Recherche

Olivia Chevalier

Extraits

ActuaLitté

Beaux arts

Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI

Depuis plus de trente ans, le Conservatoire du portrait du XVIIIe siècle (CPDHS) s'efforce de réunir les effigies des contemporains de Louis XV et de Louis XVI. C'est une quête permanente afin d'identifier les modèles dont les noms ne sont pas toujours conservés ou dont les identités se révèlent erronées. L'attrait marqué pour la famille royale a permis année après année de réunir pratiquement tous les visages des proches de Louis XV et de Louis XVI. Les noms des plus grands artistes, tels Louis-Michel Van Loo, Joseph-Siffred Duplessis ou Elisabeth Louise Vigée Le Brun, côtoient ceux de maîtres beaucoup moins célèbres, à l'exemple du chevalier Delorge ou d'Adélaïde Hubert. C'est là l'une des caractéristiques de cette galerie de portraits, car jamais l'artiste n'y a été privilégié par rapport au modèle. Membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, de celle de Saint-Luc ou bien portraitistes peu connus travaillant dans l'une des cités de nos provinces, tous ces maîtres se sont efforcés de transcrire à la fois l'apparence en désirant être au plus près de la parfaite ressemblance, tout en témoignant d'un tempérament ou d'un caractère. Les plus habiles descendaient au plus profond de l'âme de leurs modèles et les emportaient tout entiers. Les moins talentueux se contentaient de peindre une enveloppe charnelle. Pendant plusieurs mois, le musée Lambinet à Versailles offrira à ses visiteurs ces visages connus ou méconnus qui ont fait tout le sel de la société du XVIIIe siècle. Une nouvelle fois, chacun aura le sentiment en venant les découvrir d'interrompre une conversation de salon engagée au temps des Lumières.

11/2019

ActuaLitté

Romans historiques

La peste de Marseille

En pleine régence, en 1720, du côté des sources du Canal du Midi, vers Sorèze et Revel, Georges, baron de Durfort, orphelin de mère, rejeté par son père et sa belle-mère, a mené, malgré sa noblesse, de brillantes études de médecine à Montpellier. Puis il est parti soigner les pestiférés en Orient où l'on ne lésine pas sur les émoluments des médecins assez fous pour se lancer alors dans une telle aventure... Mais Georges de Durfort a besoin d'une grosse somme d'argent pour relever la fortune de sa tante Mme de Saint-Cyr et par là-même permettre son mariage avec sa cousine Sylvine avec qui il partage depuis toujours un amour réciproque. Rentrant à peine d'Orient et pressé de revenir auprès de Sylvine pour désintéresser les créanciers qui se font de plus en plus pressants sur les biens de Mme de Saint-Cyr, il est attaqué sur les bords du lac de Saint-Ferréol et dépouillé de tout son argent... A partir de ce moment sa vie devient un véritable cauchemar éveillé dans lequel s'entre-choquent les ambitions, les rancunes, les bonnes ou mauvaises intentions des divers protagonistes parmi les quels se distinguent : ancien galérien, juif usurier, noble faux monnayeur, marâtre machiavélique, valet versatile, servante abandonnée, pâtre béarnais "cagot", chevalier lazariste, vieux noble en mal de jeunesse à marier ; tous tentant, au gré de leurs aventures, de favoriser ou d'empêcher le mariage de Georges et de Sylvine. Sans compter les multiples manoeuvres retorses de Mme de Saint-Cyr pour marier sa fille au plus offrant... Les péripéties d'un héritage, qui obligent tout ce petit monde à se rendre à Marseille, précipitent les protagonistes au coeur de l'épouvantable épidémie de peste qui va décimer la ville mise alors en quarantaine par le Parlement de Provence...

05/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Il est minuit, Madame la Marechale. Souvenirs de l'épopée en Auvergne (Opme 1940 - Riom 1943) du Général Jean de Lattre de Tassigny, Maréchal de France

"Il est minuit, Madame la Maréchale" : Le titre sonne déjà comme une énigme. Serions-nous en présence d'un roman policier ? Mais qui est donc cette dame ? Allons-nous plutôt vers un récit ancré dans l'Histoire ? Le nom d'Opme, petit village gaulois en lisière du plateau de Gergovie, évoque par analogie, le Maréchal Jean de Lattre de Tassigny. Il ne s'agit pas, cependant, d'une biographie supplémentaire du chef de la Première Armée. Philippe Durin s'est, en quelque sorte, lancé dans une chanson de geste contemporaine d'un chevalier des temps modernes. Il veut être le témoin de l'épopée auvergnate du Maréchal en laissant ainsi une trace écrite ; mémoire d'un épisode dans la vie du militaire. Il s'attaque à un sujet sensible, polémique et très peu connu. L'auteur a enquêté et réalisé un long travail d'investigation pour reconstituer le puzzle du "Serment du château d'Opme". Il tente de lever le voile sur ce pan d'histoire en racontant une série d'anecdotes aux éclairages profondément humains, s'encadrant dans le quotidien, teintée d'humour malicieux. Nous feuilletons plutôt un album de souvenirs reconstitués à l'aide, notamment, de témoins aborigènes. Quelque chose, en fait, d'assez indéfinissable, entre le devoir de mémoire sans grandiloquence et sans la lourdeur d'une charge mémorielle excessive. Tel est le rôle de la "Petite Histoire" racontée avec des fragments de vie comme par exemple la fête de Noël 1940. Moisson de témoignages recueillis, indifféremment auprès de gens simples ou de personnalités notoires, pour découvrir pas à pas le profil complexe du Maréchal de Lattre de Tassigny. Pari tenu, et je crois réussi, par ce livre de Philippe Durin.

07/2015

ActuaLitté

Science-fiction

La vengeance de la Vouivre

La Vouivre, dragon ailé avec une longue queue, sillonne le ciel les nuits de pleine lune ou les nuits d'orage. Sur son front brille un énorme rubis, l'escarboucle, appelé aussi "l'oeil de la Vouivre". D'après une légende, ce dragon se transforme, certaines nuits, en une jeune femme très belle, à la longue chevelure rousse, pour se baigner dans les eaux glacées de la rivière La Loue. Elle dépose alors sur la berge son escarboucle. Malheur au promeneur qui tente de s'emparer du bijou. La naïade redevient dragon et massacre le voleur... Or, une nuit de l'an 1347, un chevalier s'approche de la jolie baigneuse. Ce n'est pas l'escarboucle qui l'attire, mais la femme. Et pour la première fois, celle-ci se trouble et ressent un étrange sentiment. Alors qu'il s'apprête à la toucher, une flèche fend l'air et lui perce le coeur. Bouleversée, la femme se penche sur la victime... Quand elle relève la tête, elle s'aperçoit que son escarboucle a disparu. Le roman nous entraîne dans une aventure fantastique et passionnante, qui mêle fiction et histoire, celle de la quête, par la Vouivre, de son "oeil" de feu. Trois siècles plus tard, la guerre de Dix Ans fait des ravages. Profitant des troubles de l'époque, la Vouivre réussira-t-elle à récupérer son bien ? Ce livre reprend une légende comtoise très connue qui a inspiré de nombreux auteurs. Historien, Jean-Louis Clade n'avait jamais osé aborder le genre romanesque. Un concours de circonstance l'a conduit à rédiger cette fiction qui mêle le fantastique à l'histoire. Le roman s'adresse à un très large public. Il n'a qu'un but, celui de divertir.

