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Milton Friedman

Extraits

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Littérature étrangère

Philby. Portrait de l'espion en jeune homme

1933. Hitler a commencé son ascension, et l'Europe tremble. Quelques mois après l'incendie du Reichstag, un jeune Anglais tout juste sorti de Cambridge part pour Vienne où il s'engage dans la lutte contre le fascisme. Face à la montée des périls, il épouse Litzi Friedman, la jeune Hongroise juive et communiste qui était devenue sa compagne, et la ramène en sécurité en Angleterre. A son retour à Londres, il est recruté par les services de renseignement russes, et après s'en va couvrir la guerre civile espagnole, d'abord en journaliste free- lance, bientôt en qualité de correspondant du Times. Mais de quel côté vont vraiment ses sympathies ? Est-il encore le jeune homme de gauche qui avait voulu lutter contre le chancelier Dollfuss, ou est-il devenu, comme ses articles pourraient le laisser croire, un partisan de Franco ? C'est alors que s'ancre en lui ce trait indélébile : l'ambiguïté. A-t-il choisi sa cause ou sert-il plusieurs camps ? Ce roman nous fait vivre les débuts d'une des plus longues et intrigantes carrières que le monde de l'espionnage ait connues : celle de Harold Adrian Russel Philby, dit Kim, le plus énigmatique, le plus insondable de ceux qu'on a appelés "les cinq de Cambridge", qui seront démasqués comme agents soviétiques ou, pour certains, feront défection. Dans une Europe envahie par le spectre de la guerre qui vient, puis soumise au début de l'horreur, un Philby jeune, idéaliste, esquisse ses premiers pas de danse, luttant pour des principes avec cette interrogation lancinante : du communisme ou du fascisme, quel est le plus grand mal ? Avec son talent inimitable pour conjuguer Histoire et fiction, mélant avec art personnages inventés et vraies figures historiques, Robert Littell évoque ces heures critiques du XXe siècle. Il livre aussi quelques nouvelles clés, propose des hypothèses audacieuses pour comprendre qui fut le maître espion Kim Philby.

11/2011

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Photographie

Exit N° 80, novembre 2020 : Cafés, bars and nightclubs

Nous vivons des temps solitaires où nous ne pouvons pas voir les amis, ni sortir, ni danser. On ferme les bars, les restaurants, les boîtes, nous ne savons pas quand nous pourrons danser à nouveau, rentrer à ces endroits bizarres et merveilleux. Mais maintenant que nous ne pouvons pas aller aux bars... les bars nous visitent à la maison ! Nous consacrons ce numéro 80 d'EXIT aux bars, cafétérias, cafés, bistrots, tavernes, pubs, brasseries, boîtes, nightclubs, salles de bal... du monde entier. Nous nous approchons au sujet en partant de regards multiples : la série mythique Café Lehmitz d'Anders Petersen ; la perspective de Martin Parr, humoristique et critique au même temps ; l'atmosphère unique des cafés en Inde vus par Stuart Freedman ; le regard canaille sur le Méxique d'Aristeo Jiménez ; les boîtes rurales d'Andrew Miksys et l'approche spatiale à la nuit de Giovanna Silva. En outre, dans ce numéro nous avons les textes d'Alberto García-Alix, Juan José Rodríguez, Sonia Fernández Pan et Kiko Amat, qui nous racontent leurs expériences, ce qui signifie pour eux les bars, les cafés ou les boîtes, illustrées avec les travaux de plusieurs photographes, des classiques aux contemporains. Dans Portfolio, la nouvelle section où l'on donne un espace aux photographes les plus intéressants des nouvelles générations, nous présentons Laura C. Vela, Rhiannon Adam, Lorenzo Vitturi, Raisa Golfre et Tania Franco Klein. Un EXIT 80 au goût de café et d'alcool, qui nous laisse un arrière-goût connu dans la bouche et les yeux brouillés par la fumée

11/2020

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Cinéma

Les Marx Brothers par eux-mêmes

C'est l'histoire d'une fratrie, issue d'une famille pour le moins originale, qui, au début du XXe siècle, a semé le désordre et la folie dans une Amérique bien-pensante et dont les membres sont les plus grands comédiens du cinéma burlesque parlant : Chico (Leonard), l'aîné, reconnaissable à sa technique du " doigt revolver ", Harpo (Adolph), muet comme Harpocrate, le dieu grec du silence, et toujours vêtu d'un manteau bourré d'ustensiles de cuisine, Groucho (Julius), le plus célèbre, obsédé sexuel et textuel (autobiographie, correspondance, etc.), Gummo (Milton), imprésario de ses frères, et Zeppo (Herbert), qui était " comme tout le monde ". Dans cet ouvrage, Chantal Knecht, qui a consacré aux Marx une grande partie de son existence, s'attache à relater leur fabuleuse vie artistique. On y trouvera tous les éléments biographiques expliquant la genèse de leur carrière fulgurante après leur triomphe sur la scène à Broadway en 1924 et des révélations désopilantes, tant sur leur vie personnelle que sur les coulisses d'Hollywood, où ils étaient aussi bien admirés par Charlie Chaplin ou Bob Hope que célébrés par l'intelligentsia, Fitzgerald ou Gershwin. Enfin, cet ensemble naturellement hilarant fait une large part à la façon dont les Marx ont su exploiter leurs nombreux talents à la radio puis à la télévision, et surtout au cinéma à travers leurs treize films, avec une mention spéciale pour La Soupe au canard où l'on voit Margaret Dumont accueillir Groucho " à bras ouverts " et celui-ci lui répondre : " A quelle heure fermez-vous ? "

11/2020

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Littérature érotique et sentim

