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Littérature étrangère

Vie de Jésusa

La vie de Jésusa Palancares ressemble à ces retables hauts en couleur que confectionnent les Indiens du Mexique. Personnages, animaux, plantes s'y bousculent pour figurer en raccourci le vécu et le mythique, pour composer un panorama des misères, des espoirs, des errances de tout un peuple. Pauvre parmi les plus pauvres, enfant battue, puis femme stérile et toujours battue, cette métisse semble avoir vécu mille vies. Elle les raconte dans une langue truculente et imagée en se préparant à mourir dans le nid de briques et de vieux cartons qu'elle s'est fabriqué à l'abri de murs croulants. Née vers 1900, elle a connu l'une des époques les plus tourmentées de l'histoire nationale. Lorsque la révolution mexicaine éclate en 1911, son père, comme des centaines de milliers de Mexicains, part pour la guerre en emmenant toute sa famille. A peine pubère, épousée de force, elle vit dans les trains blindés de Pancho Villa et apprend à le haïr. Séquestrée, maltraitée, délaissée par son soldat, elle retrouve l'atavisme bagarreur des gens de son village. Se souvenant de la fille-garçon méchante qu'elle était, elle prend à son tour les armes et remplace son mari à la tête des troupes lorsqu'il meurt en pleine bataille. Lasse de commander les hommes, Jésusa rêve de retrouver le paysage de son enfance. Il lui faudra pourtant rester dans les bidonvilles de la capitale à faire tous les métiers, soignant les voisins, héritant des enfants des autres, ne trouvant un bonheur fugace qu'à l'occasion d'une rencontre, d'une sortie à la campagne, d'un minable cadeau. Râleuse, mal embouchée, ignorant la sentimentalité, elle est dégoûtée des combats, des hommes et même de Dieu après être devenue médium dans une secte spiritiste. Pourtant elle continue à rendre coup pour coup, avec la rude morale d'un animal tôt étrillé, dans un effort désespéré pour survivre physiquement sans perdre la dignité. Fresque hallucinante de la culture de misère qui reste le lot des Indiens et des métis mexicains, ce livre relève autant des picaresques espagnols que du roman-vérité tel que l'a pratiqué l'anthropologue américain Oscar Lewis.

02/2009

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Littérature française

Livre-Journal 1921

Avec son Livre-Journal commencé au lendemain de la Grande Guerre, Ferdinand BAC entend faire, comme Saint-Simon, oeuvre historique et léguer un "? précieux document pour l'état d'esprit des temps présents ? ". En cette année 1921, ces pages proposent ce qu'on ne trouve nulle part ailleurs relaté avec tant d'acuité? : l'atmosphère de la très haute société française, alors déliquescente. Passent ainsi les rois, les reines, les princes, les princesses, les représentants de l'ancienne et de la nouvelle noblesse, les hommes politiques, les diplomates, les industriels, les créateurs, les hommes de lettres (et leurs amantes et amants, leurs vieilles passions et leurs écarts supposés)... Ayant ses entrées partout, Ferdinand Bac est un fin observateur, qui s'en tient à une forme de morale fataliste ? : "? Tous les artistes, penseurs, écrivains, ont été attirés dans le monde, gâtés par les belles dames et hospitalisés dans les meilleures maisons. Je ne fais pas exception. Je fais mon métier, voilà tout, comme tous mes illustres prédécesseurs. Qu'on m'en cite un qui n'ait pas fait ce que je suis condamné à faire, c'est-à-dire circuler dans la Société, s'y montrer aimable parmi les gens aimables. ? " (24 septembre 1921). Et le voici en visite dans d'extravagantes villas de la Riviera, d'imposants hôtels particuliers et châteaux d'Ile-de-France. Mais la nostalgie gagne son esprit, qui se souvient du Paris de sa jeunesse, se plaint de "? l'appauvrissement des qualités de sentiments dans la Société? " et raille la vulgarité des nouvelles couches sociales et des riches étrangers venus redorer les blasons de la noblesse française. Il s'inquiète aussi de la complexe négociation sur les "? réparations ? " allemandes ? : "? Je me détache [... ] de la brutale et stérile actualité qui piétine sur place et qui piétine tout ce que nous avons aimé? ", constate-t-il le 22 juin. Il se réfugie alors au musée du Louvre, au parc de Versailles ou sur les hauteurs de Menton, où il met en oeuvre sa propre synthèse de la beauté méditerranéenne, en restaurant le domaine des Colombières.

01/2022

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Décoration

Richesses du livre pauvre

La tradition des livres enluminés est séculaire. Elle a trouvé un relais, du temps de Mallarmé puis d'Apollinaire et des surréalistes, dans les livres d'artistes, dont le destin a souvent été de rejoindre les étagères ou les coffres des bibliophiles. Le livre pauvre est certes un livre d'artistes, mais qui obéit à une double exigence : les ouvrages, qui associent le texte manuscrit d'un écrivain et l'illustration originale d'un peintre, sont tous " hors commerce " et leurs exemplaires en nombre très réduit (de deux à sept). Destiné à être montré au public le plus large, le livre pauvre est paradoxalement un livre de bibliophilie qui se refuse aux bibliophiles. Si on le qualifie de " pauvre ", c'est parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, point d'imprimeur, point de graveur ni de lithographe, point d'éditeur, point de diffuseur. II s'affranchit allégrement de toutes les barrières pour s'adonner à l'échange, à la confrontation, au métissage. René Char avait réalisé des " manuscrits enluminés " avec les plus grands peintres de son temps (de Braque et Picasso, à Alexandre Galperine). Ami et confident du poète, Daniel Leuwers a repris son flambeau en associant une pléiade de poètes - et parfois de romanciers - à leurs " alliés substantiels ". Du côté des écrivains, les plus affirmés - Fernando Arrabal, Michel Butor, Alain Jouffroy - tendent la main à la génération des Bernard Chambaz, Guy Goffette, Henri Meschonnic, André Velter, parmi tant d'autres. Quant aux peintres, ils ont pour noms Pierre Alechinsky, Georges Badin, Béatrice Casadesus, Erré, Philippe Hélénon, Michel Nedjar, Claude Viallat, André Villers, Yuki... Le livre pauvre est un livre riche - et qui s'enrichit du regard des autres, hors des huis clos stériles. Avec lui, comme l'écrivait René Char, " toute la place est pour la beauté ".

10/2008

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Sociologie

Les médias, le monde et nous

"L'Etat nous pisse dessus et les médias nous disent qu'il pleut", et vice versa. Facile de résumer le ressenti de beaucoup à l'égard de la profession de journaliste. Il suffit de lire ce tag inscrit en haut d'une rame de métro pour (sou)rire, dans un premier temps, puis mesurer, ensuite, ce que résume ce trait d'humour - les médias nous manipulent, ils mentent et sont à la merci des pouvoirs. Prise en étau entre la fin d'un modèle économique et un rejet global des institutions, la presse a du plomb dans l'aile et le public semble en avoir ras le bol des informations déversées du matin au soir. Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Est-il possible de renouveler le métier journalistique ? D'adopter une autre posture entre producteur et consommateur d'informations ? Cet ouvrage explique que les pistes de réconciliation passent par un travail commun mené par les journalistes et le public. Il propose d'explorer l'évolution de notre rapport aux médias, le rôle qu'ils jouent dans notre vision du monde et la façon dont ils nous permettent, ou non, d'être en prise avec le réel - et par extension avec les enjeux du siècle. En dressant des pistes de solutions illustrées de nombreux exemples, Anne-Sophie Novel part du principe que bien s'informer aujourd'hui devient aussi nécessaire que bien manger il y a vingt ans. Elle tend à dépasser les débats stériles qui nous empêchent de prendre de la distance vis-à-vis de l'actualité et de nous focaliser sur les vrais défis de notre époque. Elle prouve qu'il est possible de tracer de nouveaux chemins de faire et de mieux participer ainsi au débat de société.