05/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Le courage N° 3 : Age d'or/Age de fer

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs. Comme dans les numéros précédents, ceux du numéro 3 interviennent sur un sujet unique  : Age d'or / Age de fer. L'âge de fer, nous y sommes. La marée de la violence populiste déferle sur le monde. L'un est élu, l'autre menace. Qu'est-ce que cela fait ? Comment tenir ? De quelle façon protéger les choses de l'esprit ? Ecrivains, cinéastes, artistes, ils sont vingt-trois (plus un), dans sept langues et quatre alphabets différents, à réfléchir d'un point de vue littéraire et artistique à cette situation inédite dans nos vies. Japonaise, Egyptienne, Israélien, Pakistanais, Libanais, Allemand, Anglais, Américains, Brésilien, Français, sous forme d'essai, de fiction, de photographies, de dessin, de conversation, ils réfléchissent aux temps actuels et futurs. Etre femme à l'ère du virilisme revanchard est-il devenu plus difficile ? Y a-t-il une jeunesse dangereuse ? Le Brexit est-il un néo-puritanisme ? Les âges d'or passés du romantisme et de la fête peuvent-ils revenir ? La démocratie est-elle en danger ? Les clowns sont-ils des monstres ? Les inhumains s'imaginent-ils nous faire peur ? Comme à chaque numéro, Le Courage donne la parole à trois jeunes écrivains jusque-là non publiés, publiant leurs premières fictions et une conversation sur l'avenir qu'ils contribueront à créer. Contre cet âge de fer, nous promettons un âge d'or. Les auteurs : Gregory Buchakjian - Arthur Chevalier - Viktor Cohen - Gilles Collard - Philippe Corbé - Charles Dantzig - Dyego Garcia - Adrien Goetz - Patrick Higgins - Christophe Honoré - Intezar Hussain - Nicolas Idier - Miles Joris - Klaus Mann - Yukie Nakao - Laurent Nunez - Barack Obama - Maud Octallinn - Jason Oddy - Silvana Paternostro - Yirmi Pinkus - Joseph Sainderichin - Sandrine Treiner - Miral al-Tahawy et Donald J. Trump.

05/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Babur. Histoire des Grands Moghols

Babur est un des grands personnages de l'histoire. Et pourtant, l'Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l'empire des grands Moghols. Un homme extraordinaire s'il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d'écrivain sont encore universellement estimés : ses mémoires constituent la meilleure source d'information et sur son époque et sur les événements qui s'y déroulent. Sa vie fut une succession ininterrompue d'aventures. Pendant des décennies, il subit toutes les vicissitudes de la fortune, celle-ci lui donnant trois fois le trône de Samarkand, puis le contraignant à devenir chevalier errant, proscrit traqué, chef de bande, avant de le conduire, en humble courtisan, à la cour d'un roitelet mongol de Tachkent. Et s'il devint roi du pays de Kabul, ce fut pour se lancer dans des entreprises encore plus risquées - une traversée épique de l'Hindu Kuch en plein hiver, des razzias en Inde - et manquer de se faire égorger par des soudards révoltés. Dans sa vie privée, jusqu'au jour de sa mort, il connut toutes les passions : un malheureux mariage précoce, un amour éperdu pour un jeune garçon, un attachement indéfectible à la femme qu'il aimait, une romanesque rencontre avec la fille d'un chef de tribu afghane ; une dilection presque maladive pour sa famille, pour les femmes de son sang surtout... Il vécut tous les rêves et tous les excès, dans les tourments et les repentirs, se montrant clément au point d'en paraître faible, pour passer dans de brusques rigueurs qui l'amenaient à construire, aux marches de son empire, une enceinte de tours avec les crânes de ses ennemis décapités.

12/1995

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000

ActuaLitté

Esotérisme

Perspectives spirituelles de l'écossisme

Le précédent ouvrage de Pierre-Marie Savaignac, Qabale et Maçonnerie proposait une clef de déchiffrement de la langue hébraïque basée sur la guématrie sinaïtique de Maurice Grinberg et le système de plénitudes exposé par Carlo Suarès. Cette clef fournit des éclairages nouveaux sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté en allant au-delà de la connaissance " extérieure " que l'on peut en avoir au travers des mots sacrés, des mots de passe et d'un cathéchisme de questions et réponses faisant souvent appel à la langue hébraïque. C'est dans cette optique que les degrés de Perfection, le degré de Prince de Merci, de Chevalier Kadosch et de Sublime Prince du Royal Secret ont été abordés dans le présent ouvrage. Mais la Franc-Maçonnerie du Rite Ecossais Ancien et Accepté, par son caractère d'Universalité, va au-delà de la seule tradition hébraïque et englobe, parfois à l'insu de ses membres, des connaissances initiatiques qui constituent le fond secret d'autres domaines traditionnels. C'est ainsi que les philosophes grecs, présocratiques et classiques, y trouvent naturellement leur place, tout comme certains philosophes médiévaux de l'Islam et du Judaïsme, Averroès et Maïmonide par exemple. On peut aussi y retrouver les Soufis d'Asie centrale et les voyants toltèques respectivement évoqués par GI Gurdjieff et C Castaneda. En outre la doctrine médiévale des Fidèles d'Amour, développée en France et en Italie, se manifeste au travers de l'analyse du degré de Prince de Merci qui se rattache à la Divine comédie par la présence de la noble Dame de Vérité. Les notions d'intellect acquis et d'intellect agent, issues du monde médiéval, peuvent fournir un début d'explication du processus initiatique censé faciliter le jaillissement de cette " étincelle divine " enfouie au plus profond de l'Homme et qui porte le nom de " Maître Hiram ".