Rush

Etre aveugle n'est pas d'être misérable ; ne pas pouvoir être en mesure de supporter la cécité, c'est cela qui est misérable. John Milton Charlotte Conroy, violoniste de Juilliard, était sur le point de connaître la grandeur lorsque la tragédie abattit ses ailes sombres, écrasant ses espoirs et brisant son coeur. La musique qui chantait dans son âme s'est tue, et elle est sur le point de poser définitivement son violon. Pour payer les factures, elle accepte un emploi d'assistante personnelle pour un jeune homme amer et en colère qui a été handicapé par un horrible accident... Noah Lake était un athlète de sport extrême, journaliste et photographe. Il a parcouru le monde à la recherche de sa prochaine montée d'adrénaline, jusqu'à ce qu'un plongeon le laisse dans le coma. Il se réveille pour constater que sa carrière est terminée, ses rêves brisés, son monde d'une noirceur sans fin qui ne s'éclaircira jamais. Charlotte commence à voir que derrière l'extérieur colérique et cassant de Noah se cache un jeune homme qui souffre. Elle est déterminée à lui montrer que sa vie n'est pas finie, qu'il a beaucoup de raisons de vivre, n'imaginant pas qu'elle deviendrait la seule lumière dans ses ténèbres, ou qu'il l'aiderait à trouver la musique dans les siennes. La vie qu'il a connue est terminée. La vie qu'elle veut est juste hors de portée. Ensemble, ils doivent affronter leurs peurs et redécouvrir ce que signifie vivre réellement.

03/2018

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Littérature étrangère

Entre Ciel et Terre

Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cour et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires et que nous ne sommes peut-être ni vivants ni morts. Parfois les mots font que l'on meurt de froid. Cela arrive à Bárður, pêcheur à la morue parti en mer sans sa vareuse. Trop occupé à retenir les vers du Paradis perdu, du grand poète anglais Milton, il n'a pensé ni aux préparatifs de son équipage ni à se protéger du mauvais temps. Quand, de retour sur la terre ferme, ses camarades sortent du bateau le cadavre gelé de Bárður, son meilleur ami, qui n'est pas parvenu à le sauver, entame un périlleux voyage à travers l'île pour rendre à son propriétaire, un vieux capitaine devenu aveugle, ce livre dans lequel Bárður s'était fatalement plongé, et pour avoir s'il a encore la force et l'envie de continuer à vivre. Par la grâce d'une narration où chaque mot est à sa place, nous accompagnons dans son voyage initiatique un jeune pêcheur islandais qui pleure son meilleur ami : sa douleur devient la nôtre, puis son espoir aussi. Entre ciel et terre, d'une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation.

02/2010

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Romans noirs

Le blues des phalènes

C'est l'Amérique des années 1930. Celle de la Prohibition, du suprémacisme blanc, de la misère qui a jeté des millions d'affamés sur les routes. Quand ils ne voyagent pas agrippés sous un train, de ceux dont la conquête de l'Ouest a pavé le pays et qui mènent à présent jusqu'au Pacifique. Et cet horizon-là, celui des rivages de la Californie, prometteurs d'un avenir doré, c'est celui de deux hommes, d'une femme et d'un enfant, qui tous les quatre sont des meurtriers. Milton, le rejeton prodigue qui a rompu les ponts avec sa richissime famille ; Arthur, le vétéran de la guerre des Boers et des tranchées de la Somme, qui porte le poids de crimes impardonnables ; Pekka, née le jour où sa mère posait le pied sur le solde New York et qui change de nom à chaque fois qu'elle veut changer de vie ; Nathan, enfin, le fils de l'Explosion, qui fuit le mal et le retrouve où qu'il aille. Ces quatre destins prodigieux s'entrecroisent autour d'un moment unique qui les réunit tous : l'Explosion de la ville d'Halifax, en Nouvelle-Ecosse, le 6 décembre 1917, la plus terrible dévastation causée par l'homme avant l'ère nucléaire. Valentine Imhof, révélée par ses deux romans noirs : Par les rafales (2018) et Zippo (2019), nous emporte à travers le blizzard, les coups du sort, les renaissances, les échecs, les chagrins effroyables, les espoirs fous, sur les lignes de vie de ces magnifiques passagers d'Amérique.

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Beaux arts

Interprétation & art. Risque & nécessité

Qu'est-ce qu'interpréter ? Quels sont les enjeux de toute interprétation ? En art, l'interprétation semble à la fois nécessaire— sinon, comment accéder à une oeuvre d'art ? — et risquée— n'est-ce pas la voie ouverte au grand n'importe quoi ? Comment résoudre cette tension ? L'histoire des arts, des créations des oeuvres et de leurs réceptions peut nous aider ; l'esthétique doit nous aider ; alors, nous comprendrons mieux ce que sont à la fois l'art et l'interprétation. Mais, y a-t-il une spécificité de l'interprétation face à, par ou pour l'art ? Dans ce livre, les rapports entre l'art et l'interprétation sont étudiés philosophiquement — philosophie de l'interprétation entre "Mistére", représentation et critique de l'interprétation — et ceux entre les oeuvres et leurs interprétations le sont esthétiquement à partir des arts globalisés, de la photographie, de l'image et de l'impossibilité même de fausses interprétations. Et ce, grâce aux réflexions de Biagio D'Angelo, Alain Chareyre-Méjan, Jean-Claude Chirollet, jacinto Lageira, Alain Milon, Paul-Louis Rinuy, Michel Sicard et François Soulages.

02/2019

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Critique littéraire

Rolandin

La belle Gisèle, soeur de Charlemagne, et le fringant Milon, duc d'Anjou, sont éperdument épris l'un de l'autre. Hélas, le roi de France s'oppose à leur union. Hors des liens du mariage, la princesse se donne à son amant et tombe enceinte : son fils sera Roland, le légendaire paladin, futur héros de la bataille de Roncevaux. Fuyant la colère de Charlemagne, mais protégés par de mystérieuses demoiselles drapées de lumière, les amants cherchent refuge en Italie et s'installent près de la ville de Sutre. C'est là que l'enfant, surnommé Rolandin, vivra ses premières années comme un simple fils de bûcheron, partageant ses journées entre l'école du docte maître Pierre et la forêt sauvage. Bien des épreuves attendent le jeune garçon, mais Rolandin n'a peur de rien, et ce ne sont pas quelques garnements, un cochon glouton, un clerc érudit, un seigneur mesquin ou un ogre affamé qui sauront l'impressionner ! Il se jettera tête baissée dans toutes les aventures, en espérant quand même être rentré chez ses parents à temps pour le souper.

