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Caroline Gautier

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Mathématiques CE2

Maths Explicites CE2. Fichier de l'élève + mémo, Edition 2021

Ce fichier met en oeuvre la pédagogie explicite tout en intégrant les apports clés de la méthode de Singapour : un apprentissage concret de la numération par la manipulation et une organisation en modules de sens pour aborder les différentes compétences comme "un tout" indissociable. - Un sommaire organisé par domaines et découpé en modules : chaque module est constitué d'une succession de leçons sur un thème commun. - Chaque module commence par une séance orale d'observation d'une scène illustrée pour faire émerger les concepts mathématiques clés qui seront abordés dans les leçons du module. - A la fin de chaque module, une leçon de résolution de problèmes et des problèmes de recherche . - A la fin du fichier, des problèmes ludiques à mener seul ou en collectif pour amener les élèves à chercher et élaborer leur propre stratégie. - Un mémo pour l'élève avec l'essentiel à retenir.

02/2021

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Critique littéraire

Journal 1954-1960. "Avec elle et la bande critique"

C’est un Jacques Lemarchand (1908-1974) bien installé dans ses doubles fonctions de lecteur et de critique théâtral, et compagnon depuis décembre 1950 de Silvia Monfort, que nous retrouvons dans ce Journal 1954-1960. Sous l’Occupation, il a connu les errements et les difficultés d’un jeune intellectuel bordelais «monté à Paris» pour devenir écrivain. Grâce à Jean Paulhan, il est entré au comité de lecture de Gallimard, puis Albert Camus lui a demandé de tenir la chronique théâtrale de Combat. Il devient alors l’un des critiques dramatiques les plus lus de l’après-guerre qui voit l’émergence de jeunes auteurs, acteurs et metteurs en scène, soutenus par la décentralisation théâtrale. Au Figaro littéraire, où l’a appelé Pierre Brisson en 1950, Jacques Lemarchand exerce sa lucidité ironique, sa grande culture et sa déontologie «janséniste». Ferraillant avec la «bande critique» de ses confrères, comme Jean-Jacques Gautier du Figaro ou Robert Kemp du Monde, il entame une défense acharnée de ce que l’on appellera «le Nouveau Théâtre». Chez Gallimard, il fonde la collection théâtrale «Le Manteau d’Arlequin» en 1955, puis la «Collection Blanche» de littérature pour enfants en 1959. Dans son bureau, qu’il partage avec Camus, passent de nombreux écrivains – Boris Vian, Jean Blanzat, Brice Parain, Eugène Ionesco, Arthur Adamov, Jacques Audiberti, Marguerite Duras, Violette Leduc et aussi les Gallimard, qui lui font part des bruits du jour… Devenu quinquagénaire, Jacques Lemarchand ne dédaigne pas jouer à «l’homme brûlé» en exagérant le nombre de ses conquêtes, mais désire par-dessus tout «inspirer confiance». L’angoisse de l’âge commence cependant à poindre et ses rêves s’en ressentent. Le 21 septembre 1954, il constate : «je bois fort et je tombe dans le sombre»… Liées à un profond ennui existentiel, ces crises se multiplient, parallèlement à une vie sentimentale fort agitée. Après une étonnante scène de rupture avec Silvia Monfort au Festival d’Avignon en juillet 1954, plusieurs jeunes femmes – actrices, écrivaines ou journalistes –, se succèdent ou s’imposent. Frénétique en amour, mais attaché à sa famille et fidèle en amitié, Jacques Lemarchand se montre très affecté par la mort de sa mère, en juin 1958, puis par celle de deux de ses proches amis : Boris Vian en juin 1959 et Albert Camus en janvier 1960.

05/2020

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Littérature française (poches)

Souvenirs, impressions, pensées et paysages, pendant Un voyage en Orient (1832-1833), ou Notes d'un voyageur

L’Orient d’Alphonse de Lamartine excède largement le cadre du voyage. A la différence des plus célèbres voyages en Orient du XIXe siècle, ceux de Chateaubriand, de Nerval, de Flaubert ou de Gautier, son expédition n’est pas un intermède répondant à une mode, destiné à nourrir une aspiration vague ou à faire provision de pittoresque : loin d’être circonstanciel, son orientalisme, qui précède le voyage et qui ne cessera de nourrir son inspiration, est durable. L’authenticité des faits rapportés importe moins que la vérité intérieure dans ce récit profondément subjectif que sa dramatisation fait accéder à une autre forme de vraisemblance. La personnalité de Lamartine ne se laisse jamais éclipser. Le poète, qui entretenait ce rêve depuis l’enfance, partait à la recherche de réponses à ses interrogations existentielles. Quand en juillet 1832 Lamartine s’embarque pour un voyage en Grèce et dans l’Empire ottoman, c’est un écrivain romantique célèbre, élu depuis trois ans à l’Académie française, auteur de poèmes d’inspiration intime et religieuse : les Méditations et les Harmonies. Mais il déclare : « J’ai l’Orient dans l’imagination. C’est un de ces désirs qu’il faut satisfaire, il y en a tant qu’il faut étouffer ». Et encore : « J’ai besoin de vivre un an ou deux dans la poudre des vieux siècles, j’aime mieux cette poussière que notre boue ». Le véritable périple, commencé en juin 1832, finit en octobre 1833. Quant au récit, la tradition encyclopédique héritée du XVIIIe siècle s’y allie au goût du pittoresque romantique. Des sources orientales sont insérées comme des morceaux bruts dans le récit : la démarche s’apparente à celle des orientalistes, à l’heure où la sauvegarde du patrimoine populaire occupe l’Europe entière. Entamée à l’automne 1833, la rédaction sera achevée en quatre mois, de juillet à septembre 1834. Les notes rédigées en chemin occupent un faible volume par rapport à l’ensemble. Des poèmes, antérieurs au voyage, élaborés en route ou postérieurs truffent le récit. L’ouvrage paraît d’avril à juin 1835. Lamartine le résume ainsi : « Je partis pour l’Orient, et j’y promenai deux ans mon inquiétude dans la Turquie, dans l’Archipel, dans le Taurus, dans la Terre sainte, dans la Syrie, dans le Liban. Je revins ».

