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Hansel Gretel horreur

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Karol coffret 1 et 2 : edition de la canoniation dvd

Coffret 2 DVD avec : - Karol, L'homme qui devint Pape qui raconte la vie de Jean-Paul II de son enfance en Pologne jusqu'à son élection. Karol Wojtyla a 18 ans en septembre 1939 lorsque les nazis envahissent la Pologne. Il est alors étudiant et se passionne pour le théâtre. Mais l'exode, les bombardements, les horreurs de la guerre, le ghetto de Cracovie, les déportations de ses amis juifs, la mort de son père et le combat mené sans relâche par son ami prêtre Tomasz Zaleski poussent peu à peu Karol vers sa vocation. Il travaille durement dans une carrière de pierres, puis étudie clandestinement au séminaire. A la mort de Tomasz, assassiné par les nazis, Karol décide de renoncer à l'amour de son amie Hania et d'endosser l'habit de prêtre... - Karol, Le combat d'un Pape qui retrace les années du pontificat. Au Vatican ou en Inde avec mère Teresa, au cours de ses nombreux voyages ou avec les jeunes lors des JMJ, avec les grands de ce monde ou avec ceux qui souffrent, nous retrouvons un destin exceptionnel, une vie entièrement donnée à Dieu, à l'Eglise et aux autres. N'ayez pas peur ! Pendant tout son pontificat, le pape Jean-Paul II a incarné cette phrase maintenant célèbre qu'il lançait le soir de son élection. Un homme de prière dont la foi profonde a motivé tout ce qu'il a entrepris. Un pasteur d'un immense charisme qui a parcouru les sentiers de la planète. Un homme courageux face à la maladie ou lorsque claquent les coups de feu place Saint-Pierre. Un prophète d'espérance et de paix, uniquement passionné par l'Evangile du Christ.

03/2014

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Ouvrages généraux

Simone Veil. Les combats d'une immortelle

La vie et les combats d'une immortelle. La vie de Simone Veil est à la fois connue de tous et de personne. En effet, certains moments de son parcours tant politique que personnel sont si célèbres que nous avons parfois l'impression de tout savoir d'elle. Pour toujours, Simone Veil (née Jacob) sera associée aux rescapés des camps de la mort, elle qui vécut les horreurs d'Auschwitz-Birkenau avec sa mère et ses soeurs en 1944. Pour l'éternité, elle sera liée au président Valéry Giscard d'Estaing, et surtout à la loi sur la dépénalisation de l'avortement votée en 1974. Mais que savons-nous d'autre sur elle ? Se rappelle-t-on qu'elle fut la première présidente du Parlement européen en 1979 ? Sait-on que, parmi toutes les fonctions qu'elle occupa au cours de sa carrière, celle qu'elle préféra fut celle de membre du Conseil Constitutionnel (1998-2007) ? Parce qu'elle mit toute sa vie au service ces autres - et surtout des femmes -, faut-il pour autant faire d'elle une icône du féminisme ? Revenant sur tous les combats sociaux et politiques menés par Simone Veil, cette biographie cherche aussi à percer l'être. Femme forte mais parfois dure, traditionnelle mais progressiste, attachée à la nation française mais pour la construction européenne, l'ancienne ministre, députée et magistrate est un personnage complexe qui ne cesse de surprendre. S'appuyant sur de nombreuses archives (fonds Simone Veil aux AN, etc.) et sur des entretiens inédits (notamment avec sa famille proche), l'historienne Laurène Vernet nous plonge au coeur de la carrière et de la vie hors du commun de la cinquième femme panthéonisée.

10/2023

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Faits de société

Mondes phallocrates. Fins de mondes, études, analyses synthétiques

Les Horreurs du Mal de l'Histoire Humaine, invivables, holocaustes, assez lourdes en pertes humaines, génocides et vies planétaires pour devoir ne se déterminer pédagogique ou simple pédagogie. Aborder l'existence du mal en Histoire humaine, ne devant se confirmer, entériner, étudier, que par l'étude intellectuelle, de l'infirmation lettrée, de l'information scientifique, pédagogique non par l'infliction des geôles et atrocités de l'histoire en leur recommencement éternel, mais par une étude enseignante de leur concept intellectuel, l'idée déjà assez répugnante et horrifiante des camps d'extermination de quelque nation, idéologie, Aryenne, Maoïste, Africaine, colonialiste, qui soient, devrait suffire à créer réactions assez saines si drivées, guidées avec justice, fraternité, égalité, liberté de pensée objective et censée. D'un point de vue, l'esprit sécuritaire indique un certain niveau d'enfreintes aux Droits de l'Homme et/ou de danger, de danger imminent, ce qui induit une politique d'Etat d'Urgence Etatique, mais ainsi que l'aura donc déterminé Amnesty International, les armes de sanction détournées de cette lutte contre-danger civil et à l'encontre de la sécurité des Etats, dans un pogrom chasse aux sorcières de toutes dissidences et divergences d'opinion, créé des constitutions sous des déterminismes détournant les lois, de prisonniers politiques et d'opinion, en exemple, les assignations à domicile et surveillances administratives arbitraires, aléatoires, ou détournées de leur but de protection civile, et étatique, à l'encontre des libertés de pensée, méthodes sans légitimité censées protéger ces libertés de pensée, tant défendues dans "Charlie". Politique légitime saine de protection civile et étatique, mais sécuritaire, retournant ses armes à l'encontre de ses prisonniers politiques avant toute action, en deal, contre-terroriste, ou contre-danger imminent.

10/2017

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Mer

Le naufrage du Lamoricière

Le 9 janvier 1942, en pleine tempête, un paquebot sombre, intact, après avoir tenté de porter secours à un cargo en perdition. Le naufrage fait près de 300 morts. Un voile d'oubli tombe sur cette surprenante histoire, masquée par les horreurs de la guerre mondiale. Aujourd'hui, l'intérêt renaît pour cette tragédie. Ainsi, l'association French Lines, qui se consacre à faire vivre la mémoire des grandes compagnies maritimes, organise des conférences, des forums en ligne consacrés au naufrage du Lamoricière, dont le grand poète Max Pol Fouchet interprétait ainsi le nom : la mort ici erre... Ce livre est construit autour d'un poignant témoignage: une jeune femme rescapée, Maguy Dumond, a écrit à chaud le récit détaillé du drame où elle a perdu son mari. Publié en 1943, ce livre était introuvable. En mai 2008, l'histoire du Lamoricière a suscité un vif regain d'intérêt. Grâce à la prouesse d'une équipe de plongeurs italiens : l'épave, au prix d'efforts et de courage exceptionnels a été retrouvée et photographiée à près de 150 mètres de profondeur. Un exploit sportif et technique, ramenant des fonds obscurs de bouleversantes images. Enfin, ce livre éclaire un paradoxe. Sous la plume d'Edouard Peisson, le drame si discret du Lamoricière a donné naissance aux plus belles pages de la littérature maritime, pages célèbres, traduites dans toutes les langues. L'immense écrivain avait saisi la portée morale de ce drame, dont il fait la trame d'un chef d'oeuvre littéraire. Face aux dangers de la tempête, un commandant doit-il risquer la vie de ses passagers en se déroutant pour porter secours à l'équipage d'un cargo ? Où est son devoir ? "Dieu te juge", répond Peisson. Dieu oui, mais... les hommes ?