11/2017

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Histoire du sport

Sur la piste des Jeux antiques

On connaît tous l'existence des jeux olympiques antiques. On sait que ce sont les Grecs qui les ont inventés, que ça a disparu, et que Pierre de Coubertin les a ressuscités à la fin du 19e siècle. Mais on ignore souvent qu'ils n'étaient que l'une des grandes festivités jalonnant la vie des Grecs anciens, s'insérant dans un cycle de quatre ans, la Période, où se succédaient les Jeux pythiques, isthmiques, néméens et olympiques. Que certains grands athlètes, comme Milon de Crotone, ont vu leur nom traverser les siècles. Que ces jeux, qui imposaient une trêve entre les cités grecques habituées à se faire continuellement la guerre, ont participé à une globalisation sans précédent du monde méditerranéen. Ce beau-livre, illustré d'infographies, de cartes, de frises chronologiques, de fiches de personnalités connues, apporte un nouvel éclairage sur ces jeux sportifs antiques : l'entraînement des athlètes, leur alimentation, les festivités qui accompagnent les épreuves, mais aussi la place des femmes dans ces Jeux ou les enjeux géopolitiques, qui permettent de relier le passé au présent.

05/2024

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Littérature française

Les héritages

"On hérite une fortune. Ou une entreprise. Ou une maison. Ou une maladie. Ou une ethnie avec sa charge historique et mentale. C'est ce qu'illustrent les habitants qui pendant un siècle se succèdent et se côtoient dans la villa Séléné, hantée par son premier propriétaire, le pendu. Ce sont, pour n'en citer que quelques-uns, Félix Méry-Chandeau, bibliophile et joueur de roulette russe ; Constance Azaïs, belle dévote torturée par le doute ; Claire Pons qui peint ses visions ; le sordide couple Vandelieu ; l'inspecteur Mausoléo et Andrée, sa femme qui selon le mot d'Oscar Wilde, tue ce qu'elle aime ; ce sont les émigrés juifs réfugiés dans les caves du sous-sol ; le fossoyeur Jérôme Labille et l'évocatrice des morts ; Hugo, le déserteur allemand et sa compagne Antoinette cachés dans les combles ; Mauricette la Martiniquaise ; les soeurs féministes et leur duel d'araignées ; Joseph, le pharmacien exhibitionniste ; l'égyptologue James Marshall Wilton ; Cédric le sidéen et son seul ami, le rat Astérix... Cent ans et deux guerres. Cent ans et quelques destinées dans la vie d'une maison". G. W.

10/2020

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Littérature française

Terra incognita

Nous sommes en 1919. Lors d'un voyage en Afrique, Wilton Lloyd, jeune homme d'origine anglaise, se retrouve soudain confronté à la fatalité d'évènements qui surviennent dans sa vie et sur lesquels il n'a aucune prise. Livré à lui-même et happé dans une spirale continue d'extrêmes mésaventures, il découvre un monde jusqu'alors inconnu de lui et devra, dans cet univers hostile, lutter pour sa survie. Rescapé de l'enfer, et témoin d'une époque en pleine mutation, il est le spectateur impuissant d'un continent qui se métamorphose et qui, au fil des décennies, semble inexorablement sombrer dans le chaos. Cet ouvrage est un voyage à travers cette Afrique du 20e siècle qui, chamboulée et déboussolée face à l'invasion de la culture occidentale, se cherche une voie de salut qu'elle peine à trouver. Rencontre avec des peuples aux pratiques encore anciennes et barbares, décadence des derniers royaumes établis, amour, haine et lutte pour le pouvoir sont les maîtres mots du récit qui traverse un siècle d'histoire. L'auteur, Sylvestre S. Samb, nous offre une nouvelle saga africaine.

03/2017

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Communication - Médias

Le complotisme, anatomie d'une religion

Fake news et Fact-checking : la guerre de l'info fait rage. Mais qu'est-ce que vraiment que le complotisme ? Il fallait la science, le talent et la lucidité de Christophe Bourseiller pour dresser un état planétaire de ce fléau postmoderne. Un document total sans concession, mais aussi sans préjugé. Lumineux d'explication. A l'heure du grand torrent communicationnel, les informations semblent toutes se valoir et devoir être toutes soumises à caution. Ce qui fait le lit du complotisme contemporain, la forme la plus virulente, la plus massive de ce travers humain. Il a pris force désormais de religion. Son credo ? On nous cache la vérité. C'est en spécialiste des mouvements subversifs que Christophe Bourseiller nous raconte et nous explique l'origine et le développement de ce courant qui, grâce aux nouveaux médias, rassemble des millions d'individus de sensibilités politiques et de cultures différentes dans un même culte. Il en établit la généalogie, en dresse les portraits des grands acteurs, en analyse les récits primordiaux, en décrypte les mécanismes et les raisons du succès, en identifie, éclaire et critique les vrais dangers. Son actuelle prospérité est également le lieu d'un questionnement, à travers l'analyse de la pensée des principaux complotistes contemporains : John Robison, Nesta Webster, Myron Fagan, Milton William Cooper, Boyd Graves, ou Ernst Zündel. D'Augustin Barruel à Thierry Meyssan, des illuminati aux extraterrestres, de l'incendie du Reichstag au réchauffement climatique, et du 11 septembre au coronavirus, voici l'enquête sans précédent et le manuel de prévention contre l'autre grande pandémie planétaire. Terriblement actuel, diablement pertinent, hallucinatoirement passionnant.

02/2022

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Beaux arts

Jacques Kerchache, portraits croisés

Connaisseur à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs, militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait entrer au pavillon des Sessions du Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. A l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture du pavillon des Sessions, le musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés. Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon, Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan, Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation à la découverte. Découverte d'un homme, à travers ses expéditions et ses voyages (Afrique, Asie, Amériques), ses combats (anthologie de ses textes manifestes), les expositions qu'il a réalisées (" Les Taïnos ", " Picasso-Afrique " et d'autres encore). Découverte d'une aventure, celle de la création du pavillon des Sessions et du musée du quai Branly, dont le bâtiment, réalisé par Jean Nouvel, ouvrira début 2006. Découverte d'une collection extraordinaire d'arts premiers dont de nombreuses pièces seront reproduites pour la première fois. Découverte d'un univers, sa maison, jamais photographiée, où les œuvres d'art voisinent avec les objets de curiosité dans une atmosphère de " chambre des merveilles ". Entretiens, textes et images ont été réunis par Martin Bethenod, éditeur (ancien directeur des éditions du Centre Pompidou) et journaliste (Connaissance des Arts, Vogue).