10/2019

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Poésie

Poèmes antiques

"Ô Poëtes, éducateurs des âmes, étrangers aux premiers rudiments de la vie réelle, non moins que de la vie idéale ; en proie aux dédains instinctifs de la foule comme à l'indifférence des plus intelligents ; moralistes sans principes communs, philosophes sans doctrine, rêveurs d'imitation et de parti pris, écrivains de hasard qui vous complaisez dans une radicale ignorance de l'homme et du monde, et dans un mépris naturel de tout travail sérieux ; race inconsistante et fanfaronne, épris de vous-mêmes, dont la susceptibilité toujours éveillée ne s'irrite qu'au sujet d'une étroite personnalité et jamais au profit de principes éternels ; ô Poëtes, que diriez-vous, qu'enseigneriez-vous ? Qui vous a conféré le caractère et le langage de l'autorité ? Quel dogme sanctionne votre apostolat ? Allez ! vous vous épuisez dans le vide, et votre heure est venue. Vous n'êtes plus écoutés, parce que vous ne reproduisez qu'une somme d'idées désormais insuffisantes ; l'époque ne vous entend plus, parce que vous l'avez importunée de vos plaintes stériles, impuissants que vous étiez à exprimer autre chose que votre propre inanité. Instituteurs du genre humain, voici que votre disciple en sait instinctivement plus que vous. Il souffre d'un travail intérieur dont vous ne le guérirez pas, d'un désir religieux que vous n'exaucerez pas, si vous ne le guidez dans la recherche de ses traditions idéales. Aussi êtes-vous destinés, sous peine d'effacement définitif, à vous isoler d'heure en heure du monde de l'action, pour vous réfugier dans la vie contemplative et savante, comme en un sanctuaire de repos et de purification. Vous rentrerez ainsi, loin de vous en écarter, par le fait même de votre isolement apparent, dans la voie intelligente de l'époque" Extrait de la Préface aux Poëmes antiques (1852).

04/1994

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Littérature française

Clitoyens, prenons en main notre vivre bien. En 5 propositions et une pincée de sel

Oui, troquez votre costume de citoyen, élimé sur tant de pavés battus, pour cet habit tout neuf de Clitoyen, citoyen, client de l'Etat, que ce livre vous propose d'ajuster aux mesures de votre Vivre Bien. Ainsi rhabillés, pour ne pas vous embarquer dans une autre utopie partisane, faites-y de suite vos premiers pas : classez par ordre de priorités décroissantes, les cinq composantes consensuelles de ce Vivre Bien : le pouvoir de subvenir à ses besoins, le pouvoir de préserver son intégrité, le pouvoir de vivre dans une nature préservée, le pouvoir de s'instruire et de s'épanouir, le pouvoir d'assurer ses interdépendances avec les autres. L'ordre des priorités que vous obtenez, est celui du projet de prospérité que vous souhaitez que la collectivité installe pour vous permettre d'y être heureux. Elaboré avec les mêmes outils, vous pouvez, enfin, le comparer avec celui des autres et, raisonnablement, en négocier les convergences indispensables pour arriver à rendre possible ce qui est nécessaire à l'avenir collectif tel que la démocratie originelle le promet. Poussés par les incertitudes et les inconforts que le monde qui vient nous impose à nouveau brutalement, il est temps de se repenser une organisation collective en rouvrant le champ des possibles au-delà des clivages stériles qui prolongent inutilement les crispations insolubles de la démocratie confisquée d'aujourd'hui. Après s‘être leurrés en se complaisant dans l'illusion de la quête du Plus au lieu de celle du Bien, il est d'une extrême nécessité de devoir résoudre les causes de nos désillusions. S'indigner n'y suffit pas, se révolter ne prévoit rien ! Voici, donc, cinq propositions et une pincée de sel pour se prendre en main.

06/2022

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Sciences historiques

Le contrôle du corps des femmes dans les Empires coloniaux. Empires, genre et biopolitiques

Si les biopolitiques consistent à faire entrer la vie humaine en politique, en classant et en hiérarchisant les populations, en agissant sur les formes de reproduction, c’est bien sur les corps qu’elles s’exercent, et en particulier les corps des femmes. Selon les époques et les lieux, le biopouvoir s’est pratiqué sous les formes étatiques, religieuses ou privées. Dans le cadre des empires coloniaux en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique, la mondialisation des biopolitiques a donné à l’appropriation et au contrôle des femmes une autre dimension. Les études de cas qui composent cet ouvrage tentent de l’éclairer. Le contrôle du corps féminin s’est mondialisé avec l’accaparement des terres et des corps chez les peuples conquis des Amériques. L’accès immédiat au plaisir sexuel devint l’une des motivations premières de la prise de possession. Mais cette quasi-mise en esclavage avait pour objectif à plus long terme de capter la force de travail des vaincus et leurs capacités reproductives, afin d’assurer l’existence d’une main-d’oeuvre nécessaire et d’accroître les profits qu’il en était tiré, entraînant des conflits d’intérêts entre dominants et dominés. Cet ouvrage met en évidence divers fonctionnements de ce biopouvoir (administration coloniale, Églises, philanthropes, tenancières de maison close) et de leurs effets sociaux. Face à l’oppression, les femmes ont néanmoins disposé de moyens de résistance : esclaves restant obstinément stériles ou supprimant leur enfant, prostituées essayant de s’enfuir des bordels, mères congolaises boudant les visites médicales pour nourrissons... Si elles n’ont pas changé la structure des rapports de genre, de classe ou de « race », ces résistances individuelles ont laissé entrevoir une conscience qui ne manquera pas, par la suite, d’en modifier la forme.

09/2015

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Développement personnel

Petites habitudes, grandes réussites. 51 pratiques inspirantes pour devenir la meilleure version de soi-même

"Remplacer les mauvaises habitudes par les bonnes est essentiel pour réussir dans la vie, personnellement et professionnellement. Ce livre est parfait pour cela." Olivier Roland, entrepreneur et auteur du livre Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études (2016). "Changer ses habitudes, c'est changer sa vie. Et c'est ce qu'Onur va vous apprendre dans ce livre, un indispensable pour tous ceux qui veulent atteindre intelligemment leurs objectifs, qu'ils soient professionnels ou personnels." Benoît Wojtenka entrepreneur et cofondateur de BonneGueule "Onur Karapinar nous offre un livre indispensable - complet, clair, prêt à l'emploi - pour prendre ou reprendre le pouvoir sur nos vies." Matthieu Dardaillon entrepreneur, cofondateur de Ticket for Change et auteur du livre Activez vos talents, ils peuvent changer le monde ! (2018) Avez-vous parfois le sentiment de passer à côté de votre vie ? L'impression de ne pas donner le meilleur de vous-même ? Tout commence par vos habitudes. Après trois années de recherches et d'écriture, Onur Karapinar explique comment la mise en place de petites habitudes permet de grandes réussites sur le long terme. Quelques minutes par jour permettent alors de sortir des boucles stériles et de réorienter son énergie. Dans ce livre, vous découvrirez : comment fonctionnent les habitudes et comment libérer leur plein potentiel, comment se défaire de ses mauvaises routines et en créer de nouvelles au moyen de stratégies simples et actionnables, des centaines de conseils pratiques pour mieux s'organiser, bien gérer son temps, atteindre ses objectifs et mener une vie plus saine. Apprendre à changer vos habitudes, c'est apprendre à changer votre vie. La bonne nouvelle, c'est que cela est accessible à tout le monde. Si vous souhaitez changer durablement, mais sans savoir par où commencer, alors ce livre est fait pour vous.