02/2010

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Littérature française

La Palestine assassinée

En cette période de chasse aux sorcières où critiquer Israël est facilement taxé d'antisémitisme et où l'amalgame entre ce délit et l'antisionisme se répand un peu partout, revenir au passé, aux prémices du sionisme, cela semble bien nécessaire pour une meilleure compréhension du présent et de l'avenir et pour rétablir une vérité à laquelle ont droit en premier lieu les Palestiniens. Hé oui, l'histoire écrite par les vainqueurs, pourtant sérieusement mise à mal par les travaux remarquables des " nouveaux historiens " israéliens, reste malgré tout acceptée par beaucoup...Aussi, l'on continue à parler du " problème palestinien " comme si la responsabilité de la situation actuelle n'en incombait ni à Israël, ni à ceux qui avaient permis son établissement ! On continue à croire au mythe d'" une terre sans peuple pour un peuple sans terre ", aux mensonges quant au soi-disant départ volontaire des habitants. On zappe la réalité de la NAkba et ses horreurs : le nombre de Palestiniens tués, les 800.000 expulsés, les villages et villes anéantis, le nettoyage ethnique, la voracité pantagruélique de l'état colonisateur. Et pourtant les faits sont là. Les preuves sont irréfutables. On ne peut faire comme si on ne savait pas. Il y va de la justice et de la survie du peuple palestinien. Ce livre, l'auteure l'a conçu comme un outil pour qui n'a pas lu les Finkelstein, Pappé, Sand, Chomsky et autres analystes pointus. Elle espère qu'il donnera (notamment aux enseignants) les bases essentielles à la compréhension de l'idéologie sioniste, ferment de l'installation juive en Palestine et de l'éviction de ses habitants légitimes et qu'en découlera une réflexion critique indépendante de toute manipulation et propagande.

09/2019

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BD tout public

Welcome to the Death Club

Vous avez été choisis, vous faites partie des rares élus, Winshluss vous invite à faire un tour dans son fameux Club de la Mort ! Fouillez dans votre poche, trouvez-y votre billet et lancez-vous dans les dédales de cette fête foraine macabre où l'effroi le dispute au sarcasme. Guidé au milieu des attractions par la grande faucheuse en personne, vous ricanerez en choeur des tableaux qu'elle fera apparaître devant vous, compilant les vanités et les rêves médiocres d'une humanité en sursis, obèse et pourrissante... Mais ce sera votre visage décomposé et grouillant de vers que vous croiserez au détour de la galerie des glaces ! Vous vous consolerez de voir que vos compagnons de train fantôme n'auront pas meilleure mine que vous, avatars disneyens ou pantins de série B rescapés d'un film de zombies projeté un soir de panne de climatisation dans un cinéma de Tijuana. Mais avant même de pouvoir échanger avec eux quelques phalanges, vous serez entraîné par votre amie jusqu'au grand huit, où vous apprécierez de ne plus avoir d'estomac. Pour vous remettre de vos émotions, la grande parade des horreurs vous montrera avec une précision "entomologistique" vos semblables bouffer, vivre et s'accoupler dans un grouillement de cafards. La Camarde, qui n'est guère plus qu'un exterminateur d'insectes, les réduira en bouffie pour votre seule distraction dans un bouquet d'éclaboussures ! Ne vous restera plus qu'à vous diriger avec elle vers la buvette où, devant un verre de mort aux rats, vous regarderez les néons s'éteindre et les portes du club se refermer, heureux d'avoir encore une bouche pour rire... et des yeux pour pleurer.

01/2010

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BD tout public

Outrage Fatigue

" Outrage fatigue " désigne, en anglais, le sentiment d'impuissance qui s'empare de celui ou celle qui contemple de trop près les malheurs du monde. A l'heure de l'information instantanée et de l'image omniprésente, le marché mondial de l'indignation est en accès libre et chacun peut y puiser autant de catastrophes, d'injustices, de tortures et d'exploitation qu'il lui faudra pour alimenter sa révolte ; mais à force, celle-ci s'émousse et la colère tourne souvent à l'apathie. Le livre d'Ivan Brun ne propose a priori pas de remède à ce mal moderne. Au contraire, ces 32 illustrations, réalisées à la plume ou en carte à gratter d'après des images d'actualité glanées sur le web puis mises en couleur en bichromie, ne font qu'en rajouter une couche. Comme une sorte d'inventaire imagé de ce que le monde compte comme horreurs, elles montrent toute la palette de l'oppression, de la violence et souvent de la cruauté - physique, morale ou symbolique - dont l'Homme est capable. Corps abusés, animaux dépecés, ouvriers exploités, militaires surarmés, politiciens en campagnes et starlettes survoltées : les images d'Outrage Fatigue semblent au premier abord avoir peu en commun, comme les pièces d'un puzzle impossible à assembler. Mais par leur juxtaposition, Ivan Brun nous donne au final à voir l'omniprésence des rapports de domination : des hommes sur les travailleuses du sexe, de l'Homme sur l'animal, du trafiquant ou du militaire sur le civil, du riche sur le pauvre, etc. Il semble proposer une lecture unificatrice qui, comme un pas en arrière, permet de voir enfin l'assemblage des différentes pièces du puzzle. Pour dépasser l'outrage fatigue causé par la surabondance et l'éclatement des indignations, Ivan Brun semble donc proposer une voie : " révoltés de toutes les causes, unissez-vous ! "

09/2020

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Littérature étrangère

Oeuvres

L'écrivain israélien Aharon Appelfeld dit que les romanciers russes, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekov, Tourgueniev, savaient aimer " leur peuple, leurs douleurs et leurs blessures ". Vassili Grossman, romancier russe né en 1905 dans l'une des capitales juives de l'Ukraine et mort à Moscou en 1964, aimait son peuple et sa mère. Son œuvre rend compte du chant secret de ceux qui, dans la Russie stalinienne, croyaient encore que la liberté, la tendresse, la bonté étaient " le pain et l'eau de la vie ". La pensée de cet homme, l'un des écrivains majeurs du XXe siècle, seul face à la tragédie totalitaire, dépasse les circonstances. Affrontant les horreurs et les idéologies mortifères de son temps, il parle " du grincement combiné des fils de fer barbelés de la taïga sibérienne et du camp d'Auschwitz ". Grossman, c'est aussi un destin hors du commun. D'abord chimiste de son état (comme Primo Levi) puis écrivain, il se montre un serviteur docile de l'Etat soviétique avant de centrer sa création sur le phénomène totalitaire. Son roman, Vie et destin, est saisi par le KGB et Grossman interdit de publication. Il meurt après avoir mis au point une dernière version de Tout passe, son testament spirituel, sans jamais savoir si ces textes seront publiés. C'est bien après sa mort que ses romans seront découverts en Occident. Ce volume, présenté par Tzvetan Todorov, réunit l'essentiel des écrits de Grossman postérieurs à la mort de Staline, Vie et destin, Tout passe, ainsi que plusieurs nouvelles et des lettres inédites à sa mère et à Nikita Khrouchtchev. La traduction de Vie et destin, véritable Guerre et Paix du XXe siècle, ce chef-d'œuvre de la littérature mondiale, a été révisée et restituée pour la première fois dans son intégralité, conformément à l'édition russe de 2005. DANIEL RONDEAU

