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Théâtre - Pièces

Des Caravelles et des batailles

Un lieu a priori banal peut-il devenir le plus bel endroit du monde ? Quelque part en Europe, aujourd'hui. Un nouveau venu rejoint une communauté qui évolue librement dans un lieu à l'écart de l'agitation du monde. Ce lieu " hors monde ", complice de la convention théâtrale (il se fonde dès qu'il est nommé et se métamorphose aussi vite), se dévoile progressivement à travers les yeux de ce nouveau personnage, et agit comme une énigme. Dans un même mouvement, on découvre la sensibilité des résidents, l'étonnante joie de leurs activités et le vertige de leurs préoccupations. Un nouveau rapport au temps ainsi qu'une délicatesse de rapports humains s'établissent, et le plateau révèle gaiement l'improbable d'une communauté à l'abri du délire dans lequel nous sommes pris tous les jours. C'est à cet endroit, pourtant, que le Monde se rappelle sans cesse à eux et que différentes époques, récits et rêveries singulières sont convoqués, surgissent, se répondent. En même temps qu'une légèreté, une tension s'ouvre - bienveillance et menace communiquent. Peu à peu, une série d'événements bouleverse les attentes et les désirs de ceux qui, venus jusqu'ici, s'étonnent du dialogue que l'imaginaire entretient avec le réel. A moins qu'il ne s'agisse de faire mine de s'éloigner du réel pour le rencontrer autrement. Entre autres inspirés par l'univers de La montagne magique de Thomas Mann, Des Caravelles et des batailles propose une fiction à l'humour irrésistible où l'on peut lire en filigrane la nécessité de protéger des espaces "sortis de l'embrouillamini des affaires" . Formidable expérience de théâtre, tout en sensibilité, qui ouvre un espace pour l'imaginaire et autorise l'utopie.

11/2022

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Art textile

Monumental Semestriel 2, Décembre 2020 : La tapisserie

La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. Ce numéro est particulièrement dense, en raison de l'importance des deux dossiers thématique et scientifique, ainsi que par la nature exceptionnelle des chantiers présentés. Etayé par de nombreuses études de cas, ce dossier a pour objectif de mettre en valeur les actions menées par les services de l'Etat en faveur de la conservation de ce patrimoine fragile, très présent dans les collections publiques, comme privées. Outre les questions de conservation et de restauration, seront exposés les moyens mis en oeuvre pour la présentation des tapisseries, leurs rotations, les réserves, avec un focus sur la politique de conservation dans les musées, et au Centre des monuments nationaux. Les études de cas conduiront le lecteur à La Chaise-Dieu, Montpezat-du-Quercy, Angers (la tenture de l'Apocalypse), Aix-en-Provence, Toulouse, Beauvais, Le Mans, Saumur, Aubusson, Strasbourg, Vannes, Chateaudun... L'actualité des chantiers est dominée par la réhabilitation de l'hôtel de la Marine à Paris ; mais elle rend compte aussi de la restauration des vitraux du XVIe siècle de la cathédrale d'Auch ; la maison de Victor Hugo à Hauteville House (Guernesey) ; le Castel Gesta, demeure et atelier du peintre-verrier (Toulouse) ; la réhabilitation du lycée du Raincy ; la reconstitution du mobilier de la villa E-1027 (Roquebrune-Cap-Martin) ou la villa de l'architecte André Bruyère (1968 ; Maussane-les-Alpilles). Le dossier scientifique et technique est consacré à la microbiologie, soit l'étude des altérations biologiques des oeuvres patrimoniales.

02/2021

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Sports

Jaguar. Modèles d'exception

" C'est la plus belle voiture de tous les temps ", Enzo Ferrari à propos de la Jaguar type E. De toutes les marques qui incarnent dans l'après-guerre l'esprit de la sports car anglaise - Austin-Healey, Hillman, Lotus, MG, Morgan, Triumph - Jaguar est incontestablement celle qui aura le plus fait rêver des générations entières. Née sous le signe des premières Standard Swallow au début des années trente, Jaguar se métamorphose à partir des années 50 et 60 pour offrir des roadsters, coupés et cabriolets dont la ligne féline et la performance sportive scellent définitivement la réputation d'excellence de la marque. La renommée des modèles XK 120, 140 et 150 feront le succès de Jaguar aux Etats-Unis, premier marché automobile de l'époque, aboutissant en 1961 à la mythique Type E, véritable icône des swinging sixties. Grâce à son impressionnant palmarès obtenu en compétition, notamment aux 24 Heures du Mans, Jaguar n'a jamais perdu cette connotation sportive, même si son nom évoque également toute une lignée de berlines haut de gamme au confort " so British " telles la fameuse Mk2 ou les séries XJ qui marquèrent les années 70 et 80. Sous l'égide de Paul Walton, rédacteur en chef de Jaguar World magazine, Colin Salter, historien de l'automobile, réunit dans cet ouvrage les 30 modèles les plus emblématiques de la marque, de la SS1 de 1931 à la toute nouvelle XKSS qui sortira l'an prochain au Salon de Genève. Il a pu rassembler une iconographie exceptionnelle pour présenter chaque modèle en faisant appel à des photographes spécialisés et en obtenant des documents en avant-première directement auprès de la marque. Il nous invite à plonger dans l'univers incomparable de classe et de raffinement qui caractérise cette marque d'exception.

10/2016

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Littérature française

Samba pour la France

Samba Cissé était pourtant venu de bonne foi à la Préfecture de police de Paris demander le titre de séjour auquel il avait droit, après dix années passées en France. Mais rien ne s’y est passé comme prévu : Samba a été arrêté, devant des dizaines d’hommes et de femmes de tous pays qui attendaient, comme lui, que l’Etat veuille bien reconnaître leur existence. Il ne sait pas encore que le voyage héroïque qu’il a accompli pour venir du Mali jusqu’en France, puis les dix années à s’y faire une place, vont s’avérer moins difficiles que tout ce qu’il va vivre à partir de ce jour-là. Devenu clandestin, il va apprendre tout ce qu’il faut savoir pour survivre en France. Son oncle Lamouna, avec qui il partage un appartement en entresol, lui donne quelques tuyaux. Ce petit homme aux manières d’aristocrate, arrivé à Paris dans les années soixante, a connu les « deux France ». Il ne parle jamais de son passé, mais il semble deviner l’avenir de son neveu. Gracieuse, une fille hors du commun, réfugiée congolaise, dont il va tomber amoureux, lui apprend le plaisir d’un shampooing, et celui de marcher la nuit à Paris. Elle finira par incarner tout ce qu’il est venu chercher ici : le goût de l’autre, la liberté, un ailleurs. Il va aussi rencontrer Wilson, un Colombien, grand salsero et amateur d’oeufs durs en toutes circonstances, Manu, une étudiante en droit aux allures de guerrière, et une narratrice bénévole à la Cimade, qui fume des roulées informes et malodorantes, (dont on taira le nom mais qui aurait pu s’appeler Delphine). Tous vont l’aider au cours de son odyssée dans la France de 2010.