03/2019

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Philosophie

La bioéthique au XXIe siècle

Cet ouvrage traite de questions aussi diverses que la fin de vie, la procréation médicalement assistée, la recherche sur les cellules souches, les nanotechnologies et la bioéthique spéculative. Comment prendre des décisions dans un contexte particulier de fin de vie où le traitement de maintien de vie prolonge la souffrance des patients plutôt que de la soulager ? Peut-on établir un nouveau cadre axiologique qui reconnaisse l'efficacité de la procréation médicalement assistée dans le soulagement de la souffrance des couples stériles tout en montrant les limites de cette technologie ? Comment résoudre la difficile équation entre les grandes promesses médicales que suscite la recherche sur les cellules souches et les grandes préoccupations éthiques et religieuses quelle soulève ? Comment élaborer une approche éthique des nanotechnologies, qui tienne compte de l'impossibilité d'acquérir une connaissance globale de cette technologie prometteuse et de prévoir le comportement de la matière manipulée à l'échelle nanométrique qu'elle étudie ? Est-il possible d'établir un ordre de priorités en bioéthique entre les problèmes possibles et lointains et ceux qui sont réels et proches, lorsqu'on sait qu'il n'est pas toujours facile pour les bioéthiciens de démêler la réalité de la fiction dans leur évaluation des applications potentielles de la technologie sur laquelle ils s'appuient ? Tels sont quelques-uns des enjeux éthiquement complexes que ce livre examine et auxquels il tente d'apporter des réponses adéquates dans le cadre de la bioéthique du XXIe siècle, appréhendée ici comme éthique appliquée au domaine des soins de santé. L'originalité de cet ouvrage réside non seulement dans la diversité des questions qu'il aborde, mais aussi dans la pluralité des horizons culturels auxquels appartiennent les auteurs qui y ont collaboré.

02/2019

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Actualité politique France

Le crépuscule du récit révolutionnaire. Regards sur les tourments du débat politique français de la crise des gilets jaunes à celle du coronavirus

Finalement, Emmanuel Macron est-il un président inadéquat, comme ses prédécesseurs ? Au vu des violences qui ont marqué la longue séquence des gilets jaunes, les citoyens doivent-ils penser à le remplacer ? De même, les batailles incessantes durant la crise du coronavirus montrent-elles que le pays a besoin d'un nouveau et grand bouleversement ? En réalité, et c'est la thèse de cet ouvrage, la France, ses médias et ses acteurs politiques baignent dans un récit révolutionnaire qui les enferme dans une indignation permanente contre le pouvoir quel qu'il soit. Fruit d'une lecture mythifiée de l'histoire, ce narratif souterrain idéalisant les barricades génère des réflexes politiques stériles et entretient un climat d'affrontement. Sous-estimés, les récits identitaires inconscients jouent un rôle considérable dans le fonctionnement des Etats. Ailleurs, ce sont eux qui poussent des démocraties issues des Lumières à perdre la raison, choisir le Brexit ou élire un populiste. En fait, les représentations que les sociétés entretiennent d'elles-mêmes les emprisonnent dans des schémas qui les empêchent de relever les vrais défis. Dans ce champ de tensions, l'action d'Emmanuel Macron révèle la puissance d'un narratif qui est aujourd'hui à son crépuscule, à la fois exacerbé et obsolète. Autrement dit, la France n'a pas besoin d'une sixième République, mais de faire évoluer le récit de la République existante. Et l'Union européenne a impérativement besoin d'une France apaisée, porteuse de solutions, créatrice d'alliances et de compromis. Iconoclaste, cet essai interroge les narrations qui parfois se figent, se raidissent et finissent par paralyser les affaires publiques. Novateur, il tente d'imaginer des récits français et européens valorisant une citoyenneté porteuse de libertés individuelles, mais aussi de responsabilités communes et fécondes.

04/2021

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Méthodologie littéraire

Le courage de lire

Lorsqu'elles ont réussi à dépasser le stade de la simple doctrine personnelle, les théories de la lecture ont eu tendance à se séparer en deux programmes de recherche distincts : d'une part, ceux qui ont creusé les aspects les plus abstraits de l'interprétation, et de l'autre, ceux qui ont constitué des réflexions pratiques et des méthodologies plus ou moins spécifiques ou locales. Le présent livre essaie de reconstituer et de prolonger un programme qui a refusé cette séparation et qui propose une réunification fertile de ces deux dimensions de la lecture. Ces enjeux proprement théoriques cachent des questions fondamentales pour toute vie intellectuelle : le courage de penser contre soi-même et celui de s'intéresser avec authenticité, au-delà du narcissisme des petites différences, aux autres et au monde qui nous entoure. Ce livre est destiné à toutes celles et à tous ceux qui retrouvent la question de la lecture et de l'interprétation des textes dans le quotidien de leurs études ou de leur travail. La réflexion épistémologique proposée ici - qui peut paraître par endroits un peu ardue - se veut la plus pratique possible, et surtout applicable. Il s'agit de rejoindre une ambition ancienne des théories consacrées à la lecture - celle de fonder une réflexion solide sur l'interprétation qui soit utile à l'ensemble des sciences humaines et sociales -, et de donner ainsi les moyens, aux lectrices et aux lecteurs, de respecter la complexité des textes, de les prémunir contre des lectures dogmatiques ou prématurément idéologiques. En précisant les niveaux et les modalités des conflits d'interprétation, le livre veut éviter les polémiques stériles et rendre possibles des enquêtes de connaissance rationnelles et fructueuses. A. M.

10/2022

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Egypte

Isis et Osiris

"L'histoire que tu vas lire, celle d'Isis et Osiris, est liée aux cycles de la vie et de la mort. Celles des hommes, bien sûr, mais aussi de la nature, qui meurt et renaît au fil des saisons". Avec ce nouveau tome de la collection "Mes p'tits mythes égyptiens", l'enfant découvre le célèbre mythe d'Isis et Osiris. A la rencontre de l'Egypte antique et de ses mythes fondateurs Le thème de l'Egypte, qui passionne souvent les enfants, est à découvrir via le célèbre mythe d'Isis et Osiris. Nout et Geb donnent naissance à 4 enfants : Isis, qui épouse son frère Osiris, et Seth, qui épouse sa soeur Nephtys, le mariage entre frère et soeur n'étant pas rare chez les dieux. Isis et Osiris héritent des riches terres d'Egypte, et règnent sur les Egyptiens qui les aiment. Seth, quant à lui, règne sur les déserts stériles, tout en jalousant son frère. Il ne reculera devant rien pour se venger... Mais c'est sans compter la ruse et la puissance de la déesse Isis ! Un documentaire narratif et magique Dans cette collection, l'information documentaire passe par la narration. Sur chaque double, on apprend des notions et du vocabulaire "mine de rien". Qu'est-ce qu'un sceptre, une momie ? ... L'information passe aussi par de la culture générale en lien avec le mythe : les croyances des Egyptiens antiques autour des cycles de la vie et de la mort, les rituels d'embaumement des corps des défunts... Chaque terme compliqué est expliqué par son contexte ou dans le corps du texte. Avec une représentation des dieux égyptiens en début d'ouvrage pour bien se situer dans le récit, une page d'ouverture pour bien rappeler le mythe et une page de conclusion qui raccroche le texte dans le quotidien des enfants.