04/2003

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Actualité et médias

Les armes nucléaires ont-elles un avenir ?

Les armes nucléaires occupent, dans l'imaginaire collectif comme dans la réalité historique, une place paradoxale : d'un côté, on redoute l'horreur de l'apocalypse ; de l'autre, la dissuasion apparaît comme une donnée immuable et somme toute assez confortable. Seulement voilà : dans ce domaine aussi, le monde est devenu multipolaire. La carte géopolitique se recompose. Révisions doctrinales, initiatives contre la prolifération des armes atomiques, mesures de désarmement nucléaire sont désormais à l'ordre du jour. Les meilleurs experts étrangers et français examinent pour la première fois les conséquences de ces évolutions. Ils analysent en particulier les risques d'éclatement et les conséquences potentielles d'un conflit nucléaire dans les régions où les armes atomiques sont désormais devenues une composante-clé du paysage stratégique : Moyen-Orient, Extrême-Orient, Asie du Sud. Ils examinent également les choix auxquels la France, avec ses alliés, sera confrontée. Sir Lawrence Freedman est membre de la commission Chilcott qui examine les conditions de l'entrée en guerre du Royaume-Uni en Irak ; Ariel E. Levite a été l'un des dirigeants du Commissariat israélien à l'énergie atomique ; Sir Hilary Synnott a été ambassadeur du Royaume-Uni au Pakistan ; George Perkovich et James M. Acton sont les auteurs d'Abolishing Nuclear Weapons ; François Godement dirige l'Asia Centre ; Camille Grand est directeur de la Fondation pour la recherche stratégique ; Louis Gautier est l'auteur de Mitterrand et son armée ; Bruno Tertrais est maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique ; François Heisbourg est président de l'International Institute for Strategic Studies et conseiller spécial de la Fondation pour la recherche stratégique. Il est notamment l'auteur des Conséquences stratégiques de la crise.

04/2011

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Critique

Les héritiers. Vingt-deux histoires inattendues de successions d'artistes

Que devient le chant d'un artiste après qu'il a disparu et n'est plus là pour s'occuper de son oeuvre ? Les héritiers décrit et analyse la succession de vingt-deux grands artistes et écrivains célèbres de génération en génération, qu'il y en ait huit (comme pour Montaigne et Diderot) ou dix (Mme de Staël). Fierté ou indifférence, défense ou dénigrement, affection ou haine : tous les comportements se rencontrent et s'expliquent. Charles de La Fontaine égare la correspondance de son père, Pauline de Simiane détruit volontairement celle de sa grand-mère Mme de Sévigné, Carl-Philip Emmanuel Bach publie les partitions de son père qui lui sont échues tandis que son frère Wilhelm Friedmann vend les siennes au premier venu. Michel Monet et Paul Cézanne junior alimentent des vies de nababs en vendant les toiles de leurs pères alors que Jean Renoir trouve le temps, entre deux grands films, d'écrire une magistrale biographie de son père. Le frère et héritier universel de Maurice Ravel se laisse dépouiller de l'héritage par un couple de domestiques machiavéliques, les fils de Chagall et de Simenon consacrent des livres à leurs relations chaotiques avec leurs géniteurs, à l'opposé d'Anne Wiazemsky qui a consacré plusieurs livres où apparaît, de manière tendre, son grand-père François Mauriac. Premier livre sur ce sujet, Les héritiers, fondé sur une recherche rigoureuse et précise, livre une passionnante galerie de portraits parmi les plus grands artistes, et, bien au-delà, une réflexion sur notre rapport à l'art. Les artistes, par ordre chronologique : Michel de Montaigne, Françoise de Sévigné, Jean de La Fontaine, Jean-Sébastien Bach, Denis Diderot, Germaine de Staël, Alexandre Dumas, George Sand, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Paul Cézanne, Claude Monet, Auguste Renoir, Henri Matisse, Maurice Ravel, Francis Picabia, Fernand Léger, Amedeo Modigliani, Marc Chagall, François Mauriac, André Malraux, Georges Simenon.

04/2021

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Beaux arts

Chastel et l'Italie 1947-1990. Lettres choisies et annotées

Couvrant près de quarante ans, la correspondance échangée entre André Chastel (1952-1990) et de nombreux historiens de l'art, historiens, philologues et artistes italiens témoigne de la richesse des relations nouées avec l'Italie dès l'immédiat après-guerre. Glanés dans les archives Chastel de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art à Paris ainsi que dans celles de ses correspondants en Italie, ces écrits évoluent, passant petit à petit de simples courriers administratifs à de véritables débats scientifiques, allant même jusqu'à offrir des témoignages d'amitié vraie entretenue avec Roberto Longhi, Giuliano Briganti, Sergio Bettini ou Enrico Castelnuovo. Ils documentent tout autant l'engagement de Chastel en faveur d'un renouveau de l'histoire de l'art en France que l'intérêt porté parallèlement aux approches méthodologiques de ses collègues italiens, de Roberto Longhi à Bernard Berenson, en passant par Carlo Ludovico Ragghianti, Eugenio Garin et Sergio Bettini. Ils nous renseignent également sur la réception de ses travaux en Italie, comme dans le cas de son Art italien (Paris, Larousse, 1956), traduit et publié dès 1957 grâce à Roberto Longhi. S'y manifeste également son engagement pour la défense du patrimoine, notamment dans le cadre de sa participation au rayonnement du "Centro internazionale di studi di architettura Andrea Palladio " de Vicence. Bien au-delà du milieu des historiens de l'art, ce "dialogue" de Chastel avec l'Italie invite aussi les personnalités les plus en vue de l'époque, tels Mario Praz, Vittore Branca, Italo Calvino et Federico Fellini, et révèle, dans les lettres adressées aux peintres Massimo Campigli et Zoran Music ou au photographe Milton Gendel, des aspects inédits des réflexions de Chastel.

