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Aurélie Cachera

Extraits

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Science-fiction

Le livre des jours. A la recherche...

Le Livre des Jours, où sont consignés le passé, le présent et le futur de chaque être humain. Certains affirment que c'est une fable. D'autres sont convaincus qu'il existe vraiment, caché quelque part sur terre. Pour Cameron Vaux, le trouver est une question de vie ou de mort. "Quand tu commenceras à perdre la mémoire, cherche le Livre des Jours". Ce sont les dernières paroles de son père avant de mourir. Cameron n'y prête pas attention. Perdre la mémoire ? Il n'a que vingt-cinq ans. Chercher un livre qui n'existe pas ? De la folie ! Son père est malade et ne sait plus ce qu'il dit. Mais voilà que huit ans après la mort de son père, Cameron se rend compte que sa mémoire s'effrite. Des pans entiers de sa vie oubliés. Même certains souvenirs qu'il avait de sa femme, tuée deux ans plus tôt dans le crash de son petit avion, ont disparu. Se pourrait-il ? La prédiction étrange de son père serait-elle en train de se réaliser ? Désespéré, Cameron décide d'accéder à la dernière volonté de son père : chercher le Livre des Jours. Mais quand sa piste le mène jusqu'à la petite ville de Three Peaks dans l'Oregon, il se rend compte que les habitants, chaleureux au premier contact, deviennent de glace dès qu'il mentionne le Livre et semblent dissimuler de sombres secrets. Engagé dans une véritable course contre la montre avec sa mémoire, Cameron découvre que derrière de prétendus amis peuvent se cacher des ennemis redoutables. Mais la personne avec laquelle il s'entend le moins pourrait devenir son alliée la plus précieuse. D'autres convoitent le Livre. Des hommes qui ne reculeront devant rien pour se l'approprier. Et ils sont plus proches que Cameron ne le pense...

06/2012

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Sciences historiques

Une passion méconnue d'Henri Guillemin : Léon Trotsky

Henri Guillemin, qui nous a quittés voici vingt ans, a été un des plus grands historiens du siècle passé. Son oeuvre importante a souvent créé de violentes polémiques, dues à l'aspect "historiquement incorrect" de ses révélations. Car l'homme Guillemin n'était pas du genre à cacher certains faits sous le tapis. Ses livres sur Benjamin Constant ou Napoléon surtout l'ont fait haïr par les esprits bien-pensants. Connu pour ses nombreuses conférences pour la radio et la TV ensuite, Henri Guillemin, orateur exceptionnel, donnait aussi des conférences en France, en Belgique et en Suisse, y compris, suite aux demandes de son public, sur des sujets sur lesquels il n'avait pas écrit de livres. C'est ainsi qu'il a abordé les présentations télévisées de Lénine et de la Guerre d'Espagne, puis celles de Staline et de Trotsky. Présent lors d'une conférence sur Lénine, l'auteur, qui aurait pu être le petit-fils du narrateur, s'est permis ensuite de rendre visite à l'historien pour critiquer certains aspects de la présentation faite du révolutionnaire russe. Au lieu de défendre sa qualité d'historien face à un contradicteur qui ne l'était pas, Henri Guillemin a eu au contraire un intérêt immédiat pour les propos de celui qui lui disait pour plusieurs des sujets historiques abordés : "Cher Monsieur Guillemin, c'est tout faux !" Cette première rencontre a été suivie d'une longue relation faite de visites, de lettres et finalement d'une profonde amitié entre Henri Guillemin et l'auteur, qui lui rend hommage ici en détaillant cette aventure. Ce livre montre enfin ce que peut être l'honnêteté intellectuelle d'un historien, qualité bien oubliée de nos jours.

04/2012

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Histoire internationale

Algérie mon amour. Journal épistolaire d'un appelé en Algérie (1960-1962)

1960-1962 : 2 ans, 24 mois, 730 jours. 730 lettres écrites avec une régularité de métronome, non par défi ou serment, mais par besoin et nécessité. Besoin de tout dire d'événements qui appartiendraient un jour à l'histoire, de ne rien cacher, même si l'inquiétude de la destinataire est à la clef. Journal épistolaire que cette chronique au jour le jour de la vie d'un appelé, comme les 1 400 000 jeunes Français du contingent qui firent leur service militaire en Algérie de 1954 à 1962, mais qui ne connurent pas tous la même expérience de ce "maintien de l'ordre" : la guerre n'exista que longtemps après sa fin. Le destin militaire plaça l'auteur dans un secteur dangereux, celui de la frontière tunisienne, mais à un poste qui l'était moins, celui de responsable chiffre du bataillon, au coeur des informations les plus secrètes, dans une unité en charge du poste de Sakiet sur la frontière même. Là il fit la découverte de la guerre, telle qu'il ne pouvait l'imaginer : quadrillage, ratissage et accrochages, mais aussi intervention de l'aviation, de l'artillerie, des blindés, déplacement des populations, ramassage des suspects et leur fouille, torture suivie de la "corvée de bois", embuscades qui tuent les copains, garde nocturne avec la peur au ventre, mesquinerie de la vie militaire, chaleur et manque d'eau mais aussi froid et boue. Par-dessus tout, ce fut la découverte d'un pays magnifique et d'une misère insondable, d'un peuple déchiré et accueillant, avec toute la révolte et l'indignation d'un jeune homme plein de l'idéal humaniste, mais stoppé dans son élan et ses projets d'avenir.

