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Vilaine blessure

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Policiers

L'affaire Isobel Vine

Pour n'importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative. Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L'enquête fut d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé. Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n'est jamais une partie de plaisir, surtout quand l'affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C'est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d'attention et de respect aux morts qu'aux vivants. L'enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l'amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.   Une description rarement vue des rouages policiers. Une ville, Melbourne, personnage à part entière du roman. Une intrigue captivante. Et un antihéros plein de blessures intimes, misanthrope et obstiné, que l'on a envie de retrouver à peine la dernière page tournée.

04/2017

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Développement personnel

Enfin... Libérée

Ecrire pour se libérer Enfant illégitime du début des années 60, je n'avais pas le droit d'exister. Mon père, cet illustre inconnu, s'est défilé pour conserver sa belle réputation de chirurgien bordelais. Ma mère n'a jamais cru bon de me garder près d'elle et m'a confiée à ses parents, à 700 km. Ma grand-mère, qui vivait comme au siècle dernier, s'est fait un devoir de me cacher et de " me dresser " par peur du jugement. J'ai donc vécu pendant plus de 50 ans avec des principes et croyances erronés. Comment se construire, lorsqu'on est l'enfant de la honte ? Cet ouvrage a été repris à maintes reprises, a connu différentes versions, mais il est vrai. Il a été écrit avec le coeur. Il m'a fallu, avant de l'achever, faire un long travail sur moi pour soigner mes blessures de l'enfance et pouvoir enfin me libérer et m'autoriser à vivre, à être heureuse. La vie m'a donné plusieurs expériences afin de m'ouvrir les yeux pour en tirer les leçons nécessaires à mon évolution. J'ai souhaité, à travers mon histoire, raconter simplement mon parcours avec ma vision du moment, mes émotions, mes peurs, mes croyances. J'espère ainsi éveiller, chez vous, chers lecteurs, une envie de " décoder " vos propres expériences pour en tirer le meilleur pour vous ! Ce livre se veut un espoir pour ceux qui n'en ont plus, une porte qui s'ouvre pour qui cherche la lumière. C'est nous qui créons aujourd'hui notre réalité de demain. Laissez-vous inspirer pour vous libérer et faire briller le diamant qui sommeille en vous, chers lecteurs. " Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir "

02/2019

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Littérature érotique et sentim

A fleur de peau Tome 1 : Rêve

Je ne peux pas dormir... Lorsqu'un amour non partagé laisse Dylan Hart insomniaque et pensant ses blessures, son instinct l'attire vers seul endroit où il a trouvé du répit dans le passé : le Lovato. C'est l'endroit de tous les fantasmes - et des rencontres brûlantes - où une nuit intense de sexe sans attaches soulage ses sentiments fragilisés. Cela aurait dû être une évasion parfaite, et pour une nuit magique, cela semble être le cas, mais deux mondes entrent en collision et la réalité reprend ses droits lorsque son partenaire sexuel a désespérément besoin d'un ami. Dylan peut-il faire confiance à son instinct alors que son coeur a déjà été brisé par une amitié auparavant ? Cela me tue à petit feu... Les dés sont pipés pour l'ancien danseur de ballet Angelo Giordano qui ne trouvera jamais le véritable amour. Au moins, se rendre au Lovato lui offre un répit dans une vie définie par la maladie ; un soupçon de lumière dans le gris terne de sa soi-disant vie sans la danse. Puis il rencontre Dylan - un véritable rayon de soleil des plus brillants - qui fait une fois de plus battre son coeur avec un but. Angelo est subjugué par cet homme, mais la maladie qui a mis fin à sa carrière ne le laissera pas profiter de ce nouvel amour. Il se noie et Dylan ne peut pas le sauver alors que des insécurités les submergent tous les deux. Le seul moyen de s'en sortir est de confronter leurs démons. Si Dylan peut tourner le dos au passé et Angelo peut faire face à son avenir incertain, ils pourront peut-être poursuivre leurs rêves ensemble.

03/2019

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Romans de terroir

La Fontaine-du-Leu

Après "Seigneurs et Rebelles en Morvan", Danièle Jankowski nous entraîne une fois de plus dans cette région qu'elle chérit depuis toujours et dont elle souhaite nous faire partager tous les méandres, tant historiques que géographiques. Une nouvelle plongée dans ce Morvan qui sera le théâtre à ciel ouvert d'événements dramatiques, qu'elle nous raconte avec toute la pudeur et la sensibilité que nous lui connaissons... C'est le Morvan des combats ! Celui de Gabrielle, la jeune héroïne, qui afin de se construire ou se reconstruire, part à la recherche de ses racines morvandelles et doit affronter l'hostilité de tout un village. Celui d'Amélie, institutrice nivernaise, contre l'ignorance et la bêtise de certains de ses concitoyens. Celui d'Eugénie enfin, aïeule de Gabrielle, dans le tumulte de la seconde guerre mondiale et l'héroïsme des maquis morvandiaux. Le vaste et beau domaine de la Fontaine-du-Leu, héritage de la famille Verneuil, est l'enjeu de tous ces combats. Grâce à Amélie, la meilleure amie de sa grand-mère Eugénie, Gabrielle découvre bien des secrets enfouis au plus profond de la forêt morvandelle. Et l'on s'aperçoit que, souvent, le passé des uns dérange celui des autres, tourmente le présent et gêne l'avenir. Il fait route à travers les cicatrices laissées par de vieilles blessures... Danièle Jankowski aborde ce sujet avec tact et une certaine grâce qui nous attendrit jusqu'aux larmes. A travers la lutte de ces femmes d'hier et d'aujourd'hui, elle évoque les violences qui leur sont faites, le harcèlement, mais aussi les maltraitances envers les animaux. En plus de nous émouvoir, cet auteur nous a habitués à la suivre dans ses engagements, elle nous incite à soutenir la vérité et la sincérité quel qu'en soit le prix.

08/2018

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Critique littéraire

Bernanos, Jünger, Teilhard de Chardin. Quatre ans dans la tranchée : survivre et écrire

Les trois hommes dont nous évoquons la vie et l'oeuvre ont ceci en commun d'avoir vécu la Grande Guerre au front sur toute sa durée, entrecoupée de brefs séjours à l'arrière, en raison de blessures ou de courtes permissions. Jünger combattit sur le front allemand, Bernanos sur le front français où Teilhard fut brancardier et aumônier. Jünger écrivit de très nombreux textes sur la guerre, ce qui ne fut pas le cas de Bernanos. Quant à Teilhard, ses réflexions sur la guerre et son expérience au front sont contenues essentiellement dans les lettres qu'il adressa à sa cousine durant cette période de quatre ans. Une épreuve d'une telle violence sur une durée aussi longue, un tel déchaînement de forces, de moyens, de destructions, jusque-là inimaginables, ont forcément une répercussion déterminante sur la pensée. La principale caractéristique du monde du front est pour chacun d'être confronté à la mort omniprésente et menaçante. Serait-il alors possible de trouver dans les écrits postérieurs à la guerre de ces trois vétérans des éléments qui permettraient de répondre, en partie, à la question fondamentale que soulève George L. Mosse ? Quelles furent "les répercussions de l'expérience de la mort de masse pendant la Première Guerre mondiale ? " Quels en furent les effets sur les sociétés et, à une plus petite échelle, sur des hommes qui vécurent sur le front pendant quatre ans ? Bernanos et Jünger deviennent écrivains et, tous deux, se réfèrent à Léon Bloy comme à un "maître". Teilhard est un prêtre, un scientifique et aussi un penseur. A l'origine des écrits de chacun d'eux, on trouve l'expérience du front, de la mort et le souvenir de la multitude des disparus. En s'appuyant sur les écrits de Paul Ricoeur, le lien symbolique se révèle rapprochant leurs textes si différents.

