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Isabelle Lenoir

Extraits

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XVIIe siècle

Versailles. Histoires, secrets et mystères [EDITION EN GROS CARACTERES

De Louis XIII à Emmanuel Macron, les multiples facettes d'un monument unique au monde. Prodigieux rêve de pierre, d'or, de verdure, d'eau et de lumière, domaine enchanté d'harmonie et de majesté, Versailles a été conçu pour manifester au monde la gloire immortelle de la monarchie française. Paradoxalement, ce lieu scintillant de mille feux, comme les reflets terrestres de l'Olympe et de l'imaginaire apollinien, est aussi un endroit secret, enveloppé de légendes, empli d'ombres et de mystères, avec ses vies cachées, ses intrigues opaques, ses conciliabules inavouables, ses murmures étouffés dans les corridors, ses froissements de soie à la nuit tombante sur la grande Terrasse et ses rendez-vous insolites avec l'Histoire. Comment comprendre par exemple le symbolisme du château et du parc, l'entrelacs des petits appartements, le palais des amours royales, l'affaire du Collier, la correspondance chiffrée entre Fersen et Marie-Antoinette, les vices et désordres de la Cour, la diplomatie secrète, les fastes renouvelés de la République gaullienne ou encore les fantômes qui hantent, dit-on, les jardins de Trianon... Outre Jean-Christian Petitfils, directeur de l'ouvrage, dix-huit auteurs, parmi les meilleurs spécialistes - Isabelle Aristide-Hastir, Jean-Vincent Bacquart, Antoine Boulant, Claire Bonnotte-Khelil, Yves Carlier, Mathieu Da Vinha, Hélène Delalex, Philippe Delorme, Jean-Paul Desprat, Jean-Claude Le Guillou, Alexandre Maral, Fabien Oppermann, Camille Pascal, Thierry Sarmant, Gérard Sabatier, Jean Sévillia, Laurent Theis et Charles-Eloi Vial portent ainsi un autre regard, souvent méconnu, sur cet incomparable chef-d'oeuvre de l'histoire de France.

04/2024

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Livres 3 ans et +

Les giboulées de Mam'zelle Suzon

Les enfants sont tous confrontés, un jour ou l’autre, à la vieillesse. Que ce soit dans leur propre famille ou chez une voisine dont ils sont proches, ils découvrent les signes de pertes de mémoires, de distractions de plus en plus fréquentes, les sautes d’humeur… Voir une personne aimée changer est difficile pour un enfant, qui se sent alors impuissant. Et ne comprend pas toujours le comportement des personnes âgées, celles qui sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou celles qui vieillissent tout simplement…Avec une infinie tendresse et beaucoup de poésie, Léna Mariel, auteur du texte, plonge dans la vie et les souvenirs de Mam’zelle Suzon, une adorable vieille dame qui perd lentement pied avec la réalité. Au début, ce sont des petites distractions, des objets perdus : puis, cela devient plus grave et ses pertes de mémoire concernent les prénoms et les visages de ses proches. Une situation bien difficile pour la vieille dame mais aussi pour son entourage, qui comprennent peu à peu que la vieillesse est une de ces maladies dont on peut pas vraiment guérir… On retrouve avec plaisir les illustrations rondes et douces d’Isabelle Carrier, qui nous a déjà émus avec Derrière le mur sur un sujet tout aussi difficile. L’illustratrice arrive à la fois à nous émouvoir et nous faire sourire devant les trous de mémoire de Mam’zelle Suzon. Un magnifique album sur un sujet qui nous concerne tous et qui suscitera beaucoup d’émotions chez les enfants mais aussi bien chez les parents.

09/2011

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Littérature française

Souvenirs de la Belle Epoque

Quand Madeleine Yeatman (1873-1955) a rédigé ces pages, elle cherchait à revivre les années heureuses d'une vie privilégiée. Née à Boulogne-sur-Mer où son père dirigeait la Banque Adam fondée par l'arrière-grand-père, elle restitue sa vie de petite fille choyée au sein d'une famille cultivée, décrivant la Côte d'Opale avec tendresse et amusement. Très tôt, elle vit les mois d'hiver à Paris avec ses parents, fréquentant les salons littéraires, artistiques et musicaux de la Belle Epoque. Tandis que sa mère s'intéresse aux peintres admis au Salon, son père visite les galeries présentant les artistes novateurs et invite Renoir à passer un mois chez lui, à Boulogne, pour faire les portraits de ses deux plus jeunes filles, dont le sien (illustration de couverture). Ayant épousé Léon Yeatman, fils d'un journaliste américain exilé à Paris, avocat, fort apprécié dans les salons les plus courus et déjà certain du génie de son ami Marcel Proust, elle rejoint le petit cercle entourant l'écrivain. Celui-ci s'invite volontiers chez eux en voisin, en pleine nuit, pour de longues conversations. Chez Mme de Caillavet, elle se lie avec Anatole France, assiste à la récitation par Anna de Noailles de son Hymne au soleil en présence de Jaurès qui ne dédaignait pas de fréquenter la bonne société. Elle invite Reynaldo Hahn à chanter chez elle ses mélodies, demande à son amie Marie Laurencin de faire le portrait de sa fille Sylvie. Avec drôlerie, d'une plume alerte, lucide et indulgente à la fois, elle brosse des portraits libres, souvent agrémentées d'anecdotes amusantes, des personnalités fréquentées pendant ces brillantes années. Ces souvenirs nous restituent le mode de vie disparu d'une société encore présente aujourd'hui par ses écrits, ses oeuvres, ses pensées et qui n'a pas cessé de faire rêver.

