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Aurélie Cachera

Extraits

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Littérature étrangère

Inside

Psychothérapeute de talent à Montréal, Grace tombe par hasard, alors qu'elle skie pour se changer les idées, sur le corps inanimé d'un homme qui vient de faire une tentative de suicide. Elle n'hésite pas à secourir ce mystérieux inconnu mais réalise très vite que ses sentiments pour lui ne sont pas aussi simples qu'elle veut bien l'admettre. Se remettant tant bien que mal d'un divorce douloureux, Grace se sent irrésistiblement attirée par cet homme qui semble cacher tant de choses. Entre-temps, une de ses patientes, Anne, une adolescente troublée qui vient d'avorter, s'enfuit à New York pour faire du théâtre. Quand elle trouve, quelques années plus tard, une jeune fugueuse enceinte réfugiée dans le hall de son immeuble, Anne ne peut s'empêcher de la recueillir chez elle. Pour le meilleur et pour le pire. Mitch, thérapeute à la dérive et ex-mari de Grace, fuit le bonheur de peur qu'il ne se sauve. Il quitte la femme dont il est amoureux et part en mission dans une communauté en difficulté de la région arctique. A son retour, une vieille amie lui apprend que Grace a été victime d'un accident de voiture. Immobilisée, cette dernière a besoin d'aide, notamment pour s'occuper de sa petite fille. Peut-on renouer des liens après dix ans d'absence ? A l'intérieur se déroule sur une décennie, nous promenant de Montréal à New York en passant par Hollywood et le Rwanda. Ce roman nous offre une fresque intimiste qui touche par sa justesse et sa sensibilité. A travers ces différentes destinées cahotées, Alix Ohlin s'interroge sur notre identité, sur ces failles sur lesquelles chacun de nous se construit malgré tout, jour après jour, envers et contre tout. Répétitions, échos, variations : qui sommes-nous réellement à l'intérieur ?

08/2013

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Religion jeunesse

Histoire de Jésus et de ses apôtres racontée à mes petits-enfants

Quand vint le temps de raconter des histoires à mes petits-enfants, il me sembla que, parmi celles qu'ils devaient absolument connaître, il y avait quantité de pages hautes en couleur de la Bible. Je me suis donc mis - en veillant à retenir leur attention, et en m'efforçant de ne rien cacher - à leur résumer tous les récits, en commençant par le début, c'est-à-dire la Création, et en pariant que les événements serviraient au moins à cadrer les contenus de cette littérature si touffue... L'aventure a duré jusqu'à l'été suivant, et même au-delà. Entretemps, leur arrière-grand-mère a manifesté le désir d'avoir elle aussi droit à ces histoires. Bien qu'elle fût fervente et "engagée", elle appartient à une génération où l'on ne recevait de la Bible que de rares morceaux... Puis mon épouse, nos amis, nos enfants, leurs conjoints ont aussi tenu à lire ces pages et à les commenter. C'est donc une Histoire Sainte destinée à quatre générations que l'on trouvera ici, renouant avec la tradition de la transmission orale au fil des âges. Bien entendu, il m'est régulièrement arrivé de frémir en me rendant compte de l'audace qu'il y avait à refaire une "Histoire sainte", maintenant que de savantes et belles traductions sont offertes à tous. Or ce livre illustré ne prétend pas du tout se substituer à elles. Il a pour seule ambition d'introduire à la Bible, en racontant toutes les histoires qu'elle contient - un peu de la même façon qu'autrefois les vitraux et les statues des cathédrales. La première édition ayant été épuisée, cette nouvelle édition réunit en un seul volume "Histoire Sainte" et "Histoire de Jésus".

12/2019

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Religion

Ce que vous faites au plus petit... Témoignage d'une Soeur de la Charité "de la cornette à la tablette"

Originaire d'un village du nord de l'Alsace, Denise Baumann s'engage, à vingt ans, chez les Soeurs de la Charité de Strasbourg. Qui pouvait imaginer que cette jeune religieuse allait devenir, des années plus tard, la "patronne" du premier groupe hospitalier privé d'Alsace ? Supérieure générale de sa congrégation, elle créera et présidera la Fondation Vincent-de-Paul, qui assure la transmission des oeuvres de la congrégation à des laïcs engagés dans l'esprit de saint Vincent de Paul. C'est ce parcours exceptionnel, itinéraire personnel et aventure collective, que Denise Baumann décrit dans ce livre de témoignage. Elle évoque ses souvenirs d'enfance, la " brûlure d'amour " du Jésus de l'Evangile, son choix de la vie consacrée, sa formation professionnelle et théologique, ses missions successives, ses rencontres fraternelles, les communautés de soeurs et les groupes de laïcs avec lesquels elle a cheminé. Elle dit ses enthousiasmes et ses joies sans cacher ses doutes et lassitudes. Elle raconte l'aventure de ces femmes engagées dans la Fondation Vincent-de-Paul, dans une Eglise où le concile Vatican Il a fait souffler un vent nouveau, mais aussi dans une Alsace et une Europe où le christianisme se fait plus discret. Elle dit les "signes des temps" qu'elle a tenté de discerner et les réponses nouvelles que les Soeurs de la Charité ont cherché, en partenariat avec les laïcs, en faveur de l'homme souffrant, précaire, isolé ou perdu. "Ce que vous faites au plus petit..." est le livre d'espérance de religieuses engagées dans le monde et auprès des pauvres. A l'évidence, elles croient, avec saint Vincent de Paul, que "l'amour est inventif à l'infini".

12/2019

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Philosophie

Qu'appelle-t-on philosopher ?