09/2017

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Généralités médicales

Médecins et infirmières dans la guerre de Crimée. 1854-1856

La guerre de Crimée, qui dura de mars 1854 à mars 1856, opposa aux armées russes une coalition des Français, Anglais, Turcs, rejoints ultérieurement par les Piémontais. Le prétexte initial était une querelle au sujet des lieux saints de Palestine et la volonté du tsar Nicolas 1er de protéger les sujets ottomans de confession orthodoxe. Il apparut très rapidement que la raison réelle était la volonté d'expansion de l'Empire russe vers les provinces danubiennes, les détroits de l'entrée de la mer Noire, l'accès à la Méditerranée, en profitant de la déliquescence de l'Empire ottoman. Cette guerre, qui fit un demi-million de morts, fut la première guerre moderne par l'ampleur des moyens militaires, l'importance de la logistique et le déploiement d'armes de plus en plus destructrices. Du point de vue médical, le plus grand nombre de victimes fut causé par des épidémies qui causèrent cinq fois plus de morts que les blessures de guerre, touchant généraux comme simples soldats, infirmières comme médecins. De nombreux progrès furent accomplis dans la prise en charge des malades et des blessés, avec la présence d'infirmières sur le front, la création d'une médecine de l'avant, la première utilisation généralisée de l'anesthésie au chloroforme, la prise de conscience de l'importance de l'hygiène, l'organisation des transports vers les hôpitaux de l'arrière et la nécessité d'individualiser le corps de santé de l'intendance. Pour la première fois également, les médias, avec la présence de photographes et de correspondants de guerre, jouèrent un rôle important et permirent d'entreprendre des actions humanitaires, prélude à la création de la Croix-Rouge. Désastre sanitaire, la guerre de Crimée aurait pu être encore plus catastrophique sans le talent et le dévouement des médecins et des infirmières.

11/2016

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Littérature étrangère

Les feuilles d'ombre

"Oui, allez un jour dans les Wicklow, parcourez ces sentiers, ces lieux féeriques, sortis des contes de Grimm et d'Andersen, et pensez à nous, à Christine sans solennité, vierge pédalant à la traîne, à Sarah, svelte papillon, à Jamesy toujours dans sa roue, à Liam en plein envol, magnifique face au temps. Et puis il y avait moi, Sean McMahon. Sans moi, ils n'existeraient pas. Parfois mes enfants me demandent comment c'était d'être jeune. Je réponds des mensonges. Je dis que c'était merveilleux ". Ils étaient cinq amis, dans une petite ville de l'ouest de l'Irlande à la fin des années 1940. Cinq jeunes gens issus d'un milieu privilégié, à qui la vie promettait l'aisance et l'insouciance ; le destin en décidera autrement. Pris dans la ronde des amours incertaines et la tourmente d'un pays hanté par son histoire, il leur faudra apprendre à quitter l'enfance et ses sortilèges. Au centre de cette constellation de coeurs, un fantôme : celui de Christine Kenneally, la mère de Liam, fascinante exilée russe, qui un jour entra dans la rivière et n'en ressortit jamais. Deuxième roman de Desmond Hogan, paru en 1980, Les Feuilles d'ombre est une ode vibrante et mélancolique à l'amitié, à la jeunesse et à ses illusions perdues, traversée d'échos littéraires, de Jules et Jim à Gatsby en passant par Whitman. C'est aussi, et avant tout peut-être, un extraordinaire portrait de l'Irlande, "cause de blessures, tortionnaire de la jeunesse, destructrice ultime de tout ce qui était sensible et enrichi par le soleil, la pluie, le vent", un livre d'une beauté saisissante, qui confirme le génie poétique d'un auteur unique et secret, redécouvert après trente ans de silence.

09/2016

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Faits de société

Mon Père, je vous pardonne. Survivre à une enfance brisée

Genève, le 10 juin 1959. Daniel Pittet est encore dans le ventre maternel quand son père tente d'assassiner sa mère. A sa naissance un mois plus tard, il est déjà un rescapé. Son enfance est chaotique, ses parents se séparent, Daniel et ses frères et sours sont ballottés de familles d'accueil en foyers. En 1968, à 9 ans, Daniel rencontre un prêtre capucin, Joël Allaz, qui, au sortir d'une messe, invite le garçon à le suivre dans son couvent. Le calvaire débute : durant quatre ans, deux fois par semaine, et chaque jour durant les vacances, Daniel est violé par ce prêtre manipulateur. Pris dans une boucle infernale, incapable de parler de ce dont il est victime, il est confronté au déni de ses proches (probablement au courant) et des frères du couvent. La voie de la guérison est longue, mais le soutien à l'âge adulte de ses proches et sa foi inébranlable le sauvent, lui permettant de s'insérer dans la vie professionnelle et de fonder une famille de six enfants. Daniel a gardé de son passé de nombreuses séquelles, psychologiques comme physiques. C'est une des forces de ce livre que de faire prendre conscience au lecteur des blessures profondes, non guéries après plusieurs décennies, dont souffrent ceux qui ont été abusés enfants. Il décide au début des années 2000 de dénoncer son violeur, réussit à faire reconnaître ses crimes par ce dernier, ainsi que par l'Eglise. Aujourd'hui, il veut prolonger sa lutte, pour lui et pour toutes les autres victimes de la pédophilie. Le témoignage bouleversant et plein de courage d'un homme debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force de pardonner à son bourreau.

