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Matières enseignées

Réussir en anglais CE1-CE2. Ressources numériques, Edition 2022

Un ouvrage pratique, prêt à l'emploi, qui offre une démarche motivante et efficace pour enseigner l'anglais en CE1 et CE2. La démarche pédagogique proposée prend en compte le développement psychocognitif des enfants : bienveillance, encouragements, mise en confiance, respect du rythme d'apprentissage de chacun, activités courtes, variées et adaptées, rythment le déroulement des séances et favorisent le développement des compétences à l'oral, d'abord en réception, puis progressivement en reproduction et en production avec modèle, à l'écrit, en CE2. Cet ouvrage propose 13 projets de classe pour initier à l'anglais grâce à des séances d'apprentissage ludiques, articulées et efficientes, permettant aux élèves d'apprendre l'anglais avec plaisir et d'acquérir de réelles compétences de communication. Pour le CE1 : 7 projets, chacun composé de 4 à 5 séances de 15 à 45 minutes. Les élèves pourront jouer au jeu des 7 familles, mettre en scène un chant, réaliser un calendrier de l'avent, enregistrer l'interview d'un camarade... Pour le CE2 : 6 projets, chacun composé de 3 à 5 séances de 30 à 50 minutes. Les élèves pourront réaliser un poster avec des fiches présentation, relever 24 défis dans le cadre d'un projet spécial pour Noël, faire un bulletin météo, jouer au jeu du Qui est-ce ? ... La toute première séance de l'ouvrage a pour objectif d'identifier les connaissances acquises, à réactiver ou à revoir, par l'intermédiaire d'un jeu dont le support pourra être utilisé tout au long de l'année afin de rebrasser les acquis. A la fin du CE1 et du CE2, un jeu de plateau permet également aux élèves de réactiver leurs connaissances du lexique, des structures (questions et réponses), mais également des chants et comptines. Ces séances d'anglais clés en main sont courtes, joyeuses et faciles à mettre en oeuvre en classe. La diversité des activités permet de maintenir l'attention des élèves, d'entretenir leur curiosité, de les mettre en confiance et de développer leur mémorisation de manière dynamique. Toutes les ressources nécessaires à la réalisation des séances sont disponibles en ligne. NOUVEAU : les ressources numériques vous sont proposées sur le site Mes ressources pédagogiques ! Premier accès à vos ressources : identifiez-vous sur https : //activation. editions-retz. com et saisissez la clé d'activation fournie dans la couverture de votre ouvrage. Pour les connexions suivantes : rendez-vous directement sur le site Mes ressources pédagogiques, cliquez sur le visuel de l'ouvrage concerné et accédez à vos ressources ! Configuration requise : Acrobat Reader, Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera toutes versions

05/2022

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Religion

Zoroastre. Vie et oeuvre du précurseur en Iran

Lorsque naquit Zoroastre, la foi dans les dieux était à vrai dire encore vivante en Iran, et pourtant elle menaçait de s'effondrer. Les croyances erronées se répandaient. Zoroastre avait pour tâche - en tant que précurseur de la Lumière de la Vérité - de mettre en garde le peuple iranien contre l'hérésie et, en allant beaucoup plus loin, il devait se servir de ce peuple pour conduire l'humanité vers la foi en Dieu, pour la préparer au Jugement dernier et à la venue du "Saoshyant", du Sauveur. Zoroastre qui, au début, n'a nullement connaissance de sa mission, ne la reconnaît que dans la solitude des montagnes et trouve le chemin de son accomplissement. Le lecteur captivé suit avec intérêt la façon dont le faux précurseur s'oppose à Zoroastre. En liaison avec l'activité qui se manifeste dans la Création, Zoroastre trouve les révélations de la Vérité. C'est alors que commence son activité : Les êtres humains doivent être guidés hors de la déchéance et de l'erreur vers la pureté des moeurs afin qu'ils puissent être peu à peu amenés à reconnaître la lumineuse Vérité. Zoroastre suit courageusement son chemin. A l'heure dite, il rencontre les compagnons dont il a besoin pour accomplir son oeuvre ; il reçoit des aides et des directives en provenance de sphères plus élevées et il grandit intérieurement dans sa mission. Le peuple iranien mûrit ; il devient capable de saisir les Commandements reçus par Zoroastre en provenance de la Lumière et de les mettre en pratique dans la vie quotidienne. Arrivé à un certain âge, Zoroastre note les révélations que, dans sa Sagesse, la Lumière lui a permis de recevoir ; l'apogée de ces révélations est l'annonce du Sauveur, du "Saoshyant" qui viendra au moment du Jugement. Il se sert à cet effet d'un langage imagé qu'il élargit sans cesse et grave sur de minces plaques de pierre. La valeur du livre intitulé "Zoroastre" ne repose pas seulement dans la beauté de la langue et dans l'explication des événements historiques, mais bien davantage dans l'expérience qui fait ressortir la Grandeur et la Sagesse de Dieu qui guide tout et envoie à chaque peuple, pour lui annoncer la Vérité, le précurseur dont il a besoin pour mûrir.

05/1991

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Sociologie

Le deuxième sexe

Le Deuxième sexe, volume I "J'abandonnais le projet d'une confession personnelle pour m'occuper de la condition féminine dans sa généralité" Le Deuxième sexe : un manuscrit rescapé En 1979, soit sept ans avant sa mort, Simone de Beauvoir confiait à sa fille adoptive avoir perdu le manuscrit du Deuxième sexe : elle semblait en effet en avoir perdu la trace au cours d'un déménagement, en 1955. Ce fut donc une surprise pour Sylvie Le Bon de Beauvoir de voir resurgir, à partir de 1986, dans des ventes aux enchères, des fragments et manuscrits rédigés de la main de la philosophe. Entre 1948 et 1949, Simone de Beauvoir travaille souvent chez son compagnon de toujours, Jean-Paul Sartre. C'est rue Bonaparte, chez lui, qu'elle rédige une grande partie du Deuxième sexe. Perfectionniste, elle réécrit des passages entiers plusieurs fois, jetant à la corbeille d'épais paquets de feuillets... sans se douter que ces brouillons condamnés intéressaient grandement les amis et invités de passage chez Sartre, lesquels les récupéraient à son insu. Ce manuscrit est composé de brouillons et de versions primitives, manuscrits et dactylographiés, qui correspondent au premier des deux tomes du Deuxième sexe (Faits et Mythes). Ils sont actuellement conservés à la BnF. Il constitue ainsi une plongée dans la graphie régulière et appliquée de Simone de Beauvoir ; graphie toutefois mystérieuse et comme cryptée - Jean-Paul Sartre disait qu'il fallait, pour la déchiffrer, "les yeux de l'amour" . Le manuscrit révèle aussi un processus de pensée et d'écriture particulièrement exigeant et minutieux. 1000 exemplaires numérotés Cette édition prévoit deux tirages : le premier, dans un coffret vert et or, numéroté de 1 à 1000, et un deuxième, de couleur ivoire (non numéroté). Une préface de Sylvie Le Bon de Beauvoir Professeur de philosophie, écrivain et éditrice, Sylvie Le Bon de Beauvoir est la fille adoptive de Simone de Beauvoir. Simone de Beauvoir a raconté leur rencontre dans Tout compte fait, l'avant-dernier volume de ses mémoires. Une postface de Leïla Slimani Leïla Slimani est écrivain. Elle a reçu le prix Goncourt en 2016 pour son deuxième roman, Chanson douce, et a procédé à un examen critique du contrôle du corps des femmes, notamment, dans Sexe et mensonges : la vie sexuelle au Maroc (2017).

05/2018

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Psychologie, psychanalyse

Aventures au coeur de la mémoire. L'art et la science de se souvenir de tout

"J'avais lu quelque part que l'individu moyen gaspille environ quarante jours par an à rattraper les trucs qu'il a oubliés..." Aventures au cœur de la mémoire, ouvrage insolite très remarqué par la presse dès sa sortie aux Etats-Unis, aborde la question de la mémoire humaine dans un style à la fois vif, léger et d'une rare intelligence scientifique. Joshua Foer y dépeint la surprenante histoire culturelle de la mémoire et propose des méthodes pour en comprendre le fonctionnement. Lui-même, après un entraînement de seulement un an, s'est retrouvé champion des Etats-Unis de mémorisation. Coaché par des athlètes mentaux et des maîtres de la mémorisation, Joshua Foer a appris les techniques anciennes utilisées par les plus grands orateurs (tel Cicéron) pour retenir leurs discours et les philosophes médiévaux pour mémoriser des ouvrages entiers. En appliquant ces méthodes, le journaliste découvre que chacun est en mesure d'améliorer sa mémoire. Immergé dans l'univers des mémorisateurs, il démontre que celle-ci est affaire d'images et d'imagination, et non d'apprentissage par cœur : il faut savoir se créer des "palais de mémoire" et s'y promener. Avez-vous déjà réussi à mémoriser deux paquets de cartes en moins de cinq minutes ? Un poème de cinquante vers en quinze minutes ? Une liste de mille chiffres aléatoires en cinq minutes ? Non... Vous qui avez pour habitude d'oublier votre propre numéro de téléphone, vos rendez-vous quotidiens, votre liste de courses ou encore l'endroit où vous avez garé votre voiture, vous trouverez dans cet ouvrage la solution à vos trous de mémoire, ainsi qu'un entraînement à suivre pour parfaire celle-ci. A l'ère de l'informatique, nous savons que notre mémoire individuelle devient obsolète. Joshua Foer nous alerte ici sur l'urgence de reconquérir le souvenir. Que se passerait-il si tous les outils informatiques qui régissent le monde disparaissaient - ordinateurs, disques durs...? Toute l'information nous serait enlevée, et il ne nous resterait rien, à l'image d'une page de livre vidée de son encre. Joshua Foer, dans un ouvrage baigné de culture humaniste, nous réapprend avec un sens certain de la pédagogie la nécessité de cultiver notre mémoire. Il force ainsi à une réflexion profonde sur ce don que nous possédons tous et qui dort bien trop souvent au fond de notre âme.

