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Histoire des religions

Exhortation apostolique. C'est la confiance sur la confiance en l'amour misécordieux de Dieu

"C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour". Ces paroles très fortes de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu'on l'ait déclarée Docteur de l'Eglise. Seule la confiance, et "rien d'autre", il n'y a pas d'autre chemin pour nous conduire à l'Amour qui donne tout. Thérèse est l'une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d'Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Elle a également été reconnue par l'UNESCO comme l'une des figures les plus significatives de l'humanité contemporaine. Il nous sera bon d'approfondir son message à l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, à Alençon le 2 janvier 1873, et du centenaire de sa béatification. Mais je n'ai pas voulu rendre publique cette exhortation à l'une de ces dates, ni le jour de sa mémoire, pour que ce message aille au-delà de cette célébration et soit compris comme faisant partie du trésor spirituel de l'Eglise. La date de cette publication, mémoire de sainte Thérèse d'Avila, a pour but de présenter sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face comme un fruit mûr de la réforme du Carmel et de la spiritualité de la grande Sainte espagnole" (Pape François). Le Pape François rend un hommage vibrant à "la sainte de la confiance" et, en ce mois d'octobre, à la copatronne des Missions avec saint François Xavier. L'Exhortation est une nouvelle occasion de célébrer la vie et l'inspiration missionnaire de cette sainte bien-aimée.

10/2023

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 28, Avril 2005

" Pour être légitime, l'histoire exigerait que la multiplicité des synonymes possibles cesse d'être soumise à la loi de succession, pour Être soumise à la loi de simultanéité. Une fois encore, Foucault se laisse lire en ce sens. " Jean-Claude Milner. " Car le cinéma est l'école du mensonge : scénariste, technicien, metteur en scène, comédien, producteur, nous nous attelons tous à notre spécialité dans l'art de mentir. Et nous nous nourrissons à la leçon des autres. " Patrick Mimouni. " Poutine parla non seulement des victimes juives dAuschwitz, mais alla jusqu'à condamner l'antisémitisme dans son propre pays. L'après-midi, dans son discours à Birkenau, le lieu même où près d'un million de juifs avaient été exterminés, Poutine s'évertua à ne pas prononcer une seule fois le mot " juif ". " Galia Ackerman. " Un jeune homme encore. Un comploteur de l'universel. Un conspirateur de la pensée réunissant, pour le coup, mais seul, son plus magnifique complot politico-métaphysiaque " Bernard-Henri Lévy. " Les chrétiens d'Europe avaient besoin du savoir-faire des juifs et du juif Jésus. En somme, ce que l'on attendait des juifs, c'était la fondation de la culture chrétienne. " György Konrad. " Nous sommes des drogués de la révolution et nous allons propager cette maladie dans tout l'ancien empire. Si nous devons exporter la révolution orange partout ? D'une manière douce, bien sûr. " Raphaël Glucksmann. " Déclarer que Renoir était " antisémite ", paraît un constat réducteur, qui fait de l'antisémitisme une " essence ", l'assimile à un virus dont certains seraient porteurs et d'autres miraculeusement exempts. " Pascal Kané. " La " vogue nègre " représentait l'exotisme ; elle libérait pour ainsi dire les émotions et les instincts, et remettait en cause la rationalité occidentale. " Lita Azam Zanganeh.

05/2005

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Romans historiques

Aux origines du christianisme

Depuis vingt siècles, les exégètes, historiens et écrivains chrétiens ou laïcs s'interrogent sur la véritable histoire de celui qui, par son message, a enflammé l'humanité et lui a apporté un message de salut. Mais qui était l'homme Jésus, cet envoyé prophétique ? Qui était Jean de Gamala, le révolutionnaire en lutte contre Rome ? Pourquoi nous dit-on à un endroit que le messie des juifs fut lapidé et à un autre endroit qu'il fut crucifié ? Y aurait-il eu deux messies ? Dans cette optique, J. Bosmorin relit les historiens de cette époque. Voyant notamment dans les évangiles et les autres textes canoniques de l'Église non pas des documents historiques mais des récits initiatiques, il replace les événements de ce temps dans leur contexte historique et compose un ouvrage iconoclaste... Fin du IIIe siècle. Constantin, alors général en Palestine, veut en savoir plus sur cette religion nouvelle qui conquiert l'empire romain... Pour cela, il mandate et réunit des hommes qui pourront le renseigner. Une recherche que relate J. Bosmorin dans ce texte à la frontière du roman et de l'essai, de l'enquête et de l'ouvrage historique, qui questionne plus particulièrement la figure christique. À la lecture de cet opus, le lecteur ne manquera pas alors de s'apercevoir que l'histoire a été bien plus complexe que celle mentionnée par les Écritures, qu'à la faveur de complexes mécanismes des figures ont pu s'amalgamer... ou encore que les premiers temps de l'Église étaient moins ceux de l'unité que du morcellement... Aussi l'auteur compose-t-il une nouvelle fois un texte érudit qui éclaire d'une lumière nouvelle notre connaissance du christianisme.

09/2014

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Histoire ancienne

Marc Aurèle

A l'âge précoce de dix ans, Marc Aurèle (121-180 après J-C), déjà héritier de l'Empire romain, consterna sa mère en lui annonçant qu'il voulait être philosophe, en porter l'habit et coucher à même le sol. Or, si l'aristocratie romaine voyait en cette tradition un idéal humain, les penseurs stoïciens avaient eux presque toujours combattu le pouvoir, parfois jusqu'à la mort... Pourtant, celui qui devint en 138 le petit-fils adoptif d'Hadrien réussit à concilier exercice du pouvoir et philosophie. L'auteur des Ecrits pour lui-même, sorte d'exercices spirituels, fut tout à la fois un homme de paradoxes et un extraordinaire reflet du modèle romain. Sur le plan religieux, bien que sa morale fût assez proche de celle des chrétiens, il ne les comprit jamais, et c'est sous son règne que la jeune Blandine fut jetée aux fauves dans l'amphithéâtre de Lyon. Sur le plan de la justice, il veilla toujours à prendre les décisions les plus favorables aux hommes, mais ne bouscula ni la hiérarchie sociale ni la place des esclaves. En matière militaire, enfin, cet homme de paix se mua en remarquable général en chef, commandant personnellement ses armées, pour protéger Rome et le monde romain de l'intrusion de peuples d'origine germanique ou asiatique (guerres danubiennes). En définitive, l'empereur-philosophe, qui ne fut jamais un simple théoricien, fut reconnu par ses sujets comme l'homme d'Etat romain par excellence et hissé immédiatement après sa mort au rang des dieux, même s'il avait choisi pour lui succéder un fils, Commode, qu'il savait indigne. Une biographie enlevée et brillante qui tente de sonder l'immense personnalité d'un grand Romain.

