Recherche

Karine Giebel

Extraits

ActuaLitté

Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018

ActuaLitté

Société

Tourism in the Climate Change Era. Le tourisme à l'heure du changement climatique

Ces dernières années ont été les années les plus chaudes jamais enregistrées, et de plus en plus de cataclysmes météorologiques prouvent que le changement climatique n'est plus une hypothèse future, mais bien un phénomène présent. La transition d'un mode de vie à un autre oblige la société à s'adapter, à migrer ou à résister, imprimant d'artificielles mutations à l'environnement. Cet ouvrage cherche à explorer comment l'industrie du tourisme réagit aux effets du réchauffement climatique, tels que la diminution des chutes de neige, la désertification, la fonte des glaces polaires et la montée du niveau de la mer. Entre 2015 et 2021, ce concept a donné naissance à quatre projets distincts à travers le monde, qui sont rassemblés ici dans ce livre : Snow Land (Aux pays des neiges), situé dans les Alpes italiennes des Dolomites ; Water Tour, (La route de l'eau) réalisé en Palestine et en Israël ; Iceberg Souvenir (Souvenir d'iceberg), couvrant le Canada, le Groenland et l'Islande ; et enfin, Lost Paradise (Paradis perdu), situé dans la République des Maldives. Dans les Dolomites, des millions de visiteurs se sont habitués à skier sur 1200 kilomètres de pistes artificielles. Nous assistons à un décalage de la saison d'hiver, avec un très net raccourcissement de la période pendant laquelle la neige naturelle peut être appréciée. Afin d'éviter un effondrement culturel et économique de la communauté locale, les acteurs publics et privés ont réagi en reconstruisant artificiellement l'"hiver". De novembre à mars, les Dolomites changent de peau, transformant ses paysages à couper le souffle en toile de fond en un immense parc de neige artificielle. Un Snow Land. Les niveaux d'eau de la mer Morte et de la mer de Galilée ont définitivement chuté en dessous des seuils critiques, et le Jourdain s'est réduit à un simple filet d'eau boueuse. Le processus de désertification en cours s'accentue, aggravant une crise de l'eau déjà chronique dans la région. Ces sites connaissent néanmoins une augmentation de la fréquentation touristique et, afin d'en tirer parti, les hôtels ont mis en place des installations de baignade mobiles qui suivent pas à pas la baisse du niveau de la mer Morte. Paradoxalement, cette industrie du tourisme montre également ses contradictions en plein désert du Néguev, là où l'eau est par définition absente : des hôtels de luxe et leurs piscines garantissent un passionnant Water Tour, coûte que coûte. Les glaces du cercle arctique reculent, tandis que le Canada, l'Islande et le Groenland font face à des températures plus chaudes. L'écosystème se transforme inexorablement, entraînant des fragmentations de glace plus grandes et plus nombreuses. Dans ce scénario apocalyptique, nous voyons des scènes dans lesquelles des touristes tentent de saisir un morceau d'iceberg fondu du pôle Nord d'une main tout en tenant une perche à selfie de l'autre, impatients de capturer le moment. Du Groenland au Canada, en passant par l'Islande, nous assistons à la vente du " vrai Nord ", avec des forfaits de voyage tout compris offrant l'expérience du changement climatique, y compris un Iceberg Souvenir pour seulement cinq dollars. Les températures océaniques en augmentation constante provoquent le blanchissement de l'une des merveilles naturelles les plus magnifiques au monde : le récif corallien des Maldives. Cette incroyable barrière naturelle est désormais menacée par les impacts du réchauffement climatique. De plus, le tourisme de masse, le dragage des fonds marins pour ériger des îles artificielles et l'accumulation de déchets flottants exacerbent cette catastrophe masquée. En conséquence, les Maldives succombent progressivement à l'érosion marine. Mais si le niveau de la mer monte, l'urbanisation sous-marine augmente également. Dans une tentative à court terme pour attirer plus de visiteurs, des entreprises de luxe transforment certains atolls en une sorte d'Atlantis pour touristes. Pour préserver ce qui reste, des murs marins ont été construits, et les touristes peuvent profiter de la vue à couper le souffle de ce Lost Paradise derrière d'inoubliables barrières en béton massif. Bien que le tourisme semble être un secteur périphérique, il joue en réalité un rôle significatif, représentant 10 % du PIB mondial. Les vacances restent un signe distinctif du statut social de la classe moyenne dans le monde entier ; or, dans un proche avenir, nos vacances rêvées pourraient ne plus être qu'un lointain souvenir. Non sans ironie, cet ouvrage tente d'analyser un thème d'importance planétaire : les effets du changement climatique sur nos modes de vie.

10/2023

ActuaLitté

Tourisme étranger

Des églises et des hommes. Futuna

Le petit territoire français de Wallis et Futuna est constitué de deux îles relativement proches l'une de l'autre puisque distantes de deux cent vingt-cinq kilomètres seulement à vol d'oiseau, mais d'aspect très différent. Wallis est en effet dépourvue de relief et entourée d'un somptueux lagon parsemé d'îlots paradisiaques. Futuna, tout au contraire, est une île montagneuse et austère sur les côtes noirâtres de laquelle les vagues de l'océan Pacifique viennent battre avec une inlassable fureur. Situées dans le Pacifique central, à proximité de la ligne internationale de changement de date, ces deux territoires évangélisés en 1837 par les pères missionnaires de la Société de Marie présentent en revanche un point commun, à savoir une stupéfiante profusion d'édifices religieux, tous voués au culte catholique, qui couvrent une gamme allant de l'humble oratoire à la cathédrale, en passant par des églises et surtout des chapelles en nombre si vertigineux que le visiteur non averti en est en général ébahi ! L'invention architecturale ne connaît pratiquement ici aucune limite dans ce domaine de l'art sacré et elle se double souvent de surprenantes hardiesses dans celui de la décoration, en particulier des couleurs. Un recensement exhaustif, photos, données historiques et anecdotes à l'appui, de ces monuments restait à faire. C'est à cette tâche que Philippe Godard, historien de l'Océanie, s'est attelé. Suivons le dans son pieux périple à travers ces miniatures de royaumes qui ont longtemps fait et font encore, dans une certaine mesure, figure de théocraties. Edifices en blocs de lave, vertigineux parfois, admirables sculptures (christs en croix, lutrins, pietàs, mises au tombeau, piètements d'autels) en bois précieux locaux, omniprésence d'un somptueux décor végétal, fulgurances des couleurs propres aux "mers du sud", noblesse et beauté des types humains... Ces livres qui retracent une forme de pèlerinage où le sacré se mêle au profane et qui abordent par touches successives les thèmes annexes les plus variés (paysages, gent aviaire. vie marine, botanique, géologie) constituent à la fois une réconfortante plongée au coeur d'un bastion de la chrétienté et une invitation au voyage loin des sentiers battus, dans un des tout derniers petits paradis océaniens.

03/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Pierre Loti

Il y a cent ans, après avoir définitivement clos son journal intime tenu toute sa vie durant, Pierre Loti (1850-1923) publiait chez Calmann-Lévy un remarquable récit autobiographique de l'adolescence : Prime jeunesse. Cent ans plus tard, chez le même éditeur, Alain Quella-Villéger, qui entend redonner à l'homme et à l'oeuvre une seconde jeunesse, nous livre ici, non pas le roman d'une vie, mais une vie de roman ! Une existence fascinante, bercée entre tentation des ailleurs et besoin de refuge, entre conformisme et transgression, tant l'homme apparaît fantasque, inattendu, désinvolte, révolté, hédoniste jusqu'à l'excès, goinfre et gouffre à la fois ; mille vies n'auraient jamais pu l'assouvir. Il édifie à Rochefort une maison-palais exotique. Un véritable roman-photo le montre tour à tour spahi, Albanais, acrobate de cirque, bédouin sur dromadaire, à dos d'éléphant en Inde ou fumant le narghilé en Turquie, mandarin à Pékin, joueur de pelote basque, pêcheur breton, Osiris, soldat des tranchées en 14-18 ou bien encore presque nu... Voici la figure singulière d'un officier de Marine anticolonialiste et grand ami de l'Islam devenu académicien français à 42 ans, bourgeois quasiment bigame et ami des têtes couronnées autant que des matelots athlétiques. On a trop souvent réduit à l'exotisme le plus kitsch celui qui fut l'un des écrivains "engagés" du début du XXe siècle et dont on ne cesse de découvrir aujourd'hui la savoureuse modernité. Et une oeuvre dont la magie, d'Aziyadé à Pêcheur d'Islande, de Madame Chrysanthème à Ramuntcho, opère encore, celle d'un inclassable écrivain-voyageur, remarquable dessinateur et photographe, qui nous emmène de l'île de Pâques à Istanbul, de la Terre sainte à la Patagonie, de Pékin à New York, de Tahiti au Sénégal, de la vallée du Nil à celle du Gange. Sacha Guitry écrivit qu' "on devrait mentir en racontant la vie de Pierre Loti, on devrait dire aux jeunes gens : vivait jadis un écrivain que l'on admirait tellement dans son pays qu'une escadre l'accompagnait quand il faisait le tour du monde" ...

