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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 4, Histoires Tome 2

Les oeuvres publiées dans ces deux volumes furent longtemps qualifiées, en France, de "Drames historiques". Mais l'esthétique des pièces de Shakespeare n'a évidemment rien à voir avec celle du Cromwell de Hugo. C'est sous l'intitulé "Histoires" (Histories), qui figure explicitement au titre de l'une d'entre elles, L'Histoire d'Henry IV, que les éditeurs des Ouvres complètes de 1623 publièrent dix des douze pièces reprises ici. Shakespeare y met en scène l'histoire d'Angleterre, hantée par le spectre de la guerre civile. De Richard II, monarque renversé, et d'Henry IV, usurpateur légitimé, jusqu'à Richard III, le dernier Plantagenêt, il retrace les ruptures dynastiques qui ont abouti à l'avènement des Tudor, dont la dernière représentante, Elisabeth I ?? , règne encore quand il écrit. Il reste fidèle, pour l'essentiel, au modèle transmis comme "vrai" par l'historiographie de son temps ; les chroniqueurs, par exemple, propagent presque tous la légende d'un Richard III démoniaque et contrefait, meurtrier et tyran régicide dont la Providence veut qu'il tombe sous les coups de l'ange de lumière qu'est le premier souverain Tudor. Mais Shakespeare écrit en poète, non en historien. Mieux, c'est en écrivant l'histoire qu'il devient poète : sa carrière de dramaturge commence avec les trois parties d'Henry VI, qui le rendent imméditement célèbre. Ces Histoires mêlent le mythe, l'épopée et la tragédie. Réclamant "un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs", Shakespeare met en oeuvre toutes les ressources de sa poésie pour donner à voir tantôt les froids calculs de la politique machiavélienne, tantôt les "vastes champs" des batailles de France, tantôt les souffrances de l'Angleterre. Mais ces pièces mêlent aussi "les rois et les bouffons", et c'est en créateur hors norme, et non en chantre de la mythologie nationale, que Shakespeare a créé l'un de ses personnages les plus drôles et les plus inoubliables : "l'énorme montagne de chair", nommée Falstaff.

10/2008

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Beaux arts

De pierre, d'or et de feu. La création artistique au Moyen Âge, IVème-XIIIème siècle

Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir - comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis - au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.

05/1999

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Architectes

Pierre Chareau. Volume 2. Aménagements intérieurs. Architecture

Pierre Chareau, aménagements et architecture, opère une synthèse sans précédent de près de de 80 chantiers d'architecture d'intérieur (1908-1938), privés ou publics, comme de ses projets architecturaux (1925-1950). Il dévoile l'évolution de l'approche de Pierre Chareau en matière d'aménagement intérieur, de ses débuts de décorateur intégrant dans des espaces existants son mobilier, à l'avènement, au fil des projets, d'une approche résolument architecturale de l'espace, dans laquelle le meuble s'anime et devient architecture à part entière. Listant l'ensemble de ces chantiers, il livre une analyse détaillée et illustrée de vingt-cinq d'entre eux, en majorité commandités par trois familles, les Dalsace, les Bernheim et les Dreyfus. Ce second volume permet de découvrir l'engagement de longue haleine du créateur pour l'architecture. Il revient sur sa participation aux CIAM comme à la Société des architectes modernes ou au Rassemblement des architectes, ainsi que sa collaboration avec la revue L'Architecture d'aujourd'hui. Il offre une analyse critique sur l'activité de Pierre Chareau architecte, en décryptant les 13 projets sur lesquels il a travaillé, en France, de 1923 à 1938, puis aux Etats-Unis, de 1945 à 1950, du cabanon de Djemil Anik à l'atelier de Robert Motherwell à East Hampton. Ce livre offre enfin une analyse approfondie de la Maison de verre. En dressant le portrait de Jean Dalsace et de son épouse Annie, il permet de comprendre le rôle central des commanditaires dans ce projet. Il revient sur le contexte architectural et sociétal de l'époque, expliquant l'importance de la lumière et de l'hygiène dans la Maison de verre. Le chantier et ses vicissitudes sont restitués avant que ne soient décrits les grands principes qui ont présidé à la conception de la maison, suivies d'une analyse de ses volumes et de ses espaces.

04/2023

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Histoire de France

Les septennats évanouis ou Le cercle des présidents disparus

Au moment où, pour la vingt-deuxième fois dans son histoire, la France va élire un nouveau président de la République, Gonzague Saint Bris raconte la saga de l'Elysée. Entre l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la IIè République en 1848, et les adieux de François Mitterrand, quatrième président de la Vè République en 1995, c'est tout un panorama politique de plus de cent cinquante ans d'histoire nationale que propose Gonzague Saint Bris, pour le troisième volet de sa triolgie - consacrée à la fin des choses -, entamée par Les Dynasties brisées, bouclant ainsi son cycle Monarchie-Empire-République. Cette vingtaine d'hommes qui jalonnent l'histoire de quatre républiques ont incarné avec plus ou moins de talent et plus ou moins de bonheur la magistrature suprême avant de se tirer en laissant chacun un bilan, un souvenir et parfois... une légende. Quel était leur caractère profond ? Comment ont-ils vécu cette fonction ? Comment ont-ils quitté la scène politique ? Autant de questions auxquelles Gonzague Saint Bris tente de répondre en mêlant le fait historique et l'anecdote, l'érudition et l'humour, l'analyse politique et le talent litéraire. Fidèle à son engagement primordial, l'historien nous entraîne dans une passionnante promenade qui va de la grille du coq au ... festin de pierre. Romancier, essayiste, historien moderne et franc-tireur de la littérature française, Gonzague Saint Bris a publié chez Lattès, avec Vladimir Fédorovski, Les Egéries Russes. Journaliste, homme de radio et de télévision, pionnier des radios libres et créateur des "clips culturels" programmés sur la Cinquième, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont la moitié est consacrée à l'Histoire. Sa biographie de La Fayette a reçu de nombreux prix. Du "Romantisme absolu" à la direction de la stratégie et du développement du groupe Filipacchi Média et à celle du magazine Femme, du ministère de la Culture au conseil municipal de sa ville natale en Touraine, Gonzague Saint Bris poursuit son parcourt à la fois singulier et cohérent.