01/2011

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Esotérisme

Bêtes, hommes et dieux. L'énigme du roi du monde

En 1920, dans une Russie toujours déchirée par la guerre civile entre les Bolcheviques et les Blancs, l'auteur, brillant ingénieur géologue polonais au service de la Russie tsariste, va être arrêté par un détachement de l'Armée rouge voulant le fusiller. Pour sauver sa vie, il décide de traverser à pied la Sibérie, la Mon­golie et le Tibet pour atteindre l'Inde anglaise ; ce périple lui fait traverser une nature hostile, à cheval et bien armé avec des compagnons de voyage tout aussi menacés. Son récit n'est pas une simple his­toire de fuite et de survie : il rend hommage à la beauté âpre de l'Asie. Après de nombreuses péripéties – comme la débâcle de l'Iénisséi : les énormes blocs de glace qui partent à la dérive dans des cla­quements assourdissants entraînent derrière eux les cadavres encore frais des innombrables victimes de l'automne précédent – qui le conduise à Pékin, après une tentative manquée pour s'échapper par le Tibet. Grand amateur de mystères, Ferdinand Ossendowski donne en­fin une di­men­sion ésotérique à son odyssée lorsqu'il évo­que ses expériences chamaniques et sa révélation du mythe du Roi du monde : en Mongolie, il rencontre ainsi des personnage historiques, tel le Bouddha vivant, le " roi du monde ", le Bogdo Khan, des cha­mans visionnaires, des lamas em­poison­neurs, le baron von Ungern-Sternberg un mon­de de magie et de folie mystique... Remarquable notamment est l'évocation faite de l'Agarttha (sanctuaire souterrain caché sous la chaîne de l'Himalaya où officieraient les Maîtres du Monde) : " Le roi du Monde apparaîtra devant tous les hom­mes quand le temps sera venu pour lui de conduire tous les bons dans la guerre contre les méchants ; mais ce temps n'est pas encore venu. Les plus mauvais de l'humanité ne sont pas encore nés. "

02/2019

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Management

Apocalypse managériale

1941. L'année où tout bascule. L'Europe tombe entre les mains d'Hitler. La barbarie fait son nid partout où la raison guidait le monde. Au même moment à New York, trois événements signent le commencement d'aventures apparemment très distinctes. Saint-Exupéry arrive à Manhattan. Il y rédige le mythique Petit prince. James Burnham publie son ouvrage Managerial revolution. Il y décrit la montée en puissance d'une nouvelle classe sociale : les managers. A quelques encablures, les acteurs de la Fondation Macy préparent un cycle de conférences. Le grand moment cybernétique approche. Trois acteurs, trois lieux, trois projets. Sans qu'ils ne se parlent, leurs idées se rencontreront sur l'échiquier new-yorkais pour changer le monde. Comment décrire ce phénomène à hauteur d'Hommes ? En donnant chair à Antoine de Saint-Exupéry, James Burnham et à l'un des pères fondateurs de la cybernétique : Norbert Wiener. C'est ainsi qu'il devient possible de raconter le "moment historique" et la "grande histoire" de cette rencontre entre management et digitalité. La "mobilisation industrielle" , les besoins en puissance de calcul, le développement d'une instrumentation de gestion à une échelle inédite, la nécessité de gérer à distance du théâtre d'opérations, le besoin d'agencer l'obsolescence et l'accélération... Avant, pendant et après les années de guerre, une alliance inédite et fondatrice se met en place entre management et digital. De plus en plus narrative, elle ne se dénouera plus jusqu'aux années 2000. En faisant converser des philosophes européens et américains contemporains de ce mouvement historique, Apocalypse managériale propose une enquête originale et fouillée sur une conjonction capitale pour comprendre notre temps et un de ses symptômes : la perte de profondeur de nos expériences.

02/2022

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Etudes historiques

Teoria evoluției a lui Darwin. Apariția speciilor

In 1859, a fost publicat? cartea de referin?? a lui Charles Darwin despre originea speciilor prin selec?ie natural?, cu ideea revolu?ionar? c? toate speciile de pe P?mânt sunt rezultatul unui proces evolutiv lent ?i continu? s? evolueze ca parte a luptei cunoscute ast?zi sub numele de supravie?uirea celui mai adaptat. Concluziile lui Darwin au fost rezultatul multor ani de observa?ii atente, dar s-au dovedit a fi controversate, deoarece au contestat dogmele religioase dominante ?i au revolu?ionat în?elegerea noastr? despre lumea din jurul nostru. In doar 50 de minute, ve?i afla despre contribu?iile lui Darwin ?i Alfred Russel Wallace la biologie ?i ve?i în?elege influen?a major? pe care ideile lor au avut-o asupra gândirii ?tiin?ifice din secolul al XIX-lea. Aceast? carte simpl? ?i informativ? ofer? o discu?ie am?nun?it? a ideilor din "Originea speciilor" ?i a observa?iilor pe care acestea s-au bazat. Include, de asemenea, biografii ale lui Darwin ?i Wallace, o introducere valoroas? în contextul politic, social ?i economic ?i o evaluare a impactului teoriei evolu?ioniste, oferindu-v? toate informa?iile esen?iale despre dezvoltarea darwinismului. Despre teoria evolu?iei a lui Darwin : Teoria evolu?iei afirm? c? speciile nu sunt imuabile, a?a cum sugereaz? crea?ionismul, ci sunt rezultatul unui proces lent de evolu?ie de la un str?mo? comun. Darwin a f?cut observa?iile care au pus bazele teoriei sale despre selec?ia natural? în timpul c?l?toriei sale la bordul navei Beagle ?i a petrecut urm?torii 20 de ani perfec?ionând-o în mod constant înainte de a-?i publica cartea revolu?ionar?.