01/2012

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Histoire internationale

Figures du Palestinien. Identité des origines, identité de devenir

De la chronique du conflit palestino-israélien, de l'histoire séculaire de chaque camp, des enjeux stratégiques ou des négociations de paix, de l'actualité aussi, il n'est pas question dans ce livre. Voici pourtant un des ouvrages les plus éclairants sur la question, car il livre, grâce à une approche d'anthropologie historique, les clés fondamentales de l'identité palestinienne. Peuple expulsé de sa terre en 1948, les Palestiniens, sans jamais oublier ou négliger leur histoire, se définissaient d'abord par leur géographie si particulière, celle de la Terre sainte. Trois figures retracent leur identité de devenir. Gens de la Terre sainte : du temps de l'Empire ottoman, les Palestiniens, plus encore qu'Arabes occupés, se définissent par le pays où coexistent communautés et religions et dont les paysages sont marqués par les fusions des lieux de culte et de pèlerinage des monothéismes. Arabes de Palestine : du temps du Mandat britannique, lorsque se bâtit le " Foyer " sioniste qui prétend appuyer ses droits sur une antériorité des Juifs sur les Arabes, au point que la " montée " vers la Palestine est un retour et non une venue, les Palestiniens, pris dans la double tourmente des colonialismes britannique et juif, deviennent, malgré résistance et révoltes, graduellement des étrangers sur leur propre terre. L'Absent ou le Palestinien invisible : après l'expulsion de 1948, alors que le nouvel État d'Israël gère les biens des expulsés comme " biens des absents " et qu'il efface ou modifie méthodiquement, au fil des années, toponymie et topographie, les Palestiniens, parqués par villages entiers dans les camps de réfugiés, cultivent la mémoire des lieux et nourrissent l'idée du retour. Un rapport à l'histoire, évoluant en pure nostalgie, aurait peut-être permis que les Absents se dissolvent dans les pays arabes voisins, confirmant les vœux longtemps émis à travers le monde : " Les Palestiniens, ça n'existe pas. " Mais le rapport à une terre exilée dont on enseigne les paysages originaires aux nouvelles générations explique cette survie, contre les vents de l'histoire et les marées des guerres. Après des siècles de présence chez lui, le peuple palestinien réclame un État, puisque la communauté et le droit international ont érigé l'État-nation en seule forme possible, pour un peuple, de présence libre et souveraine sur sa terre.

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Thèmes photo

Terre du couchant lointain. Maroc

[... ] Je percevais que Jean-Pierre Evrard ne scrutait pas sa mémoire, ne labourait pas un champ perdu de souvenirs. Il fournissait un délicat parcours nimbé de poésie et d'irrésistible inclination vers les autres dans ce qu'ils ont de meilleur, un goût passionné et débordant d'être infiniment contemporain. Cela vient de très loin. Jean-Pierre ne s'est jamais donné la posture du maître. Ce qui le caractérise est la sûreté d'un regard intimement lié au respect profond, généreux, chrétien, des expérimentations des autres. Rencontrer a toujours été l'un de ses plus grands plaisirs. Et avec lui, l'acte de connaissance se manifeste chaque fois comme un moment de lumière, dégageant chaque image du local et la drapant d'universel. J'ai eu le bonheur de parcourir les dizaines de boîtes où sont méthodiquement classés ses tirages. Classement d'orfèvre. Chaque feuille posée sur le plat de la main est un bonheur des sens, le papier a été choisi, le sélénium poudroie, les gris sont traités puissamment. Et puis, dans ces boîtes se trouvent aussi les albumines de Tlemcen, les plaques de verre du Cambodge, les portraits de Cavilla, les échanges portant le don au plus haut du bonheur de dialoguer avec les autres photographesA : Edouard Boubat, Willy Ronis, Bernard Plossu, Claude Dityvon, Luc Choquer ou Marie-Paule Nègre, pour ne citer que ses préférés. [... ] Patrick Manac'h Jean-Pierre Evrard photographe voyageur a photopgraphié de nombreux pays et notamment le Maroc pendant 30 ans (1981 et 2012). Nous pouvons le qualifié de photographe "humaniste", il va à la rencontre des habitants et immortalisant la vie quotidienne, sans artifice. "Photographier est un acte prédateur dans sa gestuelle et seule la mise en place d'une complicité permet d'éviter la position dominante et gênante sur une personne pas toujours en mesure de se préserver. C'est la raison pour laquelle je n'utilise que des focales très courtes de façon à être le plus près possible des personnes photographiées. Je veux que ces personnes me regardent même si, pour des raisons de naturel, je ne leur demande pas toujours leur accord car le plus souvent celui-ci m'est déjà accordé, parce que le contact a été créé bien avant que je sorte mon appareil". [... ] JPE

11/2022

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Théâtre

Macbeth. Une pièce de théâtre de William Shakespeare

Macbeth, duc de Glamis, cousin et fidèle chef des armées de Duncan, roi d'Ecosse, s'illustre par son courage et sa persévérance, menant son armée à la victoire, dans une bataille qui oppose la Norvège à l'Ecosse. Sur le chemin du retour, il rencontre trois sorcières qui l'accueillent en lui donnant trois titres différents : le duc de Glamis, le duc de Cawdor, et le futur roi. Puis, sans donner plus d'explications, elles disparaissent. Peu de temps après, deux seigneurs envoyés par Duncan viennent annoncer à Macbeth que le Roi le nomme duc de Cawdor en guise de récompense. La question se pose : les prédictions des sorcières éveillentelles en Macbeth le désir de se faire couronner, ou participentelles de la fatalité qui le pousse inexorablement vers son Destin ? Toujours estil que Macbeth explique à son épouse cette rencontre, et que cette dernière le pousse illico à tuer Duncan en visite dans leur château. Macbeth devient Roi, après la fuite des enfants De Duncan. Débute alors un règne de peur, de terreur, de meurtres qui conduiront Macbeth à sa chute, à sa propre mort. Macbeth est une tragédie de William Shakespeare. Elle prend place dans l'Ecosse médiévale et retrace de manière très romancée le règne de Macbeth (1040-1057), en s'inspirant de près du récit qu'en fait Raphael Holinshed dans ses Chroniques, parues en 1587. Dévoré d'ambition, le général Macbeth commet le crime de régicide pour s'emparer du pouvoir, poussé par son épouse Lady Macbeth, mais la culpabilité et la paranoïa les font peu à peu sombrer dans la folie. La date de rédaction de Macbeth est inconnue, mais elle pourrait se situer entre 1599 et 1606 si l'on tente de la lire à la lumière des événements contemporains, en particulier l'avènement du roi écossais Jacques VI sur le trône d'Angleterre en 1603 et la Conspiration des Poudres en 1605. Elle est publiée pour la première fois dans le Premier Folio en 1623. Macbeth est la plus courte des tragédies de Shakespeare et l'une de ses plus populaires : de nombreux acteurs de renom ont interprété les rôles de Macbeth et Lady Macbeth, et ses adaptations dans d'autres médias sont nombreuses. Une superstition théâtrale veut qu'elle soit maudite et qu'il faille plutôt l'appeler "la pièce écossaise" que prononcer son nom sur scène.