05/2002

ActuaLitté

Littérature française

Les Grands romans d'Alexandre Dumas Tome 1 : Mémoires d'un médecin. Joseph Balsamo

" Retour à Dumas père " : ce rappel à l'ordre de Ramon Fernandez, publié dans la NRF du 1er décembre 1941, n'a pas été assez entendu. La collections Bouquins a bien voulu rééditer Dumas et pour ce faire, a choisi d'établir à partir de manuscrits, un texte qui n'aurait pas subi les multiples attentats des directeurs de feuilletons et des imprimeurs (lectures erronées, standardisation de l'écriture, censure, etc.). A ne pas vouloir relire ses épreuves, Dumas a connu le risque d'être défiguré. Rééditer Dumas signifiait aussi adapter à l'œuvre un appareil critique qui ne trahirait pas son rythme essentiel. Aussi fallait-il une annotation légère, contrebalancée par un Dictionnaire qui recense les multiples personnages que Dumas a inventés ou qu'il a empruntés plus volontiers à l'Histoire, depuis l'Antiquité jusqu'à ses propres contemporains. Joseph Balsamo s'ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balasmo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française. On participe, avec Althotas, à des scènes de magie des sacrifices humains ; on comptait à l'amour d'un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l'accession au trône de Louis XVI et à l'ascension de Marie-Antoinette qui n'a pas la retenue d'une reine quand un cœur enflammé se jette à ses pieds. Claude Schopp. Joseph Balsamo se poursuit par Le Collier de la reine et Ange Pitou (1 vol.), La comtesse de Charny et Le Chevalier de Maison-Rouge (1 vol.).

12/1990

ActuaLitté

Animaux, nature

Dictionnaire des chiens illustres à l'usage des maîtres cultivés. Tome 2, Chiens de fiction et portés en fiction

Au Dictionnaire des chiens illustres, réels, fait suite ici le dictionnaire des chiens façonnés par l’imagination des hommes dans le cadre des religions, de la littérature, de la bande dessinée ou du cinéma. Ainsi, du côté de la mythologie, souvenons-nous du féroce Cerbère, chien aux trois têtes, impitoyable gardien des Enfers pendant que pour les parsis de l’Inde, deux chiens gardent le pont Chinvat, passage obligé de l’âme vers le Paradis. Saint Christophe figurait un géant à tête de chien dans la légende orientale et saint Antoine appelait ses "frères", les animaux. Du côté de la littérature, avant de désigner nos fidèles compagnons, qui étaient Médor, Mirza ? Un preux chevalier et une grande amoureuse. De qui ? d’Azor. Qui ne connaît pas Croc Blanc et Buck, héros canins de Jack London ? Avec Jules Verne viennent Dingo, Satellite, Tiger Top, etc. Sans oublier, pour Colette, Toby le chien, ou encore Aïcha, pour Céline. Qui sont Rab, Patrasche, Beautiful Joe, Mou Mou, Mademoiselle Cocotte, Douchka, Boomerang ? La bande dessinée a de son côté immortalisé Milou, Pif, Kador, le chien des Bidochon, Rantanplan aux côtés de Lucky Luke, Idéfix le chien d’Obélix. Et Snoopy. Impossible de les oublier, parmi tant d’autres ici présentés. Le plus célèbre chien du cinéma RinTinTin a été trouvé en France, à Toul, pendant la Première Guerre mondiale. Sait-on qu’il sauva la compagnie Warner de la faillite, participa à un des tout premiers spots télévisés, et qu’il est enterré en France à Asnières ? Enfin, personne n’a oublié Uggie le désopilant Jack Russell partenaire de Jean Dujardin dans The Artist, en 2011. Ainsi, au-delà des 101 dalmatiens, ce sont mille et un chiens de fiction prêts à nous faire rêver dont on dévoile ici la grande et la petite histoire. Un grand dictionnaire de référence s’imposait !

10/2013

ActuaLitté

Fantasy

Ouroboros, La valse des chimères, Tome 1

Plongez au coeur d'une forêt inextricable où va se jouer le sort d'un personnage confronté à ses illusions. Une mystérieuse femme à la voix enchanteresse, des joutes féroces, une oubliette, des destins qui se croisent, une quête qui prend ses racines dans l'Orient de la première Croisade. Le chevalier Charles Arthur de Songecreux, usurpé par le fier Zémir Al-Qasar, adepte de l'? uvre, s'enfonce dans les profondeurs de la forêt, en quête de lui-même et de la mystérieuse " Dame de l'onde ". Au fil de ses aventures et de ses rencontres, qui le conduiront aux confins de l'Orient, il se libère peu à peu de sa gangue de métal et de son idéal, pour se muer en un être de chair et de sang. Pendant ce temps, égaré par sa quête de l'Ouroboros, Zémir Al-Qasar fera tout pour retrouver ceux de sa Guilde, qui l'ont trahi. Les deux personnages éprouveront l'espace de leurs recherches comme celui d'une initiation pour laquelle toute vérité se dérobe sans cesse. Ce conte, tout à la fois récit allégorique et initiatique, se déploie dans le contexte du Moyen Age et de la première Croisade, sans que la dimension historique ne prenne le pas sur le merveilleux. Les personnages demeurent le prétexte à un questionnement sur le sens de l'existence. Quête de l'amour ou quête de la Pierre philosophale, ils se confrontent à l'énigme de la mort. Le conte et ses péripéties, soumis au regard omniprésent du narrateur, révèlent alors aux deux personnages que la vérité ne réside pas dans le but que nous cherchons à atteindre mais dans le cheminement, sans fin, alimentant notre désir.

02/2022

ActuaLitté

Biographies

Le destin tragique d'Henriette d'Angleterre

Henriette d'Angleterre, dernière fille de Charles 1er d'Angleterre et d'Henriette de France n'a vécu dans ce pays que quelques mois, le temps pour sa nourrice de lui faire rejoindre sa mère exilée en France. L'Angleterre va bientôt être gouvernée par Cromwell qui décapitera son père afin de mieux asseoir son autorité, aidé par ses têtes rondes. Henriette vivra, grandira et mourra à la Cour de France, traversant ainsi la Fronde, la Régence d'Anne d'Autriche, le gouvernement de Mazarin, et surtout le règne débutant de Louis XIV, son cousin. Dont elle épousera le jeune frère, Monsieur, Philippe d'Orléans, peu après que lui même se soit marié à l'infante Marie-Thérèse. Mais ce puîné est un faible, un jaloux, point bête cependant, qui fût successivement sous la coupe de sa mère, de Mazarin et enfin d'hommes ayant un fort ascendant sur lui : Armand de Guiche, le marquis de Vardes, Marsillac et surtout le Chevalier de Lorraine. Ne pouvant se gouverner lui-même, et ayant été instruit dans le respect de son frère le Roi de France, il n'acceptera pas le talent de sa femme qui sait briller sur la Cour de France, sur le Roi son beau-frère et sur Charles d'Angleterre son frère, bientôt restauré sur le trône, auprès duquel elle jouera un rôle déterminant dans le rapprochement des deux pays. Henriette brillera, fréquentera les plus grands, de Bossuet à Molière, en passant par les maréchaux, les favorites et les souverains des Cours Européennes. Elle aimera la vie et mourra si brutalement faisant dire à Bossuet pour ses obsèques : Madame se meurt, Madame est morte. L'auteur a inséré entre chaque chapitre ce qu'auraient pu être les vraies mémoires de la princesse, étant morte trop jeune, à 26 ans, pour s'en préoccuper elle-même