04/2006

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Littérature française

Femmes émois

"Pourquoi ces femmes torturées acceptent-elles de rester si longtemps dans la souffrance avant de réagir ? Pourquoi ferment-elles les yeux pour recevoir les coups et avancent-elles avec de faux espoirs en pensant que le temps arrangera et effacera tout ? Comment peuvent-elles penser qu'elles sont nulles et qu'elles méritent toutes les horreurs qu'elles subissent ? Comment deviennent-elles alors passives face à la souffrance, à la violence et au harcèlement ? Pourquoi ont-elles démissionné de leur âme ? [... ] Aujourd'hui, je me sens prête à m'occuper d'elles !" Roman patchwork, Femmes émois met en scène les témoignages, différents et complémentaires, de femmes endolories, étranglées par la peur et la souffrance. De Kyoto à Istanbul en passant par Québec, Ubud et Essaouira, Madiha Bennani lève le voile sur des blessures muettes et donne la parole à ces coeurs dont la beauté réside pourtant dans l'harmonie des couleurs et la différence des matières. Voyageant à travers le monde pour rencontrer des femmes thérapeutes, elle livre ses entretiens avec une geisha, une femme derviche, une chamane, une guérisseuse et une mkadma gnaouie avec un même et unique objectif : installer le bonheur dans le coeur des femmes. Madiha Bennani est coach en PNL accréditée à l'international, hypnothérapeute et art thérapeute. Elle collectionne les certificats en développement personnel et partage son expérience de femme battante dans des conférences au Maroc et à l'étranger. Après un long travail de libération et ayant elle-même subit le joug du mutisme et de la violence, elle sort du silence et devient la porte-parole des femmes. Elle est l'auteur de trois romans : "Lumières de femme" , "Ecris, vis, Elève-toi" et "Femmes émois" .

09/2018

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XIXe siècle

1857, la Révolte !

1857, les Indes... Tenant sous son joug trois cents millions d'âmes et six cents royaumes, l'Honorable Compagnie des Indes, une société commerciale prospère, règne sans partage de l'Afghanistan à la Birmanie sur un territoire plus vaste que l'Europe. Voies ferrées et lignes télégraphiques, écoles et hôpitaux, bonne parole des missionnaires et bureaucratie ? : sous la férule de la Compagnie, toute la triomphante modernité de l'Occident s'impose à un rythme effréné, bousculant traditionset mentalités. La toute-puissance du léviathan repose sur ses armées de mercenaires musulmans et hindous ? : les Cipayes. Or une rumeur terrible a commencé à se répandre ? : les cartouches du dernier modèle de Enfield, le fusil fourni aux Cipayes, seraient graissées avec un mélange de saindoux et de suif ? ! Exécration du progrès, peur d'une conversion forcée au Christianisme, rumeurs et complots ? : les ingrédients d'un cataclysme sont réunis. Embarqué dans l'expédition d'un chasseur d'orchidées en route pour le lointain royaume de Ravendhikol, où s'agite l'énigmatique Prince Zulfikar, Kenneth Eaglet, agent de la Compagnie, va avoir fort à faire afin de tenter d'éviter le pire. Au cours de l'odyssée, à la découverte des merveilles et des horreurs des Indes, de ses habitants et de ses moeurs, le destin de Kenneth Eaglet va se mêler à ceux du chasseur d'orchidées et de son serviteur sikh, d'un missionnaire anglican et de ses deux filles, d'un ingénieur français saint-simonien qui se rêve bâtisseur de merveilles, d'un voleur irlandais à l'affût de bonnes affaires. Apprenant à se connaître et à réconcilier leurs visions du monde si différentes, ces personnages bientôt engloutis par la tempête de l'Histoire seront transformés à jamais, rencontrant l'amour, la folie ou la foi. La révolte des Cipayes éclatera, épouvantable, pierre de touche de ces caractères disparates.

07/2022

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Policiers

La saga des Reavley. Avant la tourmente ; Le temps des armes ; Les anges des ténèbres

Avant la tourmente : Juin 1914, Cambridge. Pour Joseph Reavley, professeur à St John, cet été idyllique est anéanti par la mort de ses parents dans un accident de voiture. En lui annonçant l'horrible nouvelle, son frère Matthew, agent des services secrets britanniques, lui révèle que leur père lui apportait justement un mystérieux document... Les deux frères se mettent alors en quête de ce fameux dossier concernant un sinistre complot, et rejoignent leurs soeurs Hannah et Judith dans la demeure familiale. Le temps des armes : En 1915, la guerre s'embourbe dans les tranchées, plongeant des millions d'hommes dans un cauchemar quotidien. Depuis que leurs parents ont été assassinés, victimes d'un odieux complot politique, les membres de la famille Reavley ont chacun un rôle à jouer au coeur du conflit. Tandis qu'en Angleterre, Matthew, espion des services secrets, suit la piste semée de secrets d'Etat du commanditaire de la mort de ses parents, surnommé le Pacificateur, Joseph, son frère, aumônier dans les tranchées des Flandres et sa soeur, la rebelle Judith, volontaire sur le front, enquêtent sur l'assassinat d'un correspondant de guerre qui semblait lui aussi avoir beaucoup de choses à cacher... Les anges des ténèbres : En 1916, l'Europe tout entière s'est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l'Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa soeur, qui prend en main sa convalescence. Tandis que Matthew enquête auprès d'une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d'un pays en guerre loin du front.

08/2014

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Romance sexy

L'aube écarlate Tome 1

Un vent d'euphorie souffle sur la capitale, la joie de vivre bruisse dans les rues, et l'envie de faire la fête exalte une jeunesse pleine d'espoir, avide de liberté et bien décidée à oublier les horreurs de la guerre. Toutefois, pour Armance Faure, impossible d'effacer de sa mémoire les désastres de ce premier conflit mondial. Elle y a perdu son père, fusillé par son régiment, après avoir été accusé de désertion sur le front. Un acte de haute trahison qui a profondément terni l'image et la réputation de la famille Faure. En charge de veiller sur sa mère dévastée et son petit frère, Armance n'a d'autre choix que d'endosser le rôle de chef de famille. Pour s'en sortir, la jeune femme de dix-neuf ans erre dans les rues et commet des vols, allant des modestes vêtements jusqu'aux objets de grande valeur. Mais, un jour, elle commet l'irréparable en dérobant une bague en or massif... Alors qu'elle pense avoir tiré le gros lot, elle découvre un symbole gravé sur le bijou : un corbeau. L'emblème d'Oswald Serendas, le chef d'un groupe de malfaiteurs qui sèment la terreur dans les rues de Paris à la nuit tombée. Avec ce vol, Armance a saboté une mission cruciale de cette organisation criminelle. Et elle devient sans le vouloir la cible d'Oswald, un homme à la cruauté sans égale, à la beauté glaciale, et dont le regard vairon glace les échines d'un simple coup d'oeil. Aucun retour en arrière n'est possible, et la voilà plongée dans un monde impitoyable, sans foi ni loi, où le sang coule à flots et où la vengeance embrase les âmes.