La philosophie se pose souvent à elle-même la question de sa définition. Mais nous ne savons rien, ou presque, de ses manières de faire au Jour le jour. Les philosophes aiment en effet à cacher les pistes, tenir secrètes les hésitations et gommer les ratures. Et nous sommes moins curieux des documents de leur travail que de ceux des écrivains, considérant que journaux, brouillons ou correspondances sont déjà de la littérature, pas encore de la philosophie. Il est bien sûr quelques exceptions, tels les fragments posthumes de Nietzsche, le dossier du Livre des passages de Walter Benjamin, les carnets de Wittgenstein. Mais c'est peu pour tenter de relier le visible et l'invisible, les idées et les intuitions. Récemment publié, le Journal de pensée d'Hannah Arendt offre de quoi surprendre quiconque est familier de son œuvre comme le lecteur en quête d'une réponse à la question : qu'appelle-t-on philosopher ? Il illustre admirablement une pratique, un style, un ethos de la pensée. Arendt est demeurée rétive aux programmes de la philosophie, préférant s'adonner à ce qu'elle nommait " pensée libre ". Ses exercices quotidiens doivent beaucoup à la fréquentation des livres classiques, qu'elle cite et commente " pour avoir des témoins, également des amis ". Nous y voyons des idées qui surgissent d'un mot noté au hasard des lectures, se déploient en ligne droite ou bifurquent, s'agencent en tables de catégories, trouvent enfin la forme d'un article ou d'un livre. Mais nous y découvrons aussi des chemins qui ne mènent nulle part et les raisons de quelques échecs. Séjournant dans l'antichambre des livres, serons-nous tentés, pour finir, de donner raison à Kant et dire à sa suite que " le philosophe n'est qu'une idée " ?

03/2006

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Beaux arts

Le roman de l'Origine. Edition revue et augmentée

Le personnage central est un tableau de Courbet, le plus scandaleux de toute l'histoire de la peinture, L'Origine du Monde. Il lui en arrive, à ce tableau, des aventures ! Le plus drôle, c'est qu'elles sont vraies. Car ce livre est en même temps un roman et une enquête d'historien (ou de détective). Qui était ce diplomate turc, Khalil-Bey, qui acheta au peintre l'image libertine pour la cacher dans sa salle de bains derrière un petit voile vert ? Qui était ce baron Hatvany qui emporta en Hongrie le ventre nu caché sous un paysage de neige ? Comment le tableau a-t-il échappé aux Allemands, puis aux Russes, et a-t-il traversé clandestinement le rideau de fer pour refaire surface près de Mantes-la-Jolie dans la maison de campagne du psychanalyste Lacan ? Ce livre a été publié sous une première forme en 1996. Dix années ont passé. Les documents sur l'histoire du tableau ont afflué. Certains étaient restés inaperçus, d'autres avaient été délibérément occultés ou falsifiés. Bernard Teyssèdre a voulu mettre les informations à jour et faire le point sur les questions en suspens : Rodin avait-il vu L'Origine du Monde lorsqu'il a entrepris sa série de dessins sur le sexe de la femme ? Ce tableau a-t-il inspiré à Picasso la Grande Pisseuse et à Duchamp Etant donnés ? Est-il vrai que Magritte en ait peint une copie qu'on a longtemps fait passer pour l'original ? Cette édition nouvelle n'est donc pas une simple reprise de la précédente. Ette a été entièrement revue et considérablement augmentée de façon à fournir un "ouvrage de référence" sur le plus étonnant des tableaux.

04/2007

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Littérature française

Les Corps vulnérables

"Deux semaines après sa mort j'avais commencé à écrire le journal de notre vie. Les premières remémorations, la nature des souvenirs, leur imperfection, leur écart avec la réalité qu'ils rappelaient, me donnèrent le désir de donner un contenu réel, un corps à leur substance sans consistance, aux fantômes qui flottaient sur la scène de la mémoire, de retrouver la matière de ce que j'avais vécu par la reproduction de sensations dont le souvenir n'est tout au plus que l'évocation de leur perte, de revivre enfin, pour la part qu'il était possible de répéter sans elle, ce que nous avions vécu ensemble. Maintenant que me voici cherchant dans ce qui me reste d'elle, dans mes souvenirs, tout ce qui m'attachait à elle, mes bonheurs et ce que je n'aurais pas connu sans elle, sans vouloir non plus rien cacher de nos conflits ni soustraire les pensées qui me sont venues depuis qu'elle a cessé de vivre, maintenant je dois dire que sa mort me tend cette sorte d'objet de pensée, ou d'écriture, qui me manquait pour espérer devenir ce que je souhaitais". Un jour la mort brutale de la femme aimée. On aimerait qu'il se console, qu'il s'arrache à sa souffrance. Jean-Louis Baudry (1930-2015) oppose à toutes les tentatives pour le détourner de sa peine une résistance farouche : il écrit. Il ne faut pas chercher à le distraire ; mais respecter le silence de chaque matin, ne pas téléphoner, ne pas le déranger ; mais accepter sa solitude habitée par la présence de Celle que l'écriture ressuscite, de Celle par laquelle une grande oeuvre, Les Corps vulnérables, est en train d'advenir grâce à cet autre voyage dans la mémoire et dans le temps qui durera plus de dix ans.

08/2017

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Psychologie, psychanalyse

L'HOMME AUX STATUES. Freud et la faute cachée du père

" Rébecca, ôte ta robe, tu n'es plus mariée ! " Cette allusion à une anecdote juive ponctue, en 1897, l'abandon par Freud de sa première théorie des névroses, la théorie de la séduction. C'est l'année de la mort de son père Jakob Freud. Bientôt surgira une nouvelle hypothèse, le complexe d'Œdipe, renvoyant le névrosé à ses désirs coupables et garantissant que le père, à l'heure du jugement, ne saurait être châtié comme séducteur. Qui est Rébecca ? Dans la Bible, la mère de Jacob. Dans le roman familial, une mystérieuse seconde épouse de Jakob Freud, disparue et dont l'existence demeurera cachée. Ce drame, Freud le rejouera en collectionnant les statues, comme Don Juan les femmes, allant jusqu'à les convier à sa table comme autant de Commandeurs... Mais en se tournant vers le mythe grec plutôt que vers la transmission biblique de la faute, Freud a-t-il véritablement innocenté le père ? Le destin d'Œdipe et la malédiction des Labdacides sont clairement liés, chez les Tragiques, au forfait de Laïos, père d'Œdipe. Et la langue grecque permet de renvoyer le symbolique qui réunit au diabolique qui sépare, le sumptoma du malheur au diaptoma de la faute. Malgré Freud, l'éthique de la psychanalyse peut mener, au lieu d'enfouir la faute, à la porter au jour : " Tout ce qui est manifesté est lumière. " Cette hypothèse de l'Homme aux statues, publiée pour la première fois en 1979, a trouvé confirmation dans l'étrange Bible - " retrouvée " en 1986 - que Jakob Freud donna à son fils avant de mourir ; une Bible coupée et recomposée où Jakob Freud a pu cacher l'aveu de sa vie ; une énigme devenue clé pour Marie Balmary dans cette nouvelle édition.