02/2023

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Cerveau et psychologie

Le cerveau m'a beaucoup déçu. L'esprit, non

Après 30 années d'exercice de la médecine, un neurologue révèle sa déception quant à l'objet de sa pratique, le cerveau, et quant aux limites de la science. Et fait la démonstration de la puissance de la spiritualité et de la foi. Un médecin soigne et le patient guérit. Un médecin en neurologie soigne mais le patient ne guérit pas. On ne guérit pas de la maladie de Charcot, de Parkinson ni de la sclérose en plaques. Or, un médecin qui ne guérit pas est un médecin frustré ! Il cherche alors des réponses ailleurs que dans l'objet de sa science... Dans un langage totalement accessible à tous, Antoine Sénanque nous fait part de ses investigations aussi bien scientifiques que philosophiques et développe quatre idées-forces : Première idée : L'esprit n'est pas une propriété du cerveau. Il le dépasse largement, il s'en sert comme d'un magnifique outil de dialogue entre le corps et la conscience. L'idée que le cerveau sécrète l'esprit comme " le foie la bile " est en contradiction avec les études sur les phénomènes parapsychiques ou plutôt " paracérébraux " incluant la télépathie, la vision à distance et la psychokinèse. La puissance du cerveau est surestimée par la science d'aujourd'hui qui refuse d'envisager l'idée d'une conscience plus vaste qui relierait tous les individus dans l'espace et dans le temps. Seconde idée : La spiritualité est une force de guérison. Lorsqu'elle est partagée collectivement, cette force se multiple et aucune maladie ne devrait lui résister. On reviendra sur les guérisons inexpliquées où les facteurs mentaux jouent un rôle essentiel, sur les miracles et sur l'effet des intentions ou des prières collectives. Troisième idée : Il est inutile de justifier scientifiquement les phénomènes reliés à ces forces de spiritualité et le recours à la physique quantique qui parait parfois en accord avec elles, est une illusion. Quatrième idée : La réhabilitation de la croyance comme pouvoir de compréhension des phénomènes. La croyance est aussi un espace de compréhension. Sa grille est faite d'intuition, de sentiments, d'impressions. En raison des excès des religions, la méfiance s'est installée contre toutes les forces spirituelles drainées par la foi. On a sacrifié ainsi une énergie spirituelle fantastique. Ce qui a été cru, pensé, espéré ne disparait pas. Cette force spirituelle devrait être recueillie et alimentée en accord avec la science qui devrait faire alliance.

05/2021

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Généralités

Origines et histoire de la Marine

Ce livre retrace l'histoire et l'évolution de la marine moderne. La découverte du Nouveau-Monde, en ouvrant aux navires à voiles un champ forcément interdit aux bâtiments à rames, donna naissance à une marine nouvelle. Les progrès de l'artillerie en assurèrent bientôt sur toutes les mers la prééminence. Le corps royal des galères, créé sous Charles VI, conserva néanmoins en France jusqu'en I749 son organisation propre, ses crédits spéciaux, ses officiers militaires et ses officiers de finances. Les vaisseaux ronds, - ce fut le premier nom sous lequel on désigna les vaisseaux à voiles, - auront eu, malgré leur perfection relative, une moins longue existence ; ils n'auront guère duré plus de deux siècles. Ces deux siècles comprennent toute l'histoire de la marine moderne, histoire héroïque et sanglante qui a traversé dans le court espace de deux cents années trois phases bien distinctes. La première de ces périodes est remplie par les luttes successives que l'Espagne soutient contre les Provinces-Unies, contre l'Angleterre, et en dernier lieu contre la France. Le gros des flottes se compose alors de navires d'une centaine de tonneaux, de trois ou quatre cents tout au plus. C'est le temps où, après en être venu aux mousquetades, on s'efforce de jeter à la faveur de la fumée les grappins sur le bâtiment ennemi. Les piques rendent alors plus de service que les canons. Dans la seconde période, l'Angleterre et la Hollande se disputent la suprématie des mers. Nous assistons à de grands combats éclairés par la lueur d'immenses incendies ; ce sont les vaisseaux qui ébauchent la victoire, ce sont les brûlots qui l'achèvent. Une troisième époque enfin semble s'ouvrir avec l'apparition de la marine de Louis XIV. Les lignes deviennent plus serrées et plus régulières, l'action du canon est plus efficace. Les véritables combats d'artillerie commencent, ils vont se prolonger jusqu'à nos jours. La marine à voiles a en quelque sorte trouvé sa position d'équilibre ; elle ne subit plus que des transformations de détail presque insignifiantes. C'est au contraire parce qu'elle se transformait dans ses dispositions les plus essentielles que, pendant presque toute la durée du XVIIe siècle, on la voit modifier sans cesse ses procédés de combat. Qu'étaient les vaisseaux ronds au début ?

03/2023

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Histoire internationale

L'identité joola en question. La bataille idéologique du MFDC pour l'indépendance

Depuis les grandes monographies de Louis-Vincent Thomas en anthropologie et de Paul Pélissier en géographie humaine parues dans les années 1960, les sociétés joola ont fait l'objet de multiples travaux : historiens, ethnologues, sociologues, géographes, linguistes, juristes se sont succédé sur le terrain pour en explorer tour à tour telle ou telle facette, telle ou telle micro-région. Dès les années 1970, une première génération d'intellectuels natifs de la région réfléchissait sur les institutions, les traditions orales et les rituels villageois. Le conflit casamançais qui a éclaté en 1982, en focalisant l'attention de nombreux chercheurs sur les ressorts de la rébellion et la représentation des différentes populations au sein du MFDC, a semblé renvoyer à d'autres lunes l'intérêt et l'opportunité de poursuivre des recherches ethnographiques. Par la voix des idéologues du mouvement indépendantiste se répandait une nouvelle vulgate, construite sur des héros historiques, un royaume et une onomastique. Depuis 2002, date à laquelle Paul Diédhiou a soutenu sa thèse, d'autres travaux ont enfin exploré la question de la construction historique et politique d'une " identité joola ". Du lutteur, dont l'intellectuel natif du village est devenu la figure alternative comme porte-flambeau du village, Paul Diédhiou a toute la pugnacité. Ainsi s'attaque-t-il de front aux discours identitaires postulant une sorte d'identité essentielle et d'unité commune à tous les Joola, en les soumettant à une double critique : il rapporte ces arguments aux trajectoires sociales de leurs auteurs, villageois diplômés et émigrés en ville, d'une part, et, de l'autre, à la manière dont les habitants définissent eux-mêmes la nature et les limites de leurs appartenances. L'originalité et la véritable pertinence de son travail sont précisément de mettre en regard les conditions historiques de l'émergence de cette entité " joola " avec les modes locaux d'identification et de différenciation. C'est en partant des catégories endogènes, à commencer par l'interdit de crime sanglant entre co-villageois, et des modalités instituées d'inter-relations entre unités villageoises (coopération rituelle vs guerre) qu'il redessine les frontières, toujours mouvantes, entre identité et altérité. Loin de jouer au héraut villageois ou de faire valoir sa position de chercheur " issu du milieu ", il analyse avec une grande lucidité les fractures et les oppositions, ravivées par la guerre, entre habitants de la région.

01/2011

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Critique littéraire

Le courage N° 4/2018 : Minorités supérieures ?

Le Courage, revue internationale annuelle, en plusieurs langues, est en réalité un essai à plusieurs auteurs, en 2018, les " Minorités supérieures ?" . L'infériorité numérique ne fait pas plus l'infériorité " morale " que la majorité ne prouve la raison. Depuis quelques années, les minorités sont honnies ; on les accuse d'être des " communautés " , de faire sécession, de comploter contre la majorité pour leur profit. Il en va des minorités comme de tout dans l'humain, le bien et le mal y sont partagés. Des minorités inférieures existent sans doute, comme " le paquet de déplorables " qui a voté pour Trump, élu avec moins de voix que son adversaire, mais y a-t-il des minorités supérieures ? En tout cas, en tant qu'inférieures en nombre, on leur doit l'attention et le tact. C'est à quoi les auteurs du Courage 4 réfléchissent dans ce numéro. On y trouvera un agrégé de grammaire conversant avec un jardinier chinois ; le grand architecte Paul Andreu (ah, les architectes) parlant avec le grand artiste abstrait Carlos Cruz Diez (ah, l'art contemporain !). Loïc Prigent parle des snobs. Sandrine Treiner, des idiots utiles ayant fait la gloire d'un roman qui prédisait l'élection d'un président islamiste en France, et Oriane Jeancourt-Galignani, des critiques littéraires aussi précieux et menacés que la mulette perlière d'eau douce. Clémentine Mélois propose des images inquiétantes et cocasses, Philippe Corbé écrit sa première fiction, où il est question d'un homme devenant femme. Charles Dantzig étudie les idées majoritaires qui peuvent faire tant de mal aux écrivains, comme celle de la beauté. Romila Thapar, une des plus grandes historiennes de l'Inde, co-fondatrice de l'Université Nehru à New Delhi, explique ce que c'est que de tenter d'enseigner sous la terreur nationaliste indoue. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, fait dans un discours crucial les premières excuses officielles d'un pays à une minorité, la LGBTIQ. La grande généticienne Evelyne Heyer explique le destin des minorités supérieures, et on lira l'étonnant récit de vie de Dorothée, Pygmée persécutée chez les Tutsis et les Hutus, car on est toujours la minorité d'une minorité. Comme à chaque numéro, trois écrivains débutants ont une conversation atour du thème de l'année et publient leur première fiction ou leurs premiers poèmes. Ecrits en français, italien, anglais.