03/2012

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Littérature française

Les dragons de Chaghal

Les dragons de Chaghal est un thriller bâti sur fond d'enquête policière. Mais c'est surtout un drame psychologique régional dont l'action se situe dans le Nord de la France, depuis la fin des trente glorieuses jusqu'à l'année 2000. Les pièces morcelées d'un corps viennent d'être découvertes, disséminées comme de simples paquets, au coeur de Roubaix. Très vite l'enquête s'oriente sur un crime en série. C'est alors que les investigateurs remontent le courant et découvrent une terrible nécropole assise sur la vie tourmentée d'un personnage que tout prédestinait à l'erreur, à l'horreur. C'est comme si Dieu lui-même avait passé un pacte avec Satan en se penchant sur son berceau, à la manière de Job (Ancien Testament). Chaghal est soumis à un parcours semé d'embûches ; elles construiront le berceau de sa névrose, puis de sa psychose. Construit à la manière d'un Tarentino (Pulp Fiction), ce roman part d'entrée de jeu dans toutes les directions. La trame se centralise ensuite autour de la psychose même du sujet. Enfin, s'amorce la grande descente aux enfers qui guidera progressivement le lecteur dans une spirale ou ce dernier sera confronté à ses propres cognitions, ses propres repères. Il se peut même qu'il se remette en question sur ses valeurs. C'est alors que le bouquet final lui explose à la figure. Et lorsqu'il pense que tout est fini : double effet ; une fin peut en cacher une autre. Un suspense époustouflant, une histoire déroutante, une fin des plus inattendue. Hannibal lecteur, si tu commences ce livre, attends-toi à être confronté au syndrome de Stockholm. Alors attache bien ta ceinture, il paraît que ça décoiffe au royaume de Dante.

01/2010

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Sciences politiques

La traque du mal

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de criminels nazis de haut rang, responsables de la mort de centaines de milliers d'innocents, ont réussi à échapper à la justice alliée et à disparaître dans la nature : les plus tristement célèbres d'entre eux s'appelaient Klaus Barbie, Adolf Eichmann, Josef Mengele ou encore Franz Stangl. Bénéficiant de complicités innombrables, passant d'un nom d'emprunt à l'autre, ils sont parvenus à se cacher en Europe, puis à fuir en Amérique latine, où ils ont longtemps vécu une vie... plutôt paisible. Comment ces hommes ont-ils pu échapper à leurs poursuivants, chasseurs de nazis, services secrets occidentaux et agences de tout poil ? Pour reconstituer leur fuite, Guy Walters a enquêté des années durant, fouillant les archives, interviewant des témoins, anciens officiers des services secrets ou chasseurs de nazis encore vivants. Il raconte quasiment au jour le jour l'évasion de ces débris sanglants du Ille Reich, le rôle joué par différentes filières à Rome, en Angleterre et en Espagne notamment pour les héberger et leur fournir des faux papiers ; au passage, il met à mal la mythique organisation Odessa, qui n'a existé que dans l'imagination de quelques agents triples et de romanciers inspirés. Il montre comment, pendant des décennies, ni les Alliés ni les Israéliens ne se sont vraiment préoccupés de capturer les nazis en fuite - or certains figuraient sous leur vrai nom dans l'annuaire téléphonique des pays où ils avaient trouvé refuge. Dans ce tableau d'un amateurisme parfois confondant, apparaissent d'authentiques chasseurs de nazis, mais aussi des hommes dont Walters met en doute l'efficacité et, plus grave, la sincérité : sur le plus connu d'entre eux, Simon Wiesenthal, il a mené une enquête fouillée, dont les résultats sont accablants pour celui qui clamait avoir fait arrêter plus de mille nazis...

01/2010

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Religion

Le livre des proscrits

"Nos portes, nos murailles viennent d'être assiégées, elles ont été ébranlées, elles ont fléchi sous le marteau et la hache. Pas nos coeurs. Ils sont trempés comme de l'acier, et nos fronts, grâce au Christ, sont d'airain. Nous sommes sortis de nos couvents le front haut et serein. Ceux qui avaient brisé les portes, baissaient la tête. Ils rougissaient sous les injures, et les fleurs pleuvaient sur nous. Et Dieu était exalté. "Ils disaient : "Ouvrez, au nom de la loi !" Moi, je n'ai entendu qu'un mot : "Ouvrez au nom de Satan !" Et j'ai fermé au nom de mon Dieu. "Resté seul, dans le réduit obscur où il a fallu cacher le Dieu du tabernacle, je priais, je pleurais, et qui n'aurait pas pleuré?" Ce livre a été publié en 1880, moins d'un mois après les dernières expulsions en France de six mille religieux hors de 261 couvents. Il a été écrit dans un mouvement de souffrance qui peut s'imaginer, par le rude missionnaire au coeur tendre mais pugnace, qu'on ne saurait faire taire. Et qui continue à croire, en toute certitude, que, de ce combat où Dieu met dans la balance son infinie miséricorde et donc sa puissance, la victoire sera, inéluctablement, au bout. Au-delà du témoignage partagé entre larmes et colère blessée, ces pages présentent une série de reportages glanés dans les journaux, dans les informations orales de religieux, toutes communautés confondues, sur les chemins de l'exil. La diversité des sources, le tableau très complet des ordres après ce cataclysme, et ses conséquences à long terme, en font un document inestimable sur des faits aujourd'hui mal connus et peu concevables dans le pays des droits de l'homme.