05/2011

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Histoire de France

Le prix du travail. France et espaces coloniaux, XIXe-XXIe siècle

Le prix du travail ? Cet ouvrage ouvre une question majeure à l'heure où le travail est souvent tenu d'abord comme un coût à réduire et, qu'à cette fin, nombre de droits collectifs et de garanties acquises par les salariés sont remis en question. L'étude traite de l'évolution des formes concrètes, mesures, références, modalités de légitimation, normes et considérations qui ont présidé et déterminent encore aujourd'hui la rémunération du travail. Consacrée à la France et à ses colonies, elle couvre une longue période qui, allant du XIXe siècle à nos jours, fut aussi à la fois celle de la seconde industrialisation, de l'affirmation de la société salariale et de la construction d'un Etat social. La perspective historienne de la recherche collective dont elle est issue, s'est enrichie au croisement d'autres approches disciplinaires - droit, économie, gestion, sociologie - portées par certaines de leurs meilleurs spécialistes. A ce titre, elle éclaire sous des angles multiples les enjeux de maints débats et conflits actuels. Les dix chapitres de l'ouvrage, attentifs à saisir les acteurs, les dynamiques et les temps forts de cette histoire, cernent les conceptions et les politiques à l'oeuvre avant d'en examiner les modalités d'application dans plusieurs cadres conjoncturels, territoriaux et professionnels. Le moindre des apports du livre n'est pas, enfin, son glossaire, dont les cinquante-cinq entrées donnent accès à la définition de plus de quatre-vingts termes et expressions. Les auteursAi-Thu Dang, Claude Didry, Michel Dreyfus, Claire Edey-Gamassou, Bernard Friot, Jérôme Gautié, Pascale Goetschel, Jean-Pierre Le Crom, Laure Machu, Michel Margairaz, Manuela Martini, Michel Pigenet, Maud Simonet, Pierre-Yves Verkindt, Yves Verneuil et Alain Viguier.

06/2019

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Poches Littérature internation

Spring Hope

"Devant moi, suis-je tentée de dire maintenant, il n'y a que le passé. Une tentative véritablement folle de faire s'écouler le temps à rebours" Tout commence par le goût métallique d'une pièce de monnaie sur la langue d'une enfant, par le doigt de la mère lui fouillant la bouche pour lui ôter cette pièce, premier souvenir d'une conscience qui s'éveille parmi les chiens et les poules, dans une grande maison carrée de la Caroline du Sud, où derrière les rideaux de mousseline, sous la glycine et les magnolias, vivent Eve, ses frères, ses parents, tous ces êtres qui passent dans le monde comme des rêves. Et tout s'achèvera dans un autre siècle, dans les vieux paysages dévastés, lorsque la mère devenue poussière se sera abîmée dans sa vie intérieure, dans les décombres de ses poèmes. "Parfois, en lisant, elle était submergée par la beauté et pleurait. Parfois je pense que la beauté la rendait folle." Devenue vieille et maigre à son tour, assise au même petit bureau où elle a vu sa mère souffrir de n'être pas Baudelaire, Mallarmé ou Rimbaud, Eve brûle ses dernières forces à ressusciter le passé, à exhumer le monde perdu dans l'espoir de parachever l'oeuvre de sa mère et d'offrir un peu de paix à cette âme déchirée. C'est ainsi que du fond de cette terre tragique, dont rien de bon n'était censé sortir, s'élèvent les visages anciens, renaissent les parfums, les couleurs, les bruits et les sensations d'une vie en partage. Et c'est dans ces interstices de la pensée où toutes les époques convergent, dans le langage mystérieux du souvenir, et non pas dans les cahiers noircis de poèmes, que l'oeuvre véritable s'élabore : la mère chercha l'art dans les espaces infinis de l'idéal, mais l'art était dans la vie et les choses minuscules, dans les mille petits riens de chacun, à la portée immédiate de la main." Sylvain Trudel.

03/2015

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Critique littéraire

Revue générale n° 2 – hiver 2019. Dossier – Des animaux et des hommes

Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active sont autant d'indicateurs de cette question de société... Avec les contributions de Paul Ariès, Jean-Baptiste Baronian, Gil Bartholeyns, Thomas Bolmain, Laurence Boudart, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Marcel Detiège, Thierry Galibert, Marie Gérard, Christopher Gérard, Pierre Guérande, Julien Hervier, Jean Jauniaux, Jean Lacroix, Caroline Lamarche, Alexandre Lansmans, Jean-Pol Masson, Estelle Mathey, Henri de Meeûs, Isabelle Moreels, Olivier Philipponnat, Gérald Purnelle, Frédéric Saenen, Jean-Loup Seban, Jacques Sojcher, Lucienne Strivay, Louise Van Brabant Avec des textes de James Ensor et Paul Willems Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La publication d'un essai tel que La Libération animale de Peter Singer en 1975, l'invocation du concept de "sentience" , l'émergence du courant de pensée antispéciste, l'articulation de la défense animale avec le véganisme ou la reconnaissance de certaines minorités, la réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active défendant ce qui apparaît désormais comme une "cause" , sont autant d'indicateurs de la transversalité de cette question dans notre société. Notre dossier, coordonné par Louise Van Brabant et Frédéric Saenen, prêtera la parole à des penseurs de diverses inspirations - définitivement acquis à la cause animale, adhérents plus modérés, observateurs sceptiques ou très critiques - mais laissera également le champ libre à des analyses portant sur des productions culturelles dans lesquelles la place accordée à l'animal dans la société se voit interrogée. La diversité de ces approches permettra de souligner ce qui les fédère : l'indéniable omniprésence de l'animal dans le débat contemporain.

01/2020

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Droit pénal

Immersion dans le droit judiciaire familial. Questions choisies et réponses concrètes

DROIT BELGE Si la procédure devant les juridictions familiales continue d'être régie par les dispositions du Code judiciaire, il n'en demeure pas moins que le contentieux familial présente des spécificités qui nécessitent d'appréhender les concepts de manière précise. Nourries par leur expérience de magistrates de la famille, Solange Brat et Dima Karadsheh ont choisi de nous immerger dans les principales difficultés de la procédure familiale, tant en instance qu'en appel, pour nous proposer des réponses concrètes qui sont à la fois conformes aux principes et applicables dans la pratique. Les autrices analysent la doctrine, la jurisprudence la plus récente de la Cour de cassation et des dizaines de décisions des juges du fond, dont de nombreuses inédites. En première instance, sont notamment examinés la compétence territoriale, la portée du principe dispositif, les différentes mesures que le tribunal de la famille peut prononcer et le mécanisme de la saisine permanente. En degré d'appel, sont étudiés notamment les conditions de recevabilité de l'appel principal et de l'appel incident, la distinction entre jugement avant dire droit et définitif avec ses conséquences au niveau de l'appel différé, les différents effets de l'appel, parmi lesquels l'effet dévolutif qui suscite nombre de questionnements. La question de l'interaction entre la saisine de la cour d'appel et la saisine permanente du juge d'instance en cas de survenance de circonstances nouvelles est également abordée. L'ouvrage doit son originalité à la présentation de nombreux cas pratiques : les autrices accompagnent ainsi Caroline et Maxime, ex-couple à la ville devenu "couple procédural" , parents de deux enfants, dans les méandres des procédures initiées pour régler leur séparation, du tribunal de la famille à la cour d'appel. Le lecteur trouvera également, au fil des pages et rassemblés en fin d'ouvrage, des fiches de synthèse, des arbres décisionnels et des notes récapitulatives pour l'aider à y voir clair dans les problématiques traitées. Cet ouvrage constitue un outil précieux et convivial, indispensable à tous les familialistes.