03/2013

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Religion

Urbain V le bienheureux

L'année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d'Avignon. Né au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan, Guillaume Grimoard connaît une destinée exceptionnelle qu'Yves Chiron retrace ici à partir de nombreuses sources, d'anecdotes méconnues et dans un style propre à maintenir le lecteur sous le charme de ce grand languedocien. L'enfance et la jeunesse de Guillaume, son entrée dans la vie bénédictine, ses réalisations de Père Abbé à la tête de Saint-Germain d'Auxerre puis Saint-Victor de Marseille, ont convaincu son biographe du caractère unique d'un homme qui n'étant ni évêque, ni cardinal, se tient résolument étranger aux querelles de clans et ne doit sa carrière ni à l'Empereur, ni au roi de France. Sa proximité avec l'Italie, Guillaume Grimoard l'acquiert à l'occasion de ses missions diplomatiques au service d'Innocent VI notamment comme légat à Naples. Elu pape en 1362, il prend le nom d'Urbain V parce que, dit-il, " tous les papes qui portèrent ce nom furent des saints ". Créateur de l'université de Cracovie en 1364, il relance le pèlerinage d'outre-mer pour secourir les chrétiens de Terre Sainte, réforme le clergé, s'attaque au népotisme et à la simonie, explore de nouvelles terres de mission et prend part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages douloureux de la Guerre de Cent Ans. De retour à Rome après la vaillante reconquête du cardinal Albornoz, il repart en Avignon l'année de sa mort le 19 décembre 1370, de la maladie de la pierre. Seul pontife avignonnais béatifié (en 1870 par Pie IX), d'innombrables lieux témoignent en France et en Europe de son extraordinaire rayonnement de serviteur de l'Evangile.

08/2010

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Religion

Elisabeth de Russie, moniale, martyre et sainte

Le destin de la princesse allemande Elisabeth de Hesse-Darmstadt (1864-1918) est exceptionnel et son mariage en 1884 avec le grand-duc Serge Alexandrovitch Romanov, frère du tsar Alexandre III, en est un des tournants. Eduquée à porter secours aux malades et aux affligés, c'est tout naturellement qu'elle oeuvre à soulager les souffrances du peuple russe et qu'elle s'en fait aimer. En même temps, son cheminement spirituel l'amène à renoncer au protestantisme pour adopter la religion orthodoxe. Elle devient ainsi un peu plus russe de jour en jour. Après l'assassinat de son mari en 1905, elle se retire du monde pour se consacrer à Dieu et aux plus démunis. En 1909, elle fonde à Moscou une communauté d'entraide : la Demeure de miséricorde Marthe-et-Marie. Arrêtée par les bolcheviks, elle est sauvagement exécutée en juillet 1918, en même temps que plusieurs membres de la famille impériale. Reconnue comme " nouvelle martyre russe " par l'Eglise orthodoxe, elle est invoquée sous le nom de sainte Elisabeth de Russie. A la chute du communisme, la Demeure de miséricorde a ouvert à nouveau ses portes aux défavorisés. De nos jours, des fraternités placées sous son patronage naissent au sein des paroisses et pousuivent l'oeuvre de leur fondatrice. Cet ouvrage offre un choix de lettres de la grande-duchesse à son neveu et beau-frère le tsar Nicolas II, divers témoignages de ses contemporains et les statuts de la Demeure de miséricorde. L'introduction résume l'itinéraire de cette femme d'exception peu connue dans la chrétienté occidentale, même si sa statue orne, depuis 1998, avec celles d'autres martyrs chrétiens du XXe siècle, l'une des façades de l'abbaye de Westminster.

06/2010

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Romans historiques

La guerre comme des démons

1576 Henri de Navarre s'échappe du Louvre ; alors commence sa longue marche à la conquête du trône de France. Isaac Morlane l'accompagne. Daniel Hortal, cousin d'Isaac, médecin et officier participe à la première grande victoire à Coutras du futur roi, qui, devenu Henri IV anoblira Isaac, seigneur de Pechréal. Les destins cousins des Hortal, bateliers de la Dordogne, et des Morlane, de la petite noblesse de robe, vont se tisser pendant plus d'un siècle, grâce à l'affection qui unit Abel, fils de Daniel Hortal et Henri Morlane de Pechréal, fils d'Isaac. Ce lien se perpétuera avec leurs descendants qui vivent sous le règne de Louis XIII. Ils assistent au démantèlement programmé du protestantisme. Malgré la montée de l'orage, les Hortal et les Morlane aiment, se marient, mettent au monde. Leurs enfants vont vivre la tragédie de la révocation de l'Edit de tolérance par le roi Louis XIV en 1685. Il est interdit de s'assembler pour prier. L'idée selon laquelle tout homme est libre de sa conscience est condamnée. C'est le temps des pauvres et des femmes qui sortent de l'ombre. Jordane Hortal avec sa beauté et son courage devient l'une de celles qu'à Bergerac on appelle les femmes fortes. Thalie de Molènes, à travers la saga des Hortal, nous montre comment la quête spirituelle d'un retour à la pureté des premiers chrétiens dans La guerre comme des anges se transforme en lutte sans merci pour le pouvoir dans La guerre comme des hommes et s'achève dans La guerre comme des démons par un temps de haine, de résistance et de courage, qui renoue avec celui des origines de la Réforme.

02/2011

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Religion

Le ciel dans la mer. Christianisme et civilisation maritime (XVe-XIXe siècle)

Immense, violente, imprévisible, dévoreuse d'hommes, la mer convie au sacré, et depuis l'aube des temps la religion occupe une place essentielle dans l'existence des gens de mer. Est-il imaginable que leurs conditions de vie, si particulières, n'aient pas d'incidences sur leurs pratiques, voire sur leurs croyances ? Peut-on penser que le temps des Réformes - qui est aussi celui des navigations lointaines - ait fait d'eux des chrétiens semblables à ceux des communautés rurales ou urbaines ? Chez ces hommes séparés de leur famille, vivant dans un cadre et à un rythme si différents, dépourvus de lieux de culte et presque toujours privés de l'assistance de clercs, il semble par exemple établi que le recours aux intercesseurs (Vierge, saints) prenait le pas sur la dévotion au Christ, et que beaucoup de leurs gestes ou de leurs invocations relevaient davantage de la magie que d'un christianisme épuré. Bien d'autres indices encore permettent de déceler une fragilité, une ambiguïté certaines de leurs convictions. L'écho des préceptes et des conduites prescrits par les autorités religieuses leur parvient assourdi, affaibli, avec retard. Ce n'est pas avant le milieu du XIXe siècle que les Eglises se soucient vraiment d'une pastorale qui s'adresse à eux. C'est alors que se multiplient les paroisses côtières, que se répandent les bénédictions de l'océan et les pardons des pêcheurs morutiers, que les aumôneries navales se structurent durablement. Mais, dans le même temps, tandis que s'amorce la déchristianisation des sociétés, les conditions techniques de la navigation se modifient, et le danger se fait moins pressant. Dès lors, le christianisme maritime perd une part de son originalité et de son unité, bien que ces mutations soient désormais masquées par l'image du marin fervent et fidèle façonnée par la littérature.