04/1997

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Histoire internationale

L'espoir guidait leurs pas. Les volontaires français dans les Brigades internationales, 1936-1939

18 juillet 1936. En Espagne, des centaines de milliers de travailleurs font échouer un coup d'Etat visant à renverser la jeune République et le Front populaire sorti des urnes six mois plus tôt. La guerre civile commence. Tandis que Mussolini et Hitler soutiennent les factieux, en sous-main puis ouvertement, la solidarité avec les républicains s'organise dans le monde entier. Pendant plusieurs mois, la France vit à l'heure espagnole. On connaît ainsi l'engagement d'André Malraux, et son escadrille Espana. Ce sont en fait des dizaines, puis des centaines de volontaires qui passent les Pyrénées pour combattre les fascistes. Après la création des Brigades internationales par le Comintern — l'Internationale communiste —, des milliers d'autres leur emboîtent le pas. Parmi eux, un tiers sont français. Ainsi commencent les combats — et le mythe — des Brigades internationales. Mais qui sont-ils, ces volontaires français qui partent risquer leur vie ? Pourquoi s'engagent-ils ? Est-ce par idéologie ? Par goût de l'aventure ? Et que laissent-ils dans leur pays ? Comment ces hommes et ces femmes vivent-ils à Madrid et sur l'Ebre, dans les tranchées ou à l'arrière ? C'est leur vie quotidienne, au-delà des légendes, que nous conte Rémi Skoutelsky. Pour la première fois, on découvre le contingent français dans ses idéaux et ses combats. Grâce à des dizaines de témoignages, d'entretiens, et grâce à la consultation d'archives soviétiques inédites, Rémi Skoutelsky révèle une figure courageuse et méconnue, le brigadiste au destin anonyme. Ce sont des personnages inoubliables qu'il évoque au fil des pages, sans jamais cacher la part d'ombre et de cruauté d'une aventure fondatrice. Un essai qui fera date, au coeur des débats sur le communisme et sur l'engagement politique.

10/2016

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Beaux arts

Louis Suire ou la passion de peindre

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

06/2019

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Littérature française

Gitane sans filtre

La commence toujours comme ça. Il est cinq heures du matin. Assis sur le rebord du lit, non père crache ses poumons. Une toux rauque qui réveille toute la maison. Puis la toux s'arrête. J'entends le clapet du briquet faire son " clac " caractéristique. Mon père tire du paquet rectangulaire bleu, sur lequel une danseuse espagnole est partiellement masquée par des volutes de fumée, une gitane sans filtre dont il embrase le bout avant de la porter à ses lèvres. Maintenant, il peut se lever. Il sort de sa chambre et passe devant la mienne, dans un nuage de fumée bleue. Il est nu, se tient, afin de les cacher, ce qu'il appelle ses " parties ", puis pénètre dans la salle de bains. Li toux reprend. Ablutions. Rasoir électrique. Nouvelles à la radio. Deuxième cigarette de la journée. A raison d'un peu plus de deux paquets par jour pendant trente ans, mon père aura humé durant sa vie cinq cent mille cigarettes. La mémoire, miroir dans lequel nous nous plaisons à regarder les absents, exige une close nécessaire et suffisante de falsifications et de réfractions. Cette pratique flibustière m'est indispensable, à moi qui me penche sur cet homme qui fut mon père et dont la vie me rappelle celle de ce pirate anglais, lequel lance à ses juges : " Je ne suis peut-être pas parfait, mais je suis bien réel ". Les fesses à l'air, cigarette au bec, René Roero Marchese di Cortanze, Conte di Calosso, Signore di Cresacuore, se regarde dans le miroir de la salle de bains : " Je me suis hasardé à allumer une nouvelle cigarette, pense-t-il, et la terreur entre silencieusement dans ma vie ". Modiano a raison : un père, c'est celui qui donne une identité. Gérard de Cortanze

10/2008

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Psychologie, psychanalyse

Une vie à soi

Ce livre a été écrit, il y a plus de cinquante ans, par une jeune femme qui le publia sous le pseudonyme de Joanna Field. Marion Milner qui n'était pas encore la grande psychanalyste qu'elle est devenue, auteur de ce beau livre qu'est Les mains du dieu vivant, tenait depuis l'âge de vingt-six ans son diary où elle consignait ce qu'elle croyait être "la meilleure chose de la journée" et entretenait l'espoir d'y découvrir "ce qu'elle désirait vraiment" . Curieuse tentative que ce journal et le livre qu'il inspira ensuite. L'auteur jouit d'une bonne santé, à des amis et un métier intéressant. A peine souffre-t-elle de difficultés de concentration. Elle est bien dans la vie, mais voilà, ce n'est pas la sienne. Elle se sent à côté d'elle-même. Alors elle établit des listes - ce que j'aime, ce que je hais, ce qui me fait peur...; elle écrit ses pensées sans contrôler leur direction; elle explore les moments où le plaisir vient et disparaît; parfois elle part d'un mot qu'elle laisse dériver selon la phonétique. Le lecteur accompagne la jeune femme dans sa quête incertaine et son enquête attentive, obstinée. Il est rare de voir quelqu'un rapporter pas à pas comment il a découvert l'existence de l'inconscient, ici partout à l'oeuvre sans être nommé, ou de la bisexualité, ou encore de ce que Conrad appelait l'élément destructeur. C'est une personne bien attachante qui se profile dans ce journal d'une âme, fraîche et franche. Comme on dit familièrement, Marion Milner, c'est quelqu'un. Et, pour paraphraser Freud, quand quelqu'un écrit, sans se cacher derrière les mots, et seul dans sa nuit, il fait clair.

