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Maurice Hurni, Giovanna Stoll

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 4

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 10

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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occupation

Carnets d'une étudiante dans Paris occupé. 1940-1943

Jacqueline Loriod a 18 ans quand elle s'inscrit à la Sorbonne en cet été 1940, celui de la défaite et de l'Occupation. Elle y passe une année, en lettres, avant d'intégrer pour deux ans une école d'élèves infirmières. Jacqueline Loriod est une jeune fille pleine d'espoirs, d'indignations, d'enthousiasme, comme tant d'autres de son temps. Mais Jacqueline Loriod note sur des carnets ce qu'elle fait, ses souffrances, ses pensées, les fondements de ses engagements. Elle commente ses lectures, l'actualité, ses cours. Dans ces récits, on rencontre Georges Duhamel, on croise Maurice Bardèche, dont l'antisémitisme, ainsi que celui de certains professeurs, indigne la jeune étudiante. Elle est de ces étudiants et lycéens qui défient la police française autant que l'occupant, le 11 ? novembre 1940 sur la place de l'Etoile, premier acte de résistance. Tenus de 1940 à 1943, ses carnets ont été découverts au décès de Jacqueline Loriod par ses enfants et mêlent l'histoire familiale à celle de la guerre et de la Résistance. L'écriture de ces carnets est similaire à celle du tract manuscrit - conservé aux archives de bibliothèque La Contemporaine de l'université de Nanterre - qui est la dernière trace matérielle de l'appel au 11 ? novembre 1940, et qui donnait une consigne ? : "Recopie ces lignes et diffuse-les". Ce livre constitue un témoignage précieux, présenté et annoté par Alain Monchablon et Robi Morder, avec une postaface de Catherine Oguise-Boileau. Il est illustré par des photographies et documents familiaux ou issus des archives.

11/2022

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Chanson française

Jacques Tavernier chansonnier d'après guerre. Caviar ou lentilles

Jacques Tavernier... Ce nom ne dit rien au public. Et pourtant il aurait pu faire partie de ces têtes d'affiches qui ont brillé en lettres de néon sur le devant de l'Olympia dans cette période exaltée d'après-guerre. Il s'en est fallu de peu... L'aléatoire, la malchance. Un très grave accident au " 24h du Mans " en 1955 ; et la publicité qui entoure le radio-crochet de portée nationale " les Etoiles de la Kermesse ", de la Kermesse aux Etoiles, via Radio-Luxembourg et la presse, s'est focalisée sur cet événement dramatique en lieu et place d'un tremplin bien mérité. Seule Marie-Josée Neuville a pu tirer son épingle du jeu. Notre père était pourtant sorti co-finaliste ! Alors qu'il avait reçu de vrais encouragements de la part de Maurice Chevalier, d'Henri Salvador ou encore d'Annie Cordy. Des poésies, des chansons, des essais et des contes pour enfants jalonnent aussi une carrière assez courte dans des cabarets parisiens et azuréens. Courte mais suffisante pour avoir laissé une trace indélébile dans sa famille et dans son entourage. Il sera ici développé sa vie artistique, ne faisant allusion que discrètement à sa vie privée, ne la laissant parfois transpirer que lorsqu'elle s'invite dans ses oeuvres et dans ses choix. A travers c voyage, on pourra s'imprégner de ce que fut cette époque explosant de joie et de bonheur après cinq années d'occupation. L'amitié fraternelle, l'amour, le rêve d'une vie exaltante faite de petits riens contribuant à un renouveau revitalisant.

03/2023

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Romans historiques

Le secret de Chantilly

"Dans mon histoire, justement, il y avait un prince. Et jamais dans mon imagination la plus folle je n'aurais prédit que je viendrais vivre avec lui dans son château". PARIS, 1792. Abandonné et livré à lui-même dans les rues de la capitale, Marie-Antoine Carême n'a que huit ans. Il s'aventure dans le monde de la restauration et au cours des années se distingue en pâtisserie. Lorsqu'il rencontre le mystérieux Boucher, maître d'hôtel du ministre Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, celui-ci lui promet de lui révéler le secret de Chantilly. La magie opère. Devenu chef de cuisine au château de Valençay, Carême tombe sous le charme de l'énigmatique Talleyrand. Il se plonge dans un conte de fées - un tourbillon vertigineux de princes, de princesses, de sortilèges et de châteaux où pâtisserie et scandale sont au rendez-vous. Mais vient la chute de Napoléon et tout bascule. Devrait-il encore se fier à Talleyrand, cet homme insaisissable, ce diable boiteux pour qui personne ne paraît compter ? Orphelin de la Terreur, génie assailli par le doute, il faudra à Carême des années avant de découvrir enfin le secret de Chantilly. Un roman touchant qui dévoile l'amitié inimaginable entre deux êtres appartenant à deux mondes entièrement différents. De Paris à Valençay, du congrès de Vienne à Londres, Carême nous fait voyager à travers ses aventures parfois piquantes, souvent pleines d'humour, mais qui incarnent la France - son histoire, son patrimoine et son grand art culinaire.