03/2024

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ouvrages généraux

Douze ans auprès d'Hitler. La secrétaire d'Hitler parle

Quel destin que celui de cette sténographe surdouée engagée dans le staff administratif du parti nazi en 1930, puis remarquée par Hitler qui, à compter de 1933, la prend à son service exclusif. Christa Schroeder restera douze ans dans le sillage du Führer, disponible de jour comme de nuit : à la chancellerie, au Berghof, jusque dans le bunker de Berlin pour ne quitter Hitler que quelques jours avant sa mort. Internée au camp d'Augsbourg en 1945, l'ancienne secrétaire est approchée par un agent français des renseignements franco-américains. Il lui demande de raconter celui qu'elle observa et analysa souvent avec une étonnante perspicacité. Le témoignage de Christa Schroeder est des plus précieux, car si les événements de la Seconde Guerre mondiale nous sont connus, le personnage qui a mis le feu à l'Europe reste largement occulté par les extraits de bandes filmées d'actualités qui nous le montrent vociférant à la face du monde civilisé. Au fil des pages, nous faisons connaissance avec un Hitler vivant dans l'exaltation permanente de nouveaux projets, stupéfait lui-même par les victoires remportées. Les notes de Christa Schroeder font la démonstration de l'impossibilité d'enfermer cette personnalité historique et humaine dans une seule formule. La diversité de ses manifestations, de ses attitudes, de ses réflexes, de ses réactions est telle qu'une analyse des traits fondamentaux de son caractère s'impose. Christa Schroeder prétend n'avoir rien su des horreurs du régime nazi. Il n'y a rien du sens de la perspective ou du mea culpa que l'on trouve dans les mémoires de l'autre secrétaire d'Hitler, Traudl Junge, qui concluait "nous aurions dû savoir". Au contraire, le ton qui imprègne les mémoires de Schroeder est celui de l'amertume.

03/2024

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Histoire de France

La France en guerre

"Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, Dites leur : parce que nos pères ont menti." Cette phrase écrite en 1918 par Rudyard Kipling résume son écrasante culpabilité. Son fils unique John, 18 ans, a été porté disparu en septembre 1915 devant Loos, en Artois. Le prix Nobel de littérature, fervent patriote, l'avait poussé à s'engager malgré sa myopie. Rudyard Kipling le sait aussi : par ses écrits, il a contribué à ce que des centaines de milliers de jeunes gens connaissent les horreurs de la Grande Guerre. Comme de nombreux écrivains britanniques, parmi lesquels Sir Arthur Conan Doyle, H G Wells ou Thomas Hardy, Rudyard Kipling a rejoint le War Propaganda Bureau, chargé de manipuler l'opinion et de pousser l'Amérique à entrer dans le conflit. En 1915, il écrit La France en guerre, portrait de ce pays qu'il connaît et admire, mobilisé contre les "Boches" - texte qui, depuis, n'avait pas été republié. France, bien-aimée de toute âme qui aime son prochain" y écrit-il. A près de 50 ans, Kipling patauge dans la boue, partage le quotidien des soldats français, assiste au déchaînement de l'artillerie. "La fumée s'évanouit dans ce morceau de tranchées, comme l'écume d'une vague meurt dans l'angle des murs d'un port". L'auteur de Kim et du Livre de la jungle met à nouveau tout son génie au service de cet Empire victorien qu'il a chanté dans ses poèmes, dans ses contes, dans ses romans. Mais cette fois, il ne s'agit plus de la jungle et des confins coloniaux de la Grande-Bretagne. La partie se joue à ses portes, sur les terres brumeuses du nord de la France, dans les Flandres, face aux lignes allemandes.

01/2014

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littérature vietnamienne

Là où fleurissent les cendres

Vi ? t Nam, 1969. Le grondement des hélicoptères qui perce le silence des rizières, les déluges de coups de feu dans les villages voisins... A chaque fois que la guerre s'approche un peu plus de sa maison dans la province du Kiên Giang, la terreur envahit la jeune Trang. Aussi, quand elle apprend qu'une vie meilleure attend les jolies filles à Sài Gòn, où elles peuvent facilement gagner de l'argent et aider leurs familles restées à la campagne, elle n'hésite pas longtemps avant de rejoindre la grande ville. Mais très vite, Trang découvre que les horreurs de la guerre ne se limitent pas au feu des bombardements et que la propriétaire du Hollywood Bar, où elle a trouvé un emploi, attend d'elle bien plus que de boire du thé avec des GI américains... Portée par une plume poétique, une fresque historique inspirée de l'histoire déchirante des "poussières de vie" , les enfants métisses nés pendant la guerre du Vi ? t Nam. "UNE INTRIGUE COMPLEXE ET INGENIEUSE". The Washington Post ----------------------------------------- "UN ROMAN MAGNIFIQUE". The Boston Globe Née au Vi ? t Nam, Nguy ? n Phan Qu ? Mai est l'autrice de Pour que chantent les montagnes, best-seller international traduit en 19 langues, lauréat de nombreux prix. Là où fleurissent les cendres, son deuxième roman traduit en français, a été salué unanimement par les lecteurs et la critique et est déjà en cours de traduction en 13 langues. Autrice de 13 livres écrits en vietnamien et en anglais, elle a reçu les prix littéraires les plus prestigieux au Vi ? t Nam, dont celui de Poète de l'année 2010 de l'Association des écrivains de Hà N ? i. Elle est diplômée de l'université de Lancaster en création littéraire et a été nommée comme l'une des 20 "femmes inspirantes" de l'année 2021 par Forbes Vietnam.