04/1988

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Suspense

La Fille de l'arrêt de bus

Alors qu'il descend du bus pour rentrer chez lui, Jerry se fait bousculer par une jeune fille brune. Cette dernière fait alors tomber une clef. Malheureusement, le bus repart déjà et Jerry n'arrive pas à la rattraper... Il a alors l'idée de coller un mot sur l'abribus pour indiquer que c'est lui qui est en possession de cette clef, persuadé que la jeune fille trouvera ce message et l'appellera. Mais les heures passent et aucune nouvelle de cette mystérieuse brune. Jerry commence alors à s'imaginer ce que cette fameuse clef peut ouvrir. Le lendemain matin en partant au collège, il remarque une berline noire près de l'arrêt de bus. Quand le garçon arrive à sa hauteur, la voiture démarre. Il a juste le temps d'apercevoir des silhouettes d'hommes. Il découvre que son mot scotché la veille sur l'abribus a également disparu. Une sensation étrange l‘envahit. Et si son message était tombé entre de mauvaises mains. Les craintes de Jerry commencent alors à se justifier quand il reçoit la visite inattendue de deux hommes aux lunettes noires conduisant une même voiture que la veille. Pris de panique, Jerry prend la fuite. Commence alors une course-poursuite avec ces deux hommes. Jerry parvient à se cacher. En rentrant chez lui et après avoir raconté cette mésaventure à ses parents, il décide de contacter la gendarmerie. Pour Jerry, la berline et ces hommes en noir sont liés à cette mystérieuse clef. Mais que cache-t-elle ? Et pourquoi la fille de l'arrêt de bus était-elle en sa possession ? Aidé par son ami Casey qui est persuadé d'avoir affaire à des tueurs en série, Jerry va tenter d'en savoir plus...

06/2021

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Autres éditeurs (P à T)

Les devoirs d'Edmond

" Ma maman est morte. Je le dis comme c'est arrivé, brusquement. Quelques minutes avant que la mer l'avale, on s'amusait tous les deux. Elle était le requin, j'étais le surfeur. On l'a retrouvée le lendemain, comme la boîte noire d'un avion. On ne meurt pas en vacances. C'est pas juste. On peut pas être très heureux et très malheureux la même journée. C'est trop rapproché. " " Ma maman est morte. Je le dis comme c'est arrivé, brusquement. Quelques minutes avant que la mer l'avale, on s'amusait tous les deux. Elle était le requin, j'étais le surfeur. On l'a retrouvée le lendemain, comme la boîte noire d'un avion. On ne meurt pas en vacances. C'est pas juste. On peut pas être très heureux et très malheureux la même journée. C'est trop rapproché. " De retour d'un voyage au dénouement malheureux, le jeune Edmond doit apprendre à vivre sans sa mère, pendant que son père essaie de cacher sa peine et que sa soeur ne semble pas vraiment comprendre que leur maman ne reviendra pas. Edmond tente de venir en aide à sa famille en faisant des grilled cheese (avec du beurre des deux côtés, comme sa maman) et toute sortes de petites tâches quotidiennes. Il en vient à se dire qu'il pourrait trouver un boulot... Il n'a peut-être que dix ans, mais ça lui permettrait de faire sa part. Sur le chemin du travail, Edmond rencontrera Raymond et son chat Dali. Au fil de leurs échanges et de sa première expérience professionnelle, il découvrira que rien ne sert de précipiter les choses, qu'il peut encore attendre avant d'être un adulte et qu'il peut prendre le temps d'être un enfant et de vivre son deuil avec ses proches.

09/2021

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Fantasy

Ce royaume tissé. Edition collector

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

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Contes et nouvelles

La Bulle

Vous n'avez jamais demandé à changer de vie ? Et, si l'occasion se présentait, oseriez-vous vraiment le faire ? Surtout si cette opportunité faisait la lumière sur votre passé. Et si elle vous mettait face à vous-même et que, jusque-là, vous n'aviez eu ni le temps ni le courage de vous avouer votre vérité... Lili, elle, n'a pas hésité. Elle a saisi sa chance. Elle a tout plaqué, renoué avec ses envies, ses rêves et son humanisme. Elle a dit "adieu" à sa vie d'avant et construit le monde de demain dont elle rêve. Et Lili a raison... On ne vous a jamais dit que le bonheur est peut-être bien dans le pré ? Tout autant qu'un arbre peut cacher une forêt ? Que l'on peut trouver la clé des champs chez un notaire ? Que le vol d'une abeille n'est à nul autre pareil ? Que votre regard a tout autant de valeur que ce que vous regardez ? Que parfois, le lapin tue le chasseur ? Que la vieillesse est source de sagesse ? Que la jeunesse n'est pas qu'ivresse ? Et que l'argent ne mène pas forcément le monde... Nathalie Sambat signe un texte prodigieusement humaniste, drôle et ambitieux. Tout en écrivant pour les plus "démunis", pour les "oubliés", pour les "abîmés"... elle parvient à nous offrir une histoire intimiste et une fable écologique pleine de bon sens et d'à-propos. Visionnaire. "La Bulle" est un roman qui vous soufflera peut-être à l'oreille que vos rêves et vos convictions sont possibles, après tout. "La Bulle", un roman à découvrir dans la collection Drôles de Pages, chez JDH Editions