02/2017

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Littérature française

Plus on est de fous, plus on s'aime

Un soir, sur une aire d'autoroute qui sent les taillis brûlés, Roger l'ancien taulard qui faisait sauter les fourgons blindés et Joseph le Parisien bourgeois repenti s'installent pour casser la croûte à l'arrière de leur vieux Volvo F89. Soudain une voiture débarque et laisse derrière elle un panier en osier. Roger, bonhomme aux grosses mains boisées, s'approche et découvre avec stupeur un bébé endormi. Que faire du marmot ? Roger veut l'emmener à la maternité la plus proche. Dans son coin, caressant le doux duvet de l'enfant, Joseph sourit. "Et si on le gardait, ce bébé ? " Amis depuis l'enfance, les deux hommes vivent dans une maison forestière sans aucun confort moderne. Comment y accueillir un enfant en bas âge ? Comment s'en occuper au quotidien, au contact de cette nature rustique rythmée par les travaux manuels ? Et surtout comment garder ce bébé en toute légalité ? Petit à petit, ils préparent des biberons, fabriquent des couches avec un vieux t-shirt, cuisinent des bons petits plats au gamin fraîchement baptisé Moïse. Roger et Joseph réparent leurs blessures, leur solitude et leurs regrets. Pourtant une ombre venue tout droit du passé de Roger rôde autour de la maison et du bébé. Pour protéger Moïse, les deux compères devront compter sur l'aide de leur entourage : Karl Marx le psy des cabossés, l'Indien boulanger autoproclamé d'un village autogéré, Julie, la fille de Roger, et Karim, son amoureux, ou encore Muguette, la petite prostituée malmenée par la vie. Dans ce roman moderne au grand coeur, Jacky Durand met en scène des héros attachants loin des sentiers battus, qui découvrent le pouvoir de l'amitié et de la paternité. Plus on est de fous plus on s'aime est une magnifique ode à la vie et ses égratignures, à la nature et aux sentiments.

04/2022

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Psychologie, psychanalyse

Grandir dans l'ombre d'un parent alcoolique

" Quand papa a bu... il tape avec sa bouche, quand je sens que Maman a bu, j'ai mal au ventre " Violence physique parfois, mais surtout psychologique, la souffrance des enfants qui ont un parent qui boit de manière nocive, n'est pas reconnue. Elle fait parler leur corps, qui s'habitue à ce langage. Elle engendre des comportements de déviance qui ne sont pas lisibles tant leurs cahiers sont souvent bien tenus. Ces enfants " qui tiennent le coup " ont un développement perturbé et deviennent souvent des adultes qui empruntent des chemins complexes, par peur du chaos, du " vide ", de l'abandon et de la mort. Sans dramatisation, ni banalisation, nous avons voulu " sortir de l'ombre " toutes ces blessures intériorisées au fil du temps, encouragées en cela par les adultes et les enfants que nous avons accompagnés pendant six ans. Il sera question d'abord d'apprendre à repérer, à nommer l'alcool, à évaluer ses effets sur l'entourage. Etre soi-même " au clair " avec sa propre consommation, la regarder par rapport à la société au sein de laquelle elle s'exprime. La prise d'alcool n'a pas une signification universelle et s'appuie sur les mythes de notre civilisation. Les enfants grandissent avec un parent alcoolodépendant ont besoin que leur souffrance soit prise en compte, entendue, accueillie. Mais pour être en mesure de dire ce qui fait mal, ils ont souvent besoin d'aller chercher le problème là où il est caché... c'est bien moins aisé que de chercher les bouteilles inlassablement pour contrôler le parent " malade ". Nous évoquerons dans ce livre, comment il est possible de montrer ce que l'on a à dire, par le biais d'objets, qui sont alors des " pré-textes " à une mise en mots ultérieure.

09/2007

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Littérature française

Femmes émois

"Pourquoi ces femmes torturées acceptent-elles de rester si longtemps dans la souffrance avant de réagir ? Pourquoi ferment-elles les yeux pour recevoir les coups et avancent-elles avec de faux espoirs en pensant que le temps arrangera et effacera tout ? Comment peuvent-elles penser qu'elles sont nulles et qu'elles méritent toutes les horreurs qu'elles subissent ? Comment deviennent-elles alors passives face à la souffrance, à la violence et au harcèlement ? Pourquoi ont-elles démissionné de leur âme ? [... ] Aujourd'hui, je me sens prête à m'occuper d'elles !" Roman patchwork, Femmes émois met en scène les témoignages, différents et complémentaires, de femmes endolories, étranglées par la peur et la souffrance. De Kyoto à Istanbul en passant par Québec, Ubud et Essaouira, Madiha Bennani lève le voile sur des blessures muettes et donne la parole à ces coeurs dont la beauté réside pourtant dans l'harmonie des couleurs et la différence des matières. Voyageant à travers le monde pour rencontrer des femmes thérapeutes, elle livre ses entretiens avec une geisha, une femme derviche, une chamane, une guérisseuse et une mkadma gnaouie avec un même et unique objectif : installer le bonheur dans le coeur des femmes. Madiha Bennani est coach en PNL accréditée à l'international, hypnothérapeute et art thérapeute. Elle collectionne les certificats en développement personnel et partage son expérience de femme battante dans des conférences au Maroc et à l'étranger. Après un long travail de libération et ayant elle-même subit le joug du mutisme et de la violence, elle sort du silence et devient la porte-parole des femmes. Elle est l'auteur de trois romans : "Lumières de femme" , "Ecris, vis, Elève-toi" et "Femmes émois" .

09/2018

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Jardinage

Concevoir son jardin en permaculture

Créez le jardin de vos rêves en embrassant les principes du design permacole que propose cet ouvrage interactif et pratique ! Cet ouvrage a été imaginé pour devenir votre permapote, votre meilleur auxiliaire au jardin ! Il vous propose une méthode inédite et pratique pour concevoir et aménager un jardin durable, efficace, abondant et résilient, avec le moins d'efforts possible. Pas besoin d'être artiste ou expert. e. Vous apprendrez par l'observation de ce qui vous entoure à entreprendre VOTRE projet en harmonie avec l'existant, économe en énergies (humaine, fossiles...) et en eau. Et ce, sur mesure, quelle que soit la taille de votre espace : rebord de fenêtre, balcon, terrasse, petit jardin ou vaste terrain de plusieurs hectares ! Munissez-vous de crayons de couleur, d'un crayon à papier et d'une gomme ; nous vous fournissons le calque, le papier millimétré et les règles à l'échelle pour la réalisation de vos plans et de vos schémas ! A la clé : moins de blessures, de douleurs, de difficultés, de temps passé et de moyens dépensés ; plus de vie, de bonheur et de cultures. Et ce, grâce à un savant mélange des enseignements de la nature, d'efficacité naturelle des (micro-)écosystèmes et d'ingénieux agencements ! Lancez-vous dans l'aventure d'un jardin permacole et sur mesure ! SOMMAIRE Introduction Qu'est ce que la permaculture Les principes de le permaculture Méthode et utilité du design Les outils du design Vos envies pour votre jardin LA METHODE : Etape 1 : Collecter les information (climat, relief, eau, soleil, vents, flore, faune, sol, vos ressources et limites) Etape 2 : Analyser les informations collectées et trouver des symbioses Etape 3 : Créer un design global (exemples, s'entraîner à dessiner) Etape 4 : Mettre en place son jardin Etape 5 : Maintenir et améliorer son design Conclusion : Aller plus loin dans la pratique du design