12/2018

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Histoire de France

L'autre épreuve. Souvenirs hétérodoxes de captivité 1916-1919

Au lendemain de la Grande Guerre, un jeune normalien, agrégé d'anglais, présente ses souvenirs de captivité outre-Rhin où il a été détenu en camp et forteresse de 1916 au début de 1919. Rien de bien original, dira-t-on, en cette époque où le dégoût des atrocités provoquées par l'impérialisme prussien fonde une tradition héroïque vouant à tout jamais " les boches " aux gémonies, et où tout est prétexte pour jeter le discrédit sur une nation condamnée à l'opprobre général : " l'Allemagne paiera ! ". tel est alors le leitmotiv. Et pourtant, dans le sillage d'Anatole France, et anticipant Julien Benda (La trahison des clercs/1927), et Jean Renoir (La grande illusion/1937), Georges Connes (1890-1974) se refuse à faire chorus à la débauche de haine qui s'est emparée de la France. Il ose dans son ouvrage affirmer que les Allemands " sont des hommes et ont une âme " et, sans pour autant ménager " l'ennemi ", il cherche, en humaniste soucieux de l'avenir, à le comprendre. Rien de surprenant dès lors à ce que, en dépit d'une rare clairvoyance qui le situe dans la meilleure tradition des Barbusse, Remarque, Latzko ou encore Heinrich Mann, son manuscrit ait été refusé par sept éditeurs. Pacifiste convaincu, Georges Connes ne cessera dès lors de militer pour une réconciliation franco-allemande, tout au moins jusqu'à l'arrivée au pouvoir des nazis, et salis se laisser séduire dans les années 30/44 par les sirènes de la collaboration. Professeur de littérature anglaise et américaine à la Faculté des Lettres de Dijon, il rejoindra précocement la Résistance et sera même à la Libération choisi comme maire de la ville où il accueillera le général de Gaulle avec comme premier adjoint le chanoine Kir.

04/2001

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Beaux arts

Tokyo/Paris. Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation, Edition bilingue français-anglais

Catalogue officiel de l'exposition Chefs-d'œuvre du Bridgestone Museum au musée de l'Orangerie du 4 avril au 21 août 2017.Les chefs-d'œuvre de la collection du musée Bridgestone sont issus du goût pour l'art de trois générations de la dynastie industrielle des Ishibashi. Le fondateur de l'entreprise Bridgestone, Shojiro Ishibashi (1889-1976), se singularise très tôt par sa passion pour les arts et notamment pour les arts occidentaux qu'il commence à collectionner dès la fin des années 1930. Il fait édifier un musée pour sa collection au cœur de Tokyo en 1952. Celui-ci propose au public des œuvres de la période impressionniste ainsi que des œuvres d'art moderne occidentales et japonaises. La collection a ensuite continué d'être enrichie par les nouvelles générations. La fondation Ishibashi conserve aujourd'hui plus de 2 500 œuvres.À l'occasion des travaux de l'actuel musée et en attendant la livraison de nouveaux bâtiments, les chefs-d'œuvre de la collection seront montrés lors d'une unique étape occidentale au musée de l'Orangerie au printemps et à l'été 2017. Le parcours mettra notamment à l'honneur des œuvres de l'impressionnisme jusqu'à l'abstraction occidentale et orientale d'après-guerre, de Monet, Renoir et Caillebotte à Cézanne, Matisse, Picasso, Pollock et Shiraga. L'un des pivots de l'exposition sera aussi le lien permanent établi entre les œuvres, leurs acquéreurs et l'histoire du Japon moderne afin de donner aux visiteurs de nombreux éléments de contexte. Enfin, cette exposition trouve également sa place au musée de l'Orangerie à travers un jeu de miroir où la passion privée pour l'art a su se transformer en collection ouverte à tous les publics.

04/2017

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 1 : Les escaliers de Montmartre

Cette gamine qui dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart, personne n'y prête attention. Personne, si ce n'est un artiste déjà célèbre : Puvis de Chavannes ; il a deviné en elle des dons évidents. Il ne l'oubliera pas : il en fera son modèle, et sa maîtresse. Dans ces années-là - les années 1880 -, entre le Moulin de la Galette, Blanche et Pigalle, sur le flanc de cette butte Montmartre encore champêtre, vit tout ce que la peinture française compte de vrais peintres : les impressionnistes et, parmi les plus grands, Renoir, Toulouse-Lautrec, Degas. Des uns et des autres, Maria (elle n'a pas encore choisi Suzanne pour prénom), qui grandit en beauté et en hardiesse, est tour à tour le modèle et l'amante. Elle est de toutes les fêtes, de toutes les folies ; elle se brûle à toutes les passions. Elle danse, elle chante, elle boit au Lapin agile, au Chat noir, au Moulin-Rouge. D'un jeune Catalan de passage, Miguel Utrillo, elle a un fils : ce sera Maurice Utrillo. Quand elle s'assagit, ce n'est pas pour longtemps : elle est faite pour flamber. Cependant, elle ne cesse de dessiner, magnifiquement puis, poussée par ses maîtres, découvre la peinture. A la fin du siècle - elle a trente-cinq ans - , elle est devenue Suzanne Valadon. Autour de cette jeune femme qui n'avait peur de rien, c'est toute une époque, toute une société - et la plus libre qui fût alors -, que Michel Peyramaure fait revivre. Ce temps légendaire de la Butte, celui des " peintres du bonheur ", quand le génie courait les rues, le roman de Suzanne Valadon l'illustre merveilleusement. Mais ce n'est pas fini : avec le siècle nouveau, Modigliani, Picasso et les autres conquièrent Montmartre. Et Utrillo a commencé à peindre. Et Suzanne Valadon s'impose. A suivre...