09/2021

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Littérature française

Madame Grise s'est levée au milieu de la nuit

Florilège de textes poétiques, gourmands, naturalistes et philosophiques sur les saisons, l'écriture, le temps qui passe, par un grand amoureux de la langue et des hommes. Qu'il vagabonde entre les mots et les sensations, qu'il nous fasse rire ou qu'il nous mette l'eau à la bouche, Pierre Pelot, enraciné dans sa nature et ses Vosges, nous offre une compilation de recueils à déguster, à picorer, à méditer dans une langue virevoltante et orfévrée. Deux recueils majeurs dans cet ouvrage : Petit éloge des saisons, dont le fil conducteur est le passage des saisons, dans un style mêlant le lyrisme à l'humour : " On sort tout juste de l'hiver. Au printemps, le ciel est bleu et lisse comme un crâne de Schtroumpf sans bonnet, les loups sont de retour, les pollens et le redoux se rappellent à notre bon souvenir. L'été peut cacher des ciels lourds d'un poids mouillé de linge sale, les orvets se coupent en deux, les renards pointent leurs reflets de flammes, et les brimbelles nous font les dents bleues. L'automne se mijote avec les patates au lard. Pour la Toussaint, on pourrait préférer le mimosa au chrysanthème. L'hiver crisse, la lumière du jour nous met en garde à vue basse, il nous faut faire des voeux en attendant le printemps. " Et La Croque buissonnière, recueil gourmand tout autant que réminiscences enfantines : " Tous les mots sont savoureux pour décrire les aliments les plus élémentaires, ceux de ses Vosges natales, et nous ramener à ses souvenirs d'enfance, qui croisent parfois les nôtres, à travers des images, des odeurs et des sensations sans équivalent. Un livre qui se dévore, tout simplement. Et si vous ne le finissez pas en ressentant une faim de loup, alors, vraiment, je ne peux rien pour vous ! " (Avis Babelio)

09/2023

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Fantasy

Ce royaume tissé Tome 1

Des empires qui s'affrontent, une romance interdite et une reine oubliée depuis longtemps, destinée à sauver son peuple. Aux yeux des habitants d'Ardunia, Alizeh est une servante comme les autres, invisible, insignifiante. Nul ne se doute qu'elle est l'héritière d'un ancien royaume djinn, pièce maîtresse d'une prophétie prédisant la libération de son peuple. Traquée depuis toujours, elle a passé sa vie à se cacher pour survivre. Jusqu'au jour où elle commet une erreur... Kamran, le prince héritier du trône d'Ardunia, a entendu la prophétie annonçant la mort prochaine de son grand-père. Ne voulant pas devenir roi, il se doit de trouver la menace et de l'éliminer. Ses soupçons se posent immédiatement sur une servante aux yeux étranges dont il a croisé la route un matin et qu'il a vue repousser un agresseur sans effort. Jamais il n'aurait pu imaginer que cette éblouissante jeune femme, qu'il ne peut chasser de son esprit, allait un jour bouleverser son royaume et le monde tout entier. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion "Dans un récit aussi raffiné que l'un des vêtements d'Alizeh, Tahereh Mafi tisse un envoûtement où s'entrelacent destinée et danger, amour interdit et intrigues de cour, magie et révolution. ' Cassandra Clare, autrice de la série The Mortal Instruments. "Ce royaume tissé est une merveilleuse fantasy, enrichie d'une prose intelligente, de rebondissements délicieux et d'un monde à couper le souffle. Préparez-vous à être détruit : ce livre vous arrachera le coeur avant de le faire battre à nouveau et, à la fin, il vous laissera sans voix. ' Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

09/2023

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Histoire internationale

Rodolphe et Mayerling

Le 5 février 1889, Vienne, drapée dans le deuil, déploie le faste des grandes funérailles. La capitale de la monarchie austro-hongroises pleure l'héritier de la Couronne, l'archiduc Rodolphe, qui, brisé par une longue série d'échecs politiques et miné par une maladie qu'il croit mortelle, s'est donné la mort dans son pavillon de chasse de Mayerling. Dans un premier communiqué, la Cour a avancé une attaque d'apoplexie comme cause de la mort. Mais, deux jours plus tard, revenant sur cette version, elle fait savoir que le prince héritier s'est suicidé dans un moment d'égarement mental. La nuit précédente, le cadavre d'une jeune femme, la baronne Mary Vetsera, découvert aux côtés de Rodolphe, a été transporté, dans le plus grand secret, de Mayerling à Heiligenkreuz, à quelques kilomètres de là, où il a été inhumé, à la dérobée, dans le cimetière paroissial. Jusqu'à la fin de la Monarchie, la Cour gardera un silence total sur la présence de Mary Vetsera à Mayerling. L'admettre serait revenu à reconnaître l'adultère et à accréditer la thèse qui faisait de Rodolphe l'assassin de sa maîtresse. Conséquence du souci que la dynastie ne soit pas compromise dans un scandale, ces flottements et ces silences l'atteignent pourtant par un effet de boomerang. Ils nourrissent le soupçon que la Cour cherche à cacher des secrets plus terribles. Avant même la célébration des obsèques, des rumeurs commencent de circuler à Vienne, reprises par les milieux diplomatiques, colportées par la presse étrangère. Ainsi lorsque les lourdes portes de la crypte des Capucins, l'ultime demeure des Habsbourg, s'ouvrent sur la dépouille de Rodolphe, le mythe s'est déjà emparé de l'Histoire.

05/2008

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Romans graphiques

Peau d'homme

Sans contrefaçon, je suis un garçon ! Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une "peau d'homme" ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d'homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l'objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l'instrument d'une domination à la fois sévère et inconsciente ? A travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité... mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l'humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d'homme nous invite tant à la libération des moeurs qu'à la quête folle et ardente de l'amour.