05/1990

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Critique littéraire

Madame de Krudener 1764-1824. Romantisme et Sainte-Alliance

Héritière du siècle des " lumières ", et surtout de Jean-Jacques Rousseau, Julie de Vietinghoff, baronne de Krüdener, aborda le seuil du XIXe siècle avec une sensibilité toute romantique. Sa passion des lettres et son amour pour la France l'incitèrent à écrire en notre langue des " Pensées et Maximes " (1802) et un roman, " Valérie " (1803), qui se situe entre " René " et " Corinne ". Elle fut l'amie de Bernardin de Saint-Pierre, Mme de Staël, Chateaubriand, Benjamin Constant et Ducis. Outre Rhin, elle rencontra Jean-Paul Richter, Achim von Arnim, Schenkendorf et Zacharias Werner. Le contact avec les Frères moraves et le spectacle de la boucherie d'Eylau firent d'elle une militante du " Réveil " religieux dès 1807. Elle eut alors une influence spirituelle sur la reine de Prusse, la reine Hortense, la princesse Stéphanie et l'impératrice de Russie. Au moment des Cent-Jours, elle demanda au tsar Alexandre, son souverain, d'assumer le rôle d'" Elu de Dieu " et, comme tel, de prendre la direction d'une nouvelle Eglise chrétienne régénérée et lavée des atrocités de la Révolution et de l'Empire. Elle le convainquit de la nécessité d'appliquer les préceptes chrétiens à la politique, et l'incita à former une " Sainte-Alliance ", qu'elle baptisa elle-même de ce nom (1815). La partie industrielle de la Suisse était alors victime des méfaits du blocus continental. Mme de Krüdener s'y rendit pour soulager la misère de tant d'affamés. Cette pieuse mission fut dénoncée par Metternich comme dangereuse, et Julie de Krüdener fut reconduite de police en police jusqu'en Russie. Lors du soulèvement de la Grèce, elle prêcha à Saint-Pétersbourg la croisade contre les Turcs, mais le tsar s'opposa à ses vues et l'exila. Elle alla mourir en Crimée dans une petite colonie chrétienne qui venait d'y être fondée.

09/2005

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Histoire internationale

Histoire de Grenade

Grenade résonne comme un Eden profane. Au gré de ce livre se découvre l'histoire d'une ville monde où tout commence et tout finit sur la colline de l'Alhambra qui la domine. A ses pieds s'étalent des monuments insignes, peuplés du souvenir de ses Illustres : Ibn Zamrak, Salomon ibn Naghrila, Diego de Siloe, El Gran Capitán, Alonso Cano, Charles Quint et García Lorca... Ils sont maures, juifs, chrétiens ou athées. Ils sont artistes, poètes, vizirs ou empereur. Pour la première fois dans l'histoire, une civilisation - celle de l'Europe - accueillait un chef-d'oeuvre étranger à ses propres critères pour ce qu'il était, précisément parce qu'étranger, parce qu'il ne ressemblait à rien de ce qu'on admirait ailleurs, c'est-à-dire l'art antique. L'Alhambra fut reçue en palais arabe, et destinée à le rester. Ainsi, la conquête de Grenade rejoint la découverte de l'Amérique. L'une et l'autre témoignent d'un enchantement du monde, d'une piété rendue à la diversité des héritages humains et aux chemins innombrables de la beauté. Sophie Makariou est conservatrice générale du Patrimoine. Après avoir créé le département des arts de l'Islam dont la nouvelle aile a été inaugurée en 2012, elle a été nommée à la direction du musée national des arts asiatiques - Guimet en 2013. Ses recherches ont largement porté sur les interactions artistiques entre civilisations. Auteur de nombreux ouvrages, elle a assuré plusieurs commissariats d'exposition. Gabriel Martinez-Gros est professeur émérite d'histoire médiévale de l'Islam à l'université de Nanterre. Il a dirigé avec Lucette Valensi l'Institut d'études de l'Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM/EHESS) à sa fondation, entre 1999 et 2002. Ancien membre de la Casa de Velázquez, il est spécialiste de l'histoire d'al-Andalus.

04/2018

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Religion

Publie ma gloire ! Paroles de la Vierge Marie

Ce livre a pour auteur premier la Vierge Marie elle-même puisque ce sont ses Paroles, depuis le jour béni de l'Annonciation jusqu'à nos jours, qui y sont reproduites. Le lecteur y trouvera également des Paroles de Jésus-Christ Lui-même, puisque là où est la Sainte Vierge se trouve toujours aussi Jésus, son divin Fils. Sont ici retracées les Paroles de la Mère de Dieu en ses apparitions dont l'authenticité a été, à ce jour, officiellement reconnue par l'Eglise ; une exception est faite, s'agissant de la France, en tant que Fille aînée de l'Eglise, puisque sont aussi abordées les apparitions mariales qui donnent lieu à des pèlerinages reconnus et généralement encouragés par l'Eglise. Ce livre, qui, comme les Paroles de la Vierge Marie, s'adresse à tous, chrétiens ou non, revêt ainsi une importance toute particulière en ce qu'il regroupe les principales Paroles de notre Mère du Ciel, et qu'il contient tout un enseignement afin de nous sauver de l'esclavage du péché et de l'emprise du mal. Des demandes de la Mère de Dieu, pressantes en ces derniers temps, y sont relevées. Toutes témoignent de manière poignante de l'amour de Dieu et de la Vierge Marie pour tous les hommes et de leur infinie miséricorde en vue de sauver les âmes et assurer sur terre une paix véritable. "Publie ma gloire" : ces paroles de la Très Sainte Vierge Marie à Pellevoisin résonnent comme un appel lancé à chacun de nous en vue de contribuer à mieux faire connaître notre Mère du Ciel, Elle dont toute la gloire est précisément de nous conduire à son divin Fils. "Je vous le redis : écoutez ma parole et faites-la connaître parce qu'elle renferme un important enseignement." (Notre-Dame du Rosaire à San Nicolas (Argentine), 8 juin 1985).