04/2018

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Littérature érotique et sentim

Satan est un homme comme les autres

" Et Satan créa l'enfer. Enfin, surtout pour les autres. " Infernal. Démoniaque. Salaud. Des adjectifs qui collent à la peau d'Adrian Sheffield, pianiste virtuose et terreur du monde de la musique classique. Il fallait s'y attendre : à force de semer la haine, Adrian reçoit un jour une menace de mort. Son agent - la seule personne sur Terre à encore le supporter - décide de lui attribuer un garde du corps. Ou plutôt une garde du corps : Carrie North. Mais il ignore que Carrie a déjà rencontré Adrian, et qu'il ne lui a pas fait bonne impression. Du tout. Les voilà de nouveau réunis. Adrian, toujours aussi séduisant et imbuvable, et Carrie, toujours aussi têtue. Sauront-ils surmonter leurs rancoeurs et céderont-ils enfin à leur attirance mutuelle ? Mais surtout, qui veut la peau d'Adrian Sheffield ? Par l'auteure de Bad Romance, la série New Adult phénomène. - Comment est-ce possible ? Comment peut-on être un génie de ta trempe et être aussi... aussi... ! Je ne trouve pas mes mots. L'intégralité du dictionnaire n'en contient pas assez pour te définir avec exactitude. Adrian Sheffield l'étudia un instant avant de sortir de son mutisme : - Tu as terminé ? Gislain baissa la tête, misérablement vaincu. - Oui, confirma-t-il d'un timbre résigné. Adrian opina pour ensuite agiter les mains dans les airs. - Mes lingettes, s'il te plaît. - Tes... quoi ? Le pianiste le considéra comme s'il était devenu lent d'esprit, ce qui accentua l'agacement qu'éprouvait déjà Gislain. - Mes. Lingettes. Antibactériennes. - Pourquoi ? se renseigna-t-il en cherchant tout de même ledit paquet de lingettes. Adrian afficha une mine sombre et grave : - Je l'ai touché, Gislain. Je suis contaminé. Son ami lui lança un regard perplexe. - Qu'as-tu touché ? Adrian lui renvoya une expression interloquée. - Ken, pardi ! J'ai peut-être juste effleuré sa veste, mais dans le doute, je préfère ne pas prendre de risques. Imagine que son incompétence attaque ma virtuosité façon pandémie ? Quelle scène horrifique ! J'en ai des frissons ! (Adrian lui montra son avant-bras.) Regarde ! Je ne plaisante pas, j'ai la chair de poule... Misère. Je suis sûr que la grippe aviaire fait moins de dégâts que la veste en polyester de Ken Stull.

07/2018

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Cuisine

Recettes paysannes des Pyrénées Atlantiques

Pour tout gastronome, les Pyrénées Atlantiques sont une fête. Vous recherchez des spécialités ? Il n'y a que des spécialités. Garbure, Ttoro, Piperade, Jurançon, Osso Iraty, Axoa, Poule au pot, Jambon de Bayonne et que sais-je encore, la multitude proposée ouvre l'appétit et la curiosité. Plaine, vallée, océan, montagne, le profil des exploitations est tout aussi varié que l'est la géographie, la population et l'histoire mais je ne m'étendrai pas sur ces derniers que je laisse aux spécialistes. Mais laissez-moi vous dire d'abord et avant tout que j'ai rencontré un amour de pays, un amour de gens, des "vrais gens" comme ils disent dans le poste. De ceux qui aiment, qui savent le dire et qui vous donnent l'envie. L'envie de se mettre à table bien sûr mais aussi de parcourir ces campagnes depuis les plages océaniques aux blancheurs pyrénéennes dans une symphonie de goûts, de couleurs et de parfums. Alors, de marchés en ferme-auberge, de tables d'hôtes en goûters à la ferme vous découvrirez la Pyrénées Atlantiques 64_liv cuis Pays Basque 2004 17/05/18 12 : 14 Page5 richesse de ces terroirs, la variétés des productions et aurez même le loisir, si vous le demandez comme je l'ai fait, de vous entendre délivrer conseils et recettes pour vos préparations. Ils, elles, en ont tant à raconter qu'ils suffit souvent de dire bonjour pour qu'arrive à vos oreilles le récit de toute une vie dans laquelle nature, patience, tradition et savoir-faire sont les maîtres-mots. Bien loin des "en boîte, en carton, en vitesse, allégés, lyophilisés, surgelés, en paquet de deux le troisième gratuit, des en-cas, des si vous trouvez moins cher ailleurs, on vous rembourse la différence !". Voilà maintenant la fermière qui me raconte comment, tout en brassant la caillée, questionne des enfants venus assister à la fabrication du fromage. Demandant d'où provient le lait, trois sur dix répondront en nommant une grande surface. Alors voilà, je n'ai que ce livre à vous proposer, j'espère qu'il éveillera en vous l'envie de réaliser des tables conviviales en famille ou entre amis, mais surtout, je vous en prie, dites autour de vous que ce sont les brebis, les chèvres et les vaches qui font le lait et non monsieur le grand distributeur. Marc Béziat

07/2018

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Cinéma

Sur "Le Ciel du Centaure" de Hugo Santiago

Le nouveau film de Hugo Santiago, Le Ciel du Centaure, est un conte fantastique dont la fable nous fait parcourir un Buenos Aires aussi onirique que reconnaissable. Il s'agit d'une quête témoignant d'une fidélité, d'une chasse au trésor alimentée par une convoitise, d'une recherche visant le seul plaisir du beau. Un étranger arrive à bord d'un navire dans le port de la ville. Chargé de déposer un colis chez un ami de son père avant le départ du bateau, il s'enfonce dans le dédale urbain sans toutefois connaître le contenu de ce qui lui a été confié. Le destinataire semble avoir disparu, et l'étranger suivra un itinéraire improvisé au fur et à mesure de ses rencontres, à moins que le parcours ne soit conçu d'avance. Très vite il tombe dans les mains d'une bande qui lui vole son paquet et, ne trouvant pas à l'intérieur l'objet cherché, menace de le tuer. Le périple commence. Quel est son véritable enjeu ? L'étranger n'en sait rien. Même si le hasard intervient dans l'enchaînement des scènes, on dirait que l'étranger est attendu à Buenos Aires, ou que les traces de son errance contribuent à former une constellation dans laquelle il s'insère. Il avance et il recule sous le ciel du Centaure. Et le film dont chaque plan a été imaginé avant le tournage et chaque paramètre a été fixé pendant le montage, ou le réglage, guette déjà le spectateur virtuel afin de le capturer et l'emporter avec lui. Mais une fois que l'étranger et le spectateur acceptent le défi, que la caméra enroule l'espace avec ces mouvements incessants, que la couleur inonde les images pour se retirer aussitôt, que la musique de tango, toujours prête à démarrer, s'impatiente, le divertimento que Hugo Santiago propose soulève encore une question. Qu'est-ce qui nous arrive lorsque, curieux, aveuglés, exaspérés, amoureux, accablés, émerveillés, traqués, étourdis, attirés, nous nous apercevons de ceci : que nous avons pris du plaisir, ou qu'il y avait là du sens, un sens qui nous échappe, qui doit nous échapper et côtoyer le non-sens s'il ne veut pas se figer dans une signification appropriable et manipulable ? Est-ce une sorte de grâce ?

11/2016

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Art contemporain

George Adéagbo. Edition bilingue français-anglais

Georges Adéagbo a fait des études de droit à Abidjan, Côte d'Ivoire. En 1967 il part pour la France ou il fait un stage chez Pechiney. Suite au décès de son père, il retourne au Bénin en 1971 pour assumer les affaires paternelles. C'est alors que débute son activité artistique, il commence à écrire des écrits philosophiques et à collecter, dans les rues ou proche de la lagune, de nombreux objets abandonnés ou perdus. Il recueille tout : vêtements, tissus, chaussures, disques, livres, jouets, coupures de journaux, notes écrites, cailloux, paquets de cigarettes, morceaux de plastique. Tous ces objets, chargés d'une mémoire, d'une histoire et tombés dans l'oubli, Georges Adéagbo les organise dans un ordre précis. Georges ne s'approprie pas les objets, ce sont les objets qui le sollicitent. Il dit de lui-même " Je marche, je pense, je vois, je passe, je reviens, je ramasse les objets qui m'attirent, je rentre, je le lis, j'écris des notes. J'apprends1. " La démarche artistique de Georges Adéagbo n'est pas comprise par ses proches, critiqué, incompris, il est pris pour un fou et sera même interné. En 1993 Georges Adéagbo rencontre Jean-Michel Rousset, un commissaire d'exposition, alors collaborateur du marchand d'art français André Magnin également directeur artistique de la Contemporary African Art Collection. Débute ainsi sa carrière artistique, il peut enfin présenter ses " installations " ailleurs que dans sa cour. L'année suivante, il expose à la Saline royale d'Arc-et-Senans. Puis s'ensuivra d'autres expositions en Europe et partout dans le monde. En 1999, c'est la consécration : il expose à la Biennale de Venise et il devient le premier artiste africain à recevoir le prix du jury de la Biennale de Venise2. Il rencontre alors Stephan Köhler, qui deviendra le coordinateur de ses futures expositions3. Trois ans plus tard il participe à la documenta de Cassel orchestrée par Okwui Enwezor4. Avec le temps, ses oeuvres sont plus soignées mais elles restent conforme aux codes de l'art conceptuel. Georges Adéagbo se saisit des éléments clés des sociétés qu'il croise pour construire un libre langage. Observateur implacable de la marche du monde, ses oeuvres pointent les constantes de l'Histoire (le racisme, la pauvreté, la crise, les guerres) et creusent un dialogue souterrain entre sa culture africaine et celles des pays où il est invité à exposer5

