienne. Durant cette période très particulière, l'IFOP, à l'initiative de Jérôme Fourquet, a réalisé une série d'enquêtes quantitatives visant à donner la mesure du niveau d'inquiétude de la population, du jugement porté par elle sur l'action des pouvoirs publics et de la façon dont ont été appliquées les consignes sanitaires. Mais, parallèlement à cette batterie d'enquêtes inédites, l'institut a également déployé, avec Le Point et la Fondation Jean-Jaurès, un dispositif d'observation au long cours : 33 Françaises et Français de toutes conditions, de tous âges et régions ont été suivis par l'équipe d'enquêteurs pendant plusieurs semaines. Comment les Français ont-ils réagi à l'évolution de l'épidémie et quelles sont leurs attentes maintenant ? Cadre télétravaillant depuis l'île de Ré versus caissière aux avant-postes, jusqu'à quel point le confinement a-t-il constitué une épreuve partagée et comment les différences ont-elles été appréhendées ? L'épidémie et le confinement ont-ils raffermi le sentiment d'appartenance collective ou exacerbé les fractures déjà à l'oeuvre ? En d'autres termes, le Covid-19 a-t-il joué le rôle d'antidote ou de révélateur de l'" archipelisation " de la société française ? L'état d'esprit dans lequel les Français abordent la nouvelle phase de l'épreuve sanitaire a mûri dans le secret du confinement. Mais c'est bien lui qui déterminera la séquence dans laquelle nous entrons maintenant. Jérôme Fourquet est analyste politique, directeur du département Opinion à l'IFOP. Marie Gariazzo, Gaspard Jaboulay, François Kraus et Sarah Wolber, travaillant également à l'IFOP, ont rédigé avec lui cet ouvrage. Postface de Gilles Finchelstein

06/2020

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Critique

Un an de lecture. Voyage autour des livres

Ces impressions de voyage d'un vagabond sans boussole au pays des livres sont l'occasion d'évoquer de nombreux souvenirs qui ont jalonné ma vie de lecteur. Je parle de mes auteurs préférés, de mon goût pour la lecture et de la manière dont j'ai formé ma bibliothèque. Celle-ci totalise plus de sept mille livres et comme l'univers, elle est en expansion permanente. Lorsque les livres dénichent un terreau propice, ils prolifèrent tel un organisme vivant et vous n'y pouvez rien. Chaque jour, les livres sont de plus en plus serrés sur les rayonnages, ils s'introduisent chez vous à votre insu, peuplent le moindre recoin, s'empilent comme des acrobates jusqu'à des hauteurs vertigineuses, colonisent tous les espaces et bientôt vous devez lutter pour ne pas être submergé par ce flux de bouquins, de brochures, d'atlas, d'encyclopédies, de grimoires, d'elzévirs et autre in-octavo. Pour ranger ces ouvrages, il faut de nombreuses étagères, celles-ci sont réparties dans toutes les pièces de la maison y compris le sous-sol où se trouve la "réserve" . Cette énorme quantité de livres a intrigué ma petite-fille Apolline alors âgée de cinq ans qui m'a demandé un jour : "Papi, pourquoi tu as trop de livres ? " . Cette question qui est à la fois une interrogation et une affirmation m'a conduit à réfléchir sur l'origine de mon appétence pour la chose livresque. Pour tenter de trouver une réponse, j'ai décidé, pendant un an, de noter mes impressions de lecture. Ce périple sans itinéraire m'a permis de découvrir 81 titres. Le livre n'est pas un objet, il a le pouvoir magique de transformer notre quotidien, c'est une machine à voyager dans le temps et l'espace, c'est un antidote contre l'ennui, l'ignorance et les préjugés. J'espère qu'en lisant ce livre mes petits-enfants ressentiront l'envie de se constituer une bibliothèque et surtout, d'ouvrir les livres.

06/2021

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Littérature française

L’âme erre …. d’un humour vague !

Jeune, je n'avais probablement pas d'immanence pour l'écriture, seul le hasard d'une profession particulière, l'information médicale, m'a mis le "pied à l'encrier" pour occuper mes temps d'attente de la manière la plus agréable. Peut-être est-ce un instinct de défense dans un contexte pathologique nécessitant une thérapie préventive par la création littéraire, un truc antistress pour contrecarrer l'inhibition de l'action ? Ce qui, au départ, était un exutoire, plus qu'une dilection, est devenu une nécessité culturelle. J'ai, encore aujourd'hui, autant besoin d'écrire et de lire qu'un alcoolique de boire. Chaque jour qui passe, en dehors du plaisir de vivre, et aussi pour entretenir un certain bien-être dans les moments où la morosité pourrait m'envahir, je suis à l'affût des bons mots que j'entends, des belles phrases que je lis, des pensées qui me viennent, celles qui font immédiatement dégainer les post-it avant de les faire entrer dans un texte. Je ne veux pas forcément accéder à la réussite mais simplement échapper à la honte de n'avoir rien fait de ma vie. L'écriture me donne l'impression de vivre une vie plus intense. Ce qui est, peut-être, devenue une vocation transcende mon existence. Ces mots "amis" qui se posent, s'installent pour effacer les maux des mots "ennemis" . Comme un bouquet de flore commensale éradiquant une vénénosité. Même si l'antidote essentiel doit rester l'amour de la vie, l'écriture est un alchimiste remarquable qui peut transformer de manière étonnante la morosité en gaieté. "Lever l'encre" nous transporte vers des horizons de rêves et de liberté. En exprimant les faiblesses de mon for intérieur, par un regard sur ce que, enfants, nous fûmes, adultes, nous devînmes et, séniors, comment nous divaguâmes. En m'octroyant le droit de taquiner les travers des humains dans un mélange d'humour et d'impertinence, j'ai un vaste programme en perspective. de 1962.

09/2021