09/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

La maladie

Voici une belle leçon d'écriture et d'éthique. Alors que d'autres romanciers moins doués n'auraient pu éviter de tomber dans le mélodrame ou dans un pathétisme complaisant, Alberto Barrera Tyszka trouve le ton juste - pudique, profond, émouvant - pour nous raconter une histoire de tous les jours, mais dont on ne parle pourtant pas très souvent. Car, quand la maladie surgit, elle impose le silence et elle trace, immanquablement, et partout où elle se manifeste, des lignes de partage qui isolent et séparent les protagonistes et les témoins de cet événement imprévisible. Au début du roman, Andrés Miranda, médecin dans un hôpital de Caracas, apprend que son père, Javier, est atteint d'un cancer. Bien qu'il ait toujours soutenu qu'il ne faut pas cacher la vérité aux patients, cette fois-ci, il n'ose rien dire au malade. Au lieu de lui transmettre les résultats des examens, et dans l'espoir de trouver le bon moment pour lui parler en toute franchise, il l'invite à faire un voyage sur une île des Caraïbes, Margarita, qu'ils avaient déjà visitée ensemble des années auparavant. Mais le docteur Miranda a un autre souci : se débarrasser d'un ancien patient, Ernesto Duràn, qui se dit très malade, et lui envoie régulièrement des e-mails pour lui demander de le recevoir d'urgence. Agacé, convaincu qu'il s'agit d'un malade imaginaire, Andrés demande à sa secrétaire, Karina, de ne plus lui transmettre les messages d'Ernesto. Il ignore qu'il existe entre eux une relation secrète dont la portée va créer très vite une situation explosive pour le médecin. Avec beaucoup d'habileté et de savoir-faire, Barrera Tyszka développe ces deux trames qui se répondent et finissent par prendre au piège les personnages et le lecteur. Mais en vérité il fait bien plus que cela : il nous invite à rompre le silence sur un sujet tabou et à mieux connaître la réalité de la maladie tout au long d'un roman parfaitement maîtrisé, à la fois d'une force et d'une sérénité admirables.

04/2010

ActuaLitté

Photographie

Mémoires

Leni Riefenstahl est née à Berlin en 1902. Témoin de son siècle, admirée par Chaplin, Fassbinder, Coppola, Cocteau et tant d'autres, elle a connu la gloire et la damnation, les triomphes et les défaites. Aujourd'hui elle nous donne, dans ces Mémoires qu'elle mit cinq ans à écrire, la vérité sur son œuvre, sa conception de l'art et sur un destin extraordinaire. Le récit de ses rencontres avec Hitler, Goebbels et autres chefs nazis constitue un document unique et un témoignage passionnant sur la naissance du 3e Reich. Issue d'une famille bourgeoise, Leni Riefenstahl mène d'abord une vie insouciante de gamine sportive et volontaire avant de se consacrer à la danse avec passion. Une brillante carrière très tôt brisée par un accident au genou. Lorsqu'elle voit le film de Fanck, la Montagne du destin, elle se met à l'escalade et au ski et devient comédienne. Puis elle se lance dans la mise en scène avec la Lumière bleue. Première femme metteur en scène de son temps, une grande réalisatrice est née. Le film reçoit en 1932 un prix à la Biennale de Venise, fonde sa réputation et marque un tournant dans sa vie. Car c'est après l'avoir visionné qu'Hitler lui commande, bien qu'elle n'en ait jamais été membre, un documentaire sur le congrès du parti nazi : Le Triomphe de la Volonté (1934). En 1936 elle tourne le film des Jeux olympiques à Berlin, Olympia (les Dieux du stade en français), qui connaîtra un succès mondial, glorifiant au passage le fantastique exploit de Jesse Owens. Après l'invasion de la Pologne en 1939, Leni Riefenstahl refuse de participer à l'effort de guerre. Pourtant, la paix revenue, malgré les décisions de non-lieu des tribunaux de dénazification, elle demeurera pour beaucoup une pestiférée. En dépit du soutien d'Henri Langlois et de Cocteau, son dernier, Tiefland, sera un échec. C'est alors qu'elle entreprend ses voyages en Afrique d'où elle rapporte deux magnifiques albums de photos sur les Noubas, accédant au rang des plus grands photographes du siècle. Depuis 1974, elle se passionne pour la plongée et la photographie sous-marine qu'elle continue de pratiquer aujourd'hui avec un immense talent.

10/1997

ActuaLitté

Religion

Le Père Duparquet. Lettres et écrits Tome 3 (1870-1876) De l'exil à Bagamoyo au succès de Landana

Ce troisième volume des écrits du père Duparquet présente un moment essentiel de la vie de ce missionnaire spiritain: il peut enfin mettre en pratique sa conception de la mission. Le premier volume (2012) racontait ses premiers contacts avec l'Afrique (écrits de 1855 à 1865). Le deuxième tome (2013) contient les écrits de 1866 à 1869 : le père Duparquet essaie de relancer la mission du Congo et de l'Angola à partir de Mossamédès, mais les autorités portugaises ont peur qu'un missionnaire français ne travaille pour la France. Comprenant la nécessité de mener l'évangélisation avec des sujets portugais, il quitte l'Afrique et crée un petit séminaire à Santarem au Portugal. Il rencontre les membres du gouvernement portugais pour obtenir l'autorisation de fonder un séminaire à Mossamédès. On lui fait beaucoup de promesses, jamais suivies d'effet. Rentré en France en 1869, Duparquet ne désire plus qu'un poste de professeur dans un des scolasticats spiritains. Mais le supérieur général l'envoie fonder un séminaire à Bagamoyo en Afrique de l'Est. C'est là que commence le troisième volume des écrits. L'"exil" à Bagamoyo est une période d'épreuve. Le petit séminaire est déjà commencé et les pères de Zanzibar n'ont pas été avertis de la venue du père Duparquet. Celui-ci se met tout de même au travail. Un cyclone détruit le séminaire. Le père avec les enfants est obligé d'aller à Zanzibar. Il y tombe très gravement malade et doit rentrer en France. Son idée est toujours de relancer la mission du Congo. Le Conseil général spiritain accepte en 1873 un nouvel essai, en dehors des possessions portugaises. Avec le père Carrie, le père Duparquet fonde la mission de Landana, dans l'enclave de Cabinda qui, à l'époque, n'appartenait pas au Portugal. Il y applique les principes déjà développés par le père François Libermann dans son rapport à Rome de 1846. C'est un grand succès, admiré par les officiers de la marine française mais aussi, plus tard, par les marins portugais.