04/1998

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Cinéma

Mon obsession magnifique. Ecrits, souvenirs, interventions (1962-2010)

Pour la première fois réunis, les textes critiques et autobiographiques du cinéaste Bernardo Bertolucci. L'auteur du Dernier Tango à Paris s'attarde sur certains tournages, raconte ses passions au jour le jour, évoque sa vie et ses admirations. Parrainé par son père, le poète Attilio Bertolucci et par Pier Paolo Pasolini, il commence une carrière de poète, vite interrompue, en devenant l'assistant de Pasolini qui lui offre un scénario pour qu'il le tourne (La Commare secca). Ses très jeunes débuts le propulsent au devant de la scène. Et les films, tous très personnels, s'enchaînent pour ce réalisateur tourmenté, angoissé qui va prendre la tête de la génération postérieure à celle de Fellini, Visconti, Bolognini, Rossellini. Il s'exprime ici sur son esthétique et sa psychologie, dialoguant avec des journalistes, mais aussi avec sa femme Clare Peploe ou avec Wim Wenders, sans pour autant se priver de la parole directe. Il trace des portraits émouvants de Maria Schneider, de Laura Betti, de Marlon Brando, de Robert De Niro, de Godard, de Moravia, de Pasolini, de Kubrick, de Garrel. Il fournit une sorte d'anthologie personnelle de sa cinémathèque privée où Crash côtoie Blanche-Neige et Le Plaisir, et où Robert Bresson et Renoir prennent place près de Bergman et de Chaplin. Le plus littéraire des cinéastes italiens, et peut-être aussi le plus dérangeant, livre un autoportrait qui est presque une auto-analyse. Grand lecteur, Bertolucci est porté aussi bien à la méditation intime (Partner, La Stratégie de l'Araignée, La Luna) qu'à la fresque politique (Le Dernier Empereur, '900). Mais c'est probablement dans le film en huis clos psychologique qu'il manifeste sa plus grande originalité: outre Le Dernier Tango à Paris, Un thé au Sahara ou Prima della rivoluzione.

10/2014

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Ecrits sur l'art

Chats d'artistes

De grands artistes l'ont représenté, de Véronèse à Renoir, de Chardin à Courbet. Bondissants ou endormis, inquiétants ou ronronnants, ces félins se promènent à travers l'histoire de l'art, jouant avec les enfants, croquant des oiseaux ou se prélassant sur un sofa. Des postures de divas ? Non, car si les peintres ont aimé les chats, bien souvent ils ont su respecter la discrétion de leurs modèles qu'ils sont parfois allés jusqu'à les placer dans l'obscurité d'une cheminée ou d'une alcôve. Le chat serait donc du domaine de l'intime et c'est le lien particulier unissant des poètes de la couleur à leur félin de compagnie qui est l'objet de ce livre. Les propriétaires de chats, quels qu'ils soient, ont tous en commun un amour inconsidéré pour cette race d'animaux, à la fois énigmatique et troublante. Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur la relation que Pablo Picasso, au regard magnétique, Salvador Dali, le fou génial ou encore Henri Matisse, le sage entretenaient avec leurs chats pour s'apercevoir qu'elle est source de fascination. Et lorsque l'animal devient omniprésent dans une oeuvre au point d'en faire partie intégrante - il rentre alors dans l'histoire de la peinture, comme si artiste et chat étaient presque des âmes-soeurs, des jumeaux, des frères, en un mot, de merveilleux comparses. Certes les femmes-peintres, Marie Laurencin, Suzanne Valadon n'imaginaient pas la vie sans eux. Mais leurs confrères, de Bonnard à Van Dongen, ne furent pas en reste. Noirs, roux, tigrés, persans, siamois ou de gouttière, ils se prélassèrent dans l'histoire de la peinture, tout en étant aux premières loges des mouvements artistiques. Chats d'artistes nous promène à travers une impressionnante galerie d'artistes.

09/2021

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Beaux arts

Bonnard

Né en 1867, disparu en 1947, Bonnard avait à peine moins de trois ans que Toulouse-Lautrec et deux ans de plus que Henri Matisse. Contemporain de l'impressionnisme, mais aussi du fauvisme et du cubisme, il paraît, aujourd'hui encore, difficile à situer dans la brève histoire de la modernité en art : demeura-t-il attaché au XIXème siècle ou bien fut-il l'un des acteurs du renouvellement esthétique du XXème siècle ? La réponse à la question oriente la lecture que l'on peut faire de son oeuvre. Fut-il proche de Monet et de Renoir, ou le fut-il au contraire de Munch, ou par exemple, de Giacometti ? C'est cette seconde lignée, paradoxale, que défend l'essai. Déjà, en 1984, l'exposition du Centre Pompidou , Bonnard , les dernières années, organisée par Jean Clair, révélait au public, que dans les années trente, Bonnard avait atteint un sommet de son art qui, loin des images convenues de peinture du bonheur intimiste, de la vie bourgeoise et des menus plaisirs du jour, était une peinture mêlant l'angoisse de certains autoportraits à la sensualité sans égale ailleurs des nus, et à un sentiment tragique de la vie qui éclatait dans une maîtrise chromatique stupéfiante. Une peinture savante et déchirée, somptueuse et panique à la fois, classait son auteur parmi les plus grands peintres du demi siècle. En 1932, il parlerait de la peinture comme d'une passion périmée, peu de temps avant que Giacometti, qui l'admirait, ne vint à dire : "La peinture, la peinture, c'est fini". En une époque où la peinture semble avoir disparu en effet, il importe de revenir sur la leçon éblouissante de ce grand génie solitaire.