03/2020

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Philosophie

La doctrine des moeurs

Piraterie éditoriale ou métamorphose d'un trésor iconographique, voici qu'en 1646 paraît chez le libraire et graveur Pierre Daret une Doctrine des moeurs tirée de la philosophie des Stoïques représentée en cent tableaux et expliquée en cent discours qui vient de loin : des Flandres, exactement. Car les " cent tableaux " annoncés par son titre se contentent de reproduire à l'identique les planches d'un des livres illustrés les plus célèbres du XVIle siècle flamand : les Quinti Horatii Flacci emblemata (1607) du peintre anversois Otto Van Veen. Flairant un beau coup éditorial, Daret les a fait compléter par des images nouvelles dues à Eustache Le Sueur et Charles Errard, en chargeant un romancier à succès, Marin de Gomberville, d'expliquer le tout " en cent discours ". L'astucieux commentateur a réorganisé l'ouvrage emblématique en un " livre-galerie " dans l'esprit de l'ancien Philostrate, destiné au jeune Louis XIV métamorphosé en destinataire privilégié de cette école des images d'esprit stoïcien. Ouvrage de luxe, volume d'apparat déguisé en promenade de méditation morale, ce défilé d'images, de citations et de commentaires chargés d'édifier l'âme et de la guider aux carrefours de sa destinée humaine ajoute sa pierre à la muraille que la France de la raison lucide et de la monarchie solaire dresse contre les ténèbres de la mélancolie enveloppant l'Europe baroque de son manteau ombreux. Entre les lumineux Principes de la philosophie de Descartes (1644-1647) et le sombre Paradis perdu de Milton (1667), La Doctrine des moeurs (1646) illustre de ses images pondérées, ordonnées et architecturées la réaction française à l'angoisse d'un monde qui va sortir pantelant de la guerre de Trente ans en 1648.

06/2010

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, 1831-1835

Après l'installation de la monarchie de Juillet, Chateaubriand semble promis à des jours obscurs et laborieux qui lui permettent d'achever ses Etudes historiques en avril 1831. Refusant la France de Louis-Philippe, il s'exile à deux reprises en Suisse pour travailler en paix à ses Mémoires, mais les événements le précipitent de nouveau dans l'arène. Défenseur des Bourbons bannis et humiliés, conseiller attitré de la duchesse de Berry qui l'entraîne malgré lui dans sa folle aventure, il publie de mars 1831 à novembre 1832 quatre brochures étincelantes et immédiatement célèbres qui le désignent à la vindicte de Louis-Philippe. Emprisonné pendant deux semaines à la préfecture de police en juin 1832, le chef du parti légitimiste en ressort avec l'auréole du martyr. En 1833, l'ambassade de la fidélité le conduit auprès de Charles X à Prague où il assiste à la proclamation de la majorité royale du jeune duc de Bordeaux, le 29 septembre. Cependant l'écrivain, obligé de «traduire du Milton à l'aune» pour vivre, organise en 1834 à l'Abbaye-aux-Bois des lectures de ses Mémoires, formidable opération publicitaire à l'attention des éditeurs. La même année, la création malencontreuse de Moïse au théâtre de Versailles, sans son agrément, lui vaut pourtant un succès d'estime. Malgré une intense activité politique et littéraire et sa relation fusionnelle avec Mme Récamier, René ne se résigne pas à la vieillesse qui le talonne. Pour rester jeune, il faut se sentir aimé. S'il rompt avec l'extravagante Mme de Pierreclau devenue par trop encombrante, il écrit ses dernières lettres d'amour, peut-être les plus belles, à Hortense Allart, «dernière Muse, dernier enchantement, dernier soleil».

07/2015

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Acteurs

Musée Marilyn

Marilyn comme vous ne l'avez jamais vue ? Ou plutôt : Marilyn comme vous l'avez déjà vue, cent fois, mille fois, répétée et multipliée quasi à l'infini, exposée jusqu'à la saturation, présente-absente sur des milliers de photos. Depuis le cliché fondateur, pris par David Conover en 1944 ou 1945, montrant une ouvrière de 18 ans du nom de Norma Jeane Baker jusqu'aux sordides photos volées à la morgue en août 1962, Marilyn Monroe n'a cessé d'attirer l'oeil des photographes. Pourtant, dans le livre d'Anne Savelli, nulle image. Le musée qu'elle a conçu, aussi imaginaire que réel, nous propose d'aller au-delà des apparences. De traverser le miroir. Derrière chaque photo, il y a un corps, une pose, un décor, une mise en scène, un état d'esprit, un moment particulier, qui tous disent quelque chose du secret Monroe, mais aussi une rencontre, une complicité, voire une intimité. Musée Marilyn nous propose une approche totalement inédite de l'actrice américaine la plus iconique du XXème siècle. S'appuyant sur une documentation vertigineuse, Anne Savelli, qui a structuré son livre comme un musée - un musée vivant, sensible, quasi animé -, nous raconte enfin un être de chair et de sang et non un fantasme de papier glacé. Au fil des rencontres avec ceux et celles qui l'ont "prise" en photo (André de Dienes, Eve Arnold, Milton H. Greene, Cecil Beaton, Richard Avedon...), à force de scruter les instants, tragiques ou magiques, qui donnent naissance à la galaxie Marilyn, l'auteure réussit le tour de force de nous donner à voir autre chose que la surface de "la plus belle femme de tous les temps" , et ce grâce à une écriture virtuose, alliant une attention extrême à une empathie troublante, une écriture capable de transcender la description pour atteindre la vérité humaine.

08/2022

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Romance et érotique LGBT

Rencontre Tome 1 : Rencontre à la bibliothèque

Après avoir subi un traumatisme crânien lors du dernier match de football de sa dernière année de lycée, la vie de Ryder Garrett n'a plus jamais été la même. La plupart du temps, il est heureux quand il peut se rappeler le chemin de la maison. Il n'y a pas de place dans sa vie pour la romance ou l'amour, ce qui signifie qu'il est destiné à mourir vierge. Stig Minton ne se souvient pas de ce qu'être vierge veut dire. De douze ans l'ainé de Ryder, il a eu beaucoup d'expériences et les cicatrices pour le prouver... physiquement et mentalement. Mais lorsque ces deux hommes se réunissent pour aider à organiser un mariage, ils se lient d'amitié, une amitié dont ils ont tous les deux désespérément besoin. Au fur et à mesure que leur relation évolue, les sentiments deviennent plus profonds. Mais est-il stupide de risquer ce nouveau - Eh oui, nécessaire - lien dans la poursuite de quelque chose qui est voué à l'échec ? Ils pensent tous les deux qu'ils sont trop brisés pour que cela fonctionne. Mais que faire s'ils ont tort ? Deux âmes brisées pourraient bien être capables de soigner les maux de l'autre...