07/2014

ActuaLitté

Sociologie

Penser l'histoire des médias

Penser l'histoire des médias ... le chemin historiographique et académique qu'elle a parcouru, mais aussi son actualité et ses perspectives, telles sont les ambitions relevées par la cinquantaine de contributions de ce livre. Quatre dimensions ont été placées au coeur de cette réflexion collective : les enjeux d'ordre méthodologique et la diversité des démarches mobilisées par les chercheurs qui ont les médias pour objet d'étude ; les singularités des rapports entretenus par l'historien avec ses sources ; le spectre des objets d'étude ; enfin les finalités et l'utilité sociale du savoir produit par l'historien des médias. Ces dimensions se dévoilent au fil des chapitres de synthèse, des études de cas et de récits d'égo-histoire qui se répondent et prolongent le premier Congrès international de la Société pour l'histoire des médias (SPHM), tenu à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en mai 2016. Au terme de cet ouvrage, le lecteur aura sans doute le sentiment que nous vivons un temps de redéfinition des frontières de l'histoire des médias, fécondée par d'autres approches et disciplines. Il en saisira d'autant mieux les défis en ayant son histoire à l'esprit, en un vaste panorama par médias, mais aussi par notions, thématiques et tendances de la recherche. Les auteurs : Jade Almeida ; Marine Beccarelli ; Delphine Benoit ; Laurent Bihl ; Claire Blandin ; Alexandre Borrell ; Jérôme Bourdon ; Josette Brun ; Virginie Cerdeira ; Delphine Chedaleux ; Jean-Jacques Cheval ; Emmanuelle Chevry Pébayle ; Frédéric Clavert ; Evelyn Cohen ; Ross F. Collins ; Diana Cooper-Richet ; Mario Cuxac ; Etienne Damome ; Simon Dawes ; Simona De Iulio ; Christian Delporte ; Mehdi Derfoufi ; Emmanuelle Fantin ; Adreas Fickers ; Claire-Lise Gaillard ; Isabelle Garcin-Marrou ; Alexie Geers ; Eric George ; Anne-Marie Granet-Abisset ; Pascal Griset ; Guylaine Gueraud-Pinet ; Pierre-Emmanuel Guigo ; Zdravka Konstantinova ; Pascal Laborderie ; Benoit Lafon ; Thibault Le Hégarat ; Fabiola Leone ; Sylvain Lesage ; Cécile Méadel ; Mike Meißner ; Michael Palmer ; Félix Patiès ; Léa Pawelski ; Géraldine Poels ; François Robinet ; Raphaëlle Ruppen Coutaz ; Aranzazu Sarria Buil ; Valérie Schafer ; Claire Sécail ; Michel Sénécal, Philomen Schönhagen ; Céline Ségur ; Mélodie Simard-Houde ; Evan Spritzer ; Beatriz Tadeo Fuica ; Sonia Temimi ; Philippe Tétart ; Marie-Eve Thérenty ; Dominique Trudel ; François Vallotton ; Nelly Valsangiacomo ; Isabelle Veyrat-Masson ; Graziela Mello Vianna ; Anne-Katrin Weber.

06/2019

ActuaLitté

Histoire militaire

Korvettenkapitän Kentrat. Du croiseur Emden à l'U-196 (1925-1945)

Cet ouvrage est tout à fait exceptionnelle car il ne s'agit pas d'une simple biographie illustrée mais du récit documenté relatant la carrière du grand marin, né en 1906 en Moselle, entré dans la Reichsmarine en 1925, en tant que simple Matrose. Sa gourmette, aspirant officier, embarquant sur l'Emden pour un tour du monde dont les photos et le récit les accompagnant - via des lettres - est un rare et remarquable document géographique et ethnographique. Il participe ensuite à la guerre d'Espagne sur le Deutschland, attaqué par les Soviétiques. Il rejoint l'arme sous-marine en 1939 avec l'U-25, commande l'U-8 dès mai 1940, puis l'U-74, avec lequel il sauve trois naufragés du Bismarck. Il est décoré du Ritterkreuz en décembre 1941 et prend le commandement de l'U-196 en septembre 1942, avec lequel il réalise la plus longue mission d'un U-Boot, 225 jours de mer, rentrant à Bordeaux le 23 octobre 1943. il rejoint le Japon en septembre 1944, affecté à la base de la Kriegsmarine à Kobé, jusqu'à la fin de la guerre. Après-guerre, nous le retrouvons dans des amicales, avec l'amiral Dönitz. Il est décédé le 9 janvier 1974. Cet album présente une riche iconographie, environ 600 photos et documents en grande partie légendés de sa main, dont 130 photos concernant l'U-196, le sous-marin en pleine mer, des documents, et objets personnels. C'est un ouvrage jamais vu dans sa présentation, où nous retrouvons pas à pas la croisière de ce grand marin à travers ses documents personnels, le lettres qu'il écrivait à ses parents lors de ses escales. Nous l'avons réalisé à partir de ses archives personnelles, que nous avons acquises. celles-ci témoignaient de ce qu'il l'avait le plus marqué, dont son tour du monde. A travers ce qu'il avait conservé, cet ouvrage hors du commun est un peu le sien et vous permettra de suivre le destin personnel de ce marin, devenu commandant de sous-marin.

11/2022

ActuaLitté

Cosmétiques, coiffure

La cire d'abeille naturelle. Préparation et matériels. Dérivés et recettes

Ce guide pratique illustré a pour but de rendre les cosmétiques naturels facilement accessibles à l'aide de la cire naturelle des abeilles. Le livre est divisé en plusieurs modules : La préparation des cires . La cire d'abeilles brute . La pâte de cire . Le nettoyage de la cire brute . Contrôle de la cire naturelle . Mesures d'hygiène pour la production des pâtes de cire . La production de cire . Les ingrédients des cires . Propriétés thérapeutiques des huiles . Combinaison d'huiles essentielles . Des instructions pour la sécurité d'emploi d'huiles essentielles . Le beurre de karité . Le beurre de cacao . Outils et divers matériels utiles pour la production des pâtes de cire . Stérilisation et entretien des matériels La fabrication des produits à base de cire naturelle d'abeilles Les cires . Cire de base . Cire d'oeuf . Cire de piment fort . Cire hydratante Cire balsamique . Cire pour le rhume . Cire de calendula . Cire pour les travaux lourds . Cire de longue tenue . Cire pour piqûres d'insectes . Cire contre les varices . Cire contre la peau irritée . Cire pour les personnes âgées . Cire pour la prévention des vergetures . Cire pour le rajeunissement du visage et l'hydratation du corps . Onguents de cire pour la cellulite . Pommade de cire pour l'odeur des pieds ... Des cosmétiques naturels . Baumes à lèvres hydratants . Baume à la lavande contre les abrasions et les égratignures . Rouge à lèvres à la cire d'abeille naturelle . Arôme solide de vanille . Peeling Naturel au Miel . Masque nutritionnel pour peaux sèches . Epilation à la cire d'abeille . Déodorant ... Savons . Techniques de fabrication du savon . Equipement pour savons . Ingrédients pour faire des savons . Conseils pour faire des savons . Tableau de saponification Recettes de savons . Savon de base ou savon à l'huile d'olive . Savon pour les mains aux huiles, cire et camomille . Savon facial et anti-acné à l'aide d'extrait de raisin . Savon pour le soin du corps . Savon rajeunissant pour le visage . Savon liquide essentiel . Savon liquide antiseptique et hydratant pour le visage et les mains ... Toutes les recettes sont données en détails, par étapes, simplement et illustrées si nécessaire. A chacun ensuite d'en créer d'autres.