01/2024

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Littérature érotique et sentim

Croire encore au bonheur. Romance

Alors qu'elle débute un nouvel emploi à Marseille, Lou tombe peu à peu sous le charme de son employeur. A la suite d'un drame personnel qui la contraint à reprendre sa vie à zéro, Lou accepte un poste de secrétaire dans une société à Marseille. Une surprise de taille l'attend en découvrant la somptueuse demeure où elle sera hébergée le temps de son contrat, mais ce n'est rien à côté de sa stupéfaction lorsqu'elle apprendra l'étrange activité de son employeur. Très vite, un lien passionnel se tisse entre la tendre et secrète Lou Saint-Pierre et le ténébreux Valère Castrosa... Lou et Valère pourront-ils vivre pleinement leur passion ? Plongez-vous dès à présent dans une romance forte où l'amour et la sensualité se confrontent aux entraves du destin. EXTRAIT Le bureau de Lou se situait dans l'aile gauche de la villa. Elle disposait d'un ordinateur, une imprimante et une ligne téléphonique. - J'ai mis du temps avant que le patron ne consente à m'installer cette machine, plaisanta Sarah. Il a une sainte horreur de tout ce qui est moderne. C'est vrai qu'à force de vivre dans ce sinistre couvent, on finit par en oublier le progrès ! Avec cet ordinateur, vous planifierez tous les rendez-vous. Les consultants sont souvent des personnalités importantes, vous devrez les accueillir comme il se doit et parfois les raccompagner jusqu'à la sortie. En général, c'est Valère qui s'en charge. - Comment ça ? Reçoit-il vraiment des gens ici ? - Oui, une personne dans la journée, parfois deux... ou zéro. C'est selon son humeur. Une partie de votre travail consistera à rappeler le consultant pour lui dire que Valère ne pourra finalement pas le recevoir, sachant tout de même que le rendez-vous a été pris quatre mois à l'avance. Je vous assure, c'est affreusement gênant. Surtout lorsque vous annoncez à la personne qu'elle devra encore patienter tout autant pour un autre rendez-vous ! A PROPOS DE L'AUTEUR C'est en lisant les oeuvres de Colleen McCullough et Kathleen Woodiwiss durant l'adolescence que Eléanore Vendereven a eu envie d'être écrivaine. Aujourd'hui mère au foyer, elle s'occupe de ses deux enfants tout en s'adonnant à ses deux grandes passions que sont l'écriture et les arts.

09/2019

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Droit

L'ennemi au siècle des Lumières. De l'incorporation monarchique à l'activisme révolutionnaire

L'examen de la notion d'ennemi fait apparaître ce paradoxe singulier dont les termes essentiels s'impriment sur la trame de l'événement révolutionnaire : d'un côté, les hommes des Lumières ont en horreur la guerre et son cortège d'atrocités ; de l'autre ils se plaisent à promouvoir des idéaux ou des aspirations à partir desquels la Révolution conçoit la nécessité d'une mobilisation générale. Pareil élan inaugure une époque qui voit le surgissement du soldat citoyen, ou plutôt du citoyen activiste auquel le sans-culotte brandissant la pique donne une réalité de chair et de sang. En insistant sur la Cause à défendre, celle du peuple, de la justice, de la liberté ou de l'égalité, ces masses mobilisées, leurs porte-parole plus ou moins autoproclamés, ruinent les catégories du droit mises à l'honneur par le Jus publicum Europaeum : référence à l'ennemi juste des deux côtés ; neutralité du tiers ; équilibre des puissances ; analogie de la guerre et du duel ; personnification monarchique de la violence légitime. Aussi l'ennemi, en tant que concept central du jus belli, est-il le témoin infaillible de ces bouleversements de grande ampleur. Il ramène les constructions intellectuelles, les abstractions normatives ou les exposés théoriques à cette épreuve de force que constitue la fondation de la République. Cette expérience d'une démocratie tout ordonnée au temps de l'exception fondatrice tranche avec la rationalisation étatique de l'âge classique. Une telle intensité de vie collective résulte de ces enthousiasmes disposant chacun à embrasser sans réserve la Cause, déclarée sainte ou juste (justa causa). La Révolution se présente alors comme un conflit d'un genre inédit : elle exalte l'énergie de la vertu par laquelle les hommes devenus citoyens s'approprient démocratiquement leur destinée au point de rompre avec l'idée d'une guerre paritaire où ne se rencontrent en effet que des justi hastes. Si défaite il y a dans cette perspective d'une actualisation de l'hostilité révolutionnaire, c'est d'abord celle des "droits ennemis" (Jean Bodin) en tant qu'instituteurs d'une conscience déterminée par cette irrévocabilité de la condition politique, à ce titre imperméable aux injonctions du moralisme humanitaire propre à la Philosophie en laquelle travaille l'espérance d'une régénération non seulement de l'ordre public mais de l'homme.

01/2013

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Littérature française

Le nageur de Bizerte

Nous sommes à Bizerte, en Tunisie, janvier 1921, sous le protectorat français. La vie serait presque douce pour le jeune docker du port de Bizerte, Tarik Aït Mokhtari, nageur longiligne et musculeux, s'il ne s'était heurté un matin, dans sa ligne de nage, à un obstacle infranchissable : il ne le sait pas encore, mais il s'agit d'un croiseur de bataille, survivant de la flotte impériale russe qui fuit l'irréversible et sanglante poussée des "rouges" et transporte à son bord toute une population d'exilés, de "blancs" aristocrates désormais appauvris, bousculés par le vent de l'histoire. Mais il ignore la guerre qui divise la Russie. Il vit à Bizerte, il est beau et pauvre, il a une soeur désirable, une mère veuve. Ce destroyer est-il " maskoun " ? Hanté, habité par un djinn, infréquentable pour le docker aux longs cils ? D'où vient le navire fantôme couleur d'âme grise ? Quel est son nom ? Que cherche-t-il à fuir ? Quelles horribles scènes de pogroms, de fermes incendiées quand les soviets lancent "le coq rouge" , pillent, tranchent au sabre et fusillent, quelles images hantent à jamais les passagers du Georguii Pobiedonossetz ? Depuis le 18 décembre 1920, les Russes sont confinés à bord des bateaux de guerre en rade de Bizerte. Des prisonniers flottants. Tarik aurait été avisé d'en rester là. Mais, comme le chant d'une sirène, le docker entend soudain la voix d'une jeune femme, une voix de théâtre, et il aperçoit, chatoyante, sa robe de mousseline blanche, gonfler sur le pont du navire. A l'instant il en est captif. Yelena Maksimovna Mannenkhova, fille unique d'un riche baron, personnage qu'on dirait issue de La Cerisaie, a la beauté fragile d'une porcelaine qui va se briser. Chaperonnée par sa tante Sofia, elle fuit la même horreur que toute une classe sociale gisant sans pouvoir s'en libérer dans les coursives d'un navire qui sera leur prison, et peut-être leur destin. Tarik parviendra-t-il à la rencontrer ? Avant que le cosaque Bissenko ne tranche la blanche gorge de notre héroïne ? Avant que la soeur du docker ne se marie ? Avant que le monde ne referme les rideaux d'un théâtre pourpre sang sur ces deux innocents ? Vivront-ils ?