06/2020

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Géopolitique

Contre l'antisémitisme et pour les droits du peuple palestinien

L'oppression d'un peuple peut-elle cacher l'oppression d'un autre ? Le conflit israélo-palestinien est coeur de cette interrogation. Pierre Stambul entend ici dénouer les fils inextricables de cette question. Il revient sur la genèse et les formes de l'antisémitisme et sur l'apparition du sionisme présenté comme réponse aux persécutions dont sont victimes les Juif·ves en Europe. Pour autant, la fondation de l'Etat d'Israël n'a pas éteint l'antisémitisme. La nouvelle terre d'accueil née avec l'Etat ­d'Israël s'est développée aux dépens d'un autre peuple, le peuple palestinien dont les souffrances et l'oppression ne peuvent être indifférentes à ceux et celles qui luttent contre le racisme et l'antisémitisme, nous dit l'auteur. L'ambition émancipatrice des peuples juifs d'Europe et d'ailleurs ne peut s'incarner dans un Etat colonial qui opprime les Palestiniens et les Palestiniennes. Il convient, ajoute l'auteur, de récuser l'équation Juif =? sioniste et donc antisioniste =? antisémite. Une confusion savamment entretenue par les défenseurs d'un ordre mondial fait de guerres et de domination, qui entend disqualifier tous ceux et toutes celles qui s'opposent à toutes les formes de domination et de racisme. "Au contraire, la lutte contre l'antisémitisme doit retrouver l'universalisme de l'époque où une majorité de Juifs considéraient que leur émancipation, comme minorité opprimée, passait par l'émancipation de toute l'humanité" , conclut l'auteur, qui avec ce récit historique concis propose des clés pour comprendre. En annexe, un article, traduit du yiddish et publié en 1938 dans la presse de l'Union générale des travailleurs juifs (Bund), très influent en Pologne, qui était opposée au projet sioniste, vient éclairer le débat.

10/2021

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Littérature française

Enfin Juif

Que se passe-t-il dans la tête d'un petit garçon, né à la fin des années trente, lorsque ses parents changent soudainement de comportement, sans rien lui dire ? Du jour au lendemain, on interdit au petit Serge de dire qu'il est juif. On lui demande même de porter un autre nom. Et, comme ça, sans explication, on lui annonce qu'il faut tout quitter pour partir vivre ailleurs. Le petit garçon parisien quitte Paris et part, avec sa famille, se réfugier en zone libre. Il se souvient des personnes qui leur ont permis de se cacher et de rester en vie. Il raconte ces mois d'école où il ne pouvait prendre le risque de se lier d'amitié avec les autres. Serge Plotitzki témoigne de la culpabilité ressentie d'être juif, comme s'il s'agissait d'une tare, aggravée par des années de dissimulation de sa véritable identité. En revenant sur son passé et sur les crimes perpétrés lors de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur s'étonne de l'absence de culpabilité des responsables et du manque de sanctions infligées. Certains coupables se sont enrichis, et d'autres se sont vu offrir des postes importants dans une Allemagne en reconstruction. Encore aujourd'hui, aucune excuse aux victimes n'a été faite. Que pouvons-nous espérer d'un monde qui ne punit pas ses criminels ? Serge Plotitzki est né dans les années trente. En 1945, à ses sept ans, il réalise l'horreur que fut la Seconde Guerre mondiale et tout ce que sa famille a traversé. Grâce à la clairvoyance de ses parents et à la chance, il a survécu. Mais est-il vraiment sorti indemne de cette guerre ? C'est à cette interrogation que Enfin Juif, son premier ouvrage, répond.

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Seinen/Homme

Seizon Life Tome 1 . Perfect Edition

Atteint d'un cancer, Takeda n'a plus que six mois à vivre. Désespéré, il décide de s'épargner une lente agonie. Mais au moment où il s'apprête à mettre fin à ses jours, le téléphone sonne. La police lui annonce avoir retrouvé le corps de sa fille, Sawako, disparue quatorze ans auparavant. Au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans. Pour Takeda, tout se résume maintenant à six mois... six mois à vivre, six mois pour retrouver le tueur et le faire condamner... Après tant d'années d'incertitude, de silence et d'obscurité, le lien familial renaît. On trouve derrière Seizon Life un duo artistique de grand talent : Nobuyuki Fukimoto et Kaiji Kawaguchi. C'est en 1979 que le premier fait ses débuts dans le magazine Gekkan Shonen Champion avec Yoroshiku Junjô Taishô. Mais c'est avec Akagi et Tobaku Mokushiroku Kaiji, ses titres phares, que son nom traverse les frontières. A travers ses oeuvres, il aime exposer des gens ordinaires face à des drames et des situations difficiles pour mieux faire ressortir ce qui peut se cacher en chacun de nous. La carrière de Kaiji Kawaguchi est lancée en 1968 avec Yo ga aketara. Ses oeuvres les plus connues sont Actor, Spirit of the Sun, Eagle et Jipang. Des récits souvent historiques où le Japon est traité sous bien des angles différents. Les deux auteurs ont d'ailleurs eu l'occasion de travailler ensemble sur un autre projet intitulé Kokuhaku - Confession. Avec Seizon Life, ils nous livrent une histoire aussi déchirante que poignante au travers de la quête de justice d'un père de famille. Une série qui va souligner le besoin de rédemption de cet homme qui n'a jamais été réellement présent pour ses proches.

05/2023

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Fantasy

Ombruscus Tome 2 : Reflets

Depuis que Tim et Céliandre ont libéré l'île de son isolement, la magie des Signes Telluriques semble avoir disparu. A la stupeur générale, un vaste continent se profile désormais à l'horizon, celui d'un empire inconnu. Nos héros ne tardent pas à avoir la visite de sa représentante : Eva-de-l'Aube. Sans avoir la moindre explication sur l'apparition de l'île, elle leur apprend que leur histoire a pourtant été écrite il y a bien longtemps... Déstabilisés, Tim et ses amis vont alors rencontrer l'Empereur et sa cour, mais leur visite va bouleverser le cours du monde. Dès leur arrivée, des tensions naissent au sein de l'empire, engendrées par les clercs de la Sainte Unité qui portent un intérêt soudain aux derniers événements. A la cour, la Garderie, une société secrète Teebidum qui offre à l'Empereur le moyen de consommer l'ombruscus sans danger, manoeuvre dans l'ombre. Que cache l'apparition du continent ? Quel est le véritable pouvoir de l'ombruscus ? Quel secret peut cacher la prophétie annonçant l'arrivée de Tim et Céliandre alors même que l'île était invisible ? Plus leur quête avance, plus le mystère s'épaissit. Tous sont bien loin d'imaginer la vérité. Jean-Daniel est né le 08 juin 1971 sur la planète Terre. Il a passé son enfance à s'inventer des mondes et à y jouer pour se permettre d'y fixer des règles et d'y croire. Jean-Daniel est un explorateur de l'imaginaire. Si son adolescence a été jalonnée de récits de science-fiction et de fantasy, sa créativité s'est élargie à la peinture depuis janvier 2000. Actuellement animateur "Ville de Paris" , Jean-Daniel est spécialisé dans le domaine du jeu de rôle auprès des enfants, où il est parallèlement formateur pour les nouveaux intervenants.