09/2011

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Histoire de France

Solange s'engage dans la Résistance

Solange Dubuisson est née à Mamers, dans la Sarthe, le 9 septembre 1922. Quand la guerre éclate, elle suit ses études à l'Ecole Normale d'institutrices du Mans. Dès 1941, elle intègre un groupe de la Résistance puis devient agent de liaison de l'Organisation Civile et Militaire pour laquelle elle effectue de nombreuses missions dans le Maine, en Bretagne et en Normandie. Contrainte de se cacher après l'arrestation de son chef, elle échappe par deux fois à la Gestapo. Elle n'en continue pas moins ses missions, tout en cachant des réfractaires au STO qui vont ensuite constituer, à Ruillé-sur-Loir, un maquis mis en place avec l'aide de Guy Déliot et Michel Gadois. En compagnie de ses hommes, elle organise des sabotages, recueille des aviateurs anglais, combat les Allemands les armes à la main. Enfin elle participe à la libération de la région de Tours avec le bataillon IV/4 du 65e régiment d'infanterie qu'elle a intégré. Au retour des opérations sur la Loire, elle est nommée chef départe- mental du service social des FFI, et assure l'accueil des déportés et des prisonniers. En avril 1945, elle se marie au gendarme Guy Déliot, puis en 1951 le suit en Nouvelle Calédonie où, faute de poste d'enseignement disponible, elle devient Secrétaire générale de la Chambre d'Agriculture de Nouméa. En 1960, après la mort de son mari, en servi- ce commandé à la Martinique, elle revient en France avec ses trois enfants pour exercer au Mans son métier d'institutrice, jusqu'à sa re- traite en 1978. En 1981, elle se remarie avec Bernard Alexandre. Toujours active, elle est actuellement membre de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité).

09/2015

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Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011

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Développement personnel

Enfin... Libérée

Ecrire pour se libérer Enfant illégitime du début des années 60, je n'avais pas le droit d'exister. Mon père, cet illustre inconnu, s'est défilé pour conserver sa belle réputation de chirurgien bordelais. Ma mère n'a jamais cru bon de me garder près d'elle et m'a confiée à ses parents, à 700 km. Ma grand-mère, qui vivait comme au siècle dernier, s'est fait un devoir de me cacher et de " me dresser " par peur du jugement. J'ai donc vécu pendant plus de 50 ans avec des principes et croyances erronés. Comment se construire, lorsqu'on est l'enfant de la honte ? Cet ouvrage a été repris à maintes reprises, a connu différentes versions, mais il est vrai. Il a été écrit avec le coeur. Il m'a fallu, avant de l'achever, faire un long travail sur moi pour soigner mes blessures de l'enfance et pouvoir enfin me libérer et m'autoriser à vivre, à être heureuse. La vie m'a donné plusieurs expériences afin de m'ouvrir les yeux pour en tirer les leçons nécessaires à mon évolution. J'ai souhaité, à travers mon histoire, raconter simplement mon parcours avec ma vision du moment, mes émotions, mes peurs, mes croyances. J'espère ainsi éveiller, chez vous, chers lecteurs, une envie de " décoder " vos propres expériences pour en tirer le meilleur pour vous ! Ce livre se veut un espoir pour ceux qui n'en ont plus, une porte qui s'ouvre pour qui cherche la lumière. C'est nous qui créons aujourd'hui notre réalité de demain. Laissez-vous inspirer pour vous libérer et faire briller le diamant qui sommeille en vous, chers lecteurs. " Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir "

02/2019

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Science-fiction

Créatures. Anthologie des Imaginales 2018

Golem aux multiples visages (L'Homme d'argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu'il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l'anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu'une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d'ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d'Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s'interroger au final sur ce qui définit l'humain - et donne sens à nos vies. Partenaire de longue date des Imaginales, Mnémos publie chaque année l'anthologie officielle du festival des mondes imaginaires d'Epinal. Anthologiste, directrice de collection, rédactrice en chef de la revue Galaxies de 1996 à 2007 (ce qui lui a valu le Grand Prix de l'imaginaire en 2000), Stéphanie Nicot compte parmi les meilleurs spécialistes des littératures de l'imaginaire. Elle assure depuis sa création, en 2002 à Epinal, la direction artistique du festival Imaginales. Les auteurs : Claire & Robert BELMAS, Fabien CERUTTI, Jean-Laurent DEL SOCORRO, Jean-Claude DUNYACH, Estelle FAYE, Fabien FERNANDEZ, Olivier GECHTER, Anthelme HAUCHECORNE, Gabriel KATZ, Helene LARBAIGT, Patrick MORAN, Adrien TOMAS, Jean-Louis TRUDEL, Elisabeth VONARBURG.

06/2018

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Littérature française

Le papillon. Tome 2, La revanche d'une épouse

"Elle avait envie de lui dire qu'elle était une femme mariée et fière de l'être ! Mais aucun mot ne pouvait se former sur ses lèvres. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis, et aujourd'hui elle était dans la phase où on ne se posait plus de questions. Elle était mariée certes, mais était-elle fière de l'être ? Elle regardait l'homme qui était arrêté devant elle, et se disait qu'il valait peut-être le coup de se changer les idées en sa compagnie". Après avoir perdu Kévin malgré tous ses efforts, Clara ne s'attendait pas à ce que le bonheur frappe à sa porte si rapidement. Et pourtant... Une nouvelle rencontre, un nouveau mariage et la naissance de l'enfant tant attendu vont lui permettre de commencer une nouvelle vie. Mais lorsqu'elle découvre que cet enfant, conçu avant son mariage, est celui de Kévin, tout bascule. Connaissant cette réalité, le nouvel époux de Clara décide tout de même de cacher la vérité. Et si cette décision avait une toute autre raison que celle du bonheur de l'enfant ? Née le 13 mars 1959 en Côte d'Ivoire, Viviane Boni-Bilé est une épouse et mère accomplie. Mariée et mère d'une fille, elle exerce la profession d'Huissier de Justice. Sa passion pour l'écriture lui vient sans doute de son père, ancien instituteur, qui avait très tôt initié tous ses enfants à la lecture. En 2010, elle devint lauréate d'un concours de nouvelles. Encouragée par ce succès, c'est le début de l'aventure. "Le papillon" , son premier roman a été écrit en deux tomes dont le premier "Une épouse en colère" a été édité une première fois en 2015 par les éditions Les Classiques Ivoiriens.