05/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mémoire sur la pampa et les Gauchos

Memoria sur la pampa et les gauchosa été écrit en 1970 au retour d'un séjour en France. Cesares y entreprend une enquête fondée sur son vécu, notamment lorsqu'il se rendait à Rincón viejo, la propriété familiale sise à Pardo, dans la province de Buenos Aires. Adolfo Bioy Casares a en effet été fortement imprégné des scènes de la vie des gauchos argentins durant son enfance dans l'estancia familiale. Avec ce livre, fidèle à son souci d'érudition et à sa manière propre d'user de l'interprétation, l'auteur de L'invention de Morel se met à rêver à la vie du gaucho que ni lui ni Jorge Luis Borges, n'auront réellement vécue. Bioy Casares réfléchit ici à la figure du Martín Fierro (nous avons publié l'essai de Jorge Luis Borges en 2012) et ce qu'elle représente dans la littérature mais aussi dans la société argentine du XXe siècle. La construction du récit est parfaite. Le gaucho y acquiert un statut mythique : sorte de chevalier moderne, archétype de Don Quichotte. Chansons d'une autre époque, personnages de films, photographies, poèmes de l'une des traditions littéraires nationales ; l'ensemble devient une petite une somme de documents, de sources et de pièces à conviction qui contribuent à la légende argentine de la pampa. L'érudit et faiseur d'histoires Casares joue avec élégance sur l'imagerie, entre mémoire et imaginaire. Des photographies en noir et blanc, petites pépites classées par ordre chronologique, jalonnent le texte. Les histoires et chansons de payador qui s'y succèdent sont brèves, enchantées. C'est en réalité une vision moderne des chanteurs illettrés du Moyen Age qui s'en dégage de manière spontanée et improvisée.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Oeuvres. Tome 10, Opéras ; Spectacles

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc.) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette œuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quatorze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience dune apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Du Chevalier de Neige à Fiesta, en passant par Fluctuat nec mergitur et Cinémassacre, ce dixième volume illustre toutes les incursions de Boris Vian dans le monde du spectacle : opéras, ballets, comédies musicales, sketches et autres revues de scène. Sa collaboration avec les plus grands compositeurs du moment, ou avec les artistes de cabaret les plus actifs, assure à plusieurs de ces œuvres un succès retentissant. La première partie propose les livrets d'opéra, y compris les livrets inachevés. La seconde contient vingt et un spectacles, dont douze publiés pour la première fois, précédés d'un avant-propos inédit d'Yves Robert, ami de Boris Vian. L'art de Vian trouve sa pleine mesure sur la scène. Il y mêle sans vergogne le vaudeville et la science-fiction, sans dédaigner la gouaille et l'érotisme. Sa maîtrise technique lui permet de concevoir un spectacle total, où fleurissent son originalité, sa drôlerie et son éternelle jeunesse.

12/2001

ActuaLitté

Science-fiction

Bomb X Tome 1 : La Terre en question

Naufragé temporel, échoué au milieu de nulle part : et vous, que feriez-vous ? Paul est né en France en 1985. Il est astronaute, membre d'équipage de l'ISS. Mais depuis le crash de la station, sa vie a basculé. Ce qu'il vit dépasse les lois de la physique... Désormais, il pourchasse des orages temporels en compagnie de Bohémond, un chevalier du XIIIe siècle sur une planète perdue à l'autre bout de l'Univers. Paul et Bohémond, ainsi que plusieurs milliers d'autres humains se sont retrouvés propulsés loin de leur époque par des orages temporels. Les rangs de ces exilés s'agrandissent chaque jour avec de nouveaux venus, comme Kyle, un étudiant tout droit sorti du XXe siècle. En réalité sur cette planète sans astres, nul ne sait en quelle année nous sommes ni comment hommes et bêtes franchissent "le passage" . La communauté, établie à Newtown, tâche de préserver la paix civile malgré les coutumes et croyances de chacun. Certains nourrissent des théories farfelues tandis que d'autres explorent en groupes les environs. Paul, gardant un esprit scientifique, essaie quant à lui de comprendre comment fonctionne ce phénomène insolite et pourquoi les exilés viennent de mille ans d'Histoire ? Mais quand une armée d'hommes et de femmes à la peau bleue parvient aux abords de Newtown, le fragile équilibre de cette microsociété risque de voler en éclats... Réalisée par Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, coauteurs qui ont rendu un vibrant hommage en BD au célèbre Goldorak en 2021 (éditions Kana), renforcés ici par le scénariste Vincent Brugeas et le dessinateur Ronan Toulhoat (auteurs du Roy des Ribauds, La République du Crâne, Conan le Cimmérien...), cette nouvelle série SF aux parfums survivalistes nous promet une aventure des plus explosives !

09/2023

ActuaLitté

Critique

Don Quichotte, du livre au mythe. Quatre siècles d'errance

Le nom de don Quichotte est connu dans le monde entier, mais un seul épisode subsiste généralement de son histoire, le combat contre les moulins à vent. Plus qu'à la somme de ses aventures, qui ne sont pas toutes marquées du sceau de la folie, l'ingénieux hidalgo semble devoir aujourd'hui sa renommée à sa maigre silhouette : fixée par Daumier, puis popularisée par Picasso, elle lui confère une apparence physique aussitôt reconnaissable. Mais en a-t-il été toujours ainsi ? De fait, les quatre siècles qui nous séparent désormais de sa naissance dessinent une trajectoire sur laquelle un retour s'imposait. Le présent essai montre comment ce personnage a acquis une audience universelle, à travers éditions et traductions, mais aussi au-delà du récit de ses exploits, grâce à des transpositions qui lui ont ouvert de nouveaux supports iconographie, théâtre, ballet, musique, cinéma, télévision. Il s'attache également à dégager les raisons qui éclairent la vitalité d'une figure ambiguë, à la fois sublime et dérisoire, qui est devenue une référence pour le roman moderne. Sterne, Dickens, Flaubert, Dostoïevski, Melville, Kafka, pour ne citer qu'eux, ont vu en Don Quichotte un texte fondateur. Ils ont contribué, chacun à sa manière, à mettre en œuvre le principe qui veut que plus le héros de roman s'applique à affronter le monde, plus celui-ci se dérobe ou se rebelle, creusant ainsi l'écart, comique ou tragique, entre le réel et sa représentation. Résumant dans son geste cette parabole épique, le Chevalier à la Triste Figure s'est détaché du livre dont il est issu. Il est devenu une figure mythique : plutôt qu'un message, un exemple qu'on est tenté de suivre, pour finir le plus souvent par s'en détourner.