06/2023

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Revues de droit

Revue des contrats N° 2/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? L'appréciation du bien-fondé de la résolution unilatérale - par Frédéric Dournaux (P. 8) Responsabilité ? Pacte de préférence et preuve de la mauvaise foi du tiers : désormais, tout sera comme avant ! - par Sophie Pellet P. 18) Régime des obligations contractuelles ? Rôle effectif et concevable de la mise en demeure - par Rémy Libchaber (P. 36) ? De différents éclaircissements relatifs au point de départ de la prescription - par Julie Klein (P. 40) ? La transmission de l'action directe par l'effet de la subrogation - par Antoine Hontebeyrie (P. 43) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Un divorce électronique par consentement mutuel est-il valable ? - par Jérôme Huet (P. 53) Contrats de jouissance ? L'obligation de délivrance du bailleur face au Covid - par Jean-Baptiste Seube (P. 59) Contrats de garantie ? Le dol du créancier est une exception purement personnelle au débiteur que la caution ne peut invoquer - par Dimitri Houtcieff (P. 62) Contrats aléatoires ? La couverture assurantielle d'un sinistre non aléatoire - par Fabrice Leduc (P. 66) Contrats et droit des sociétés ? Cession de droits sociaux non régularisée : 7 ans de réflexion avant exécution - par Julia Heinich (P. 3) ? Nullité des contrats conclus par une société en cours d'immatriculation : toujours plus de rigueur de la Cour de cassation - par Laura Sautonie-Laguionie (P. 77) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit processuel ? Clause de conciliation et contrat d'architecte - par Caroline Pelletier (P. 81) Droit pénal ? Le préjudice constitutif d'abus de faiblesse doit être apprécié objectivement, sans égard à la consistance du patrimoine de la victime - par Romain Ollard (P. 83) Droit de la consommation ? La clause prévoyant la déchéance du terme sans préavis pour fausses déclarations de l'emprunteur n'est pas nécessairement une clause abusive - par Garance Cattalano (P. 86) Droit du travail ? La clause de non-concurrence éteinte par la clause de renonciation générale insérée dans l'acte transactionnel - par Julien Icard (P. 109)

07/2021

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Voile

En famille sur l'Atlantique. Un voyage à la voile en quête d'un nouveau mode de vie

Avec : Illustration Vague graphique https : //vaguegraphique. bzh Préface de Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz https : //lowtechlab. org/fr Photos de Bernard Le Bars https : //www. instagram. com/lebarsbernard/ "Explorer, de façon conviviale et fun, un nouveau mode de vie sobre et plus résilient : travailler, consommer, éduquer, voyager différemment". Gwénolé est coureur au large, Anne-Laure est co-gérante d'une entreprise ancrée sur le territoire de Lorient. Lorsqu'ils attendent leur deuxième enfant, ils sont pris d'un sentiment d'urgence climatique. Trois années plus tard, en septembre 2021, la famille Gahinet prend la mer et se lance dans une aventure à la voile, qui vise à explorer de nouveaux modes de vie heureux et plus sobres. Passionnés de navigation au long cours à la voile, ils sont convaincus que le bateau sera pour eux, un habitat optimal pour changer de façon de travailler, d'éduquer, de vivre. Naviguer, avaler des milles, parfois loin de la civilisation et toujours, au plus près de la nature et des éléments. Leurs moteurs : la glisse, la famille, la sobriété, la convivialité et l'expérience directe. Leur périple de bateau accompagnateur de la Mini Transat 6. 50, et bien plus : - Oct. 2000 - Sept. 21 : Chantier à Hennebont, à coté de Lorient - Sept. 2021 : Départ avec les bateaux de la Mini Transat 6. 50 - Oct. 2021 : Arrivée à La Palma et La Gomera - Nov. 2021 - Janvier 2022 : Arrivée à Saint-François, Guadeloupe, puis Petite Terre, Marie Galante, Les Saintes, Les Grenadines - Février - Avril 2022 : Antigua, Barbuda, Saint-Barthélémy, Saba, Iles Vierges britanniques, Saint-Martin, Les Bermudes Anne-Laure et Gwénolé partagent leur réflexion tout au long de leur parcours sur l'Atlantique, créent des ponts entre leur vie d'avant et celle d'aujourd'hui. A travers leur témoignage, ils cherchent à ouvrir les horizons et proposent des alternatives sur les façons dont nous pourrions vivre en famille. Leur récit est accompagné de conseils et réflexions techniques ou tout aussi bien écologique et philosophiques sur leur voyage.

06/2023

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Urbanisme

La ville, matière vivante. Grand Prix de l'urbanisme 2021

Matière vivante, la ville en mouvement ne doit se laisser enfermer ni par les carcans juridiques, réglementaires ou financiers ni par les pensées dominantes d'une époque contemporaine exposée à moult turbulences. Accompagner plutôt qu'imposer l'évolution d'un lieu, s'inspirer de la vitalité de ses habitants et aborder l'architecture par l'observation minutieuse des usages jusqu'à l'échelle de la métropole : autant de constantes pour l'AUC, équipe lauréate du Grand Prix de l'urbanisme 2021. Ceux qui, pour avoir été la plus jeune équipe de la consultation du Grand Paris, pourraient passer pour les "enfants terribles" de l'urbanisme, ont choisi un nom révélateur : Ab urbe condita ("Depuis la fondation de la ville"). Une formule qui claque comme un étendard et affiche l'ambition que partagent François Decoster, Djamel Klouche et Caroline Poulin de s'emparer de la question urbaine de manière exigeante, précise et libre de tout dogme ou héritage pesant. Une locution valant aussi programme, leur action se déploie des projets d'architecture aux projets urbains, voire métropolitains, qu'ils mettent en parole et en dessin d'une façon souvent peu orthodoxe. Cet ouvrage retrace également les parcours des personnalités nominées. L'économiste Laurent Davezies qui, avec son livre au titre provocateur L'Etat a toujours soutenu ses territoires, a stimulé la sphère de l'urbanisme en 2021. Mais aussi le duo TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler), dont le talent de jongler avec les infrastructures de la modernité a trouvé un aboutissement dans "La Terre est une architecture" : une installation exposée à la Biennale de Venise 2021, qui explore les modalités d'établissement de médiations fertiles entre sociétés humaines et monde naturel. Cette année encore, le Grand Prix souligne combien, en s'enrichissant constamment d'une diversité d'approches, l'urbanisme contribue à l'invention et à la réalisation d'un futur vivable, et, mieux encore, désirable !