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Criminalité

Ce petit morceau de tissu rouge. Récit de l'enquête qui a mené aux frères Jourdain

Directeur de la police judiciaire du Nord, Romuald Muller s'exprime sur l'affaire dite des " frères Jourdain " dans le premier livre consacré à ce fait divers à l'origine de la création du fichier judicaire des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais). La nuit du 11 au 12 février 1997, Peggy, Amélie, Audrey et Isabelle vont fêter le carnaval du Portel, sur la Côte d'Opale, dans le Nord de la France. A 17 et 20 ans, les quatre amies se déguisent en Pierrot, en Marquise, en Mousquetaire et en Indienne, prêtes à s'amuser toute la soirée, malgré le froid et la pluie qui fouette leurs visages. Mais, le lendemain, elles ne reparaissent pas. Leurs mères, Marie-Josée Merlin et Laure Lamotte, deux femmes à l'allure de mères au grand coeur, ne croient pas à la fugue, leurs amis non plus. Les proches se mobilisent et entraînent avec eux toute une population. Des actions médiatiques amèneront finalement la saisine de la police judiciaire. Chef de la brigade criminelle à la police judiciaire du Nord à cette époque, Romuald Muller raconte l'enquête de l'intérieur, notamment le travail minutieux de son équipe, qui a permis de remonter aux frères Jourdain. Deux " bêtes humaines ", aussi appelés " Siamois de l'horreur " lors des procès, qui n'ont pas hésité à rhabiller leurs victimes avec leurs costumes de carnaval avant de les enterrer sous le sable. L'enquête démontrera que ces deux hommes, déjà largement connus de la justice, les ont violées puis étranglées dans leur camionnette blanche, conçue comme une prison de ferraille. En policier aguerri, marqué pour toujours par ce dossier, Romuald Muller raconte l'innocence d'une jeunesse costumée, un carnaval pluvieux mais joyeux au bord de la mer, un vieux fourgon bigarré, des frères à l'allure patibulaire, installés dans une décharge, les corps des quatre victimes découverts sous la dune, rhabillés dans leurs costumes et, surtout, la dignité de deux mamans face à des assassins dénués d'humanité. Il rend ainsi hommage à ces jeunes filles et à leurs mères, ainsi qu'à leurs proches, tout en montrant l'implication sans faille des policiers d'investigation à l'heure où se profile la très contestée réforme de la police judiciaire, en vigueur au 1er juillet 2023, qui affectera, en mutualisant des services, l'autonomie et l'efficacité d'un service majeur de la police.

09/2023

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Romans graphiques

Bela Lugosi

Un Dracula plus vrai que nature : retour sur une légende de l'âge d'or Hollywoodien. C'est sous les traits blafards d'un vampire que le public découvre Bela Lugosi dans le film de Tod Browning en 1931. De son vrai nom Béla Blaskó, Lugosi incarne le comte Dracula comme personne avec un accent plus vrai que nature, celui de son pays d'origine, la Hongrie. Le charme opère et le film fait le tour du monde. Pour Lugosi, arrivé en Amérique avec 100 dollars et 10 mots d'anglais, c'est la consécration ! Mais que sait-on de la vie tumultueuse de ce comédien aussi volage que flambeur ? Né en 1882, Lugosi connaît le dénuement et la guerre avant que son charisme ne lui ouvre les portes du théâtre. Quand le communisme s'effondre en 1919 il est obligé de fuir : ce sera Vienne, puis Berlin et enfin les Etats Unis ! Les débuts sont difficiles mais en 1927 Lugosi a rendez-vous avec son destin : il monte sur les planches à Broadway pour jouer... Dracula ! Ce rôle lui colle à la peau, les spectateurs en tremblent. Pourtant, cette reconnaissance internationale le vampirise. C'est peut-être pour cela qu'il refusera de jouer encore une fois une créature... Frankenstein. Erreur, le film est un triomphe. Cantonné aux rôles d'épouvante, comme Dracula à son cercueil, Lugosi sombre doucement dans la drogue et en est réduit à tourner en fin de carrière avec Ed Wood, considéré comme le plus mauvais cinéaste de l'Histoire ! Sa vie sentimentale complexe ne lui sera d'aucun secours même si sa dernière épouse l'accompagnera jusqu'à sa mort en 1956. Après cinq mariages et plus de 110 films à son actif, Bela Lugosi reste un acteur phare de l'âge d'or Hollywoodien et l'une des figures les plus emblématiques du cinéma d'horreur. Enterré avec sa cape noire doublée de rouge, Lugosi entre dans la légende du 7e art. Immortel à l'image de Dracula, il sera à l'origine de folles rumeurs liées encore et toujours, à son personnage mythique. Philippe Thirault et Marion Mousse, associés pour la première fois, relèvent un défi de taille en signant un roman graphique de plus de 135 pages pour une lecture aussi glaçante que ludique, usant d'un noir et blanc parfaitement maîtrisé. Une belle performance.

09/2023

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Littérature russe

La sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

10/2023

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Thrillers

La cinquième règle

"Par sécurité, j'avais pris l'habitude de toujours tirer deux fois. Laisser une cible pour morte puis se rendre compte, parfois des jours plus tard, qu'elle était devenue la seule personne au monde capable de vous identifier n'était jamais une nouvelle très plaisante. Même les tueurs à gages ont leurs histoires d'horreur". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Ava aime son travail. Bien sûr, être tueuse à gages n'est pas donné à tout le monde, mais elle n'est pas du genre à baisser les bras simplement parce que la situation peut être un peu compliquée. Pour ne pas sombrer, elle a trouvé la solution : s'imposer des règles strictes qui lui ont permis de se forger une réputation impitoyable. Elle a passé des années à organiser une vie compartimentée, à tout contrôler : son travail, son identité, ses relations professionnelles et personnelles. Depuis ses dix-sept ans, la violence fait partie de son existence et elle ne changerait cela pour rien au monde. Tout le sang, toute la sueur et toutes les larmes qu'elle a pu verser l'ont conduite à devenir ce qu'elle est aujourd'hui, toutes ses cicatrices lui rappellent chaque jour qu'elle est le Fléau. Alors quand le monde entier semble se liguer contre elle pour faire exploser ses certitudes, elle doit faire face à de nouvelles épreuves. Et même ces fichues règles ne seront peut-être pas suffisantes pour l'aider à les surmonter. Ava s'en sortira-t-elle ? Un thriller puissant qui ne laissera aucun lecteur indemne. Karine Verny a grandi avec sa famille en Seine-Saint-Denis. Elle est passionnée depuis toujours par les animaux et les livres, et passe des heures à lire de la fantasy avec des héroïnes qui prennent de la place et s'émancipent des normes. Après des études d'anglais à Paris, elle est devenue enseignante en collège dans le 93 et lutte à son échelle pour l'égalité femmes-hommes, cause chère à son coeur. Elle vit toujours en Seine-Saint-Denis, chez ses animaux, et aime imaginer ce que serait la vie paisible dans une maison perdue dans la forêt, avant de se souvenir qu'elle est allergique au pollen. La Cinquième Règle est son premier roman publié aux Editions Persée.