04/2021

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Histoire de la philosophie des

Le monde de la science. Les lois fondamentales de la physique

L'espace est une question de temps. Le Monde des sciences, publié en partenariat avec le journal Le Monde est une invitation à découvrir la vie de trois scientifiques - Newton, Einstein et Planck - et leurs principaux apports dans la compréhension du monde, du temps et de l'espace. Cette approche originale nous permet de resituer le contexte dans lequel les théories ont pu être énoncées et démontrées. Des explications simples et des arguments rationnels rendent le texte facile à suivre, tandis que les images et les graphiques nous aident à comprendre le contexte historique et les découvertes des scientifiques. Trois axes majeurs sont mis en avant dans cet opus : la gravitation, la relativité et la mécanique quantique. La gravitation est la première manifestation de la Nature dont nous prenons conscience à l'enfance. C'est aussi elle qui coordonne le mouvement des astres dans le ciel. Accumulées par Tycho Brahe (1546-1601) et affinées par Galilée (1564-1642) grâce à sa lunette astronomique, les mesures dans le système solaire conduisent Kepler (1571-1630) à énoncer ses fameuses lois sur les orbites elliptiques. Ces dernières conduiront Isaac Newton (1642-1727) à comprendre la force gravitationnelle et son universalité. Quelques décennies plus tard, c'est Albert Einstein qui est la vivante incarnation de la capacité de la science à métamorphoser notre vision du monde. Pris dans la tourmente de deux guerres mondiales puis de la terreur nucléaire, Einstein a poursuivi son oeuvre créatrice à travers les terribles convulsions de l'Histoire. Il laisse derrière lui l'un des plus grands héritages scientifiques que l'Humanité ait connus : la célèbre relation E = mc entre la masse et l'énergie, un travail de pionnier à l'origine de la physique quantique actuelle, et sa théorie de la relativité qui a bouleversé pour toujours nos idées les plus enracinées sur l'espace, le temps et l'univers. Enfin, Max Planck formule en 1900 une hypothèse selon laquelle l'énergie n'est pas émise de façon continue, mais sous la forme de "paquets" , ou quanta. Une théorie pour le moins radicale, d'où naîtra une branche entièrement nouvelle de la physique : la mécanique quantique. Ayant l'infiniment petit pour champ d'action, celle-ci constitue, avec sa lointaine cousine la relativité, le socle de la vision moderne de l'univers.

04/2022

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Palestine

Figures du Palestinien. Identité des origines, identité de devenir

De la chronique du conflit palestino-israélien, de l'histoire séculaire de chaque camp, des enjeux stratégiques ou des négociations de paix, de l'actualité aussi, il n'est pas question dans ce livre. Voici pourtant un des ouvrages les plus éclairants sur la question, car il livre, grâce à une approche d'anthropologie historique, les clés fondamentales de l'identité palestinienne. Peuple expulsé de sa terre en 1948, les Palestiniens, sans jamais oublier ou négliger leur histoire, se définissaient d'abord par leur géographie si particulière, celle de la Terre sainte. Trois figures retracent leur identité de devenir. Gens de la Terre sainte : du temps de l'Empire ottoman, les Palestiniens, plus encore qu'Arabes occupés, se définissent par le pays où coexistent communautés et religions et dont les paysages sont marqués par les fusions des lieux de culte et de pèlerinage des monothéismes. Arabes de Palestine : du temps du Mandat britannique, lorsque se bâtit le "Foyer" sioniste qui prétend appuyer ses droits sur une antériorité des Juifs sur les Arabes, au point que la "montée" vers la Palestine est un retour et non une venue, les Palestiniens, pris dans la double tourmente des colonialismes britannique et juif, deviennent, malgré résistance et révoltes, graduellement des étrangers sur leur propre terre. L'Absent ou le Palestinien invisible : après l'expulsion de 1948, alors que le nouvel Etat d'Israël gère les biens des expulsés comme "biens des absents" et qu'il efface ou modifie méthodiquement, au fil des années, toponymie et topographie, les Palestiniens, parqués par villages entiers dans les camps de réfugiés, cultivent la mémoire des lieux et nourrissent l'idée du retour. Un rapport à l'histoire, évoluant en pure nostalgie, aurait peut-être permis que les Absents se dissolvent dans les pays arabes voisins, confirmant les voeux longtemps émis à travers le monde : "Les Palestiniens, ça n'existe pas". Mais le rapport à une terre exilée dont on enseigne les paysages originaires aux nouvelles générations explique cette survie, contre les vents de l'histoire et les marées des guerres. Après des siècles de présence chez lui, le peuple palestinien réclame un Etat, puisque la communauté et le droit international ont érigé l'Etat-nation en seule forme possible, pour un peuple, de présence libre et souveraine sur sa terre.

03/2024

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Littérature française

Carmina sacra. Poésie latine chrétienne du Moyen-Age

Wilamowitz, le plus fameux des philologues allemands, dit de la poésie latine en général qu'elle n'atteint son sommet que lorsqu'elle acquiert dans les nouvelles formes rythmiques chrétiennes une richesse que les Romains n'ont jamais possédée. Henry Spitzmuller le sait bien lorsqu'il publie en 1971 un livre magistral et monumental, une somme bilingue de poésie latine chrétienne couvrant la totalité du Moyen Age - un millénaire et quart. De ce livre de référence, même cinquante ans plus tard, il n'existe pour le lecteur français aucun équivalent. Aucune publication n'a, comme celle-ci, donné accès à la vastitude poétique et littéraire de ce premier millénaire. Ces 1200 ans de poésie, du IIIe siècle au XVe, commencent à Rome avec le christianisme, dans cette langue latine qui est le socle de la nôtre. L'ouvrage édité par Spitzmuller ne comble pas seulement une lacune, mais il efface un gouffre d'ignorance. Dès sa parution l'on ne cessa de s'y référer. De nombreux auteurs et de nombreuses oevres ne se trouvent en effet qu'ici. On peut lire ce volume aussi bien en esthète qu'en mystique, aussi bien en philosophe qu'en historien. Des figures centrales le composent qui, réduites à leurs travaux théoriques par un siècle partisan, ne purent donc apparaître comme étant aussi les grands écrivains et poètes de leur temps : saint Ambroise et saint Augustin, Lactance, Boèce, Commodien, Prudence, Arator et le pape saint Grégoire le Grand (qui donna son nom au chant "grégorien"), mais également Bède le Vénérable, saint Pierre Damien, saint Anselme, Abélard, saint Bernard, sainte Hildegarde, Adam de Saint-Victor, Alain de Lille, Thomas de Celano, saint Bonaventure, saint Thomas, Jacopone da Todi, Thomas a Kempis, Savonarole, Pic de la Mirandole... Au total ce sont cent-seize écrivains médiévaux dont on découvre l'oeuvre poétique : des auteurs célèbres que l'on n'a pas encore lus, aussi bien que des auteurs inconnus dont, sans le savoir, l'on a déjà entendu les pages car elles font partie du patrimoine de l'humanité. S'ajoute à cela un large ensemble de textes anonymes transmis par la tradition populaire ou liturgique, et qui, des Hymnes de Pâques du Ve siècle aux Cantiques de Noël du XVe en passant par la Lamentation de l'âme damnée ou le Rythme pour le jour du Sabbat éternel, sont autant de chefs-d'oeuvre dont l'existence imprègne l'histoire littéraire tout autant que la vie de la liturgie contemporaine. Une telle somme de poésie ne fût pas complète si elle n'était irréprochablement éditée par Spitzmuller : pédagogiquement annoté et commenté, le volume réserve deux-cents pages aux divers éclaircissements historiques ainsi qu'aux notices biographiques de chacun des auteurs. En dépit du trésor qu'il constitue à lui seul, ce livre magnifique demeurait parfaitement introuvable. A ceux qui vont découvrir ce grand-oeuvre comme à tous ceux qui l'attendaient depuis longtemps, cette nouvelle édition fera saisir, peut-être, la façon dont certains rares ouvrages peuvent devenir le livre d'une vie.