04/2019

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Religion

TERRES FERTILES POUR L'EVANGILE. Essai d'ajustement des pratiques ecclésiales aux promesses d'une culture nouvelle

Hier, les chrétiens occidentaux n'ont pas réagi de la même façon à la victoire des valeurs modernes sur celles de l'ancienne culture. Aujourd'hui, ils ne réagissent pas de la même façon à la relativisation des valeurs modernes par d'autres valeurs. Résultat : les Eglises chrétiennes occidentales sont marquées par un pluralisme interne. Ce pluralisme ne compromet pas nécessairement la joie de la rencontre de Dieu en Jésus-Christ, ni le rayonnement de ses témoignages personnels. Mais, faute d'espaces et de procédures favorisant un dialogue franc et libre, ouvert et confiant, il affecte inévitablement la possibilité d'un témoignage collectif signifiant par sa cohésion. Il freine l'acclimatation rapide de nouvelles promesses dans les représentations et les pratiques ecclésiales. Il provoque ainsi une rupture de tradition entre générations. Il gêne l'invention de gestes prophétiques collectifs, indiquant un dépassement possible des exigences de la morale commune. Les Eglises du Christ ne peuvent pas s'accommoder de cette situation. Elles sont invitées à contribuer plus activement à la construction persévérante d'un monde plus juste et plus fraternel, et à attester à l'intérieur de cet effort que l'amour est plus fort que l'échec ou la mort. Pour y parvenir, il leur revient de reconnaître leurs différentes familles spirituelles, et d'instaurer les espaces et les procédures de dialogue qui font aujourd'hui défaut. Il leur incombe aussi de repréciser, comme au Concile de Jérusalem, les exigences minimales de leur communion. Toute la question est de savoir comment. L'hypothèse de travail ici présentée n'a pas la prétention de vider cette question. Elle se propose seulement comme une pièce à casser, à modifier ou à compléter en Eglise. Dans la conjoncture, rien n'est pire qu'un silence résigné.

11/1998

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Religion

Regards sur l'Evangile de saint Jean

Jean Bodson, jésuite belge, converti à l'âge de 18 ans. Il anime des retraites de foyers, de prêtres et de communautés religieuses. Il a perdu la vue en 1973. On ne connaît guère d'écrit dont la sève nourrisse tout à la fois le coeur et l'esprit, sans privilégier l'un au détriment de l'autre. L'ouvrage du Père Jean Bodson veut se ranger dans cette gamme très rare où la pensée naît du coeur et la parole d'une contemplation assidue. Peu d'hommes auront trouvé à ce point leur "demeure" dans la lecture et la relecture de ces quelques feuillets d'Evangile. Commentée dans des prédications et retraites, cette évocation de saint Jean s'appuie sur une vision théologique dont la présence est partout sous-jacente. L'ampleur du commentaire dilate les versets dans une ouverture croissante à la vie de Jésus, de l'Esprit et du Père. La rédaction de ce livre est le fruit d'une fraternité ecclésiale. Inspirées par la prière et la rencontre de personnes ou de groupes, recueillies dans la mémoire et répétées sans cesse dans la nouveauté de l'Esprit, ces pages sont la fécondité des croyants soumis à l'écoute d'une Parole qui les dépasse. Dieu s'y donne comme le Vivant, le Verbe fait chair. L'âge venant, le Père Jean Bodson a connu l'épreuve de la cécité. Grand lecteur, il est devenu par le fait même auditeur. Sa méditation d'abord enregistrée dans le silence d'un bureau, fut retranscrite par des personnes amies. On trouve ainsi recueillie la vie d'un homme qui voulut vivre dans le souffle du Saint-Esprit. En ce nouveau témoin, on retrouvera l'espérance des chrétiens de tous les temps : un souffle, une vie, une mystique.

01/1976

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Religion

Fils de Saint Bernard en Afrique. Une fondation au Cameroun 1950-1990

Faire revivre les personnages et les péripéties de cette fondation, tel est le propos de ce livre. Il veut être un récit, plus qu'une histoire, c'est-à-dire une histoire centrée sur les figures des fondateurs. Le récit se développe en deux parties : la première, "Fonder au Cameroun, 1951- 1957" , retrace les vicissitudes des premières implantations cisterciennes au sud du Sahara, à Nkol-Nkumu, Minlaba et Obout. La seconde, "Enracinement monastique, 1958-1988" , couvre la grande époque du développement monastique en Afrique ; elle présente les différentes expériences monastiques camerounaises jusqu'à l'érection en monastères autonomes. Au-delà des péripéties de ces premières fondations, le thème central est la rencontre de deux univers spirituels, une rencontre qui part de l'expérience spirituelle de l'homme africain au rendez-vous historique des traditions monastiques et de civilisations africaines marquées du sceau sacré. A l'appel de saint Benoît, fondateur de l'Ecole du service du Seigneur, à l'appel des fondateurs de Cîteaux et de Clairvaux, quelles ont été les réponses des populations et celles de la jeunesse africaine ? C'est toute la trame du- récit. Après une longue carrière missionnaire au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique noire, Charbel Gravrand est entré à Aiguebelle pour devenir moine sous le nom de Frère Charbel. Au scriptorium des écrivains où l'obéissance le conduit, il ne lui faut pas un grand effort pour reprendre la plume à peine sèche. En cette année du neuvième centenaire de la naissance de saint Bernard, l'occasion était belle de raconter comment ses disciples africains reprennent sous nos yeux, et à l'échelle planétaire, son oeuvre de défrichement et d'enracinement chrétiens dans les cultures.

01/1990

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Religion

La grâce d'un synode diocésain

La grâce de notre Synode diocésain a été la révélation d'immenses possibilités dans le Peuple de Dieu qui est dans l'Oise. Des baptisés se sont révélés prêts à participer activement à la mission, à l'annonce de l'Evangile. Des jeunes se sont révélés prêts à répondre aux signes du Seigneur, si on fait appel à eux. Des laïcs, généreux et compétents, se sont révélés prêts à prendre des responsabilités dans l'Eglise, et ceci à tous les niveaux : paroissial, de secteur ou diocésain. Cette révélation a été progressive de 1986 à 1989. Elle s'est comme renouvelée à toutes les étapes de notre marche synodale. A chaque fois, quand le besoin s'en faisait sentir, de nouvelles bonnes volontés apparaissaient. Nous n'avons jamais manqué d'ouvriers sur le chantier. Des limites, des imperfections, des tâtonnements, il y en a eu. Les peurs, les timidités, les moments de doute et de scepticisme ne nous ont pas manqué. Les questions indéniablement doivent être posées. D'un Synode à un autre, la méthode s'affine. Il n'en reste pas moins que, dans un monde qui va très vite, au sein duquel les problèmes les plus anciens se trouvent posés de façon très nouvelle, les chrétiens ont le devoir de faire régulièrement le point. Un diocèse comme le diocèse de Beauvais devrait faire un Synode semblable tous les vingt ans... Vingt ans, c'est vite venu ; beaucoup de choses se passent en vingt ans, surtout quand on est au coeur de l'Europe en construction. Une immense espérance a été ranimée au coeur des communautés, des mouvements et des services. Il nous importe maintenant de ne pas la décevoir.