03/2023

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Affirmation de soi

C'est moi d'abord ! Mon carnet d'égoïsme bienveillant

Depuis l'enfance, les enfants (et surtout les petites filles) sont éduqués dans le respect des besoins des autres, voire de négation de leurs propres besoins, dans une certaine forme d'obligation d'altruisme et d'effacement de ce qu'ils sont au profit des autres. Si l'altruisme et la générosité restent des valeurs indispensables à la bonne marche de la société, il n'en demeure pas moins que chez certains adultes, cette injonction a été poussée à son paroxysme. Cela engendre : - une méconnaissance de leur personnalité et de leur mode de fonctionnement, - une dévalorisation destructrice, - une focalisation excessive sur les besoins des autres au détriment des leurs, - une tendance à attirer des individus toxiques - des difficultés à surmonter les échecs - une absence de reconnaissance de leurs capacités à entreprendre et à se créer une vie épanouissante. Dans un avion, l'hôtesse nous rappelle qu'en cas de danger, il est nécessaire de placer le masque à oxygène d'abord sur soi et ensuite sur nos proches. En effet, comment pourrions-nous aider les autres si nous n'avons plus assez d'air pour respirer ? Il s'agit donc d'inverser la tendance, de s'autoriser à passer en premier, de s'accorder les soins de premiers secours, ce minimum syndical à notre bien-être, sans en avoir honte, sans se juger, sans se reprocher d'être égoïste. L'égoïsme est souvent utilisé comme synonyme de l'individualisme, du nombrilisme, du narcissisme. Il n'existe pas d'équivalent à cet égoïsme sain, salutaire, et même sanitaire dont nous avons tous besoin et que j'aime résumer ainsi : " Moi d'abord ". A moi, d'abord, de prendre du temps pour moi, pour décider de ma vie, pour reconnaitre mes qualités, pour soigner mes blessures, pour oser et pour entreprendre.

04/2023

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Littérature française

Mars Violet

Mars Violet est un roman total, un roman monstre. Oana Lohan met tout ce qui fait sa vie : son éducation, la révolution, l'homosexualité, les blessures et les deuils, la fuite, l'exil ou le retour, les amours et les errances dans ce texte pulsant comme un pogo endiablé. Furieusement intime et complètement rock. Le pivot du livre, c'est une nuit de décembre 89 aujourd'hui entrée dans l'histoire, le soir où les Ceausescu vont tomber, le jour où la Roumanie communiste va finir, pour entrer tout à trac dans le magma du capitalisme sauvage. Mais cette Histoire avec un H majuscule a une tout autre saveur quand elle est racontée à chaud par une jeune fille un peu bizarre et son groupe d'amis, partis à la recherche d'un des leurs disparu, eux-mêmes égarés dans les circonvolutions d'une nuit de révolution qui mêle la panique à l'exaltation, l'incompréhension à l'inquiétude. Oana Lohan tisse une toile narrative où se mêlent et se croisent des souvenirs d'enfance, ceux de la Roumanie communiste dans laquelle elle a grandi, des souvenirs plus intimes ou formateurs, ceux de l'Europe postcommuniste où elle a poursuivi sa voie et sa soif d'expérience de la fin des années 80 à nos jours. On croise des personnages rocambolesques, une mère psychiatre, un père doux rêveur, des amis un brin barrés, quelques personnages borderline, et une grand-mère adorée. Cette foule décrite en touches de couleurs vives dresse, au-delà du portrait autobiographique, celui d'un pays aujourd'hui disparu, la Roumanie d'avant 89. "Se barrer à vingt ans d'un pays qui sort d'une dictature atroce et ouvre ses frontières, rien d'étonnant là-dedans. Franchement ça a été la première chose réellement bandante qu'elle ait faite depuis sa naissance. Ou presque"

04/2021

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Littérature française

Un verre de rosé très clair très frais Tome 4 : Sébastien

"Tout est en ordre... Il ne faudrait pas qu'on s'ennuie ! ". Une petite phrase de Toscane qui laissait penser que le plus dur était derrière eux tous et qu'enfin la vie redeviendrait une mer calme. Sylvie a en effet résisté au chaos et découvre aux côtés de Julien, un immense bonheur, celui d'une naissance à venir. Céline et Frédéric attendent eux aussi un heureux évènement et suivent avec passion la construction du centre de rééducation auquel Céline est tant attachée. Vincent et Toscane se partagent entre Paris, la Romieu, Toulouse et Lavernose et profitent amoureusement des instants de bonheur avec Tess et Robinson. Vincent rêvant toutefois de donner un souffle neuf à sa carrière. Mathilde et Henri poursuivent leur vie heureuse à la Romieu au rythme des saisons et des venues de Sébastien de plus en plus fréquentes. Tout semble aller bien pour tout le monde. Pour tout le monde ? Peu convaincu que le présent s'embellit du passé, Sébastien va claquer la porte à l'imprévu. La peine des autres est plus légère à porter que sa propre peine. Une jeunesse volée n'est jamais oubliée et est difficile à pardonner. Arrive le temps où les chagrins et tristesses inavoués ou si mal enfouis vont ressurgir... Mais, le bonheur est une décision à prendre. Toujours écrit sous forme de scénario, ce quatrième et dernier tome nous berce, nous amuse et nous bouleverse avec un jeu de mise en scène qui nous invite dans les coulisses du cinéma et du théâtre. Les scènes oscillent à une cadence accélérée entre émotion, sensibilité, humour et c'est au coeur de ces tourmentes que les vagues d'Hendaye agitent l'âme et en caressent les blessures...

05/2022

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Romans de terroir

Un Fils pour un autre

Après avoir traversé côte à côte les quatre années de la guerre, François et Jean, fauchés par un obus à quelques heures de l'armistice, sont hospitalisés sur l'arrière. François doit être amputé d'un bras. Jean succombe à ses blessures après avoir fait promettre à ce frère d'armes, venu d'une autre région que la sienne, de se rendre à Nice auprès de sa famille. Meurtri par la mort de son compagnon, François regagne dans un premier temps la ferme familiale où, à cause de son handicap, il se heurte à une hostilité à peine voilée : avec un seul bras, comment faire le paysan, traire les vaches, cultiver la terre ? II se décide alors, poussé par sa promesse, à se rendre auprès de Robert Cassini, le père de Jean. La rencontre est chargée d'émotion. Et Robert Cassini n'a guère de mal à convaincre le jeune homme de rester auprès de lui et de participer à la marche de son entreprise. Jusqu'au jour où François croit deviner que les Cassini doivent leur fortune à l'essor d'une ancienne usine de munitions. C'en est trop. François que les images de la guerre obsèdent décide de claquer la porte et, tournant le dos au confort et à l'univers des nantis, redevient un simple ouvrier dans une manufacture de tabac. Mais, le temps passant, il comprend qu'il a peut-être commis une grossière erreur de jugement et que les Cassini ne méritaient pas son opprobre. Tenaillé par le remords, hanté par le souvenir de Jean qu'il considérait comme son frère, il voudra réparer son erreur et faire revivre, auprès d'un père muré dans la douleur, le réconfort et l'ombre d'un fils.