01/2022

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Critique littéraire

Courrier d'exil. Saint-John Perse et ses amis américains, 1940-1970

Ce volume retrace la conquête de l'Amérique par Alexis Leger, Secrétaire général du Quai d'Orsay, qui débarqua à New York en exilé, le 14 juillet 1940, avec deux adresses destinées à lui ouvrir toutes les portes du pays. La première était celle de Katherine Garrison Chapin Biddle, poète, critique, et épouse de Francis Biddle, ministre de la justice des Etats-Unis. L'autre était celle d'Archibald MacLeish, poète, essayiste, dramaturge et conservateur en chef de la Bibliothèque du Congrès. Ces éminentes personnalités de l'intelligentsia américaine introduisirent le Français dans les plus hauts milieux du gouvernement et des lettres, à commencer par le président Roosevelt. Pendant plus de trente ans, le poète et ses amis mécènes échangeront des lettres où défilent de nombreuses personnalités littéraires et politiques, dont le général de Gaulle. Cette correspondance enfin restituée nous offre un aperçu privilégié sur Saint-John Perse dans son pays d'adoption : à la fois hôte et frère, conseiller et solliciteur. Les lettres, faites d'observations politiques, de remarques culturelles, d'élans lyriques et de tours ludiques, révèlent une intimité surprenante à côté des préoccupations les plus pratiques concernant les besoins financiers et la carrière littéraire du poète. Au carrefour des faits et des dits, du vécu et de l'écrit, les lettres de Saint-John Perse montrent aussi qu'elles sont des textes travaillés, manifestant des traits stylistiques souvent semblables au reste de son oeuvre. Elles sont parcourues d'images inattendues, d'expressions frappées en médaille et de mots clés qui appartiennent à ses poèmes. Elles forment un récit passionnant d'amours et de hasards, Lettres réunies, traduites et présentées par Carol Rigolot, professeur à Princeton University où elle dirige le Humanities Council, centre pluridisciplinaire des arts et des lettres. Son prochain livre, Forged Genealogies : Saint-John Perse's Conversations with Culture, paraîtra en 2001 aux Presses universitaires de la Caroline du Nord. Le présent volume est le quinzième de la " Série Saint-John Perse ".

05/2001

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BD tout public

Pierre et sophie reminiscence

Une maison que Pierre connaît sans la reconnaître... Une femme morte horriblement défigurée... Un portrait qui le représente pour lequel il n'a pas posé... nos héros-détectives Pierre et Sophie nous emmènent dans une aventure haletante, à la limite du fantastique, de Châteauroux à Bourges, de Bourges à Lignières, à travers un Berry 1920 croqué par le pinceau graphique du dessinateur Louis Jourdan. Louis Jourdan. / Le dessinateur Louis Jourdan est peintre-illustrateur né en 1963 à La Châtre en Berry où il vit et travaille. Il fait sa formation aux beaux arts de Bourges, d'Orléans, puis aux arts décoratifs de Paris. Il a publié avec Jean-Marc Desloges 4 albums" des aventures du p'tit Hugo" (BD), une Nouvelle de George Sand (BD), "Le château de Pictordu" (BD), "la vie de Guillaume du Donjon" pour "les amis de la cathédrale de Bourges" (BD). "A Califourchon" écrit par Caroline de Vallois (BD), "Mazamol le sorciel" pour les éditions Colodion (Histoire pour enfants). Il a réalisé également deux ouvrages sur sa peinture. "Le ciel à l'envers" avec Guillaume Ledoux et "La rivière" avec Emmanuelle Olier. François Coulaud. / L'auteur Né en 1961 à Tours. Graphiste, il fonde en 1984 sa propre agence de publicité sur Tours qu' il animera jusqu'en 1990. Il travaille ensuite comme conseil en communication sur deux agences d'Orléans, Imagène puis Prégnance. En 1994, il revient à sa véritable passion et entame une carrière de dessinateur et scénariste de BD et d'histoires pour enfants. Pour pouvoir disposer de plus de liberté, il crée sa propre maison d'éditions qui éditera une partie de ses ouvrages : les éditions Splogofpft. A partir de 2012 il commence une nouvelle carrière de peintre et surtout d'écrivain. Bibliographie sélective Black Berry ! 10 petits Meaulnes, 2014 (Recueil de nouvelles), Chemin faisant, 2014 (Recueil de nouvelles) Black Berry ! Meurtres au pays, 2013 (Recueil de nouvelles)Les Splogofpfts 3, 2011 (BD), Le chasseur, 2011 (Recueil de nouvelles), Celui qui rêve, 2010 (BD)

12/2014

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Histoire internationale

Réveiller l'archive d'une guerre coloniale. Photographies et écrits de Gaston Cherau, correspondant de guerre lors du conflit italo-turc (1911-1912)

En 1911, le romancier Gaston Chérau (1872-1937) est missionné par le quotidien Le Matin pour couvrir la guerre qui vient d'éclater entre l'Italie et l'Empire ottoman. Ce conflit pour le contrôle du territoire de l'actuelle Libye, qui précipita le déclenchement de la guerre dans les Balkans (1912) constituant ainsi les prémices de la Grande Guerre, vit s'affirmer l'utilisation de la photographie dans la presse. Cet ouvrage rassemble l'archive inédite de Gaston Chérau : plus de 200 photographies, une correspondance privée, des publications dans la presse et un récit littéraire tardif (1926). En participant à la construction collective du récit de guerre, le journaliste est tiraillé entre sa fonction de témoin et la manipulation des pouvoirs politiques, militaires et médiatiques. L'avènement de l'écrivain en reporter-photographe permet au Matin de conforter sa stratégie commerciale, construisant sa modernité sur la dimension visuelle de l'information. L'ensemble de ces documents constitue une source de premier plan pour comprendre le rôle contraint du correspondant de guerre, que l'historien Pierre Schill décrit et analyse dans la première partie du volume. La suite de l'ouvrage rend compte d'un croisement des regards contemporains à partir de l'archive réveillée. Deux expositions et plusieurs oeuvres ont contribué à lui donner une résonance publique. Les écrivains Jérôme Ferrari et Oliver Rohe ont publié un récit à quatre mains A fendre le coeur le plus dur ; le danseur et chorégraphe Emmanuel Eggermont a mis en scène un spectacle à partir des images ; la plasticienne Agnès Geoffray a travaillé sur la matérialité de l'archive. L'historien Quentin Deluermoz, l'écrivain et éditeur Mathieu Larnaudie, la critique d'art Smaranda Olcèse et l'historienne de l'art Caroline Recher, en analysant ces interprétations singulières, montrent comment le compagnonnage entre art et histoire a pu faire écho à la puissance expressive de ces archives visuelles.