01/2023

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Musique, danse

Arnold Schoenberg. Suivi de Analyse de l'oeuvre

Plus encore qu'un compositeur majeur, Schoenberg représente une réalité capitale pour la musique du XXe siècle : par la révolution qu'il a apportée au langage musical en s'affranchissant de l'harmonie tonale, il consacre une fracture essentielle dans l'histoire de la musique. Schoenberg incarne parfaitement le mythe du génie solitaire, investi d'une mission historique et sacrée, assumée avec la plus extrême rigueur et dans la plus totale incompréhension, soutenu moralement et matériellement dans ses audaces par la seule dévotion d'un petit cercle de disciples parmi lesquels se détachent Alban Berg et Anton Webern, appelés à former avec lui la fameuse "trinité viennoise". La biographie de Stuckenschmidt, écrite à partir de multiples témoignages de contemporains, révèle un Schoenberg au jour le jour, dans l'intimité de son foyer, de ses relations et de son travail créateur. Loin du sévère doctrinaire et du révolutionnaire iconoclaste trop souvent présentés, apparaît ici un être nourri de la grande tradition classique et romantique, et s'en considérant comme l'héritier authentique, admiratif de Mahler, marqué par l'univers de l'opérette viennoise et du cabaret berlinois. Plus encore, ce qui frappe, c'est la multiplicité de ses activités, de ses centres d'intérêt, reflets de prodigieux dons artistiques et intellectuels ; le compositeur, le violoncelliste, le pédagogue, l'essayiste côtoient ici le peintre expressionniste, le bricoleur, l'inventeur, le visionnaire politique tout autant que le juif profondément religieux. Une vie traversée par les tourmentes du siècle, riche de rencontres et d'amitiés les plus diverses (de Franz Lehàr à Gershwin, de Kandinsky à Thomas Mann) qui s'accompagne d'une oeuvre musicale dont Alain Poirier analyse en détail l'évolution, le contenu et la portée.

02/1994

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Cinéma

Eclats de rire. Variations sur le corps comique

Comme on rit beaucoup aujourd'hui sur le petit écran et sur la scène des music-halls, des grands et des moins grands parmi les artistes et les bateleurs contemporains sont passés ici en revue. Mais voici un drôle de renversement de situation : n'a-t-on pas longtemps cru que l'art comique ne se remettrait pas de la disparition des génies du burlesque qui ont occupé le grand écran ? En suivant à la trace Chaplin, Keaton, Laurel et Hardy, les Marx Brothers, puis Tati, Rozier, de Funès, ou Jerry Lewis, ce sont les changements qui affectent le rire, surtout quand celui-ci passe du grand au petit écran, que ce livre cherche à mettre en scène. Mais ce voyage chez les rieurs d'hier et d'aujourd'hui n'est pas empreint de nostalgie. Des bêtes de scène sont ici saluées - Raymond Devos, Pierre Desproges, Rufus, Philippe Caubère, Dany Boon... - qui témoignent que le rire ne cède pas à la pente d'une vulgarité qui menace toujours. En mettant en scène des corps comiques, ceux du cinéma, du théâtre, de la scène de music-hall ou de la télévision, ce livre est sous-tendu par une réflexion sur la nature du rire où le corps du rieur répond à sa manière à celui du créateur de rire. Renouant ainsi avec l'esprit de Molière, mais aussi avec les interrogations de Stendhal ou de Baudelaire, Eclats de rire affirme que le rire ne cesse d'enrouler corporellement le haut et le bas, le petit et le grand, Arlequin et Pantalone le noble et le vulgaire, mais aussi de mettre en relation le haut et le bas de la scène, le public et l'artiste.

01/2002

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 2, 1866-1886

Dans le salon de la princesse Mathilde, aux dîners Magny ou chez eux, les Goncourt côtoient tout ce que le Paris politique et littéraire compte de célébrités. Aussi leur Journal contient-il la plus étonnante galerie de portraits du XIXe siècle. Napoléon III : "Figure louche ; Homme dormant, morne, sinistre. Il y a du conspirateur, du prisonnier et du faiseur de coup d'Etat dans sa marche, son regard, son air. Il a l'air d'une fausse pièce, frappée la nuit dans un bois, qui représenterait le Deux-Décembre sous la figure d'un sergent de ville". Le prince de Galles, futur Edouard VII : "Un vrai filou", "un escroc, ne soldant jamais ses dettes de jeu". Thiers : "Le représentant le plus complet de sa caste ; c'est comme si la bourgeoisie, avant de mourir, se couronnait de ses mains". Renan : "Une tête de veau qui a des rougeurs, des callosités d'une fesse de singe". Flaubert : "Il a l'esprit gros et empâté comme son corps. Il voyage pour épater les Rouennais". George Sand : "Un sphinx ruminant, une vache Apis", "une nullité de génie". Baudelaire : "Le saint Vincent de Paul des croûtes trouvées, une mouche à merde en fait d'art". Mallarmé : "Il faut le mettre à Sainte-Anne". Barrès : "Un casuiste jésuite mélangé d'apothicaire ; Ignace de Loyola se combine chez lui avec le bromure de potassium". Portraits charges dignes des grands caricaturistes de l'époque, tels Daumier ou Gavarni ; portraits de moralistes dans la tradition de La Bruyère, "le premier écrivain de tous les temps". Le Journal des Goncourt est, avant ceux de Jules Renard, de Barrès, d'Henri de Régnier, de Gide, la chronique la plus virulente de la France littéraire et des Français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

02/2014

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Littérature étrangère

Les aventures d'Elizabeth à Rügen

L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais - toutefois accompagnée de son fils "charmant de sa personne" - mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la vie conjugale est fort troublée. Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arnim. Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941), est née Mary "May" Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand, véritable événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un remariage malheureux avec Lord John Russel.

04/2014

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Religion

Réflexions sur l'Eglise catholique en Afrique

Il y a dans ce livre des accents des prophètes d'Israël, un ton d'orage ravageur et une fureur des vagues dévastatrices, au nom d'une foi aux valeurs transcendantes qui fondent une communauté humaine et la maintiennent solidement comme force de destinée heureuse. A des siècles de distance et dans le même courage de la vérité, de la justice et du bien, on sent, chez Jean-Claude Djéréké, des cris, des passions et des vociférations semblables aux fureurs des hommes comme Isaïe, Ezéchiel, Amos ou Osée. Comme ces hommes qui surent, en des temps fort troublés, rappeler les repères fondamentaux de la foi de leur peuple en Dieu pour promouvoir les valeurs qui ont constitué l'identité historique d'Israël et sa substance d'humanité. La voix qui parle dans les réflexions rassemblées dans ce livre s'adresse directement à un peuple, à une nation et à un continent. La nation, le peuple, c'est celui de Côte d'Ivoire, meurtri ces décennies, par les puissances de l'inhumain dans tout ce que la cruauté de l'homme peut libérer comme pouvoir de destruction et de mort. Le continent, c'est l'Afrique livrée pieds et poings liés aux logiques mortelles d'un ordre mondial dont la Françafrique est le visage horrible, féroce et désespérant... La force de la voix qui cric dans ce livre, c'est de considérer la nation ivoirienne, la société africaine et l'Eglise de Dieu, qui est en Afrique, du point de vue de la vérité de l'Evangile afin de parler comme devrait parler de nos jours tout vrai prophète : directement, fortement, rageusement, sans concession, mais toujours dans le but de montrer ce qui compte vraiment dans la vie. Kà Mana