03/2005

ActuaLitté

Portugal

Salazar. Le consul impavide

POINTS FORTS La première biographie non idéologique de lhomme politique portugais le plus célèbre du XXe siècle La pensée corporative et la politique intérieure, étrangère et coloniale dun président du Conseil catholique et paternaliste Une immersion passionnate dans les rouages de la politique portugaise et européenne à travers lhistoire et lâme du peuple portugais ARGUMENTAIRE A sa mort, le Portugal avait neuf tonnes dor en réserve. Et sil eût été légitime den soustraire une fraction pour lutter contre lillettrisme, si les méthodes de la redoutable P. I. D. E. (police politique) ninspirent aujoudhui que juste réprobation, loeuvre du président du Conseil Antonio de Oliveira Salazar (1889-1970) ne fut pas seulement financière et stabilisatrice, mais permit au pays déchapper à la crise de 29, aux destructions de la Seconde Guerre mondiale, à la révolution communiste en sa métropole et ses outremers. Jean-Paul Besse retrace ici la destinée peu connue du doutor dont la devise était "Etudier dans le doute, réaliser dans la foi" , en évitant lécueil du dénigrement autant que du panégyrique. Et si lon sélève au plan spirituel, sans doute faut-il reconnaître la protection mariale dont bénéficia la nation de Fatima au long de quarante ans de gouvernance ; gouvernance de celui dont le général de Gaulle déclarait en 1962 qu "à la fois le peuple de France et moi personnellement respectons loeuvre exemplaire réalisée et quil continue daccomplir pour le bénéfice du Portugal et du monde" . AUTEUR Auteur des premières biographies dElisabeth Feodorovna, dIleana de Roumanie, de sainte Catherine de Lesna, du grand-duc Nicolas Romanov, et de Ménélik II lunificateur, soleil de lEthiopie (2021), Jean-Paul Besse est docteur dEtat en histoire. Spécialiste de lEurope centrale et orientale, il a été professeur invité des universités serbes et de Nijni Novgorod. Chevalier de la Légion dhonneur, primé par lAcadémie française, il enseigne à lInstitut Saint-Pie X.

02/2023

ActuaLitté

XVIIIe siècle

Une société en marche. Les processions en France au XVIIIe

Le 1er juillet 1766, le chevalier de La Barre est brûlé pour ne pas avoir salué une procession. Le 4 mai 1789, Louis XVI conduit la procession du Saint-Esprit qui ouvre les Etats-Généraux à Versailles avec des représentants des trois ordres. Dans ces deux images se traduisent la présence et la force de ce rituel religieux qui semble ainsi pérenne et inchangé. Le 18ème siècle est comme pour de nombreux thèmes ici ambivalent. Les processions sont omniprésentes et suivies, comme en témoignent nombre de journaux privés et chroniques municipales, marque d'une ferveur continue, d'un besoin religieux notamment dans sa forme climatique ou mémorielle, que précise ce livre. Elles sillonnent également les écrits de controverses portant sur leur origine, leur sens, leur composition. Leur description abonde dans les articles de presse, les récits de voyage, les oeuvres littéraires. Pourtant, ce paysage animé renvoie des images différentes. Rituel religieux, elle est aussi parade sociale, objet politique, vecteur d'identité et de mémoire urbaines, dans un entremêlement permanent. Cette polysémie et cette présence en font un lieu essentiel d'observation de la société et de ses transformations. Elle participe de la transition religieuse et de la construction d'un nouveau discours pastoral. Elle pose la question des critères de classement d'une société et met en tension les devoirs collectifs et la liberté individuelle. Elle met en scène les pouvoirs, mais offre une tribune à leur contestation. Elle pose la question des modalités de la présence du religieux dans l'espace public et ainsi ouvre aux problématiques de l'ordre public et de la tolérance. Loin d'être un hapax dans un siècle sécularisé, l'affaire La Barre est un des aspects d'expression du sens de la procession. Ce livre veut en proposer une lecture globale contribuant à une relecture religieuse sociale et politique du 18ème.

10/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

1914, ruptures et continuités

L'année 1914 fut un big-bang à l'origine d'une accélération folle et d'une effervescence sans précédent. Comment les intellectuels et les artistes ont-ils appréhendé le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Quel regard ont-ils porté sur l'événement ? Tandis que les philosophes européens diagnostiquent une crise de la civilisation occidentale, des visions eschatologiques s'emparent des penseurs russes. En Espagne, les clivages politiques préfigurent la guerre civile entre franquistes et républicains. Le très pacifiste journal L'avenir de la Manche bascule dans la ferveur nationaliste, pendant que les compositeurs français crient sus à la musique "austro-boche". Une enquête socio-littéraire Don Quichotte à Paris et dans les tranchées fait du poilu le nouveau chevalier des temps modernes. En France, l'expérience combattante des écrivains bouleverse le rapport de la littérature au réel. Au Portugal, l'avant-garde littéraire explose autour de la figure multiple de Fernando Pessoa. Quant au poète russe Volochine, adepte de l'anthroposophie, il annonce la fin de la civilisation matérialiste dans son poème Harmaguédon. L'Irlandais James Joyce, en écrivant Ulysses, invente le roman moderne. Ivan Cankar, ravagé par le cauchemar d'une Europe en ruine, entrevoit pourtant la renaissance de la Slovénie. L'année 1914 ne cesse de questionner tout au long du siècle qu'elle inaugure. En 1971, l'ouvrage L'année 1913 recompose le paysage artistique à la veille de la guerre. Dans son roman 14, écrit à l'occasion du centenaire, Jean Echenoz entretient la mémoire du conflit en explorant les déchirures profondes qu'il provoqua. L'année 1914 se tient en équilibre entre rupture et continuité, face à des questions sans réponse, la destruction du monde et la pérennité de l'homme.