08/2021

ActuaLitté

Fruits

Cuisiner les baies sauvages. 50 recettes automnales

L'automne, moment idéal pour la récolte des baies sauvages. Mûres, cenelles, cynorhodons, sureau ou encore prunelles, autant de fruits sauvages permettant de faire le plein de vitamines et d'antioxydants pour affronter sereinement l'hiver. L'auteure nous présente 50 recettes simples, automnales et colorées allant de la classique confiture de mûres au célèbre patxaran, en passant par un étonnant "ketchup" aux cynorhodons, un chutney de baies de sureau ou encore des pickles de prunelles. Coté desserts, une crème glacée et des pâtes de fruit aux baies de sureau, des pirogi aux prunelles, des cookies aux noix et cynorrhodons confits. Coté boissons, infusions, jus, purple smoothie, milkshake protéiné, vin de mûres ou de sureau noir, élixir du sansonnet sont à déguster... Autant de recettes originales à (re) découvrir alliant saveur et bienfaits nutritionnels. Au sommaire : Cueillette - Conservation - Vertus médicinales - Vertus nutritionnelles Recettes Les cynorhodons Confiture de "gratte cul" - Sirop de cynorhodons - "Ketchup" de cynorrhodons - Gâteau roulé à la confiture de cynorhodon - Tisane de cynorhodons - Cynorrhodons confits - Cookies aux noix et cynorhodons confits - Barres de céréales aux cynorrhodons et au miel de romarin - Liqueur de cynorhodons Les prunelles sauvages La liqueur de prunelles-Patxaran - Pirogi aux prunelles - Tarte aux prunelles - Confiture de prunelles - Clafoutis aux prunelles - Pickles de Prunelles - Crumble aux prunelles - Cake aux prunelles, raisins et noix Les cenelles Cenelles lactofermentées - Cenelles séchées - Thé aux cenelles - Granola vitaminé aux cenelles - Cookies sans gluten aux cenelles - Vin d'aubépine - Elixir du sansonnet - Sauce aux cenelles - Café d'aubépine - Farine de cenelles - Gelée d'aubépine Les mûres sauvages Vin de mûres - Confiture de mûres - Sirop de mûres - Porridge aux mûres et aux bananes - Purple smoothie aux mûres - Macarons aux mûres - Glace aux mûres sauvages - Tiramisu aux mûres - Muffins aux mûres - Gratin de mûres Le sureau Sirop de baies de sureau - Milkshake protéiné aux baies de sureau - Chutney de sureau - Gelée de pommes reinette et sureau noir - Crème glacée aux baies de sureau - Câpres de sureau - Liqueur de sureau noir - Semoule au lait au coulis de sureau - Tourte au sureau - Sauce "moutarde" au sureau et la betterave - Vin de sureau noir - Pâte de fruit au sureau

08/2023

ActuaLitté

Surréalisme

Surréalismus N° 9, hiver-printemps 2023

Nous rentrons dans l’univers d’Alice (découvrir les deux entretiens et s’émerveiller devant le portfolio des illustrations de John Tenniel !) et en sortons retournés. Inventer. Se construire un monde, des mondes, est le souhait cher aux artistes véritables. Les fondateurs du Surréalisme, génération fracassée par la Grande Guerre, voulaient créer de nouveaux espaces, littéraires et plastiques, issus de la psyché humaine. Une première contradiction apparente émerge : faut-il libérer l’homme de sa folie, comprise comme passion du conflit avec l’autre, l’altérité ou, au contraire, l’encourager à libérer ses ressources enfantines, seules à même de dépasser l’égo, le moi adolescent ? Les deux mouvements, externe et interne, ne se complètent-t-ils pas ? Sous la surface, l’homme face à lui-même, seul. On ne peut comprendre l’esprit confraternel, de partage, du collectif, très présent dans ce numéro de Surréalismus, du mouvement surréaliste et des ses héritiers si on n’intègre pas l’humanité profonde de ses créateurs (lire l’entretien avec Jean-Jacques Lebel). Cette humanité portée depuis plus de cinquante ans par le galeriste Marcel Fleiss, passeur incontournable du surréalisme dont le fils, David, reprend le flambeau. Vous retrouverez aussi des individualités fortes et iconiques (pour parler comme les jeunes !). Certains dans la Galerie des inconnus célèbres de Marie-Isabelle Taddeï, ouvrage qui fera date. Victor Brauner et son art magique retournent, le temps d’une rétrospective, en terre natale. Radu Stern analyse avec justesse le rapport complexe de la Roumanie avec cet artiste d’avant-garde. Frida Kahlo, admirable de courage et d’esprit caustique, incarnée avec une force stupéfiante par la comédienne Claire Nebout dans le seule-en-scène Viva Frida ! écrit par Didier Goupil. Une incursion inédite de Surréalismus dans les arts vivants. En prolongement, Alba Romano Pace retrace pour nous la genèse du bel ouvrage qu’elle vient de consacrer à l’artiste mexicaine. Paul Eluard et l’incroyable itinéraire du poème Liberté ont inspiré le premier roman de Xavier Donzelli. Marine Nédélec nous propose une nouvelle rubrique consacrée à une «petite histoire» du surréalisme… Et enfin, retour sur le surréalisme japonais par le biais d’un entretien avec Vincent Manigot, incollable sur le sujet.

02/2023

ActuaLitté

Thèmes photo

L'écoute

"Pour ce projet il s'agit de déplacer le regard. Il ne s'agit ni d'un "logo", ni d'un ornement, ni d'une prouesse technique, mais d'une apparition, une collusion symbolique qui réagit à la nature du ciel et invite à lever le regard vers le bâtiment. Un cerf, debout sur la Maison de la Culture Malraux, indique par la position de son corps le choix d'une direction. Une biche, sur la Nouvelle Maison de la Culture, par l'orientation de sa tête et de ses oreilles, lui répond. Le mouton, sur le toit du Château d'eau, est attentif aux messages. Ce choix s'est imposé comme une évidence. Je me souviens d'un cerf qui, après avoir glissé d'un terrain escarpé, s'était retrouvé sur le toit d'une maison en contrebas. Lever le regard vers cette apparition animale ouvre un autre rapport à l'espace, à la présence. On assiste ici à un dialogue entre les trois lieux "par le haut" . Présence sauvage et symbolique sur laquelle viendront se poser d'autres animaux, les oiseaux. Un appel. Réalisées en impression 3D puis en fonte d'aluminium à partir d'animaux taxidermisés (le mouton de Jacob appartient au Muséum d'Histoire Naturelle de Bourges), les sculptures sont solides, durables et suffisamment légères pour n'avoir aucune incidence sur la structure des toits. La "forêt associée" est un des quatre volets de la commande publique confiée à Olivier Leroi pour la nouvelle Maison de la Culture de Bourges. Une invitation à échanger avec des chercheurs, scientifiques, artistes, en présence d'autres êtres, vivant une autre temporalité : les arbres et la vie qui les accompagnent. Ce livre retrace le contenu général du projet et en particulier les moments de rencontres en forêt avec des personnes qui chacune à leur manière contribuent à "fabriquer le monde". Au coeur des bois, retrouver un lieu commun. Douze auteurs accompagnent cette aventure éditoriale : Yves-Marie Paulet, Vincent Fleury, Claire Oppert, Marc-André Selosse, Laurent Arthur & Michèle Lemaire, Audrey Dussutour, Gilles A. Tiberghien, Marine Calmet, Gilles Clément, Matthieu Gounelle, Marjorie Guillon

06/2022

ActuaLitté

Ethnologie

Ethnologie française N° 4, Octobre-Décembre 2006 : Sports à risques ? Corps du risque

Le sport de haut niveau apparaît aujourd'hui tel un laboratoire du dépassement de soi où les rapports physiques au monde relèvent de deux logiques différentes : l'une d'évitement et de jeu avec la nature (" fun ", " glisse "), et l'autre d'affrontement et de défi aux autres et à soi (compétition, exploits dans des lieux extrêmes). Ce numéro cherche à explorer la prise de risque, non comme une manifestation pathologique ou transgressive, mais comme une pratique poussant jusqu'aux limites un affrontement et un corps à corps à soi-même, aux autres et à la nature. Car la prise de risque et le risque ne renvoient pas à une pure réalité objective, ils conduisent plutôt à une forme d'engagement et à une manière d'être au monde. Pourquoi risquer sa vie dans l'exercice d'un loisir ? Comment un sportif peut-il affirmer sa libre exposition au danger ? Quelle place le droit fait-il à la liberté de s'engager à ses risques et périls ? Peut-on dire que le risque " a un sexe " ? Articles de spécialistes et témoignages de sportifs proposent de cerner ces questions en approchant au plus près, chacun à leur façon, l'expérience du danger. De l'alpinisme himalayen au kayak de haute rivière, de la plongée sous-marine au parachutisme, du saut dans le vide - BASE-Jump - à la boxe thaïlandaise, sans oublier les prouesses des artistes du cirque, le lecteur est conduit dans des univers très masculins où le risque et la prise de risque ne sont pas identifiés à une menace, mais au contraire à un élément valorisant. Les témoignages des " pros " - à travers leur activité extrême - dévoilent leur calcul des risques, leur souci de la sécurité tout autant que l'incertitude à laquelle ils sont confrontés. Ce sont donc l'observation, la compréhension et l'analyse de cet engagement idéologique et pratique qui sont examinées ici, à travers une certaine culture sportive du risque où les sensations fortes permettent d'accéder au plaisir de vivre, à la saveur et à l'intensité du monde.