11/2021

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Histoire de France

Etre Juif. A Lyon et ses alentours (1940-1944)

Je pensais avoir fait le tour sur la réalité de la "question juive" en France pendant les années de notre déshonneur ; mais je dois l'avouer avec humilité et même honte que l'ouvrage Etre Juif... m'apporte un flagrant et frappant démenti. Sylvie Altar met à nue la réalité de notre mémoire trop souvent tue. Si nous pensions et affirmions que le grand public avait une connaissance peu pertinente et relative sur la persécution juive en ces années 1940-1944, avec la parution de Etre Juif.., cela ne peut plus être vrai. Cet oeuvre devient incontournable sur la connaissance des mécanismes de la Shoah. Comme l'écrit Serge Klarsfeld : On est en présence d'une grande fresque [...]. Et poursuit dans sa préface : C'est un récit passionnant [... ] une histoire qui se lit comme un roman. Si les faits se déroulent dans la n Capitale de la Résistance" et ses alentours, l'esprit dans sa réalité historique générale est de tout notre territoire, de cette science incomparable des faits, de cette horreur mis à crue, de toutes ces choses qui font oeuvre d'histoire. Nous avons, grâce à l'auteure, au travers du microcosme lyonnais, un lieu, un laboratoire où tout chercheur ou tout un chacun de nous peut apprendre, comprendre, reconstituer, analyser le vécu de celui désigné "Juif", et s'imprégner de l'ambiance, saisir les comportements des victimes et des bourreaux. Comme le constate Laurent Douzou : Cet ouvrage est à marquer d'une pierre blanche [...]. Dans ces pages est inscrite l'histoire de ces femmes, de ces vieillards, de ces enfants, de ces hommes qui étaient dénoncés et recherchés pour "Etre Juif". Ces persécutés — pour nombres futurs assassinés —, par leurs parcours personnalisés, leur résistance, leur diversité sociale ou religieuse, ici leur est donné enfin une humanité, sinon une vie d'humains, des êtres simplement et terriblement restés debout. Car même menacés, traqués, bafoués, outragés, méprisés... les Juifs tenteront de garder le contrôle de leur vie, de leur résistance, de leur désobéissance à un Etat scélérat, et sauvegarder une dignité face à l'imposture. Dans sa postface le Grand Rabbin de France Haïm Korsia avisera : Ce livre s'appuie sur un matériau humain, une densité des émotions, des sentiments et des valeurs qui ne laissent pas indifférent [...]. Dans ma volonté de vous faire partager cette découverte, je reprendrai à mon compte ces mots de Serge Klarsfeld : Ce livre est irremplaçable [...]. Michel Reynaud

10/2019

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Terreur

L'abomination de Dunwich illustré

L'horreur à Dunwich proprement dite se manifesta entre la fête de la Moisson et l'équinoxe de 1928. Le docteur Armitage fut l'un des témoins de son abominable prologue. A Dunwich, village reculé du Massachusetts, perdu dans les profondeurs d'une campagne inhospitalière aux vallons obscurs envahis de ronces, les anciennes histoires de sorcières sont encore vivaces et d'étranges bruits souterrains résonnent par fois sous les collines surmontées de mystérieux cercles de pierres. Dans une ferme isolée de la région, Lavinia Whateley, albinos simple d'esprit, met au monde un enfant, Wilbur, dont le père est inconnu. Le vieux Whateley, le père de Lavinia, élève Wilbur en suscitant la méfiance des habitants des environs, effrayés par la vitesse de croissance de l'enfant et son faciès repoussant. Depuis toujours, des rumeurs de sorcellerie courent sur le compte du vieux Whateley et, après sa mort, Wilbur, une fois adulte, semble décidé à accroître les connaissances impies qu'il lui a transmises. Dans ce but, il se rend à l'université Miskatonic d'Arkham afin d'y emprunter l'exemplaire du sinistre Necronomicon en leur possession. Le professeur Armitage, comprenant les intentions malveillantes de son visiteur, refuse d'accéder à sa requête. Déterminé à s'emparer de l'ouvrage, Wilbur va tenter d'entrer de nuit, par effraction, dans la bibliothèque, déclenchant une série d'événements tragiques... Combes encaissées rendues impénétrables par une végétation hostile, sabbat s dément s autour de feux la nuit de Walpurgis, engoulevent s prêt s à voler l'âme des mourants, créature invisible dévastant la campagne la nuit... Loin des paysages grandioses et exotiques de L'Appel de Cthulhu ou des Montagnes hallucinées, cette nouvelle de Lovecraft prend place dans la Nouvelle - Angleterre, région chère à l'auteur, où il situera nombre de ses récits. Fasciné depuis toujours par l'univers de H. P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s'est attelé à la tâche "cyclopéenne" de mettre en images ses principaux récits. Lovecraft est indessinable. Par définition. Chacune de ses nouvelles fourmille d'adverbes et de substantifs qui insistent sur le fait que non, on ne pourra pas représenter ces visions horrifiques. Comment fait François Baranger ? Quelle est sa stratégie ? Je l'ignore, mais elle fonctionne. Joann Sfar

10/2022

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Critique littéraire

Erich Maria Remarque. Le dernier romantique

La première biographie publiée en français d'Erich Maria Remarque, l'un des plus célèbres écrivains allemands. Ni inutilement érudite, ni romancée, mais rigoureusement documentée et ne négligeant aucun aspect important de l'existence, le sobre compte rendu des faits qu'elle propose ne rend que plus saisissante l'étonnante vie de l'auteur de A l'Ouest rien de nouveau. Ecrivain d'abord haï par les nationalistes et les militaristes de son pays dans l'après première guerre mondiale, puis contraint à l'exil par le régime nazi dont il fut l'un des ennemis personnels, il demeura calomnié jusqu'à la fin de sa vie par ses compatriotes pour avoir osé évoquer leur sort sans l'avoir partagé, jalousé et méprisé par ses pairs, tout en restant peut-être l'auteur le plus lu de la seconde moitié du vingtième siècle et celui dont Hollywood adapta quasiment toute l'ouvre, avec plusieurs films mémorables. La biographie de Hilton Tims éclaire de manière remarquable, en la révélant à nu sans l'appauvrir, la trajectoire de cet auteur qui fut confronté directement, et qui s'opposa viscéralement, aux deux tragédies que furent la Grande Guerre et le nazisme, qui lia son destin à certaines des femmes les plus flamboyantes, émouvantes et célèbres de son époque, Marlène Dietrich en tête, qui ne cessa de s'attacher à l'écriture d'une ouvre montrant le problème des existences jetées dans la violence de l'histoire et sur le développement de laquelle la gloire immédiate jeta un manteau d'ombre. De la boue des tranchées aux lumières d'Hollywood, de la pauvreté et de l'anonymat au succès mondial, du désir sans joie à la quête de la femme sublime, du goût inapaisable du bonheur, de la légèreté et de la beauté à l'horreur du totalitarisme, de la solidarité avec les victimes à la détresse personnelle de l'exil et de la dépression, les tourments dont l'existence et l'écriture d'Erich Maria Remarque furent constamment hantées et brisées firent naître en lui une conscience existentielle, politique et éthique singulière dont les réponses furent le témoignage, l'art et l'amour. La vie exceptionnelle d'un homme dont l'ouvre fut de résistance à l'idéologie et d'affirmation de la valeur de la vie humaine.