05/2016

ActuaLitté

Musique, danse

Almanach Zingaro. 1894-2014

Fondé en 1984 par Bartabas, le théâtre équestre Zingaro a conquis des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde grâce à une nouvelle forme de spectacle vivant alliant art équestre, musique, danse et comédie. Mises en scène avec tact, fougue et intuition, les créations de Bartabas sont à chaque fois des événements qui marquent leur époque et témoignent d'une quête incessante, mystique parfois, et toujours profondément authentique. Les spectacles Cabaret équestre, Opéra équestre, Chimère, Eclipse, Triptyk, Loungta, Battuta, Darshan et Calacas ont triomphé partout dans le monde, de New York à Tokyo, d'Istanbul à Hong Kong, de Moscou à México. Sous la direction de Bartabas, la troupe Zingaro a rejoint l'Académie équestre de Versailles pour trois spectacles donnés dans le cadre des Fêtes de nuit du château de Versailles : Voyage aux Indes galantes (2005), Le Chevalier de Saint-George (2004) et Les Juments de la nuit (2008). Installée depuis 1989 au fort d'Aubervilliers dans un chapiteau de bois conçu à sa mesure par Patrick Bouchain, la compagnie est ainsi devenue, avec le temps, l'une des plus importantes d'Europe. Cet ouvrage anniversaire, publié à l'occasion des 30 ans de la troupe, nous invite à un voyage dans les différents univers composant l'histoire de Zingaro. Les commentaires de Bartabas rythment l'ouvrage, composé sous la forme d'un almanach. Un florilège de plus de neuf cents photographies des spectacles et des coulisses nous entraîne au sein d'un théâtre d'exception où le cheval est roi, nous permettant ainsi de revivre toutes les émotions créées par cette troupe unique. L'oeuvre de Bartabas a fait l'objet de nombreuses parutions chez Actes Sud, parmi lesquelles La Voie de l'écuyer (2008) et Zingaro - 25 ans (2009), Zingaro, le fort d'Aubervilliers (2010), Ballets équestres. L'Académie de Versailles en spectacle (2013).

11/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Monclar. Le Bayard du XXe siècle. Mémoires relatés par ma fille

"Héros légendaire, guerrier tel qu'on en a connu seulement dans les récits populaires ou sur les images d'Epinal, un héros fait pour le baroud et pour la gloire". Ainsi les journalistes annonçaient-ils la disparition de l'officier le plus décoré de France, à une époque où tout le monde connaissait le général Monclar (1892-1964) qui signait autant de photos dédicacées que la môme Piaf et que BB. Car, pour les anciens combattants du XXe siècle de la France libre comme de la Résistance intérieure, il restait leur "héros national", ce chevalier d'un autre temps qui guerroya partout, sans épouser aucun parti politique. Raison pour laquelle il disparut de l'Histoire de France. Appelé par les poilus l'As des As, il termina la Grande Guerre avec sept blessures et onze citations. Du Maroc au Levant en passant par l'Asie et la vieille Europe, le lecteur revit le corps à corps des tranchées, les campagnes africaine et tonkinoise du Légionnaire et la seule victoire de 40, jusqu'à l'épopée coréenne. A partir d'archives inédites, sa fille relate la vie de ce soldat chrétien, stratège, meneur d'hommes vénéré par ses soldats qu'il aimait comme ses enfants, et de ses officiers qui le prirent pour modèle. De son récit historique qui se lit comme un roman d'aventures, jaillit le caractère bien trempé de ce soldat rompu à tous les pièges de la guerre, ceux de la guerre révolutionnaire et ceux des politiques ou des assassins de l'opinion. Une vraie leçon de maintien, d'honneur et de fidélité d'un gentilhomme de guerre, à méditer par les nouvelles générations en proie au doute ou au découragement face aux assauts des ennemis de la France et de notre civilisation chrétienne.

11/2014

ActuaLitté

BD tout public

Combat : Mer Tome 4 : U-Boote. Peter Cremer, commandant du U-333 : le survivant

L'aventure humaine vécue par le Lorrain Peter Cremer comme commandant du U-333 mérite d'être racontée. Au fur et à mesure de ses missions durant lesquelles le sous-marin aurait pu être coulé plus de dix fois, celui qui avait été surnommé "Ali" à l'école navale obtiendra d'autres surnoms : "Ali l'épave" puis "Ali l'incoulable"... Pendant sa première mission dans l'Atlantique Nord, le U-333 coule trois bateaux. Problème, sa troisième victime était en réalité un briseur de blocus allemand rempli d'une cargaison précieuse... Peter Cremer convoqué par Doenitz évite, en s'expliquant, une condamnation par la cour martiale. Lors de sa seconde mission, le U-333 est éperonné par un pétrolier avant d'atteindre les côtes américaines ; malgré des dommages considérables, le sous-marin parviendra à torpiller quatre bateaux avant son retour à La Rochelle. Le commandant Cremer reçoit la Croix de Chevalier... Ses autres missions seront toutes aussi incroyables, chacune aurait pu faire l'objet d'un film. Ce U-Boot sera éperonné encore deux fois par des bâtiments de guerre britanniques, grenadé des dizaines d'heures, bombardé presque à chaque mission par des avions dont trois seront abattus par la DCA de bord... Mais il s'agit bien là de faits réels, entièrement basés sur le journal de bord d'époque du U-333. La récupération par l'auteur, spécialiste des U-Boote, de l'album photo du chef mécanicien du U-333 Gerhard Heber, complété par des images issues du U-Boot-Archiv de Cuxhaven, permet d'illustrer avec plus de 200 photos inédites l'aventure de ce sous-marin et de son commandant Ali Cremer. Le destin étonnant de ce Lorrain à la fin de la guerre vous réservera également bien des surprises...

03/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Elisabeth de Belgique. Ou la naissance d'une reine

L'épouse du roi Albert demeure dans la mémoire des Belges et dans celle de tous les Européens une figure rayonnante de chaleur, de courage et d'humanisme. Durant la Première Guerre mondiale, elle alla bien au-delà de ce qu'on exigeait en ce temps d'une souveraine en fait de bonnes oeuvres, et cette reine d'origine bavaroise se dépensa sans compter pour les blessés et les réfugiés. Tout en fortifiant cet esprit de résistance qui a valu à son royal mari le surnom de " roi chevalier ", elle tenta en 1917 de faire arrêter la tuerie (elle devait d'ailleurs, jusqu'à la fin de ses jours, se montrer une ardente propagandiste de l'entente entre les nations). Après la mort du roi en 1934 et après les difficultés rencontrées par Léopold III, son fils, à la fin du second conflit mondial son prestige joua un rôle non négligeable dans le crédit dont jouit la monarchie qu'incarne aujourd'hui son petit-fils Baudouin. Mais peut-être est-ce dans le domaine artistique qu'elle aura le mieux servi son pays : amie des poètes et des écrivains (Verhaeren, Valéry, Romain Rolland, Colette, Cocteau ... ), des savants (Einstein, la famille Curie ... ), mais plus encore des musiciens (Menuhin, Casals, Cïistrakh ... ), elle aida la Belgique d'après-guerre à retrouver une place de premier plan dans la culture européenne. Le Concours musical international Reine Elisabeth qu'elle a créé et qui se déroule chaque année à Bruxelles n'en est-il pas une preuve évidente ? Défi au malheur et à la souffrance, défi à l'ignorance et à la sottise, défi à la laideur et à la tristesse : elle aura refusé toutes les fatalités et gagné la plupart de ses combats.