12/2014

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Photographie

Living Colors

Living Colors est tout simplement un dispositif qu'a imaginé la photographe française Isabelle Arthuis pour classer et présenter ses images du monde par couleur et le résultat est à la fois captivant et magnifique. Née en 1969 au Mans et formée à l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, Isabelle Arthuis se partage entre la France et la Belgique. Elle poursuit un travail sur l'image, à la fois comme un moyen de saisir le monde et d'y participer activement. En relation avec l'espace, ses oeuvres, comme des traces du réel, relèvent d'un incessant mouvement. Les expériences de ses voyages, de ses séjours et de ses rencontres l'amènent à explorer différents modes de production et de présentation des images. Ses photographies en noir et blanc ou en couleur, d'un format allant de celui d'une carte postale à la taille d'une affiche publicitaire, trouvent leurs sources formelles principalement dans le cinéma et la peinture, l'image se construit en relation avec les contextes et en résonance avec les histoires dont ils relèvent. Depuis dix ans, elle a bénéficié de nombreuses expositions à l'étranger : en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, Monte Negro, Pologne. A côté de cette activité internationale importante, Isabelle Arthuis n'en est pas moins présente sur la scène artistique française que ce soit dans les collections publiques (FRAC Bretagne, MAMVP, Musée des Beaux-arts de Brest), les fracs et centres d'art. De nombreux critiques d'art et commissaires d'expositions défendent son travail : Denys Zacharopoulos, Hans-Ulrich Obrist et Laurence Bossé ("Traversées", MAMVP, 2001), Eric Corne ("Voir en peinture", le Plateau, 2003), Jean-Marc Huitorel, Judicaël Lavrador, François Aubart, Bernard Marcellis, Cécile Bourne, Bruno di Rosa, etc.

01/2012

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Littérature étrangère

Les fantômes des Victoriennes

Parmi les écrivains victoriens (1837-1901) qui se sont frottés au surnaturel, la majorité sont des victoriennes : paradoxe apparent car si une femme dirigeait le plus grand empire du monde, les Anglaises n'avaient encore aucun droit mais seulement des devoirs. La femme dépend de son père jusqu'au mariage (souvent de raison) et de son mari, ensuite, La seule femme libre, dans l'Angleterre victorienne, c'est la veuve - après un deuil éprouvant de trente mois, il est vrai. Le sexe est couvert par l'ombre et le silence. Un extrême suscitant souvent son contraire, l'obligation de neutralité, de dignité, de presque indifférence expliquera le goût inavoué mais très solide des Anglai(se)s pour le dramatique, l'horrible, le sanglant, l'atroce, sous tous ses aspects. Bien moins célèbres que leurs confrères masculins, les Victoriennes, non seulement ne leur sont en rien inférieures mais ajoutent dans leurs récits cette subtilité caractéristique des Anglaises qui ouvrent déjà la voie à ces fameux flux de conscience dont Virginia Woolf sera la maîtresse incontestée. Il s'agit de dire, à mots couverts, de ressentir, nuque baissée ; quoi de mieux alors que le prétexte d'un genre dont le moyen, faire trembler, permet surtout de faire vibrer les régions secrètes, voire impudiques de l'âme, finalité de ces "ghost stories". Ce volume contient : Elizabeth Gaskell, L'Histoire de la vieille nurse ; Mary Braddon, Le Visiteur d'Evelyne ; Amelia Edwards, Salomé ; Rhoda Broughton, L'Homme au nez ; Elizabeth Lynn Linton, Le Destin de Madame Cabanel ; J.H. Riddell, La Vieille Mrs. Jones ; Vernon Lee, L'Amant fantôme ; Edith Nesbit, Les Hommes de marbre ; Clemence Housman, Fourrure Blanche ; Violet Hunt, La prière ; Margaret Oliphant, La fenêtre de la bibliothèque.

05/2000

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Musique, danse

Paul McCartney

Qu'aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s'en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l'ombre du flamboyant John, Paul n'aurait-il pas été, finalement, le véritable capitaine du Yellow Submarine ? Le découvreur hors pair de nouveaux horizons musicaux, à la force créatrice débridée, plus détonante encore que celle de son acolyte ? Superbe évocation d'un demi-siècle de musique et de culture populaires, cette biographie fait aussi la part belle aux à-côtés de la légende, aux détails de la vie privée dans les époques pré- et post-Beatles qui ont compté dans le destin hors normes de ce petit gars de Liverpool : les méandres de l'enfance avec la mort prématurée de sa mère, Mary – qui lui inspirera plus tard Let It Be –, l'âge d'or des sixties, les années 1970 et la séparation du groupe, les abîmes dépressifs, ponctués de sursauts de génie avec Wings et sa muse, Linda Eastman, l'amour, la mort, une nouvelle muse, Heather Mills... Sexe, drogue, rock'n'roll, et l'un des divorces les plus coûteux et acrimonieux de l'histoire de la justice britannique. Chroniqueur éprouvé de l'histoire du rock, Philip Norman ajoute à son oeuvre une nouvelle pièce qui trouvera naturellement sa place dans la bibliothèque de tout beatlemaniaque qui se respecte. " La plus importante biographie de Paul McCartney jamais publiée. " The Washington Post. " Une biographie archi-détaillée... Vous pourrez même sentir l'odeur de la sueur, de la merde de rat et des moisissures du sous-sol du Cavern Club. " Rolling Stone.

09/2017

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Musique, danse

Encyclopédie du Rythm & Blues et de la Soul

Le terme Rhythm & Blues rassemble dans une même fraternité artistique des styles pourtant bien distincts comme le rhythm & blues de Louis Jordan, la ballade noire sentimentale de Nat " King " Cole et des Platters, les harmonies doo-wop des Teenagers de Frankie Lymon, la soul aux fortes consonances gospel de Sam Cooke, Ray Charles, Aretha Franklin et Otis Redding, le funk militant de James Brown, Sly Stone et Bootsy Collins, la pop-soul généraliste des Jackson (et de Diana Ross, le disco de Donna Summer, KC & the Sunshine Band et Chic, les explorations quiet storme de Smokey Robinson, Anita Baker et Luther Vandross, le new jack swing entre soul et hip-hop de Keith Sweat et Bobby Brown, la neo-soul actuelle de Mary J. Blige, Maxwell, Erikah Badu et Angie Stone... Ce sigle à la portée universelle a rythmé la vie des Noirs américains depuis les années 1940 et marqué de son empreinte indélébile toute la musique populaire occidentale, commençant par susciter la révolution rock'n'roll avant de prendre progressivement le pouvoir artistique dans l'univers du show-business grâce à des compagnies visionnaires comme Motown, Stax, Philadelphia International ou Solar ; le R & B est aussi, et peut-être surtout, l'un des grands révélateurs de l'histoire mouvementée de la première minorité d'Amérique. En remontant aux sources du rhythm & blues originel pour suivre toutes les étapes d'un parcours aux ramifications multiples qui débouche sur la réalité du R & B actuel, l'Encyclopédie du Rhythm & Blues et de la Soul évoque cette odyssée hors du commun dans le détail de ses péripéties historiques, artistiques et sociales. Au total, ce sont près de six cents artistes dont la carrière est détaillée, l'impact évalué, le style décrypté, pour reconstituer pas à pas, l'un des chapitres majeurs de la culture populaire du XXe siècle.