12/1995

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Correspondance

Le Mystère Paul Cuvelier - Un artiste sans concession révélé. Un artiste sans concession révélé par sa correspondance

"Il aurait voulu être Raphaël. Ah ? ! s'il avait simplement voulu être Paul Cuveler ! " Hergé Paul Cuvelier (1923-1978) est né dans une famille bourgeoise et cultivée de Lens, près de Mons, en Belgique. Quatrième fils d'une fratrie de sept enfants, il fit preuve d'un talent graphique aussi précoce qu'éblouissant. Ce qui lui valut d'être inclus en 1945 (il avait à peine vingt-deux ans) dans l'équipe qui, sous l'égide d'Hergé, allait créer le journal Tintin. Ses débuts d'illustrateur et d'auteur de bandes dessinées annonçaient un destin d'exception. Pourtant, en dépit de l'admiration sans borne de ses pairs et du succès immédiat des Aventures de Corentin, sa trajectoire d'homme autant que d'artiste fut marquée par le doute et l'errance. Loin de le conduire vers un art érotique qui aurait pu s'épanouir s'il y avait reconnu lui-même un pan légitime de son génie créateur, son "obsession du corps féminin" (selon ses propres termes) l'entraîna à multiplier des tentatives pour la plupart inabouties, tant en dessin qu'en peinture ou en sculpture. Sa correspondance apporte sur ce "mystère" un éclairage précieux et inédit. En lisant les lettres magnifiques qu'il adressa au grand amour de sa vie, Ta Huynh-Yen, femme brillante et audacieuse, on découvre un versant inconnu et fascinant de la personnalité de Paul Cuvelier, un homme éperdu d'amour, cherchant désespérément à rassembler les pièces d'un puzzle imaginaire. Grâce aux notes et commentaires de Philippe Goddin, et aux nombreuses illustrations inédites, ce livre propose un regard entièrement neuf sur l'auteur de Corentin. Lié d'amitié avec Paul Cuvelier durant les dernières années de sa vie, Philippe Goddin lui a consacré deux ouvrages, avant de se vouer à Hergé, que l'auteur de Corentin vénérait. Dépositaire des lettres que Paul Cuvelier adressa à Ta Huynh-Yen, il partage ici l'éclairage que cette correspondance lui a apporté.

08/2023

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Romans policiers

Les aventures extraordinaires d'Arsène Lupin. Les 20 premières histoires

Un Arsène Lupin comme à la Belle Epoque ! Les aventures du gentleman cambrioleur dans leurs versions d'origine. " Le talent, le génie des malfaiteurs modernes semble prendre à notre époque, où tout se civilise, même le mal, des proportions grandioses. Qui peut se vanter d'échapper aux criminelles entreprises d'un coquin de l'envergure de celui dont le récit que nous publions expose... " Ainsi commence la toute première aventure d'Arsène Lupin, publiée dans le magazine Je sais tout en 1905. Cette histoire a lancé la carrière romanesque du gentleman cambrioleur et celle d'écrivain à succès de son créateur, Maurice Leblanc. En quelques années, le plus " grand des voleurs " va devenir le plus fameux héros de la littérature policière française. Depuis un siècle, il n'a cessé d'avoir du succès en librairie mais aussi au théâtre, en chansons, au cinéma ou en dessin animé. Lupin, la série TV dans laquelle l'acteur Omar Sy s'inspire du personnage mythique, a récemment pulvérisé des records d'audience dans plusieurs pays. A travers vingt nouvelles accompagnées de leurs illustrations d'époque, les lecteurs d'aujourd'hui vont enfin découvrir l'Arsène Lupin de leurs (arrière) grands-parents, le " vrai " , celui de la Belle Epoque. Des histoires " à suivre " , des feuilletons exactement comme ceux dévorés par le public de Je sais tout entre 1905 et 1911. Dans ces Aventures extraordinaires, on croisera l'inspecteur Ganimard, la blonde Sonia Krichnoff, la brune Raymonde de Saint-Véran, le chef de la Sûreté M. Dudouis ou... Sherlock Holmes ! Le lecteur retrouvera surtout le séduisant Arsène, ce virtuose de la cambriole, si élégant, si chevaleresque et si inoubliable. Préface de Hervé Lechat de l'Association des Amis d'Arsène Lupin Maurice Leblanc (1864-1941) est devenu grâce à Arsène Lupin l'un des écrivains les plus populaires en France. A ses débuts, il a été soutenu par Guy de Maupassant, Léon Bloy, Jules Renard ou encore Alphonse Daudet.

06/2021

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Esotérisme

Création de l'univers - Sauve l'univers à l'intérieur de toi. Tome 3, Partie 2

Arkady Petrov est un scientifique, docteur en philosophie et journaliste de métier. Depuis plusieurs années déjà, il pratique la régénération des cellules et des organes abîmés ou amputés chirurgicalement. Il anime à travers le monde des conférences et des séminaires sur ce sujet, devenu son cheval de bataille. Auteur prolifique, il a d'ailleurs écrit vingt-trois livres sur ce thème et sur le bien-être, entre autres. Ses oeuvres, très connues en Russie, son pays d'origine, sont traduites dans plusieurs langues. On les retrouve notamment en Allemagne, en Australie, en Hongrie et en Italie. Arkady Petrov est le créateur d'un nouveau type d'enseignement reconnu à l'échelle internationale : l' "arbre de vie" qui fait appel aux capacités de gestion mentale de l'organisme pour guérir, restaurer et régénérer. Certains grands scientifiques, aussi bien en Russie qu'ailleurs dans le monde, ont adopté cette méthode de contrôle de la biochimie et de la biophysique de l'organisme par l'impulsion de la pensée et nombreux sont les témoignages. On la présente même comme une science du futur. "Sauve l'Univers autour de toi" est le troisième tome d'une trilogie présentée en deux parties. Le titre reflète son contenu qui porte sur les méthodes et les technologies, sur la découverte de la clairvoyance grâce aux aspects spirituels du développement personnel, ainsi que sur le pilotage positif des événements. A l'instar du premier tome, "Sauve-toi toi-même", le récit progresse à deux niveaux : l'ordinaire et celui de l'au-delà, parallèle à notre monde et dont l'existence n'est même pas soupçonnée par la plupart d'entre nous. "Sauve l'Univers autour de toi" représente une nouvelle étape dans l'accomplissement de la volonté de l'esprit suprême, qui répand l'énergie de la vie suprême, laissant ainsi émerger toutes les capacités de l'homme à se prendre en charge pour une santé optimale.

03/2019

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Divers

Hergé. Les ultimes secrets

D'où viennent les initiales "J. W". du prénom du docteur Muller ? Qui a donné son étrange nom à Didi ? Qui a réellement inspiré Haddock, Nestor, Rackham le Rouge, le marquis di Gorgonzola ou Aristide Filoselle ? D'où viennent le scénario de L'Etoile mystérieuse, les épisodes de la fausse noyade de Tintin et de la mise en quarantaine du Pachacamac dans Le Temple du soleil, la devise syldave "J'y suis, j'y reste" , ou encore les pastilles explosives de L'or noir ? ... Voici quelques-unes des dernières révélations inédites dévoilées ici. En se livrant à un véritable travail d'archiviste sur la totalité des magazines auxquels Hergé collaborait, Bob Garcia a découvert un véritable gisement d'informations à portée de main et encore jamais exploité. A la lumière des rubriques et articles parus dans Le Petit Vingtième, Le Soir jeunesse ou le Journal Tintin (soit environ 80 000 pages), il relit donc toutes les bandes dessinées achevées de Tintin, depuis Les Soviets jusqu'aux Picaros, puis les aventures de Jo, Zette et Jocko, et enfin les gags de Quick et Flupke, et révèle les sources qui ont inspiré le dessinateur. Ces recherches lui permettent en outre de restituer les opinions d'Hergé (et/ou de ses proches collaborateurs, souvent sous sa responsabilité en tant que rédacteur en chef) sur de nombreux sujets : la guerre, le racisme, l'antisémitisme, la religion, les femmes... Une façon de redécouvrir certaines vérités - et de mettre à mal quelques affirmations rapides - concernant le créateur de Tintin. Passionné de littérature populaire, de musique et de bande dessinée, Bob Garcia a publié une dizaine de romans policiers et de nouvelles, des essais et des articles sur le monde du jazz, et des études sur Tintin, parmi lesquelles Tintin, le Diable et le Bon Dieu (2018) ; Tintin, du cinéma à la BD (2019) ; et Tintin et l'Histoire (2022).