07/2021

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Histoire de France

Les soldats inconnus de la Grande Guerre : la mort, le deuil, la mémoire

Après les terribles combats de la Grande Guerre, émerge, dans plusieurs pays qui ont participé au conflit, l'idée de rendre hommage aux soldats dont les corps n'ont pas pu être identifiés. La démarche révèle le poids de la mort de masse, caractéristique de cette guerre, mais également une évolution du sens de l'hommage rendu. Ce ne sont plus les chefs célèbres qui sont honorés mais bien les humbles inconnus. En France l'idée émane de Francis Simon, dirigeant du Souvenir français, et du député Maurice Maunoury, mais reprend une proposition faite par le Prince de Joinville après la guerre de 1870. La décision, prise en 1920, d'inhumer un Soldat inconnu soulève des débats politiques à propos du lieu du dépôt du corps. L'Arc de Triomphe l'emporte sur le Panthéon, au début de l'année 1921. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou la Belgique font des choix similaires au cours de la même année, suivis en 1922 par d'autres pays (Grèce, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Pologne). L'ouvrage recense la quasi-totalité des cas de figure nationaux et donne la parole aux meilleurs spécialistes pour analyser les attitudes de chacun des Etats ayant retenu l'idée d'un monument au Soldat inconnu. Le caractère incontournable de la Grande Guerre dans l'histoire du XXe siècle est ainsi réaffirmé près de cent ans après les événements et son actualité s'en trouve renforcée. L'ouvrage, actes d'un colloque tenu en 2010, s'impose comme une référence.

08/2012

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Littérature française

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES Livre 9

Traduits en treize langues, modèle pédagogique diffusé à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, en Russie, les Souvenirs entomologiques constituent une oeuvre exceptionnelle, à la fois sur les plans littéraire et scientifique. Né en 1823, J. -H. Fabre ne fut pas seulement un génial entomologiste et un scientifique rigoureux, mais aussi un humaniste, poète, artiste, philosophe et félibre : ces qualités apparaissent dans tous les chapitres de ces Souvenirs. Sa démarche a suscité l'admiration enthousiaste d'hommes parmi lesquels figurent les noms de Henri Bergson, Charles Darwin, Maurice Maeterlinck, Romain Rolland et, plus près de nous, Jean Rostand, Pierre Paul Grassé, Gerald Durrell, Ernst Jünger. Parfois contestées naguère, tant elles dépassaient la perception habituelle des naturalistes, les observations de Fabre sont reconnues aujourd'hui exactes et fondamentales. Il aura fallu parfois des contrôles scientifiques faisant appel aux techniques les plus perfectionnées pour en voir confirmée la valeur. Lauréat de l'Académie française et d'un nombre considérable de prix, ayant reçu en France et à l'étranger les meilleures distinctions, Fabre nous offre ici des pages écrites pour être lues dans les sphères les plus diverses et à tous les âges. La présente édition comporte une présentation détaillée de l'homme et de son oeuvre. Elle est complétée par un répertoire général analytique, une bibliographie, des notes. Cet ouvrage, enfin, nous introduit à l'Harmas de Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), laboratoire vivant de la nature, créé par Fabre, où celui-ci écrivit la presque totalité de ces Souvenirs entomologiques.

01/2023

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Vichy

Ombre invaincue. La survie de la Collaboration dans la France de l'après-guerre 1944-1954

Heurs et malheurs de la " génération de la Collaboration " dans la France de l'après-guerre. Après la Seconde Guerre mondiale, en dépit de l'Epuration, certains anciens collaborationnistes parviennent à se recycler et à faire vivre leurs idées. Trois mouvances spécifiques, très actives dans les années 1930-1945, perdurent : le Parti populaire français de Jacques Doriot, le Rassemblement national populaire de Marcel Déat, la nébuleuse " cagoularde " d'Eugène Deloncle. Si, en 1945, leurs chefs tutélaires ont disparu, une nouvelle génération leur succède : Georges Albertini, Guy Lemonnier, Georges Soulès, Maurice Bardèche, René Binet... Ce qui caractérise ces hommes âgé de vingt à quarante ans, c'est la souplesse, voire la plasticité. Il ne s'agit pas pour eux de renier leurs idées, mais bien au contraire de les adapter au règne des vainqueurs, de se glisser dans l'époque nouvelle en l'infléchissant. Dans ce monde bouillonnant de perpectives, on croise François Mitterrand et ses liens avec la Cagoule, des Français formés au camp de jeunesse à Auschwitz (1944), des commandos de miliciens parachutés en France à l'hiver 1945, des collaborationnistes sensibles au fédéralisme européen... Le bilan de cette génération formée de personnalités peu connues du grand public n'est pas négligeable : elle a jeté les bases de l'extrême droite moderne française, avec comme débouchés politiques le populisme poujadiste, puis la création du Front national ; elle a contribué à imbriquer l'anticommunisme et le processus de construction européenne. Au total, elle a vu ses voeux en partie exhaussés.

09/2021

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Historique

Bella Ciao Tome 2

Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire de Teodoro, tout en discontinuité chronologique. Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez... Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux... En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.

11/2021

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Mythologie

Moi, Psyché

Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole. Psyché est une jeune fille en âge de se marier. Elle a pour atout d'être belle, si belle qu'elle fait peur aux hommes et qu'aucun prétendant n'ose se déclarer... Ses parents, désolés, vont consulter un oracle dont le verdict est le suivant : pour apaiser la colère de Vénus, qui est jalouse de sa beauté, elle devra accepter pour époux une créature affreuse - monstre, démon ou dragon ? - qui viendra la chercher le jour de ses noces. La cérémonie s'accomplit, et Psyché se retrouve dans la chambre d'un palais où son mari la rejoint pendant la nuit, lui ordonnant de ne pas allumer la lumière et, à l'avenir, de ne jamais chercher à le voir. La jeune mariée reçoit dès lors chaque nuit son époux invisible dont, à sa grande surprise, elle est tombée amoureuse. Jusqu'au moment où, emportée par la curiosité, elle allume une lampe. Et c'est alors que ses malheurs commencent... L'histoire de Psyché, contée au II° siècle après J. -C. par l'écrivain latin Apulée, peut être lue comme une fable initiatique sur les épreuves que doit traverser le désir pour dépasser les apparences illusoires du corps et devenir amour. Le mythe a traversé les siècles, inspirant des écrivains tels que La Fontaine et Molière ainsi que de nombreux artistes, de Canova à Rodin et de Rubens à Maurice Denis en passant par les préraphaélites anglais.