10/2018

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Histoire internationale

J'ai vu la misère. Récit d'une Amérique en crise

L'Amérique de 1934 est plongée dans la Grande Dépression. Souhaitant réunir un autre type d'informations que celles récoltées par les fonctionnaires de l'administration, Harry Hopkins, proche de Roosevelt et directeur de la FERA (Federal Emergency Relief Administration) constitue une équipe de seize "enquêteurs", composée pour l'essentiel d'écrivains et de journalistes, et confie à chacun d'entre eux une région du pays particulièrement touchée par la crise. Martha Gellhorn, la plus jeune du groupe, est envoyée en Caroline du Nord, dans les villes ruinées par la fermeture des usines textiles. Des semai­nes durant, confrontée à la misère et au désespoir de la population, elle accumule des dizaines d'interviews, visite villes et bidonvilles, enregistre tout ce qu'elle voit et tout ce qu'on lui raconte. La matière de ses rapports pour la FERA nourrit quatre novellas réunies sous le titre anglais de The Trouble I've Seen, emprunté au célèbre negro-spiritual éponyme. Martha y suit le destin de cinq personnages, à l'existence brisée par la crise : Mme Maddison, admiratrice du président Roosevelt, prend part à un programme de réhabilitation rurale contre l'avis de ses enfants ; Joe et Pete, ouvriers et syndicalistes, perdent leur emploi après avoir participé à une grève visant à améliorer les conditions de travail ; Jim, jeune homme ayant fini par trouver un poste, en vient à voler son employeur afin que la femme qu'il aime et lui puissent être convenablement vêtus lors de leur mariage ; Ruby, une petite fille de onze ans, rejoint un groupe de jeunes prostituées dans le seul but de s'acheter des bonbons et des patins à roulettes. Le livre appartient au rayon de la fiction, mais son contenu, tout ce qui en fait la chair, relève du reportage. Il parut en 1936 aux Etats-Unis et en Angleterre, et fut salué par une critique élogieuse. "Je tiens Martha Gellhorn pour un écrivain véritablement remarquable", écrit HG Wells dans la préface.

05/2017

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Histoire de France

Victor Hugues. L'ambition d'entrer dans l'Histoire (1762-1826)

Né à Marseille dans une famille de commerçants aisés et mort à Cayenne, Jean-Baptiste Victor Hugues est l'un des conventionnels les plus maudits de son temps. Il incarne pourtant avec brio toute l'histoire de la Révolution française aux Caraïbes. En 1793, Robespierre l'avait nommé accusateur public à Rochefort et à Brest. L'année suivante, c'est en tant que commissaire civil qu'il fut chargé d'aller promulguer aux îles du Vent le décret du 16 pluviôse abolissant l'esclavage. Gouverneur de la Guadeloupe, il va combattre avec succès les Anglais, et déclarer, de sa propre initiative, la guerre aux Etats-Unis en menaçant le Congrès américain d'envahir la Virginie et la Caroline du Sud pour y soulever les Noirs ; fait peu connu en France, comme la plupart de ses morceaux de bravoure à Saint-Domingue et dans les Amériques. Il manquait un grand coup de sonde dans les recoins de cet homme sulfureux assoiffé de gloire et d'argent, osant tous les paradoxes, toutes les provocations, toutes les violences, pour servir le Gouvernement français, fût-il républicain, impérial ou royaliste. On découvre ainsi l'origine de ses parents, son adolescence à Marseille, ses activités de marin aux Antilles, de contrebandier à Bogota, de négociant au Port-au-Prince, de voyageur de commerce au Mexique, sa participation à la guerre d'Amérique, ou ses menées d'agent secret allant au rapport quotidien chez Talleyrand, avant que ce dernier ne le fasse nommer, en 1814, commissaire de Louis XVIII à la démarcation des limites entre la Guyane française et le Brésil. Cet essai biographique, fondé sur des sources d'archives inédites, permet de découvrir les multiples facettes d'un personnage étonnant, mais c'est aussi une réflexion sur la facilité prodigieuse dont font preuve certains individus afin de tirer le plus grand profit des phénomènes collectifs auxquels ils sont confrontés.

04/2017

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Urbanisme

Regards sur le paysage urbain

Dans l'imaginaire commun, la notion de paysage demeure fermement attachée au monde rural. A contrario, il reste complexe de définir ce que pourraient constituer les paysages urbains. Ce processus, auquel contribue l'émergence des sciences sociales et leurs conversations avec les champs artistiques et littéraires s'intensifie avec le développement des imaginaires et des techniques de diffusion des représentations de la ville, que ce soit par la gravure, la photographie, l'imprimé à bas coût ou le roman populaire, puis par le cinéma, la vidéo et les modélisations 3D. Ces représentations des paysages urbains disent les usages comme les systèmes de dominations, la formalisation des paysages coloniaux autant que l'hégémonie du paysage-marchandise dans la ville capitaliste, mais aussi les paysages de loisirs ou ceux façonnés par les revendications d'un droit à la ville. Ouvrage collectif sous la direction de Lise Lerichomme (Artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques à l'Université de Picardie Jules Verne et au Centre de recherches en arts et en esthétique de l'Université d'Amiens) et Sophie Suma (maîtresse de conférences contractuelle en Histoire culturelle de l'architecture et de la ville à l'Institut national des sciences appliquées (INSA Strasbourg) et docteure en arts visuels et architecture, elle enseigne également les études visuelles et le Design à la Faculté des Arts de l'Université de Strasbourg). Contributions de Daniel Payot ("Regards et légendes de paysages") ; Lise Lerichomme ("Paysages sociaux") ; Katrin Gattinger ("Le mobilier urbain comme figure d'ajustements artistiques du politique" ; Guillaume Bonnel ("La ville invisible") ; Caroline Guittet ("Construire la mémoire sociale des paysages urbains : quel photographe pour quelles représentations ?? ") ; Bruno Steiner ("Le paysage à l'essai à Strasbourg : entre grand récit manifeste et explorations situées") ; Sophie Lapallu ("Comment vivre en ville ?? Quand l'art descend dans la rue : les Street Works") ; Sophie Suma ("Le mall comme paysage") ; Vivien Philizot ("Le Colorama de Kodak et la construction du regard dans le paysage urbain" ; Sarah Calba et Olivier Crocitti ("La tâche de Sketch-up").