04/2023

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Revues de droit

Revue française de Droit constitutionnel N° 131, septembre 2022

Margaux BOUAZIZ, La démocratie en Amérique : restrictions et privations de l'exercice du droit de vote des minorités raciales aux Etats-Unis Clément LACOMBE, Pour une compréhension du régime de l'enseignement des langues régionales, essai d'un parangonnage franco-belge Sébastien LATH YEDOH, Les nouvelles tendances du contrôle de constitutionnalité des lois dans les Etats d'Afrique francophone : la fin du mimétisme postcolonial Roïla MAVROULI, Le " comme si " du peuple à l'aube des démocraties illibérales Pauline MILON, La révision de l'article 1er de la Constitution n'aura pas lieu. Contribution au développement de la responsabilité administrative environnementale Fabienne QUILLERE-MAJZOUB, Recherche les véritables auteurs de la Constitution libanaise de 1926 désespérément... Louis-Sami RAMDAMI, La jurisprudence des neutrons législatifs en quête de lisibilité Dorothée REIGNIER, Droit parlementaire d'exception ou violation des droits des parlementaires. Etude de l'encadrement des missions législative et de contrôle des députés français au cours de la crise sanitaire Ben Luther TOUERE ELENGA, Que reste-t-il des immunités pénales du chef d'Etat en exercice au regard des mandats d'arrêt internationaux ? CHRONIQUES Jurisprudence du Conseil constitutionnel Droit constitutionnel étranger : Allemagne, Italie

09/2022

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 637, juillet 2019

Editorial : Michel Crépu, "Le regretté Dominique Noguez aurait aimé cette visite pique-nique. ". . La fin du monde, une histoire sans fin : Tristan Garcia, Histoire de la fin du mondeYannick Haenel, L'homme de la finMichel Crépu - Michel Weemans, Bruegel, le triomphe de la finFrançois Angelier, Bernanos et la fin du mondeChristophe Carraud, Un étonnement devant tant de précipitationLa littérature aujourd'hui : Célia Houdart, La vie des formes. Hommage à Agnès VardaSamuel Poisson-Quinton, Boire une bière avec JaccottetClément Bénech, Comment rater le mariage de son meilleur amiGilles Ortlieb, Retour à VitréLaurent Demoulin, Mère enfant Lola Gruber, Mon poney de batailleEntretien : Renaud Pasquier - Laurent Dubreuil, Les identités, contre l'émancipation. Sur La dictature des identités (entretien)Inédit : Edgar Allan Poe, Saute-Grenouille ou Les huit orangs-outans enchaînésLa forme et le fond : Eve de Dampierre-Noiray, Iman Mersal, celle qui marche à nos côtésPatrick Kéchichian, Autoportrait de Jean PaulhanJean-Michel Delacomptée, Partis pris, de Marc Fumaroli : Le dimanche de la paroleNotes de lecture : Guillaume Louet, Stéphane Mallarmé, Correspondance, 1854-1898 (Ed. Gallimard)Gaëlle Flament, Arthur Larrue, Orlov la nuit (Ed. Gallimard)Gabrielle Lécrivain, Hilton Als, Les femmes (Ed. L'Olivier)Michel Crépu, Giani Stuparich, L'année 15. Journal de guerre (Ed. Verdier)Gaëlle Flament, Claire Richard, Les chemins de désir (Ed. du Seuil)Chronique de l'amateur : Michel Crépu, Un timide

07/2019

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Policiers

Disparue

Cela commence par un simple petit service - du genre de ceux que se rendent volontiers deux mères de famille.  Tout oppose en apparence Stephanie, une jeune veuve sans emploi qui partage son temps entre son fils Miles et la rédaction de son "blog de maman", et Emily, une femme d'affaires sophistiquée et mariée. Elles s'entendent pourtant à merveille et ont noué, dans leur petite ville du Connecticut, une amitié aussi forte que celle qui lie leurs deux fils de cinq ans. Et lorsqu'Emily lui demande de récupérer son fils Nicky à la sortie de l'école, Stephanie accepte tout naturellement. Mais Emily ne revient pas, et les masques tombent, les uns après les autres. Car si ni l'amour, ni l'amitié ne durent toute la vie, la vengeance ne connaît pas de limites. Et la peur non plus. "En tant qu'institutrice, j'ai tous les jours la même angoisse, terrifiante : que se passerait-il si personne ne venait récupérer l'un des enfants? Comment réagirais-je? Que se passerait-il ensuite? Je me suis servie de cette peur pour écrire Disparue." Darcey Bell "Brillant. Un thriller psychologique qui va vous empêcher de dormir." Kimberly McCreight "Un thriller captivant, intense, plein de rebondissements. Impossible de deviner ce qui va se passer au prochain chapitre. Magnifique." Margot Livesey "Délicieusement subversif." L.S. Hilton, auteur de Maestra