02/2023

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Histoire des religions

La réconciliation entre la vie et la mort. La souffrance - le deuil - l'espérance - la foi

La mort est cruelle. Elle est, pour bien des êtres en fin de vie, une délivrance de souffrances physiques et d'esprit abominables, là où le deuil est accompagnement et parcours de compréhension, ce qui n'est pas acceptation ! Ici intervient l'âge, les circonstances et l'implication de l'affection, de considération, aussi entre le décès d'un enfant et la fin de vie du grand âge. Tel est l'itinéraire du deuil en graduation d'acuité! Tenter de combler le vide béant de la présence de fraternité, de solidarité, d'affection et d'attachement... ce qui n'est pas parole mais pour l'essentiel langage du coeur et de l'âme. En effet, il s'agit bien de l'application avec force des paroles du Christ Jésus : "Aimez-vous les uns les autres", face à leur souffrance, de solidarité. Ici cette responsabilité communautaire de tout être et d'engagement de l'institué chrétien de Pastorale d'obsèques et de plus Frère de Charité et de Fraternité : -la préparation avec les familles : volontés-chants-lectures -la célébration d'intensité, de prière et de ferveur -la communication de réconfort et en suivi Tel est l'accompagnement du deuil - en implication d'affection, soi-même - un être décédé est une soeur ou un frère ! Aussi une communion d'appartenance au même visage - celui "voulu par Dieu à son image" ! Tenter de transmettre aux siens et à l'entourage la conviction de la jonction d'après vie avec la conscience d'amour de Dieu créateur, d'un Tout Univers divin en et par l'esprit de Dieu de présence dans le coeur de tout être humain. Comprendre ici que l'implication terrestre du passage de vie est un combat permanent avec soi-même, au delà des seules réalités d'apparence. Le voici l'engagement du chrétien institué de Pastorale en totale implication de fraternité face à la souffrance du deuil et en tentative de contribuer à donner de l'espérance avec toute la force de sa foi en profonde conviction d'amour.

06/2022

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Histoire littéraire

Lettres européennes. Histoire de la littérature européenne

Nous connaissons tous le cyclope de L'Odyssée, mais combien d'entre nous savent que ses traits rappellent ceux de Tepegöz dans Oghuz, une épopée turque ? Ou que Shakespeare a repris l'intrigue de Hamlet dans une chronique de Saxo Grammaticus, historien danois du xiie ? siècle ? Ou encore que Mélisande, l'héroïne de Maurice Maeterlinck, par sa longue chevelure évoque la Raiponce du conte des frères Grimm ? Ce sont ces filiations, ces entrelacements que mettent en évidence les Lettres européennes. "? L'Europe n'a pas réussi à penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c'est là son irréparable échec intellectuel ? ", écrit, en 2005, le romancier tchèque Milan Kundera. Irréparable ? C'est le défi que cet ouvrage veut relever : retracer l'histoire de la littérature du continent Europe, de l'Antiquité à nos jours. Période après période, chaque chapitre effectue un tour d'Europe, donnant un aperçu des évolutions littéraires les plus importantes de l'époque, suivi de l'étude d'un genre littéraire caractéristique, puis d'une présentation de quelques-uns des auteurs phares d'alors, dont le rayonnement éclaire encore notre littérature. Cette troisième édition est enrichie d'un chapitre consacré à l'écriture du xxie ? siècle, composé de courts portraits d'écrivains d'aujourd'hui. Une grande traversée de la littérature européenne, de Homère à Zadie Smith, en passant par Dante, Goethe, Baudelaire, Dostoïevski, Virginia Woolf, Cavafy, Auður Ava Ólafsdóttir et Olga Tokarczuk. Cet ouvrage, fruit de la collaboration de plus de 200 universitaires, critiques littéraires et écrivains de toute l'Europe, est dirigé par Annick Benoit-Dusausoy, professeure agrégée en classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, Guy Fontaine, créateur de la résidence d'écrivains européens villa Marguerite Yourcenar, Jan Je ? drzejewski, professeur de littérature anglaise et comparée à l'Université d'Ulster et Timour Muhidine, maître de conférences en langue et littérature turques à l'INALCO.

10/2021

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Histoire de l'art - Guides

Comment regarder le corps. Anatomie et symboles

Du point de vue historique, cet ouvrage décrit comment les connaissances en anatomie représentent des états successifs d'une compréhension globale du corps qui, domaine et instrument de l'être humain, a conditionné sa manière même de voir et d'interpréter le monde environnant. Dans quasiment toutes les civilisations, démontre un des chapitres, il est devenu le modèle même de l'univers et, parfois, l'image du dieu créateur (Vishnou, Bouggha, Pan-Ku, Tangaroa, Christ pantocrator, Zodiques, etc). Cela a donné lieu à un riche symbolisme, et les différentes parties du corps ont été investies de valeurs tellement puissantes qu'elles sont quotidiennement utilisées comme métaphores (avoir "du coeur" ou "de l'estomac"), véritables hypostases de sentiments, d'attitudes ou de caractères, ainsi facilement illustrées, tous décrits ici. Pour s'en tenir aux temps historiques, une autre partie traite des différentes solutions formelles apportées à la représentation du corps humain à travers le temps. Pour que notre panorama soit complet, notre voyage devait s'orienter vers d'autres horizons culturels, notamment des civilisations non-européennes où, malgré les importantes différences qui les séparent de la nôtre, se découvrent d'insoupçonnables consonances. La permanence de l'homme comme sujet d'oeuvre d'art est aussi l'indice d'un profond narcissisme : il s'observe à tous les moments de la vie, dans l'enfance, à l'âge adulte ou dans la vieillesse. C'est le fil conducteur du parcours qui relie entre eux les principaux chapitres du livre. On verra qu'une grande partie de notre choix iconographique concerne l'univers féminin, le plus important en tant que centre d'attraction de l'univers masculin dont les représentants ont, la plupart du temps, produit les oeuvres d'art. Le texte, par conséquent, enchaîne une série de modulations sur la femme vue comme déesse, comme mère, comme amie et comme amante. On le constatera, le sujet pris en considération reste toujours le même, mais en changeant de point de vue, le "voyage à l'intérieur du corps humain" gagne en richesse et en variété.