04/2022

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Sociologie

Lettres aux jeunes féministes

Après trois décennies d'activisme, après avoir signé "Les femmes et la folie" , bestseller vendu à plus de 2, 5 millions d'exemplaires, Phyllis Chesler, figure incontournable de la deuxième vague, a décidé d'écrire à son fils pour lui raconter l'histoire de sa lutte, sa puissance et son esprit, mais aussi les pièges dans lesquels les féministes sont tombées ; des lettres pensées comme un héritage pour les générations à venir, pour qu'elles puissent continuer à défendre, avec force, les idées d'égalité portées par ce mouvement. Les lecteurs réalisent à travers son expérience, son franc-parler, son regard sincère, plein de vitalité et intransigeant, les avancées extraordinaires menées par les générations précédentes dans la sphère professionnelle et privée. Mais ils se rendent aussi compte du travail qui reste à accomplir pour qu'une agression subie par une femme soit vue comme une agression (peu importe qu'elle porte ou non une jupe, qu'elle ait bu ou pas), qu'une prise de parole publique soit jugée comme une prise de parole (et non comme une prise de pouvoir) ou encore que la maternité soit accepté comme un choix et non une obligation sociale. Enfin, il reste encore à la société de prendre en compte pleinement la maternité pour organiser les mêmes conditions d'accès aux métiers et aux responsabilités que celles dont bénéficient les hommes. Lettres aux jeunes féministes joue ainsi un rôle de premier plan pour renforcer les jeunes générations dans leur combat féministe, qui a déjà franchi un cap décisif avec #metoo, et celles à venir pour continuer à changer en profondeur le regard portées sur les femmes et donc les comportements à leur égard. Ce texte rend aussi toute sa puissance à l'activisme, qui pour être fécond et efficace, ne doit pas se nourrir d'idéologie ou de quête identitaire mais de valeurs universelles. Lettres aux jeunes féministes s'adresse aux femmes et hommes. Ce texte est pour la première fois traduit en français. Traduit de l'américain par Caroline Nicolas et Camille Nivelle

03/2022

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Histoire des femmes

Amazones. Femmes de cheval chez tous les peuples de la terre, depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours

Guerrières, chevalières, chasseresses ou souveraines, elles ont dû surmonter les conventions de leur époque, qui réservaient aux hommes la pratique de l'équitation. De l'Antiquité à nos jours, de Penthésilée à Jeanne d'Arc, de l'impératrice de Russie à la reine d'Angleterre, ces audacieuses "femmes de cheval" ont dû faire preuve non seulement d'intrépidité, mais aussi d'indépendance d'esprit pour pouvoir s'adonner à leur passion. Avec l'aide d'une centaine de contributrices et contributeurs (historiens, écrivains, journalistes, chercheurs), Jean-Louis Gouraud a fait le pari un peu fou de tenter d'établir un inventaire de toutes ces pionnières, qui n'ont pas hésité à bousculer les moeurs - avec le résultat que l'on connaît : aujourd'hui, 80 % des équitants sont des femmes. L'idée de départ avait pour ambition - démesurée - de couvrir toutes les époques, toutes les civilisations et toutes les disciplines. Et donc de ne pas s'en tenir aux seules cavalières, mais de mentionner aussi celles qui, sans avoir nécessairement réalisé des exploits équestres, ont eu avec le cheval une relation forte, voire essentielle. Ainsi trouve-t-on ici, parmi les cinq cents femmes de cheval répertoriées, à la fois des écuyères de cirque ou de haute-école, des championnes de dressage ou de saut d'obstacles, mais aussi des éleveuses, des cascadeuses, des driveuses, des entraîneures, des vétérinaires, des éthologues, des thérapeutes, des chercheuses, des artistes, des photographes, des poétesses d'hier ou d'aujourd'hui comme Christine de Pizan ou Laurence Bougault, des écrivaines comme George Sand ou Françoise Sagan, des comédiennes comme Sarah Bernhardt ou Marina Hands, des cantatrices comme La Malibran ou Caroline Casadesus. Ainsi que quelques grandes voyageuses, comme Isabelle Eberhardt ou Anne Mariage ; quelques aventurières, comme Calamity Jane et même quelques saintes, comme Jeanne de Chantal. Sur le plan géographique, on trouvera dans cet ouvrage monumental la même diversité, ce qui garantit au lecteur, amateur ou spécialiste, de nombreuses surprises.

04/2024

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Photographie

William Gedney. Only the Lonely, 1955-1984

William Gedney (1932-1989) est sans doute le photographe le plus mystérieux de la génération américaine parvenue à maturité entre les années 1960 et 1980. Nul doute que son absence volontaire d'autopromotion et sa discrétion expliquent cette situation, mais également l'incompréhension tenace dont a fait preuve à son égard le directeur du département de la Photographie du MoMA, à cette époque le très influent John Szarkowski. Gedney n'eut droit, de son vivant, qu'à quelques rares expositions dans ce musée prestigieux, et jamais seul... Autodidacte, persuadé que la photographie constituait un moyen d'expression aussi efficace que la littérature (il accompagne d'ailleurs son oeuvre de multiples écrits, journaux, critiques, aphorismes, etc.), Gedney est un magnifique photographe de rue, aussi bien porté vers les sujets ruraux - son travail sur le Kentucky, à la fin des années 1950 est exemplaire - qu'urbains : New York, où il vit le plus souvent, lui offre un champ d'action unique, comme à beaucoup de photographes de sa génération. Tenté par la photographie de nuit (bien avant Robert Adams), attaché à la sensualité diffuse qu'il trouve dans ses sujets adolescents, Gedney se construit un style à mille lieux de tout effet spectaculaire - souvent marqué par son rapport intime au monde -, et que dirige de plus en plus son homosexualité cachée, qui ne se révèlera qu'à sa mort : il fut l'une des premières victimes du sida. Ses reportages sur les parades gays dans les années 1980 constituent, avec sa documentation sur les mouvements hippies de San Francisco à la fin des années 1960, la partie la plus riche de son oeuvre. Ses archives complètes ont été déposées à l'université de Duke (Caroline du Nord) par Lee et Maria Friedlander, ses plus proches amis. Ce catalogue, qui accompagne la toute première rétrospective jamais consacrée à William Gedney, révèle la beauté indéniable d'une oeuvre jusqu'ici très secrète.

06/2017

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Littérature érotique et sentim

Ennemis (et plus si affinités)

Acceptez-vous de prendre pour ennemi et collègue la personne ici présente ? Quel est le comble pour une wedding planneuse ? Se faire abandonner devant l'autel. Ca ressemble à une mauvaise blague mais c'est bien ce qui est arrivé à Carolina Santos. Pour autant, elle continue d'aider les couples à faire de leur mariage le plus beau jour de leur vie. Et elle est douée, vraiment douée. A tel point qu'un prestigieux hôtel lui fait une proposition qui pourrait changer sa vie. Il y a juste un problème : pour obtenir le poste de ses rêves, elle va devoir collaborer avec l'homme qui a convaincu son ex fiancé de la planter le jour de leur mariage. Max Hartley, expert en marketing, a enfin l'opportunité de sortir de l'ombre de son frère et faire ses preuves auprès du grand hôtel qui a fait appel à leur entreprise familiale. Même si, pour cela, il va devoir passer les prochaines semaines avec l'ex fiancée de son aîné, qui le déteste profondément. A raison : c'est à cause d'un de ses discours anti-mariage et avinés que le marié a déserté les lieux. Et plus il va passer du temps avec elle, plus il va se demander pourquoi son frère a quitté une femme aussi drôle, intelligente et attachante... A propos de l'autrice Mia Sosa a été avocate pendant une dizaine d'années avant de se consacrer à l'écriture de comédies romantiques drôles, rythmées et pétillantes. Elle vit dans le Maryland avec son mari et ses deux filles.

