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Emmanuel Meunier

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Histoire internationale

Les mythes de la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale semble aujourd'hui bien connue. Et pourtant. Les idées reçues sur ce conflit d'airain abondent. Desservant la cause de la connaissance, elles montrent surtout que la propagande de l'Axe comme celle des Alliés a durablement imprimé sa marque, bien au-delà de l'année 1945. Ce volume vise donc à rétablir quelques vérités en revenant, au crible de vingt-trois entrées, sur les grands mythes de cette guerre qui, tenus pour vérités d'Evangile, n'en restent pas moins erronés. Ainsi, combien de Français persistent à croire que la défaite aux jours sombres de 1940 était inscrite dans les astres ? Que Pearl Harbor a signé une écrasante victoire de l'Empire nippon sur les Etats-Unis ou que Hitler n'a fait que devancer une attaque de Staline ? Que les soldats américains ne savaient pas se battre ou que les hommes de la Waffen-SS étaient des combattants d'élite ? Que le débarquement de Provence a été inutile ? Que les armes miracles allemandes auraient pu tout changer ou que Yalta vit le partage du monde entre Churchill, Roosevelt et Staline ? A ces questions essentielles, les meilleurs spécialistes apportent des réponses étonnantes au fil de chapitres courts et enlevés. Ce livre sans équivalent espère ainsi contribuer à porter un nouveau regard sur ce moment décisif dans l'histoire du monde. Souvent inattendues, parfois surprenantes, ses révélations sont toujours passionnantes. Dirigé par Jean Lopez, fondateur et directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Olivier Wieviorka, membre de l'Institut universitaire de France et professeur à l'ENS-Cachan.   Contributeurs : Sébastien Albertelli, Vincent Arbarétier, Nicolas Aubin, Benoist Bihan, Bruno Birolli, François-Emmanuel Brézet, Patrick Facon, Daniel Feldmann, Pierre Grumberg, Hubert Heyriès, François Kersaudy, Julie Le Gac, Jean-Luc Leleu, Cédric Mas, Claire Miot, Jean-François Muracciole, Georges-Henri Soutou, Pierre-François Souyri, Maurice Vaïsse, Fabrice Virgili.

09/2015

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Economie politique

L'Economie politique N° 90, mai 2021 : Technologie et écologie : alliées ou ennemies ?

"La grande illusion. Difficile de nier le défi que représentent aujourd'hui les questions climatique et environnementale. Si le constat est connu, les avis divergent sur la réponse à y apporter. Les camps en présence paraissent antagonistes, et la caricature est tentante. Il y aurait d'un côté le fameux "modèle Amish" vilipendé par Emmanuel Macron ; de l'autre, les partisans de la croissance verte. La voix de la raison est sans doute la voie médiane. Mais nous en sommes très éloignés. Nous continuons de vivre dans le paradigme de la croissance : la 6G est dans les tuyaux, des robots pollinisateurs sont créés pour pallier la disparition des abeilles et la course à la colonisation de l'espace a démarré. Ce n'est pas de la science-fiction, c'est la réalité. Dans un tel paradigme, les gains d'efficacité ne se traduisent pas par une baisse des impacts environnementaux ; ils sont annulés par les effets rebond. Quant à la promesse d'un découplage absolu, et pas seulement relatif, elle reste hypothétique. Tant que le débat sur la place de la croissance n'aura pas été engagé, le fond du problème demeurera occulté. La technologie n'est pas neutre, elle transforme nos modes de vie. Le capitalisme et sa logique d'accumulation ont été de formidables accélérateurs du progrès technique. Sur le plan environnemental, ils ont mis en branle des bouleversements qui s'auto-alimentent. L'idée que le capitalisme pourrait demain mettre sa puissance d'innovation au service d'une économie soutenable n'est qu'une grande illusion. Pour bifurquer, nous n'aurons pas d'autre choix que de faire preuve de "techno-discernement" et de nous interroger non seulement sur comment produire, mais aussi sur quoi produire." Céline Mouzan.

05/2021

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Sociologie

Les épreuves de la vie. Comprendre autrement les Français

La vraie vie des Français n'est pas dans les théories générales ou les moyennes statistiques. Les principaux mouvements sociaux des dernières années, des manifestations sur les retraites aux Gilets jaunes ou au phénomène #MeToo, n'ont guère été éclairés par l'étude des structures globales de la société. Les nouvelles géographies des fractures politiques et l'instauration d'un climat de défiance ont certes été bien documentées. Mais la nature des attentes, des colères et des peurs dont elles dérivent n'a pas encore été déchiffrée. Cet essai propose des outils pour ouvrir et décrypter cette boîte noire. Il se fonde pour cela sur une analyse des épreuves auxquelles les Français se trouvent le plus communément confrontés au quotidien. C'est en partant notamment des expériences vécues du mépris, de l'injustice, des discriminations et de l'incertitude que l'on peut comprendre autrement la société. Les émotions qui les accompagnent expliquent en effet au premier chef les comportements des femmes et des hommes d'aujourd'hui : ceux-ci ne se déterminent dorénavant plus en fonction de leurs seuls intérêts " objectifs ". Une autre manière de réagir aux événements et de produire du commun se fait donc ainsi jour. Cette approche permet d'appréhender de façon originale la désaffection contemporaine pour la politique existante et indique la direction d'un véritable projet d'émancipation. Les Epreuves de la vie ouvre de cette façon une nouvelle étape du travail de l'auteur consacré à la redéfinition de la question sociale et aux conditions de l'approfondissement de la vie démocratique. Parce qu'un essai vaut autant par le constat dressé que par les renouvellements esquissés, le texte de Pierre Rosanvallon est discuté et prolongé par quatre " rebonds et explorations " d'Aurélie Adler, Nicolas Duvoux, Emmanuel Fureix et Gloria Origgi, dans une démarche d'intelligence collective.

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Création d'entreprise

On lâche rien ! La méthode Pap et Pille pour créer le business dont vous rêvez

C'est l'histoire de deux amoureux qui ont décidé de vivre leur vie comme si tout s'arrêtait demain. Ils se sont mariés 10 jours après leur rencontre, ils sont partis 3 ans faire le tour du monde et ils se sont lancés dans l'aventure entrepreneuriale dès leur retour en France ! Basée sur les saveurs issues de leurs voyages, ils ont crée des billes de biscuit dans leur cuisine en regardant leur fille manger un pop-corn. Depuis l'aventure a pris une tournure folle, car ils ont l'idée de tout raconter et de tout documenter. Linkedin est devenu leur moyen de communication privilégié. Dans ce livre, nous découvrirons leur histoire, leur rencontre, toutes les étapes de la création de Pap et Pille, toutes les réussites, les difficultés et les échecs ! Une mauvaise décision leur a fait perdre 30 000 euros en quelques minutes. Comment gérer toutes ces montagnes russes émotionnelles quand en plus on travaille en couple ! Dès le début de leur histoire ils ont eu l'audace d'aller à la rencontre des autres, d'aller à la découverte du monde. Pap Et Pille est le résultat naturel de leurs ambitions, et de leur envie de s'élever socialement. Pap Et Pille c'est la preuve que le French Dream existe. Raibed et Fatiha sont aujourd'hui des modèles pour tous ceux qui se lancent. Et pour aider le plus grand nombre, ils partagent leurs conseils, leurs astuces et leur carnet d'adresses dans leurs videos et leurs nombreuses interventions. Pour aller encore plus loin dans la cause entrepreneuriale française, ils travaillent actuellement à la rédaction de deux textes qu'ils présenteront prochainement à Emmanuel Macron.