03/2021

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Ethnologie et anthropologie

Métamorphoses de la laine

Quels liens unissent la laine au monde pastoral ? Quel est le rôle du métier de moutonnier dans le travail de cette fibre aux qualités remarquables ? Qu'en est-il du mouton, cette "bête à laine" ? Au fil de cette quête des origines de la laine, se déroule petit à petit une fine analyse du monde pastoral décrit comme un écosystème où sont à l'oeuvre passion du vivant et recherche d'harmonie avec un milieu nourricier. A l'écoute des éleveurs et bergers, on découvre des manières inspirantes d'habiter le monde. Mise en regard des débouchés que lui offre le design, l'économie pastorale s'inscrit alors dans d'autres possibles. Comme celui du berger, designer est un métier qui évolue avec son temps et s'adapte au changement. Aujourd'hui, il semble difficile de créer sans en mesurer les impacts : toute une méthodologie de création est à repenser. Le créateur est invité à faire un pas de côté et à s'inspirer d'un mode de vie basé sur l'interdépendance entre le vivant et son milieu. "Etre capable de remonter à l'origine d'une matière, d'incarner le terrain où elle prend naissance. Devenir acteur de ce milieu, agir en tant que diplomate pour créer du lien entre chaque entité. Enfin respecter la temporalité du milieu, c'est-à-dire être dans une lenteur. [... ] finalement offrir une honnête histoire". Cet ouvrage qui prend parfois la forme d'une chronique pastorale, dévoile une expérience qui relève à la fois de la recherche sur la matière laine et de la quête d'une éthique professionnelle dans un monde en mutation profonde. Associée à la douceur et à la chaleur, la laine pourrait passer pour une matière un peu mièvre et sans autre perspective que sa riche histoire. Pourtant, si l'on dépasse le champ du textile, la laine devient matière vivante, matière anthropologique se prêtant à de passionnants métissages. Du berger au designer, elle ouvre sur un univers de création d'une grande richesse.

09/2023

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Beaux arts

Malraux et l'Afrique. Actes du colloque international, Ziguinchor, Sénégal, 15, 16, 17 décembre 2011

Actes du colloque international - Ziguinchor, Sénégal - 15, 16, 17 décembre 2011 réunis par Raphaël Lambal Comme l'a noté, d'entrée de jeu, Henri Godard dans sa préface, le colloque de Ziguinchor vient combler un manque. Pour la première fois, en terre africaine, un ensemble de réflexions est consacré à celui qui avait la double qualité de créateur (écrivain et amateur d'art) et d'homme politique (militant de parti, ministre et conseiller du prince). Ce colloque a été aussi l'occasion de réunir, pour la première fois, des chercheurs africains et des chercheurs européens qui décident de renouer un dialogue autour de l'une des figures les plus importantes de l'histoire et de l'histoire littéraire de l'Afrique et de l'Europe, loin de toute arrière-pensée (ou récrimination) politique. Gageons que ces assises, il y a quelque temps encore, n'auraient pas pu se tenir tant étaient fortes encore les pesanteurs d'une certaine France-Afrique, ou bien ouvertes et encore béantes les cicatrices des relations francoafricaines agitées. La qualité de tous ces participants est d'avoir fait abstraction de ces considérations historiques et mémorielles qui, sans être inutiles en soi, pouvaient paraître préjudiciables à l'intérêt de ce colloque. Sans être donc aussi initiale que le fut l'Asie dans le parcours, l'oeuvre romanesque et la pensée sur l'art de Malraux, l'Afrique ne représente pas moins une dimension primordiale de son action et de son discours, en raison précisément du contexte de la décolonisation où ils prennent place et qui leur donne sens. A travers cette publication, la nouvelle université de Ziguinchor, en Casamance, renoue avec l'une des ambitions des fondateurs de la revue Présence Africaine qui était d'approcher l'Afrique, quelles que soient les circonstances et quel que soit le sujet, par une pensée rationnelle, loin de toute morgue et de toute revanche.

01/2013

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Esotérisme

Dieu m'a ramené à la vie

Le "Concept des Vérités divines de l'Heure" , enseigné par Guy-Emile Loufoua Cetikouabo, paraît fort nouveau au commun des mortels. Jésus qui ne termina pas sa mission sur terre, fut incompris par le peuple d'Israël, sa première nation qui le mit à mort. Dans Matthieu 23 : versets 37 à 39 ; et 21 : verset, nous dit : "Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Eh bien ! Votre maison est laissée déserte. Car je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! C'est pourquoi, je vous le dis, le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une autre nation qui en produira les fruits". Si le peuple d'Israël, la première nation choisie par l'Eternel Dieu, fut conduit à la terre promise par Moïse, puis Aaron et Caleb, aujourd'hui, Guy-Emile Loufoua Cetikouabo, le Dieu Créateur de l'Univers et de l'Humanité, conduit la deuxième nation dans la vérité à la vie éternelle, celle de la génération du temps de la fin, de Dieu le Père. Il s'est écoulé plus de 300 siècles pour faire comprendre à l'humanité que Jésus est Dieu. Il sera de même pour Guy-Emile le principal sujet de controverse de ce troisième millénaire. A travers son vécu, Isidore Lino-Kibouilou s'efforce de nous démontrer sa divinité, si précieuse à ses yeux. Je vous recommande vivement ce livre qui ne doit pas manquer dans votre bibliothèque. J'espère que vous aurez du plaisir à le lire et à comprendre comme lui, qu'il est parfaitement Dieu et parfaitement Homme. Gildas Wallace Informaticien

01/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 3, Histoires Tome 1

Les oeuvres publiées dans ces deux volumes furent longtemps qualifiées, en France, de "Drames historiques". Mais l'esthétique des pièces de Shakespeare n'a évidemment rien à voir avec celle du Cromwell de Hugo. C'est sous l'intitulé "Histoires" (Histories), qui figure explicitement au titre de l'une d'entre elles, L'Histoire d'Henry IV, que les éditeurs des Ouvres complètes de 1623 publièrent dix des douze pièces reprises ici. Shakespeare y met en scène l'histoire d'Angleterre, hantée par le spectre de la guerre civile. De Richard II, monarque renversé, et d'Henry IV, usurpateur légitimé, jusqu'à Richard III, le dernier Plantagenêt, il retrace les ruptures dynastiques qui ont abouti à l'avènement des Tudor, dont la dernière représentante, Elisabeth I ?? , règne encore quand il écrit. Il reste fidèle, pour l'essentiel, au modèle transmis comme "vrai" par l'historiographie de son temps ; les chroniqueurs, par exemple, propagent presque tous la légende d'un Richard III démoniaque et contrefait, meurtrier et tyran régicide dont la Providence veut qu'il tombe sous les coups de l'ange de lumière qu'est le premier souverain Tudor. Mais Shakespeare écrit en poète, non en historien. Mieux, c'est en écrivant l'histoire qu'il devient poète : sa carrière de dramaturge commence avec les trois parties d'Henry VI, qui le rendent imméditement célèbre. Ces Histoires mêlent le mythe, l'épopée et la tragédie. Réclamant "un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs", Shakespeare met en oeuvre toutes les ressources de sa poésie pour donner à voir tantôt les froids calculs de la politique machiavélienne, tantôt les "vastes champs" des batailles de France, tantôt les souffrances de l'Angleterre. Mais ces pièces mêlent aussi "les rois et les bouffons", et c'est en créateur hors norme, et non en chantre de la mythologie nationale, que Shakespeare a créé l'un de ses personnages les plus drôles et les plus inoubliables : "l'énorme montagne de chair", nommée Falstaff.