10/2006

ActuaLitté

Littérature française

Sauveteur en mer

Sauveteur en mer

 


Il y a des étés qui changent le cours d’une vie. 

Ils sont présents dans beaucoup de petits et grands ports de France ils veillent sur vous. Oui, sur vous. Ils veillent sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, prêts à sauter à bord de leur vedette ! Sur un simple message du CROSS, les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage, ils partent par beau temps, mauvais temps, ou tempête, de jour comme de nuit, porter secours à des personnes en difficulté, sur toutes les mers, tous les océans, que ce soit dans l’hémisphère nord comme l’hémisphère sud. Qu’est-ce qui les motive à prendre de tels risques bénévolement, au détriment parfois de leur vie familiale ou professionnelle ? Qui sont ces gens en tenues orange se hâtant pour accomplir leur mission ? Vous les trouverez vêtus de tenues orange en train d’arpenter le quai, parfois en courant, attirés par un gyrophare éclairant la nuit… Ce sont les sauveteurs en mer embarqués de la SNSM, La Société Nationale de Sauvetage en Mer.

Découvrez dans ce roman ce monde fascinant à travers l’histoire de Mathieu arrivé à Ponar’ch dans le sud Bretagne pour la saison estivale comme aide-boucher. Il va découvrir la vedette de sauvetage et ses équipages, la formation puis les alertes, les joies et les drames parfois de cet engagement bien spécial. Il va apprendre la mer, ses codes, ce langage du monde maritime, tout en partageant la vie des femmes et des hommes tous bénévoles dont la mission est de sauver la vie des autres en mer en prenant parfois des risques pour la leur.

***

Né en 1970 à Bordeaux l’auteur après des études supérieures a suivi un parcours qui l’a mené de la Marine Nationale à la direction d’aménagements fonciers à l’Île de la Réunion.

Il aborde dans ce troisième roman le monde du sauvetage en mer qu’il connait bien ayant été membre de la SNSM et navigué à pratiquement tous les postes sur plusieurs vedettes et semi-rigides. Plusieurs fois décoré pour son engagement lors de nombreux sauvetages, il fut aussi Président de la station de sauvetage de Saint-Pierre à La Réunion.

04/2022

ActuaLitté

Bretagne

L Espoir sur le rivage

Quitter tout, un mari violent, une vie suspendue, une belle maison en Normandie pour un destin choisi, façonné de passion, d'exigence. Et de belles rencontres. Tel est le parcours d'Auréliane, la quarantaine cabossée, qui renaît aux jours, en Bretagne, grâce à son métier lié à la mer... A trente-sept ans, promise à un bel avenir, diplômée de biologie marine, Auréliane a pourtant tout abandonné à la demande de son mari Fabien, prospère entrepreneur normand, pour vivre dans une superbe maison en bord de mer près du Havre. En apparence, Auréliane a tout pour être heureuse... Mais un matin, elle se retrouve à l'hôpital, cassée de partout, incapable de se souvenir de sa "malencontreuse chute dans l'escalier". Auréliane est victime de violences conjugales mais depuis des années pratique le déni. Une émission de Thalassa va cependant raviver la flamme de son ancienne passion pour la mer, et surtout refaire émerger le rêve de sa vie : la création d'une entreprise vouée à l'exploitation alimentaire des algues. Elle ne doute pas un instant que son mari va l'encourager. Elle y voit un renouveau pour son couple, une autre vie... Fabien ne lui a-t-il pas demandé pardon et proposé de l'emmener à Roscoff. Après quelques jours sur la côte bretonne, humiliations et coups alternent à nouveau avec réconciliations et cadeaux démesurés. Les rêves d'Auréliane sont une fois encore mis de côté. Mais lorsque, quelques mois plus tard, elle se retrouve enceinte, une ultime scène de violence la pousse à fuir en pleine nuit. Direction la Bretagne, Roscoff et le penty de sa grand-mère. Pour l'enfant qu'elle porte, plus question de se laisser aller. Auréliane va retrousser ses manches, créer son entreprise et surtout ne plus jamais subir. Certes, il lui faudra commencer au bas de l'échelle, mais elle va croiser l'amitié, les coups de main inattendus, la solidarité, un cuisinier très inventif, tout un monde prêt à suivre la belle blonde que l'on croyait fragile. Reste Fabien qui n'est pas décidé pour autant à laisser échapper... sa proie.

06/2023

ActuaLitté

Mer

Les épaves de la Grande Guerre (1914-1918). Au large des côtes françaises de Méditerranée

Jean-Pierre Joncheray est un vieil habitué des éditions GAP. Nous lui devons la longue série des épaves : 50 épaves en Corse, édité en 2002, puis, en suite régulière : 80 épaves à Marseille et dans sa région, 100 épaves en Côte d'Azur, de La Ciotat à Saint-Tropez, 100 épaves en Côte d'Azur, Monaco, Riviera du Ponant, à laquelle il a déjà rajouté L'aventure du sous-marin Alose, ce submersible qu'il a découvert en 1975, et maintenant classé Monument Historique. En même temps, couronnement de sa longue carrière d'archéologue sous-marin, Jean-Pierre "inventait" en quelque sorte ce qu'il convient de nommer l'archéologie de la vapeur, une application innovante des méthodes de l'archéologie sous-marine aux épaves contemporaines, des navires à vapeur aux avions. Car, avant lui et ses premiers "naufrages en Provence", qui datent du début des années 1980, n'étaient nobles, et considérées, que les études de gisements antiques, étrusques, grecs ou romains. Dans la foulée, notre auteur préféré s'est attaqué à un sujet qui, il faut l'admettre, est d'actualité : la guerre de 1914-1918, autrement dite "Grande Guerre". A vrai dire, Jean-Pierre n'avait pas attendu cette commémoration pour amasser, année après année, depuis plus de quarante ans, une importante documentation sur les aspects maritimes et méditerranéens du conflit. Il avait visité toutes les épaves se rattachant à cette période, s'entourant des meilleurs photographes sous-marins, et consulté les plus éminents spécialistes du sujet. L'appel aux plongeurs "tek", ces nouveaux explorateurs des grandes profondeurs, fut souvent nécessaire. Avec François Brun et Claude Roquelaure, les coauteurs, l'exhaustivité s'est réalisée jusqu'aux frontières de notre façade méditerranéenne. Le résultat est là : dix-sept bâtiments perdus, plus de dix épaves visitées au sein des eaux, leur histoire avant le funeste jour de leur naufrage, les circonstances de leur perte, et la description de leurs vestiges, quand ceux-ci étaient accessibles. La qualité de cet ouvrage semble établie si l'on en savoure la préface, sous la signature prestigieuse du Directeur du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, Michel L'Hour.

12/2014

ActuaLitté

Histoire de France

SULLY. L'homme et ses fidèles

Né sous François II, Maximilien de Béthune, devenu duc de Sully en 1606, est mort à la fin du règne de Louis XIII. Mais, sur ses quatre-vingt-deux années de vie, il n'en a passé qu'une douzaine au pouvoir auprès d'Henri IV, et il n'a été tout-puissant que pendant cinq ans, de 1605 à 1610. Cette courte période lui a suffi pour donner une vigoureuse impulsion à la reconstruction économique, financière et matérielle du royaume après quarante ans de guerres civiles. On lui doit notamment la place Royale (place des Vosges) et la place Dauphine à Paris, la remise en état des voies de communication, la construction de ponts et de canaux, la rénovation du réseau des fortifications dans les provinces frontières, le développement de la cartographie militaire, de l'industrie d'armement et de la marine en Méditerrannée, et un budget en excédent. Surtout, il a instauré un nouveau style de gouvernement, autoritaire et centralisateur : soixante ans avant Colbert, il a établi une première forme de " monarchie administrative ". Il est le père de " l'état de finance ". Très présente dans la mémoire collective, l'image de Sully est en grande partie mythique et ne reflète que très imparfaitement sa véritable personnalité : Maximilien de Béthune n'a pas été une sorte de ministre de l'Agriculture avant la lettre, ni un mentor grincheux perpétuellement occupé à morigéner un souverain dévergondé. Premier en date des grands ministres du Grand Siècle, il fut le seul protestant et le seul gentilhomme, le seul aussi qui ait été l'ami du roi et qui ait été frappé par la disgrâce. Il est également le seul noble d'épée qui se soit aventuré dans les arcanes de la gestion administrative et financière, d'ordinaire réservée aux gens de robe, et qui y ait personnellement acquis une réelle compétence, situation rendue possible par l'instruction soignée qu'il avait reçue. En retraçant cette destinée exceptionnelle, les auteurs apportent une contribution majeure à l'histoire d'une période décisive pour notre histoire : le passage de la Renaissance à l'âge classique et l'émergence de l'Etat moderne.