04/2023

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Récits de montagne

La montagne est mon domaine

Remarquable conteur, Gaston Rébuffat continue à incarner l'image même de l'alpinisme dont il a su mieux que tout autre transmettre l'esprit. Faisant passer avec simplicité et bonheur, à l'aide d'une formule étincelante ou d'une demi-confidence, I'essentiel du "sentiment de la montagne" , il a ainsi permis à tous d'accéder à l'univers des sommets "entre ciel et terre" . Les textes de cet écrivain de l'altitude étant devenus pour la plupart introuvables, Françoise Rébuffat, son épouse, eut l'idée d'en réunir la quintessence. C'est aujourd'hui chose faite et c'est une surprise : cet homme au caractère secret se raconte pourtant ici, autant au moins qu'il raconte "sa montagne" , et c'est toute la vie d'un des grands alpinistes du siècle que l'on découvre, depuis la jeunesse passée à arpenter les calanques de Marseille jusqu'aux "grandes courses alpines" et à l'expédition de l'Annapurna. Une vie consacrée aussi à l'amitié. Amitié des hommes, lorsqu'il raconte des ascensions avec Maurice Baquet ou Haroun Tazieff ; amitié des montagnes, lorsqu'il décrit de prestigieux sommets, mont Blanc ou Cervin ; amitié pour la nature tout entière, et l'on découvre alors un autre Rébuffat, celui qui s'inquiète des agressions subies par l'environnement... Cette vision profondément humaniste de l'altitude lui appartenait en propre. Elle est pourtant devenue, grâce à son talent d'auteur, le lieu commun de tous ceux qui aiment la montagne.

11/2021

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Essais biographiques

Gen Paul. Un peintre maudit parmi les siens

Issu d'une famille très modeste, Eugène Paul, dit Gen Paul (1895-1975), est l'un des trois grands peintres expressionnistes du XXe siècle avec Georges Rouault et Chaïm Soutine. Mais si Rouault exprime un mysticisme révoltéface à une société en déchéance, si Soutine exprime le profond mal-être d'un homme en souffrance, le vibrant Gen Paul, lui, se tourne vers la vie, vers l'avenir, vers l'épanouissement de soi, quand bien même la malédiction ne l'épargne pas : la perte d'une jambe en 1915, la pauvreté, la drogue, l'alcool, les amours inachevées…Ami de Maurice Utrillo, de Francis Carco, de Marcel Aymé, de Louis-Ferdinand Céline, tous montmartrois comme lui aux beaux jours de la bohème, Gen Paul était destiné à devenir boucher ou tapissier. Sa vocation d'artiste peintre l'a conduit sur les sentiers de la reconnaissance internationale puisque des collectionneurs suisses et américains, notamment, ont acquis nombre de ses uvres et que l'armateur grec Onassis l'a lui-même sollicité. Mais que l'on ne s'y trompe pas : un créateur ne saurait aliéner sa liberté pour de l'argent. Le succès n'a modifié ni le caractère, ni le comportement de Gen Paul, dont on découvrira la véritable personnalité en lisant, à la fin de cette biographie, la transcription de la "Radioscopie" animée par Jacques Chancelen janvier 1971. Le présent ouvrage est une réédition, revue et corrigée, du livre paru en 2007 sous l'égide de La Table Ronde.

11/2022

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Cancer

Cancer terminal. Comment j'ai guéri de l'impossible ?

Cet ouvrage n'aurait jamais dû voir le jour. D'après la médecine, son auteur était en effet condamné à mourir d'un cancer de stade 4 avec métastases, pour lequel aucun traitement n'était possible. Le choc passé, Guy Tenenbaum a refusé ce destin et a mobilisé toute son énergie à chercher des informations pour essayer de se sauver. Bilingue et vivant aux USA, il a lu les travaux de prix Nobel, épluché plusieurs dizaines d'études, allant de l'alimentation au jeûne en passant par les compléments alimentaires naturels. Jour et nuit, il a recoupé, synthétisé et surtout expérimenté sur lui-même ce qu'il découvrait, appuyé régulièrement par les grands noms de la recherche, comme le docteur Eric Berg ou le professeur Thomas Seyfried. En France, il fut patiemment conseillé par le professeur Maurice Israël, ex-directeur de recherches au CNRS. Guy est désormais guéri. Cela a été officiellement reconnu par les autorités sanitaires américaines. Il consacre aujourd'hui tout son temps de manière bénévole à échanger avec les spécialistes qui le questionnent sur son protocole et à partager avec le grand public. Ce livre recueille l'ensemble de son histoire et de ses recherches, appuyées par toutes les études auxquelles il a eu accès. Son but ? Ne pas prétendre avoir trouvé le graal, simplement encourager les malades et les médecins à s'intéresser aux recherches qui lui ont sauvé la vie. Pour que la fatalité laisse place à l'espoir et à l'action.