01/2006

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Cinéma

La cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture, 1944-1968

La cinéphilie fut une passion française, dévorante et exigeante. Voir des films par centaines, seul ou en bande, mais aussi en discuter, écrire, rencontrer les réalisateurs, fonder des revues, animer des ciné-clubs, se réunir, se combattre : c'est ainsi qu'à Paris, entre la Libération et 1968, les grands cinéastes du XXe siècle connurent la gloire. La cinéphilie a en effet, pour une bonne part, " fabriqué " Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Roberto Rossellini, Jean Renoir et autres cinéastes, les plaçant au rang d'auteurs et d'intellectuels qui, à l'instar d'Aragon, de Picasso ou de John Cage, ont fait la culture du XXe siècle. Mais qui étaient ces cinéphiles ? Antoine de Baecque trace ici les portraits de ces jeunes " mordus du cinéma " devenus critiques, cinéastes eux-mêmes, écrivains et journalistes : André Bazin, Eric Rohmer, Henri Langlois, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Serge Daney, notamment. Il saisit ces grandes figures dans leur vie, leurs passions et leurs combats, au-delà même du cinéma et de son histoire : ces cinéphiles, influencés par le surréalisme, l'existentialisme, la littérature, le structuralisme, posent en effet un regard différent sur les idées, les arts et les grands débats des années cinquante et soixante. Fondé sur le dépouillement d'archives privées, de trésors cinématographiques (les fonds Truffaut, Bazin, Sadoul, Langlois), et de revues fondatrices (L'Ecran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Les Lettres françaises), cet essai reconstitue l'épaisseur des contextes intellectuels et politiques, et propose, à travers une douzaine de portraits de cinéphiles, de groupes, de revues et d'auteurs, la première synthèse sur la cinéphilie française en son âge d'or. Une manière d'ouvrir et d'illustrer, et avec quel brio, une autre histoire culturelle de notre temps.

02/2003

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 28, Avril 2005

" Pour être légitime, l'histoire exigerait que la multiplicité des synonymes possibles cesse d'être soumise à la loi de succession, pour Être soumise à la loi de simultanéité. Une fois encore, Foucault se laisse lire en ce sens. " Jean-Claude Milner. " Car le cinéma est l'école du mensonge : scénariste, technicien, metteur en scène, comédien, producteur, nous nous attelons tous à notre spécialité dans l'art de mentir. Et nous nous nourrissons à la leçon des autres. " Patrick Mimouni. " Poutine parla non seulement des victimes juives dAuschwitz, mais alla jusqu'à condamner l'antisémitisme dans son propre pays. L'après-midi, dans son discours à Birkenau, le lieu même où près d'un million de juifs avaient été exterminés, Poutine s'évertua à ne pas prononcer une seule fois le mot " juif ". " Galia Ackerman. " Un jeune homme encore. Un comploteur de l'universel. Un conspirateur de la pensée réunissant, pour le coup, mais seul, son plus magnifique complot politico-métaphysiaque " Bernard-Henri Lévy. " Les chrétiens d'Europe avaient besoin du savoir-faire des juifs et du juif Jésus. En somme, ce que l'on attendait des juifs, c'était la fondation de la culture chrétienne. " György Konrad. " Nous sommes des drogués de la révolution et nous allons propager cette maladie dans tout l'ancien empire. Si nous devons exporter la révolution orange partout ? D'une manière douce, bien sûr. " Raphaël Glucksmann. " Déclarer que Renoir était " antisémite ", paraît un constat réducteur, qui fait de l'antisémitisme une " essence ", l'assimile à un virus dont certains seraient porteurs et d'autres miraculeusement exempts. " Pascal Kané. " La " vogue nègre " représentait l'exotisme ; elle libérait pour ainsi dire les émotions et les instincts, et remettait en cause la rationalité occidentale. " Lita Azam Zanganeh.

05/2005

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BD tout public

Le Printemps des quais

Fils d’ouvrier, Séraphin "Paul" Carpita habitait le quartier St Jean de Marseille. Les sirènes des bateaux avaient retenti à l’unisson pour saluer la victoire du Front populaire, comme un grand cri de joie ! Sous le régime de Vichy, Paul était entré dans la résistance, c'est-à-dire, à ce moment-là, au parti communiste. C'est à la Libération qu’on lui a offert sa première caméra ; il l'a naturellement mise à disposition de ses idées : filmer les manifestations pour la paix, de Berlin à Stockholm, filmer les gens ordinaires, filmer la vie. Et puis un jour, il a réalisé un "vrai" film, avec une histoire et des acteurs : le Rendez-vous des quais. Pour montrer aux gens ce que les actualités ne montraient pas : le départ des soldats pour l’Indochine, l’occupation du port par les CRS, les manifestations durement réprimées, les grévistes. La misère des ouvriers contraints de reprendre le travail. Il a fallu filmer caché, agir avec audace, se débrouiller pour trouver de la pellicule ou des costumes, compter sur les copains… Mr Pagnol leur avait même prêté son studio. Et tout ça dans un esprit si fraternel ! Mais quand le film fut fini, les RG ont débarqué et confisqué les bobines. Le PC l’avait lâché, le cinéma français l’avait lâché, lui et tous ceux qui croyaient à la possibilité d’une vie meilleure. Le film fut interdit de diffusion durant 35 ans. Paul a repris son métier d’instituteur et celui de cinéaste, sans renier ses idées, dans une autre résistance. Le film, retrouvé dans les caves de la cinémathèque française, a été réhabilité en 1990. Il fut alors salué par la critique comme "le chaînon manquant entre Jean Renoir et la Nouvelle Vague".