01/1991

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Droit

Droit et institutions. Tome 1, De l'Empire romain à la féodalité, 2e édition

Les Normands mettent le royaume en péril : le succès d'aventuriers, peu nombreux mais entreprenants, révèle sa fragilité. Les aristocrates croient le sauver en s'affranchissait de l'autorité royale. Pourtant, les gens d'Eglise, entraînant toute la population, continuent à se tourner vers le passé et à rêver, comme au temps de Charlemagne, la restauration de l'autorité impériale sur Romains et Francs, maintenant confondus dans une prodigieuse foi en l'avenir. Les chrétiens de la société carolingienne se plaisent à rappeler les gloires du peuple de Dieu dans l'Ancien Testament ; ils représentent Charles le Chauve en roi Salomon. Mais ici, le roi d'Israël, vêtu du manteau pourpre des empereurs romains, est flanqué de deux palatins tenant des attributs du roi franc : lance, écu, épée. En majesté sur une cathèdre de style byzantin, le roi couronné siège sous un dais dans une cour bordée d'arcades, où se pressent les dignitaires du palais et la foule des rachimbourgs. Ce nouveau peuple élu assiste au Jugement de Salomon. Dans une composition triangulaire, tous les regards des laïcs, hormis celui de l'exécuteur, convergent vers le roi. Investi d'un ministerium, celui-ci rend la justice en recherchant la vérité. Le partage de l'enfant vivant, qu'il propose pour identifier la mère, est accueilli par des gestes d'approbation et de louanges. La scène, discrètement représentée au bas de la miniature, est essentielle : la sagesse du fils de David ne peut apparaître pleinement que dans l'épisode biblique. Telle était l'idée de justice à la fin du IXe siècle : utopie rétrospective ? Charles le Chauve emporta dans la mort le rêve impérial du premier millénaire. Pourtant, nombre d'institutions, bien que remodelées sous l'emprise féodale, poseront les bases d'une société nouvelle.

12/1993

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Religion

Ramakrishna. L'histoire de ma vie

Ramakrishna est l'un des plus grands maîtres spirituels de notre temps. Il est universellement reconnu comme e porte-parole de la tolérance et de l'amour universel envers les différentes confessions. Depuis son enfance, il a été nourri du culte de Rama avec une grande sincérité. Mais dès qu'il a obtenu le cordon sacré des Brahmanes, il a pratiqué l'hindouisme, puis il a suivi la voie de ses différentes sectes, car il était un homme à la recherche de Dieu, souhaitant par-dessus tout Le voir manifesté en toutes ses créatures. Toutes les religions conduisent à une maturité spirituelle rayonnante et équilibrée. C'est la finalité de la spiritualité, mais celle-ci ne peut être atteinte aisément. Les chrétiens, les hindous, les musulmans, tous disent : "Ma religion est la vraie religion", mais ce n'est pas exact ! En réalité, diverses sont les voies qui mènent au Divin. Celui qui cherche avec un coeur sincère peut y arriver par n'importe quel chemin. "Dire que telle religion est vraie et l'autre fausse, c'est du dogmatisme ; et c'est une attitude mauvaise". "Vous pouvez visiter toute la Terre, vous ne trouverez nulle part la vraie religion. Elle n'existe pour vous que dans votre cour". "Lorsqu'un homme est ardent et sincère, n'importe quelle religion peut le conduire à Dieu". Enfin Rama-krishna pensait que l'avenir serait le temps de l'ouverture, du rapprochement des grandes religions, de leur enrichissement les unes par les autres. Nous formerions une communauté soudée loin des guerres de religions et des querelles théologiques qui nous ont fait tant de mal et qui ont fait couler tant d'encre et de sang.

05/2018

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Développement personnel

Faire la paix avec la Terre

Quatorze témoins de courants spirituels bouddhistes, juifs, musulmans, chrétiens catholiques, orthodoxes et réformés, animistes, écopsychologues et philosophes, rassemblés au Val de Consolation (Doubs, France) en 2015 et 2016, apportent des réponses essentielles pour rétablir une relation harmonieuse entre l'humanité et la Terre meurtrie. Les enseignements publiés ici démontrent qu'au-delà des cultures et des pratiques les plus diverses, apparaissent des vérités et des valeurs communes à toute l'humanité. Le constat est clair : il faut susciter une transformation intérieure si nous voulons parvenir à une réconciliation universelle au sein d'une humanité en paix avec une nature réenchantée. Une centaine de personnes ont partagé avec les conférenciers une semaine de réflexions, d'échanges et de contemplations. Elles ont marché, médité, écouté, parlé, prié, pris part à des ateliers, des exercices spirituels, des chants ou à de simples promenades. Cette expérience a éveillé la conscience de notre position au coeur de la nature, et non pas au-dessus ou à l'extérieur, et l'évidence de notre fragilité et de notre interdépendance avec toutes les formes de vie. La forte conviction d'appartenir à une grande communauté vivante et cosmique nous inspire une grande humilité, la gratitude pour le don de la vie, le respect de tout être vivant, une sobriété dans nos consommations, la joie d'un bonheur simple et partagé et la plénitude d'une relation intense avec la Nature libre et sauvage qui nous relie à l'infini. C'est cette expérience que les auteurs vous proposent de partager, avec l'espoir que vous deveniez les acteurs d'une profonde transformation de la société vers une civilisation de tolérance, de respect et de coopération sur une Terre pacifiée.

05/2017

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Littérature française

Maison mère. Une famille arménienne

A travers le récit littéraire et poétique d'une famille française d'origine arménienne affleurent les questions d'immigration, d'intégration, de transmission, mais aussi d'enfermement et de déterminisme social, ainsi que le choc culturel entre Orient et Occident, les rapports hommes-femmes, la place des femmes dans une structure clanique, mais aussi les chrétiens d'Orient. Ce récit sonne comme un retour à la matrice, aux origines, arméniennes ici, à l'enfance. Un retour à la " maison " au sens le plus symbolique du terme, au coeur d'une labyrinthique et étouffante demeure familiale dans laquelle la narratrice se voit contrainte d'emménager après un héritage. Un conglomérat d'espaces, de chambres, de corridors... dans lequel elle déambule, comme en apnée, au sein de visions qui la renvoient indéfiniment à son passé, essentiellement les années 80. Les pièces de la maison deviennent peu à peu comme les pièces d'un puzzle dont chaque morceau représente une part de son identité morcelée. Qui sont les Arméniens, ce peuple encore relativement méconnu dont les racines remontent six siècles avant Jésus-Christ ? A travers des prénoms, des lieux, des chants et des danses, des coutumes ancestrales, des légendes du Caucase ou d'Anatolie peuplées de héros bibliques, de dieux et de déesses ou de simples troubadours nous apparaît tout un monde. Quant au génocide de ce peuple perpétré dans l'Empire Ottoman en 1915, il est abordé d'un point de vue psychologique, comme le point de départ d'un chaos interne, déteignant sur toute une lignée à travers les âges. Une intrigue, sous la forme d'une chasse au trésor aussi : il s'agit de retrouver une photographie et de renouer avec le passé pour mieux se projeter dans l'avenir.