10/2008

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Religion

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 102, Juin 2006 : Les Pères et le paganisme

" Deux amours ont fait deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste. L'une se glorifie en elle-même, l'autre dans le Seigneur. L'une demande sa gloire aux hommes ; pour l'autre, Dieu témoin de sa conscience est sa plus grande gloire. L'une dans sa gloire dresse la tête ; l'autre dit à son Dieu : "Tu es ma gloire et tu élèves ma tête." L'une dans ses chefs ou dans les nations qu'elle subjugue est dominée par la passion de dominer ; dans l'autre on se rend mutuellement service par charité, les chefs en dirigeant, les sujets en obéissant. L'une, en ses maîtres, aime sa propre force ; l'autre dit à son Dieu : "Je t'aimerai, Seigneur, toi ma force" (Ps 17, 2). Aussi, dans l'une, les sages vivant selon l'homme ont recherché les biens du corps ou de l'âme ou des deux ; et ceux qui ont pu connaître Dieu "ne l'ont pas glorifié comme Dieu ni ne lui ont rendu grâces, mais se sont égarés dans leurs vains raisonnements et leur coeur insensé s'est obscurci ; s'étant flattés d'être sages, ils sont devenus fous : ils ont substitué à la gloire du Dieu incorruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des serpents ; et ils ont décerné le culte et le service à la créature plutôt qu'au Créateur qui est béni dans les siècles" (Rm 1, 21-24). Dans l'autre, au contraire, il n'y a qu'une sagesse, la piété qui rend au vrai Dieu le culte qui lui est dû et qui attend pour récompense en la société des saints, hommes et anges, "que Dieu soit tout en tous" (Rm 1, 25). ". Saint Augustin, Cité de Dieu, XIV, 28, BA 35, pp.465-467.

06/2006

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Beaux arts

Le Christianisme

Le christianisme désigne tout à la fois un ensemble complexe d'Eglises, communautés, sectes et groupes, et les conceptions qui les animent, centrées sur l'annonce du Règne de Dieu, la profession de foi en Jésus, le fils du Dieu unique, Seigneur et Créateur, qui s'est incarné, est mort et ressuscité pour le salut de l'humanité. C'est aujourd'hui la plus importante des religions universelles, avec plus de deux milliards de fidèles, répartis en quatre confessions principales : catholicisme, orthodoxie, protestantisme et anglicanisme. Elle est présente surtout en Europe - où la pratique religieuse tend à faiblir -, en Afrique et dans les Amériques. Fondé voilà vingt siècles autour de la figure historique de Jésus de Nazareth, le christianisme s'appuie sur des textes sacrés présentés dans la première partie de cet ouvrage, " Origine et diffusion ". Elle permet de comprendre, à travers des périodes clefs, de quelle façon une secte persécutée s'affirma comme une religion mondiale. Sa réalité composite, profondément conditionnée par les diverses interprétations et transmissions de la foi originelle, prend tout son sens dans l'étude des confessions qui la composent, objet de la deuxième partie. La suivante se consacre aux théories, déclinant les principes fondateurs, les figures divines, l'au-delà, les concepts et les doctrines. Enfin, " Les pratiques " présente les notions de prière, de culte et de dévotion, les fêtes et le cycle liturgique, le martyre et la sainteté, pour se clore par le monachisme. Une carte de la diffusion du christianisme, un index et une bibliographie complètent la documentation. La riche iconographie présentée ici s'inscrit au cœur même de l'identité chrétienne. Si le christianisme, fidèle à l'héritage judaïque, choisit à l'origine la voie de l'aniconisme, en acceptant la représentation visuelle, il a donné naissance à l'histoire de l'art telle que nous la connaissons, mais aussi élaboré les fondements théoriques d'une culture globale dont les effets se font sentir aujourd'hui.

09/2008

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Beaux arts

Figures du génie dans l'art français (1802-1855)

Si le XVIIIe siècle avait développé l’idée du génie comme une faculté possédée ou non par un artiste, c’est véritablement au cours de la première moitié du XIXe siècle que s’opère une redéfinition profonde de ce concept via l’incarnation de l’idée : le poète ou le peintre devinrent ce génie. Cette évolution du terme fut conditionnée par la diffusion du savoir, mais aussi par les bouleversements politiques au lendemain de la Révolution française. La société du Consulat, régime d’origine militaire en quête de pacification, nécessitait d’autres formes de «grandeurs» que les seuls hauts faits militaires ; la figure de l’artiste d’exception répondait parfaitement à ce nouveau type de modèles glorieux et intégrait de fait les murs du Salon, les carrefours, où les pages des revues illustrées. L’objet du présent ouvrage est ainsi d’identifier les différents codes de représentation permettant de rendre compte du caractère exceptionnel de l’artiste figuré. Depuis l’Antiquité, la solution la plus fréquemment choisie était le recours à l’allégorie, ou à la muse, afin de symboliser la discipline dans laquelle l’artiste s’illustrait. A partir du XIXe siècle, la personnification du génie devait nécessairement rénover cette tradition ainsi que celle, plus générale, de l’image de l’artiste. Il s’agit donc dans cet essai de discerner les typologies de représentation mises au point par les artistes de la génération romantique pour susciter la vénération des génies anciens et présents par la peinture et l’estampe populaire. Dans une approche pluridisciplinaire, l’impact visuel des théories artistiques, mais aussi politiques, sociales, philosophiques, ou même médicales du temps sont autant de pistes empruntées afin de décrypter l’émergence des mythes usuels associés à l’esprit créateur tels la précocité de l’artiste, son amour inconditionnel de la grâce, la souffrance intérieure ou la légendaire folie de l’artiste.

01/2016

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Musique, danse

Guide de la musique de Beethoven

Situer chacune des œuvres d'un compositeur, en connaître les conditions d'écriture, de réception, de diffusion est une des préoccupations majeures de tout mélomane, qu'il soit instrumentiste amateur ou tout simplement auditeur attentif cherchant à être éclairé. Et, par delà la connaissance des œuvres dans leur singularité, la prise en compte de chacune d'entre elles dans la succession de leur composition n'est-elle pas la voie royale pour accéder à une certaine intimité avec le compositeur - construire, en quelque sorte, pour soi même, sa biographie créatrice ? Élisabeth Brisson présente ici l'ensemble des œuvres composées par : Beethoven, éclairant leur genèse et leur aboutissement par de multiples points de vue : située dans le contexte personnel (affectif, intellectuel, esthétique...) vécu par le créateur, chacune d'entre elles est présentée et commentée dans sa forme et son contenu ; la réception qui l'a accueillie du vivant de son auteur est ensuite évoquée par la recension de la presse et des témoignages contemporains ; une grande place est accordée également à la correspondance entretenue par Beethoven, qui permet de mesurer ses préoccupations quotidiennes. On voit ainsi comment sont menés de front, au jour le jour, l'écriture de monuments ou de petites pièces. L'auteur, qui prend en compte les recherches les plus récentes, nous montre le compositeur sous des aspects fort divers : le musicien assignant à l'art la mission d'élever l'humanité vers le Beau et le Bien, l'être déchiré par des mouvements du cœur contrariés est également un tacticien qui, confronté à une réalité sociale qu'aucun de ces prédécesseurs n'a connue, manœuvre habilement auprès des éditeurs, des mécènes, des institutions pouvant lui apporter leur appui. Cet ouvrage nous donne à voir l'atelier où ont été conçus des - chefs-d'œuvre qui, frappant de stupeur et d'admiration leurs premiers auditeurs, ont imprimé une marque décisive sur la musique de l'aveulir.