05/2002

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Critique littéraire

Ma vie

A neuf ans, Marcel Reich-Ranicki quitte la Pologne pour Berlin. En guise d'adieu, sa maîtresse d'école lui dit : " Tu pars, mon fils, pour le pays de la culture. " Mais aux yeux du jeune Marcel, le " pays de la culture " comporte bien des zones d'ombre. Ce sentiment ambivalent le poursuivra toute sa vie : le bonheur qu'il doit à la littérature, à la musique et au théâtre allemands semble indissociable de la barbarie. En 1938, jeune bachelier, Reich-Ranicki subit, le sort de nombreux juifs. Chassé d'Allemagne, il est enfermé avec les siens dans le ghetto de Varsovie où il connaît les pires humiliations : " Nous avons sans cesse tenté d'oublier notre malheur et de refouler notre peur. La poésie était notre asile, la musique notre refuge. " Avec sa femme, Tosia, il survit à l'enfer, par hasard et de manière dramatique : ils parviennent in extremis à s'échapper. Marxiste dans la Pologne d'après-guerre, Reich-Ranicki est le témoin accablé du sort réservé par les vainqueurs communistes aux juifs ayant survécu à l'Holocauste. De retour en Allemagne, en 1958, il devient critique pour l'hebdomadaire Die Zeit, et fait rapidement autorité dans le monde des lettres. En dépit de cette notoriété, il se sentira toujours en marge, éternel étranger. Des écrivains du " Groupe 47 " aux milieux journalistiques, de Bertolt Brecht à Anna Seghers, en passant par Elias Canetti, Thomas Mann, Böll, Frisch, Grass et bien d'autres, Reich-Ranicki esquisse un tableau haut en couleur de la vie littéraire allemande. Cette autobiographie révèle un critique lucide, un conteur de tempérament et un témoin incorruptible du siècle : Ma vie est à la fois un récit d'apprentissage, une chronique, un essai littéraire, une fresque sociale et une confession privée.

03/2001

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Histoire internationale

Histoire de Munich

De Munich, on connaît d'abord la Kunststadt, la ville d'art, riche de palais et de musées, riche surtout d'une histoire tumultueuse qui remonte à sa fondation, en 1158. Les Wittelsbach y installent leur capitale au XIIIe siècle et y règnent jusqu'en 1918. Fidèles catholiques dans un empire majoritairement protestant, ils imposent leur ville comme la " Rome allemande ", un joyau de l'art baroque. De règne en règne, Munich embellit au gré du mécénat des princes qui la gouvernent, jusqu'à Louis Ier, au XIXe siècle, qui entend la transformer en " oeuvre d'art ". Ville des artistes, Munich accueille tout un milieu cosmopolite et bohème, composé de Kandinsky, Wedekind ou Thomas Mann, qui fait de la cité bavaroise la rivale artistique de Berlin jusqu'en 1914. Mais Munich, c'est aussi la Bierstadt, la ville de la bière, accueillante et conviviale, celle où l'on vient du monde entier pour célébrer l'Oktoberfest. Capitale, certes, mais de la Bavière, Munich n'échappe pas à un certain provincialisme qui la rattrape au xxe siècle. Et si elle retrouve un rôle de premier plan dans l'entre-deux-guerres, c'est au titre de capitale du mouvement nazi : Munich, la ville du putsch raté de 1923, de l'exposition d'art dégénéré de 1937 et des accords tristement fameux de 1938... Sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, les Munichois parviennent à reconstruire une métropole prospère grâce à l'industrie de pointe, soucieuse de préserver son patrimoine sans renoncer aux audaces architecturales, oscillant entre tradition et avant-garde. Dans cet ouvrage richement illustré, Jean-Paul Bled retrace avec brio le destin contrasté de Munich, symbole des pages les plus lumineuses et les plus sombres de l'histoire allemande.

11/2009

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Littérature française

Vas et dis-le aux chiens

      Agrégée de mathématiques, Sylvia aime la pureté algébrique et s’accommode mal des équations sans solution de l’existence. Lectrice de Thomas Mann, elle laisse fréquemment son esprit rejoindre Hans Castorp sur un balcon du sanatorium de Davos, pour contempler avec lui des neiges dont l’éternité évoque en elle celle des nombres premiers.      Critique de cinéma, Louis traque les lieux communs, non seulement dans les fi lms mais dans le monde qui l’entoure.      Naturellement, Louis et Sylvia ne peuvent s’aimer. Pour l’un, l’amour est la plus téléphonée des intrigues. Pour l’autre, c’est comme la quadrature du cercle ou le séquençage de Pi. Pourtant, n’ont-ils pas en commun une intelligence désespérée et une ironie née de leur incapacité à vivre?      Maladroitement, ils vont faire tous les gestes de l’amour sans jamais en prononcer le nom. Ni omettre, après chaque étape, de ne plus se voir pendant des semaines afi n de se convaincre que rien entre eux n’a d’importance. Peut-être le destin, cet autre cliché, se chargera-t-il de leur faire admettre que l’amour est aussi éternel que les neiges de Davos, et qu’il constitue le seul scénario souhaitable pour la vie humaine. À moins qu’il ne soit déjà trop tard.      Comme dans La Montagne magique, roman d’élection de Sylvia, les digressions les plus surprenantes de ce grand roman ne concourent in fine qu’à approfondir les inoubliables portraits psychologiques de ses deux personnages principaux, et à ausculter leur inclassable relation. Et l’amour, donné en quelque sorte perdu d’avance, y trouve néanmoins des chemins de traverse à la hauteur de la complexité des protagonistes!Isabelle Coudrier est scénariste pour le cinéma. Va et dis-le aux chiens est son premier roman.