05/2023

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Romans policiers

Rocambole : L'héritage mystérieux. Tome 2

La Grande Armée effectuait sa retraite, laissant derrière elle Moscou et le Kremlin en flammes, et la moitié de ses bataillons dans les flots glacés de la Bérésina. Il neigeait... De toutes parts, à l'horizon, la terre était blanche et le ciel gris. Au milieu des plaines immenses et stériles se traînaient les débris de ces fières légions, naguère conduites par le nouveau César à la conquête du monde, que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre, et dont triomphait à cette heure le seul ennemi capable de les faire reculer jamais : le froid du nord. Ici, c'était un groupe de cavaliers raidis sur leur selle et luttant avec l'énergie du désespoir contre les étreintes d'un sommeil mortel. Là, quelques fantassins entouraient un cheval mort qu'ils se hâtaient de dépecer, et dont une bande de corbeaux voraces leur disputaient les lambeaux. Plus loin, un homme se couchait avec l'obstination de la folie, et s'endormait avec la certitude de ne se point réveiller. De temps à autre, une détonation lointaine se faisait entendre ; c'était le canon des Russes. Alors les traînards se remettaient en route, dominés par le chaleureux instinct de la conservation. Trois hommes, trois cavaliers, s'étaient groupés à la lisière d'un petit bois, autour d'un amas de broussailles qu'ils avaient à grand- peine dépouillés de leur couche de neige durcie, et auxquelles ils avaient mis le feu. Chevaux et cavaliers entouraient le brasier, les hommes accroupis et les jambes croisées, les nobles animaux la tête basse et l'oeil fixe. Le premier de ces trois hommes portait un lambeau d'uniforme encore recouvert des épaulettes de colonel. Il pouvait avoir trente- cinq ans ; il était de haute taille, d'une mâle et noble figure, et son oeil bleu respirait à la fois le courage et la bonté.

11/1992

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Romans policiers

Rocambole : L'héritage mystérieux. Tome 1

La Grande Armée effectuait sa retraite, laissant derrière elle Moscou et le Kremlin en flammes, et la moitié de ses bataillons dans les flots glacés de la Bérésina. Il neigeait... De toutes parts, à l'horizon, la terre était blanche et le ciel gris. Au milieu des plaines immenses et stériles se traînaient les débris de ces fières légions, naguère conduites par le nouveau César à la conquête du monde, que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre, et dont triomphait à cette heure le seul ennemi capable de les faire reculer jamais : le froid du nord. Ici, c'était un groupe de cavaliers raidis sur leur selle et luttant avec l'énergie du désespoir contre les étreintes d'un sommeil mortel. Là, quelques fantassins entouraient un cheval mort qu'ils se hâtaient de dépecer, et dont une bande de corbeaux voraces leur disputaient les lambeaux. Plus loin, un homme se couchait avec l'obstination de la folie, et s'endormait avec la certitude de ne se point réveiller. De temps à autre, une détonation lointaine se faisait entendre ; c'était le canon des Russes. Alors les traînards se remettaient en route, dominés par le chaleureux instinct de la conservation. Trois hommes, trois cavaliers, s'étaient groupés à la lisière d'un petit bois, autour d'un amas de broussailles qu'ils avaient à grand- peine dépouillés de leur couche de neige durcie, et auxquelles ils avaient mis le feu. Chevaux et cavaliers entouraient le brasier, les hommes accroupis et les jambes croisées, les nobles animaux la tête basse et l'oeil fixe. Le premier de ces trois hommes portait un lambeau d'uniforme encore recouvert des épaulettes de colonel. Il pouvait avoir trente- cinq ans ; il était de haute taille, d'une mâle et noble figure, et son oeil bleu respirait à la fois le courage et la bonté.

11/1992

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Religion

Penser avec le genre. Sociétés, corps, christianisme

FABRIZIO ARMERINI, VINCENT AUBIN, PASCALE BONNEMERE, MICHEL BOYANCE, CLAIRE BRUN, PIERRE GIBERT S. J. , DAVID LE BRETON, HERVE LEGRAND, O. P. , LAURENT LEMOINE O. P. , ERIK NEVEU, MARION PAOLETTI, JEAN-PHILIPPE PIERRON, YANN RAISON DU CLEUZIOU, VIOLAINE SEBILLOTE CUCHET. Depuis les polémiques sur l'introduction du genre dans les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre en septembre 2011, puis avec "le mariage pour tous" et l'expérimentation des ABCD de l'égalité, bien des voix catholiques se sont fait entendre pour dénoncer le caractère subversif de "l'idéologie" , ou de "la théorie" du "gender" . Ces prises de position ont suscité en réaction une dénonciation de "l'obscurantisme" du catholicisme tout aussi caricaturale. Les prises de position extrêmes se sont nourries et validées mutuellement. Toute tierce position semblait impossible à tenir. Le résultat de cette polarisation fut un débat introuvable et stérile où les soupçons se substituaient à l'argumentation. C'est à bâtir cette tierce position que Confrontations, association d'intellectuels chrétiens. a voulu contribuer en choisissant une posture engagée : le genre est un concept heuristique. Plutôt que de l'ignorer, il est plus fécond, en l'utilisant, de débattre de l'opportunité de ses usages. Cet ouvrage, qui mobilise les compétences d'excellents spécialistes, propose une introduction aux études de genre et à leurs enjeux. Que ce soit en sociologie, en science politique ou en histoire, en biologie ou en épistémologie, en philosophie ou en théologie, le genre suscite des renouvellements et pose des questions capitales. Ce livre le montre tout spécialement autour de trois thématiques : la compréhension des sociétés ; les identités corporelles ; la tradition chrétienne. Penser avec le genre permet donc de se situer dans de multiples controverses. La contribution des catholiques y a toute sa place. Leur voix sera d'autant plus crédible qu'ils sauront faire eux-mêmes un usage fécond du genre pour distinguer ce qui, dans leurs représentations de l'homme ou de la femme est contingent et ce qui relève de vérités plus fondamentales. Ce livre les y invite. Editeurs scientifiques : HERVE LEGRAND, ecclésiologue et oecuméniste, Professeur émérite à l'Institut Catholique de Paris, vice-président de Confrontations et de l'Académie internationale des sciences religieuses. YANN RAISON DU CLEUZIOU, politiste, Maître de conférences à l'Université de Bordeaux, chercheur au Centre Emile Durkheim.

04/2016

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Actualité et médias

Laissez-nous faire ! On a déjà commencé. Manifeste pour les Faizeux

Divisé, plombé par ses problèmes politiques, économiques et sociaux, notre pays subit une longue et grave crise, sans que le stérile mouvement de balancier qui fait alterner au pouvoir les traditionnels partis de droite et de gauche y apporte le moindre commencement de solution. Les élites se maintiennent en place, et le monopole de la révolte grandissante est laissé aux extrêmes. Convaincu que le problème n'est pas la classe politique mais les citoyens (Jusqu'à quand allons-nous assister à ce spectacle sans réagir ? Resterons-nous inertes et obéissants ? Que ferons nous, ou pas ?), Alexandre Jardin écrit aujourd'hui un manifeste enthousiaste, un appel à une société d'acteurs se prenant en main au lieu d'être spectateurs de leur morosité - à l'image de ce marchand malouin qui, à la question "Comment l'Etat peut vous aider ?" que lui posait Colbert, répondit : "laissez-nous faire !" Ce livre de colère positive est également un coming out : Alexandre Jardin y avoue qui se cache sous le romancier alerte et joyeux qu'il a longtemps été. Dans un récit très personnel, il raconte sa double vie de citoyen engagé désormais à 100 % dans une stratégie en cours pour relancer la France par en bas sans rien attendre d'en haut. Commencé avec l'association Lire et Faire Lire (qui a depuis plus de quinze ans entrepris avec succès de donner le goût de la lecture à tous les enfants de nos écoles), ce combat quotidien de militant associatif se poursuit aujourd'hui avec Bleu, Blanc, Zèbre, une association en plein développement qui a résolu de fédérer les Faizeux - pas les diseux - qui, sortant du cadre, fabriquent déjà des solutions concrètes, au sein de la sphère privée comme de la sphère publique, pour réparer notre nation, et ce dans tous les domaines (chômage, alimentation, bancarisation, couverture sociale, alphabétisation, transports, etc.) Tour à tour livre d'analyse, passage aux aveux, roman d'action peuplé de personnages truculents et mode d'emploi d'une révolution solidaire, Laissez-nous faire dévoile la stratégie de la société civile menée par Alexandre Jardin pour qu'en 2017 les Républicains puissent faire obstacle au recours extrémiste, retrouver la puissance et la joie d'agir, et donner l'envie de recommencer l'époque et notre pays !