08/2021

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Littérature Allemande

Quand les nuages poursuivent les corneilles

"Roman voudrait être heureux et avoir du succès. Il se contenterait de respirer l'odeur du tilleul, de suivre la course des nuages, de partager avec sa bien-aimée les minuscules événements qui ponctuent son existence dans la grande ville du nord, Berlin. Mais la réalité se rappelle sans cesse à lui. Comment satisfaire aux exigences de ses proches qui lui demandent de mettre fin à leurs jours ?? Comment pallier les soucis financiers ?? Et comment intéresser les milieux artistiques à ses projets de théâtre ou de cinéma ?? Roman ne manque pas d'idées - utopiques, baroques, poétiques - que la vie s'empresse de pulvériser. Avec humour et affection, Matthias Zschokke regarde son héros se débattre dans la banalité d'un quotidien où l'étrangeté se tient toujours tapie, prête à surgir. Roman est un cousin germain de Plume de Henri Michaux". Isabelle RüfQuand les nuages poursuivent les corneilles a été publié pour la première fois en français en 2018 par les Editions Zoé dans une traduction signée de la journaliste Isabelle Rüf. Cette nouvelle édition reprend la traduction originale ? ; elle est accompagnée d'une préface inédite de la traductrice. Né à Berne en 1954, Matthias Zschokke est un romancier suisse de langue allemande. Ecrivain, dramaturge et cinéaste, il a reçu le Prix Robert Walser pour son premier roman, Max, en 1981 et le Prix Femina étranger pour Maurice à la poule en 2009. En 2014, il est sacré lauréat du Grand Prix de littérature du Canton de Berne. Il vit et travaille à Berlin depuis 1980.

05/2023

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Biographies

L'art militaire pour l'infanterie

L'Art militaire pour l'infanterie, au quel est monstré, I. Le maniement du mousquet et de la pique ; II. L'exercice d'une compagnie toute parfaite selon la pratique du... chef de guerre, Maurice, prince d'Orange, etc. , déclaré augmenté et corrigé ; III. Nouvelles ordonnances de batailles d'une compagnie et d'un regimen tout entier et d'une singulière sorte d'ailes pour une compagnie et entier régimen, comment il faut répartir les quartiers pour un camp et ce qu'on doibt en outre cognoistre en un régimen ; IV. La discipline militaire qui jusqu'à présent a esté usitée. Par Jean Jaques de Walhausen,... Dernière édition reveue, corrigée et toutes les figures et cartes renouvellées et tout mis en meilleur ordre selon la nature de la vraye science militaire Date de l'édition originale : 1630 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature française

Espace fumeur

Peut-on s'arrêter de fumer sans oublier le fumeur qu'on a été ? Dans ce livre à mi-chemin entre l'essai et le récit, Nathan Devers raconte sa vie à la lumière de la relation qu'il a entretenue, pendant plus de dix ans, avec le tabac. Il revient sur des expériences qu'ont sans doute partagées la plupart des fumeurs : la première cigarette, l'apparition de la dépendance, ses effets bénéfiques et néfastes, l'incapacité de faire quoi que ce soit sans "en allumer une" , les vaines tentatives de sevrage - et puis l'invention d'une méthode, résolument personnelle, pour en finir avec cette addiction. Parallèlement à cette confession, Nathan Devers développe une réflexion sur l'histoire de la cigarette et son imaginaire. Qu'est-ce qui distingue le fumeur mondain du fumeur invétéré ? Comment expliquer que les écrivains, si loquaces lorsqu'il s'agit de parler des drogues ou de l'alcool, aient accordé si peu de place à la cigarette ? Existe-t-il pour autant un espace fumeur de la littérature ? C'est un tel espace que l'auteur s'emploie à construire, en faisant dialoguer quelques fumeurs mythiques, de Michel Houellebecq à Pierre Louÿs en passant par Italo Svevo, Roland Barthes et un certain Maurice de Fleury... A l'heure où la cigarette fait l'objet d'une quasi-prohibition, ce livre n'est ni une apologie du tabac ni un traité hygiéniste, mais un hommage, teinté d'humour et de mélancolie, adressé à cette espèce en voie de disparition qu'incarnent les fumeurs.

05/2021

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Littérature française

Rire de vivre

Myriam, juive, d'origine allemande, vit à Paris avec ses parents et son frère Jacques. Sa mère n'a jamais ressenti de fibre maternelle vis-à-vis d'elle. Cette dernière en souffrira toute sa vie et elle se posera toutes sortes de questions. Pourquoi sa mère la déteste-t-elle autant ? Serait-ce dû au fait qu'elle partageait sa chambre étant jeune avec sa grand-mère Oma, modèle de distance et de froideur ? Un modèle que Rose reproduit et accentue avec Myriam. Une descente aux enfers qui nous entraîne dans les méandres de la pire des maltraitances, celle qui débute dès l'enfance. Pour sortir de cette spirale mortifère, elle se réfugie de temps en temps, en Allemagne chez ses grands-parents. Une échappatoire, comme le seront également ses sorties chez les scouts, chez des amis ou plus tard dans ses études ou dans son travail. A dix-huit ans, sa mère la répudie. Pour sortir de cette spirale, Myriam trouvera refuge dans une modeste chambre de bonne. La jeune femme se marie en 1983 avec Pierre dont elle divorcera quelques années plus tard. La seule réussite de ce mariage sera leur fils Hugo. La souffrance physique et psychologique qu'elle endure la transforme. Elle se forge une volonté hors du commun, affronte plutôt que de subir, avance, se rebelle, mais Rose ne veut rien savoir ni comprendre... La mort de son père, Maurice n'arrange rien. Son allié de toujours, là-haut, Pépé suit avec attention le parcours de sa petite fille. Le dénouement est proche.