04/2005

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Droit

Le moment républicain en France

Le modèle républicain en France appartient-il au passé? La réponse à cette question ne semble plus faire de doute aujourd'hui. Pour les libéraux, le modèle jacobin fantasme l'égalité abstraite de tous les citoyens mais il ne réussit, au nom de cet idéal, qu'à étouffer la société civile sous le poids de la bureaucratie et à paralyser les initiatives et la liberté des individus. Les partisans déclarés de la république tiennent, pour leur part, que le projet d'autogouvernement est une arme de résistance à la marchandisation et à la transformation de la société politique en servante de la production et des échanges. Si les libéraux ne veulent voir que l'économie, ils ne veulent voir que le politique, et demeurent convaincus qu'une société d'individus sans projet politique commun est vouée à la dévitalisation. Or le républicanisme français a toujours été autre. Etudié dans son moment le plus aigu, lors de l'affaire Dreyfus, quand ses grands philosophes (Henry Michel, Alfred Fouillée, Léon Bourgeois, Emile Durkheim et Célestin Bouglé) le définirent face à ses adversaires, il révèle une philosophie politique originale. Profondément individualiste, elle pose que l'aspiration centrale de l'homme moderne - le bien être - est un objectif créateur de lien social pour autant qu'il est poursuivi dans des conditions d'égalité des chances. Cette égalité, qui légitime aux yeux de tous la quête individuelle du bien être, seule la présence de la puissance publique dans le jeu social la rend possible. Les sociétés modernes sont cimentées par la représentation de l'égalité de leurs membres. Or cette égalité trouve sa réalité non pas dans l'activité abstraite des citoyens débattant les uns avec les autres de ce qu'ils veulent faire ensemble, mais dans la construction d'un mode de répartition qui assure à chacun la même chance de vouloir et de faire par lui-même. Le fondement de l'être ensemble n'est pas l'action commune mais la justice de son objet. Inactuel, le républicanisme ?

10/2005

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Musique, danse

La rage est mon énergie

John Lyndon, alias Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, créateur du groupe PiL, est une icône de la contre-culture, une icône de la musique, de la mode et de la politique. Ses chansons incendiaires "God save the Queen" et "Anarchy in the UK" ont fait de lui la cible des tabloïds et de mouvements anti-punks qui lui ont valu d'être molesté, jusqu'à recevoir des coups de couteau et manquer de justesse perdre un oeil. L'année 1977, il l'a passée quasi reclus, alors que son impact sur toute une jeunesse révoltée prenait une place énorme. "Le Parlement a voulu me condamner pour trahison, aucune rock star n'a connu ce traitement à ma connaissance. Moi, je riais. J'étais le seul à avoir le courage de me lever et de dire ce que j'ai dit, et beaucoup de gens n'attendaient que ça." Puis John, l'instigateur du mouvement punk rock (un terme qu'il n'a jamais approuvé), s'est libéré de tous les costumes qu'on lui a collés et s'est réinventé en créant PiL, mélange de reggae, disco, de musique africaine et de rock. Il n'est jamais là où on l'attend. Il raconte les débuts de sa vie dans un quartier mal famé de Londres, où, tout petit, il a contracté la méningite en jouant dans des flaques d'eau contaminées par la pisse de rat. On assiste avec lui à la création des Pistols avec son ami Sid Vicious, nommé ainsi en hommage à son hamster. Il croque à sa manière très personnelle son entourage : Malcolm McLaren, Vivienne Westwood, Richard Branson, Souxsie Sioux ou Paul Weller, Nora Foster, sa femme depuis 30 ans. Il se souvient des descentes de police, de la drogue, de sa carrière d'acteur à NY avec Harvey Keitel, de ses sessions avec David Bowie et Roger Waters. Malgré tous les livres qui sont sortis sur le punk et les années 80, John Lyndon est resté un mystère. Voici ses mots, puissants comme des balles.

10/2014

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Photographie

Lady Liberty

La Liberté éclairant le monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, fut offerte aux Etats-Unis par la France pour célébrer le centenaire de l'indépendance américaine et témoigner des liens qui unissaient alors les deux nations. Défi colossal unique à son époque, scellant l'union de l'art et de la technique, cette statue capable d'affronter vents et marées, impressionne par son gigantisme : 93 m de la torche au sol, un visage haut de 5,25 m, une main de 5 m de long, un nez de 1,48 m... Emblème de l'Amérique, symbole de liberté et de démocratie, Lady Liberty est devenue l'un des monuments les plus populaires au monde. Pour assurer le suivi de sa construction qui se déroule à Paris, son créateur, le Français Auguste Bartholdi, fait appel à l'expertise de photographes professionnels. C'est ainsi qu'il utilise un panorama géant de la ville de New York pour figurer les projets d'implantation de sa statue. Au terme d'un séjour sur place, Bartholdi choisit le site de Bedloe's Island qui fera de La Liberté la première vision des Etats-Unis pour des millions d'immigrants à l'issue d'une longue traversée de l'océan Atlantique. La statue est donc d'abord construite en France ; elle sera ensuite démontée en 350 pièces qui voyageront du Havre à New York où elle sera remontée en 1885, dépassant en hauteur le tout récent mais déjà fameux pont de Brooklyn. Les photographies présentées dans cet ouvrage furent à la fois des outils de travail, mais aussi de formidables supports de communication, car le financement du colosse connaît des aléas que seules des actions innovantes de publicité aideront à résoudre. L'image, et en particulier la photographie, joueront ici un rôle inédit. Elles racontent vingt années d'un projet démesuré et utopique, marqué par les plus grands enjeux politiques, sociaux, architecturaux et esthétiques de son temps.

06/2016

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Beaux arts

DIEGO RIVERA. Le rêveur éveillé

Un a dit de Diego Rivera, peintre symbole de la nation mexicaine, qu'il était le plus grand peintre muraliste que le monde ait connu depuis la Renaissance. C'est évident. Qu'il avait subi, pendant les longues années passées en France et en Espagne, des influences trop disparates (du Greco à Braque, de Cézanne à Vlaminck, et des cubistes en général). C'est vrai aussi. Mais quand Rivera rentre au Mexique en 1921, en pleine période post-révolutionnaire - Zapata est tué deux ans avant, Pancho Villa deux ans plus tard -, c'est un incomparable créateur, aiguillonné par un voyage au Yucatan, qui entreprend l'ensemble des fresques qui vont décorer la toute nouvelle école préparatoire de Mexico. La légende est lancée : celle du muraliste génial qui va couvrir de fresques, avec ses amis Siqueiros et Orozco, nombre de monuments publics ; celle du communiste encombrant, invité officiel de Staline à Moscou pour célébrer le dixième anniversaire de la révolution d'Octobre avant d'être expulsé d'Union soviétique l'année suivante ; celle de l'homme à femmes, vivant intensément sa violente passion pour Frida Kahlo ou d'innombrables liaisons plus éphémères, avec Tina Modotti notamment, qu'il avait engagée pour photographier ses fresques. Cet homme turbulent, incontrôlable, connaîtra l'apogée de sa gloire et l'amertume de la défaite en 1933, à New York, où il était invité, en grande pompe, à réaliser une fresque monumentale au Rockefeller Center. Sa fresque, qui mettait en opposition capitalisme et marxisme, à peine achevée, provoqua la colère des Rockefeller qui la firent détruire purement et simplement. Il n'y avait pas eu de biographie de Rivera depuis plus de quarante ans. C'est dire l'intérêt exceptionnel du travail (en fait une véritable enquête) de Patrick Marnham, auteur de livres de voyages et de biographies, qui nous restitue ici la formidable existence, toute de cahots et d'enthousiasmes, de celui qu'on a appelé le " Pablo Picasso des Amériques ".