05/2023

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Actualité politique France

L'homme qui s'aimait trop

A l'approche de l'élection présidentielle, Françoise Degois dresse le portrait d'un homme qui reste incroyablement secret, fermé aux autres malgré l'apparente courtoisie de ses longues prises de parole. Solitaire, construit autour de sa relation avec son épouse Brigitte, il décide seul, dans un désert de confiance et d'amitiés comme peuvent en produire les épopées politiques. Arrogant, volontaire, narcissique, autoritaire, brillant : l'opinion, interrogée régulièrement, évoque avec une constance d'horloge suisse tous ces adjectifs pour évoquer Emmanuel Macron, depuis son élection en forme de holdup, une élection " par effraction " selon ses propres mots. Un président jeune, déterminé, qui voulait réparer les fractures françaises. Cinq ans après, les fractures n'ont jamais semblé plus profondes et il semble loin, le temps où la majorité des Français lui faisaient crédit en raison de son jeune âge, de son verbe sophistiqué et de ses paroles tantôt caressantes, tantôt cinglantes. L'un de ses conseillers les plus proches, Ismaël Emelien, lui avait d'ailleurs soufflé à l'oreille, au début de son mandat : " Tu dois alterner une caresse et une gifle. " Truc de communiquant ou correspondance parfaite avec une personnalité ambiguë, souvent tortueuse, voire manipulatrice dont on ne sait finalement pas grand-chose ? A quelques mois de l'élection présidentielle, Françoise Degois dresse le portrait d'un homme qui se métamorphose au gré de ses interlocuteurs, demeure incroyablement secret, fermé aux autres malgré l'apparente courtoisie et la volubilité qui caractérisent ses longues prises de parole politiques ou médiatiques. Un homme solitaire, construit autour de sa relation avec son épouse Brigitte, qui s'est beaucoup trompé dans sa façon de s'adresser aux citoyens, qui décide seul, dans un désert de confiance et d'amitiés comme peut aussi en produire les longues épopées politiques. Un homme qui n'avait pas d'amis.

03/2022

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

Le meilleur des e-mondes. Résister à la 5G et à ses conséquences

ALDOUS HUXLEY PUISSANCE 5 : BIENVENUE DANS LE MONDE DYSTOPIQUE DE LA 5G ! Selon Emmanuel Macron, s'opposer au déploiement de la cinquième génération de téléphonie mobile nous conduirait tout droit au pays des amish, adeptes du retour à la lampe à huile. Derrière ce mépris mal placé, n'y aurait-il pas une peur panique d'ouvrir la controverse autour du type de société que dessine la 5G ? Un monde fait d'algorithmes, de profi lages et de surveillance ; un monde où les rapports humains sont conditionnés à l'omniprésence de prothèses communicantes, où les stimuli publicitaires permanents ne laissent aucun répit, épiant nos moindres faits et gestes, scrutant nos réactions pavloviennes pour mieux nous emprisonner dans un e-monde extatique... Depuis de nombreuses années, la téléphonie mobile et plus généralement les innovations technologiques sont considérées comme un sujet "adémocratique" . Seule une poignée d'ingénieurs télécom, informaticiens et investisseurs sont admis à penser ces innovations qui, pas-à-pas, engendrent un bouleversement profond de notre relation au monde. Le choix de société induit par la 5G nécessiterait au minimum un débat public pluraliste, contradictoire et transparent. Selon Stéphen Kerckhove, directeur général d'Agir pour l'Environnement, l'heure est venue de refuser avec détermination cette fuite vers l'abîme. En rejoignant les associations mobilisées, en interpellant les élus locaux, en organisant des blocages de chantiers ou encore en participant activement à une campagne de boycott de la 5G afi n d'obtenir ce qui nous est dû : une planète soutenable ! Stéphen Kerckhove est directeur général d'Agir pour l'Environnement, association française de mobilisation citoyenne en faveur de la protection de l'environnement. Militant écologiste, il organise des campagnes ciblant les responsables politiques et décideurs économiques, alliant happening et lobbying plus institutionnel.

01/2022

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Histoire de France

Lettres aux deux amies

Alain a quarante-six ans quand il s'engage, en août 1914, pour une guerre dont il était dispensé et contre laquelle il s'est toujours battu. Du champ de bataille où il sert comme artilleur, il écrit beaucoup et surtout à ses deux complices, Marie Salomon et Marie-Monique Morre-Lambelin, correspondance patiemment rassemblée, pour la première fois, par Emmanuel Blondel dans ces Lettres aux deux amies. La guerre décrite par l'écrivain, de son vrai nom Emile Chartier, professeur de philosophie au Lycée Henri-IV et au collège Sévigné, s'oppose à tous ces récits voués à l'héroïsme, à cette littérature des tranchées qu'il juge " laide " et bourrée de mensonges. Dans ces lettres parfois écrites " au galop " sous les volées d'obus, il y a d'abord la grâce du style, mais aussi une profonde humanité, une clairvoyance absolue sur le cataclysme du premier conflit mondial et des sentences sans appel contre " les crétins et les calotins qui se partagent le pouvoir." Préférant le front à l'insupportable arrière, rappelant toujours avec Descartes que l'irrésolution est le pire des maux, Alain le pacifiste a choisi d'être aux côtés des " meilleurs ", ceux qu'on envoie au massacre, ces spectres qu'il voit revenir des assauts, hagards, le long des chemins. Parmi tous ces morts, ses anciens élèves " mes braves petits, presque tous tués " dont les noms s'égrènent au fil des mois de carnage. Mais il faut se tenir droit et c'est pendant ces années de combat que se construit la future oeuvre, foisonnante, du philosophe. Il faudra gagner la paix grâce à l'écriture même si Alain n'est pas dupe et se sent déjà bien seul face aux discours moralisateurs.