02/1997

ActuaLitté

Poésie

Toi

Parmi la profusion du monde il y a des temps et des lieux sacrés : le kotel et le temps des licornes, tout ce qui petit à petit pierre par pierre m'a offert la liberté. J'ai grandi dans un monde ni bleu, ni rose ; un monde bleu marine comme le ciel et la mer et c'est parce que j'ai fait des rencontres extraordinaires d'un Booz hugolique et biblique que j'ai découvert le soleil dans mes nuits... le baiser et l'amour de Ruth pour Booz ; il s'agit probablement de transferts et de contre transferts, soit en rendant cette rencontre plus facile (transfert positif) soit en la brouillant (transfert négatif) et tout mon esprit s'est ouvert, sa conscience et son inconscient. Inconsciemment je redécouvre mon père, je rêve de vivre par et dans simplement l'air, oui j'aurais voulu être un oiseau pour vivre du haut du ciel, la victoire de David. Consciemment je découvre la chanson orientale, et tout se transforme en apprentissage. Tout mon être devient sa lumière, ou ses sanglots bleus. Certains jours se fixent dans le temps : lundi 22 juillet 2001. Ce jour là je suis entrée en intimité avec l'eau et je ne savais pas trop si je devais être d'eau et / ou de feu. A cet instant là c'est la vision idéale du roi de mon coeur, et il m'aura fallu presque vingt ans pour que cette perception idéale devienne toi, mon amour, mon ange et mon coeur et que je découvre sous ses nuits de galop la vraie vie. Dans ce recueil de poésie, vous trouverez un extrait bref de ma thèse où j'évoque ce qu'est pour moi "la vraie vie" au sens rimbaldien. La poésie, son écriture et le mode de vie qu'elle propose embellir le laid, monter au sommet le sublime, est le meilleur moyen d'écriture de la vraie vie, car comme le disait Arthur Rimbaud "le poète est voyant" qui définit ainsi son oeuvre et son programme poétique. Toi, oui toi puisque pour Rimbaud "je est un autre" dans sa lettre à Georges Izambard.

05/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

ActuaLitté

Poésie

Une même lunaison

Une même lunaison est le "journal" d'une lunaison, l'intervalle de temps séparant deux nouvelles lunes. Ce journal tel un cycle en partage relatant les vies d'ils ou elles - au singulier, en solitude souvent, des gens plutôt âgés, quelques enfants ou écoliers - est séparé en deux parties construites chacune sur quinze jours, "Un même vent" et "Un même temps" , titrées d'après le terme de marine "lunaison de vent ou du même temps / du même vent ou de temps" . "Il y a ici tout un monde qui s'affaire invisible" , un réseau de petits riens qui vont et viennent au fil des pages : la pêche à la ligne, les animaux (ragondins, chats), les légumes à préparer, les trains, les horloges, les mouchoirs, les fleurs... des traces qui dessinent des vies de peu. Des vies comme sous influence de la lune où point une certaine mélancolie, une tristesse des humeurs, la bile noire, comme on disait jadis, ou alors un ennui des mêmes gestes fatigués. Il y a le voisin ou la voisine acariâtres, il y a elle, sûrement dans un intérieur - "Au-dehors tout est moins clair" -, qui a "peu de choses à vivre" , si ce n'est observer les mouvements des autres : "Elle n'a rien d'autre que de dire de ce que les autres font, ce que les autres ne font pas" . Ou il, son corps : "De la route elle voit son corps d'homme / de cris et d'abois / qu'elle voudrait toucher de tendresse et de sexe" . Elle s'imagine - "Puisqu'il est là le bien-aimé" -, et "enfin dort au bruit du dernier train de nuit" ... Il n'y a guère d'échappatoire, pas de pensée magique, ici on est au ras du réel. Mais il y a encore du désir, beaucoup de tendresse aussi malgré l'usure et le quotidien. Des cheveux blancs, des mains usées, juste quelques gestes, quelques mouvements furtifs dans la pénombre, qui suffisent pour qu'une "main entre les cuisses" , pour qu'une "main qui sait encore s'agiter, caresser les souffles" ...

04/2019

ActuaLitté

Droit

Revue méditerranéenne de droit public N° 10 : L'Arbre, l'Homme et le(s) droit(s). 65e anniversaire de la parution de L'homme qui plantait des arbres

La Revue Méditerranéenne de Droit Public, née en 2013 au sein du Collectif L'Unité du Droit, met en avant les travaux du Laboratoire Méditerranéen de Droit Public. "Vivre comme un arbre, seul et libre : Vivre en frères comme les arbres d'une forêt" : c'est par ces mots du poète Nazim Hikmet que commençait le dernier numéro de la Revue Méditerranéenne de Droit Public (RMDP) consacrée aux Libertés en Méditerranée. C'est - cette fois - directement à l'Arbre et à ses droits que le présent ouvrage est dédié. Guidés par le personnage d'Elzéard Bouffier imaginé par Jean Giono, les contributeurs du présent numéro, symboliquement publié lors du 65e anniversaire de la publication de L'homme qui plantait des arbres, ont cherché à analyser et parfois à reconnaître les liens unissant les Hommes aux Arbres par le biais du ou des droit(s). Il s'agit donc évidemment de forêts (de service public et de son régime si singulier depuis l'Ancien Régime) mais aussi de droit(s) potentiellement propre(s) de l'Arbre en tant que tel. Objet ou sujet juridique (avec des propositions de personnification et de protection(s)) selon les auteurs, bien public ou privé, commun et/ou approprié, l'Arbre est ici envisagé entre Droit(s), écorce(s), racine(s), paysage(s), affouage(s), santé(s), eau(x) & normes ! L'Arbre est aussi perçu et présenté ici comme un lien social luttant contre la désertification rurale (ce que l'action d'Elzéard Bouffier a précisément matérialisé) et comme un instrument puissant de la Fraternité et même de la Vie et ce, pour tous les promeneurs des forêts en France mais aussi (et surtout) en Méditerranée. En témoigne, au fil des présentes pages, un exposé de vingt-trois essences endémiques. Y ont contribué, depuis les différentes branches de l'Unité juridique et les rives de la Méditerranée : Julien BETAILLE, Philippe BILLET, Fabrice BIN, Clothilde BLANCHON, Maxime BOUL, Marie EUDE, Marine FASSI DE MAGALHAES, Juliette GATE, Sylvie & Aline GIONO, Laëtitia GUILLOUD-COLLIAT, Marie-Angèle HERMITE, Carlo IANNELLO, Arnaud LAMI, Jacques LIAGRE, Hussein MAKKI, Raphaël MAUREL, Jacques MENY, Eric NAIM-GESBERT, Loïc PEYEN, Jean-Marie PONTIER, Rémi RADIGUET, Jean-Claude RICCI, Julia SCHMITZ, Antoine TOUZAIN & Mathieu TOUZEIL-DIVINA.