11/2018

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Beaux arts

Démons et Merveilles. Critique de la raison pure

Olivier et Quentin Smolders mélangent depuis plus de trente ans leurs plumes, pinceaux, sels argentiques et autres colles arabiques dans des chaudrons qui fleurent la gourmandise de vivre autant que la noirceur du monde. Collaborant régulièrement sur des projets de films, de livres et d'expositions, ces deux complices ont croisé avec passion les images saisissantes, les faits-divers insolites, les projections mentales, les cabinets de curiosités et les textes extravagants. Olivier Smolders est écrivain et cinéaste. Professeur à l'Insas (Bruxelles), il a exercé pendant plusieurs années la fonction de maître de conférences à l'université de Liège. Il a réalisé une quinzaine de films primés dans de nombreux festivals internationaux et publié plusieurs livres touchant le domaine du cinéma, de la photographie, de la littérature et des arts en général. Dès ses premiers films, il s'est attaché à interroger les failles, les blessures, les folies des hommes. S'inspirant de faits-divers ou de textes littéraires abordant la question des limites (esthétiques, morales, poétiques...), il a construit une oeuvre qui, affrontant la question des tabous, cherche à mettre le spectateur dans une position décalée par rapport à ses convictions, troublante par rapport à ses émotions. Quentin Smolders, artiste peintre, sculpteur et graveur formé à La Cambre et au 75, est professeur à l'Ecole des Arts d'Ixelles. Il a réalisé des films sur les techniques traditionnelles d'impression japonaise (Ukyo-e). Ses oeuvres font régulièrement l'objet d'expositions personnelles et participent à des expositions collectives. Il a élaboré une oeuvre bigarrée, à la fois joyeuse et fantastique, recourant à quasi toutes les techniques, de l'acrylique à la gravure sur bois, la lithographie, les collages, les monotypes, etc. S'inspirant parfois d'images populaires, il crée un monde en constante métamorphose, éclatant de couleurs et de formes débridées. Par ailleurs, en détournant des objets de leur fonction d'origine, il réinvente l'art de la collection déviante. Des capsules de bouteille deviennent des alignements de chrysalides aux couleurs chatoyantes. Des morceaux de bois, de cuir ou d'os se changent en animaux improbables relevant de la cryptozoologie.

01/2020

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Humour

Hara Kiri. Les belles images

Le premier numéro du mensuel Hara-Kiri paraît en septembre 1960, né de la rencontre de François Cavanna, de Georges Bernier, alias le Professeur Choron, et de Fred. Le journal adopte immédiatement une ligne de conduite dont il ne se départira jamais : rire de tout. Autour de Cavanna se constitue rapidement une équipe de francs-tireurs d'élite composée, entre autres, de Reiser, Cabu, Wolinski, Gébé ou Delfeil de Ton. Première victime : la presse de l'époque, que le mensuel pastiche avec entrain, en pervertissant les mièvres romans-photos de la presse populaire, les candides fiches cuisine des journaux féminins ou encore les fiches pratiques qui deviendront les délirantes "fiches bricolage du Professeur Choron", sans oublier l'érotisme édulcoré et hypocrite des revues spécialisées. Le mensuel invente aussi le détournement de la publicité: "La publicité nous prend pour des cons, la publicité nous rend cons", déclare le journal. Une démolition allègre, systématique et caustique de la société de consommation naissante. Dès les premiers numéros, la joyeuse bande proclame le journal "Bête et méchant" pour passer aussi à la moulinette, dans un humour absurde souvent noir et brutal, tout ce qui mérite ailleurs respect et compassion : la patrie, la religion, l'armée, la morale, la maladie, la vieillesse. Victime d'interdictions de publication pour ses outrances et ses insolences, et en dépit de nombreux procès et saisies, l'aventure Hara-Kiri se poursuit durant vingt-cinq ans (le petit frère Hara-Kiri Hebdo sera créé en 1969 par la même équipe). Ces guérilleros aussi motivés qu'incontrôlables élargiront épisodiquement leur cercle à de nombreux artistes comme Francis Blanche, Romain Bouteille, Renaud ou Coluche. On voit passer au journal les amis de l'époque : Serge Gainsbourg, Christian Clavier, Thierry Le Luron, Pierre Perret, Alain Souchon, Carlos, chacun à son tour protagoniste des provocants romans-photos. Hara-Kiri, une saga unique qui a révolutionné la presse et l'humour. Un humour dont la force n'a pas faibli, qui vit encore à travers les complices de la grande époque, Gourio, Vuillemin ou Berroyer et ses fils spirituels : ceux qui aujourd'hui à la télévision ou ailleurs propagent l'esprit de l'épopée féroce et éminemment inconvenante d'Hara-Kiri.

10/2018

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Sciences historiques

De la Lorraine allemande à la Moselle française. Le retour à la France 1918-1919

Le 11 novembre 1918, l'armistice de Rethondes met fin à la Première Guerre mondiale. Pour les habitants de l'Alsace-Lorraine, cette date est aussi la fin d'une annexion d'un demi-siècle au Reich allemand, et d'une période de quatre années (1914-1918) d'oppression, de restrictions, de privations et d'humiliations. La délivrance de novembre, concrétisée par l'entrée des troupes françaises dans les villes et les villages, est saluée par des manifestations d'enthousiasme, qui culminent à Metz les 19 novembre et 8 décembre 1918. Passée l'euphorie de la victoire, il s'agit pour la France de réintégrer les "provinces recouvrées", et d'y installer l'administration et la législation françaises. A Metz et en Moselle, les représentants de Clemenceau, le commissaire de la République Léon Mirman en tête, ont mission de mener une assimilation nette et rapide. Mais la tâche est délicate, car on ne passe pas brutalement d'une souveraineté à une autre, et on ne gomme pas d'une signature ministérielle cinquante ans d'une histoire passée sous tutelle étrangère, durant laquelle se sont forgés un particularisme et un mode de vie que la population tient à ne pas voir disparaître contre son gré. Les autorités françaises, à trop vouloir faire bien et vite, ont commis des erreurs qui ont abouti, dès la fin de 1918, à un désenchantement, à des désillusions et à un mécontentement, créant ce qué l'on a appelé "le malaise alsacien-lorrain". L'objet de cet ouvrage, publié à l'occasion du centenaire du retour de la Moselle à la France, est d'aider le lecteur à décrypter cette période, comprise entre la fin de 1918 et celle de 1919, au cours de laquelle la population mosellane, après avoir cru à une délivrance joyeuse et sans ombre, a douté quelques mois durant des intentions de la République et des sentiments de la France. Si un siècle est passé, avec d'autres déchirures et d'autres bouleversements, l'histoire de la Moselle et son identité en ont conservé quelques traces !

06/2018

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Religion

Yves Hémon. Prêtre de Saint-Sulpice

Yves Hémon, un sulpicien, c'est-à-dire un prêtre voué à la formation des futurs prêtres, un homme plein de l'ardeur de vivre et de faire vivre les autres, un missionnaire volontaire pour remplacer au Grand Séminaire d'Hanoi en 1948 six autres éducateurs de prêtres enlevés trois ans auparavant par le Viet-minh et qui meurt en Indochine des suites d'un acte de charité. Yves HÉMON, c'est seulement quinze ans de vie sacerdotale; il fut treize ans directeur spirituel et professeur de philosophie au Grand Séminaire de Coutances, deux ans et demi directeur au Grand Séminaire d'Hanoi, Son enseignement sur le sens de la vie et de la mort, sur la finalité du monde a marqué tous ceux qui l'ont connu. « Il ne faut pas laisser perdre son message. » Yves Hémon a vécu ce qu'il enseignait, sur la ligne de feu en juin 1940 et pendant les bombardements de Coutances en juin 1944, affrontant avec une sérénité joyeuse la pensée de la mort. Ce fut un homme dépossédé de lui-même laissant retentir en lui et les appels du Seigneur et les souffrances et les espérances de ses frères… de tous les hommes. Yves Hémon nous apprend à vivre notre aventure spirituelle avec hardiesse, humour et sagesse, « Le courage, c'est quand on a vaincu la peur. » « La mort, qu'est-ce que cela peut faire pourvu qu'avant de mourir on ait eu la grâce d'aimer éperdument. » Cet homme cultive la « petite vertu d'espérance » en déchiffrant de la musique. Ce scientifique est un penseur très actuel avec en même temps l'audace d'une vie inaccoutumée. A travers les témoignages de ceux qui croisèrent son chemin nous découvrons en lui un prêtre selon Jésus-Christ, un être d'une énergie exceptionnelle toute tendue vers le bien à faire, avec des paroles prophétiques, par exemple sur le ministère des prêtres, sans jamais désespérer de leur vocation… et sur l'avenir du Vietnam bien avant Dien-BienPhu. « La mort, c'est la fête dont toute la vie n'est que la vigile. »