01/2014

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 4, Sud-Est

Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc. Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer.Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques

02/2012

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Littérature française

Correspondance

Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé couvre la seule année 1896 ; on y suit jour par jour une vie vouée totalement aux Lettres. La mort de Verlaine inspire à Mallarmé un de ses plus beaux sonnets. Contre son gré, mais avec une parfaite justice, il est sacré à son tour "Prince des Poètes". Il préside, avec énergie et sagacité, le Comité pour le Monument Verlaine. Avec Renoir, Degas et Monet, il aide Julie Manet à organiser la grande rétrospective Berthe Morisot ; sa préface au catalogue est un de ses plus beaux écrits en prose. S'il commémore dignement les morts, il encourage les vivants, en les recevant rue de Rome ou à Valvins, et en leur adressant, avec une virtuosité éblouissante, et avec une fidélité méthodique, des lettres de remerciements pour des livres envoyés. Il multiplie les vers de circonstance, et donne à La Revue blanche un article capital, "Le Mystère, dans les Lettres" : par une vigoureuse contre-attaque, il s'y défend contre le reproche d'obscurité. Si la préparation de ses Poésies est troublée par un désaccord avec Deman, il rassemble et remanie ses écrits en prose pour la savante synthèse des Divagations. Tout un aspect plus intime de Mallarmé ressort de ses lettres à Julie Manet et à Paule et Jeannie Gobillard, ainsi que de ses échanges quotidiens avec sa fille Geneviève, lorsqu'il séjourne solitaire à Valvins, soit pour y diriger des travaux de peinture et de menuiserie (en y participant lui-même), soit pour y guetter la chute de la dernière feuille d'automne. Sa solitude est alors mitigée par l'hospitalité de ses voisins Natanson ; Misia, virtuose du piano, affirmera plus tard : "Jamais je n'eus si merveilleux auditeur ; il savait écouter comme personne."

01/1983

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Cinéma

Histoire d'une revue. Tome 1, A l'assaut du cinéma (1951-1959)

Avril 1951. Dans un petit bureau des Champs-Elysées, Jacques Doniol-Valcroze, Lo Duca et Léonide Keigel feuillettent les premiers exemplaires d'une nouvelle revue voulue par André Bazin : les Cahiers du cinéma. La couverture du premier numéro est déjà jaune, et sera longtemps un signe de ralliement des cinéphiles. Mai 1959. Les Quatre Cents Coups triomphent au Festival de Cannes. Derrière François Truffaut, c'est toute une génération de critiques - de Claude Chabrol à Jean-Luc Godard, Jacques Rivette ou Eric Rohmer - qui passe avec armes (un don certain pour la polémique) et bagages (une passion et une vraie intelligence du cinéma) du côté de la mise en scène. On connaît la suite. Entre ces deux dates. L'histoire des Cahiers du cinéma est celle d'une génération enthousiaste et injuste, brillante et provocatrice, conviviale et divisée, qui va donner naissance à la Nouvelle Vague. La figure centrale de ce noyau de moralistes du cinéma est incontestablement André Bazin qui, selon le mot de Truffaut, fut "un homme célèbre par sa bonté". Du côté de Renoir et Rossellini, défendant le cinéma hollywoodien, pourfendant "une certaine tendance du cinéma français", ces jeunes Turcs inventent, au fil des débats et des polémiques, cette "politique des Auteurs" qu'incarnent des réalisateurs alors méprisés ou incompris tels que Hitchcock, Hawks, Lang, Nicholas Ray ou Minnelli, et qui va révolutionner la critique de cinéma dans le monde. Relisant les textes, traquant les personnages, profitant de sources d'archives inédites, Antoine de Baecque raconte les dix premières années d'une revue qui ne pouvait laisser quiconque indifférent. Il offre ainsi le premier récit du "cinéma vu de la critique", d'une critique qui laisse aujourd'hui encore le lecteur haletant, ravi, parfois irrité, ou à bout de souffle.

04/1991

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Sciences historiques

Les arbres, témoins de l'histoire

Si l'on tonnait le travail photographique de Richard Melloul avec ses portraits de très nombreuses personnalités, c'est cette fois-ci aux arbres qu'il offre son regard. Alors que son métier l'a amené à Auschwitz, en Pologne, Richard Melloul se met à observer cet arbre planté à l'entrée du tristement célèbre camp n°1, toujours là des décennies après la Shoah. Et le photographe de méditer : "Vieux parfois de plusieurs siècles, combien sont-ils à travers le monde, ces témoins passifs de l'Histoire ? Qu'ont-ils vu ? Que pourraient-ils raconter ? Quels secrets conservent-ils dans leur longévité ? " Dès lors, au cours de ses voyages, Richard Melloul n'a de cesse de photographier ces arbres témoins d'événements grandioses ou bouleversants. Voici un livre dans lequel les photographies et les mots se rencontrent et s'éclairent pour nous conter l'aventure pleine de sensibilité d'une trentaine d'arbres à travers le monde : les oliviers du Christ à Jérusalem ; le sophora de Marie-Antoinette à Versailles ; l'arbre qui a vu tomber John Lennon aux abords de Central Park ; le marronnier qui a permis à Anne Frank de garder espoir, à Amsterdam, alors qu'elle fuyait les persécutions nazies ; le figuier au pied duquel Bouddha a atteint l'éveil, en Inde ; les arbres qui ont inspiré Monet, Renoir ou encore Van Gogh ; l'arbre-refuge de Nelson Mandela dans son village natal d'Afrique du Sud ; le sombre platane sur lequel Albert Camus a trouvé la mort ; le Gingko biloba qui a survécu à l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima ; ou encore ce conifère qui marque la frontière au-delà de laquelle plus aucune vie n'est possible, plus rien ne pousse... Une ode à ces arbres qui restent, immuables, dans la tourmente et la folle équipée des hommes.