04/2019

ActuaLitté

Tourisme étranger

Des églises et des hommes. Wallis

Le petit territoire français de Wallis et Futuna est constitué de deux îles relativement proches l'une de l'autre puisque distantes de deux cent vingt-cinq kilomètres seulement à vol d'oiseau, mais d'aspect très différent. Wallis est en effet dépourvue de relief et entourée d'un somptueux lagon parsemé d'îlots paradisiaques. Futuna, tout au contraire, est une île montagneuse et austère sur les côtes noirâtres de laquelle les vagues de l'océan Pacifique viennent battre avec une inlassable fureur. Situées dans le Pacifique central, à proximité de la ligne internationale de changement de date, ces deux territoires évangélisés en 1837 par les pères missionnaires de la Société de Marie présentent en revanche un point commun, à savoir une stupéfiante profusion d'édifices religieux, tous voués au culte catholique, qui couvrent une gamme allant de l'humble oratoire à la cathédrale, en passant par des églises et surtout des chapelles en nombre si vertigineux que le visiteur non averti en est en général ébahi ! L'invention architecturale ne connaît pratiquement ici aucune limite dans ce domaine de l'art sacré et elle se double souvent de surprenantes hardiesses dans celui de la décoration, en particulier des couleurs. Un recensement exhaustif, photos, données historiques et anecdotes à l'appui, de ces monuments restait à faire. C'est à cette tâche que Philippe Godard, historien de l'Océanie, s'est attelé. Suivons le dans son pieux périple à travers ces miniatures de royaumes qui ont longtemps fait et font encore, dans une certaine mesure, figure de théocraties. Edifices en blocs de lave, vertigineux parfois, admirables sculptures (christs en croix, lutrins, pietàs, mises au tombeau, piètements d'autels) en bois précieux locaux, omniprésence d'un somptueux décor végétal, fulgurances des couleurs propres aux "mers du sud", noblesse et beauté des types humains... Ces livres qui retracent une forme de pèlerinage où le sacré se mêle au profane et qui abordent par touches successives les thèmes annexes les plus variés (paysages, gent aviaire. vie marine, botanique, géologie) constituent à la fois une réconfortante plongée au coeur d'un bastion de la chrétienté et une invitation au voyage loin des sentiers battus, dans un des tout derniers petits paradis océaniens.

03/2018

ActuaLitté

Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 160/2022

SOMMAIRE - RFFP N° 160 - Novembre 2022 Editorial : Pour un modèle de gouvernance financière publique dans un monde de multi-crises, par Michel Bouvier Le financement de la recherche en France, par Marine Michineau Le financement de la recherche au Maroc. Quelles perspectives ? , par Noureddine Bensouda Le financement de la recherche en Italie, par Sylvie Schmitt Le financement public de la recherche au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue Le financement public de la recherche en Allemagne : fondements et configuration juridiques, par Arne Pautsch (traduction de Jérôme Germain) Le financement public de la recherche et le contrôle par le Tribunal de Contas (Cour des comptes portugaise), par José F. F. Tavares et Paulo Nogueira da Costa Le financement de la recherche-innovation au Maroc, par Saaïd Amzazi La fiscalité de la recherche, par Philippe Thiria La question du financement de la recherche au Maroc et en France : quatre points centraux, par Driss Ouaouicha Quelle gouvernance des financements de la recherche pour mieux répondre aux besoins des territoires, par Fabien Bottini CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Le contrôle financier de l'Etat, un système multi-acteur en pleine mutation, par Robin Degron Résonances du droit public de la statistique, par Jean-François Boudet Le rejet de la loi de règlement : un inédit à ne pas réitérer ! , par Jean-Pierre Camby CHRONIQUE FISCALE Chronique de jurisprudence fiscale (Janvier - Juin 2022), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE Les collectivités face à la première vague de la Covid-19. Discussion autour du concept de résilience financière, par Céline du Boys CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La dette publique au Vietnam : comparaison entre méthode de détermination et réalité, par Thi Phuong Thao Ha et Thuc Huong Giang Nguyen CHRONIQUE D'HISTOIRE DES CRISES FINANCIERES John Law, fils du Dieu des vents, par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue Française des Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé.

12/2022

ActuaLitté

Dictionnaires divers

Dictionnaire des termes usuels du renseignement, de l’espionnage, de la police, des armées. 10.000 expressions policières et militaires

Henri Goursau, lexicographe, auteur de nombreux dictionnaires, avait à coeur de vous révéler l'essentiel du vocabulaire en usage dans le renseignement, l'espionnage, la police et la gendarmerie, l'armée de terre, l'armée de l'air et de l'espace, la marine, etc. La presse écrite, la radio et la télévision nous informent chaque jour des actions et interventions des forces de l'ordre garantissant la sécurité et la paix publiques. Les policiers et les gendarmes assurent, avec professionnalisme et courage, le respect de la loi républicaine et la protection de nos concitoyens, dans des conditions de plus en plus difficiles, parfois au péril de leur vie. Les agents de renseignement, permettent eux d'assurer l'information des autorités gouvernementales, de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l'ordre public, aux institutions, aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale. Assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions, maintenir l'ordre public, protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme, maîtriser les flux migratoires, lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue, voici les missions principales assignées à la police nationale et la gendarmerie. La mission prioritaire des 3 Armées est d'assurer la protection du territoire national, de la population et des intérêts français partout dans le monde. Elles répondent aussi à d'autres missions dans le cadre des accords et traités internationaux (OTAN) ou régionaux (Europe de la défense). Actuellement, les médias français et les réseaux sociaux rendent compte de la guerre en Ukraine, diffusant en continu des bulletins d'information et révélant le vocabulaire de la guerre. La police et l'armée possèdent leur propre terminologie, leur propre langage et aussi leur jargon, un vocabulaire spécifique, adéquat, que j'ai voulu porter à la connaissance des très nombreux lecteurs, auditeurs et téléspectateurs qui suivent les affaires policières et militaires. Des termes et des expressions en usage courant chez les policiers, les gendarmes et les militaires (hommes et femmes). Quelque 10. 000 mots et expressions classés par ordre alphabétique vous permettront de vous immerger totalement dans la langue et la culture des forces de l'ordre (gendarmerie, police, armée, etc.).

02/2023

ActuaLitté

Témoins

René Péchard. Témoin des Béatitudes

René Péchard a été un père pour des milliers de jeunes asiatiques qui l'appelaient tout simplement "Tonton" et dont il partageait - pour les avoir lui-même subis au-delà de toute expression - la solitude de l'orphelin, l'attente du réfugié, la détresse du sans papiers, la déréliction du prisonnier, l'opprobre du calomnié. Il n'a jamais prêché, il a peu parlé, mais il a parcouru en vérité et en actes le chemin qui conduit de l'affectivité à l'amour, de la complaisance au pardon, des certitudes à la foi... Cet Itinéraire a été partiellement dévoilé dans l'ouvrage "Piété Filiale" , authentifié par quelque cinq cent documents rassemblés sur un CD-Rom annexé. L'auteur, alors officier de Marine, a correspondu pour la première fois en 1964 avec René Péchard avant de fonder en France, à sa demande, la branche française de l'association ASPEL- Laos. De 1968 à 1976, les deux associations ont travaillé côte à côte jusqu'à fusionner en 1976 et à devenir "Enfants du Mékong" lors du changement de régime au Laos en 1976. A sa mort en 1988, René Péchard laissait un testament désignant Jean-Claude Didelot pour lui succéder. Ce dernier a jugé en 2000 que la fidélité aux intuitions des origines lui commandait de fonder une nouvelle association ("L'institut du Fleuve"). Vingt ans plus tard, la pandémie sanitaire et spirituelle mondiale souligne les alertes du pape François sur les méfaits du cléricalisme, de la mondanité et de la corruption spirituelle. La vie de René Péchard prend alors un étonnant relief. Dès lors, l'auteur est incité à compléter la première biographie à la lumière de nouveaux documents et des événements intervenus après sa mort. Particulièrement, l'ouvrage doit beaucoup aux nombreux témoignages d'anciens et à la thèse de doctorat du docteur Camille Duong épaulée par l'adjudant-chef Philippe Laffargue dont les travaux ont été couronnés par un mémoire d'histoire. Les documents supportés par le CD initial ont rejoint les archives disponibles sur le site "signedepauline" . géré par un collectif pluridisciplinaire