01/1978

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Beaux arts

Salvador Dali. L'oeuvre peint 1904-1989

A l'âge de 6 ans, Salvador Dalí (1904-1989) rêvait de devenir cuisinier. A l'âge de 7 ans, il voulait être Napoléon. "Depuis lors, affirma-t-il plus tard, mon ambition n'a cessé de grandir, et ma mégalomanie avec elle. Maintenant je veux seulement être Salvador Dalí. Je n'ai pas d'être souhait". Toute sa vie durant, Dalí n'eut de cesse d'être Dalí, à savoir l'un des artistes et excentriques les plus importants du XXe siècle. Ce volumineux ouvrage est à ce jour l'étude la plus complète jamais publiée sur l'oeuvre peint de Dalí. Après des années de recherche, Robert Descharnes et Gilles Néret ont localisé des toiles signées de l'artiste qui sont restées inaccessibles durant des années, à tel point que près de la moitié des oeuvres présentées dans ce livre sont rendues visible au public pour la première fois. Plus qu'un catalogue raisonné, ce livre replace les oeuvres de Dalí dans leur contexte et les explique à travers des documents contemporains - écrits, dessins, pièces issues d'autres aspects de son travail tels que le ballet, le cinéma, la mode, la publicité et les objets d'art. Sans ces éléments venant soutenir l'analyse, les peintures ne seraient qu'une simple collection d'images. L'étude se divise en deux parties : la première explore les débuts de Dalí, artiste encore inconnu. Le jeune Dalí s'empare alors de tous les "ismes" - impressionnisme, pointillisme, cubisme, fauvisme, purisme et futurisme - avec une maestria ludique et joyeuse qui le fait emprunter les tendances dominantes avant de s'en moquer et de les abandonner. La seconde partie dévoile les conclusions des expérimentations que Dalí a menées durant toute sa vie, qu'il lègue dans des oeuvres telles que Pêche au thon (1966/1967) ou Le Torero hallucinogène (1970). Elle présente également des oeuvres jamais publiées réalisées en hommages à Vélasquez ou Michel-Ange, peintes avec le même objectif que les variations sur les maîtres du passé de son contemporain, Picasso. Et ainsi on découvre comment, aiguillonné par le désir de cerner les secrets des plus grandes oeuvres et devenir ainsi le Vélasquez du milieu du XXe siècle, Dalí est bel et bien devenu Dalí.

12/2019

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Histoire internationale

Le siècle des Platter. Tome 3, L'Europe de Thomas Platter, France, Angleterre, Pays-Bas 1599-1600

Cette tierce livraison du Siècle des Platter est consacrée pour l'essentiel à Thomas junior, troisième personnage marquant de l'extraordinaire dynastie bâloise étudiée depuis des décennies par Emmanuel Le Roy Ladurie. Thomas II est d'autant plus passionnant qu'il sera (dans l'" Hexagone ") un peu moins connu et reconnu que ses deux aînés, père et frère, bien que son texte demeure, comme celui de Felix, un monument de la culture française ainsi qu'européenne, à l'époque de la Renaissance et du baroque. Le présent volume contient la seconde partie du voyage, celle qui couvre la France du Nord, les Pays-Bas du Sud et l'Angleterre, avant le retour définitif au pays bâlois. Le futur médecin, réformé comme ses père et frère, cherche à comprendre le " papisme " et la Contre-Réforme, y compris dans leurs aspects les plus extrêmes, à commencer par le culte des reliques. Si protestant soit-il (ou parce que protestant éclairé), il s'intéresse à toutes les religions passées (les reliquats pagano-romains, monumentaux) ou présentes (les croyances juives, protestantes et catholiques), celles-ci considérées avec une certaine sympathie de facto. Passionné par les grandes entreprises industrielles (salines, moulins, arsenaux des galères, gigantesques ardoisières), qui sont comme des germes de l'avenir capitaliste, il manifeste une grande ouverture d'esprit face aux problèmes relatifs aux femmes, aux villes, aux républiques urbaines. Enfin, il observe avec une attention marquée les diverses monarchies qu'il envisage de visu : monarchie espagnole, tolérante aux libertés urbaines à défaut de l'être aux non-catholiques ; monarchie " belge ", fonctionnant sur le mode archiducal par délégation de Madrid ; monarchie anglaise, donc anglicane, dépourvue de tout sectarisme zwinglien et déjà pénétrée d'influences américaines, notamment... tabagistes ; monarchie française enfin, celle d'Henri IV, avec l'attention d'icelle portée à la tolérance religieuse, à la croissance économique, au pouvoir partagé avec les élites, au contact avec les puissances maritimes, protestantes, libérales, capitalistes... Le tout entrecoupé d'extraordinaires morceaux de bravoure : ainsi l'entrée joyeuse des archiducs à Bruxelles et d'étonnants passages sur le trésor du duc de Berry à Bourges, ou les coches autour de Paris...

01/2006

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Affirmation de soi

C'est le temps de briller !. Outils et conseils pour t'épanouir et être heureuse

Le livre feel-good pensé pour toutes les ados qui rêvent de devenir des femmes adultes épanouies et fières d'elles Pourquoi dit-on que la vie est belle quand elle paraît plutôt injuste, pénible et pas toujours rose ? Pourquoi est-on parfois frustrées et a-t-on l'impression que tout le monde est contre nous ? Pourquoi a-t-on peur de ne pas être comme les autres, d'être rejetées ? Si ces questions sont les tiennes, rassure-toi ! Tu n'es pas la seule à ressentir ce tourbillon d'émotions... et, surtout, tu as le pouvoir de l'apprivoiser pour te sentir bien. Pour être TOI. Nous avons écrit ce livre avec le désir de te voir rayonner en acceptant ce que tu ressens, sans invalider tes angoisses ni ta douleur. Nous souhaitions simplement partager avec toi quelque chose d'essentiel : la vie peut être facile. Tu peux te permettre d'être toi-même, et c'est ce qui fera vibrer ton côté unique. Tu peux avancer malgré ce que les autres pensent. En fait, tu dois le faire, pour toi ! Nous sommes passées par là, nous aussi. Et, crois-le ou non, il nous arrive encore de vivre ce que tu vis. C'est ce qui nous donne envie de t'accueillir à bras ouverts, de t'accompagner et de t'aider à trouver ton chemin. Comme deux grandes soeurs, on peut déjà te confirmer que plus tu t'écoutes, plus tu développes ta confiance en toi et en tes choix, plus tu crées ta vie comme tu la ressens, plus tu attires le succès (selon ce qu'il représente pour toi) et surtout de vrais amies et amis. A travers ces pages, nous voudrions te guider vers une vie joyeuse et éclatante, où tu pourras briller sans gêne ni culpabilité. Tu as le droit de montrer qui tu es, c'est même la clé qui te permettra de découvrir ton potentiel et ta lumière. Rien de moins. Tu es en sécurité ici ; ce livre est un endroit sacré. Ris, pleure, si le coeur t'en dit. Libère-toi de ce trop-plein d'émotions, et permets-nous de t'accompagner vers l'avenir excitant qui t'attend.

10/2021

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Correspondance

Ecris-moi vite et longuement. Correspondance de Françoise Sagan à Véronique Campion

" Chère Véronique, Ton coup de téléphone m'a enchantée. Figure-toi que je rentrais juste à 5h30 du matin, sur la pointe des pieds lorsque le téléphone a sonné. Comme il est dans ma chambre, j'ai pensé que mon père allait arriver et, me voyant tout habillée, m'engueuler. Aussi, me suis-je jetée tout habillée avec mon manteau sous les draps et les draps sur le nez ; j'ai parlé à mon père. Après je t'ai parlé et me suis relevée en riant aux éclats, déshabillée et recouchée. Quand rentres-tu ? Il s'est passé des choses notables ici, pas tellement sur le plan sentimental d'ailleurs mais sur le plan travail. J'en suis à la page 112 dactylographiée et n'aurai pas fini avant 50 pages, je crois. Claude Roy, l'éminent critique littéraire, l'a lu et m'en a dit fort grand bien. Bref, je suis enchantée, et ne fais que ça. Le seul ennui c'est que Guy Scheler ressemble à Luc (le héros). Et que tout se mélange agréablement, la vie dépassant la fiction, comme tu le sais. Dieu sait où tu es, ce que tu fais ? N'es-tu pas enceinte au moins ? Si tu reviens vite, je m'occuperai de toi, sinon reviens vite quand même. Je m'ennuie de toi, mon vieux, c'est fou. Tu me trouveras changée, beaucoup plus drôle sans doute. Enfin rentre et dépêche-toi, la plaisanterie a assez duré ! Vive la rue de Constantinople (je t'aiderai à passer les premiers pénibles jours de ton retour). Kiki Françoise " Voici le ton de la correspondance de la jeune Françoise Sagan à son amie chère, Véronique Campion. Après la publication de Bonjour Tristesse en 1954, Sagan découvre à dix-neuf ans le succès, le milieu littéraire et l'Amérique lors de la tournée mondiale organisée autour de son livre. Elle écrit ses émois, ses voyages et ses rencontres à coup de lettres enflammées et de télégrammes espiègles adressés à son amie restée en France. Cette correspondance joyeuse, mutine, adorable, fait déjà résonner la "petite musique" de tous les livres à venir. Une publication inédite qui donne à voir une nouvelle facette de l'écrivaine.