02/2022

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Religion

Entre Islam et Chrétienté. La territorialisation des frontières, XIe-XVIe siècles

Les contacts et particulièrement les affrontements armés entre chrétiens occidentaux et musulmans ont donné lieu à une vaste historiographie, relevant largement de l'histoire des idées religieuses et de la propagande. Les zones où ces contacts sont le plus intenses ont été étudiées, elles, dans une perspective d'histoire militaire ; le château y tient une place de choix. Ce volume propose d'adopter une autre approche, qui se fonde largement sur des concepts géographiques, sans toutefois négliger la spécificité culturelle de ces zones frontalières. La notion de territorialisation des frontières, qui fonde nos analyses, peut sembler paradoxale : dans les régions où se rencontrent deux expansionnismes impulsés à partir de «centres» politiques et culturels lointains, la guerre semble empêcher toute maîtrise approfondie du territoire. Pourtant, si les «frontaliers» constituent un groupe trop varié et fluctuant pour être défini (murabit/s, milices roturières ibériques, «poulains» latins de terre Sainte), les lieux où l'on voisine durablement avec l'infidèle reçoivent souvent un statut particulier («marche», thaghr) ; leur définition spatiale n'est pas nette, car les dominations politiques se déplacent, mais leurs spécificités sont suffisantes pour marquer leur organisation. Ce phénomène est accentué, voire radicalisé, par la dimension idéologique des lieux où confrontent deux confessions religieuses fortement antagonistes ; la toponymie en garde la trace. Au-delà des régions les mieux étudiées dans la perspective des frontières confessionnelles (Péninsule ibérique et Orient latin), cet ouvrage s'ouvre à l'Europe centrale et à l'Arabie, dans une chronologie qui transcende les coupures académiques et qui atténue la différence entre les frontières nées de la Reconquête et des Croisades, d'une part, et celles issues des expansions tardo-médiévales (latine et ottomane), d'autre part.

08/2015

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Religion

L'ancien de patmos saint Amphiloque Makris (1889-1970)

Le père Amphiloque Makris (1889-1970), récemment canonisé, estune grande figure de la spiritualité orthodoxe grecque du XXe siècle. Dans les îles du Dodécanèse, il travailla à maintenir ou à faire renaîtrela foi orthodoxe auprès des populations durement éprouvées par plusde quatre siècles d'occupation ottomane, puis par une occupation italienne visant à les catholiciser. Sur son île natale de Patmos puis àRhodes et Kalymnos, il revivifia le monachisme. Sa renommée de père spirituel attira de nombreuses personnes du monde hellénique et de toute l'Europe. Il fut notamment le père spi-rituel du futur patriarche oecuménique Bartholomée et de nombreuxétudiants ou moines devenus higoumènes, évêques ou métropolites. Le trait caractéristique de sa personnalité et de son activité est son esprit missionnaire. Considérant que la mission était un devoir commun de tous les chrétiens, il y engageait fortement ses enfantsspirituels. Il donnait une place prépondérante aux femmes dans le service d'Eglise à qui il aimait confier des fonctions de direction etd'organisation. Pour saint Amphiloque le monachisme avait un rôle important dans l'activité missionnaire. Il prônait un monachisme ouvert et accueil-lant, mais reposant sur une organisation cénobitique stricte axée surla plénitude de la vie liturgique et la Prière de Jésus. Lui-même avait reçu un enseignement spirituel solide auprès degrandes figures de l'époque (dont saint Nectaire d'Egine) et donnait l'exemple d'une vie ascétique rigoureuse mais toujours rayonnante de bonté et de joie. Ce livre présente sa vie et bon nombre de ses enseignements spi- rituels. Ecrit par un de ses disciples devenu métropolite de l'Eglised'Albanie, il a connu un grand succès en Grèce et a obtenu le Prix del'Académie d'Athènes.

03/2019

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Histoire de la philosophie

Tolstoï et les Doukhobors. 1873-1877

" En plaçant le nom de Tolstoï en tête de ce recueil d'articles, dont l'ensemble donne le tableau le plus complet que nous ayons jusqu'ici de la vie des Doukhobors, nous avons voulu non seulement prendre le grand écrivain comme le Génie bienfaisant de ce livre, mais rappeler qu'il fut aussi celui de la secte dont nous nous occupons. En effet, les Doukhobors doivent tant à Léon Tolstoï que son nom restera intimement associé à leur histoire. Ce n'est pas que (opinion parfois émise) Léon Tolstoï ait été leur inspirateur ; - dans le bel article de M. Tchertkov : "Où est ton frère" , le lecteur verra ce qu'il faut penser à ce sujet -, mais si Tolstoï n'a pas eu d'influence sur le développement moral des Doukhobors, il y a aidé indirectement, en favorisant leur émigration au Canada". Sommaire : I. - Avertissement du traducteur II. - Préface. P. Birukov III. - Les Doukhobors au commencement du XIXe siècle (Rapport officiel écrit en 1805) 1° Origine des Doukhobors 2° Leur vie et leur organisation 3° Doctrine des Doukhobors IV. - Ma connaissance avec les Doukhobors. P. Birukov V. - Lettre à la rédaction du Times. L. Tolstoï VI. - Les persécutions des chrétiens en Russie en 1895. P. Birukov VII. - Postface de la brochure de Birukov. L. Tolstoï VIII. - Postface de la brochure "au secours" . L. Tolstoï IX. - "Où est ton frère ? " . Tchertkov X. - Lettre aux Doukhobors du Caucase (1898). L. Tolstoï XI. - L'émigration des Doukhobors au Canada. J. W. B. XII. - Lettre aux Doukhobors émigrès au Canada. L. Tolstoï XIII. - Aux Doukhobors du Canada. L. Tolstoï XIV. - Les Doukhobors et le Gouvernement du Canada. Appel à l'humanité (Documents officiels) XV. - A propos du conflit entre les Doukhobors et le gouvernement du Canada XVI. - Appendice

03/2023

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Vie des saints

Paul de Tarse. L'enfant terrible du christianisme

Célèbre parmi tous les apôtres, saint Paul est aussi le plus mal connu. On le dit colérique, doctrinaire, antiféministe, hostile au judaïsme. Après le message simple de Jésus, il serait venu tout compliquer avec une théorie obscure du péché... Mais qui a vraiment lu ses lettres ? Qui a deviné l'homme derrière les propos de Paul de Tarse ? L'originalité du livre de Daniel Marguerat est d'immerger ses écrits dans la vie tumultueuse et passionnée de l'apôtre. Car derrière les textes de ce grand théologien, il y a un homme qui aime, qui lutte, qui peine et qui souffre. Qui est l'homme Paul ? Qu'a-t-il vécu, expérimenté, souffert - au point que, de cette vie, a surgi une pensée fulgurante ? Ce qu'on appelle la "théologie de Paul" n'est pas une doctrine intemporelle, qu'on débiterait à coups de formules dans un catéchisme. Daniel Marguerat montre sous quelles impulsions, à la suite de quelles rencontres, sous le coup de quels chocs cette pensée s'est peu à peu construite. On apprend ainsi comment l'apôtre réconforte les chrétiens de Thessalonique harcelés pour leur foi. Comment il confie aux femmes en Eglise une place et un rôle qu'elles perdront rapidement ensuite. Comment il milite à Corinthe contre les discriminations. Comment il plaide chez les Gaulois de Galatie en faveur de l'universalité du christianisme. Et comment il fut, tour à tour, adulé, détesté ou oublié. Un livre passionnant, qui fait découvrir un Paul peu connu. Sa pensée incandescente fait de lui, aujourd'hui encore, l'enfant terrible du christianisme. Daniel Marguerat, historien et bibliste, est professeur honoraire de l'Université de Lausanne. Ses travaux sur les origines du christianisme lui ont acquis une réputation mondiale. Dans ce livre, il dépose le fruit d'une trentaine d'années de recherche sur l'apôtre des nations.