11/2021

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Chanson française

Et moi, et moi, et moi

Les mémoires de Jacques Dutronc. La guerre et la nuit ne vont pas ensemble. Je déconseille de naître la nuit, en pleine guerre, par exemple. Ca m'est arrivé : c'est une mauvaise idée. C'était en 1943, le 28 avril. Courir dans Paris en bravant le couvre-feu, sans laissez-passer, ça aussi, je le déconseille. Mais mon père n'avait pas le choix : Madeleine, sa femme, était sur le point de m'infliger la vie. Il a filé demander de l'aide au commissariat le plus proche : il est tombé sur la Kommandantur, le seul bâtiment éclairé. Là, on lui a indiqué le poste de police, qui a envoyé une estafette. J'ai donc été à deux doigts de naître dans un panier à salade. Finalement, j'ai attendu d'être à la clinique, près de la porte de Champerret, pour pousser mon premier cri. Il était 5 h 20 du matin. Je n'étais pas le premier enfant du couple : mon frère Philippe m'avait précédé dans cet emploi. Je n'étais pas non plus le premier Jacques Dutronc : on m'a donné le prénom d'un de mes oncles, mort au champ d'honneur, le 7 juin 1940. Avant de naître, j'avais donc déjà ma tombe au Père-Lachaise. J'avais pris de l'avance. La Trinité, Johnny Hallyday, Les Play-Boys, les premiers galas, Jacques Lanzmann, Serge Gainsbourg, les escapades marocaines, Maurice Pialat, Claude Sautet, Jean-Luc Godard, Merde in France, les cigares, l'alcool, la Corse... A sa façon inimitable, Jacques Dutronc se souvient et raconte.

11/2023

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Marques et modèles automobiles

Facel Vega 1939-1964, le grand tourisme à la française

Jean Daninos, le créateur de la marque, a offert au monde une série de coupés Grand Tourisme qui pouvaient rivaliser avec les plus grands noms de l'automobile. Les Facel Vega luttaient à armes égales avec les Ferrari, les Aston Martin et autres Mercedes 300 SL... Outre leurs remarquables performances, les Facel Vega possédaient un luxe et un confort inégalé pour cette classe de voitures. Le succès est au rendez-vous, et nombre de célébrités adoptent cette voiture exceptionnelle, ambassadrice du chic parisien. Têtes couronnées, stars hollywoodiennes, capitaines d'industrie, hommes politiques de tous pays... se laissent séduire par cette étonnante grande routière. Assurément sportives, les Facel Vega sont aussi les voitures personnelles des pilotes automobiles : Stirling Moss, Maurice Trintignant et Nano Da Silva Ramos. Pour nos ambassadeurs et nos hommes politiques, Jean Daninos crée la berline Excellence dont le luxe étonnant n'a jamais été surpassé à ce jour dans la production française. La Facellia, lancée en 1959, vient compléter la gamme Facel pour contrer les Porsche, Alfa Romeo et autres MG... Fort de son dynamisme personnel, de ses soutiens politiques, s'appuyant sur des équipes d'ingénieurs et d'artisans au sommet de leur art, il réussira, en dépit d'immenses difficultés, à faire vivre l'entreprise jusqu'en 1964 en lançant successivement la fabuleuse Facel II, la séduisante Facel III, puis la prometteuse Facel 6... Replongez dans l'esprit de cette époque, offrez-vous un voyage dans le temps : vous allez découvrir la passionnante aventure Facel !

11/2023

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Littérature française

J'ai tué Barbara suivi de La chanson de Madame Rosenfelt

En 1993, Pierre Notte envoie à Barbara un exemplaire de son premier roman, La chanson de Madame Rosenfelt, dont la chanteuse lui a inspiré le personnage. A cette époque, le jeune homme de vingt-trois ans mène une existence chaotique. Il n'a plus l'amitié ou l'amour de nombreux proches, qui l'ont renié. Son père se noie dans l'alcool, sa mère perd pied. Il est seul et ne souhaite plus vivre. Il absorbe quarante pilules de Temesta, et commence à s'endormir lorsqu'il entend une voix sur son répondeur : "C'est Barbara. Ecoutez, voilà. J'ai reçu votre livre. Je vous rappellerai. Ou vous me rappelez." Et ce message le ramène à la vie. Vingt-cinq ans plus tard, l'auteur revient sur les faits. Il raconte ses amours, les ruptures, les morts, sa violence, sa sexualité, ses errances, les dialogues surréalistes avec son éditeur Maurice Nadeau, ses chansons, ses débuts de comédien et, en contrepoint, les disques de Barbara, ses concerts, puis le "choc" du spectacle Lily Passion avec Gérard Depardieu : des textes qui entrent en forte résonance avec les dérives de l'écrivain et irriguent cette confession. Une nouvelle version de la mort de la chanteuse constitue l'une des surprises de ce texte fulgurant, et rend encore plus puissant pareil hommage à la force des mots et de la musique de la Dame en noir... Ce volume contient aussi le roman La chanson de Madame Rosenfelt, accompagné de la préface écrite alors par Julien Cendres.