08/2014

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Histoire de France

Chercheurs en Résistance. Pistes et outils à l'usage des historiens

Cet ouvrage collectif est le fruit de deux journées d'études organisées par le Centre d'histoire et de recherche sur la Résistance. De jeunes chercheurs y réfléchissent, à partir de cas pratiques, aux problèmes épistémologiques et méthodologiques que pose l'écriture de l'histoire : Comment un objet de recherche se construit-il et se saisit-il ? Que faire lorsque la définition de ses contours se dérobe au fur et à mesure que l'enquête avance ? Comment composer avec l'abondance, l'absence ou le caractère parfois éminemment biaisé des sources ? Les auteurs ont accepté de mettre au pot commun les écueils, interrogations, doutes qui sont le lot de tous les chercheurs et de les placer délibérément au centre de la réflexion afin qu'ils puissent être discutés. Qu'on étudie la désobéissance pionnière autour de la nébuleuse du musée de l'homme (Julien Blanc), l'histoire du Bureau central de renseignement et d'action (Sébastien Alberlelli), les métamorphoses des "vichysto-résistants" (Johanna Barasz), les déportations de répression (Thomas Fontaine), les relations de la société corse avec la Résistance (Sylvain Gregori), les rapports entre la gendarmerie et le corps social (Emmanuel Chevet) ou les composantes d'une identité résistante (Cécile Vast), ce sont bien en effet des questionnements voisins et croisés qui surgissent. De ce point de vue, les contributions réunies dans ce volume vont bien au-delà du champ de l'histoire de la Résistance et seront susceptibles d'intéresser ceux que l'écriture de l'histoire intrigue et d'aider chercheurs de toutes périodes et de toutes thématiques. Il s'agit -ce qui n'est pas si simple-de permettre à chacun de mettre en lumière ce qui est d'ordinaire relégué dans la pénombre, à savoir les doutes, incertitudes, appréhensions qui s'attachent à tout projet de longue haleine.

05/2014

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Religion

L'exégèse d'Isaïe 8, 1-8

La péricope Isaïe 8, 1-8 se révèle d'une richesse prodigieuse : la naissance du fils du prophète, répondant au nom étrange de Maher-Shalal-Hash-Baz, n'est pas sans lien avec celle de l'Emmanuel, au chapitre précédent. Si elle évoque le cours tranquille de la rivière Siloé, les versets bruissent surtout des guerres et des conflits du Proche-Orient ancien, avec l'inexorable montée en puissance du royaume d'Assyrie. Après un exposé fouillé des difficultés diverses du texte hébreu, quatre étapes de l'histoire de l'exégèse de ce texte sont étudiées. 1a traduction des Septante présuppose un certain nombre d'options, qui ne manqueront pas de peser sur la tradition chrétienne antique. La même constatation vaut autant pour l'exégèse juive, dont un très riche panorama nous est présenté ici, que pour l'exégèse des XVIe-XIXe siècles. L'exégèse chrétienne du Moyen Age est marquée par le commentaire de Jérôme ; mais les commentateurs ne cessent d'approfondir la recherche et d'apporter des éléments innovants, tant à l'époque carolingienne qu'aux XIIe et XIIIe siècles. l'exégèse protestante du XVIe siècle est aussi bien historique que morale et christologique ; de Joannes OEcolampade à Augustin Marlorat, c'est ici encore un corpus d'une grande richesse qui est examiné. De la sorte, l'ensemble du volume propose un parcours exégétique d'un extrême intérêt, qui confirme l'importance du champ disciplinaire encore peu fréquenté qu'est l'étude de l'histoire de l'exégèse. Ce volume est issu de la cinquième des "Journées bibliques", organisées par le laboratoire d'études des monothéismes / Institut d'études augustiniennes (CNRS-EPHE Sciences religieuses-Paris IV) et le Groupe de recherches sur les non-conformistes religieux des XVIe et XVIIe siècles et l'histoire des protestantismes (GRENEP, faculté de théologie protestante de l'université de Strasbourg).

03/2013

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Histoire de France

Mon journal. Tome XI, 26 septembre 1877 - 22 juin 1878

C'est bien ennuyeux que le petit prince soit si pauvre. Je puis compter sur 40 000 francs de rente tout de suite et lui 25 000, vous voyez que c'est maigre. Etre princesse de Bourbon me plairait assez, mais l'argent, la Fayet dit qu'il a 40 000 francs avec cela ce serait mieux et sa coquine de mère lui donnerait bien quelque chose en plus, et après sa mort on dit qu'il aura 200 000 francs de rente. Et puis on irait en Italie et on demanderait à cette infâme Marguerite et à cet excellent Humbert de donner suite au projet émis quelque temps avant la mort de Victor-Emmanuel de rendre une partie de leurs biens aux Bourbons de Naples. Le petit a trente-deux ans, une mâchoire qui paraît disloquée et des moustaches qui semblent balayer on ne sait quoi. Mais cela peu importe. Ecoutez, ce qu'il y a de plus horrible au monde c'est le mariage sans amour... Ce doit être épouvantable... dégradant, affreux. Pourtant si on l'accompagnait de 2 000 ou 300 000 francs de rente je m'y ferais parce qu'alors il y aurait le luxe qui... éloigne toujours un peu et toutes sortes de consolations mondaines. Quant à avoir un amant, il ne faut pas y songer avec un caractère comme le mien. Je serais si humiliée, si tourmentée, je souffrirais tant. La première moi ne dirait peut-être rien, mais la seconde, celle qui se souvient d'Epictète et qui ne ressent rien pour elle mais a mis tout son bonheur dans la première serait honteuse de faire mal. Et puis, je détesterais au lieu de l'aimer l'homme qui consentirait comme cela à manger dans la même assiette avec un autre.

01/2003

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Romans historiques

Une heure pour l'éternité

Une heure pour l'éternité. Saint Domingue, 1802. Pour mater Toussaint Louverture et rétablir l'esclavage, Napoléon Bonaparte a envoyé un corps expéditionnaire. Il s'agissait aussi de renflouer les caisses de l'Etat en reprenant la plus prospère des anciennes colonies, et... d'éloigner de son frère l'incestueuse et volage Pauline. Le général Victor-Emmanuel Leclerc, chef du corps expéditionnaire et mari de Pauline, se meurt de la fièvre jaune. Même si Toussaint Louverture croupit au fort de Joux, les soldats de métropole ont échoué dans leur reconquête, victimes des maléfices de la terre caraïbe, devenue l'instrument de la vengeance des Noirs. Trois voix alternent pendant cette heure d'agonie hallucinée : entre deux spasmes, Leclerc, mari cocu et piètre politique, invoque la raison d'Etat pour justifier la sauvagerie de sa répression. Fruits de son imagination déjà délirante, ses conversations avec l'ombre de Toussaint Louverture posent pourtant clairement les enjeux de cette page très sombre des relations entre la France et Haïti. Le monologue de Pauline, lui, est hanté par ce qu'elle a vu sur les bateaux de la rade : les corps des Noirs pendus et torturés. La voix de la fidèle servante corse, Oriana, témoigne, impuissante, de l'inéluctable : la troupe elle aussi se meurt, alors que Pauline, dans une quête effrénée des plaisirs, tente malgré tout de se divertir. Une heure pour l'éternité est un livre où la mort rôde, mais où la vie éclate à chaque page : à l'heure où l'on débat de repentance, Jean-Claude Fignolé, dans une langue lyrique et vigoureuse, accomplit le tour de force de se glisser dans la peau des colonisateurs pour mieux rappeler les valeurs révolutionnaires qu'ils ont trahies.