11/2022

ActuaLitté

Actualité médiatique France

Les fossoyeurs de la démocratie

Tout ce qu'ils vous cachent Pandémie, vaccins, traitements, conflits d'intérêts, nouvel ordre, génocide... Ce texte, écrit en pleine crise sanitaire historique, fait l'alliance entre les données scientifiques sur un virus qui nous gâche la vie, et la communication d'un gouvernement qui dirige la France, en anéantissant toute l'économie du pays, plongeant ainsi bon nombre de nos concitoyens dans la précarité. Mon activité professionnelle a toujours été axée sur la science et la santé, et me permet donc à ce titre de pouvoir porter un jugement sur les décisions prises et dissocier la crédibilité du mensonge. Le lecteur pourra ainsi découvrir tout ce qu'ils nous cachent, tant au niveau sanitaire qu'au niveau politique (l'origine du virus, l'hydroxychloroquine, les études et les conflits d'intérêts, la vérité sur l'efficacité des traitements, The Lancet, la vérité sur les vaccins et la vaccination, l'affaire scandaleuse du Rivotril, la 5G, le confinement bis, l'avenir qui nous est réservé, le triste sort préparé de longue date par une caste funeste et qui fait froid dans le dos.) Notre liberté se voit ainsi entravée, les droits de l'homme et du citoyen sont bafoués, les droits au travail anéantis pour bon nombre d'indépendants, les plaisirs de la vie réduits à néant. Un climat dictatorial s'instaure, et la visibilité sur notre avenir, même proche, est engluée dans un brouillard difficile à pénétrer. Les fossoyeurs de la démocratie sont à l'oeuvre ! Ce manuscrit vous offre également des conseils de prévention, qu'aucun média ne propose aujourd'hui pour faire face au virus, ainsi que des attitudes à adopter pour passer cette période stressante, angoissante, source de désordres psychologiques. Ce livre a enfin pour but de sensibiliser le lecteur au fait qu'il se passe quelque chose d'anormal, que nous sommes roulés dans la farine pour mieux nous tromper, pour mieux dissimuler leurs funestes objectifs, et qu'il est nécessaire d'élever notre niveau de conscience, de nous éveiller, pour pouvoir reprendre et conserver nos droits, et offrir à nos enfants et petits-enfants, un avenir dans lequel la liberté aura retrouvé tout son sens.

04/2022

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

À l'ombre de nos frères - Tome 3. Évidences

A force de se fuir, finiront-ils par se retrouver ? Lorsque Louise apprend que Jonas lui cache ce qu'il sait sur la mort de leurs frères, elle s'effondre une nouvelle fois et trouve refuge dans les bras du beau Camille. Alors que Camille lui apporte tout ce qu'elle désire, le manque d'imprévu, de passion et de la présence de Jonas - tout simplement - se fait trop grand. Perdue entre ce que son coeur lui dicte et sa raison, Louise manque de perdre à nouveau un être qu'elle aime, et elle-même par la même occasion. Jonas doit apprendre à jongler entre la culpabilité qu'il ressent vis-à-vis de la mort de Jack et Loukas, l'absence de Louise et les tournées de leur groupe, qui devient de plus en plus célèbre. Si Louise ne peut pas lui pardonner, comment arriverait-il à se pardonner lui-même ? Virginia Etxé clôt sa trilogie avec brio, en maintenant le suspense qu'elle avait su instaurer jusqu'alors. Un dernier tome qui fera fondre ses lectrices ! CE QUE PENSE LA CRITIQUE DES PREMIERS TOMES "Virginia a réellement fait un travail incroyable, avec des mots bien choisis, une intrigue excellente, des scènes et piques extras, des personnages à la perfection avec chacun son petit plus". - La Biblio de Marine et Sonia, Instagram "Tout juste WOW ! L'ambiance est donnée dès le prologue où l'on sent que l'histoire va prendre aux tripes". - Les Livres d'Alex, Instagram "Je vous invite à chercher un endroit confortable pour pouvoir vous plongez dans un univers que vous ne voudrez plus jamais quitter ! Préparez-vous à découvrir la double vie de Louise, les aventures et démons de Jonas, car l'auteure ne vas pas vous ne laissera pas un moment de répit avec sa plume tout à fait PARFAITE ! " - Tieslliedallan, Babelbio "Je découvre Virginia Etxe, qui manipule l'art des mots avec une aisance déconcertante". - Addy84, Babelio A PROPOS DE L'AUTEURE Virginia Etxé est originaire du Pays Basque. En plus de son travail et de ses trois enfants, elle arrive à trouver du temps la nuit pour écrire et à s'octroyer des soirées concerts entre amis de temps en temps.

04/2021

ActuaLitté

Religion

Le Père Duparquet. Lettres et écrits Tome 4 (1877-février 1879) Début de l'exploration en Afrique australe - De Landana à Omaruru

Le père Charles Duparquet, spiritain, est l'un des grands missionnaires du XIXe siècle. Né en 1830, il a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n'a cessé de raconter ses voyages ce sont des milliers de pages qu'on trouve aux archives spiritaines sur l'Afrique d'avant la colonisation. Le premier tome des écrits du père Duparquet (Karthala, 2012) contient les lettres et rapports écrits de 1852 au 2 janvier 1866. En 1865, Rome demande à la congrégation du Saint-Esprit de reprendre la mission du Congo abandonnée par les pères Capucins. Le second tome (Karthala, 2013) présente les écrits de 1866 à 1869 : essai d'installation en Angola et création d'un petit séminaire en Portugal. Le père Duparquet a compris que pour travailler dans les colonies portugaises, il faut des sujets portugais. Mais le gouvernement ne soutient pas son projet. Découragé, le père Duparquet accepte de partir en Afrique de l'Est. C'est le début du volume III, qui couvre la période de 1870 à 1876 (Karthala, 2014). Trois ans après l'"exil" de Bagamoyo, le père Duparquet crée la mission de Landana dans l'enclave de Cabinda qui, à l'époque, n'appartenait pas au Portugal. Il y applique les principes déjà développés par le père Libermann dans son rapport à Rome de 1846. C'est un grand succès, admiré par les officiers de la marine française mais aussi, plus tard, par les marins portugais. Mais le père pense toujours à évangéliser la partie sud de la mission, la Cimbébasie. Il passe l'année 1877 à s'efforcer de convaincre le Conseil général de sa nécessité. Il s'y attelle à partir de 1878. C'est le sujet de ce tome IV qui va de 1877 à février 1879. A cette date, le père Duparquet arrive à Omaruru où il pense installer la première mission de Cimbébasie. Les lettres de ce tome IV nous présentent d'abord la préparation de cette nouvelle mission puis les explorations de ce qui est maintenant l'Afrique du sud et la Namibie.

12/2017

ActuaLitté

Littérature française

La duchesse de langeais

" Il existe dans une ville espagnole située sur une île de la Méditerranée, un couvent de Carmélites Déchaussées où la règle de l'Ordre institué par sainte Thérèse s'est conservée dans la rigueur primitive de la réformation due à cette illustre femme. Ce fait est vrai, quelque extraordinaire qu'il puisse paraître. Quoique les maisons religieuses de la Péninsule et celles du Continent aient été presque toutes détruites ou bouleversées par les éclats de la révolution française et des guerres napoléoniennes, cette île ayant été constamment protégée par la marine anglaise, son riche couvent et ses paisibles habitants se trouvèrent à l'abri des troubles et des spoliations générales. Les tempêtes de tout genre qui agitèrent les quinze premières années du dixneuvième siècle se brisèrent donc devant ce rocher, peu dis- tant des côtes de l'Andalousie. Si le nom de l'Empereur vint bruire jusque sur cette plage, il est douteux que son fantastique cortège de gloire et les flamboyantes majestés de sa vie météorique aient été comprises par les saintes filles agenouillées dans ce cloître. Une rigidité conventuelle que rien n'avait altérée recommandait cet asile dans toutes les mémoires du monde catholique. Aussi, la pureté de sa règle y attira-t-elle, des points les plus éloignés de l'Europe, de tristes femmes dont l'âme, dépouillée de tous liens humains, soupirait après ce long suicide accompli dans le sein de Dieu. Nul couvent n'était d'ailleurs plus favorable au détachement complet des choses d'ici-bas, exigé par la vie religieuse. Cependant, il se voit sur le Continent un grand nombre de ces maisons magnifiquement bâties au gré de leur destination. Quelques-unes sont ensevelies au fond des vallées les plus solitaires ; d'autres suspendues au-dessus des montagnes les plus escarpées, ou jetées au bord des précipices ; partout l'homme a cherché les poésies de l'infini, la solennelle horreur du silence ; partout il a voulu se mettre au plus près de Dieu : il l'a quêté sur les cimes, au fond des abîmes, au bord des falaises, et l'a trouvé partout... ".