01/2018

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Beaux arts

L'art du pastel

"Mariage d'amour de la couleur et du dessin" (José Maria de Heredia), le pastel fascine par sa texture crayeuse et par l'éclat de ses teintes. Conçu au départ pour rehausser des dessins, le pastel gagne peu à peu ses lettres de noblesse ; il devient un art à part entière avec ses inconditionnels, les "peintres en pastel" comme on les appellera d'abord, les "pastellistes" comme on les désignera- ensuite. Le formidable succès de ces bâtons colorés au XVIIIe et au XIXe siècle est ici présenté par deux éminents spécialistes. A travers une somptueuse iconographie, cet ouvrage retrace pour la première fois l'oeuvre des principaux artistes qui ont haussé le pastel au rang d'art majeur : Maurice Quentin de La Tour et ses portraits plus vivants que nature, Jean-Etienne Liotard et sa précision captivante ; un siècle plus tard, Edgar Degas et ses danseuses aux tutus éclatants comme des bouquets, ou encore Odilon Redon et ses couleurs irradiantes, nourries à la source du rêve et de l'imagination. A côté de ces pastellistes renommés, cet ouvrage met en lumière une pléiade d'artistes qui grâce au pastel s'aventurent hors des sentiers battus : Joseph Vivien, Adélaïde Labille-Guiard, Gustaf Lundberg, John Russell, Eugène Boudin, Jean-François Millet, Giuseppe De Nittis, Edouard Manet, Berthe Morisot, Mary Cassatt, James Abbott McNeill Whistler, William Merritt Chase, Louise Breslau, Fernand Khnopff, Lucien Lévy-Dhurmer, etc... Sensible aux effets de la lumière, cet art fragile est souvent soustrait aux regards. Il sort ici de l'ombre pour le plus grand plaisir des amateurs.

10/2014

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Critique littéraire

Max Aub et la France ou l'espoir trahi

C'est un singulier destin que celui de Max Aub. Né à Paris en 1903, il y passe son enfance. Le père de nationalité allemande n'étant pas naturalisé, le déclenchement de la guerre en 1914 contraint la famille à l'exil : elle s'établit en Espagne, à Valence. Le jeune garçon s'y découvrira une vocation d'écrivain et utilisera sa langue d'adoption, le castillan, pour réaliser son œuvre. Une œuvre polymorphe de " poète, romancier, essayiste, cinéaste, homme de théâtre et de radio, peintre également. Presque malgré lui ", ainsi que le résume André Camp, qui figure en bonne place dans ce livre. Une œuvre marquée profondément par le combat que livre trois années durant le peuple espagnol pour défendre la République avant de subir la défaite en 1939. Max Aub, naturalisé espagnol et militant socialiste, paie de sa personne. Attaché culturel à Paris, il passe commande du "Guernica" à son ami Pablo Picasso ; il est co-scénariste et assistant d'André Malraux sur le tournage de "Espoir. Sierra de Teruel". Il le paiera cher : stigmatisé comme " juif " et comme " communiste ", il ne trouve d'autre refuge dans son pays natal que celui des camps d'internement de la III ème République agonisante et du régime de Vichy. Echappé du camp de Djelfa en mai 1942, il s'exile au Mexique. Il y réalise l'essentiel de son œuvre jusqu'à son décès survenu en juillet 1972, décès qu'un quotidien de Mexico présente, ironie de l'Histoire, comme celui d'un " écrivain français ". Extrait de la préface de Jacques Maurice.

05/2013

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BD tout public

Dans l'ombre de Charonne

Maryse, une jeune lycéenne de 17 ans, décide de participer avec ses copains de lycée à une manifestation contre le fascisme et pour la paix en Algérie. Nous sommes à Paris, en 1962. Après 8 ans de guerre, l'indépendance de l'Algérie devient inéluctable. L'OAS, regroupant dans ses rangs les fervents défenseurs du dernier bastion d'un empire colonial agonisant, multiplie les attentats à la bombe sur la capitale. Le 8 février, après 14 attentats, dont un blessant grièvement une petite fille de quatre ans, des manifestants se regroupent dans Paris aux cris de " OAS assassins ", " Paix en Algérie ". La manifestation organisée par les syndicats est interdite par le préfet Maurice Papon. La répression est terrible. La police charge avec une violence extrême. Prise de panique, Maryse se retrouve projetée dans les marches du métro Charonne, ensevelie sous un magma humain, tandis que des policiers enragés frappent et jettent des grilles de fonte sur cet amoncellement de corps réduits à l'impuissance. Bilan de la manifestation : 9 morts, dont un jeune apprenti, et 250 blessés. 50 ans plus tard, Maryse Douek-Tripier, devenue sociologue, profondément marquée par ce drame dont elle est sortie miraculeusement indemne, livre son témoignage à Désirée Frappier. C'est une véritable histoire dans l'Histoire à laquelle nous invite l'auteur, restituant ce témoignage intime dans son contexte historique et tragique, tout en nous immergeant dans l'ambiance des années soixante : flippers, pick-ups, surboums, Nouvelle Vague, irruption de la société de consommation.