08/2011

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Critique littéraire

Utopie et désenchantement

C'est à nouveau un très beau livre que nous donne Claudio Magris avec Utopie et désenchantement. L'écrivain triestin y rassemble une brassée d'essais écrits tout au long de ce dernier quart de siècle. Avec une grande diversité dans l'approche, Claudio Magris revisite ici tout un pan de la littérature universelle, son attention se portant tantôt sur l'ensemble de l'œuvre (pour Hermann Hesse, Hermann Broch, Goethe et Thomas Mann), tantôt sur une œuvre spécifique (pour Hugo, Gontcharov ou Tagore), tantôt sur la mise en parallèle de deux écrivains (Fontane et Strindberg, Nietzsche et Dostoïevski), ou sur un bilan établi à l'occasion d'un anniversaire, d'une mort ou d'un événement historique (Ernst Jünger, Primo Levi, Ivo Andric), ou encore sur un aspect apparemment anecdotique mais en fait révélateur de l'essentiel des êtres (Hannah Arendt et Martin Heidegger, Pasolini et Montale). Ce livre est itinérant et vagabond, comme l'était à sa manière Danube. En bon voyageur, Claudio Magris aime s'écarter des sentiers battus : il nous parle aussi d'une œuvre étonnante que Linné destinait à son fils, de lettres apocryphes de Ninon de Lenclos, d'écrivains naïfs au sens propre du terme (Turi, Qipinngi, un poète indien anonyme), et de ces aventuriers que furent eux-mêmes certains auteurs de romans d'aventures (Sealsfield et Stevenson). Enfin, il sort du domaine littéraire pour s'interroger sur notre époque, ses dilemmes et ses vertiges. La réflexion de Claudio Magris prend son essor aux confins où se croisent et s'entrelacent la littérature, l'Histoire et l'éthique. Il apparaît alors que le fil rouge reliant ces divers essais est le conflit dynamique entre utopie et désenchantement. Il se pourrait que ce livre soit aussi un livre de sagesse, nous invitant à l'apprentissage d'une " forme ironique, mélancolique et aguerrie de l'espérance ".

01/2001

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Littérature française

SOUS BENEFICE D'INVENTAIRE. Edition 1998

Sept essais critiques qui tentent d'évaluer ou de réévaluer un sujet, d'aller "les yeux ouverts", comme naguère l'Hadrien des Mémoires, aussi loin que cet examen nous mène. Une étude sur l'Histoire Auguste, ce recueil de chroniques violemment partiales, parfois scandaleuses, qui est néanmoins l'une de nos sources les plus importantes pour l'histoire de la Rome de la décadence. Deux essais écrits, dirait-on, en marge de L'œuvre au Noir, l'un consacré aux Tragiques d'Agrippa d'Aubigné, et, plus encore peut-être, par-delà ce sombre grand poète à l'intolérance et à la cruauté sous leurs aspects du XVIe siècle; l'autre évoquant la vie agitée et instable des habitants successifs de Chenonceaux, jouets, comme nous tous, des pouvoirs conjugués de la politique et de l'argent sans cesse présents dans ce poétique décor. Une étude sur Les Prisons imaginaires de Piranèse, "l'une des œuvres les plus secrètes que nous ait léguées le XVIIIe siècle", analyse les motivations formelles et psychologiques de ces extraordinaires architectures. Viennent ensuite trois grands noms de la littérature moderne: Selma Lagerlöf, conteuse épique de la Suède du XIXe siècle; l'énigmatique poète Constantin Cavafy, obsédé par son propre passé amoureux et par le passé alexandrin et byzantin de sa race; Thomas Mann et les rapports complexes de l'auteur de La Montagne magique et du Docteur Faustus avec la vieille et savante tradition des hermétistes et des alchimistes, qui préconisèrent la connaissance du monde "sous les espèces de l'intériorité". Le titre du livre indique le souci de n'aborder les grandes œuvres et les grands moments du passé que sans idée préconçue, aboutissant ainsi, qu'on le veuille ou non, à une méditation sur le présent et l'avenir immédiat, regardés, eux aussi, "les yeux ouverts".

05/1978

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Policiers

L'enfant criminel

Les enfants incarnent la naïveté, la fragilité, l'innocence. Si bien que, lorsque l'un d'eux se rend coupable d'un crime de sang, nous crédules et saisis d'un vertige terrifiant: qu'adviendrait-il si nous étions les parents de ce jeune criminel? Il arrive pourtant que des gosses, qui pourraient appartenir à notre entourage, basculent dan l'horreur sans raison apparente. Il est alors trop tard. Evidemment, ces actes de violence extrême sont rares et s'expliquent par la négligence, les mauvais traitements ou le manque d'amour. C'est pourquoi Pierre Bellemare et Jean-François Nahmias ont voulu écrire sur cette question délicate plus qu'un simple recueil de faits divers. Relatant, à travers deux grands chapitres l'un pour les moins de 12 ans, l'autre pour les 13-16 ans, des cas aussi divers que ceux de Mary Bell, deux fois meurtrière à 11 ans, de Jean Grenier, la "Bête du Bordelais" qui a terrorisé la région en l'an de grâce 1600, ou des "Tigresses de New-York", une bande d'adolescentes ultra-violentes, Un enfant criminel est autant un document saisissant qu'un cri d'alarme lancé à un moment où la violence ne cesse de dire, non seulement à l'étranger, mais aussi chez nous, en France. En nous livrant ces histoires bouleversantes qui plongent au coeur même de la détresse humaine, les auteurs n'ont pas cherché à dresser un tableau alarmiste dune société en perdition. Ils espèrent au contraire éveiller notre conscience vis-à-vis d'une délinquance juvénile parfois motivée par la vengeance, la jalousie, a méchanceté ou conditionnée par la télévision, face à laquelle la justice est impuissante, et qui est l'affaire de chacun de nous.

10/1998

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Histoire de France

Dans l'enfer de Dunkerque, mai-juin 1940. Matelot sur le contre-torpilleur Léopard

Le 3 avril 1939, Pierre Paillon est appelé à rejoindre Toulon pour effectuer son service militaire, dans la Royale. Il est affecté comme matelot-cuisinier sur le contre-torpilleur Guépard de la division Guépard-Verdun-Valmy où il accomplira de nombreuses missions d'observations et de surveillance des convois alliés en Méditerranée. La guerre est déclarée le 2 septembre 1939. Le matelot-cuisinier-mitrailleur Paillon est muté à Brest pour embarquer sur le Léopard de la division Jaguar-Chacal-Léopard. Il participera à l'expédition de Narwik. Puis ce sera la bataille des ports à Boulogne-sur-Mer, Dunkerque et Calais, en mai 1940. Il faut retarder l'avance des troupes allemandes. La division navale de Pierre Paillon a pour mission de détruire les ports de Boulogne-sur-mer, Calais et Dunkerque. Plus de 500 navires de tous tonnages seront sur place pour essayer de sauver ce qui peut être sauvé et notamment évacuer 340 000 soldats et marins. Dans la bataille, le Jaguar et le Chacal sont coulés par les torpilles allemandes ou les bombes des stukas. Le Léopard, quant à lui, est chargé, le 6 juin 1940, de conduire le reporter de guerre Joseph Kessel, à Folkestone, en Angleterre. Dès son arrivée, le Léopard est immobilisé à quai par la marine britannique et ne peut rejoindre la France. Son équipage est vidé manu militari et jeté derrière les barbelés jusqu'en décembre 1940. Pierre Paillon parle de trahison sans honneur des alliés anglais. Revenu en France, il s'enrôlera, dès 1942, malgré tout, dans le Groupe Ange, une branche du réseau Buckmaster. La préface est du médecin-général Henri Delolme. La postface est rédigée par le colonel Mouyren.