04/2023

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Sciences politiques

Aveuglements. Religions, guerres, civilisations

Dieu est mort ? Les convulsions de son cadavre font chaque jour l'actualité. Sommes-nous sortis de la religion ? Les cartes militaires des guerres en cours montrent l'inverse. Connaissons-nous un choc des civilisations ? La théorie dit non, le sentiment dit oui. Pour la première fois, la modernité, la sécularisation, le progrès nous apparaissent comme des mythes. L'histoire nous revient tragique et meurtrière. Le monde est devenu illisible. Serions-nous aveuglés par les Lumières, leur part obscure et les illusions de la Raison ? Vivrions-nous la fin du programme "Prométhée" ? Lirions-nous avec les mauvaises lunettes le désordre planétaire ? Aurions-nous oublié la grammaire des mots, des idées, des faits, qui nous permettrait d'en finir avec l'imposture des théologies politiques ? Terroristes de l'An II, nihilistes russes de 1905, djihadistes de 2001. Messianismes athées nazi et communiste. Millénarismes de la religion civile américaine et de l'hégémonie libérale mondialisée. Réforme de l'islam en islamisme militant et révolutionnaire. Démission de l'Europe et abdication de la France laïque. Entre le zéro mort des interventions humanitaires et le tous morts des attentats suicides, ce livre dévoile la face cachée des trois derniers siècles en déroulant le fil rouge du sacré et du sacrifice. Cette somme ni polémique ni irénique, riche de rappels et d'explications, d'événements et de portraits, de découvertes et de révélations, mais aussi de traits d'humour, où se croisent les cultes et les cultures, les fausses croyances et les vraies géopolitiques, les intellectuels du Vieux continent et les savants du Nouveau Monde, sans oublier la Bible des juifs et l'Evangile des chrétiens, éclaire la généalogie secrète du nihilisme. Du diable et de ses possédés.

02/2018

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Histoire des religions

Jesus. Ou le messianisme a la lumiere de la torah

Ce livre vise à repenser à la fois la dimension messianique de Jésus, telle que décrite dans les évangiles, à la lumière de la Tradition juive, mais aussi à restituer les discours et les attitudes de Jésus dans les débats de leur temps. Il est composé de trois parties : 1. De la position juive sur Jésus : Il s'agit d'expliquer les raisons qui font que les juifs n'ont pas reconnu Jésus. Incluant un long chapitre sur les disputations. 2. De la réhabilitation de Jésus : Il s'agit de montrer les éventuelles pistes d'ouverture et d'évolution vers une reconnaissance de l'approche chrétienne de la messianité, suivie d'une réflexion sur la réhabilitation de Jésus et de son enseignement comme partie intégrante de l'enseignement juif. Sans pour autant remettre en question le fait que Jésus n'ait pas été reconnu par les Juifs comme Messie. 3. Jésus et la loi : il s'agit de proposer une étude et une réflexion à partir des évangiles, sur le rapport constant que Jésus entretient avec la loi, et qu'à aucun moment il n'a renoncé à la pratique juive pas plus qu'il n'a professé en ce sens "Le Jésus d'Hervé élie Bokobza, loin d'opposer judaïsme et christianisme, montre en quoi le fils de Marie peut constituer un pont de dialogue entre les deux fois qui telles les deux femmes de la sculpture de Joshua Koffman s'écoutent et se parlent en fraternité." Rabbin Philippe Haddad "Ce livre permet indubitablement à des chrétiens de mieux comprendre Jésus et son enseignement. Si ce livre, le fruit d'une longue recherche, contribue à ce que des juifs comprennent mieux qui était Jésus et ce qu'il a voulu vivre et faire, il aura rempli sa tâche." Marc Rastoin sj"

01/2023

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Religion

La sexualité, don de Dieu. Une invitation au dialogue entre les jeunes, leurs aînés et l'Eglise

Cet ouvrage s'appuie sur le témoignage de couples chrétiens qui ont senti, à travers leur union conjugale, même si pour certains cela est resté exceptionnel, s'être approché de Dieu. Impression fugace parfois, mais bien réelle, qui les invite à approfondir le message évangélique, pour comprendre tout le sens de ce qu'ils vivent. Et là, – surprise !, miracle peut-être ! – l'enseignement de Jésus fait bien apparaître, à leurs yeux, que le Créateur a conçu la sexualité humaine pour en faire aussi un chemin vers Lui. Il leur faut en témoigner, à notre époque de laxisme ambiant, où la sexualité est vécue trop souvent dans l'insignifiance, avec pour conséquences le papillonnage, le refus du mariage, les divorces fréquents. En témoigner, en particulier devant les jeunes qui ne perçoivent, dans le langage de l'Église, que des interdits qu'ils rejettent, ce qui est un facteur certain de déchristianisation. Une première partie rappelle l'enseignement de Jésus, qui donne toute sa signification au mariage comme sacrement. Elle analyse ensuite les dérives et contresens intervenus dans l'histoire qui ont conduit au malaise actuel, et les ouvertures progressives du Concile Vatican II et des derniers papes, ouvertures que les époux proposent encore d'approfondir. Après avoir situé ainsi la sexualité au niveau du « merveilleux » appelé à être le sien, une seconde partie, pose un regard différent, plus humain, plus près des préoccupations d'accueil des jeunes, plus attentif, surtout, à l'amour et à la miséricorde de Dieu, sur les sujets qui font débat, comme la contraception, les divorcés, l'homosexualité, le mariage des prêtres. Dans l'axe de la large concertation engagée par le pape François avec le synode sur la famille, ce livre a vocation à recentrer le dialogue entre les jeunes, leurs parents et l'Église.