01/2012

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Critique littéraire

Le Figaro littéraire. Vie d'un hebdomadaire politique et culturel (1946-1971)

Condamné par les ordonnances de la Libération, Le Figaro littéraire reparaît en 1946, sous le titre de Littéraire, et attendra un an le retour de son nom initial. Mais l'hebdomadaire animé par Maurice Noël n'a plus rien à voir avec les pages littéraires du Figaro de l'entre-deux-guerres. Il s'agit désormais d'une publication autonome, dont les bureaux sont installés dans les salons du prestigieux hôtel particulier du Rond-Point des Champs-Elysées. Né dans les affrontements de l'épuration, Le Figaro littéraire devient, dans le contexte de la guerre froide, le lieu du refus de l'engagement de la littérature. Pourtant, du soutien à l'appel de David Rousset au procès Kravchenko, l'hebdomadaire invente sa propre forme de "contre-engagement". Impliqué dans ces grands combats idéologiques, il reste un journal culturel généraliste, souvent considéré comme l'antichambre de l'Académie. A l'image de François Mauriac, les "grandes plumes" du Figaro viennent y défendre la tradition littéraire française ; tandis que de jeunes critiques, comme Bernard Pivot et Jean Chalon, parcourent le Paris des lettres en quête de nouveaux talents. Aujourd'hui réintégré aux pages du Figaro, cet hebdomadaire littéraire demeure, dans l'histoire de la presse française, une publication légendaire. L'analyse de son contenu et des parcours individuels de ses collaborateurs met en évidence la diversité des cultures politiques de droite du second XXe siècle. Elle témoigne de la singularité de cette expérience journalistique qui, de l'après-guerre à Mai 68, dut faire face aux bouleversements culturels et politiques de son temps.

06/2010

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Littérature étrangère

Liberté Tome 1 : Négritude et humanisme

Réunissant ici essais, conférences, préfaces articles et cours, dont certains remontent aux années 1945, L.S. Senghor témoigne de vingt années de " présence ". Une présence où réflexion, création, action s'affirment inséparables, et qui confère unité à un ensemble menant le lecteur de Maurice Scève à Pierre Soulages, du rythme des Spirituals à l'utile inutilité du latin, du sens et du signe dans les vieux contes africains aux problèmes pressants du bilinguisme sur le Continent noir. Ce brassage culturel, où l'analyse esthétique et l'évocation d'un passé lointain s'intègrent toujours aux données et au mouvement du présent, est sans doute à l'image d'un destin d'exception, mais il est aussi à l'image de l'Afrique même, où " l'art ne se sépare ni de la connaissance ni de la morale, où, comme elles, il vise à la praxis ". Sous le même titre générique de " LIBERTE ", " Négritude et humanisme " conduit nécessairement au second volume à paraître : " nation et voie africaine du socialisme ". " La Négritude, c'est l'ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu'elles s'expriment dans la vie, les institutions et les œuvres des Noirs. Pour nous, notre souci, notre unique souci a été de l'assurer, cette Négritude, en la vivant, et, l'ayant vécue, d'en approfondir le sens. Pour la présenter au monde, comme une pierre d'angle dans l'édification de la Civilisation de l'Universel, qui sera l'œuvre commune de toutes les races, de toutes les civilisations différentes - ou ne sera pas. " L.S. SENGHOR

07/1984

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Littérature française

Ville sanguine

Le narrateur, critique d'art et journaliste, se rend à Bordeaux afin de se documenter sur l'exil de Goya dans la capitale girondine. Pendant son séjour, il noue une relation ambiguë avec la très distinguée Hélène Dubourg, commissaire adjointe de la future exposition Goya, hommage que rend la ville au peintre espagnol qui y mourut en 1828. Ce retour dans la ville de son enfance coïncide avec la fugue inexplicable de son amie Natacha, qui, en le quittant sur les quais de la gare Montparnasse, lui a lâché ces mots énigmatiques : Il ne faut jamais s'arrêter. Hasard du calendrier, Bordeaux est alors le théâtre du dernier grand procès du siècle, celui de Maurice Papon, accusé de crimes contre l'humanité. Les rumeurs et les remous que provoque cet événement amènent le narrateur à revivre la passion impossible et tragique qu'il partagea ici même, adolescent, avec Jenny, la très jeune compagne de son père. Les visions des désastres de la guerre qui avaient hanté Goya jusqu'à la fin de sa vie sont de nouveau d'actualité : en témoignent les récits insoutenables des survivants des camps. Entre ces deux faits apparemment fortuits - l'exposition Goya et le procès Papon -, le narrateur voit s'exprimer la pérennité de la violence et de la haine dans le monde. Cherchant à assumer enfin son passé, il croira avoir trouvé en l'insaisissable Linda, une photographe très mode originaire des îles Sous-le-Vent, ce quelque chose de plus fort que le désespoir, une toute neuve et inexplicable émergence de l'amour.

03/2003

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Policiers

Un baiser de Malmédy. La dernière enquête du Boiteux

Un puits de lumière l'éclairait à la verticale, rendant encore plus sinistre ses deux montants dressés. Le travers du tranchoir luisait faiblement, retenu en position haute par une corde coulissante sur un système de poulies. Le billot, la panière ouverte, tout était en place, jusqu'aux cinq marches du petit escalier de bois qui permettait de monter à l'échafaud. " Le lieutenant Déveure, alias " le Boiteux ", est cette fois en train de perdre l'humour caustique qui le caractérise. Il aurait dû se méfier. Quand il a décidé d'attendre à sa sortie de prison Maurice Albertin, l'homme qui l'a estropié dix ans auparavant, Granier, son adjoint, s'est inquiété. Provocation ? Règlement de comptes ? Granier se trompait. Le Boiteux n'a pas le goût de la vendetta. Il a seulement de l'intuition. Une liberté conditionnelle va rarement de pair avec la vie de château, et pourtant c'est bien vers un château, celui de Boivillère, qu'Albertin mène le Boiteux. Et jusque dans une salle où une guillotine en exposition n'attire pas seulement les visiteurs, mais aussi l'horreur. Juge, notables du Rotary, junkie décervelé ou jeune guide archéologique, ils sont nombreux les habitants de Seillans, de sa région et même de l'étranger, à tourner autour de la " veuve ". Pourquoi ? Internet apportera une réponse au goût plus amer qu'un baiser de Malmédy. Une réponse qui laissera le Boiteux agonisant et fera dire à un personnage horrifié : " Pardon pour tous les hommes. Pardon. "