10/2010

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Violence

Cas de force majeure. Histoires de violences policières ordinaires

Le 1er décembre 2018, Zineb, quatre-vingts ans, est sur le point de fermer les volets de son appartement, situé au quatrième étage d'un immeuble, lorsqu'elle est touchée par une grenade lacrymogène qui explose ensuite dans son appartement. Le lendemain, elle succombe à ses blessures. Le rapport d'expertise officiel conclut à une mort accidentelle. Le 3 janvier 2020, Cédric, quarante-deux ans, est interpellé non loin de la Tour Eiffel et verbalisé pour infraction au Code de la route. Le ton monte et Cédric se retrouve menotté et immobilisé au sol par trois agents. Alors qu'il est face contre terre, son casque toujours sur la tête, il fait un arrêt cardiaque. Le 10 décembre 2020, Débora, vingt-trois ans, a oublié de mettre son masque dans la rue et se retrouve verbalisée. Rattrapée par une policière, Débora est plaquée au sol puis poussée contre un mur. Débora est enceinte de quatre mois et demi. Dix jours plus tard, elle accouchera d'un enfant mort-né. En vingt portraits saisissants, Remedium dénonce l'impunité des forces de l'ordre, les discriminations, les abus de pouvoir, les outrages verbaux et physiques de ceux qui ont pour devoir de représenter l'Etat et protéger ses citoyens. L'auteur a décidé de donner la parole aux victimes, de représenter leur version des faits. On y retrouve des affaires médiatisées, celles de Michel, le producteur de musique tabassé dans son studio parisien, celle de Théo, éducateur à Aulnay-sous-Bois, agressé par des policiers lors d'un contrôle de police... mais aussi bien d'autres tombées dans l'oubli... Parce que les violences policières ne sont plus des cas de force majeures, des cas isolés, mais bien des actes qui font partie de notre quotidien.

01/2022

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Histoire du sport

Confessions d'un dopeur. Dopage, trafics, violences... les dessous du sport

"Le sport, c'est la santé" , dit-on. Pourtant, la réalité de la pratique sportive à haut niveau est loin de cet adage et des valeurs de fair-play qu'on lui attribue : dopage, tricheries, trafics... sont monnaie courante. Dans cet ouvrage, l'auteur montre que le dopage ne se limite pas au cyclisme : aucun sport, pas même le tir sportif, n'est épargné, au niveau professionnel comme amateur. L'auteur affirme que tous les athlètes de haut niveau ont besoin de se doper pour maintenir le rythme de vie qui pousse à l'épuisement. Il a lui-même prescrit différentes susbstances à des sportifs afin de les aider à booster leurs performances. Il montre également comment le sport détruit leur corps. Ancien aspirant bodybuilder et préparateur physique, Jeff Goldman a été contraint d'arrêter sa carrière après avoir eu de graves problèmes de santé liés à la pratique sportive. Il retrace ici son parcours, ses rencontres (parfois avec des célébrités) et entrecoupe son récit de nombreuses anecdotes sur le milieu. Il détaille le fonctionnement des produits dopants, leurs effets sur l'organisme, ainsi que certains des moyens utilisés pour contourner les contrôles antidopages, cherchant à mettre en garde les lecteurs en proposant un discours à contre-courant, révélant la terrible réalité du milieu du sport. Pour cela, il démontre que ce dopage n'est pas sans conséquence sur la vie du sportif comme sur celle de son entourage : blessures, désordres psychologiques et déformations physiques, agressions et même violences sexuelles, couvertes par les clubs et les fédérations gangrénés par les dérives du marché sportif, sont fréquents. Educateur sportif diplômé d'état, spécialisé en biologie et en pharmacologie de l'effort, Jeff Goldman a formé de nombreux athlètes de tous les niveaux en tant que préparateur physique. Il souhaite maintenant avertir sur les risques que le sport peut faire encourir.

01/2022

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Rugby

La tête haute. Mon autobiographie

LE PLUS GRAND ENTRAINEUR DE L'HISTOIRE DU RUGBY FRANCAIS SE RACONTE " J'ai passé ma vie à sprinter, avec des pointes puis des crampons, même en survêtement et en costume. La retraite m'a permis de me retourner enfin sur un parcours auquel je continue de ne pas croire. En effet, quand j'ai débarqué au Stade Toulousain, en espérant que le rugby favoriserait ma réussite au concours du professorat d'éducation physique, je ne pensais jamais jouer en " première ", à plus forte raison être champion de France et porter le maillot frappé du coq. Quand j'ai été nommé adjoint de Villepreux et Skréla, je ne pensais jamais connaître une telle réussite en prenant le relais, devenir l'entraîneur le plus titré. Quand les planètes se sont alignées pour que je dirige l'équipe de France, je ne pensais jamais que l'ultime épisode d'une si belle aventure s'achèverait devant... le conseil des prud'hommes ! A 25 ans, c'est moi qui avais renoncé au XV de France parce qu'une promesse n'avait pas été tenue. A 63 ans, j'ai subi une décision qui m'a profondément blessé, tant par la brutalité du licenciement que par la gravité de l'accusation portée contre moi, laquelle a été jugée sans fondement par le tribunal. Le temps panse les blessures et atténue les rancoeurs. Je suis seulement frustré de n'avoir pu mener à son terme ma dernière mission, d'être à jamais dans l'ignorance de l'histoire que le XV de France aurait écrite à la Coupe du monde 2019 si j'avais continué à le diriger. C'est peu de chose en rapport des très riches heures que j'ai vécues avec mon club pendant plusieurs décennies. Elles sont ici racontées en rouge et noir et ce n'est pas du roman. " Guy Novès

03/2022

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Technique et entraînement

La science de l'endurance

Chaque année, des milliers d'études sont publiées en science de l'endurance. Bonne nouvelle : elles peuvent vous amener à revoir radicalement certains aspects de votre pratique sportive, pour vous préserver des blessures, améliorer vos performances et vous procurer plus de plaisir dans votre sport. La mauvaise nouvelle : la plupart de ces découvertes restent cantonnées dans les revues scientifiques. Le grand public n'en profite pas parce qu'il s'écoule cinq à dix ans avant qu'elles n'émergent dans la presse généraliste. Ce livre synthétise les toutes dernières découvertes en science de l'endurance et les traduit en conseils pratiques pour les marathoniens, les triathlètes, les traileurs, les cyclistes... Il en ressort des informations originales et innovantes qui bousculent bon nombre de certitudes. Vous apprendrez entre autres : Que pour les courses de courte durée, se rincer la bouche avec une solution sucrée est suffisant pour maintenir l'effort, inutile d'avaler, que le jus de cornichon pourrait soulager les crampes, qu'une légère déshydratation n'a pas d'effet délétère sur vos performances, que votre tube digestif est " entraînable ", que la bière a des effets intéressants en récupération, comment profiter au mieux de la chaleur pour améliorer vos performances, 3 contrevérités sur les crampes, quelles sont les séances d'entrainement les plus efficaces, ou encore comment le microbiote et les probiotiques impactent vos performances... Ce livre bénéficie du retour d'expérience exceptionnel de plusieurs sportifs de haut niveau : Eric Leblacher (cycliste ultra) , Erik Clavery (champion du monde de trail), Patrick Bringer (champion de France de trail et coach et triathlète), Bertrand Billard (champion du monde de triathlon longue distance), Maryline Nakache (vainqueure du marathon des sables et championne de France de trail). Le magazine Jogging International sera partenaire de ce titre.