03/2013

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Photographie

Les plus vieux arbres

Ta quête de quatorze années de Beth Moon pour photographier de vieux arbres l'a menée à travers les Etats-Unis, l'Europe, l'Asie, le Moyen-Orient et l'Afrique. Certains de ses sujets poussent isolés sur des flancs de montagne reculés, dans des propriétés privées ou des réserves naturelles ; d'autres poursuivent une existence fière, bien que souvent précaire, parmi la civilisation. Tous, cependant, partagent une mystérieuse beauté sublimée par l'âge, ainsi que le pouvoir de nous connecter à une notion du temps et de la nature qui nous dépasse. C'est cette beauté et ce pouvoir que l'auteur capture dans ces remarquables photographies. Ce magnifique ouvrage présente soixante des meilleurs portraits d'arbre de Beth Moon en bichromies. Les images d'arbre incluent les ifs au tronc sinueux et creux, certains âgés de plus de mille ans, qui poussent dans le jardin des églises anglaises ; les baobabs de Madagascar, appelés "arbres à l'envers" à cause de la curieuse disproportion de leur tronc géant et leurs modestes branches ; et le fantastique dragonnier de Socotra, avec sa sève rouge et sa forme de parapluie, qui pousse seulement sur l'île de Socotra, au large du Yemen. Les légendes décrivent l'histoire naturelle et culturelle de chacun des sujets photographiés, alors que Todd Forrest, vice-président de l'horticulture et des collections vivantes du Jardin botanique de New York, propose une introduction concise de la stratégie de survie unique des anciens arbres dans différentes parties du monde. Un essai du critique Steven Brown définit la place unique de Beth Moon dans la tradition de la photographie d'arbres depuis William Henry Fox Talbot jusqu'à Sally Mann, et explore les défis et potentiels de l'arbre comme sujet d'art.

09/2018

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Guides gastronomiques

La Véritable histoire des pâtes. Les dix recettes qui ont fait l'Italie et conquis le monde

Vous pensiez tout connaître des pâtes qui nous régalent depuis des années... Le livre de Luca Cesari nous plonge dans une histoire méconnue, savoureuse et pleine de surprises, à travers les dix recettes les plus populaires d'Italie : de la bolognaise à l'amatriciana, des lasagnes aux gnocchis. Savez-vous que c'est dans la prose du poète Horace au Ier siècle avant J. -C. que pour la première fois il est fait référence à des crêpes qui ressemblent à des lasagnes ? Savez-vous que les fettuccine Alfredo servis dans des couverts en or ont d'abord conquis l'Amérique grâce à Douglas Fairbanks et Mary Pickford avant de s'imposer à Rome ? Savez-vous que le pesto n'a pris sa forme presque définitive qu'en 1927 ? Savez-vous que les recettes de pâtes n'ont commencé à voir le jour dans les livres de recettes de cuisine qu'au milieu du XIXe et à s'affirmer au milieu du XXe siècle ? Qu'en moyenne les pâtes étaient cuites une demi-heure au début du XXe siècle et que la cuisson al dente est récente ? Que le débat sur l'usage du parmesan ou du pecorino, de la pancetta ou du guanciale dans la recette des carbonara fait encore des victimes parmi les gastropuristes, sans parler du scandale national quand un chef a osé mettre de l'ail dans l'amatriciana ? La véritable histoire des pâtes est à la fois une histoire culturelle de l'Italie puisée dans les bibliothèques et les livres de cuisine et une savoureuse galerie de bons vivants célèbres ou méconnus. C'est aussi un livre de recettes extravagantes ; il y en a de multiples grâce auxquelles vous apprendrez même à préparer des tortellinis à la façon du XVIe siècle !

03/2022

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Comics

Décennies : Marvel dans les années 80. L'univers Marvel évolue

Célébrons les 80 ans des comics Marvel décennie par décennie. Découvrez les grandes révolutions des années 80. Une nouvelle génération de créateurs apporte des intrigues novatrices. Un nouveau visage se cache sous le masque d'Iron Man et le bouclier de Captain America change de propriétaire. Les lecteurs font alors bien des découvertes : le costume noir de Spider-Man, la crête de Tornade, l'armure de guerre de Thor, la couleur grise de Hulk et la conversion d'Angel qui devient le cavalier d'Apocalypse aux ailes d'acier. Miss Hulk rejoint également les Quatre Fantastiques et Peter Parker et Mary Jane Watson surmontent ensemble la plus grande épreuve de leur vie : le mariage. Ce tome fonctionne comme une anthologie montrant les évolutions que connaissent les icônes Marvel durant une décennie. Dix ans durant lesquels émergent aussi de nouveaux auteurs talentueux, qui vont façonner chacun à sa manière, l'univers Marvel. Cinquième tome (sur huit) de la collection commémorative des 80 ans de Marvel. Pour les années 80, l'album se focalise sur les changements des principaux héros de la Maison des Idées. Spider-Man endosse son costume noir, Iron Man l'armure Silver Centurion, Hulk redevient gris, Steve Rogers devient le Captain, tandis que Thor arbore un look plus viking que jamais. Ce volume contient Iron Man (1968) 170, Uncanny X-Men (1981) 173, Fantastic Four (1961) 265, Amazing Spider-Man (1963) 252 et Annual 21, Incredible Hulk (1968) 324, Thor (1966) 378, Captain America (1968) 333 et X-Factor (1986) 24 - écrits par Denny O'Neil, Chris Claremont, John Bryne, Roger Stern, Tom DeFalco, Al Milgrom, Walter Simonson, Mark Gruenwald, Jim Shooter, David Michelinie et Louise Simonson, et illustrés par Luke McDonnel, Paul Smith, John Byrne, Ron Frenz, Al Milgrom, Sal Buscema, Tom Morgan, Paul Ryan et Walter Simonson.