05/2003

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Histoire de France

Le parti de l'ennemi ? Le Parti communiste français dans la lutte pour la paix (1947-1958)

Sous la IVe République, les Français eurent peur. Dans le ciel de Corée, les duels entre pilotes américains et soviétiques donnaient à l'expression " guerre froide " une amère saveur. Les tanks soviétiques étaient " à deux étapes du Tour de France cycliste ". Ces propos du général de Gaulle n'étaient pas pris à la légère, les anticommunistes en tirant argument pour vouloir réduire le PCF au silence. Premier parti de France, celui-ci affichait son intention d'accueillir l'Armée rouge à bras ouverts si jamais elle devait " poursuivre ses agresseurs " jusque sur le sol de l'hexagone. Écartelés entre Washington et Moscou, encore sous le choc de leur défaite face à l'Allemagne, les Français étaient de toute façon incapables de se défendre par leurs propres moyens. Accusés par les socialistes de n'être " ni à gauche, ni à droite, mais à l'Est ", le PCF avec à sa tête Maurice Thorez dont l'attitude pendant la guerre faisait l'objet de violentes polémiques, tenta néanmoins de faire fructifier le capital patriotique acquis sous l'Occupation. Fondé à la fois sur les archives du PCF et de ses adversaires (notamment policiers...), cet ouvrage retrace la trajectoire d'une organisation dont le Secrétaire général avait expliqué à Staline qu'il se sentait " l'âme d'un citoyen soviétique ". Ainsi, pendant que l'armée française affrontait, en Asie (Indochine, Corée) comme en Afrique (Algérie, Égypte), des forces équipées par l'URSS et les " démocraties populaires ", le PCF afficha au nom de la Paix une solidarité sans failles envers Moscou.

07/2006

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Critique littéraire

Portraits d'écrivains

" Il y a quelques années, à un journaliste qui lui demandait pourquoi il écrivait désormais si peu, Maurice Nadeau répondit que découvrir un nouvel écrivain, ou en redécouvrir un qui avait été oublié était pour lui une manière d'écrire, de continuer à écrire. Et cette déclaration - venant d'un critique-éditeur auquel nous autres écrivains, dans le monde entier, devons beaucoup -, il me semble que je pourrais la faire mienne : en raison du plaisir que j'ai toujours trouvé à conseiller aux éditeurs dont j'étais le plus proche la publication ou la republication de certains auteurs, de certains livres. je l'ai sans doute fait avec moins d'assiduité et moins d'investissement que Nadeau, de façon plus dilettante et selon mes caprices, mais le fait d'avoir contribué à des révélations ou au retour de certains écrivains est pour moi un motif de satisfaction et de joie, comme si l'accueil que les lecteurs réservent à leurs livres, c'était moi qui l'obtenais avec des livres écrits par moi. " C'est en ces termes que Leonardo Sciascia expliquait sa démarche. Qu'ils soient consacrés à des auteurs siciliens comme Brancati, De Roberto, Lampedusa, Maria Messina, ou étrangers comme Voltaire, Azaña, Jorge Luis Borges, les seize portraits - pour la plupart, des préfaces et études inédites rassemblées par Maria Andronico Sciascia qui composent ce recueil sont révélateurs de la diversité des intérêts de Sciascia et de la justesse de son coup d'œil critique et éditorial.

01/2001

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Histoire de France

Octobre 1961. Un massacre à Paris

Il y a dix ans, Jean-Luc Einaudi publiait un livre dont le retentissement allait être considérable : la Bataille de Paris racontait, contre la version officielle, comment, dans la nuit du 17 octobre 1961, la police parisienne avait fusillé, noyé, massacré à coups de crosse des Algériens désarmés qui manifestaient pacifiquement à l'appel du FLN contre le couvre-feu. Cette nouvelle enquête précise et consolide par la preuve la connaissance que nous avons des événements, après l'ouverture des archives officielles à laquelle Jean-Luc Einaudi a pris une large part : son témoignage lors du procès Papon, dans le cadre de l'examen de carrière de celui qui avait également été préfet de police à Paris en octobre 1961, contribua à porter l'affaire à la connaissance du grand public. Début 1999, dans le cadre du procès en diffamation que lui avait intenté Maurice Papon, et à l'issue duquel celui-ci fut débouté de ses demandes, le Parquet de Paris reconnut la réalité du massacre. Alors s'entrouvrirent les premières portes... Jean-Luc Einaudi a ainsi pu consulter les archives du ministère de la Justice, du Parquet de Paris, des Hôpitaux de Paris, de la Gendarmerie, de la Préfecture de Police, et a recueilli de nouveaux témoignages. Ce qui lui permet d'affirmer et de démontrer que la répression policière fit environ 200 morts, et que le 17 octobre 1961 et les jours suivants, en plein cœur de Paris, la police massacra au faciès au vu et au su des plus hautes autorités gouvernementales.

10/2001