12/2023

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Littérature française

Cézembre

Après son divorce et la mort de son père, Yann de Kérambrun décide de quitter son poste de professeur d'histoire à Paris pour retourner à Saint-Malo, où il a passé les étés de son enfance. Epuisé, il n'a plus qu'un désir : retrouver la mer et la contempler depuis la maison dont il a hérité, le long de la plage, face à l'île de Cézembre. Mais très vite, Yann observe avec intérêt les impressionnantes archives de sa famille dans l'ancien bureau d'Octave, son arrière-grand-père. Irrésistiblement attiré par ces carnets, véritables journaux de bord, il se plonge dans leur lecture. Octave, qui rêvait de dompter la mer en concevant de nouveaux bateaux à moteurs, a fondé au début du XXe siècle une illustre compagnie maritime, Kérambrun & Fils. L'entreprise a contribué à la fortune de la ville et son fondateur en est devenu un des principaux notables. Pourtant, derrière l'image brillante de grand capitaine d'industrie s'esquisse rapidement un autre visage : le patron génial, visionnaire était un père et un époux inquiet, un homme qui a traversé des drames et dont les doutes et les blessures semblent faire écho à celles de son arrière-petit-fils. Pourquoi ? Quelles douleurs, quels secrets taisent les carnets d'Octave ? En plongeant dans la vie de son aïeul, son arrière-petit-fils va tenter de comprendre les failles qui lézardent la légende familiale. Ce faisant, il découvrira l'histoire tourmentée de Cézembre, une île microscopique mais à la position stratégique face à la ville. En éclairant le passé, en apprivoisant les éléments maritimes, le solitaire Yann de Kérambrun parviendra à adoucir le présent et, peut-être, à vivre à nouveau les sentiments qu'il fuyait.

03/2024

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Littérature française

9 : Tome 1, C'est arrivé la nuit ; Tome 2, Le crépuscule des fauves

Les deux premiers tomes de la série réunis dans un magnifique volume cartonné. Ils sont hors-la-loi Mais ils oeuvrent pour le bien Ils sont amis et partagent leurs secrets Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés Jusqu'au jour où... 9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui oeuvrent pour le bien au péril de leur vie. Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque. Mot de l'auteur : " Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs... Pour me calmer aussi ! ... Mais à quoi sert d'être romancier, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ? Je m'en suis posé à chaque page. Alors j'ai mené l'enquête, aussi mordu qu'un reporter, résolu. Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et, ce faisant, j'ai découvert l'indicible. Cette histoire a bien failli me rendre schizophrénique... J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages auxquels je m'attachais, et le roman terminé, je les laissais partir ensemble. Mais cette fois, ils sont 9 et forment une bande de copains à laquelle j'ai tout fait pour appartenir. Et j'y suis arrivé, possédé. Cette année, nul besoin de leur dire au revoir. Parce que l'histoire continue et qu'elle est loin d'être terminée. Bienvenue dans le monde de 9 ! Et bonne lecture, " Marc Levy Ils en parlent : " Vous avez réussi un roman qu'on ne peut pas lâcher. On est entre Millénium et James Bond, avec un rythme haletant, une écriture électrique. Le roman se dévore comme une série. " François Busnel, La Grande Librairie. " Les portraits des personnages sont magnifiques avec leur fêlure et leur passé... Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. " Le Figaro Littéraire, Mohammed Aïssaoui. " Marc Levy signe une fresque ambitieuse. Un panaché de Millénium et de James Bond. " RTL, Bernard Lehut. " Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Emouvant, intelligent et très engagé. Vivement le tome 2 ! " Le Parisien. " Un suspens trépidant à travers le monde. Vous allez adorer ces 9 personnages". Patrick Simonin, TV5 Monde. " Les personnages sont formidables, on les aime tout de suite". BFM. " Un roman fort et palpitant". Version Femina . " Il y a du suspens, c'est haletant tout du long". Catherine Ceylac, Clique, Canal Plus.

12/2021

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Bretagne

Contes et nouvelles du pont pissette

Contes et nouvelles, contes ou nouvelles ? La frontière n'est pas nette. Un seul impératif les gou­verne : ils doivent être brefs, pour pouvoir être lus d'un coup, dans une salle d'attente, ou entre deux stations de métro. C'est le format de ces vingt Contes et Nouvelles du Pont Pissette, écrits entre fé­vrier et juillet 2017. Bien qu'ils doivent leur titre à une célèbre passerelle quimpéroise, ainsi nom­mée en référence à un défunt édicule, seulement cinq d'entre eux ont un lien direct avec Quimper. Les autres, s'évadant du pont Pissette, embarquent le lecteur dans un tour de Bretagne à sensation, via Plomelin (Le match), Pont-l'Abbé (Trépas), Douarnenez et le Raz de Sein (Qui voit Ouessant), Boston et Brest (La Marseillaise), Huelgoat (Arlette), Silfiac et Séglien (Jeu de vilains), le camp de concentration de Neuengamme ? en rapport avec la Bretagne ? (Typhus) etc. Même lorsqu'ils s'ap­puient sur des faits réels, sont bien documentés et donnent aux personnages et aux lieux leurs noms véritables, ces contes et nouvelles ne visent pas la vérité historique. L'ima­ginaire les habite aussi ; l'approche, le style, le ton, sont littéraires : ce sont des oeuvres de fiction. Mystères de Quimper : à la lueur des becs de gaz, le fourgon de la guillotine entre en gare, arrimé sur un wagon-plateforme. Deux chevaux hissent la machine jusqu'à la Place Mesgloaguen : à l'aube, un homme va mourir. Au manoir de Kerlagatu, un duel à l'épée échappe à ses arbitres. Un funeste voyageur, arrivé dans la nuit, se répand sur la ville. Mystères d'autres lieux de Bretagne : la charrette de l'Ankou traverse Pont-l'Abbé ; une tragédie se joue la nuit, dans le Raz de Sein ; un lion sème la terreur du côté de Treffiagat ; un Lancaster de la RAF, chargé de bombes incendiaires, s'abat sur la Feuillée ; des marins dansent la gavotte sur le port de Guilvinec ; l'étudiant Arthur écrit à son père, médecin à Lamballe ; la laïcité reçoit le baptême à Landudal ? Tandis que l'eau coule sous le pont Pissette au rythme des marées, sous la garde de la dame-pipi, Tarzan brûle dans les chaudières de la préfecture, les serpents-minute tombent des arbres dans la jungle de Cochin­chine, et le SS Fiekers, alias Bel Ami, joue de son gummi et fait tirer dans le tas. Pépé, dans son pantalon garance, charge à la baïonnette contre un nid de mitrailleuses, le lieutenant Jim Europe dé­barque en jazz sur les quais de l'arsenal de Brest, et tout cela vous tombe dessus sans crier gare. On pourrait lire ces Contes et nouvelles du pont Pissette à voix haute, mais peut-être pas toutes aux enfants, avant de les coucher.