10/2019

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Histoire du cinéma

Cinématographe. Sur le traces de Jean Deconinck, créateur du Fresnoy

Cinématographe relève un double défi : le premier est d'ordre personnel, et ressortit à l'histoire intime. Retraçant la généalogie familiale, Christine Desrousseaux part à la découverte d'un arrière-grand-père qu'elle n'a pas connu. Celui qui en 1943, alors qu'il avait 67 ans, s'est donné la mort, n'a pas attendu la venue au monde, neuf ans plus tard, de son arrière-petite-fille. Collectant lettres et archives, sondant souvenirs et témoignages, celle-ci recoud, point par point, fils et filiations interrompus. L'autre défi de l'ouvrage est de taille, lui aussi, sachant que l'arrière-grand-père en question se nomme Jean Deconinck, le très fameux Jean Deconinck auquel on doit un lieu emblématique des Hauts-de-France : le Fresnoy à Tourcoing. L'aventure démarre en 1901, lorsque Jean Deconinck rachète une partie des écuries du château Descat et y installe en 1905 un cinéma muet en plein air. Ebéniste de métier, il dessine les plans de ce qui deviendra Le Fresnoy, qui ouvre officiellement en 1907. L'établissement est un centre de divertissements populaires, avec un cinéma couvert, une salle de danse, des brasseries, des bars. Le Fresnoy se fait l'écho des innovations cinématographiques, programme les productions de la Fox ou du Paramount, projette les films de Cecil B. DeMille, Lubitsch, Buster Keaton et Hitchcock, sous oublier de promouvoir le cinéma de René Clair ou Jean Renoir. Dans l'élan, Jean Deconinck fait construire à Roubaix le cinéma le Colisée, d'une capacité de 2000 places. Après sa disparition, le Fresnoy, après quelques hauts et bas, est transformé en école supérieure d'art pour la formation aux langages audiovisuels. En 1997, il devient le Studio national des arts contemporains que nous connaissons aujourd'hui.

02/2024

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Enseignement professionel

Histoire-Géographie EMC 2de Bac Pro. Livre du professeur, Edition 2019

Le livre du professeur contient tous les corrigés ainsi que des pistes d'exploitation.

12/2019

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Sociologie

Tempête dans la famille. Les enfants et la violence conjugale, 2e édition

Destiné à ceux et celles qui se préoccupent du bien-être des enfants, Tempête dans la famille aborde le vécu complexe et troublant des jeunes exposés à la violence conjugale et soumis à sa loi du silence. Inspiré des recherches sur le sujet, il vise à outiller les parents, grands-parents, amis, voisins, éducateurs et professeurs en : Expliquant les réactions des jeunes et en identifiant les impacts de cet inquiétant problème social ; Illustrant le déroulement d'un séjour dans une maison d'aide et d'hébergement ; Proposant des pistes de solution et d'intervention pour offrir aux enfants un environnement familial sécuritaire, sain et sans violence. Un ouvrage nécessaire, troublant, qui nous montre la violence conjugale telle que la vivent les enfants.

05/2020

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Psychologie, psychanalyse

Thérapies brèves plurielles. Principes et outils pratiques, 4e édition

L'intérêt pour les thérapies à court terme montre qu'il existe des méthodes alternatives aux soins psychologiques traditionnels permettant d'amener les patients vers une résolution rapide et durable de leurs problèmes. L'originalité de cet ouvrage est de présenter un grand nombre de cas cliniques d'exemples de déroulement de séances de dialogues patient-thérapeute de conduites à tenir dans des situations professionnelles concrètes et variées. Le ton délibérément simple direct et positif des auteurs est le reflet de leur expérience importante en pratique clinique. Sept chapitres sont proposés : - L'historique et les concepts clés ; - Un mandat à co-construire ; - Les ressources externes et internes ; - La thérapie systémique brève et les grands principes fondateurs des thérapies brèves ; - La thérapie orientée vers les solutions qui met l'accent sur une vision positive et libre du patient ; - La thérapie narrative récemment apparue en France. - La base résiliente en Mouvements Alternatifs Pluriels (MAP). En annexe le lecteur trouvera également un court développement sur l'hypnothérapie. Cet ouvrage s'adresse aux psychiatres psychologues et psychothérapeutes. Les équipes soignantes les travailleurs sociaux et les coachs liront également ces pages avec plaisir et intérêt.

09/2019

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Livres 3 ans et +

Histoires à lire avec mon papa

Un livre pour tous les enfants, plein d'histoires tendres et joyeuses, à écouter blotti dans les bras de son papa !

08/2019

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Livres 3 ans et +

Zanimomusic for babies. 12 comptines bilingues et sensorielles, Edition bilingue français-anglais, avec 1 CD audio

Avec Zanimomusic Babies, partagez en famille des moments musicaux privilégiés, propices à l'inventivité et riches en tendresse. Ces 12 comptines développent la sensibilité musicale des tout-petits. Les mélodies et les paroles s'accompagnent de gestes faciles à reproduire et à mémoriser. Ils vivent corporellement les comptines et apprécient les thèmes qui leur sont familiers. Tous les moments de la journée sont l'occasion de chanter les comptines de Zanimomusic Babies !

07/2019

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Scolaire lycée général et tech

Let's Meet up! 1re B1/B2. Edition 2019

Un manuel d'anglais qui s'inscrit dans le rythme des nouveaux programmes : - 2 séquences proposées par axe - Des séquences courtes pour éviter de lasser les élèves et s'adapter au rythme des épreuves de 1re - L'intégration de la médiation, de l'interaction écrite et de l'écritureUne innovation pédagogique à la rencontre de vos pratiques : - Mémorisation active - Classe inversée - Pédagogie différenciéeUne intégration du numérique pour varier les approches : - Documents "premium" pour actualiser le manuel - Une plateforme d'entraînement www. reussirenlangues. fr/letsmeetup1re - Des QuizletDes pistes concrètes pour enrichir la culture des élèves et les motiver avec : - Des annexes "prêtes à l'emploi" - Des conseils pour favoriser l'exposition à la langue - Des " culture tips " pour fournir des repères.