04/2015

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Esotérisme

Essai sur la secte des Illuminés

Comment des charlatans ont trompé nos têtes couronnées avec des croyances folles et des expériences spirites pour mieux les contrôler. Vous saurez tout sur les "théosophes" du siècle de la Révolution ! Texte modernisé et annoté, tiré de la première édition parue en 1789. Devant les erreurs qu'il voit renaître, inlassablement, pour égarer les hommes, le marquis de Luchet prend la plume. Il faut en effet sonner l'alarme, réveiller les âmes d'un Ancien Régime moribond. Tout le commande : la naïveté des chefs trompeurs et trompés de la franc-maçonnerie, la cupidité de certains spirites et chefs mystiques, la crédulité des puissants, abusés par leurs charlataneries... L'association des théosophes est "l'assemblage de tous les maux" , et leurs chimères, le tombeau de la société ! Un livre de référence sur l'illuminisme, l'occultisme et les sociétés secrètes de l'Europe du XVIIIe siècle, où l'on croise des figures devenues célèbres : Saint-Martin, Lavater, Cagliostro, Swedenborg, Schröpfer. L'auteur en profite pour revenir sur les origines de la franc-maçonnerie, notamment à travers l'histoire des confréries de maîtres maçons, bâtisseurs des cathédrales et créateurs, au XVe siècle, des loges opératives, dont le Grand Maître de Strasbourg était le chef suprême. Extrait de la quatrième de couverture : Peuples séduits, ou qui pouvez l'être, apprenez qu'il existe une conjuration en faveur du despotisme contre la liberté, de l'incapacité contre le talent, du vice contre la vertu, de l'ignorance contre la lumière ! Il s'est formé au sein des plus épaisses ténèbres une société d'êtres nouveaux qui se connaissent sans s'être vus, qui s'entendent sans s'être expliqués, qui se servent sans amitié. Cette société a le but de gouverner le monde, de s'approprier l'autorité des souverains, d'usurper leur place en ne leur laissant que le stérile honneur de porter la couronne. Elle adopte du régime jésuitique l'obéissance aveugle et les principes régicides du XVIIe siècle ; de la franc-maçonnerie, les épreuves et les cérémonies extérieures ; des templiers, les évocations souterraines et l'incroyable audace. Elle emploie les découvertes de la physique pour en imposer à la multitude peu instruite ; les fables à la mode, pour éveiller la curiosité et inspirer la vocation ; les opinions de l'Antiquité, pour familiariser les hommes avec le commerce des esprits intermédiaires. Toute espèce d'erreur qui afflige la terre, tout essai, toute invention servent aux vues des Illuminés.

02/2017

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Développement durable-Ecologie

Raviver les braises du vivant. Un front commun

Le tissu du vivant dont nous sommes des fils se déchire tout autour de nous, fragilisant nos futurs possibles. Nous le savons, et pourtant le sentiment d'impuissance domine. Pourquoi ? C'est qu'on défend mal ce qu'on comprend mal. Et si nous nous étions trompés sur la nature de la "nature" ? On imagine volontiers le monde vivant aujourd'hui comme une cathédrale en feu. Mois le tissu du vivant, cette aventure de l'évolution qui trame ensemble toutes les espèces de la biosphère, n'est pas un patrimoine figé et fragile. Il est une force dynamique de régénération et de création continue. Le vivant actuel, ce n'est pas une cathédrale en flammes, c'est un feu qui s'éteint. Comprendre le vivant de cette façon rend visibles les paradoxes qui nous lient à lui. Il n'a pas besoin de nous, mais il est à défendre. Il est affaibli par nos atteintes, mois plus puissant que nous. Ce n'est pas nous qui lovons fait, c'est lui qui nous a faits. le défendre, ce n'est pas le rebâtir comme une cathédrale en ruine, c'est l'aviver. Il peut toujours repartir si nous lui restituons les conditions pour qu'il exprime sa résilience et sa prodigalité natives. Le problème devient désormais : comment raviver les braises ? Cette voie nous redonne une puissance d'agir. A partir d'une enquête de terrain sur une initiative de défense des forêts en libre évolution et des pratiques d'agroécologie, ce livre propose une nouvelle cartographie des alliances entre les usages de la terre qui sont des gordiens du feu. Il donne des outils critiques pour révéler au grand -pur le rapport ou vivant partagé par ceux qui le détruisent. Et offre un guide de négociation pour sortir des oppositions stériles entre producteurs et protecteurs. C'est un appel à faire front commun contre les vrais ennemis du vivant : toutes les forces de l'exploitation extractiviste.

09/2020

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Psychologie, psychanalyse

Sortir de l'autisme. Parents, ces vérités qu'on vous cache

Depuis trop longtemps les principaux courants thérapeutiques de l'autisme se livrent une guerre sans merci, au grand dam des parents, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Il est grand temps de sortir de ces oppositions stériles, d'apporter des réponses claires et une aide constructive. C'est l'objectif de ce petit livre : expliquer concrètement les tenants et les aboutissants des trois types de prise en charge des enfants autistes, et offrir aux parents un vade-mecum indispensable. Aujourd'hui, les techniques comportementales, développées sous le nom de conditionnement opérant, tiennent le haut du pavé. Elles ont en effet donné des résultats, mais à quel prix ? Henri Rey-Flaud révèle les conséquences néfastes du formatage psychologique, de l'éradication de l'inconscient, de la négation symbolique de l'enfant auxquelles elles exposent. Le « naturalisme » de Fernand Deligny, à l'exact opposé du comportementalisme, défend quant à lui l'idée que les enfants doivent être respectés dans ce qu'ils sont et ne subir aucune contrainte, aucune pression de la part de ceux qui ont fait le choix de les accompagner. Une approche de la maladie qui, comme la précédente, a montré ses limites, tout en mettant en lumière l'humanité inaliénable des autistes. Quant à la psychanalyse, elle n'est pas non plus exempte de tout reproche. Redéfinir sa place et son rôle est le second enjeu de ce livre. En traçant le profil d'une nouvelle psychanalyse, Henri Rey-Flaud dresse une liste de propositions thérapeutiques concrètes, allant de l'accueil de l'enfant à sa sortie volontaire de l'autisme, en passant par des techniques lui permettant de se forger l'identité nécessaire à sa libération. Ce livre, utile et pédagogique, ne cherche pas à relancer le débat, mais à donner aux parents des repères et des clés indispensables pour comprendre et choisir la meilleure voie thérapeutique.

02/2013

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Economie

Mondialisation déclin de l'Occident

Les grands bouleversements ayant marqué l'histoire de l'humanité ont rarement été perçus par ceux qui les ont vécus. Ce constat a poussé l'auteur à se pencher sur le phénomène de la mondialisation porteur, à ses yeux, de la fin inéluctable de la civilisation occidentale. L'occident ne regroupe que le dixième de la population du globe. Or la mondialisation qui se résume à une guerre économique impitoyable entre quatre ou cinq groupes de nations, loin d'être un remède aux maux de notre temps, est l'opportunité pour le reste d'un monde qui aspire à la prospérité, de prendre sa revanche. Bouleversement dont les premières victimes seront les Occidentaux, nouveaux aristocrates menés à la lanterne. En fait, cette " Révolution " appelée à cor et à cri par une civilisation en déclin, a, par aveuglement idéologique anéanti chez nous ce qui semblait éternel ainsi que les outils dont nous disposions pour agir sur le monde. Qu'il s'agisse de la vie démocratique désormais déconnectée de la réalité mondiale uniformisée des grèves devenues inopérantes face aux délocalisations, des batailles impossibles contre un système mondial qui s'est affranchi des pouvoirs des gouvernements, des revendications pour plus de justice et le respect de la culture et des identités, auprès d'institutions et d'oligarchies qui ne les entendent pas, partout le même sentiment d'impuissance prévaut. D'où la résignation des peuples, grands perdants de cette mondialisation, qui ne se manifestent plus que par des indignations stériles ou par la montée d'intégrismes religieux et communautaristes en quête d'un mode de vie disparu et idéalisé. Rien pourtant, dans le cadre irréversible de la mondialisation, n'est joué, l'Histoire procédant toujours par ruptures brutales; qui petit dire, en effet, quels séismes nous attendent ? Mais, pour leur faire face, encore faut-il se débarrasser de nos vieilles habitudes de pensée, et soigner noue inertie intellectuelle afin de ne pas rester les spectateurs passifs de notre mise à mort programmée.