03/2021

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Histoire de France

Journal 1936-1940. "Hitler sait attendre. Et nous ?"

Dans le premier volume de son Journal, couvrant les années 1918 à 1933, nous avons suivi Hélène Hoppenot de Paris à Rio de Janeiro, puis à Téhéran, Santiago du Chili, Berlin, Beyrouth, Damas et Berne. En 1933, grâce à leur grand ami Alexis Léger (en littérature, Saint-John Perse), secrétaire général du Quai d'Orsay, son mari est nommé en Chine : "Dans ce pays tant aimé, j'aurais volontiers envisagé de demeurer jusqu'à la mort", confie Hélène Hoppenot, au terme de quatre années si éblouissantes qu'elle n'a plus éprouvé l'envie de tenir son Journal... En 1937, elle retrouve sans enthousiasme la France et le Quai d'Orsay, mais reprend la "conversation" avec elle-même. A Paris, Hélène Hoppenot se révèle une observatrice très perspicace, qui décrit avec justesse et humour le milieu de la politique et de la diplomatie, où elle se meut avec aisance. Elle renoue aussi avec ses amis écrivains et artistes, qui gravitent autour des librairies de la chère Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, autour de Darius Milhaud et de Paul Claudel... Elle fait également la connaissance de Colette, Helen Hessel, Gisèle Freund, Jean Giraudoux, Marcelle Auclair, Paul Valéry et quelques autres, dont elle note les propos, parfois détonnants ! En janvier 1939, alors que Hitler se montre de plus en plus offensif et dominateur, Henri Hoppenot prend la tête de la "sous-direction Europe"... Grâce à ses confidences angoissées, Hélène Hoppenot peut relater au jour le jour les efforts erratiques des gouvernements pour éviter la guerre : son témoignage, plein d'anecdotes et de commentaires critiques, permet de décrypter les faits et gestes d'Alexis Léger, Edouard Daladier, Georges Bonnet, Paul Reynaud, Philippe Pétain... A l'heure où la France est acculée à prendre part au conflit, Hélène Hoppenot anticipe le repli du gouvernement en Touraine. Le 10 juin 1940, elle cherche à joindre son mari : "A six heures, j'appelle à nouveau et j'attends. Longtemps ? Très longtemps. Tout à coup, j'entends une voix de femme, enrouée, lointaine : "Paris, dit-elle, ne répond plus..." Paris ne répond plus ? Le voilà, le grand choc, qui traverse le coeur de part en part. . La voici, cette défaite redoutée. Paris ne répond plus ?... Cette voix de femme va résonner dans mes souvenirs et je ne pourrai l'oublier... Mais, un jour, Paris répondra. Ressuscitera." Avec son mari et leur fille Violaine, Hélène Hoppenot prend le chemin de l'Exode qui la mène à Bordeaux, Madrid, puis Lisbonne. Dès le 24 juin 1940, elle sait que le général de Gaulle représente "tout ce qui nous reste d'espoir", mais les Hoppenot doivent se résoudre à l'exil et rallier le lointain poste diplomatique de Montevideo.

11/2015

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Psychologie, psychanalyse

Homoanalysants. Des homosexuels en analyse

Le débat sur le mariage pour tous exacerbe les passions. La famille, la filiation, la civilisation seraient en péril. L’homosexualité, car c’est elle dont il s’agit malgré les dénégations des anti, mettrait en cause nos fondements naturels. L’argument est lancé : il y a une Loi naturelle et, sauf à sortir de l’humain, il faut s’y conformer et la défendre. À rebours, la psychanalyse répond, avec Jacques Lacan, que la nature (comme toute réalité pré-discursive) n’existe pas, et fait ce constat : le XXIe siècle voit le Nom-du--Père (et ses corrélats : l’Oedipe, l’Autre, la Loi, le surmoi, la castration) perdre de ses prérogatives pour assurer un ordre amoureux. Si certains s’en désolent, d’autres s’essayent aux bricolages pour y suppléer. Quelles sont les nouvelles formes des rencontres contingentes entre les sexes ? Quels sont les nouveaux partenaires de jouissance ? Ce livre interroge l’homosexualité masculine à partir de la clinique psychanalytique, celle déposée jour après jour dans le cabinet de l’analyste. Aucun des analysants présentés n’est venu en analyse pour se débrouiller avec son homosexualité en tant que telle, autrement dit, pour y renoncer, choisir le sexe féminin, oser la faire savoir… Honte ou gêne ou remords coupables sont dépassés. Le désir, par contre, avec ses embrouilles actuelles, leur fait question, il affole, rend malheureux, angoisse, fait vaciller, hésiter, partir, quitter, revenir, refuser ou multiplier les partenaires… Ils doivent inventer leur vie quant à leurs choix de jouissance. Ces inventions ouvrent à une clinique de la rencontre, toujours contingente. Il questionne également l’homosexualité du poète Jean Genet, en un temps où un tel choix faisait scandale. Dans ses romans (interdits), il glorifie cette homosexualité humiliée et masochiste où il se fait enfant puni. Son oeuvre théâtrale, jouée sur les scènes nationales, y fera réponse par une chute de cet érotisme des mots. Il écrira désormais à partir de cet "objet invisible", cette "blessure", qui décline l’être comme manque. Qu’est-ce qui a rendu ce changement radical, dans sa vie, dans sa création littéraire ? Le Père n’est plus ce qu’il était. Les inventions singulières de ces homoanalysants d’aujourd’hui, nous obligent, comme pour Genet, à repenser notre savoir psychanalytique sur le sexuel et l’homosexualité masculine.