03/2000

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Littérature française

Le retour d'Hénoch et Elie

Ste Hildegarde de Bingen dévoile son dialogue avec Dieu au travers de ses trois livres principaux : Les Scivias, le livre où elle décrit ses visions, le Livre des Ouvres Divines où elle montre nos rapports avec le cosmos, le Livre des Mérites de la Vie qui nous guide dans l'élévation spirituelle. Il est surprenant de lire dans ces écrits la prédiction du retour d'Hénoch, dont les livres ont été évincés de l'Ancien Testament. C'est ce qui a posé question à l'auteur. Ce livre nous conduit vers la cité atlante - Nout, Geb, Isis et Osiris - vers les pyramides d'Egypte, et vers le cosmos, à la découverte de ses étoiles et de ses planètes. Ste Hildegarde de Bingen nous fait prendre conscience, par ses visions, que l'homme est une merveilleuse pierre précieuse : l'oeuvre de DIEU ! "Dieu a créé l'homme comme une merveilleuse pierre précieuse, dans laquelle se mire toute la création" . La créature humaine est totalement libre de se tourner vers ce Créateur, et c'est parfois pour elle un choix difficile. Le but ultime est la joie : le remède universel de Ste Hildegarde de Bingen. Brigitte Scohy est née en 1961. Mère de deux enfants, elle est psychothérapeute et accompagne des malades dans leur travail d'autoguérison depuis 2002. Mariée au Dr Alain SCOHY, elle découvre Ste Hildegarde de Bingen en 2006... Elle se passionne pour ce personnage hors du commun. Elle rédige un premier livre sur la vie et la médecine de cette sainte énigmatique du XIIe siècle, canonisée par l'Eglise catholique et déclarée Docteur de l'église en 2012. Elle entreprend ensuite de décrypter les visions de la sainte au travers de ses trois livres spirituels qui racontent ses visions : les Scivias ou "Connais les voies" , "le Livre des Mérites de la Vie" et "le Livre des Ouvres Divines" . Ce livre est le fruit de ce travail...

02/2019

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Littérature étrangère

Jewish cock

Allongée, les jambes écartées, une jeune femme observe le crâne dégarni du Dr Seligman en train de l'ausculter. Elle se lance dans un monologue absolument déjanté et lui parle de ses fantasmes, de ses obsessions, des détails de sa vie sexuelle ainsi que de son histoire familiale. Née en Allemagne, elle a fui ses parents pour s'installer à Londres où elle vit à présent, s'exprimant dans une langue qui n'est pas la sienne et se débattant avec un corps qui l'étouffe un peu plus chaque jour. Au décès de son grand-père, elle réalise qu'elle ne pourra échapper à son héritage et à la culpabilité d'avoir grandi dans une famille allemande après la Shoah. Exilée dans son corps, exilée au Royaume-Uni, elle décide alors de raconter sa transition et de conjurer le silence grâce au rire. Elle décrit au Dr Seligman sa fascination pour M. Shimada (un créateur japonais de sex-toys), ses séances avec Jason (son psy, aussi incompétent que désespéré lorsqu'il doit sagement écouter les obsessions hitlériennes de sa patiente) et bien sûr sa grande histoire d'amour avec K (un homme marié qui a bouleversé la vie de la jeune femme après leur rencontre dans des toilettes publiques...). Entre la découverte d'écureuils comestibles et l'art du sexe oral, entre une mère envahissante et le pyjama du Führer, elle se débarrasse des conventions pour caresser son rêve le plus fou : retrouver sa liberté - et s'offrir un sexe circoncis. Déjà culte dans de nombreux pays, Jewish cock est un roman explosif qui a été applaudi par la critique et les plus grands auteurs contemporains à sa sortie. Dans les pas de Thomas Bernhard, Katharina Volckmer explore la culpabilité allemande, la question du genre, l'asservissement de nos corps et le danger des tabous érigés en barrières morales. Un texte puissant qui annonce la naissance d'une écrivaine majeure. Traduit de l'anglais par Pierre Demarty

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 5, La poésie du XIXe siècle Volume 2, Naissance de la poésie moderne

La Poésie du XIXe siècle, cinquième tome de l'histoire générale de la poésie française des origines à nos jours, se compose de deux volumes : Les Romantismes et Naissance de la poésie moderne. Histoire de la poésie, mais aussi histoire des poètes. "J'ai tenté, écrivait l'auteur dans la préface générale (cf. La Poésie du Moyen Age), de tracer des portraits, souvent en laissant parler le créateur lui-même, parfois en ayant recours à ses proches. Il fallait exprimer cette entité, le Poète, dire sa place dans la société de son temps, ses possibilités d'expression et de diffusion, ses barrières, ses interdits, son mode de vie et ses moyens d'existence [... ], ses lieux de réunion, ses chemins, les opinions le concernant, ses succès et ses revers, son destin littéraire. " Le XIXe siècle est le temps des renversements, des révolutions incessantes, bientôt des éclatements, mais ce volume fait corps avec ceux qui l'ont précédé. Romancier (d'Alain et le Nègre aux Noisettes sauvages en passant par Les Allumettes suédoises), Robert Sabatier est aussi le poète de cinq recueils, des Fêtes solaires à Icare et autres poèmes. Il a choisi de raconter l'Histoire de la poésie française pour mettre en évidence cette chose si précaire en nos heures, mais éternellement salvatrice, qui se nomme Poésie. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