01/2008

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Critique littéraire

Maurice Blanchot. Partenaire invisible

Disons-le simplement: Maurice Blanchot, né en 1907, est l'un des plus grands, l'un des plus rares écrivains du vingtième siècle. Affirmation que ce siècle s'est trop souvent employé à traduire en légende - ou en procès. Selon l'inévidence de mythologies tenaces, Blanchot aurait été le grand absent, le fantôme invisible, l'auteur illisible d'une œuvre tout abstraite, un homme littérairement terrifiant, politiquement impur. Nul mieux que lui, pourtant, n'aura interrogé ce qu'il en est de la présence, de la visibilité, de la lisibilité, de la vitalité, de la culpabilité et de la possibilité de l'écrivain. Par ce travail, par ce combat, Blanchot aura fasciné et exalté les plus grands créateurs contemporains de formes et de pensées (de formes de pensées), à commencer par ses deux amis les plus intimes, Emmanuel Levinas et Georges Bataille. A son tour il reviendra à cet essai d'interroger la présence, la visibilité, la lisibilité, la vitalité, la culpabilité et la possibilité du biographique, dans une vie et dans une œuvre, dans une vie faite œuvre, une vie soutenue des affrontements les plus extrêmes avec la mort. Cette vie à l'œuvre s'adresse d'abord à notre savoir: que pouvons-nous en penser ensemble - et jusqu'où? Elle s'adresse ensuite à notre responsabilité: quelle forme d'attention et de discrétion requiert-elle, quelle sensibilité infinie à la limite du témoignage impossible impose-t-elle? Ecrire ce mouvement incessant de l'écriture à la vie, de la vie à l'écriture, à la place du tiers, dans l'attention toujours portée au nom de l'autre, suivant ici le mouvement qui, par la littérature et dans l'amitié de Robert Antelme, fait advenir la responsabilité à elle-même, la soumet à une reconnaissance illimitée tel est au moins, de cette biographie, l'essai.

10/2008

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Religion

Frédéric Ozanam (1813-1853). L'engagement d'un intellectuel catholique au XIXème siècle

" Le moment arrive où vous n'aurez plus pour vous qu'un petit nombre de vieillards ", assurait le ministre Casimir Perier à un prêtre au lendemain des Trois Glorieuses. Or, quatre années plus tard, Sainte-Beuve constate que le sentiment religieux caractérise " une notable partie des jeunes générations de notre temps ". Un réveil se produit au sein de la jeunesse intellectuelle. En 1836, un tiers des élèves de l'École normale supérieure est enrôlé dans la Société de Saint-Vincent-de-Paul, une association issue de la rencontre en 1833 de quelques étudiants, au premier rang desquels le Lyonnais Frédéric Ozanam et d'un vétéran des œuvres de la Restauration, Emmanuel Bailly. En 1835, Ozanam et ses amis sont parvenus à faire monter Lacordaire dans la chaire de Notre-Dame. Nul doute que l'alliance momentanée entre libéralisme, romantisme et catholicisme n'ait créé un climat plus favorable pour ceux qui voulaient réconcilier la religion et la liberté, la science et la foi, ce qui fut le grand combat intellectuel de Frédéric Ozanam à Lyon d'abord, à Paris ensuite, comme étudiant d'abord, comme professeur dans la chaire de littérature étrangère de la Sorbonne ensuite. Mêlé, souvent malgré lui, à plusieurs des combats de son temps, la campagne pour la liberté de l'enseignement, la question des nationalités, Ozanam n'hésite pas à se faire journaliste dès lors que la question sociale passe au premier plan de l'actualité en 1848. Mort en 1853, à l'âge de quarante ans, il a anticipé des évolutions qu'il faudra attendre plus d'un siècle pour voir se confirmer. Béatifié à Paris, lors des Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, ce laïc marié très amoureux de sa femme, ce père de famille incarne un visage de la sainteté rarement proposé encore.

08/2003

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Actualité et médias

Quelle histoire ! Carnets secrets 2016-2017

Le 6 mars 2017, en pleine affaire Fillon, alors qu'Alain Juppé vient d'annoncer qu'il renonce à se poser en challenger du candidat de la droite, François Bayrou confie à Michèle Cotta : " Tout ceci n'a aucune logique. Je suis sans explication. On est dans le stupéfiant ! " Cette formule pourrait résumer le mélange de sidération et de curiosité passionnée que n'a cessé d'éprouver la journaliste, comme bon nombre de Français, face aux incroyables péripéties qui ont marqué la dernière élection présidentielle et abouti à la victoire inattendue d'un novice. Au cours de ses nombreux échanges avec les principaux acteurs de cette singulière période, Michèle Cotta éclaire le comportement de ceux qui, à droite comme à gauche, ont assisté impuissants à l'irrésistible ascension d'Emmanuel Macron. Dans ce journal, elle montre un François Hollande empêtré dans son impopularité, comme assommé par la défection des frondeurs socialistes et surtout par la trahison de son ancien collaborateur. Un Manuel Valls choisissant à contretemps de se porter candidat à la place de celui dont il fut le Premier ministre. Un François Fillon se jetant au-delà de toute mesure dans un combat où il perdait chaque jour du terrain. Une Marine Le Pen s'écroulant au moment stratégique du débat de l'entre-deux-tours. Un Jean-Luc Mélenchon dopé par l'effondrement de la social-démocratie en France et s'imaginant prendre à l'Elysée la place de son pire adversaire. A partir des multiples témoignages qu'elle a recueillis sur le vainqueur du 7 mai 2017, Michèle Cotta brosse l'image d'un " tueur souriant ", plus dur et complexe qu'il n'en a l'air. Celle, encore énigmatique, d'un président que personne n'attendait.

10/2017

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BD jeunesse

Poly

Une sublime histoire d'amitié. 1964. Louise, accompagnée de Cécile, sa petite fille de 10 ans, revient dans un petit village des Cévennes où elle passait ses vacances enfant. Le village est dominé par un château médiéval à moitié en ruines et occupé par un étrange personnage : Victor. Alors que Cécile peine à nouer des liens d'amitié avec ses nouveaux camarades, elle découvre qu'un cirque itinérant s'installe en ville. Emerveillée et fascinée par le spectacle, Cécile y fait la connaissance de Poly, un jeune poney qui s'avère être maltraité par le propriétaire du cirque, M. Brancalou. Choquée et indignée, elle imagine un stratagème pour libérer le poney de son enclos grillagé. Peu à peu, s'établit entre l'enfant et l'animal une relation de confiance, un apprivoisement réciproque. Cécile a enfin le sentiment d'avoir trouvé un ami, son meilleur ami. Tout le monde recherche Poly, les habitants du village, les gendarmes, et surtout M. Brancalou. Seul Victor finit par percer le secret de Cécile. Elle décide alors de rejoindre secrètement son père en Italie pour sauver Poly des griffes de Brancalou. Adaptation fidèle du livre (publié chez XO éditions) et du film de Nicolas Vanier (qui sort en même temps que la BD), Poly propose une bande dessinée en phase avec beaucoup de questions actuelles, tant par le caractère des personnages que par les thèmes abordés, notamment sur le rapport homme animal... D'après le scénario de Poly, le nouveau film de Nicolas Vanier, prochainement au cinéma, écrit par Nicolas Vanier, Jérôme Tonnerre et Maxime Giffard, produit par Yves Darondeau, Emmanuel Priou et Thierry Desmichelle, une coproduction Bonne Pioche et SND. D'après la série Poly, écrite et réalisée par Cécile Aubry.