09/2020

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Littérature française

Un noël pas comme les autres

5 nouvelles autour de Noël qui vous feront voyager, rêver, enquêter, et assurément, vous toucheront... Noël : la période des cadeaux, des contes, des réunions de famille, des découvertes, des rencontres et des surprises. Laissez vous enchanter par cinq histoires, différentes et similaires à la fois, tantôt tristes tantôt joyeuses, tantôt mouvementées tantôt calmes, mais toujours belles et empreintes d'une touche de magie. A travers ce recueil, préparez vous à arrêter le temps et à vivre un Noël riche, un Noël définitivement pas comme les autres...

10/2017

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Astronomie

Mon encyclopetit de l'espace

Une encyclopédie de 48 pages pour les tout-petits, dans laquelle ils apprendront un tas d'informations sur l'espace ! Une encyclopédie de 48 pages pour les tout-petits, dans laquelle ils apprendront un tas d'informations sur l'espace ! Les planètes, le métier d'astronaute et les événements qui ont marqué notre histoire n'auront plus de secrets pour eux !

08/2022

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Gestion des ressources humaine

Relever les défis de la gestion des ressources humaines. 6e édition

Outil de référence en gestion des ressources humaines depuis sa première édition, cette 6e édition a subi une mise à jour complète afin d'y intégrer les nouvelles pratiques liées au domaine, tels que les enjeux de gestion dans un contexte d'automatisation, de télétravail et de médias sociaux. Par un enrichissement à plusieurs niveaux, comme des rubriques mises à jour (théories récentes des RH, les lois, les PME, etc.), l'ajout de vidéos et de nouvelles activités d'apprentissage, cet ouvrage mène l'étudiant vers l'acquisition du bagage nécessaire à une activité professionnelle en GRH. Les mises en situation de début de chapitre rendent concrètes les notions théoriques abordées, et les nombreux exercices pédagogiques, en fin de chapitre, permettent à l'étudiant de tester ses connaissances et de consolider ses compétences.

11/2021

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Sociologie

Violences envers les femmes. Réalités complexes et nouveaux enjeux dans un monde en transformation

La violence envers les femmes est la forme d'atteinte aux droits fondamentaux la plus envahissante dans le monde aujourd'hui, sachant que le pourcentage de femmes subissant de la violence physique ou sexuelle peut s'élever jusqu'à 70% dans certains pays. Car la violence envers les femmes prend plusieurs formes - violence conjugale, agression sexuelle, traite des femmes, crimes d'honneur, violences en temps de guerre - et plusieurs visages - immigrantes, autochtones, handicapées, lesbiennes. Les besoins des femmes victimes de violence sont ainsi multiples, et les personnes qui oeuvrent auprès d'elles doivent relever des défis de plus en plus nombreux pour arriver à y répondre. Cette problématique a motivé les auteurs de ce livre à s'interroger sur les différentes façons de concevoir la violence envers les femmes partout dans le monde, à en comprendre les causes et les conséquences et à développer différentes réponses sociales pour satisfaire les besoins différenciés des personnes. Trois parties composent l'ouvrage: les nouvelles perspectives théoriques et de recherche dans le domaine de la violence faite aux femmes; les réalités complexes et les contextes de vulnérabilité à découvrir; et les effets et les limites des interventions politiques, juridiques et psychosociales. Grâce aux contributions variées de chercheurs, d'intervenants et de décideurs d'Amérique du Nord et d'Europe, un pas important est franchi dans la longue marche visant à réduire la violence envers les femmes et à renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes.

02/2014

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Sciences de la terre et de la

Comprendre et enseigner la planète Terre. 3ème édition

Une approche originale des Sciences de la Terre qui, dépassant le découpage habituel en domaines spécialisés, propose une compréhension globale de la composition, de la structure, de la dynamique et de l'histoire de notre planète active. Un outil au service des enseignants, des étudiants et de tous les curieux de géologie. Une synthèse articulée sur la découverte : des visages de la Terre, des océans, des continents, des bilans et cycles dynamiques et de l'histoire de la Terre.

05/1998

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Littérature française

Ulysse à Paris

En 2024, les Jeux olympiques se déroulent à Paris. Et c'est les 120 ans du Bloomsday (la journée du 16 juin 1904 dans Ulysse de James Joyce), qui tombe cette année le dimanche de la fête des Pères. Dans ce roman collectif, un nouveau Leopold Bloom du nom de Joseph Orner arpente un territoire de l'errance qui se situe dans la partie nord de la ville - du Tribunal de Paris, porte de Clichy, à la Villette, en passant par le quartier de la Goutte-d'Or, la gare Saint-Lazare - pour remonter vers Drancy, ou au Stade de France, ou encore à la basilique-cathédrale et sur l'île de Saint-Denis. On retrouve quelques grandes figures de l'Odyssée (les Lestrygons, Charybde et Scylla, les Sirènes, le Cyclope, Nausicaa, Circé). Mais aussi un cheval de Troie, le retour à Ithaque, Pénélope, et la vengeance d'Ulysse. Tout cela est donc acclimaté, dans un double clin d'oeil à Homère et à Joyce. Un livre athlétique, peuplé et embarqué et certainement protégé, aussi, par une lointaine Athéna qui souffle à Télémaque : "Il est temps ! L'équipage t'attend. En route ! Il ne faut plus différer ton départ."

06/2024

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Histoire internationale

Un activiste des Lumières. Le destin singulier de Benjamin Lay

Markus Rediker trace le portrait d'une magnifique figure de la lutte pour l'abolition de l'esclavage. Né en 1682 en Angleterre, Benjamin Lay fut tour à tour berger, gantier, marin. Il vécut dans la campagne de l'Essex, à la Barbade puis dans une habitation troglodyte aux environs de Philadelphie. Influencé par le radicalisme des premiers Quakers, il acquit très tôt la conviction de l'égalité de tout être humain et n'eut de cesse d'exiger la libération immédiate et sans conditions de tous les esclaves, à une époque où l'abolitionnisme restait très minoritaire. Activiste de la première heure, cet homme singulier (qui était de petite taille) n'hésitait pas à choquer ses contemporains, usant de tous les moyens d'action pour bouleverser les conventions sociales, et ébranler les consciences. Il interrompait les offices, organisait des happenings, où il éclaboussait de faux sang les propriétaires d'esclaves. Il dérangeait. On le moqua. Mais son nom bientôt fut sur toutes les lèvres, des plus puissants aux plus humbles... Puisant dans les témoignages de l'époque, dans les écrits de Lay, Rediker nous conte avec passion et rigueur le destin de cet homme visionnaire dont les combats ont de nombreux échos avec les préoccupations d'aujourd'hui (abolitionniste, il fut aussi végétarien, défenseur de la cause animale, opposé à la peine de mort). Il devint l'ami de Benjamin Franklin et croisa peut-être Voltaire. Benjamin Lay est, à bien des égards, un précurseur. Il est aussi une figure éclatante d'une histoire populaire des Lumières. Marcus Rediker est professeur distingué d'histoire atlantique à l'université de Pittsburg. Historien, écrivain et militant des droits de l'homme, il est spécialiste de l'histoire maritime et notamment de l'Atlantique. Ses livres ont été traduits en quatorze langues, notamment en français au Seuil : A bord du négrier. Une histoire atlantique de la traite (2013 ; " Points Histoire ", 2017), Les Révoltés de l'Amistad. Une odyssée atlantique (1839-1842) (2015) et Les Hors-la-loi de l'Atlantique. Pirates, mutins et flibustiers (2017).