01/1987

ActuaLitté

Histoire de France

Un Prince de la Renaissance. François Ier et son royaume

La postérité a brouillé l'image de François Ier. A l'époque des guerres de Religion, le règne du " roi chevalier " est célèbré comme un âge d'or, celui d'une floraison artistique illustrée par les merveilles de Chambord, de Fontainebleau et de tant d'autres châteaux ; temps heureux de la Renaissance où la cour royale, éblouissante par son éclat, attirait les peintres et les architectes les plus célèbres d'Italie. Mais depuis l'avènement des Bourbons, et surtout au XIXe siècle, le " grand roy François " sera comme diminué par mille défauts - capricieux, sensuel, licencieux, dominé par les femmes... C'est cette image plurielle que l'ouvrage de Robert J. Knecht éclaire, enrichit, renouvelle. Il reconstitue le décor et les couleurs, les travaux et les jours de ce long règne de tumulte et de gloire. Il restitue à François Ier sa véritable stature, sa vision d'une monarchie héroïque, son génie de la représentation et son grand dessein politique : unir le royaume autour de la majesté du trône, encourager le savoir, inspirer les arts par la générosité et par le mécénat. Cet ouvrage interroge aussi les fondements de la puissance monarchique dont il révèle la grandeur et les faiblesses. Il montre l'exiguïté de l'administration royale et la fragilité financière de la couronne ; il décrit l'hostilité des institutions traditionnelles aux velléités centralisatrices du pouvoir ; il découvre toute la difficulté du " roi très chrétien " à identifier la dissidence religieuse et à en mesurer les périls ; il analyse enfin les erreurs du prince, militaires et diplomatiques, qui devaient tant éprouver la France. Ce livre magistral redonne vie et lumière à ce grand règne que l'ombre de Versailles à longtemps terni.

05/1998

ActuaLitté

Histoire de France

Avoir 20 ans pendant la Grande Guerre. Carnets intimes 1914-1918 Abbeville-Cayeux/Mer

Magdeleine et Suzanne Tacquet ont respectivement 18 et 21 ans quand la guerre éclate en 1914. Elles sont les deux filles d'un médecin d'Abbeville. Catholiques et patriotes, elles écrivent quotidiennementdans leurs carnets intimes... Très vite, la guerre devient le sujet principal de leurs écrits, et sans s'en rendre compte, elles y laissent un témoignage riche et précieux concernant cette époque douloureuse. Pendant 4 ans, Abbeville est une ville de garnison située à seulement 40 km du front et parfois, sous la menace d'une invasion allemande, la famille Tacquet se réfugie souvent à Cayeux-sur-mer où elle passe traditionnellement l'été. Cet ouvrage est donc, en plus d'un témoignage d'un rare intérêt sur la Grande Guerre, un recueil d'anecdotes et de scènes quotidiennes à Abbeville et Cayeux-sur-mer durant le conflit. Ch'timi par son père, Picard par sa mère, Maurice Dupont est né en 1933 à Croisette. Après des études secondaires à Arras, il entreprend des études de géographie et d'histoire à Lille. Titulaire du CAPES, il enseigne en Algérie puis au lycée d'Etat Mixte d'Amiens. En 1967 il se fait détacher - par atavisme rural - au Ministère de l'Agriculture pour enseigner au lycée Agricole du Paraclet. Il s'y investit dans les échanges internationaux et dans la sauvegarde du patrimoine local, retraçant l'histoire de l'Abbaye cistercienne du Paraclet, s'engageant dans la restauration de la Chapelle de Sainte Ulphe. En 1994, il est fait "chevalier du Mérite Agricole" . En retraite depuis 1993, il s'est retiré à Cayeux-sur-mer où il se consacre, entre autres, aux archives familiales (fils de Magdeleine) dont ces Carnets sont un des plus beaux fleurons. Photos des archives familiales et documents d'époque. - Préface et notes de Jean-Jacques Becker.

06/2010

ActuaLitté

Théâtre

Chroniques théâtrales ( les lettres françaises 1948-1951 )

S'il fallait d'un mot caractériser le propos critique d'Elsa Triolet, celui de générosité conviendrait sans doute le mieux. Il y a toujours, par tradition ou par tempérament, une critique tatillonne et quinteuse, toute rechignée, qui se donne comme la forme la plus achevée de la mondanité. Une critique des cours secs. Rien de tel ici. La critique d'Elsa Triolet est celle de l'encouragement, c'est-à-dire du respect par principe du travail d'autrui, de la disponibilité à aimer. Attentive aux plus grands, Barrault, Jouvet, Vilar ou Christian Bérard, elle ne l'est pas moins aux inconnus (et certains d'entre eux sont les grands d'aujourd'hui) des jeunes troupes qu'un concours rassemble à Paris ; le geste premier chez elle est celui de la sympathie. Peu ou pas de préjugés, ni sur les gens ni sur les genres. Le récital de Maurice Chevalier (comme, plus tard, tel show de Johnny Hallyday) vaut comme un grand spectacle, en aucun cas minorisé. Une critique du plaisir qui n'est pas une critique d'humeur. Non pourtant qu'elle se laisse duper ; le regard est vif, aussi vif à repérer tel rôle, cette silhouette, encore, qui va s'appeler bientôt Gérard Philipe, qu'à percevoir le clinquant ou le creux, le rabâchage solennel et le truquage. Parfois l'erreur, ou ce qui paraît relever de l'erreur. Et cela entraîne moins à condamner qu'à interroger ou s'interroger, moins à trancher qu'à proposer un dialogue. Le discours critique est profondément pédagogique en ce sens qu'il exprime la même estime pour la scène et pour la salle, pour les gens du métier et pour le public. Il tend perpétuellement à établir des passerelles entre l'auteur et l'acteur, et les spectateurs.