10/2020

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Sciences politiques

François Fillon

Les résultats sont tombés ce dimanche 23 avril, François Fillon a été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle. Avec 19, 9 %, il se classe en troisième position après marine le Pen. Tout comme en 2002, le front national se retrouve au deuxième tour des présidentielles face à Macron tout juste arrivée dans le champ politique après un passage éclair dans le gouvernement de François Hollande. On peut dire que la politique n'est pas une science sûre, et quelle est souvent injuste. Tout comme au football ce n'est pas toujours les meilleurs qui l'emportent. Une grande partie de la droite avait fait son deuil depuis longtemps. François Fillon et son carré de fidèles y ont cru jusqu'au bout, mais le poids des affaires l'a empêché de réaliser le sursaut tant attendu. C'est vrai il avait toutes les chances de l'emporté. C'est dans la régularité qu'il a assumé sa défaite en en annonçant devant ses supporteurs que malgré tous ses efforts, malgré toute sa détermination, il n'a pas réussi à les convaincre. Et que dans l'immédiat, il assumait ces responsabilités. Cette défaite est la sienne et c'est à lui seul qu'il revient de la porter. Il a ensuite appelé sa famille à se rassembler pour les élections législatives qui ne sera pas non plus un succès vu la montée du mouvement de Macron. François Fillon en bon gentleman a déclaré qu'il voterait, au second tour, pour Macron sans toutefois donner de consignes de vote en déclarant : "L'abstention n'est pas dans mes gènes, surtout quand un parti extrémiste est aux portes du pouvoir. (...) Je voterai donc pour Emmanuel Macron. Il vous revient en conscience de réfléchir". Avec cette défaite, la droite fait donc face à son scénario le plus redouté : un 21 avril à l'envers.

07/2017

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Economie

La révolte fiscale. L'impôt : histoires, théories et avatars

Du Moyen-Age aux gilets jaunes, les révoltes fiscales jalonnent l'histoire de France. Au-delà de leur violence, ces mouvements portent une vraie réflexion sur la philosophie de l'impôt, la place de l'Etat et la liberté des personnes. Il y a les émotions populaires et spontanées, et il y a les révoltes structurées et organisées, qui refusent l'omnipotence de l'Etat. C'est que l'impôt dit beaucoup du rapport de l'homme à la société. Celui-ci doit-il uniquement servir au financement des activités régaliennes ou bien doit-il être l'instrument de la redistribution des richesses et de la construction des personnes par l'Etat ? La discussion est âpre et nombreux sont les penseurs à débattre d'une juste théorie de l'impôt. De l'Antiquité à Margaret Thatcher, de Richelieu à Emmanuel Macron, les auteurs content l'histoire de ces révoltes fiscales qui ont contribué à façonner le monde contemporain. En convoquant les grands auteurs et en réfléchissant à la finalité de l'impôt, ils proposent aussi une analyse de ce à quoi pourrait ressembler un impôt juste. Car avant de prélever, l'Etat doit au préalable définir son champ d'intervention et circonscrire ses dépenses. A l'heure où la France est embourbée dans le débat fiscal, cet ouvrage permet de prendre de la hauteur et offre une réflexion vivante sur l'impôt, à travers son histoire et ses théories. Victor Fouquet est doctorant en droit fiscal à Paris 1 Panthéon- Sorbonne et chargé de mission au Sénat. Il a publié La Pensée libérale de l'impôt : anthologie chez Libréchange en 2017. Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique et chercheur associé à Sorbonne-Université. Il a notamment écrit La Parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France chez Calmann-Lévy en 2018.

03/2019

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Développement durable-Ecologie

Le CO2 est bon pour la planète. Climat, la grande manipulation

Novembre 2018. Aussi soudaine qu'inédite, la révolte des Gilets jaunes secoue la France. La raison de la colère ? La hausse incessante du prix des carburants. Au nom de la lutte contre les émissions excessives de CO et d'une hypothétique transition écologique, le gouvernement d'Emmanuel Macron, suivant les recommandations des Nations Unies et du GIEC, persiste à faire du gaz carbonique la cause du réchauffement planétaire pouvant justifier n'importe quel durcissement de la fiscalité. L'ouvrage de Christian Gerondeau montre pourtant que nos émissions nationales ne pèsent rien en regard de la masse de CO présente dans l'atmosphère. Et si tous les pays développés supprimaient entièrement leurs émissions d'ici le milieu du siècle, l'impact sur la concentration de CO dans l'atmosphère ne dépasserait pas 2 à 3 %. Les Gilets jaunes avaient donc raison : la transition écologique ne peut être qu'un prétexte tant ses fondements ne résistent pas à l'examen. Peut-on dès lors considérer les besoins croissants de l'humanité en pétrole, gaz, et charbon, comme une catastrophe pour le climat ? Les derniers relevés des satellites ne vont pas dans ce sens. Certes, en 2015 et au début de 2016, une hausse des températures a entraîné des records, mais elle a peu duré. Les relevés officiels que reproduit ce livre sont unanimes : les choses sont revenues à la normale au milieu de 2016. Par ailleurs, de nombreux scientifiques de premier plan, en France et ailleurs, vont jusqu'à affirmer qu'il n'y a non seulement pas lieu de craindre les émissions de CO mais qu'il faut au contraire s'en réjouir ! Il est donc temps d'oser la question taboue : le CO, catastrophe ou bienfait ?

02/2019

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Histoire internationale

Le Fonds bleu. Mécanisme de financement et de gestion du Bassin du Congo pour la protection de l'environnement mondial

Cet ouvrage s'intéresse au programme du Fonds bleu, créé à l'initiative des chefs d'Etat d'Afrique, dans l'objectif de protéger le Bassin du Congo contre le réchauffement climatique. Il aborde les opportunités initiées et les obstacles auxquels ce vaste chantier est confronté. L'ouvrage constitue un véritable plaidoyer pour la préservation du Bassin du Congo, qui a besoin du soutien de tous les décideurs et leaders du monde. En leader climato-optimiste et écolo-visionnaire, le président Denis Sassou N'Guesso, l'un des pionniers du Fonds bleu, a engagé depuis plusieurs décennies une diplomatie écolo-climatique en faveur de la planète. Dans son argumentation, l'auteur paraphrase le président Denis Sassou N'Guesso en insistant sur le fait que "toute attitude tendant à décourager l'opérationnalité du Fonds bleu est une chronique d'un génocide climatique, consciemment ou inconsciemment programmé, étant donné que le Bassin du Congo, deuxième poumon mondial des réserves d'eau et de forêt, qui supporte le poids des dégâts et les conséquences de l'exploitation irrationnelle et abusive de la planète, fait partie du patrimoine écologique de l'humanité pour un avenir radieux et prometteur". C'est pourquoi l'auteur conclut en espérant que le soutien massif des bailleurs au Fonds bleu constituera une source d'inspiration pour les autres nations afin d'arrêter l'exploitation barbare de la Terre. La multiplication des initiatives et les appels du président Emmanuel Macron aux bailleurs de fonds, aux grandes entreprises, aux hommes d'affaires, à la société civile, aux grandes fondations, aux artistes, aux intellectuels ainsi qu'aux gestionnaires du monde est une sonnette d'alarme pour éviter une gifle fatale à l'espèce humaine sur la Terre.