09/2015

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Religion

La foi du souvenir. Labyrinthes marranes

A travers la série de portraits marranes qu'il dresse, Nathan Wachtel retrace les itinéraires de ces juifs du secret, espagnols et portugais, convertis de force à la foi catholique à partir de la fin du XIVe siècle. Certains qui ont fui l'Europe pour chercher refuge en Amérique établissent des réseaux de solidarité transcontinentale et contribuent à la création d'une économie ouvrant les voies à la modernité. Sur le plan religieux, à la fois juifs et chrétiens, dedans-dehors, les marranes développent des formes de pensée sceptique qui conduisent à la vision d'un monde moins dogmatique, plus complexe, plus relatif, plus tolérant : penser à Montaigne et à Spinoza. Du pauvre hère que fut juan Vicente au richissime trafiquant d'esclaves Manuel Bautista Perez, de l'érudit Francisco Maldonado de Silva à la " rustique " Theresa Paes de Jesus, l'auteur explore la condition marrane comme lieu des drames, des angoisses et des mutations de l'Occident moderne. Au scrupule de l'historien qui restitue le contenu des procès consignés dans les vieilles archives inquisitoriales, Wachtel allie le souci de l'anthropologue : au printemps 2000, il fait le lien entre le passé et le présent, rencontrant au Brésil des marranes contemporains. Faisant bon usage de l'anachronisme, et tout en soulignant les différences, Nathan Wachtel rapproche la péninsule Ibérique des XVe et XVIe siècles de l'Allemagne nazie du XXe. Dans les deux cas, c'est une " logique du sang " qui a mis un terme à la réussite des processus d'assimilation, rejetant les juifs hors de la communauté des vivants. Après La Vision des vaincus (1971) et Le Retour des ancêtres (1990), La Foi du souvenir est le dernier volet d'une trilogie dont le fil conducteur serait celui d'une " histoire souterraine " des Amériques, entre mémoire et oubli.

09/2001

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Religion

Fratelli Tutti. Lettre encyclique sur la fraternité et l'amitié sociale

Le Saint-Siège a annoncé mercredi 16 septembre que la nouvelle encyclique de François, " Fratelli tutti " (Tous frères, en français) serait publiée le 4 octobre, le lendemain de sa signature par le pape à Assise. La publication de ce texte sur la fraternité interviendra à une date symbolique, puisque le 4 octobre est le jour où l'Eglise catholique célèbre la Saint François d'Assise. Pour cette nouvelle encyclique, le pape François choisit les paroles du saint d'Assise contenues dans ses Admonitions. Il inaugure une réflexion à laquelle il tient beaucoup, sur la fraternité et l'amitié sociale et qu'il entend donc adresser à toutes les soeurs et tous les frères, à tous les hommes et femmes de bonne volonté qui peuplent la terre. A tous, de manière inclusive et jamais exclusive. Nous vivons à une époque marquée par la guerre, la pauvreté, les migrations, le changement climatique, la crise économique, les pandémies : se reconnaître frères et soeurs, reconnaître dans celui que l'on rencontre un frère et une soeur ; et pour les chrétiens, reconnaître dans celui qui souffre le visage de Jésus, est une façon de réaffirmer la dignité irréductible de tout être humain créé à l'image de Dieu. Et c'est aussi une façon de nous rappeler que nous ne pourrons jamais sortir seuls des épreuves actuelles, l'un contre l'autre, le Nord contre le Sud, les riches contre les pauvres, ou en étant séparés par quelque autre différence excluante. L'encyclique sera une méditation sur le caractère "concret" de la fraternité, sa dimension interreligieuse et sa déclinaison dans le champ social. Pour saint François, comme pour le pape François, prendre soin des autres comme soi-même devient la voie et l'espace privilégié de l'évangélisation.

10/2020

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Fantasy

Le concile de Merlin : Intégrale Volume 1

An 535. Le royaume breton est mort en même temps qu'Arthur à Camlann. Le chaos ravage l'île de Bretagne, poussant Merlin, comme beaucoup de ses compatriotes, à l'exil en Armorique pour fuir les envahisseurs angles et saxes que plus rien n'arrête. Depuis sa retraite au coeur de Brech El Lean, le vieux sage organise une réunion secrète, à laquelle sont conviés sa fille, Gwendaëlle, des druides et des moines influents. Le mage s'inquiète autant des guerres que du déclin des enseignements druidiques face au pouvoir grandissant de l'Eglise. Plutôt que la lutte, Merlin cherche à créer un pont entre chrétiens et druides afin de trouver une issue aux crises que tous traversent et dévoile pour cela un trésor inestimable : d'énigmatiques manuscrits sur la vie du Christ. Merlin souhaite leur partage, et pense sceller une union favorable. Mais le lendemain, Merlin disparaît dans d'étranges circonstances, abandonnant Gwendaëlle aux mains de multiples ennemis : de mystérieux mages et des sbires de l'Eglise, qui semblent prêts à tout pour l'éliminer. Gwendaëlle plonge malgré elle dans une intrigue qui très vite dépasse les enjeux imaginés. Car ni le Pape, ni les Mages, ni les rois ne veulent la paix. Né en 1976 en banlieue parisienne, Lionel Cruzille travaille plusieurs années dans les services d'urgences des hôpitaux de Paris puis change de vie. En 2005, sa rencontre avec la méditation et le Qi gong marquera un tournant important et il ne cessera dès lors de les pratiquer. Il retourne ensuite à l'écriture. Ses essais abordent une spiritualité au-delà de la religion, à l'instar des enseignements qu'il a reçus. Et dans ce prolongement, ses romans explorent le sens du réel, questionnent le monde actuel et ses enjeux, ou encore reflètent la quête intérieure de chacun.

02/2024

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Mahomet

Mouhammad est-il un prophète ?

Nul doute que les Ecritures ont annoncé l'avènement de ce prophète qui a changé le cours de l'Histoire, que ce soit pour mettre en garde les hommes contre son avènement, s'il fut un faux prophète, ou pour le célébrer et leur ordonner de le suivre, s'il fut véritablement envoyé par le Seigneur. Or, si les prophètes bibliques avaient mis en garde les hommes contre sa venue, ces textes auraient été utilisés par ses nombreux détracteurs parmi les juifs et surtout les chrétiens. Puisque ce ne fut pas le cas, alors il existe nécessairement des textes bibliques qui célèbrent le prophète Mouhammad et ordonnent aux croyants de le suivre. Selon certains musulmans ayant étudié les Ecritures dans leur langue originale, l'hébreu, le prophète Mouhammad y est annoncé nommément, mais ses noms Mouhammad ou Ahmad, qui signifient " immensément loué " et " le plus digne d'être loué " ont été, volontairement ou non, traduits. Il est également annoncé à travers sa nation, les Arabes, descendants d'Ismaël, premier-né d'Abraham à travers lequel l'ange a promis au patriarche une immense postérité. Il est aussi annoncé à travers son pays, l'Arabie, comme nous le démontrerons dans cette étude. Et il est, selon nombre de commentateurs, " le Prophète annoncé par Moïse, " celui auquel tout doit revenir " (Chiloh) prédit par Jacob, le " serviteur de Dieu " prophétisé par Esaïe, le " fils de l'homme " de la vision de Daniel, et " l'intercesseur " (le Paraclet) annoncé par Jésus à ses disciples. Car si Jésus fut envoyé aux juifs pour les remettre sur le droit chemin, il fut également et surtout suscité afin de les préparer à l'avènement prochain du royaume de Dieu que devait établir le dernier des prophètes.

01/2022