04/2017

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Sociologie

La société automatique. Tome 1, L'avenir du travail

Le 19 juillet 2014, le journal Le Soir révélait à Bruxelles que selon des estimations américaines, britanniques et belges, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l'Italie, la Pologne et les Etats-Unis pourraient perdre entre 43 et 50 % de leurs emplois dans les dix à quinze prochaines années. Trois mois plus tard, le Journal du dimanche soutenait que trois millions d'emplois seraient condamnés à disparaître en France au cours des dix prochaines années. L'automatisation intégrée est le principal résultat de ce que l'on appelle "l'économie des data". Organisant des boucles de rétroactions à la vitesse de la lumière (à travers les réseaux sociaux, objets communicants, puces rfid, capteurs, actionneurs, calcul intensif sur données massives appelées big data, smart cities et robots en tout genre) entre consommation, marketing, production, logistique et distribution, la réticulation généralisée conduit à une régression drastique de l'emploi dans tous les secteurs - de l'avocat au chauffeur routier, du médecin au manutentionnaire - et dans tous les pays. Pourquoi le rapport remis en juin 2014 au président de la République française par Jean Pisani-Ferry occulte-t-il ces prévisions ? Pourquoi le gouvernement n'ouvre-t-il pas un débat sur l'avenir de la France et de l'Europe dans ce nouveau contexte ? L'automatisation intégrale et généralisée fut anticipée de longue date - notamment par Karl Marx en 1857, par John Maynard Keynes en 1930, par Norbert Wiener et Georges Friedmann en 1950, et par Georges Elgozy en 1967. Tous ces penseurs y voyaient la nécessité d'un changement économique, politique et culturel radical. Le temps de ce changement est venu, et le présent ouvrage est consacré à en analyser les fondements, à en décrire les enjeux et à préconiser des mesures à la hauteur d'une situation exceptionnelle à tous égards - où il se pourrait que commence véritablement le temps du travail.

03/2015

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Policiers

Rendez-vous à Boris Gleb

L'eau glaciale gicla avec une violence inouïe, giflant le visage de Malko, inondant Mathilda Larsen. La Volvo s'était enfoncée à mi-hauteur dans le port de Bodo. Elle allait couler rapidement. Une énorme masse noire surgit le long de la portière qu'il essayait d'ouvrir. Le Novosibirsk les coinçait contre le quai, condamnant toute sortie. Mathilda Larsen hurla de terreur. Venus d'Israël, Valeri Leonid Oganian, sa femme Rika et leur fille de quatre ans dînent dans un restaurant russe de Stockholm. Pendant cinq ans, Valeri s'est fait passer pour un juif fuyant les persécutions soviétiques alors qu'il est en réalité un agent du KGB. Aujourd'hui, il est prêt à retourner discrètement en URSS pour un motif mystérieux. Il vient de tout révéler à Rika, sa femme, et celle-ci, consent à fuir avec lui. Une équipe du Mossad les traque et entend bien lui faire prendre, de gré ou de force, le prochain avion pour Tel Aviv. Oganian profite du tumulte pour s'enfuir avec sa femme par bateau, afin de rejoindre la Norvège. La CIA, qui a eu vent de l'affaire, dépêche sur place Malko Linge. Sa mission : empêcher Oganian d'être tué par les Israéliens, de rejoindre l'URSS et le convaincre d'émigrer aux Etats-Unis, tout en révélant ce qu'il sait sur les réseaux soviétiques en Israël. Malko quitte donc Stockholm et se rend en Norvège, rejoint par Chris Jones et Milton Brabeck, ainsi que par Elko Krisantem, qui viennent en renfort. Les services secrets norvégiens lui adjoignent Mathilda Larsen, dont c'est la première mission sur le terrain. Malko et ses quatre comparses agents parviennent à faire échouer une seconde tentative d'approche des agents israéliens, et le couple Oganian a le temps de monter vers le nord, à Kirkenes, dans l'optique de passer en URSS par le petit bout de frontière séparant la Norvège de l'URSS.

02/1990

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Littérature étrangère

La Leçon d'anatomie

La Leçon d'anatomie constitue le troisième volet du triptyque Zuckerman, ouvert avec L'écrivain des ombres et poursuivi par Zuckerman délivré. Nous retrouvons l'auteur de Carnovsky terrassé par un mal mystérieux, épouvantable douleur de la nuque et de l'épaule, rebelle à tout traitement, qui le contraint à porter un col orthopédique et à passer la quasi-totalité de son temps allongé sur un tapis de jeu dans son cabinet de travail, la tête sur le Roget's Thesaurus, dans l'incapacité absolue d'écrire la moindre ligne. Quatre femmes se relaient au chevet du grabataire : Gloria, l'épouse lascive, aimante et ô combien infidèle de son richissime conseiller en investissements ; Diana, l'étudiante de la H.S.P. qui, à vingt ans, semble vouée, depuis dix ans déjà, à n'éveiller chez tous les hommes que le fameux cochon endormi ; Jaga, la petite émigrée polonaise qui déteste l'Amérique, son optimisme et les questions des écrivains ; et enfin Jenny, la saine, la dévouée Jenny, qui s'est installée pour peindre dans un minuscule village de montagne et lui propose de l'y rejoindre pour une cure de solitude. Accablé par son mal et la quête incessante d'un quelconque remède, incapable de savoir s'il écrira de nouveau ne fût-ce qu'une ligne, il faut encore que le malheureux Nathan subisse les attaques d'un auteur et critique juif, universitaire universellement respecté, Milton Appel, qui le taxe carrément d'antisémitiste. C'est alors que sa mère meurt, emportée en quelques semaines par une tumeur foudroyante, d'abord mal diagnostiquée. Cette ultime crise convainc Zuckerman de renoncer à la littérature pour reprendre des études à l'université de Chicago et devenir... obstétricien, car il doit bien cela aux femmes. Si l'on éclate de rire entre deux sanglots à chaque page de cette histoire parfaitement sinistre, c'est que l'humour reste bien l'exquise politesse des rois du désespoir, dont Nathan Zuckerman, pardon, Philip Roth, constitue l'archétype.

05/1985

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Faits de société

Russes comme Crésus. Ces milliardaires venus du froid...