05/2018

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Romans de terroir

Le pirate de l'île Lern

C'est en 1912 que paraît ce roman, d'abord sous forme de feuilleton. Il est ensuite édité en 1913, puis en 1918. Un équipage de baleinier de Gravelines ; un rescapé, Santic, amoureux de Micheline, la fille du pirate ; le prêtre de Pleumeur-Bodou, l'abbé Du Goaswen, ancien capitaine dans la marine, devenu recteur ; Marie-Josèphe Costoïc, grand-mère de Santic, dont la religion est un curieux mélange de foi catholique et de survivances païennes ; le pirate Clerfeyt, enfin, alias capitaine Jacob Stillingfleet, de Gravelines : tous ces personnages sont embarqués dans une intrigue moins simple qu'il n'y paraît à première lecture. Dès le début en effet, le lecteur peut s'imaginer que l'auteur lui livre trop vite et trop tôt des indices qui risquent de désamorcer le suspense. Or il n'en est rien : à mesure que l'on progresse vers le dénouement, le mystère se déplace et s'obscurcit. On commence par l'élucidation d'un premier mystère dans un chapitre qui pourrait s'intituler : office des morts pour un (sur)vivant. Suit un récit révélateur : la vérité sur le naufrage de l'Aimable-Elisa. Mais cette vérité pose plus de problème qu'elle apporte de solutions. Il faudra donc, pour les découvrir, sonder les lieux et les coeurs où elle peut se cacher. Le récit privilégie alors certains lieux insolites avant de scruter les deux visages du pirate pour tenter de découvrir quel est le vrai. Le dernier mystère nous sera spectaculairement révélé dans le climat propice d'une nuit de Noël. Et c'est ainsi que, commencé en cauchemar, ce roman se termine en conte de fée... (extrait de la Présentation de J. A. Le Gall).

06/2017

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Littérature érotique et sentim

En mâle d'amour Tome 3 : Comment faire face

Jon Brennan vient d'une longue lignée d'hommes en uniforme ; tous nés et élevés pour vivre et porter l'insigne. Sa famille et la majorité de ses collègues le soutiennent à chaque étape, il n'a donc pas besoin de cacher qu'il préfère les hommes aux femmes. Entre le travail et sa grande et turbulente famille, moitié irlandaise, moitié italienne, il n'a pas beaucoup de temps pour faire des rencontres, et encore moins trouver un partenaire capable de faire face au stress et aux exigences reposant sur les épaules d'un inspecteur du NYPD. Kory White est arrogant et agressif avec la plupart des gens, mais tout cela n'est qu'un mirage, une façade derrière laquelle il se cache afin de préserver son coeur. Enfant, Kory a perdu sa mère à la suite d'un acte violent. Peu après, sa petite soeur Kassandra et lui ont été séparés par le système. Kassandra a été immédiatement adoptée, mais Kory lui, a passé dix années à changer de familles d'accueil avant de partir pour la Big Apple. S'efforçant de garder tout le monde à distance, Kory s'est méticuleusement construit un alter ego : Hayden Cox, le plus arrogant des mannequins de "En Mâle d'Amour" . Ces deux hommes prouvent certainement que les opposés s'attirent. Tous deux sont obstinés et têtus, Kory plus que Jon. Mais Jon est habitué à être en contrôle, à être celui qui dirige, et Kory contre Jon à chaque tournant. Alors qu'ils semblent avoir trouvé un moyen de naviguer dans le territoire jusqu'alors inexploré qu'est l'amour, la tragédie frappe encore une fois à la porte de Kory. Volatiles et forts, même face à l'adversité, les deux hommes refusent de renoncer l'un à l'autre".

04/2017

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Littérature étrangère

LE DESIR ET LA POURSUITE DU TOUT

"Le Désir et la poursuite du Tout s'appelle l'Amour". Telle est la phrase tirée du Banquet de Platon qui figure au départ de ce fabuleux roman : elle est la clé qui permettra au lecteur de comprendre le sens des multiples aventures, autant intérieures qu'extérieures, dont Nicholas Crabbe, écrivain anglais vivant à Venise, sera le héros. Lors d'une croisière solitaire l'emmenant jusqu'aux rivages de la Calabre, il assiste à un terrible tremblement de terre ; dans les ruines d'un village frappé par la mort, un seul être encore vivant : Ermenegilda, une adolescente dont la beauté ambiguë ravit sa féroce misogynie. Il la ramène à Venise, acceptant de la garder à son service à condition qu'elle ne soit plus, aux yeux du monde et de lui-même, qu'un garçon qu'il nommera Zildo. Si Nicholas vit pauvrement, c'est que, par amour de la liberté, il refuse toute contrainte : ses rapports de haine et de défi avec de lointains éditeurs anglais acharnés à l'exploiter, des hôteliers qu'il ne peut jamais payer, avec une étrange société vile et tarée, le mènent peu à peu à rompre tout contact humain. A cause de sa fierté et de sa sauvagerie, il finit par tomber dans une effroyable misère jusqu'au jour où, mourant de faim, il est sauvé de justesse par le fidèle Zildo à qui, obstinément, il avait voulu cacher sa déchéance. Et l'éblouissante vérité éclate. Le héros comprend que jusqu'alors il n'était que la moitié d'un être parti à la découverte de son autre moitié afin de devenir Un dans l'Amour. Zildo est cette seconde moitié ; ainsi Zildo peut-il redevenir Zilda, et l'unité de l'âme de Nicholas Crabbe est-elle enfin réalisée.