03/2012

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Psychologie, psychanalyse

LA PART DU PERE. Edition 1998 revue et augmentée

Les pères ont été beaucoup parlés, peu écoutés. L'homme - particulièrement le père - ne serait-il pas aujourd'hui ce " continent noir " qu'était pour Freud la féminité ? Qu'est-ce, en effet, qu'un père ? La réponse est loin d'être évidente. Est-ce du géniteur, de l'éducateur, du compagnon de la mère qu'il s'agit ? Dans certaines sociétés, le mari n'a qu'un rôle social et économique, tandis que c'est l'oncle (paternel ou maternel) qui s'occupe de l'éducation, pendant que l'amant (ou les amants) se chargent de la procréation. Chez les Davenda d'Afrique du Sud, cela peut même aller jusqu'à accorder le statut de père à une femme ! Dans notre culture, la réalité paternelle est également multiple. Aussi l'auteur de ce livre, après une enquête ethnologique et psychanalytique, a-t-elle choisi de dialoguer avec des hommes, cas courants ou moins courants de paternité : entretiens cliniques avec des " primipères ", des " multipères ", des hommes stériles qui ont un enfant par l'insémination artificielle de leur compagne, des donneurs de sperme, enfin des hommes qui ne veulent plus être pères (demandeurs de vasectomie). Au terme du parcours, il s'avère que la paternité, comme la maternité, ne sont pas tant liées à la réalité physiologique qu'à l'usage qu'en fait telle ou telle société, à tel moment de l'histoire et de l'idéologie. Chez nous, on a limité la part du père à sa fonction de géniteur et de détenteur de la loi, la mère, elle, se caractérisant par sa grossesse et son accouchement. Or, une redéfinition de la parentalité peut se faire selon d'autres vecteurs : le sperme, qui n'est pas seulement celui du coït fécondant ; le lait, qui constitue peut-être à lui seul la spécificité maternelle. Et un enfant ne se fait-il pas avant tout dans deux têtes ?

04/1998

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Histoire de France

Dans les yeux des poilus (1914-1918). Des Flandres aux Vosges

« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n'ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n'y a qu'à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. S'ils aimaient leur pays et la liberté, ils n'admettaient pas que leur existence soit sacrifiée dans des offensives stériles. Voici un ouvrage émouvant et authentique au fil duquel vous découvrez le quotidien d'hommes ordinaires plongés dans la première guerre moderne de l'humanité. L'auteur s'est attelé à rechercher des témoignages inédits afin d'illustrer son récit historique. Des Flandres aux Vosges, il vous fait partager le destin de poilus venus de tous les horizons - paysans, ouvriers et employés ; chefs d'entreprise ; poètes et écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Charles Péguy - et vous emmène dans l'intimité des états-majors en vous faisant côtoyer les généraux Joffre, Foch, Pétain et bien d'autres encore… Sans la moindre censure, tous les aspects de la guerre sont abordés, de l'officier mal-aimé abattu par ses hommes sur le champ de bataille aux ordres impitoyables donnés pour empêcher une troupe de reculer face à la déferlante d'un assaut. Les yeux des poilus ont nourri la mémoire d'images et d'émotions, admirablement traduites dans leurs écrits, avec leurs mots et leur sensibilité.

09/2015

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Histoire internationale

Lady died

Si des fantômes hantent toujours la place de l'Alma, c'est peut-être parce que des secrets enfouis dans la mémoire des vivants peinent encore à trouver le chemin de la lumière. Neuf ans après le très médiatique crash de l'Alma, n'est-il pas temps d'en finir avec l'affrontement stérile : " théorie de l'accident " contre " théorie du complot " ? Et de traiter sérieusement une affaire réduite dès la première heure à la rubrique people et au fait divers ? Si le rôle de l'institution judiciaire est de rétablir l'ordre public, cette mission semble avoir été parfaitement remplie par la France après la mort spectaculaire de la princesse Diana à Paris dans la nuit du 30 au 31 août 1997 : un " banal " accident de la route. Mais la vérité sur cette mort embarrassante demeure fuyante, et les événements qui l'ont précédée, occultés par le glamour, sont restés ignorés du public tenu trop souvent à l'écart des affaires du monde et du monde des affaires. Les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté Élisabeth II, toujours perplexes depuis la clôture de l'instruction française, ont obtenu de haute lutte que soit ouverte une enquête criminelle inédite. C'était le 6 janvier 2004, soit six ans et demi après les faits. Devant la complexité tentaculaire du dossier, la police britannique n'a toujours pas rendu ses conclusions. En effet, ni la course-poursuite avec des paparazzi pas plus qu'un excès de vitesse n'ont été retenus. De plus, l'ombre épaisse du doute plane sur les expertises médico-légales. Alors seulement on a commencé à se souvenir que Diana, bête noire de l'establishment anglais, n'était pas seule à avoir trouvé la mort dans cet étrange accident... Outre le décès instantané du chauffeur occasionnel, Henri Paul, la disparition d'Emad Fayed, dit Dodi, le compagnon de la princesse, a endeuillé la famille Fayed. Son père, Mohamed, richissime homme d'affaires égyptien, s'était lui aussi mis à dos une bonne partie de ce que la bonne société londonienne compte de nantis et de businessmen depuis sa réussite spectaculaire et sa mainmise sur les magasins Harrods, fournisseurs de la Couronne. C'est vers les sphères opaques des groupes d'influence du luxe et du pouvoir que s'oriente la présente enquête. Elle propose un éclairage inédit sur la mort de Diana, princesse de Galles, et de Dodi al-Fayed en orientant les recherches vers cet " autre monde " dans lequel évoluaient les amants tragiques.