11/2013

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Poésie

Les Seules

Que font les seules, prisonnières d'un paysage d'hiver, entre les baraquements, les barbelés, les coups ? Des voix d'enfants, la neige, le marais gelé, les arbres. Les corps coupés tombés des wagons. Elles disparaissent, entre les cris des hommes, les fusils qui résonnent à l'autre bout de la forêt, les chiens. Ces femmes privées de mère, seules sous les feuilles, laissées là au centre d'une angoisse plus grande, dans le poing fermé de l'histoire et de la violence. A la fois violentées et oubliées, prises dans la lenteur d'un labeur quotidien, la répétition, un cercle autour des âmes, des numéros tatoués sur les bras, et les "coeurs un peu courts" . Elles sont sous une menace permanente, obscure, on ne voit pas bien, c'est toujours comme un poids, une blessure, une brume, dans le dos. Où sommes-nous ? Est-ce l'hiver, la mémoire, les planches ? Entre la forêt et le lac. Les rails. La maison. Claire Genoux étend une brume tout en évocations de corps brisés, solitaires, en passages furtifs sur la terre froide, le brouillard sur la rivière, les chambres vides - des échos - des fantômes passent. Toujours très silencieusement. Les seules sont des victimes muettes, encore à demi enfoncées dans l'enfance, aux existences traquées, de pierres et de plomb. Elles habitent encore la grande maison, elles ne partiront pas. Elles cherchent, à force de persévérance, à frotter la porosité des mondes. Elles gardent la disparue et les souvenirs, et tout s'efface autour, c'est leur résistance, car les hommes "ne viennent jamais rechercher ce qui reste" . On voudrait les arracher à la mémoire, à l'enfance. Forcer leur passage, franchir leurs sexes et leurs langues. Déposer des enfants entre leurs cuisses. Entre suture et expulsion. Chassées par le pas lourd des hommes, qui pénètrent les espaces intimes, saccagent les chambres et écrasent en passant l'herbe et les corps au fond desquels elles ont caché leur solitude. Leurs corps en forme de vêtements abandonnés dans le hall délabré. Alors elles font les absentes, prennent le visage des spectres. Elles laissent les hommes les traverser sans rien dire, et les écraser d'enfants à naître, qui seront emportés. Tas de pierres, berceaux vides, sans un nom. Les seules restent là, à ne peser plus rien que le poids des âmes oubliées entre les arbres.

02/2021

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Littérature russe

La sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

10/2023

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Histoire de France

Correspondance. De la Bibliothèque nationale au camp de Buchenwald (1941-1945)

Administrateur général de la Bibliothèque nationale de 1930 à 1940 et de 1945 à 1964, membre du comité exécutif de l'UNESCO et de très nombreuses institutions à caractère culturel, Julien Cain (1887-1974) joua un rôle marquant dans le domaine de la lecture publique, à laquelle il donna une impulsion vigoureuse. Ami des écrivains et des artistes, mais aussi " éminence grise " de trois républiques, ce haut fonctionnaire occupa pendant près d'un demi-siècle une place notable au carrefour de la culture et de la politique. Mais cette longue et féconde carrière connut, de 1940 à 1945, une interruption dramatique. Démis de ses fonctions par Pétain dès le 23 juillet 1940 pour s'être trouvé parmi les passagers du Massilia, Julien Cain fut arrêté par la police allemande à son domicile parisien le 12 février 1941, interné à la Santé, puis au fort de Romainville, avant d'être déporté à Buchenwald, le 22 janvier 1944. Ayant survécu à cette dernière épreuve, en dépit des séquelles d'une grave blessure contractée durant la Première Guerre mondiale, il fut rapatrié le 18 avril 1945 et reprit presque aussitôt ses fonctions d'administrateur général. Tout au long de ces années d'internement, son épouse, Lucienne, se dépensa sans compter pour tenter d'arracher sa libération, s'efforçant de mobiliser le vaste réseau de relations que le couple s'était constitué dans l'entre-deux-guerres. On la voit ainsi multiplier les démarches auprès d'amis politiques ralliés à Vichy, comme Fernand Bouisson ou Anatole de Monzie. De Jérôme Carcopino à Fernand de Brinon, de Pierre Drieu la Rochelle à Paul Morand, de Pierre Laval à René Bousquet, longue est la liste des personnages inlassablement sollicités par cette femme passionnée. Rendant compte de toutes ses tentatives, dans un langage crypte qui n'est pas sans saveur, Lucienne Julien Cain s'emploie aussi à satisfaire l'insatiable curiosité d'un homme qui, du fond de ses prisons, cherche à tout prix à rester lié avec l'"extérieur". Soutenue par des amis écrivains, au premier chef par Paul Valéry, qui l'alimente en petites nouvelles de la vie littéraire, elle s'en fait à son tour l'"échotière" à l'intention de son mari captif. Elle ne manque pas non plus de le tenir informé du devenir de la Bibliothèque nationale, sa "pauvre maison", comme il l'appelle, où il conserve de vrais fidèles, qui n'attendent que son retour.

09/2020

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Littérature étrangère

La Sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

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Historique

Transparents

Camilo, Olga, Luciano, Orlando, Maura, Bernardo, Iris et Ángela, les exilés dont les existences se croisent dans les pages de Transparents, naissent de l'imagination de Javier de Isusi mais leurs histoires sont le fruit des témoignages recueillis par la Commission pour la Vérité en Colombie, une des trois institutions qui composent le Système intégré pour la vérité, la justice, la réparation et la non-répétition mis en place par la Colombie dans le cadre de l'accord de paix de 2016, à l'issue d'un des conflits les plus longs que le monde a pu voir : depuis les années 1950 la guerre civile colombienne a causé 70 000 morts, le déplacement de 3 700 000 personnes et l'exil de 380 000 autres qui ont obtenu asile politique en 36 différents pays. A l'heure où le pays semble sur le point de tourner enfin la page, Transparents évoque la nécessité de faire lumière sur le passé, de ne pas oublier les victimes et les souffrances des survivants ; souligne le besoin de mémoire, collective et individuelle, pour ne pas répéter les mêmes tragiques erreurs. Des récits mis en images par Javier de Isusi ressort, avant tout, une seule et profonde blessure que les huit protagonistes partagent avec tous ceux - exilés, réfugiés, migrants - que les guerres et la misère jettent sur les routes du monde entier. Un drame humain que l'un d'eux a évoqué par ces mots : " Après le deuil consécutif à la disparition d'un être cher et l'acceptation de notre propre mort, l'exil constitue peut-être la plus grande épreuve morale que puisse traverser un représentant du genre humain. ? La perte du foyer et du pays, qu'elle soit imposée par les circonstances, choisie par l'individu ou le résultat de ces deux facteurs combinés, marque une rupture sans commune mesure, qui bouleverse l'existence de manière irréparable et change complètement la vision que l'individu exilé a de lui-même, du monde qui l'entoure et de son époque" . En donnant corps et voix à tous ceux qui ont perdu corps, voix et âme en quittant leurs chers et leurs maisons, Javier de Isusi nous interroge et nous rappelle que nous aussi - tout comme les protagonistes de Transparents - " nous pouvons changer ça " et nous avons notre rôle à jouer pour mettre fin à ces souffrances.

03/2023