06/1963

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Littérature française

Mauvaises herbes

Dehors, le bruit des tirs s'intensifie. Rassemblés dans la cour de l'école, les élèves attendent en larmes l'arrivée de leurs parents. La jeune narratrice de ce saisissant premier chapitre ne pleure pas, elle se réjouit de retrouver avant l'heure "son géant". La main accrochée à l'un de ses grands doigts, elle est certaine de traverser sans crainte le chaos. Ne pas se plaindre, cacher sa peur, se taire, quitter à la hâte un appartement pour un autre tout aussi provisoire, l'enfant née à Beyrouth pendant la guerre civile s'y est tôt habituée. Son père, dont la voix alterne avec la sienne, sait combien, dans cette ville détruite, son pouvoir n'a rien de démesuré. Même s'il essaie de donner le change avec ses blagues et des paradis de verdure tant bien que mal réinventés à chaque déménagement, cet intellectuel — qui a le tort de n'être d'aucune faction ni d'aucun parti — n'a à offrir que son angoisse, sa lucidité et son silence. L'année des douze ans de sa fille, la famille s'exile sans lui à Paris. Collégienne brillante, jeune femme en rupture de ban, mère à son tour, elle non plus ne se sentira jamais d'aucun groupe, et continuera de se réfugier auprès des arbres, des fleurs et de ses chères adventices, ces mauvaises herbes qu'elle se garde bien d'arracher. De sa bataille permanente avec la mémoire d'une enfance en ruine, l'auteure de ce beau premier roman rend un compte précis et bouleversant. Ici, la tendresse dit son nom dans une main que l'on serre ou dans un effluve de jasmin, comme autant de petites victoires quotidiennes sur un corps colonisé par le passé.

08/2020

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Littérature française

Another me

Un petit garçon, un petit garçon enfermé dans le corps d'une femme et un homme qui nous décrit avec force le commencement d'une vie, de sa vie. L'homme nous raconte son enfance, son adolescence et ses premiers pas dans le monde des adultes. Il nous raconte toutes ces années passées à se chercher, à se perdre, à se cacher, à ne pas oser, à mentir, à jouer un rôle. Il passe par le passage obligatoire du "jonglage" entre le ‘il' et le ‘elle'. Passage pour être comme tout le monde, pour être "invisible", pour avoir la "paix". Il a passé des années à faire semblant de... pour faire plaisir à... Des années à vivre pour les autres en s'oubliant lui-même. Des années à se déguiser. Des années à se mentir et à mentir aux autres. Puis un jour, devant la télé, la révélation ; il n'est pas seul à être dans ce cas-là, il n'est pas fou, et il est possible d'avoir le bon corps, le corps en adéquation parfaite avec son esprit. Il serait temps que la société et ses bien-pensants ouvrent enfin leur troisième oreille ; Il serait temps que la société qui ne comprend pas, puisse enfin écouter, pour que demain tous ces "anges" puissent vivre en paix et dans la totale acceptation de leur "moi". La transsexualité a été supprimée des maladies mentales en 2010 et pourtant on impose encore, aux transsexuels, deux ans de suivi psychothérapeutique, comme si tous ces médecins avaient le pouvoir de décider de ce qui est "normal" ou pas... quant aux adolescents... ah les pauvres adolescents, les pauvres enfants qui entendent sans cesse "ça te passera" n'en sont pas au bout de leur peine... La société est composée d'êtres différents, c'est pour cela qu'elle fonctionne !

05/2021

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Faits de société

Le grand racket. Les labos, les millions de la sécu et Macron

Manque de personnel soignant, de médicaments, fermetures de services à l'hôpital, morts évitables... La santé est à bout de souffle, alors que la part du budget qui lui est allouée n'a pas diminué depuis des années. Où va l'argent de la Sécurité sociale ? Le temps est venu de faire les comptes. L'industrie pharmaceutique est celle aux marges les plus élevées. C'est aussi celle qui bénéficie le plus du "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron. Combien extorque-t-elle d'argent public chaque année ? Dans cette enquête, Rozenn Le Saint montre comment l'Etat laisse les laboratoires vider ses caisses. Quitte à nous mettre toutes et tous en danger. La journaliste dévoile le palmarès de ce racket décerné aux firmes qui profitent le plus de sa générosité et chiffre l'immense gâchis de la pandémie. Les fabricants de vaccins ont pressé les pouvoirs publics pour signer des contrats déséquilibrés : des doses d'une valeur de plusieurs centaines de millions d'euros ont déjà été jetées. Chèques à des pseudo-experts englués dans les conflits d'intérêts, promotion abusive de produits inefficaces, addictifs ou néfastes, remèdes hors de prix, chantage à la délocalisation et à l'approvisionnement au détriment des malades... Les laboratoires parviennent à cacher leur responsabilité dans les pénuries de médicaments et même, à se faire aider. Cette immersion dans la sphère d'influence de Big pharma raconte comment notre Etat s'est soumis à une industrie toujours plus puissante, qui reçoit toujours plus de cadeaux. Sept années d'investigation, une centaine de témoignages recueillis, des chiffres inédits et une question finale : quelles alternatives pour mettre fin au casse du siècle ? Rozenn Le Saint est journaliste. Elle collabore régulièrement avec Mediapart. Elle est coautrice du documentaire "Médicaments, les profits de la pénurie" , diffusé sur Arte en 2022.