10/2019

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Beaux arts

Conservation versus Conserverie

Dans les années 1960 et 1970, plusieurs artistes - dont Arman, Piero Manzoni, Daniel Spoerri, Ben Vautier et Andy Warhol - se sont emparés des boîtes de conserve et les ont intégrées à leur travail. Aujourd'hui, les musées détenteurs de ces oeuvres s'interrogent sur la manière de les conserver. Le présent ouvrage rend compte de deux journées d'études consacrées en octobre 2018 par le Centre de recherche et de restauration des Musées de France (C2RMF) à ce sujet. On estime à plus de 20 000 le nombre de boîtes de conserve dans les musées du monde entier, dont 6 ? 000 conservent encore leur contenu d'origine. L'interaction à long terme entre l'aliment et le récipient métallique provoque de graves phénomènes de dégradation qui peuvent conduire à la perforation de la boîte, à la fuite du contenu et à la détérioration de l'étiquette en papier. La présence de tels objets constitue un défi pour les conservateurs de musées qui n'ont ni expérience ni outils pour y faire face. Leur mission est en effet de prolonger au-delà de la traditionnelle DLUO la vie des boîtes, dont l'objectif n'est plus de voir leur contenu consommé, mais préservé le plus longtemps possible. Envisager la conserverie alimentaire à travers le prisme de la conservation patrimoniale constitue une mise en abyme ou, pour convoquer un motif archétypal, un ourobouros ? : un serpent ou un dragon se mordant la queue. ? Le travail des musées autour de la conservation de boîtes dont l'origine était la conservation d'un aliment périssable permet d'élargir le champ de la réflexion autour de la signification de l'acte même de conservation du contenu comme du contenant. A travers ce livre, la boîte de conserve, objet usuel susceptible d'accéder au rang d'objet patrimonial et artistique, est passée au crible de différentes spécialités comme au travers d'un prisme, afin de démultiplier les perspectives et, par un jeu de renvoi, de réflexion, de diffraction, d'enrichir les approches des uns et des autres.

01/2022

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Poésie anthologies

Madame tout le monde

Depuis une dizaine d'années, la poésie française est particulièrement vivante. C'est notamment dû à l'apparition d'un grand nombre de voix d'autrices dont les démarches variées explorent des champs inédits. Marie de Quatrebarbes qui, avec Voguer (P.O.L, 2019) et Les vivres (P.O.L, 2021), est l'une des actrices de ce renouveau, est aussi très attentive aux oeuvres de ses consoeurs. Je l'ai donc invitée à composer une anthologie de jeunes femmes poètes pour faire apparaître ces propositions, dont les ressemblances et différences dessineraient une carte des nouveaux territoires du poème. Mais l'entreprise soulevait des questions importantes : ne rassembler que des jeunes femmes avait-il une pertinence poétique, politique ? Ne risquait-on pas de reconduire les clichés sur une écriture prétendument "féminine" ? Une anthologie non-mixte ne reconstituerait-elle pas un cloisonnement artificiel et contre-productif ? A ces questions qu'elle ne pouvait pas ne pas se poser, Marie a répondu en acte, par un parti pris anthographique (comme on dit "muséographique") génial : plutôt que nous faire lire une série d'oeuvres individuelles, Madame tout le monde propose une série de constellations, le travail de chacune des contributrices s'épanouissant - par les revues, les entretiens, les critiques, les traductions - dans son rapport à d'autres oeuvres. Si bien que Madame tout le monde n'est pas toujours femme, pas nécessairement française et pas seulement poète. Avec des contributions de Pauline Allié, Florence Andoka, Amandine André, Babouillec, Sarah Bahr, Rim Battal, Konrad Bayer, Farida Bellet-Belkacem, Katia Bouchoueva, Elsa Boyer, Cléa Chopard, Mona Convert, Carla Demierre, Penthésilée Ferreira, Marie de France, Jackqueline Frost, Laure Gauthier, A.C. Hello, Emmanuèle Jawad, Anne Kawala, Annie Lafleur, Marguerin Le Louvier, Tristan Marquardt, Michèle Métail, Elodie Petit, Muriel Pic, Lisa Robertson, Galina Rymbu, Julie Sas, Marina Skalova, Verity Spott, sabrina soyer, Jorn H. Svaeren, Lucie Taïeb, Lise Thiollier, Laura Vazquez et Victoria Xardel.

12/2021

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Musique, danse

La vie selon Franz Liszt

La vie, selon Franz Liszt, est un éternel voyage. Liszt découvre la musique en écoutant les Tziganes et en rêvant de liberté. Pianiste virtuose, il débute à Paris à douze ans. La langue d'adoption de ce Hongrois sera désormais le français et il deviendra l'ami de George Sand, Berlioz, Hugo, Ingres, Saint-Saëns. Inventeur du récital, il parcourt l'Europe en diligence puis en chemin de fer, navigue sur le Danube de Vienne à Budapest, traverse l'Espagne en été et l'Ukraine en hiver, va à Saint-Pétersbourg et Constantinople, partage sans compter ses dons, sa fortune et son temps. A trente-six ans, il met brutalement fin à sa carrière d'interprète pour se consacrer à la direction d'orchestre, à l'enseignement et à la composition. Sa vie se confond avec l'histoire politique et artistique de son siècle. Soutien des révoltés, conseiller des puissants, il reçoit l'hommage des empereurs et des rois. Le pape lui-même lui rend visite. Il marie sa fille aînée à Emile Ollivier, ministre de Napoléon III, et sa cadette à Wagner. Deux femmes brillantes ont tout abandonné pour le suivre : Marie d'Agoult, l'intellectuelle, puis Carolyne Wittgenstein, richissime princesse ukrainienne. Mais, au faîte de la gloire, il reçoit la tonsure : désormais, l'abbé Liszt se vouera à la musique religieuse. Tout en contrastes et en contradictions, rêveur et mystique, c'est à la fois l'homme du mouvement et du changement, de la fidélité à ses amis, à sa foi, à sa vision souvent prophétique du progrès dans l'art et dans la société, lui qui fut le compositeur le plus audacieux de son temps.

06/2000