05/2019

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Sociologie

Les mondes sociaux de l'entreprise

Depuis une quinzaine d'années, les entreprises sont confrontées à la généralisation de la société de marché et de ses contingences. Il ne s'agit plus de redistribuer les bénéfices connus d'avance, comme au temps de la croissance, mais bien de trouver les forces individuelles et collectives pour l'emporter sur la concurrence et tenir le coup dans un monde très incertain. C'est ainsi que le nouveau problème social des entreprises, mais aussi des administrations, est de se constituer en véritable société humaine de production pour viser, non pas la convivialité à tout prix, mais la mobilisation d'initiatives et la construction de capacités d'action collective, qui puissent intégrer la diversité des intelligences et des projets individuels et prendre appui sur la force des traditions culturelles. Cette recherche s'appuie sur un dispositif extrêmement rigoureux qui a demandé sept années de travail et des milliers d'entretiens pour rendre compte de la diversité des fonctionnements des entreprises contemporaines. L'un de ses grands mérites est de construire une typologie explicative (les cinq mondes sociaux de l'entreprise) et de proposer une approche socio-économique du développement des entreprises, articulant logiques sociales, contexte économique et performances réalisées.

09/1997

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Critique littéraire

Les plus belles pages de la littérature française. Lectures et interprétations

Quarante textes inoubliables, quarante morceaux de bravoure de la littérature française depuis la Ballade des pendus de François Villon jusqu'à La Modification de Michel Butor. Ces pages, nous les avons dans l'oreille et nous les gardons en mémoire. Mais pourquoi sont-elles si remarquables ? Quatre auteurs tentent d'en pénétrer les secrets et de faire partager au lecteur tout ce qui, par-delà la lettre, en fait la saveur et l'esprit. Ils montrent comment ces véritables bijoux au sein même de l'oeuvre font naître encore et toujours de fortes émotions et révèlent parfaitement les vibrations du monde. En écho, des spécialistes des langues étrangères renouvellent notre regard sur ces textes d'exception si souvent traduits par nos voisins anglais, allemands, italiens ou espagnols. Que deviennent le funeste "gibet" de Villon, l'inquiétant "alambic" de Zola, ou la "madeleine" de Proust lorsqu'ils voyagent à l'étranger ? Comment, par exemple, le petit gâteau typiquement français retrouve-t-il ailleurs son goût et son parfum du passé, comment les traducteurs restituent-ils la chaîne imaginaire proustienne ? Les réponses, souvent inattendues, sont éclairantes. Ces "lectures et interprétations", composées d'explications qui suivent le fil du texte ou qui mettent en relief leurs thèmes centraux, sont accompagnées d'encadrés comportant : des informations sur le contexte historique, social et culturel ; des mises en relation avec d'autres textes qui les ont inspirés ou qu'ils ont inspirés ; un compte rendu des traductions du texte ; des illustrations qui mettent en perspective la beauté de la page. Et, pour avoir toujours sous les yeux le texte expliqué, un fascicule où sont rassemblés les morceaux choisis.

12/2007

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Critique littéraire

Nous sommes des histoires. Réflexions sur la littérature autochtone

Cette anthologie rassemble des points de vue d'écrivain.e.s et des textes théoriques. A la fois personnels et engagés, ces écrits montrent la richesse et la fécondité de la pensée autochtone. En plus de fournir des clefs pour la lecture et l'enseignement des littératures des Premières Nations, des Métis et des Inuits, ce livre permet de mieux comprendre les enjeux liés à leurs territoires, leurs cultures et leurs imaginaires. Ces voix invitent à penser le monde à partir des histoires qui nous fondent. Cette anthologie est une plongée dans la culture et dans l'imaginaire des Premières Nations, des Métis et des Inuits. C'est aussi l'esquisse d'une pensée autochtone par les Autochtones. Pour un vivre-ensemble, pour échanger et établir la relation, commençons par découvrir la profondeur de ces histoires et de ces univers.