03/2023

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Littérature étrangère

Il est interdit de nourrir les pélicans

Andrei, professeur de littérature et véritable névrosé urbain, toujours aussi malchanceux en amour, débarque à Londres pour retrouver sa copine, une chanteuse bien en chair, mais aussi en silicone, et bascule sans le vouloir dans une intrigue policière tout aussi farfelue qu'improbable ! Evidemment, il n'est en aucun cas lié à cette affaire mais, de fil en aiguille, il se retrouve contraint de fuir, de se cacher, et même de devenir trafiquant de drogue ! Avec sa candeur habituelle, son air benêt et son éternel cortège de casseroles, Andrei invite le lecteur dans son univers d'éternel perdant, à la fois pathétique et sympathique. Une fois retourné à Saint-Pétersbourg, Andrei nous plonge dans son quotidien de professeur d'université, décrivant son entourage et son environnement à la manière d'un aventurier étudiant la faune et la flore sauvages. Ce patchwork de personnages donne au roman un caractère marquant et inoubliable : entre l'éminent professeur dont le cadavre est retrouvé dans un bordel, le recteur de l'université, dont la seule mission est de déboucher les toilettes de sa fac, la serveuse qui endort le personnel enseignant de son " délicieux café " alcoolisé, on ne s'ennuie jamais... Le roman est construit de manière enchâssée, non linéaire, faisant se succéder des flash-backs, des souvenirs et des moments de réflexion intérieure, comme des monologues ou les notes éparses d'un philosophe un peu fou, entrecoupés d'épisodes érotiques vains, le tout constituant une pensée fluide et imagée. On se déplace dans les méandres de cette histoire en zigzaguant. C'est souvent drôle, la plupart du temps aux dépens du narrateur, mais c'est beau aussi, comme le vol d'un oiseau.

01/2021

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 1

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 2

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Actualité médiatique internati

Covid 19. Et si j’avais raison…

Quel est le but de ces mesures anti-Covid qui imposent des confinements et des couvre-feux en privation de libertés physiques (le virus n'est-il dangereux que selon certaines plages horaires et que dans certains environnements de travail ? ), alors que toutes les études scientifiques démontrent l'inefficacité et la dangerosité de telles mesures provoquant des dommages incalculables par accroissement des décès, des suicides, des atteintes psychologiques, de la destruction des liens sociaux, de faillites d'entreprises par milliers, outre l'atteinte à la dignité humaine, l'humiliation, etc. , tout ceci reposant uniquement sur la base du test RT-PCR ? Le virus est-il d'origine humaine ? Si oui, pourquoi il n'y a aucune poursuite, alors qu'il est établi avec certitude par des scientifiques et des études que le virus n'est pas zoonose ? Pourquoi prendre un air ironique pour prétendre qu'en 2020, les discours complotistes expliquant la pandémie de Covid-19 ne tenaient pas moins à leur véracité qu'à des ficelles rhétoriques éprouvées. Il suffit pourtant de prendre le temps d'observer ce qui se passe autour de nous, pour s'apercevoir qu'il se passe des choses... Et pourquoi continuer en 2021, prétendre encore que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? Ce mode de pensée est très efficace pour susciter des interrogations, mais empêche de resituer les événements dans leur contexte, avec leurs rapports de cause à effet, leurs causes conjoncturelles et structurelles, la part de prévisible et de hasard. Faites vos propres recherches, "tout est sourcé" , surtout sur ce qu'on voudrait bien nous cacher... Et pour 2022, c'est la variole du singe qui s'apprête à nous submerger dans sa plus tendre émotion. Mais en attendant, prenez soin de vous.

10/2022

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Vie religieuse

Pour l'éternité. Méditations sur la figure du prêtre

" Il nous faut regarder la vérité en face : le sacerdoce semble vaciller. Certains prêtres ressemblent à des matelots dont le navire serait violemment secoué par l'ouragan. Ils tournoient et titubent. Comment ne pas s'interroger à la lecture de certains récits d'abus sur des enfants ? Comment ne pas douter ? Le sacerdoce, son statut, sa mission, son autorité ont été mis au service du pire. Le sacerdoce a été instrumentalisé pour cacher, voiler et même justifier la profanation de l'innocence des enfants. L'autorité épiscopale a parfois été utilisée pour pervertir et même briser la générosité de ceux qui voulaient se consacrer à Dieu. La recherche de la gloire mondaine, du pouvoir, des honneurs, des plaisirs terrestres et de l'argent s'est infiltrée dans le coeur de prêtres, d'évêques et de cardinaux. Comment pouvons-nous supporter de tels faits sans trembler, sans pleurer, sans nous remettre en cause ? Nous ne pouvons pas faire comme si tout cela n'était rien. Comme si tout cela n'était qu'un accident de parcours. Il nous faut regarder le mal en face. Pourquoi tant de corruption, de dévoiement et de perversion ? Il est légitime que l'on nous demande des comptes. Il est légitime que le monde nous dise : "Vous êtes comme les pharisiens, vous dites et ne faites pas" (cf. Mt 23, 3). Le peuple de Dieu regarde ses prêtres avec suspicion. Les incroyants les méprisent et s'en méfient. " A partir de la méditation des textes d'Augustin, de Jean Chrysostome, de Grégoire le Grand, de Bernard de Clairvaux, de Catherine de Sienne, de John Henry Newman, de Pie XII, de Georges Bernanos, de Jean-Marie Lustiger, de Jean-Paul II, de Benoît XVI et du Pape François, le cardinal Sarah souhaite apporter des réponses concrètes à la crise sans précédent que traverse l'Eglise catholique.