08/2019

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Romans policiers

Les Trois pignons. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

Les Trois Pignons (The Adventure of the Three Gables en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois le 18 septembre 1926 dans l'hebdomadaire américain Liberty, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Résumé Mystère initial Au 221B Baker Street, Sherlock Holmes, qui se trouve en compagnie du Dr Watson, reçoit la visite éclair de Steve Dixie, un homme noir venu dire au détective de ne pas se mêler d'une mystérieuse affaire à Harrow. Holmes reconnaît en lui un homme de main travaillant sous les ordres d'un dénommé Barney Stockdale, qui agit lui-même pour le compte de commanditaires. La menace n'impressionne pas Holmes, qui y voit au contraire une raison de s'intéresser de plus près à l'affaire en question. Le détective a récemment reçu la lettre d'une vieille dame, Mrs Mary Maberley, habitante de Harrow, demandant au détective de se rendre chez elle à la maison des Trois-Pignons pour enquêter sur les événements qui s'y trament. Holmes et Watson se rendent chez Mrs Maberley. Celle-ci, dont le fils est récemment décédé d'une pneumonie en Italie, leur explique avoir reçu trois jours auparavant la visite d'un homme s'étant fait passer pour un agent immobilier. Celui-ci lui a proposé de racheter sa maison à un prix élevé, ainsi que l'ensemble de son mobilier et de ses affaires personnelles. Ayant trouvé la proposition suspecte, elle s'est tournée vers son avocat, M. Sutro, qui lui a conseillé de ne pas accepter cette offre.

01/2023

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Criminalité

Le drame du Moulin d'Yvray

Quand on va d'Angers à Sablé-sur-Sarthe en suivant la route de Tiercé et d'Etriché, on passe près d'un ravissant petit village, le Moulin d'Yvray, autrefois formé autour d'un groupe de moulins. A la fois sur la voie d'Angers au Mans, et possédant un accès sur la Sarthe, cet hameau accueillait de nombreux voyageurs... jusqu'au début du XIXe siècle où un matin le village allait être le théâtre d'un horrible crime. Un drame qui passionna à l'époque les foules, et qui marqua à jamais les mémoires. Près d'un siècle plus tard, Cyriaque de Pocé revient sur cette histoire et entraîne Renée Gouraud d'Ablancourt a débuter, sous le pseudonyme de René d'Anjou, l'un de ces feuilletons dont elle a le secret. Sous divers pseudonymes, elle publie déjà depuis longtemps des romans et feuilletons dits populaires, à la mode au XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe. Originaire d'Angers, et auteur familier pour de nombreux lecteurs, elle a laissé un nombre considérable de contes, de chroniques de toutes sortes, de romans, dont "Pierrerit", rebaptisé ici "Le drame du Moulin d'Yvray". Ce roman n'est donc pas qu'une fiction, c'est un drame de vérité sanglante qui se joua en Anjou il y a deux siècles. Pour atténuer l'horreur du drame, la vie s'est chargée, comme souvent, d'offrir un aspect de beauté et d'amour, que René d'Anjou et Cyriaque de Pocé ont su traduire dans ce récit. Ils nous montrent les personnages tels qu'ils furent sous leurs vrais noms, dans leur vrai milieu, reflet d'une époque compliquée, offrant au lecteur l'attrait supplémentaire d'une histoire où l'émotion côtoie la réalité.

04/2021

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Histoire des idées politiques

Robert Henri Desbordes

Robert-Henri Desbordes (1921-1997). Il appartient au monde de la méritocratie qui trouve ses racines dans l'exigence de La Parabole des Talents, selon saint Matthieu. L'histoire que Robert-Henri, nous raconte, son histoire à lui, est un combat de tous les instants contre l'immobilisme et l'avilissement de l'Homme. La volonté, le courage et l'audace sont les garants d'un honneur qui guide son action vouée à l'amour de sa Patrie : la France. C'est un vrai parisien qui connaît parfaitement la Capitale, ses rues, ses avenues, ses faubourgs, ses places, mais aussi et surtout son histoire. Il a effectué toutes ses études au lycée Janson de Sailly, ainsi que sa préparation aux Grandes Ecoles, avant d'intégrer Centrale Paris. Il nous décrit avec beaucoup de précisions et d'humour ses années à Janson Paris, la " drôle de guerre " avec les chahuts et les actions de résistance des lycéens et des étudiants contre l'occupant Allemand et cet épisode historique de la célébration du 11 novembre à l'Arc de Triomphe. Une escapade en province, au Mans, au moment de l'entrée des armées allemandes dans Paris. Nous suivons avec délice et humour ses choix de vie et sa destinée dans les Mines du Nord et du Pas de Calais, à Bruay en Artois où il sera quelques années plus tard, ingénieur en chef de la Fosse 4. (Il a écrit sur ce sujet un livre, intitulé : Mineur, à Bruay en Artois, aux éditions G. de Bussac-1982) Un homme d'espoir que le destin a ravi trop tôt à son épouse, ses enfants et petits-enfants à qui il dédie ce livre posthume.

04/2023

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Marques et modèles automobiles

Porsche. Les modèles de légende. Les modèles de légende

L'histoire de la Porsche est une aventure singulière faite de génie, de savoir-faire et d'intuition. Des qualités qui, associées à l'intransigeance sans égale de Ferdinand Porsche, ont fait de cette marque une véritable légende. Depuis presqu'un siècle, l'essence inaltérable de la Porsche reste la même, faite d'un subtil mélange d'inspiration artistique et de haute technicité. De la première esquisse crée en 1935, dont émanera la fameuse Volkswagen Coccinelle, à la Taycan, véritable bijou zéro émission, la Porsche trace sa route en s'adaptant aux époques qu'elle traverse. Qu'elle soit propulsée par un moteur à six cylindres ou par un moteur électrique, une Porsche reste une Porsche ! C'est-à-dire une voiture sublime à la conduite inégalable, remarquée pour ses victoires, sur les plus grands circuits de courses automobiles, notamment aux 24 Heures du Mans. A voiture de légende, livre de référence : Andrea Rappeli, féru de moteurs depuis son plus jeune âge, retrace ici l'extraordinaire aventure humaine, sportive et parfois même politique de la Porsche. Richement illustré de 200 photos et fiches techniques, cet ouvrage vous offre une sélection des modèles de route et de compétition les plus emblématiques. Véritables bijoux technologiques, comme la 356, légère et aérodynamique, qui concurrence des sportives bien plus puissantes ou la 550 Spyder, voiture fétiche de James Dean ou encore l'incontournable 911 aux yeux de biche : tous ont été construits dans le respect du principe cher au fondateur de la marque, selon lequel tout nouveau modèle doit surpasser le précédent. Plongez dans la légende Porsche et partez à la rencontre du supplément d'âme qu'insufflent ces automobiles dans le coeur des passionnés, jusqu'à devenir un véritable art de vivre.

10/2022