06/2014

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Histoire de France

Ecrire et publier la guerre d'Algérie. De l'urgence aux résurgences

Guerre " sans nom ", la guerre d'Algérie ne fut pourtant pas, malgré la surdité ambiante, une guerre sans mots. Depuis plus d'un demi-siècle, l'innommable et la honte ont soulevé des voix, dans la génération des pères comme dans celle des fils et des filles, ce livre se propose d'en révéler l'abondance et la diversité, comme de retracer les multiples chemins par lesquels cette guerre avec insistance nous concerne. Écrire et publier la guerre d'Algérie. De l'urgence aux résurgences. Le titre dit la volonté d'embrasser tout à la fois le temps, du second XXe siècle au XXIe siècle, et les mémoires, celle des appelés comme celle des harkis, celle des combattants de l'indépendance, algériens ou français, celles encore de leurs enfants. Le volume se compose de deux parties, l'une contemporaine de la guerre et l'autre postérieure. La première s'ouvre sur l'engagement des éditeurs - Maspero, Le Seuil, Julliard - et sur l'invention de collections où s'expérimente une écriture de l'histoire immédiate. Rarement les éditeurs auront joué un tel rôle, dans la naissance et la promotion, d'une nouvelle littérature : au Nouveau Roman promu par Jérôme Lindon succède et peut-être s'oppose la nouvelle esthétique, imaginée par Maspero et bientôt incarnée par Perec. Dans l'urgence, durant la guerre elle-même, nombre d'intellectuels et d'écrivains interviennent par la presse et dans le livre. Chacune des études proposées ici examine la manière dont se noue ou se renoue le lien entre poétique et politique : les uns, tel Mauriac, inventent, d'autres, tel Sénac, cherchent à se réapproprier un héritage de la guerre précédente. Bien des questions (celle de la langue de nouveau confrontée à l'horreur, celle de la honte et du silence des pères) lient une guerre et une littérature à l'autre. On les retrouve dans la seconde partie de l'ouvrage, consacrée aux résurgences de la guerre d'Algérie dans la littérature " d'après ", spécialement celle des années 80 à nos jours. Une guerre hante l'autre, sans que cela autorise à parler, au singulier, d'une littérature de la guerre d'Algérie. Chercheurs et écrivains tentent de définir ces littératures d'une guerre qui fut au moins deux fois civile.

01/2011

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Littérature étrangère

La Sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

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Thrillers

La peur dans l'âme. Les choix d'une tueuse

Un thriller haletant, qui vous projette dans les méandres de l'enfer, de l'horreur. "Non, non, je vous en supplie" , sa voix traînait, fatiguée, épuisée. A cet instant, il vit avec effroi tout près de sa tête, un sabre, tenu fermement à l'horizontale. "Pourquoi ? Je ne comprends rien. C'est un cauchemar. "... Ce polar met en scène un diabolique serial killer et un commissaire attachant et à désabusé. L'histoire a lieu dans la cité phocéenne. Le commissaire Bastien Regard, s'interroge sur sa vie. Ce père de quatre enfants est en instance de divorce. Son problème familial va le déconcentrer dans son affaire. Cependant, il est entouré d'une solide équipe, notamment Cédric, le profiler et une intervenante extérieure, la journaliste Marine Romer. Des personnages, fragilisés par la société environnante et à la fois, héros malgré eux. Cet ouvrage regorge d'un symbolisme qui décoiffe. Il s'agit d'une enquête où quelque chose va bloquer. Un assassin, une tueuse, cible des crimes étranges. L'histoire romance un vécu d'enquête et donc est une forme de témoignage flouté. 3 morts sont retrouvés dans une cave, uniquement les têtes privés de leurs yeux. L'enquêtrice en charge du dossier découvre alors qu'il pourrait s'agir des 3 violeurs de sa mère et que l'un d'eux pourrait être son père. L'auteure est une journaliste qui relate cette histoire quelque peu effrayante, dont le sens se dégage à la lecture. L'enquêtrice est la fille d'un violeur. Myriam Mounier a été journaliste de presse écrite pendant vingt ans en France, en particulier dans les Alpes et à Marseille. Elle deviendra enseignante pendant près de dix ans à l'étranger, principalement en Amérique latine. Des opportunités l'ont ensuite, emportée vers le Caire, en Egypte et sur le continent asiatique, via le Viêt-Nam et le Sri Lanka. Passionnée par les voyages et les cultures, elle joint l'utile à l'agréable. L'auteure a déjà écrit deux ouvrages en autoédition, Une Part de Liberté, en 2020, et L'Espoir Désenchanté, en 2021. "Le dernier Indochinois" est en 2022 son premier ouvrage grand public distribué aux éditions ECE-D, Paris. Elle signe ici un ouvrage surprenant où le lecteur est confronté à un sens et à une signification très particuliers, "La Peur dans l'Ame" , chez Regards éditions, Paris.

05/2023

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Policiers

Parjures

« Il songea au crissement des ciseaux sur le col de la chemise, à la gorge tranchée… Il imagina les suppliques masquées derrière le sparadrap du condamné… Il songea encore au regard terrorisé face au châtiment suprême…». Aïcha Sadia, commissaire de police, est une femme désespérée depuis la mystérieuse disparition de son compagnon Sébastien au large d’une plage. Mais quand plusieurs cadavres décapités d’ex-taulards sont découverts dans des entrepôts abandonnés de la ville, c’est elle et son équipe qui se retrouvent en première ligne. Certains indices laissent penser que quelques extrémistes pourraient avoir trouvé là, un moyen radical de remettre la peine de mort au goût du jour. A sa sortie de prison, Abdel Charif, condamné pour meurtre puis finalement gracié, leur échappe de justesse… Et pour sauver sa peau et obtenir sa réhabilitation, il propose à Aïcha un étrange marché : elle prouve son innocence, il la mène jusqu’à Sébastien… Manipulations, horreurs et parjures vont alors guider Aïcha dans une enquête libératrice… Jusqu’à la mort ! Parjures, c’est l’histoire d’une femme flic. Elle s’appelle Aïcha Saida. Elle est commissaire de police à l’Évêché, le commissariat central de Marseille. Aïcha est une femme dévastée depuis la mort de son compagnon mystérieusement disparu au large d’une plage mais c’est surtout une femme qui se bat, une femme qui y croit et une femme à l’énergie contagieuse. Parjures, c’est l’histoire d’anciens notables nostalgiques d’un passé à jamais révolu, ayant définitivement rompu les ponts avec toute notion de justice et d’humanité. Parjures c’est le portrait trouble d’un condamné prêt à tout pour recouvrer sa totale liberté… Parjures c’est aussi une histoire d’amour, belle comme on en croise parfois dans les livres… Une femme passionnée, une équipe de flics motivés, un condamné au passé obscur, des magistrats tordus, la peine de mort en question et l’amour toujours… Parjures, c’est plusieurs vies emmêlées et trois enquêtes qui s’entrechoquent entre passion, mensonge et émotion… !

06/2012