11/2021

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Science-fiction

Assassin's Creed - Fragments Tome 3 : Les Sorcières des Landes

Plongez en pleine Inquisition et chasse aux sorcières au coeur des Landes françaises avec Assassin's Creed ! 1609. L'Inquisition fait rage en Europe et massacre des milliers d'hommes et de femmes, accusés de sorcellerie. Elevées dans les Landes, Margaux et Ermeline, 16 et 17 ans, s'initient aux pratiques de guérisseuse pour suivre les pas de Catherine, leur mère adoptive. Alors que sa cadette s'épanouit dans cette vie simple, entre chasse et apothicairerie, Ermeline rêve d'autre chose, de s'installer en ville, loin des forêts du sud-ouest de la France. Cette vie paisible prend fin quand Catherine, dénoncée pour sorcellerie par une patiente, est conduite à Bayonne avec sa fille aînée auprès de Pierre de Lancre, maître inquisiteur et Templier à la recherche d'un artefact appartenant à la dite-sorcière. Devant le refus de cette dernière à parler, le Templier la fait brûler vive, sous les yeux de Margaux, qui avait réussi à fuir et à se cacher, et devant Ermeline, qu'il garde en otage et parvient à amadouer. Margaux, désemparée, est recueillie par Nicodémus, un Assassin proche de Catherine, qui va secrètement la former au Credo, alors que la colère du peuple français gronde contre l'Inquisition. Séparées, les deux soeurs devront faire le deuil de leur jeunesse heureuse, mais également des choix pour savoir quelle voie emprunter et quelle destinée rejoindre. Assassin ou Templier ? La voie du sang, ou la voie du coeur ? Un roman young adult haletant au coeur des Landes françaises dans l'univers Assassin's Creed. Une aventure à continuer dans les deux autres romans Fragments, avec La lame d'Aizu, et Les enfants des Highlands, déjà en librairie !

01/2022

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Arendt

Qu'appelle-t-on philosopher ? L'atelier d'Hannah Arendt

La philosophie se pose souvent à elle-même la question de sa définition. Mais nous ne savons rien, ou presque, de ses manières de faire au jour le jour. Les philosophes aiment en effet à cacher les pistes, tenir secrètes les hésitations et gommer les ratures. Et nous sommes moins curieux des documents de leur travail que de ceux des écrivains, considérant que journaux, brouillons ou correspondances sont déjà de la littérature, pas encore de la philosophie. Il est bien sûr quelques exceptions, tels les fragments posthumes de Nietzsche, le dossier du Livre des passages de Walter Benjamin, les carnets de Wittgenstein. Mais c'est peu pour tenter de relier le visible et l'invisible, les idées et les intuitions. Récemment publié, le Journal de pensée d'Hannah Arendt offre de quoi surprendre quiconque est familier de son oeuvre comme le lecteur en quête d'une réponse à la question : qu'appelle-t-on philosopher ? Il illustre admirablement une pratique, un style, un ethos de la pensée. Arendt est demeurée rétive aux programmes de la philosophie, préférant s'adonner à ce qu'elle nommait "pensée libre". Ses exercices quotidiens doivent beaucoup à la fréquentation des livres classiques, qu'elle cite et commente "pour avoir des témoins, également des amis". Nous y voyons des idées qui surgissent d'un mot noté au hasard des lectures, se déploient en ligne droite ou bifurquent, s'agencent en tables de catégories, trouvent enfin la forme d'un article ou d'un livre. Mais nous y découvrons aussi des chemins qui ne mènent nulle part et les raisons de quelques échecs. Séjournant dans l'antichambre des livres, serons-nous tentés, pour finir, de donner raison à Kant et dire à sa suite que "le philosophe n'est qu'une idée" ?

09/2023

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Critique littéraire

VICTOR SEGALEN. L'origine et la distance

Sur les raisons qui le portent à écrire, l'écrivain reste muet. Non qu'il veuille taire une vérité, ou cacher un sens : la vérité, le sens de ce qui le constitue dans son état lui demeurent sans doute impénétrables. " Le secret est intime à l'œuvre, écrit Pierre Jean Jouve, car il n'y a pas une œuvre de quelque importance qui veuille livrer son fond, et expliquer son but avec son origine ". Interrogeant inlassablement le monde tel qu'il se livre à notre instinct de déchiffrement, les textes de Victor Segalen nous reconduisent sans cesse à la question de leur propre raison. Raison entendue ici à la fois comme le mobile, ou la pulsion intarissable d'une entreprise de langage, et comme le compte rationnel de ses enjeux spécifiques. L'étude de Christian Doumet traverse ainsi quelques-uns des grands motifs de l'œuvre. Chaque fois, c'est un parcours qui s'offre, non pas autour d'un centre défini, toujours absent, mais entre deux objets illustrant la tension - l'inquiétude, l'urgence, mais aussi le plaisir - de l'écriture de Segalen : altérité et exotisme, et détection, fiction et vision. Un premier chapitre - " la distance intérieure " - pose les conditions spatiales de cette dialectique. Le dernier - " l'œuvre et les signes " - en présente les perspectives séméiologiques. A un moment où le poète-voyageur commence à être reconnu comme l'un des auteurs les plus importants de la première moitié de ce siècle, Victor Segalen : l'origine et la distance se présente comme une des premières réflexions synthétiques consacrées à l'ensemble de ce massif. Chemin faisant, l'ouvrage tisse, dans le prolongement des préoccupations de Segalen, un réseau de questions qui situent l'œuvre étudiée au cœur des grandes interrogations modernes sur la littérature.

10/1993

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Contes et nouvelles

La cour d'ecole

Mercredi matin, 11 h 20... " L'homme se croit libre parce qu'il ignore les forces qui le déterminent. " Cette phrase de Spinoza était écrite au centre du tableau et en gros caractères. L'homme était-il libre ou était-il déterminé ? La liberté semblait avoir des recoins insaisissables. La liberté était hantée, elle était limitée, voire définie par les déterminismes - les déterminismes familiaux ou sociétaux, donnant ainsi à chaque homme, à chaque citoyen une liberté totalement différente selon la famille dans laquelle il naissait, et la cité, la société dans laquelle il venait. Après que l'élève eut fini la phrase de Spinoza, Jean Malonga lui dicta celle de Jean de la Fontaine. " Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. " Assis à l'angle de son bureau, regardant ses apprenants, il expliqua... Selon Spinoza, dit-il, l'univers suivait un ordre des choses, cet ordre était déterminé, et l'homme qui vivait dans cet univers était aussi déterminé. Partant du principe de causalité, toute action, tout acte était engendré par une cause ; dans cette logique, la liberté des choix semblait être, sinon était une totale illusion... Quelle serait la part du vouloir de soi, du hasard, dans ce que l'on fait, dans ce que l'on vit et dans ce que l'on devient ? Péa, Eva et Anna, trois amies du lycée, eurent et firent des choix qui changèrent le cours de leurs vies... Dans la cour d'école, la vie d'un écolier, d'une écolière peut en cacher une autre, avec des actes, des choix, des propos... toujours avec un lendemain. Un choix, un acte ou une rencontre peut être un fil, un fil qui peut sauver, sauver d'une chute, mais aussi, un fil qui peut se rompre, pour se laisser fracasser au fond d'un gouffre...