04/1981

ActuaLitté

Pédagogie

La laïcité, une conquête de l'esprit humain. Une meilleure intégration des musulmans de France par l'Education nationale

L'auteur nous engage à promouvoir une "laïcité" fondée sur le "respect de toutes les croyances" . L'école de Jules Ferry a été une institution remarquable, en son temps, mais à présent, les besoins ne sont plus les mêmes. L'école de demain doit s'ouvrir sur le monde, apprendre à vivre avec l'autre. Dans ce qui les distingue, ce qui les rapproche, le Judaïsme, le Christianisme, l'Islam, etc. ne peuvent plus s'ignorer. Cet ouvrage tend la main à toutes les cultures et à toutes les religions. On y trouve un profond esprit humaniste qui vise à mettre tous les citoyens à égalité. La neutralité confessionnelle, l'égalité de tous devant la loi, la liberté de conscience, d'opinion et d'expression, sont fortement affirmées. Pour nos sociétés contemporaines, c'est une véritable chance de paix. Foudil Benabadji a fait sa carrière à la Protection Judiciaire de la Jeunesse et à la Sauvegarde de l'Enfance. Diplômé de l'Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) de Rennes, de l'école des Hautes Etudes des Pratiques Sociales (DHEPS) à l'Université de Lyon II. Licencié en Sciences de l'Education, il a dirigé divers départements d'éducation. Fondateur de l'Union Des Enfants d'Abraham (UDEA), administrateur à la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (CMRP) et au Comité Directeur de la Fraternité d'Abraham, il se consacre au rapprochement des religions aspirant à l'émergence d'un nouvel humanisme universel, respectueux des racines de chacun. Il est également expert en dérives et radicalisation (1er prix, ex-aequo, André Chouraqui), chercheur dans le social, Palme d'Or du Bénévolat et Chevalier de la Légion d'honneur (2015).

03/2019

ActuaLitté

Economie

De la réglementation du commerce. Réponse à Galiani

Ce nouveau volume de la collection Naissance de l'économie politique regroupe deux textes de Pierre Joseph André Roubaud (1730-1792), plus communément appelé "abbé Roubaud". Récompensé pour ses travaux sur les synonymes français, auteur d'une monumentale Histoire générale de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique, ce membre influent de la secte des Economistes s'est fait reconnaître en économie politique par ses qualités de journaliste et de publiciste. Dans les deux livres regroupés dans cette publication, c'est comme physiocrate engagé que Roubaud a pris part à la défense des lois de libéralisation du commerce des grains de 1763 et de 1764 mises à mal au tournant des années 1770. Le premier, intitulé Représentations aux magistrats, contenant l'exposition raisonnée des faits relatifs à la liberté du commerce des grains, et les résultats respectifs des Règlements et de la liberté, est daté de 1769. C'est son ouvrage le plus connu, bien que sous-estimé, puisque l'auteur y développe une rhétorique mettant en avant l'évidence des faits en croisant l'histoire des textes réglementant le commerce des grains et des denrées avec celle des prix, d'où le premier titre de cette réédition : "De la réglementation". Quant au deuxième livre, publié en 1770, il s'agit des Récréations économiques, ou Lettres de l'auteur des représentations aux magistrats, a M. le chevalier Zanobi : principal interlocuteur des Dialogues sur le commerce des bleds. Ce texte est donc une critique de Galiani, d'où le deuxième titre de cette réédition : "Réponses à Galiani". L'oubli relatif de cette contribution de Roubaud dans l'énorme littérature physiocratique à propos de la liberté du commerce des grains s'explique certainement par le parti-pris de Roubaud qui a voulu combattre l'auteur des Dialogues avec ses propres armes.

09/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Romans abandonnés. Edition revue et augmentée

Ce volume d'essais romanesques de Stendhal propose aux amoureux de son oeuvre des textes peu connus et qui sont tous des ébauches inachevées et datant des longues années d'ennui de l'exil consulaire. Ces manuscrits nous permettent de le surprendre en plein travail ; ils confirment que sa création se fait en deux temps qui ne s'accordent pas trop bien : d'abord les personnages, la définition des caractères, puis viennent, ou ne viennent pas, les événements du récit, la trame de l'histoire. Alors, ici, que de personnages sans aventures et sans destin dont l'histoire tourne court, mais dont le lecteur pourra admirer le grand nombre, l'originalité et la diversité. Il y a Dominique lui-même qui sous le nom de Roizand eût été l'amant de l'ambassadrice de France à Rome. Il y a une empoisonneuse redoutable surgie de La Gazette des Tribunaux, il y a force bourgeois aussi épais qu'il convient ; le Chevalier de Saint-Ismier, une sorte de Mousquetaire aussi mal vu de Richelieu que le héros de Dumas ; il y a des personnages relevant de la tradition picaresque à laquelle Stendhal est fidèle : ainsi F Ebreo, le marchand vivandier juif qui vit comme il peut de son petit commerce au milieu des armées en guerre, don Pardo le moine mendiant des Etats pontificaux, ou un jeune Robert Macaire original et propre à Stendhal, il se nomme, A-Imagination et il promet d'être capable de tout. Il y a enfin Féder, le vrai héros du recueil, mauvais peintre égaré d'abord dans le réalisme absolu (il ne fait que des portraits de bourgeois dans leur uniforme de la garde nationale), puis, soutenu par la charmante Valentine, il est peut-être voué à découvrir enfin l'art de peindre en même temps que le bonheur d'aimer.

06/2018

ActuaLitté

Littérature française

Le répit. Edition revue et augmentée

Le "répit" pour Lucien Cogan — lieutenant d'une section d'éclaireurs à ski de chasseurs alpins postée du côté de Saint-Martin-Vésubie près de la frontière italienne — correspond à la Drôle de guerre. De septembre 1939 à juin 1940, il essaie de concilier ses aspirations de jeune homme aux réalités de la vie militaire. Celle-ci n'est pas sans charme lors des permissions dans une Nice idyllique où le prestige de l'uniforme joue à plein auprès des jeunes et jolies femmes. Il faut au moins ça pour oublier l'isolement du cantonnement et la routine des exercices. A la recherche d'un an de vivre, comme tout bon stendhalien qui se respecte, il confie ses impressions au Cahier jaune. Un journal où il consigne ses envies d'écrire, les interrogations sur sa capacité à commander, où il doute de son courage : "J'ai peur d'avoir peur". La suspension dans un temps immobile au milieu des montagnes, cette fausse tranquillité le troublent. Que va t-il devenir ? Lucien est égaré dans une époque où les événements ne sont pas encore l'Histoire. En arrière-plan, la vieille France a-t-elle encore les moyens de vaincre ? Le répit va durer neuf mois avant le déclenchement des hostilités ; une parenthèse à l'allure de villégiature au grand air dont il ne se remettra jamais. Désinvolte dans sa chasse au bonheur, Lucien se pose la seule question qui vaille : comment se comporter bravement au feu et devenir un héros ? Il y va de son honneur d'homme. Ce premier roman de Michel Mohrt, jamais réédité, préfigure déjà l'oeuvre à venir par les thèmes abordés. Sour l'uniforme du chasseur alpin pointe déjà le chevalier des causes perdues.

01/2017