08/2006

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Théâtre

L'invention du théâtre et autres fictions

Comment faire vivre les textes classiques ? La réponse est ici à l'opposé de celle des anthropologues : il vaut mieux mettre l'accent sur une proximité de l'homme ancien que sur des différences qui n'intéressent que le touriste. Contrairement à ce que peuvent dire les sciences humaines, le sentiment de familiarité que peut avoir un homme de notre temps quand il lit tel texte antique n'est en rien trompeur. Il y a dans le théâtre gréco-latin une présence absolue de l'homme antique, qu'il soit le dramaturge ou son personnage. L'idée d'une différence essentielle de l'homme du présent et de l'homme antique est le dernier avatar du commentaire aristotélicien : depuis la naissance de l'esthétique dans la Prusse du XIXe siècle, il est assuré que l'art et la littérature n'existent que depuis que les théoriciens en ont inventé les concepts ; mais on confond une conscience créatrice qui est conscience absolue, de soi-même, de ses fins propres, de ses moyens, et une connaissance conceptuelle qui est celle des professeurs : connaissance laborieuse, interminable, toute relative aussi, et stérile, à moins d'imaginer que la connaissance théorique engendre l'oeuvre : mais c'est le contraire. Qui invente le théâtre, et quand ? Toutes les questions concernant l'origine attendent de l'historien un éclaircissement impossible ; l'Antiquité n'est que la surface lumineuse d'un gouffre sans fond. L'histoire, pour le théâtre comme pour toutes les formes de l'activité humaine, n'a de réalité que comme toile de fond. C'est pourquoi il importe de dénoncer l'obsession historiciste de quelques commentateurs, les mêmes qui nient l'existence d'une nature humaine, identique à elle-même à travers le temps. Les formes changent continuellement, sans doute, qu'il s'agisse de la société ou des oeuvres d'art ; mais, quant à celles-ci, le processus de la création n'est pas essentiellement différent chez Eschyle et chez Balzac. L'esprit souffle où il veut, il est tout de suite au-delà de ce qui est enseigné et transmis. On dira que telle invention est déjà moderne, qu'Eschyle, Euripide et Plaute concevaient déjà l'individu, le monothéisme ou l'athéisme ; mais le déjà est de trop : tout est dit, dès le début ; aucun grand artiste ne vient trop tard, quand il fait revivre le déjà dit et en fait son dire à lui. L'invention historique du théâtre n'est qu'une fiction ; chaque grand dramaturge, chaque grand metteur en scène ou comédien, chaque public inspiré peut-être, inventent à neuf la tragédie et la comédie.

11/2019

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Littérature érotique et sentim

Ces dames de Lesbos. Nouvelles érotiques

" L'amour unisexuel fut de tous temps et son attente accompagnait déjà le premier frisson humain de volupté. Nous allons donc tenter de donner idée des formes curieuses prises par lui à travers le temps. " - Renée DunanPOUR UN PUBLIC AVERTI. Ce recueil de onze textes érotiques présente un panorama du saphisme à travers les âges, de Babylone au Paris du XXe siècle en passant par la Rome antique et les amazones. En guise d'introduction, l'auteure emprunte quelques vers de Lesbos de Baudelaire pour illustrer le propos du recueil. S'enchainent ensuite les récits voluptueux au dénouement plaisant. Un recueil classique de l'érotisme français du XXe siècle.EXTRAIT.Lesbos, terre des nuits chaudes et langoureuses,Qui font qu'à leur miroir, stérile volupté,Les femmes aux yeux creux, de leur corps amoureuses,Caressent les fruits mûrs de leur nubilité.Ainsi s'exprimait, parlant de l'île illustre où florissait jadis l'amour féminin, le poète Charles Baudelaire, dans ses Fleurs du Mal.Lesbos ! A ce nom s'élèvent et tournoient dans l'air les blanches colombes d'Aphrodite. Les jeunes filles sentent un frisson courir sur leurs membres, et les historiens vieillis dans les souvenirs d'un passé lointain et bien aboli croient voir reparaître, suivant le cortège des vierges sacrées, l'image de Psappha, l'admirable poétesse aimée des adolescentes.Dans les sentes de l'île fameuse, peuplée de beaux arbres, de demeures agrestes et de pâturages harmonieux, voilà encore que se devinent les belles filles rêveuses, deux à deux enlacées, car la tradition et le souvenir toujours vivants des humains attribuent à Lesbos comme une parure et une gloire cette passion étrange des femmes entre elles.A PROPOS DE L'AUTEUR.Renée Dunan (Avignon, 1892-1936) est une femme de lettres et poétesse française, anarchiste et assurément féministe. Appartenant au mouvement intellectuel et littéraire du dadaïsme, elle a publié dans la revue anarchiste de L'En-dehors " Le nudisme, revendication révolutionnaire ? " et " Le nudisme et la moralité ". Ses romans s'inscrivent dans des genres variés mais elle s'illustre principalement dans l'érotisme féminin.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Tourisme étranger

Marokkanische Pisten Band 11. Der sagho djebel

Der Jebel Sagho ist die östliche Verlängerung des Anti-Atlas, ein vulkanisches Gebirge mit Granithügeln, Basaltorgeln, Chaos aus schwarzem Schiefer, rosa Sandstein... am Tor zur Sahara. Soweit das Auge reicht, große, wilde, trockene Flächen. Ein trostloses Land, wie geschaffen für den einsamen DPM. Und tausend Meilen entfernt ist die Stille der einzige Begleiter. Eine absolute Fülle und der Wunsch, auf die Piste zu gehen. Von flachen Ebenen bis zu hügeligen Bergen, von scharfen Reliefs bis zu steilen Canyons : reine, ursprüngliche Natur. Der Charakter ist stark und rustikal, aber das Herz ist weich. Die Farben zart und lieblich. Ocker, Rosa, Braun, Violett - die Farbpalette erstreckt sich in schillernden Pastellabstufungen, die manchmal von einer überwältigenden Hitze begleitet werden. Als Eldorado im Herzen der Wüste gibt es nur wenige Oasen. Sie sind bescheidene grüne Flecken in der unendlichen Weite und erinnern uns daran, dass wir uns auf afrikanischem Boden befinden. Der wilde Charme des Sagho liegt in seiner außergewöhnlichen Geologie begründet : hohe Klippen und steile Gipfel, tafelförmige Abhänge und tiefe Schluchten, durch die Kamel- und Maultierkarawanen ziehen. Wenn man diese riesigen Hochebenen erreicht, ist der Mondhorizont so weit, dass der Wunsch aufkommt, überall gleichzeitig hinzugehen, um zu sehen, ob es anderswo wirklich so schön ist ! Der Sagho überrascht auch durch seinen Reichtum an Licht : klar wie das der nahen Sahara oder manchmal halbschattig wie im benachbarten Dades-Tal. Der Sagho ist auch das Marokko der letzten Berbernomaden, Nachfahren der alten Herrscher Aït Atta. Im Herbst, nachdem sie den Schnee des Hohen Atlas verlassen haben, schlagen sie bis zum Frühjahr ihre Zelte aus dunkler Wolle an den Hängen des Jebel auf. Sie können weder lesen noch schreiben, orientieren sich aber sicher inmitten des Atlasgebirges und der marokkanischen Wüste. Im Sagho haben sie Häuser aus ungebranntem Stein gebaut, Brunnen gegraben, Mandelbäume gepflanzt, Weizen, Gerste und verschiedene Gemüsesorten angebaut. Andere stellten Ziegen- und Schafherden und Dromedar-Karawanen zusammen. Heute sind sie mehrheitlich sesshaft, Halbnomaden oder Nomaden...

08/2022

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Littérature française

J'habite chez mon chat. La cause animale : un enjeu politique, une éthique de responsabilité

Le sujet de la condition animale, de la place de l'Homme dans ou vis-à-vis de la Nature, de ses relations avec elle, et donc de sa propre nature, est profondément politique en tant qu'il découle d'une philosophie fondatrice. La question de la "frontière infranchissable" entre l'Homme et la Nature, souvent évoquée, en montre l'ampleur et détermine deux conceptions très différentes et même opposées de l'Homme et de la Nature, et notamment de sa faune supérieure. A force de vouloir se démarquer systématiquement de la Nature, les Hommes en arrivent à privilégier des aberrations sur tout bon sens, ne serait-ce que pour démontrer leur autonomie totale de toute contrainte quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne. La philosophie des Lumières et kantienne qui affirme une "autonomie de la volonté" humaine comme la mesure de la supériorité des Hommes et sa supra naturalité, a fait un mal inouï au monde animal et à la Nature. Un monde dénaturé ne peut que produire des solutions dénaturées et mortifères à terme. C'est tout un comportement, une philosophie, une conception des relations qui doivent cette fois évoluer vers une nouvelle symbiose naturelle par laquelle notamment l'Homme réapprendrait à considérer l'animal à un même degré de dignité que pour lui-même, tout en tenant compte des différents degrés de conscience de chaque espèce et en privilégiant l'immense responsabilité dont les hommes sont les dépositaires face à la Nature. Il ne s'agit pas de comparer ni de hiérarchiser les hommes et les animaux mais d'adopter une véritable éthique de la complémentarité, ce qui constitue une démarche nouvelle débarrassée des discours sans fin et stériles de nature "anthropomorphique" pour les uns, sentimentale pour d'autres, spécistes ou anti-spécistes encore. Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, philosophie et histoire, professeur de législation animale, il est l'auteur d'ouvrages d'histoire des idées politiques, de relations internationales, d'essais politiques et d'une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.