09/2021

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Méditation et spiritualité

Le royaume de l'enfance. Un regard spirituel sur l'âge tendre

Ce texte explique pourquoi les traditions spirituelles se réfèrent si souvent à l'enfance. Florine Soulié nous montre comment retrouver l'esprit d'enfance en nous qui est notre part divine. De nombreux enseignements spirituels font référence à l'enfance comme les Evangiles par exemple : " Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. " (Marc 10 : 14). Pourquoi ? Pourquoi l'enfance est-elle un guide, une ressource, un idéal pour tant et tant de sagesses ? Inspirée des sagesses de l'Inde et de l'Advaita-vedanta en particulier, mais aussi des écrits bibliques et judaïques, du Tao, de témoignages de grands sages, Florine Soulié propose de nous plonger dans le monde de l'enfance et de l'explorer sous les angles du temps, de l'espace, du jeu et de la joie. La découverte présentée dans cet essai est que la voie de l'enfance est une voie d'éveil à sa vraie nature. " L'esprit saint " est paradoxalement synonyme d'un retour à cet esprit d'enfance, qui brille parfois encore à travers le brouillard quasi permanent des pensées à propos de " moi ", de " mon " histoire, de " mon " futur. Les occasions de ces éclaircies s'appellent étonnement, émerveillement, jeu passionné, etc. et apparaissent sous la forme d'une expérience en dehors du mental, d'une simplification, d'une paix joyeuse, d'un bref oubli de notre condition adulte limitée. On trouvera aussi dans le livre des propositions d'expériences pour raviver en nous ce goût de l'enfance qui ne nous a en réalité jamais quitté. Ces pratiques thématiques ne sont ni plus ni moins que des invitations à faire l'expérience concrète de l'esprit d'enfance, au plus près de notre vécu intime. Nous pourrons alors retrouver notre Soi le plus profond, éternel, présent dans notre tendre enfance, mais encore disponible à celui qui est prêt à jouer de nouveau, comme un enfant insouciant, au Jeu de la Vie. Etes-vous prêts, comme l'écrivait la philosophe Anne Dufourmontelle, à " prendre le risque de l'enfance " ?

10/2023

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Histoire de France

Les années électriques (1880-1910)

Christophe Prochasson nous guide dans les salons où l'on fait - et défait - l'art du temps, dans les revues où se publient les avant-gardes, dans les théâtres où le coquin cotoie la satire, dans les instances politiques et universitaires où s'élabore la pensée et où s'affrontent les idéologies. La France " fin-de-siècle " est loin d'être, contrairement à des clichés qui ont la vie dure, joyeuse et insouciante. La Belle époque est celle d'une société qui travaille dur, épargne et vit chichement. C'est le temps de l'inquiétude et du nihilisme. Des anarchistes et des grèves ouvrières. De l'affaire Dreyfus et de scandales politico-financiers. C'est une France hésitante entre l'industrie et l'artisanat, la ville et la campagne, la foi catholique et la laïcité, la rente et le profit, l'Empire et ses départements, etc. Pourtant, c'est elle qui enfante L' intellectuel, personnage complexe, exigeant et parfois exaspérant. En Europe, Nietzsche, Dostoïevski, Unamuno et, en France, Barrès, Gide et Claudel constatent, comme l'écrit ce dernier, que " le monde n'est pas infini, il est inépuisable ". Ce faisant, ils contestent la scientificité de la science, la rationalité de la raison et fondent leur système et leur art sur le moi, le désir, l'instant, l'opposition, l'aventure personnelle, l'acte " gratuit ", etc. Face à ces " immoralistes " volontaire, les divers académismes imperturbablement se manifestent en publiant qui un roman social, qui une philosophie de la certitude ou en peignant une nature morte aussi fidèle que possible. Christophe Prochasson, pour mieux nuancer son tableau d'une époque si contradictoire, nous guide dans les salons où l'on fait - et défait - l'art du temps, dans les revues où se publient les avant-gardes, dans les théâtres où le coquin cotoie la satire, dans les instances politiques et universitaires où s'élabore la pensée et où s'affrontent les idéologies. Ces créateurs enjambent le siècle avec la vigueur de leur jeunesse, la puissance de leur individualité et la conviction que les sentiments l'emporte sur la raison. Ils sont survoltés, y compris pour certains, dans leur désespoir : ce sont bien les années électriques.

03/1991

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Littérature française

Un lac immense et blanc

« Je réinvente ma vie dans le désordre en mélangeant les temps, les lieux, les êtres chers, mais c’est tout de même ma vraie vie. Peut-être que cette journée est un cadeau plutôt qu’un empêchement et un rendez-vous manqué. J’attendais l’Italien, c’est Antoine qui est venu, dans le silence de la ville qui est une autre ville, lointaine et familière à la fois ». Ce court récit est bien dans la manière de Michèle Lesbre : dans la lente dérive d’une journée de neige, les époques, les lieux et les hommes se superposent. De beau matin, la narratrice s’en va attendre sur un quai de gare un homme qu’elle ne connaît pas : elle a envie de nouer une conversation plus intime avec cet étranger qui, le mercredi, dans ce Café lunaire proche du Jardin des Plantes, évoque inlassablement Ferrare. Elle a pris sa journée, mais l’homme n’arrive pas. Dès lors, le temps s’étire, en autant de fondus enchaînés que favorise la blancheur environnante : la ville s’estompe, peu à peu remplacée par des images d’enfance, par d’autres lieux et d’autres villes. Au détour d’une rêverie surgit, figure centrale de ses souvenirs, « le lac immense et blanc », noyé sous la neige de l’Aubrac, où Edith Arnaud vécut ses premières amours et ses premiers combats politiques. Elle n’a jamais revu Antoine, le jeune homme en colère qui, à l’aube des années soixante, voulait changer le monde. Sa silhouette traverse pourtant le récit et bientôt se superpose à celle de l’Italien du delta du Pô, dont les brumes hantent le paysage mental de la narratrice. Mais peu importe le temps qui passe, la perte des illusions et les rendez-vous manqués. Dans le silence et la lumineuse blancheur de cette journée particulière, la solitude de cette femme qui a tant vécu n’a pas le goût des renoncements. Ses dialogues loufoques avec le corbeau freux du Jardin des Plantes sont bien au diapason de la mélancolie joyeuse de son existence. Une fois encore, Michèle Lesbre tend avec une bouleversante justesse le fil d’une vie minuscule à laquelle ses mots donnent tout son sens.

04/2011

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Théâtre

Octobre (1932-1936)

"C'est le moment de faire son théâtre soi-même !" écrit Prévert en 1931. La joyeuse équipe de la rue du Château a quitté domicile ; le compagnonnage surréaliste a vécu ses plus riches heures. Face à la crise et à la misère du prolétariat, contre la corruption des élites et la montée des nationalismes, le temps est à l'action militante. Et c'est sur la scène, au plus près des mouvements prolétaires et de ceux qui les soutiennent, que Prévert donne alors le meilleur de lui-même, avant que le cinéma ne l'occupe plus encore. Les cinq années qui précèdent l'avènement du Front populaire seront, pour Prévert et ses amis, celles du théâtre révolutionnaire, où la bouffonnerie est politique et la farce, féroce dénonciation. Antimilitarisme, anticléricalisme, antiparlementarisme, antifascisme... le ton est plus que radical. Mais l'imagination a sa place et souvent, à la manière poétique de Prévert, la "vie des rêves fait irruption ". Le groupe Octobre est l'une de ces troupes de théâtre amateur fédérées par le parti communiste, constituées dans le prolongement de l'agit-prop soviétique. Le groupe de Prévert, par la force de ses textes et la créativité débridée qui le caractérisent, devient vite le plus en vue du mouvement. Son originalité le conduit même jusqu'à Moscou, au printemps 1933, où la troupe jouera devant Staline - malgré les trotskistes de la bande ! - quelques pièces de son répertoire. Répertoire que Prévert, bien plus tard, reprendra partiellement dans ses recueils poétiques, à l'image de La Bataille de Fontenoy ou de La Pêche à la baleine. Ce recueil rassemble les textes de Prévert écrits pour Octobre : sketches et saynètes, chœurs parlés et chansons ; la plupart sont rares ou inédits. L'actualité des temps troublés qui les virent naître y est partout présente. C'est, au-delà du guignol et de l'épaisseur du trait, Prévert et son époque qui s'y trouvent réunis, à grand bruit. Comme écrira Antonin Artaud à propos d'Octobre, qu'il admirait beaucoup, "l'humour de Jacques Prévert signale que la vie de l'époque est malade".

06/2007