02/2018

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Actualité et médias

La citadelle assiégée. Les populismes contre l'Europe

Les populismes aujourd'hui en Europe... Les idées populistes, de droite comme de gauche, gagnent du terrain partout en Europe. L'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République française ne doit pas masquer le score réalisé par Marine Le Pen au second tour. Au Royaume-Uni, les électeurs anglais ont choisi le Brexit, persuadés qu'être seul vaut mieux qu'être à 27. En Hollande, le populiste Gert Wilders a très largement animé la dernière campagne des législatives. En Autriche, un candidat d'extrême-droite s'est hissé au second tour de l'élection présidentielle, et le nouveau chancelier s'est allié à elle. En Hongrie et en Pologne, des gouvernements démocratiquement élus votent des lois restreignant la liberté de la presse et l'indépendance de la justice. Enfin, les dernières élections générales en Allemagne ont permis l'entrée au Bundestag de 96 députés de l'extrême-droite allemande, lui permettant ainsi de jouer un rôle qu'elle n'a encore jamais eu dans la vie politique d'après guerre... Comment en est-on arrivé là ? Comment, en trente ans, les idéaux fondateurs de l'Europe, qui ont garanti une paix jusque-là inconnue sur le continent, ont-ils pu autant reculer sous les coups de boutoir des populistes ? Les deux auteurs nous invitent à un tour d'Europe des populismes, pays par pays, et nous expliquent la génèse et le développement de ces mouvements farouchement isolationnistes et souvent xénophobes au travers l'analyse des situations locales. L'Europe n'a jamais été aussi fragilisée et connu une telle vague de repli sur soi de ses membres. C'est bien son avenir qui se joue aujourd'hui, de la Scandinavie jusqu'à la Catalogne...

05/2018

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Critique Roman

Projections de soi. Identités et images en mouvement dans l'autofiction

L'autofiction est une projection de soi sur le papier. Mais de nombreux écrivains à la première personne ont accepté, choisi ou revendiqué de se projeter sur des écrans, qu'il s'agisse de cinéma, de vidéo ou de télévision. C'est à eux qu'est consacré cet ouvrage, qui invite à un voyage inédit au coeur de la littérature et de ses liens avec l'image en mouvement. Même si le terme " autofiction " n'a été créé qu'en 1977 par Serge Doubrovsky, Elise Hugueny-Léger débute sa réflexion avec les Nouveaux romanciers, Alain Robbe-Grillet en tête, et Marguerite Duras. En effet, ces derniers ont fait de leur vie la matière première de leur écriture et se sont laissés tenter par l'aventure cinématographique, réalisant eux-mêmes plusieurs films. D'autres, comme Sophie Calle ou Georges Perec, ont mis au centre de leurs oeuvres écrites et filmées les figures de la filature ou de la disparition. C'est plutôt la quête de soi et de ses origines qui semble animer tant les livres que les documentaires d'Emmanuel Carrère, sans que le romanesque soit jamais loin. Certaines comme Annie Ernaux (dont l'apparition chez François Busnel le 4 mai dernier est évoquée) ou Christine Angot, sans prendre elles-mêmes la caméra, ont vu leurs textes adaptés à l'écran. Et d'Amélie Nothomb à Delphine de Vigan, de Jean-Philippe Toussaint à Chloé Delaume, d'autres passent outre le mépris intellectuel pour l'écran de télévision afin d'en faire le lieu d'élaboration de leur personnage autofictionnel, prenant ainsi part à la société du spectacle selon des modalités qu'ils définissent eux-mêmes. Autant de manières, donc, de questionner la notion d'identité, entre mots et images.

10/2022

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Correspondance

"Mon petit Antoine". Correspondances et conversations avec Marcel Proust

Antoine Bibesco fut l'un des amis les plus proches et les plus fidèles de Proust depuis la jeunesse jusqu'à la mort de ce dernier. Pour lui, Marcel c'était Lecram. Pour Marcel, il était Ocsebib... Ils s'étaient liés par un pacte secret : tout se dire de ce qu'ils entendaient sur l'un et l'autre. "Une seule personne me comprend, Antoine Bibesco ! " écrivait Marcel Proust à Anna de Noailles en 1902. Et à son ami lui-même : "Je t'ai toujours considéré comme le plus intelligent des Français". C'est là l'intérêt exceptionnel des correspondances et conversations qu'a publiées Antoine Bibesco en 1949 : Proust ne se confie à nul autre comme à lui. Et pourtant ce livre, couronné par l'Académie française, publié à 5300 ex. n'a jamais depuis lors été réédité. Les Bibesco habitaient au 69, rue de Courcelles. Les parents de Proust étaient au 45. La mère d'Antoine Bibesco, la princesse Hélène avait un des salons les plus brillants de Paris fréquenté aussi bien par Bonnard que par Debussy, par Maillol que par Loti. C'est là que Proust fit la connaissance d'Antoine Bibesco et de son frère Emmanuel, qui se donna la mort à Londres en 1917. En 1912, quand Swann est terminé, c'est à son ami Bibesco que Proust confie son manuscrit pour le présenter à la N. R. F. Le livre ne sera pas accepté, mais la lettre qu'adresse Proust à son ami demeure un passionnant manifeste esthétique : "Le style n'est nullement un enjolivement, comme croient certaines personnes, ce n'est même pas une question de technique, c'est comme la couleur chez les peintres, une qualité de vision, une révélation de l'univers particulier que chacun de nous voit et que ne voient pas les autres".

04/2022

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Faits de société

Le grand racket. Les labos, les millions de la sécu et Macron

Manque de personnel soignant, de médicaments, fermetures de services à l'hôpital, morts évitables... La santé est à bout de souffle, alors que la part du budget qui lui est allouée n'a pas diminué depuis des années. Où va l'argent de la Sécurité sociale ? Le temps est venu de faire les comptes. L'industrie pharmaceutique est celle aux marges les plus élevées. C'est aussi celle qui bénéficie le plus du "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron. Combien extorque-t-elle d'argent public chaque année ? Dans cette enquête, Rozenn Le Saint montre comment l'Etat laisse les laboratoires vider ses caisses. Quitte à nous mettre toutes et tous en danger. La journaliste dévoile le palmarès de ce racket décerné aux firmes qui profitent le plus de sa générosité et chiffre l'immense gâchis de la pandémie. Les fabricants de vaccins ont pressé les pouvoirs publics pour signer des contrats déséquilibrés : des doses d'une valeur de plusieurs centaines de millions d'euros ont déjà été jetées. Chèques à des pseudo-experts englués dans les conflits d'intérêts, promotion abusive de produits inefficaces, addictifs ou néfastes, remèdes hors de prix, chantage à la délocalisation et à l'approvisionnement au détriment des malades... Les laboratoires parviennent à cacher leur responsabilité dans les pénuries de médicaments et même, à se faire aider. Cette immersion dans la sphère d'influence de Big pharma raconte comment notre Etat s'est soumis à une industrie toujours plus puissante, qui reçoit toujours plus de cadeaux. Sept années d'investigation, une centaine de témoignages recueillis, des chiffres inédits et une question finale : quelles alternatives pour mettre fin au casse du siècle ? Rozenn Le Saint est journaliste. Elle collabore régulièrement avec Mediapart. Elle est coautrice du documentaire "Médicaments, les profits de la pénurie" , diffusé sur Arte en 2022.