11/2022

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Football

Le Soulier d'Or. 70 ans d'anecdotes et d'émotions sportives

Le septantième Soulier d'Or sera remis en janvier 2024. Comme chaque année, ce trophée enflamme le milieu du football belge dès l'automne. Des journalistes avancent leurs favoris, des lauréats potentiels ne parviennent plus à cacher leur impatience et leur nervosité. Qui s'imposera dans cette édition particulière, historique ? Septante ans, cela vaut bien un livre qui retrace dans le détail l'évolution du concours. C'était, à l'origine, un référendum plutôt discret. C'est aujourd'hui un événement incontournable. Tout a commencé en 1954, à l'initiative d'un journaliste du quotidien flamand Het Laatste Nieuws. Année après année, le Soulier d'Or a pris du galon. Au point de devenir une organisation sans égale dans notre football. Tous les lauréats ont marqué l'histoire de ce sport en Belgique. Les soixante-neuf premières éditions ont livré cinquante-six vainqueurs différents. Tous des hommes qui ont leur propre histoire. On a vu émerger des techniciens d'exception, des monstres physiques, des footballeurs supérieurement intelligents. Il n'existe pas une recette unique pour écrire son nom au palmarès du Soulier d'Or. Mais tous les vainqueurs ont un point commun : ils ont réussi à nous faire vibrer. La grande histoire du référendum ne se résume pas à ces joueurs qui sont repartis avec la fameuse godasse. Le Soulier d'Or, c'est aussi une succession de déceptions, de lauréats potentiels qui ont quitté la cérémonie avec un profond sentiment d'injustice. Jef Mermans, Juan Lozano et Luc Nilis, pour ne prendre que trois exemples frappants, ne s'y sont jamais imposés. Cet ouvrage collector, c'est aussi une plongée dans les coulisses de l'organisation, une liste interminable d'anecdotes à peine imaginables. Vous pensiez peut-être tout savoir sur la récompense individuelle la plus prisée du foot belge...

10/2023

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Littérature grecque

On a sa fierté

On a sa fierté (1964), Le sarcophage (1971), Le seul héritage (1974) : trois livres qui forment un tout. Mêmes lieux — la Thessalonique des jeunes années de Ioànnou, les lieux où il part enseigner, comme la Libye, où il passe deux ans — ; même période — la guerre, la guerre civile, la dictature des colonels — ; même personnage central : l'auteur ; même attention extrême à soi-même et aussi aux autres (la famille, les voisins, la ville entière), dans un va-et-vient perpétuel entre le je et le nous ; même façon de raconter, loin de toute chronologie, par brèves plongées dans un passé douloureux, comme on tapote à petits coups une plaie. C'est dans ce livre inaugural que les tourments intimes sont les plus aigus. Isolé par ses origines (ses parents sont nés hors de Grèce), par son malaise d'intellectuel qui n'aime que les gens du peuple, par son homosexualité surtout — qu'à l'époque, on ne saurait vivre ou seulement dire —, Ioànnou se débat dans une terrible solitude. Il étouffe de ne pas pouvoir se confier, se confesser, se disculper. C'est ce besoin de tout dire et en même temps de tout cacher qui donne aux trois livres une tension particulière, d'où vient en grande partie leur force et leur charme. Avant ce coup d'essai, Ioànnou était un homme de trente-cinq ans qui n'avait rien fait encore de sa vie, l'auteur presque inconnu de deux minces recueils poétiques ; dix ans plus tard, il sera reconnu, fêté, imité. On peut soutenir que grâce à lui la littérature grecque, le plus souvent extravertie jusqu'alors, s'est davantage autorisé l'introspection, le discours sur soi ; qu'elle a appris à s'exprimer de façon moins frontale, plus indirecte et fine.

11/2021

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Sociologie

Burundi, une vie à la sauvette. Savoir porter sa croix

A travers Burundi : une vie à la sauvette, Véronique et Edouard touchent du doigt les terribles réalités de l'Histoire du Burundi. Le calvaire enduré par les personnages, choisis comme protagonistes dans le livre, est aussi celui des milliers de Burundais. Beaucoup de victimes restent encore dans l'oubli et par ce livre, les auteurs veulent leur rendre leur humanité bafouée. S'il est vrai que la colonisation a contribué à la fracture identitaire et sociale de la société burundaise, il est d'autant vrai que la société burundaise était loin d'être un paradis avant l'arrivée du colonisateur. De plus, continuer à jeter le tort au colonisateur après plus de 50 ans d'indépendance, est une façon pour les Burundais de cacher leurs propres responsabilités dans les malheurs qui se sont abattus sur eux. Les erreurs du passé doivent servir de leçon pour bâtir une nation forte et prospère au lieu qu'elles continuent à emprisonner la conscience de tout un peuple. Comment parler de ses blessures et de ses souffrances sans blesser ou faire souffrir les autres ? Comment rendre l'humanité aux milliers de victimes qui ont été animalisées par les bourreaux sans susciter la rancoeur et sans être taxé de provocateur ou d'extrémiste ? La symbolique de la croix permet d'établir une certaine relation entre les souffrances endurées pendant les différentes crises au Burundi et la responsabilité d'élever un enfant surtout dans un contexte de guerre et d'exil permanent. La métaphore de la croix peut aussi être retrouvée à travers la longue agonie du Président Ndadaye après avoir été livré par son Chef d'Etat-major aux soldats enragés : voilà l'homme que vous cherchez, qui rappelle l'Ecce homo de Pilate. Le livre se termine sur des propositions pour prévenir d'autres conflits armés au Burundi.