01/2022

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Littérature française

Sa façon d'être à moi

Elsa Colombani, "mi-héroïne des temps moderne, mi-cas social" , vit à Paris entre sa fille, Nina, adolescente engagée, et sa mère, à moitié folle, qui passe ses journées à jouer en boucle le même air au piano. Elsa est séparée "unilatéralement" de son mari, qui, en guise de crise de la quarantaine, a décidé de quitter la France pour l'Australie... Quand le directeur des affaires publiques de Biotyfull, une société de cosmétiques bio dans laquelle Elsa est responsable de la communication, est accusé de harcèlement sexuel, c'est elle qui est choisie pour le remplacer, à la surprise générale. Son seul fait d'armes pour avoir été nommée à ce poste : être la meilleure amie de Marvin Martin, un député influenceur écologiste noir et gay, qui porte la future loi sur la transparence des produits de beauté bio. Mais Elsa n'y connait pas grand-chose en affaires publiques, encore moins en politique. Elle doit composer avec ses idéaux éco-responsables, son amitié avec Marvin mise à mal par ses nouvelles responsabilités et son envie d'offrir une vie meilleure à sa fille. Elle doit aussi faire face à la colère de son meilleur ami lorsque celui-ci apprend qu'Elsa en pince pour ce journaliste du Figaro qu'il déteste par-dessus tout : Arthur de Lavallière. Or le journaliste est persuadé que Biotyfull cherche à s'acheter une conscience éco-responsable et cache une forêt de mensonges et de pratiques plus que douteuses pour l'environnement comme pour la santé des femmes. Une histoire politique au scénario drôle et palpitant, qui nous plonge au coeur du greenwashing dans un chassé-croisé où tout le monde a quelque chose à cacher - à commencer par les compromis que l'on négocie avec soi-même.

10/2021

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Fantasy

Ce royaume tissé. Edition collector

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

02/2024

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Policiers

River Falls - Saison 2 Tome 3 : Souviens-toi de River Falls. Une enquête de Mike Logan et Jessica Hurley

Désormais séparé de sa compagne, Jessica Hurley, le shérif Mike Logan a du mal à cacher son mal-être. Son caractère bougon a repris le dessus, pour le grand désespoir de ses proches, en particulier de sa fidèle lieutenante Lindsay Wyatt, qui est prête à tout pour lui faire retrouver le sourire. Pour sa part, elle file le parfait amour avec le journaliste Stephen Callahan, avec qui elle vient d'emménager. C'est dans ce contexte que le tournage d'un film, inspiré des hauts faits de Logan et Hurley, commence à River Falls. Ulcéré par ce choix, Logan n'a pas de mots assez durs contre les producteurs, qu'il accuse de vouloir faire de l'argent sur la tragédie des autres. En grand fan des acteurs principaux, Stephen Callahan est en revanche ravi de réaliser une série de reportages en plateau. Il fait équipe avec Marion, "l'enfant sauvage", qui l'a déjà secondé, quelques mois plus tôt. Tout serait parfait si un terrible drame ne venait entacher le tournage. La productrice du film est en effet retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel. Simple accident, suicide... ou meurtre ? Aidés de leurs fidèles comparses, Logan et Callahan enquêtent chacun de leur côté, et ils ne sont pas au bout de leurs surprises... Troisième et dernier épisode de la saison 2 de "River Falls", la série culte d'Alexis Aubenque, Souviens-toi de River Falls en est le tome le plus émouvant et le plus surprenant. Logan doit enfin faire face à son passé... pour le meilleur et pour le pire. Il se pourrait bien aussi que ses aventures ne s'arrêtent pas en si bon chemin... Etes-vous prêts pour une saison 3 ?

06/2019

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Policiers

La saga des Reavley. Avant la tourmente ; Le temps des armes ; Les anges des ténèbres

Avant la tourmente : Juin 1914, Cambridge. Pour Joseph Reavley, professeur à St John, cet été idyllique est anéanti par la mort de ses parents dans un accident de voiture. En lui annonçant l'horrible nouvelle, son frère Matthew, agent des services secrets britanniques, lui révèle que leur père lui apportait justement un mystérieux document... Les deux frères se mettent alors en quête de ce fameux dossier concernant un sinistre complot, et rejoignent leurs soeurs Hannah et Judith dans la demeure familiale. Le temps des armes : En 1915, la guerre s'embourbe dans les tranchées, plongeant des millions d'hommes dans un cauchemar quotidien. Depuis que leurs parents ont été assassinés, victimes d'un odieux complot politique, les membres de la famille Reavley ont chacun un rôle à jouer au coeur du conflit. Tandis qu'en Angleterre, Matthew, espion des services secrets, suit la piste semée de secrets d'Etat du commanditaire de la mort de ses parents, surnommé le Pacificateur, Joseph, son frère, aumônier dans les tranchées des Flandres et sa soeur, la rebelle Judith, volontaire sur le front, enquêtent sur l'assassinat d'un correspondant de guerre qui semblait lui aussi avoir beaucoup de choses à cacher... Les anges des ténèbres : En 1916, l'Europe tout entière s'est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l'Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa soeur, qui prend en main sa convalescence. Tandis que Matthew enquête auprès d'une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d'un pays en guerre loin du front.

08/2014