10/1990

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Musique, danse

Gustav Mahler. Un génie universel

Chef d'orchestre parmi les meilleurs, directeur d'opéra exceptionnel, pianiste de talent, metteur en scène d'oeuvres lyriques révolutionnaire, Gustav Mahler (1860-1911) mène toutes ces activités à un niveau proche de la perfection, mais à contrecoeur : sa seule passion est la composition musicale. Un échec à un concours l'en écarte dans un premier temps. De famille modeste, deuxième de quatorze enfants, il réalise ce parcours par nécessité. A l'âge de vingt-cinq ans, il se lance avec frénésie dans la composition, tout en poursuivant ses premiers métiers. Mahler est un " compositeur d'été ", selon son expression non dénuée d'humour, un de ses traits de caractère. Idéaliste et humaniste sans cesse à la recherche d'un au-delà, Gustav Mahler veut composer de la musique pour créer un monde plus heureux. Ce passionné de la nature, dont il se sent si proche, est très attentif à la douleur des autres. Lui-même doit faire face à des tragédies qui le marquent profondément mais ne l'écartent pas de sa mission de créateur. "Chaque symphonie de Mahler raconte l'histoire d'une vie, avec ses drames, ses angoisses, ses peurs, ses élans d'amour", déclare le chef sud-coréen Myung-whun Chung, fasciné par sa musique. Il confesse d'ailleurs "être devenu chef d'orchestre pour diriger Mahler". Le compositeur autrichien choque par le modernisme et l'originalité de ses dix symphonies, bien trop en avance sur son temps. Après une longue période d'éclipse, sa musique est unanimement reconnue. Les oeuvres de Mahler sont, à partir des années 1960, jouées dans le monde entier. En hyperactivité permanente, ce personnage d'exception est terrassé à cinquante ans par une maladie du coeur, incurable à cette époque. L'auteur est convaincu que Gustav Mahler, génie universel, rejoint le Panthéon des Léonard de Vinci, Michel-Ange, Albert Einstein, Pierre et Marie Curie... Le but poursuivi est d'inciter des mélomanes, connaissant peu Mahler, à partir à sa découverte. Le parcours est fascinant.

04/2020

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Religion

Tu es une si merveilleuse créature

La vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Si tu veux t'en sortir, prends la précaution de recueillir la bonne information. au guichet de ton coeur, là où Dieu parle. Reconnais que "tu es quelqu'un d'exceptionnel, d'une valeur inestimable, conçu pour des oeuvres excellentes prédéfinies à l'avance ! Tu n'es pas le fruit d'une combinaison génétique sans lendemain. En vérité, tu es une si merveilleuse créature" . Quelle excellente nouvelle ! Prête bien l'oreille car Dieu ton Créateur veut t'apprendre à te reconnaître comme il t'a engendré. Comment procède Dieu ? Si tu te disposes à l'écouter, un dialogue de Père à fils ou fille s'établit aussitôt. Efforce-toi d'obéir à ses instructions ; mets en pratique ses recommandations. Si tu adhères à sa Parole avec persévérance, Dieu brise l'épouvantable barrière du péché qui l'empêche de te serrer près de son coeur. Ses faveurs attendent ton consentement. Crois seulement ! Si tu prends la peine de comprendre ce que signifie réellement être créé à l'image de Christ, l'empreinte du Dieu invisible, dans le Corps, l'Ame et l'Esprit duquel ton être est forgé avant que le monde soit, les oeillères de la religion humaine tombent. Le doute, le désespoir, la frustration et l'errance meurent progressivement. Les fausses croyances millénaires se taisent définitivement. Cela fait une sacrée différence. Qu'il pleuve, qu'il vante, qu'il neige au dehors, tu sais qu'au au-delà de l'adversité, des épreuves et des afflictions inéluctables, la vie de tous les jours s'ancre dans la paix et la joie du Seigneur. Quand tu réalises que l'homme est le bras choisi de Dieu, dûment mandaté pour exercer sa justice sur la terre par la foi en Jésus-Christ, tu mesures la plénitude de la grâce divine. Dieu t'aime !

09/2014

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Droit

Un demi-siècle africain d'arbitrage d'investissement CIRDI. Regards rétrospectifs et prospectifs

Le droit des investissements a connu une évolution coïncidant avec la création, en octobre 1966, du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ce dernier est devenu – conséquence de sa belle vitalité – un interprète, voire un créateur, incontournable du droit international de l'investissement. Ce nouveau système d'arbitrage a vu le jour en grande partie grâce aux nombreux Etats africains impliqués dans le processus d'élaboration de la Convention dès l'origine. L'Afrique a permis, en outre, le développement de la jurisprudence arbitrale du CIRDI. En effet, plusieurs affaires et sentences arbitrales impliquaient comme partie un Etat africain. Cinquante ans après l'entrée en vigueur de la Convention CIRDI, il est opportun d'offrir un aperçu de l'activité du CIRDI en ayant l'Afrique comme centre de gravité de l'analyse. L'objectif de cet ouvrage, qui réunit quelques-uns des meilleurs spécialistes de la matière, est de tenter un bilan à la fois rétrospectif et prospectif de la participation africaine à l'arbitrage CIRDI. Il apporte aussi un vif éclairage sur la jurisprudence produite par cette institution arbitrale. Partant d'une approche chronologique de la procédure d'arbitrage CIRDI, l'ouvrage aborde toutes les questions controversées du droit des investissements, l'Afrique étant un prisme adéquat d'examen de la pertinence des règles régissant les rapports Etat hôte-investisseur étranger. Ce faisant, les auteurs tentent d'anticiper les tendances futures du droit des investissements au regard des enjeux contemporains. Au total, cet ouvrage, qui aborde l'arbitrage CIRDI à travers les trois unités du temps, est un retour sur le passé, un arrêt sur le présent et un voyage vers le futur. Destiné aux praticiens de l'arbitrage (avocats, magistrats, conseils juridiques, juristes d'entreprises publiques et privées), aux universitaires (étudiants, enseignants, chercheurs) ainsi qu'aux fonctionnaires du contentieux de l'Etat, il aborde tous les aspects de l'arbitrage CIRDI (compétence, procédure, fond et sentence arbitrale).

04/2019

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Science-fiction

L'Étau des Ténèbres, tome 1 : Tapi dans la clarté

Dans les ténèbres et le froid, amnésiques, les Humains sont enfantés pour la seconde fois. Terrorisés et désemparés, ils ont confié leur sort à un seul homme. Ce dernier a voyagé vers cette lueur vacillante dans le lointain. Il y a reçu l'illumination du Dieu Solaire qui a nimbé une large contrée de son aura. Dans ce refuge de lumière et de chaleur, l'homme a forgé une théocratie militarisée, la Théologie, afin d'y accueillir les siens. La mort rôde. Elle surgit de l'obscurité empruntant les traits des sauvages Ovarks. Une guerre sanglante et impitoyable ravage les terres et broie les destins. L'union et la foi de tout un peuple triomphe de l'envahisseur. Mais d'autres ombres s'agitent déjà dans les Confins gelés du monde. A leur tour, les reptiliens Atarks se ruent à l'assaut de la lumière. Les Humains, méfiants et meurtris, déversent leur courroux sur cette nouvelle menace. Malgré leur écrasante supériorité, ils acceptent finalement de conclure une paix avec leurs adversaires. Pourquoi ce revirement de la Théologie ? Que réservent aux Humains les " Serpents " qui s'installent dans le Monde Eclairé ? Pourquoi choisir un ambassadeur empli de haine pour les aider à s'intégrer ? Le mal erre-t-il toujours dans les Confins ou se cache-t-il dans la lumière ? Né en 1972 dans la région nantaise, Lendraste est un jeune auteur passionné depuis sa plus tendre enfance par les univers fantastiques. Créateur de jeux de rôle et d'histoires passionnantes, inspiré par une génération d'auteurs de fantasy, il vous dévoile ici le début d'un récit sombre et tortueux qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. Suite à un léger défaut d'impression de la couverture, le livre affiché à 25 ? 00 sur la 4ème de couverture est temporairement mis en vente à 22 ? 00 le temps que cette première impression soit écoulée.

01/2016