Le far russe a-t-il, désormais, remplacé le far west américain? Toujours est-il que, sur les décombres de la défunte URSS, une nouvelle génération d'hommes d'affaires a mis la main sur les richesses du plus grand pays du monde. Ils affichent aujourd'hui un luxe insolent. Quand ils ne sont pas à Moscou, ou entre deux voyages d'affaires dans leur jet privé, on les trouve dans les plus beaux palaces internationaux, à la City, dans les stations alpines ou sur la Côte d'Azur. Qui sont ces nouveaux Russes à qui rien ne paraît résister ? Elle-même business autant qu'executive woman, la belle Elena Lenina, mannequin et animatrice à la télévision russe mais résidant à Paris, a interrogé ces nouveaux tsars de l'éternelle Russie. Ils lui ont confié le parcours, les secrets de leur fortune si rapidement acquise, leurs liens avec les pouvoirs en place. Des révélations stupéfiantes. De Roman Abramovitch, pétrolier devenu propriétaire du prestigieux club de football de Chelsea et homme le plus riche d'Angleterre, à Viktor Shkulev, qui bâtit son empire de presse de l'Oural à Vladivostok, en passant par Mikhaïl Fridman, le grand argentier, Vladimir Potanine, surnommé " le tsar de Courchevel ", Aras Agalarov, le roi des expositions internationales, Alexandre Abramov, l'homme de l'acier, ou encore Sergueï Plastinin et son empire de produits alimentaires, tous se confient longuement sur la façon dont ils mènent de front leurs affaires et leur vie privée. Opportunistes, bosseurs, diplômés des meilleures écoles, ils ont tous eu à faire face à la criminalité qui s'est développée dans le pays, mais aussi au pouvoir politique. Ce dernier, après avoir dilapidé les trésors de leu pays à leur plus grand profit, semble aujourd'hui vouloir reprendre la main. Exils et emprisonnements sont devenus les nouveaux écueils à éviter pour ces aventuriers, zélateurs de l'argent-roi et " sujets " de choix de la presse people internationale.

05/2006

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 3, Nord-Est

Ce sixième volume des Demeures de l'esprit est le troisième de ceux que Renaud Camus consacre à la France, traitée dans le sens des aiguilles d'une montre : quart nord-est. Parmi les étoiles de la distribution on rencontre Voltaire à Cirey chez Mme du Châtelet, Racine en sa ville natale de La Ferté-Milon, La Fontaine à Château-Thierry, Lamartine à Milly et à Saint-Point, Pasteur à Dol et Arbois, Jules Terne à Amiens, de Gaulle à Lille et à Colombes, Courbet à Flagey ou à Ornans, ces derniers sites donnant lieu d'ailleurs à de vives protestations de l'auteur quant au traitement dénaturant qu'ils ont actuellement à subir. On peut visiter deux maisons d'Albert Schweitzer, comme pote de Gaulle, Lamartine ou Romain Rolland. Mme de Sévigné était présente en Bretagne sur les terres de son mari, la voici en Bourgogne chez ses propres ancêtres. Pas de compositeur, hélas. Mais les arts plastiques sont représentés par Claude Gellée et par Matisse, par Auguste Bartholdi clans son bel hôtel de Colmar et par Majorelle en son étonnante villa de Nancy. Département des saints : Jean-Baptiste de La Salle à Reims. Des soldats à la plume facile : Vauban à Bazoches, Lyautey à Thorey. Des archanges de la Terreur : Saint-Just à Blérancourt. Des voyants : Rimbaud à Charleville. Etc.

11/2010

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Photographie

Sans allusion

L'odyssée américaine de Richard Avedon et James BaldwinL'ouvrage magistral de Baldwin et Avedon publié en 1964 enfin rééditéCette réédition soignée de l'ouvrage Nothing Personal signé Richard Avedon et James Baldwin explore les problématiques et les contradictions qui n'ont cessé d'être au coeur de l'histoire américaine, et se révèlent particulièrement d'actualité aujourd'hui, à l'ère de Donald Trump. Utilisant à la fois l'image et le texte, Avedon et Baldwin interrogent la formation de l'identité et les liens qui sous-tendent autant qu'ils ébranlent les rapports humains. Un livret complémentaire de 72 pages présente un essai inédit de Hilton Als, critique et lauréat du prix Pulitzer, ainsi que de nombreuses photos supprimées d'Avedon et jamais montrées auparavant, des lettres, des prototypes de maquettes et des documents d'époque. En 1963 et 1964, Richard Avedon, l'un des photographes de mode les plus célèbres au monde à l'époque, s'associe à James Baldwin, son ancien ami de lycée devenu un romancier reconnu, un essayiste et une plume importante dans le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis, pour réaliser Nothing Personal, un livre sur les conditions de vie en Amérique. Les sujets photographiés par Avedon - des icônes de la lutte pour les droits civiques, des intellectuels, des politiciens, des chanteurs pop, les patients d'un asile psychiatrique et des Américains ordinaires - sont soigneusement juxtaposés, recadrés et rigoureusement ordonnés. Ainsi, le parti nazi américain est placé en regard du poète juif et homosexuel Allen Ginsberg et un général Eisenhower usé cède la place à un Malcom X en mouvement. Les patients diminués d'un asile psychiatrique en appellent à la chaleur humaine, et sont suivis par une mère enlaçant son enfant. L'essai polémique en 4 parties de Baldwin renvoie la critique d'une société déconnectée, injuste et clivante, prise dans une crise existentielle. Dans ce témoignage extrêmement personnel et pertinent, l'écrivain raconte sa propre expérience de harcèlement par un policier raciste dans les rues de New York, sa ville d'origine. Pourtant Baldwin, comme Avedon, clôt son oeuvre sur l'incontournable besoin d'amour, et son pouvoir. Mis en page par le légendaire directeur artistique Marvin Israel, Nothing Personal représente le triomphe du minimalisme. Le format "surdimensionné" du livre présenté dans son coffret blanc ainsi que le placement saisissant des images et du texte ont révolutionné la mise en page et la forme des livres de photos. Cette réédition soignée de l'original, épuisé depuis des décennies, a été produite en étroite collaboration avec la fondation Richard Avedon. Ancien collègue d'Avedon au New Yorker et spécialiste de l'oeuvre de Baldwin, Hilton Als raconte la fabrication de Nothing Personal et la relation personnelle et créative entre Avedon et Baldwin. Als témoigne aussi avec émotion de son amitié avec Avedon et de l'impact que ce livre a eu sur sa propre vie. A sa sortie en 1964, cette vision de l'Amérique selon Avedon et Baldwin a inévitablement divisé la critique, et les deux hommes ont essuyé les attaques les plus rudes, certainsles accusant de parler au nom de l'élite libérale, d'être des "moralistes de Hollywood" et de ne représenter en rien le sentiment "réel" des "vrais" Américains. Ceci vous rappelle quelque chose ?La sortie du livre coïncide avec l'exposition organisée à la Pace/MacGill Gallery de New York, première exploration exhaustive du travail d'Avedon pour Nothing Personal.

11/2017