02/2019

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Beaux arts

Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Atalogue de l'exposition présentée au MUCEM, Marseille, 24 avril au 2 septembre 2019, puis à l'IVAM, Barcelone, du 8 octobre 2019 au 16 février 2020, et enfin au Musée d'Ethnographie de Genève, du 8 mai 2020 au 3 janvier 2021. Peintre, écrivain, mais aussi inventeur de l'Art Brut, Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène occidentale du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaississable et polémique met en jeu une critique radicale de l'art et de la culture de son temps, en faisant de l'invention sans cesse renouvelée le pilier de son travail et de sa pensée. Empruntant à l'anthropologie, au folklore et au domaine de la psychiatrie, il poursuit l'activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l'entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et engage la création sur des voies inédites, en prise avec la vie courante. Ce catalogue s'articule en trois grandes sections : 1. Célébration de l'homme du commun La figure fantasmatique de l' "homme du commun" est mise en oeuvre par le peintre au coeur de ses écrits et de sa peinture dès 1944. L' "homme du commun" est à tout à la fois une manière de se définir et se situer dans le monde en général, et dans le monde de l'art en particulier, le sujet de sa peinture et la représentation qu'il se fait de l'artiste authentique. 2. Une ethnographie en acte Dès l'entre-deux-guerres, Jean Dubuffet s'intéresse aux productions plastiques situées aux franges de l'histoire de l'art occidental. L'entreprise de l'Art Brut initiée en 1945 est au coeur de sa réflexion. Si l'on retient bien souvent son intérêt pour les dessins, peintures, sculptures et assemblages réalisés dans le milieu asilaire, il ne faut pas négliger son appétence et ses connaissances relatives à l'art populaire, au dessin enfantin, aux arts anciens ou aux artefacts extra-occidentaux. Le large réseau de coopération mobilisant ethnographes, psychiatres et autres amateurs d'altérité l'atteste. Plus avant, le peintre détourne les usages ethnographiques au profit de son oeuvre et de sa pensée, procédant à une ethnographie en acte détournée. 3. Critique de la culture La célébration de l'homme du commun et les rapports étroits qu'entretient Dubuffet avec les réflexions de l'ethnologie de son temps alimentent ce qui, dès 1949, s'institue comme une critique radicale de la culture humaniste. Dubuffet remet en cause la distribution des valeurs qui fondent celle-ci. Au coeur de son travail, le point de vue, le langage, les systèmes de croyance et les valeurs de l'art sont questionnés. La forme de relativisme absolu à laquelle procède alors le peintre ne va pas sans faire écho au travail de son contemporain Claude Lévi-Strauss, anthropologue intéressé par les démarches du peintre. Cette xposition voyagera ensuite à Barcelone puis au musée d'ethnographie de Genève.

04/2019

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Théâtre

La scène aux ados. Tome 15

Parklands (Muriel Cocquet) - Après avoir perdu dix-sept camarades morts de maladies rares, la jeunesse d'une ville ultra-polluée se mobilise pour comprendre les causes de la pollution et pour combattre. Dans cette lutte commune, il y a des conflits, des amours, du courage et beaucoup d'espoir. Vortex (Isabelle Dekaise) - Dans un futur plus ou moins proche l'hémisphère nord est plongé dans une nouvelle ère glaciaire. Une partie de la population s'est réfugiée sous la terre afin d'échapper aux intempéries extrêmes. D'autres ont décidé de vivre selon les principes de Nuna, notre mère la terre. Les bras engourdis (Caroline Logiou) - Une femme, seule, erre à la recherche d'un arrêt de bus qui ravivera ses souvenirs enfouis. Les divers personnes qu'elle y rencontre évoquent, tantôt avec tendresse, tantôt avec violence, le sentiment commun de honte et l'extrême difficulté à s'en délivrer. L'Odyssée, suite et fin (Luc Malghem) - Voir L'Odyssée dans un centre fermé pour mineurs en attente d'expulsion, tel est le cadeau cynique qu'un ministre veut s'offrir le jour de son anniversaire. Mais le théâtre, c'est la liberté et les participants vont se permettre de réécrire l'histoire à leur manière. Enjeu (Stéphanie Mangez) - A travers cette pièce dont émanent des odeurs de vestiaires et où se croisent des grands champions (parfois déchus) et des sportifs amateurs, on découvre l'envers du décor et les similitudes avec le monde du théâtre : les contraintes, les rituels, et l'impérieuse primauté du jeu collectif. Logo(s) (Sarah Pèpe) - Une école, au bord du gouffre financier, accepte la présence d'une entreprise commerciale en ses murs. Les jeunes se plieront-ils facilement aux diktats du Grand Entrepreneur et arboreront-ils, partout et en tous temps, l'emblème de la marque ? Sinon, comment se démarquer ? Incredibile (François Salmon) - Le cirque Guardami est en ville. Retranchée dans sa caravane, Nonna Rita, l'aïeule, ne vit les spectacles que par procuration. Un soir, elle explose : les prestations ne sont plus à la hauteur. Il faut se réinventer d'urgence sans quoi le cirque va mourir... si ce n'est déjà fait. Zone (Thierry Simon) - Trois nuits durant, un groupe d'adolescents se rend furtivement devant une zone interdite au coeur d'une forêt de bouleaux. Les projecteurs guettent les intrus. Et non loin hurlent les loups. Que se passe-t-il à l'intérieur de la Zone ? Tous veulent le découvrir et braver le danger.

06/2019

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Littérature érotique et sentim

Noir d'ancre et autres nouvelles

Créé par les Avocats du Diable, le Prix de la Nouvelle Erotique propose un nouveau défi littéraire : écrire durant la nuit la plus longue une nouvelle inédite en respectant la double contrainte d'un contexte et d'un mot final. Du plus cru au plus sentimental, du fétichisme à l'humour lexical, les nouvelles de cette première édition déclinent la contrainte "Jamais sans toi, peut-être avec un autre" et la chute : "Ancre". Les meilleurs auteurs de littérature érotique se sont pris à ce jeu qui replace l'érotisme dans la littérature d'aujourd'hui.

10/2016

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Théâtre

Le pari de la marionnette au théâtre

Sans renier leurs origines, les arts de la marionnette se sont engagés ces dernières années sur de nouveaux sentiers. Dans toute leur diversité, ils tiennent aujourd'hui une place essentielle au sein des arts de la scène. Le Théâtre de la Marionnette à Paris oeuvre depuis 1992 pour leur reconnaissance. En croisant des témoignages d'artistes sur leur propre travail de création et en illustrant par l'image cet art avant tout visuel, ce livre parcourt dix-huit années d'une aventure singulière. Il interroge également la nature même de ce qui fait la spécificité des arts de la marionnette. Avec sérieux ou humour, les différents auteurs de ces chroniques, qu'ils soient artistes, théoriciens ou simples spectateurs, dévoilent leur attachement et leur engagement auprès de cette structure atypique.

10/2010