01/2021

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BD tout public

Arzak Tome 1 : L'arpenteur

Qui est Arzak ? Que cherche t-il ? D’ou vient t-il ? L’album de 1977 ne le dit pas...On ne connaît de lui que son visage brûlé par les vents du désert, sa grande cape et son chapeau en forme de cône. On sait qu’il chevauche un curieux volatile d’un blanc éclatant. Ensemble ils survolent un univers de fin du monde, aux perspectives désolées et stériles. Ils y croisent les lambeaux d’une civilisation engloutie. Ils traversent des situations absurdes, aux prises avec une faune et une flore tour à tour cocasses, inquiétantes et mortelles. Mœbius répond aujourd’hui à l’appel muet de ce mystérieux héros. Il lui redonne la parole, l’humanise. Le plonge dans des aventures qui révèlent au lecteur l’origine des secrets du monde dans lequel il évolue. L’Arpenteur est le premier tome d’une aventure qui en comportera trois. L’histoire s’ouvre sur deux actions apparemment sans aucun lien entre elles. La première nous emmène dans l’espace profond où un vaisseau de la confédération Dessmez est attaqué par Kimorg Barbax, le redoutable pirate. La deuxième se déroule sur Tassili, la planète d’origine des Wergs. L’ancienne race dominante a été vaincue par l’avancée irrésistible de la confédération Dessmez dans sa conquête humaine de la galaxie. Tassili, ruinée, désertique et abandonnée de tous, peuplée d’une maigre colonie humaine, se meurt doucement. La mission d’Arzak consiste à arpenter sans fin ce territoire chaotique pour y traquer l’anomalie et assurer l’ordre humain. C’est dans l’accomplissement de cette mission qu’il découvre un odieux trafic perpétré à l’encontre des survivants Wergs. Arzak entame son enquête ; il traversera épreuves et dangers, découvrira les secrets de Tassili et plongera dans les abîmes des passions de l’âme humaine…Le monde d’Arzak est maintenant un livre ouvert et Arzak en est le héros. Le mythique Arzak a laissé une empreinte inoubliable dans l’univers de la bande dessinée et continue trente ans après, à être lu dans le monde entier. Ce nouvel album d’Arzak est une coproduction des éditions Mœbius Productions et Glénat.

09/2010

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 5, Hélène, Les Phéniciennes, Edition bilingue français-grec ancien

"C'est du palais de Protée que revient Hélène, car elle n'est jamais allée en Phrygie. Mais Zeus, pour susciter parmi les humains la discorde et le carnage avait envoyé à Ilion un fantôme à sa ressemblance" : par cette curieuse révélation, Euripide achève Electre et annonce Hélène. Prisonnière de Théoclymène qui veut en faire son épouse, Hélène s'est réfugiée sur l'île de Pharos. Le sauveur qui vient l'arracher à ce nouveau prétendant n'est autre que Ménélas, son époux, de retour de la guerre de Troie. Cette "nouvelle" Hélène est la pièce de la surprise et de la réconciliation, du roi et de la reine de Sparte, mais aussi du peuple grec et du peuple troyen : ce n'est pas Hélène que Paris aurait enlevée, mais un simulacre. La guerre de Troie s'est faite sur un malentendu. De surprise il est aussi question dans Les Phéniciennes : Jocaste, qui, selon la tradition, réactivée peu d'années auparavant par Oedipe Roi, se pendait en se découvrant incestueuse, prononce le prologue et joue un rôle important dans la suite de cette tragédie dédiée au combat fratricide d'Etéocle et Polynice, les fils d'Oedipe. Les deux pièces, écrites par Euripide à la fin de sa vie, traitent des malheurs de la guerre et plus encore de sa vanité : la guerre de Troie est née d'une méprise et l'expédition des Sept contre Thèbes s'achève sur un monceau de cadavres. Euripide met le mythe au service de la politique : après le désastre de Sicile, il est temps pour Athènes de mettre un terme aux luttes fratricides, mortifères et stériles. Hélène et Les Phéniciennes occupent le cinquième tome de notre édition des Tragédies d'Euripide. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fait le point des connaissances et des hypothèses sur le texte, concernant notamment la datation des deux tragédies. Le contexte historique, de première importance, fait l'objet d'une analyse minutieuse, de même que la tradition littéraire et mythologique sur laquelle Euripide s'est appuyé. L'ouvrage est en outre enrichi de notes qui accompagnent la lecture. Texte établi et traduit par Henri Grégoire et Louis Méridier, avec la collaboration de Fernand Chapouthier.

01/1999

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Violence

Désarmez la violence

Le premier livre qui vous aide à lutter contre toutes les formes d'agression, dans la rue, au travail ou même en ligne. Une personne sur 5 ressent souvent ou parfois une forme d'insécurité dans son quartier ou à son domicile. Remis en chiffre, cela représente plus de 10 millions de personnes en France. Chaque année trois personnes sur dix sont victimes ou témoins de phénomènes délinquants gênants dans leur quartier, leur village ou à leur domicile, c'est-à-dire près de 15 millions de personnes. Peut-être êtes-vous l'une de ces personnes. Peut-être le serez-vous un jour. Peut-être ou peut-être pas. Les agressions peuvent prendre 1000 formes, l'insécurité amener à 1000 sentiments, mais ce qui est certain, c'est que la violence existe, qu'elle soit physique, psychologique ou les deux. Alors, si vous deviez vous protéger de cette réalité, que feriez-vous ? Quelle démarche serait la vôtre ? Peut-être commenceriez-vous par prendre votre téléphone pour chercher une solution miracle à votre problème ? Le miracle étant peu probable, vous vous creuseriez sûrement les méninges pour taper un mot qui, si possible, vous lancerait sur la piste laborieuse d'un début de réponse... Agression ? Harcèlement ? Bonne idée mais ce sont des réponses que nous cherchons, le constat nous l'avons. Alors comment se défend-t-on ? En tapant cette phrase simple sur mon moteur de recherche, la première solution proposée m'apparait sous forme de vidéo. Une vidéo dite de " Self défense ". Deux grands gaillards fort sympathiques m'expliquent comment je vais pouvoir frapper sur des gens de façon imparable. La deuxième solution se présente sous forme d'illustrations. Plusieurs étapes d'attitudes sont présentées, accompagnées à chaque fois d'un dessin de jeune homme, en short et tee-shirt, reprenant le principe décrit. Il s'agit, une fois de plus, de techniques dites de self défense. Peut-on considérer que ces recherches nous ont avancé ? Personnellement, non car, tout simplement, ce que j'ai vu ne me ressemble pas. Pourtant, apprendre à se battre, semble une solution plus que rationnelle. Mais bien avant de nous battre, il y a bien d'autres étapes. Bien sûr qu'apprendre à intervenir physiquement est, dans certains cas, nécessaire ; mais si vous ne savez pas quand, où et comment le faire, cela peut être stérile voire dangereux. A qui s'adresse ce livre ? A nous tous, pour ceux qui ont vécu l'insécurité, ceux qui la redoutent, ceux qui s'y préparent. Pourquoi ? Aucun livre ne vous donnera la force physique d'affronter le champion du monde poids lourd sur son ring, en revanche, il vous apportera une nouvelle capacité : celle de pouvoir créer votre propre solution.

02/2022