03/2023

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Scolaire lycée général et tech

17EME SIECLE. Textes et documents

A qui vont de nos jours les plus grands succès de théâtre, dans la France entière ? A Corneille et à Molière. Les maîtres d'autrefois sont aussi les maîtres d'aujourd'hui. C'est assez dire qu'aucun programme d'enseignement littéraire, à quelque niveau que ce soit, ne saurait faire l'impasse sur la littérature du XVIIe siècle, dont les grands créateurs ont modelé notre culture nationale. On trouvera dans ce volume : • Une introduction historique d'Emmanuel Leroy-Ladurie et une introduction littéraire de Claude Puzin. • En deux grandes parties et dix-huit chapitres, de nombreux extraits des grands textes qui illustrent le siècle de Louis XIII et le siècle de Louis XIV, l'âge baroque et l'âge classique. • Une histoire des écrivains, des mouvements, des genres, des oeuvres, des techniques littéraires et des langages. • Une confrontation de la littérature française avec les littératures étrangères. • Des documents et des jugements critiques d'époque, et des lectures critiques d'aujourd'hui. • Une assistance pédagogique détaillée et variée pour l'explication de texte et le commentaire composé, la composition française, la constitution du groupement de textes. • Des synthèses littéraires, des chronologies, des bibliographies, des index et un lexique des termes littéraires. • Une mise en page et une présentation typographique qui guident en toute clarté la consultation et la lecture. • Une illustration abondante qui associe la littérature et la civilisation. • Une documentation iconographique en couleurs sur les chefs-d'œuvre de la peinture, de la sculpture et de l'architecture. Littérature XVIIe siècle offre une anthologie d'une richesse sans égale, un regard renouvelé sur l'évolution littéraire et artistique, une connaissance équilibrée des époques, des auteurs, des formes et de leur environnement social et historique, une méthode rigoureuse pour l'étude approfondie des voies de la création.

05/1991

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Critique

Les héritiers. Vingt-deux histoires inattendues de successions d'artistes

Que devient le chant d'un artiste après qu'il a disparu et n'est plus là pour s'occuper de son oeuvre ? Les héritiers décrit et analyse la succession de vingt-deux grands artistes et écrivains célèbres de génération en génération, qu'il y en ait huit (comme pour Montaigne et Diderot) ou dix (Mme de Staël). Fierté ou indifférence, défense ou dénigrement, affection ou haine : tous les comportements se rencontrent et s'expliquent. Charles de La Fontaine égare la correspondance de son père, Pauline de Simiane détruit volontairement celle de sa grand-mère Mme de Sévigné, Carl-Philip Emmanuel Bach publie les partitions de son père qui lui sont échues tandis que son frère Wilhelm Friedmann vend les siennes au premier venu. Michel Monet et Paul Cézanne junior alimentent des vies de nababs en vendant les toiles de leurs pères alors que Jean Renoir trouve le temps, entre deux grands films, d'écrire une magistrale biographie de son père. Le frère et héritier universel de Maurice Ravel se laisse dépouiller de l'héritage par un couple de domestiques machiavéliques, les fils de Chagall et de Simenon consacrent des livres à leurs relations chaotiques avec leurs géniteurs, à l'opposé d'Anne Wiazemsky qui a consacré plusieurs livres où apparaît, de manière tendre, son grand-père François Mauriac. Premier livre sur ce sujet, Les héritiers, fondé sur une recherche rigoureuse et précise, livre une passionnante galerie de portraits parmi les plus grands artistes, et, bien au-delà, une réflexion sur notre rapport à l'art. Les artistes, par ordre chronologique : Michel de Montaigne, Françoise de Sévigné, Jean de La Fontaine, Jean-Sébastien Bach, Denis Diderot, Germaine de Staël, Alexandre Dumas, George Sand, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Paul Cézanne, Claude Monet, Auguste Renoir, Henri Matisse, Maurice Ravel, Francis Picabia, Fernand Léger, Amedeo Modigliani, Marc Chagall, François Mauriac, André Malraux, Georges Simenon.

04/2021

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Critique littéraire

Poésie sur les ondes. La voix des poètes-producteurs à la radio, avec 2 CD audio

Après la seconde guerre mondiale, la radio française a volontiers confié ses émissions de poésie à des poètes : Philippe Soupault, Pierre Emmanuel, Pierre Jean Jouve, Jean Amrouche, Jean Lescure, Francis Carco, Michel Manoll, André Beucler, Loys Masson, Louis Foucher, Luc Bérimont, Paul Eluard, Claude Roy, Jean Breton, Pierre Béarn, Armand Robin, Frédéric Jacques Temple, Claude Royet-Journoud, Jean Daive, André Velter, Frank Smith, Jean-Pierre Siméon... Sans doute avec l'idée que ceux-ci seraient bien placés pour faire entendre la poésie à la radio - comme on fait appel à un sociologue pour parler de sociologie ou à un médecin pour parler de médecine-, tout en contribuant à enrichir, en tant que créateurs, l'expression radiophonique. Il y a bien des façons de parler de poésie sur les ondes, de dire et de faire entendre des poèmes, comme en témoignent les deux CD d'archives sonores joints à ce livre. Mais par-delà la diversité des styles, des formats et des intentions, les émissions présentées dans ce volume, produites entre 1946 et 2007, chacune à leur manière rendent audible une idée de la poésie, interrogent la place de celle-ci dans le champ littéraire et dans la société, manifestent le rapport du poète-producteur au public de son temps et mettent en oeuvre une poétique du dire et de la parole radiophonique. Certaines d'entre elles, sans être conçues comme des poèmes, font oeuvre. Au croisement de l'histoire littéraire, de l'histoire de la radio et d'une esthétique des formes et de la réception, Poésie sur les ondes examine la spécificité des "voix de poètes" à la radio. Puisse ce livre convaincre aussi de leur nécessité dans la sphère publique et le paysage sonore contemporain !

03/2018

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Histoire de la philosophie des

Le Point hors-série - Références N° 94, septembre-novembre 2023 : Dieu et la science. Les textes fondamentaux

L'histoire des relations entre Dieu et la science ? Trois dates pourraient les résumer. 1615 : "Contentez-vous de nous dire comment on va au ciel et laissez-nous le soin de vous dire comment va le ciel" , écrit un Galileo Galilei exaspéré par les attaques de l'Eglise contre Copernic : la Terre tourne autour du Soleil, n'en déplaise aux inquisiteurs et au pape. Pourtant la théorie de l'héliocentrisme est déclarée hérétique et lui-même risque le bûcher. Entre l'Eglise et la science, les hostilités sont ouvertes. 1802 : Napoléon Bonaparte demande à Pierre Simon de Laplace pourquoi il ne parle pas de Dieu dans son ouvrage sur la mécanique céleste. "Je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse" , répond le savant. A chacun son domaine. 2022 : Emmanuel Macron, président de la République, déclare : "Je crois profondément qu'il peut exister des continuités entre Dieu et la science, religion et raison". La foi pourrait guider la science, et la science soutenir la foi. Parole de croyant ? Aujourd'hui, on peut explorer l'infiniment petit comme l'infiniment lointain ; on peut aussi manipuler le vivant : l'homme grignote les domaines que l'on croyait jusque-là réservés au seul divin. Mais la science a-t-elle une éthique ? A-t-elle une âme ? Peut-elle dire pourquoi le monde existe tel qu'il est et quelle est la place de l'homme dans la nature ? Peut-elle prouver l'existence même de Dieu ? Aristote, Galilée, Descartes, Pascal, Spinoza, Comte ou, plus près de nous, Einstein ou Dawkins se sont exprimés sur cette question. Tous sont à lire dans ce Point Références, ainsi que les opinions de philosophes, théologiens et scientifiques qui nous éclairent sur les termes de ce débat, à la lumière des dernières découvertes.

09/2023

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Développement durable-Ecologie

Aux sources de l'histoire animale

Comment écrire l'histoire animale, c'est-à-dire du côté des animaux ? Cette interrogation en amène aussitôt une seconde : cette histoire animale, avec quels documents la bâtir ? L'expérience montre que la question des sources et de leur traitement est l'obstacle premier à une approche animale, l'aspect qui, avec le croisement disciplinaire, intimide le plus les chercheurs volontaires. Cette affaire forme déjà barrage pour les disciplines aux documents imposés, contraints, restreints comme l'archéozoologie, la génétique historique, l'histoire, la littérature qui, souvent, sont obligées d'adapter leur démarche à ce qui reste. Mais, même les disciplines comme l'ethnologie ou la sociologie, qui construisent d'abord leur problématique, leur épistémologie pour choisir ensuite leurs sources parmi les multiples possibles, butent sur l'"avec quoi ? " et le "comment faire ? " parce quelles n'en ont pas l'habitude. Que le lecteur soit rassuré : ce livre n'est pas un fastidieux répertoire de sources, mais un traité pratique des méthodes à employer ; de façon à réfléchir à l'"avec quoi ? ", à montrer et à suggérer des pistes et des manières de faire, à encourager les initiatives, tout en donnant l'occasion de penser concrètement les programmes, les problématiques, les épistémologies. Parce que l'histoire animale est entendue non comme une discipline mais comme un dynamisme dans le temps et l'espace, d'hier et d'aujourd'hui, ce livre s'adresse aux archéologues et aux historiens, tout autant qu'aux géographes, aux littéraires, aux ethnologues, aux sociologues, aux philosophes, ou encore aux paléogénéticiens, aux éthologues et aux vétérinaires. Et aux passionnés d'animaux. Contributions de : Eric Baratay, Nicolas Baron, Corinne Beck, Farid Benhammou, Clotilde Boitard, Christophe Chandezon, Jérémy Clément, Martine Clouzot, Marie-Amélie Forin-Wiart, Fabrice Guizard, Michel Jourde, Florent Kohler, Michel Kreutzer, Augustin Lesage, Rémi Luglia, Ludovic Orlando, Emmanuel Porte,Violette Pouillard et Flora Souchard.

09/2019

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Actualité et médias

Larry et moi. Comment BlackRock nous aime, nous surveille et nous détruit

La Préface interdite Le livre d'Heike Buchter à paraître le 12 novembre chez Massot Editions, BlackRock - Ces financiers qui s'emparent de notre argent, raconte la montée en puissance du fonds d'investissement américain qui possède des parts dans des milliers de sociétés dans le monde. En France, BlackRock a des billes dans presque toutes les sociétés du CAC 40. Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d'abord de la comprendre. Le bouquin d'Heike Buchter nous fait approcher la mécanique interne de BlackRock et fait - en creux - le portrait de son boss : le mystérieux Larry Fink. Si on me demande aujourd'hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l'homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d'influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6, 3% de Total, 6, 5% de Sanofi, 6, 4% de Publicis, 5, 9% de Danone, 6% de Schneider, 5% de BNP Paribas, 2, 74% de Peugeot, 1, 9% de LVMH, 4, 97% de Pernod Ricard ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l'Etat allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que des représentants de la firme dont le siège est à New York, vote aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Et qu'elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d'argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry en début d'année 2020 à l'Elysée chez Emmanuel Macron pour pousser au vote de la réforme des retraites... Accrochez-vous.

10/2020

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Histoire de la population

Ripostes. Archives de lutte et d'action, 1970-1974

Exposition à La contemporaine du 15 novembre 2023 au 16 mars 2024 Le " peace and love ", la culture hippie et la " libération sexuelle " ont eu tendance à faire oublier combien, en France, les années 1970-1974 furent traversées de tensions, de conflits ou d'affrontements. Ce début de décennie post-68 est largement habité par la figure de la violence, celle de l'Etat ou celle considérée comme une option par les mouvements contestataires. Quels moyens mobiliser dans les luttes locales, nationales ou internationales ? L'occupation d'une usine, la séquestration d'un patron, la préparation au " coup de poing " sont-elles légitimes ? Le recours à des formes d'action directe illégale est-il même inévitable pour espérer " changer la vie " et combattre les diverses formes d'oppression ? Ou bien faut-il malgré tout privilégier la non-violence, la désobéissance civile ? Les archives ici réunies et commentées font entendre les questionnements qui traversent le début des années 1970 - et qui demeurent pour partie les nôtres. Des pièces d'archives - tracts, brochures, affiches, photographies, etc. - choisies et commentées composent un récit vivant qui nous fait redécouvrir la France contestataire du début des années 1970, dont les échos résonnent avec force cinquante ans plus tard. Avec des contributions de Noël Barbe Jean Bérard Sophie Coeuré Victor Collet Xavier Crettiez Olivier Crouillebois Guillaume Denglos Eric Fournier Irène Gimenez Julien Hage Jean-François Hamel Liora Israël Laurent Jeanpierre Maxime Launay Danièle Lochak Emmanuelle Loyer Caroline Moine Emmanuel Naquet Sylvie Ollitrault Georges Palmier Nayeli Palomo Jean-Yves Potel Christophe Prochasson Tramor Quemeneur Judith Revel Isabelle Sommier Danielle Tartakowsky Pierre-Marie Terral Bertrand Tillier Xavier Vigna et Michelle Zancarini-Fournel Postface de Tiphaine Samoyault Exposition à La contemporaine du 15 novembre 2023 au 16 mars 2024

10/2023