02/2014

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Littérature française

J'existe à peine

Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur de Fregoli. Jusqu'à un tragique accident au cours d'une représentation, il recréait, avec sa troupe, des faits divers, sanglants et frappants de préférence, pour la plus grande satisfaction du public. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l'a pris sous son aile lorsqu'il était un môme maltraité par ses parents adoptifs – aujourd'hui décédés. De retour sur les lieux de son enfance, il est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu'il lui révélera l'identité de sa mère une fois montés les deux spectacles promis – notamment celui retraçant la visite d'Elizabeth II dans l'usine de Lainière sur le point de fermer. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de la filature. Alex tombe immédiatement sous le charme, mais sait l'union impossible. Il se console avec Léonore, elle aussi, amochée par la vie. Pour l'aider à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l'événement déclencheur du drame - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent montant leur production que l'accident était en réalité un complot… Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations sur son adoption qui vont s'en suivre.   Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à vivre sa propre vie et ne plus se cacher derrière les nombreux masques qu'il a jusqu'alors arborés ?   Michel Quint avec ses mots drus et drôles joue des niveaux de langues et des patois. Il laisse planer le danger sur son texte et fait surgir des histoires riches des couleurs et des saveurs du nord.

09/2014

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BD tout public

Jour J Tome 42 : Le Grand Secret 1/3

Le concept : Et si l'Histoire avait pris un sep différent de celui nus nous connais, sons ? Ensiles Russes avaient réussi marcher sur la Lune avant les Américains ? Et si l'épicentre de la guerre froide s'était trouva à Paris et non Berlin ? Et si l'attentat de Dallas avait eu lieu en 1973 et non en 1963 ? Et si l'Allemagne avait gagné la Première Guerre mondiale ? Et si l'imagination avait pris le pouvoir en mai 68 ? Et si les anarchistes avaient renversé le tsar Nicolas II en 1917 ? Tous ces récits, fondés sur des faits historiques et des hypothèses réalistes nous amènent à découvrir les conséquences de ce jour où tout a basculé : le jour J. L'album : Après se défaite durant la bataille d'Angleterre, Londres n'a pu faire autrement que de demander un armistice Hitler. Le Premier ministre Churchill, refusant de traiter, a donné sa démission, mais un gouvernement pro-allemand demande aussitôt négocier la paix lors d'une grande conférence à New York. Plus rien ne Appose la mainmise des nazis en Europe Plus rien sauf un grand secret que les SS semblent vouloir cacher tout prix, un grand secret, qui s'il était découvert pourrait faire basculer l'opinion mondiale et permettre 41 Roosevelt de convaincre le Congrès d'entrer en guerre... Le héros : Mary Kate Danaher travaille au Bureau 103, la discrète agence de renseigne. ment créée par Roosevelt pour obtenir des informations sur le sort des juifs en Europe occupée. Lorsqu'elle est contactée par Jan Kariski, un ex-officier de l'armée polonaise qui lui remet des documents explosifs, Mary ne désormais plus qu'un but : révéler le grand secret du IIIe Reich quoiqu'il lui en coûte.

10/2020

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Policiers

Ange maudit

Dans la maison d'Herberay les invités sont rares, mais ils restent longtemps. Très longtemps. Les gens du coin murmurent parfois qu'une étrangère est entrée dans l'obscurité des bois qui gardent le domaine. Mais nul ne l'a jamais vue repartir. Automne 1883. Le peintre Mathias Yequel a accepté de venir travailler à Herberay. En ce lieu isolé, le jeune artiste parisien espère vaincre sa dépendance à l'absinthe qui le pousse vers la folie. Pourtant, dans l'ancienne demeure d'Herberay où les découvertes étranges s'enchaînent, il lui semble plus que jamais perdre la raison. La vieille maîtresse des lieux exerce sur lui une fascination surnaturelle qui l'envoûte et l'effraie tout à la fois. Il se demande encore ce qu'elle attend vraiment de lui quand on le présente à l'enfant aux yeux blancs, enveloppé d'une aura de puissance, inséparable de sa flûte dont les sons serpentent autour de lui. À l'incompréhension de Mathias s'ajoute le poids grandissant d'une menace. Contre sa souffrance, contre le danger qui s'affirme, peut-il vraiment compter sur l'aide de cette drôle de fille tombée amoureuse de lui au premier regard ? Paule a l'air prête à tout pour défendre cet homme qu'elle n'a rencontré qu'une fois, dans le magasin de son père. Mystérieusement, elle semble protégée des dangers qui émanent du domaine... Mais jusqu'à quel point peut-elle défier la vieille et l'enfant sans que, sur elle aussi, se referment les grilles d'Herberay ? Avec Ange maudit, Frédéric Merchadou nous montre que l'apparente tranquillité d'un bourg rural à la Flaubert peut cacher bien des terreurs. Un roman porté par une écriture impeccable, un découpage maîtrisé et une atmosphère sombre et raffinée, et qui vous réserve de beaux frissons.

02/2012

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Histoire internationale

Garibaldi

Garibaldi ! Le combattant à la chemise rouge est devenu le symbole de l'unité italienne et des guérilleros épris de liberté partout dans le monde. A peine doté d'un brevet de capitaine et engagé au côté des patriotes italiens, il doit partir se cacher en Amérique latine. Il y devient corsaire au service de la République du Rio Grande, puis chef de guerre pour l'Uruguay. Quand il revient en Europe, il est déjà une célébrité et se lance dans sa grande entreprise : l'unification de la péninsule italienne en un seul Etat. En 1848, il combat à Rome avec les républicains. Il y perd la femme de sa vie, Anita, une passionaria au grand cour et au courage indomptable. Surtout, en 1860, il lance l'expédition des « Mille » qui retient l'attention du monde entier : il libère la Sicile et Naples. Si bien que les Etats-Unis lui proposent d'être général en chef des nordistes pendant la guerre de Sécession et que la France accepte son aide contre la Prusse en 1870. A Dijon, il remporte la seule victoire sur l'armée allemande. Il devient ainsi le « héros des Deux-Mondes », l'européen et l'américain. Infatigable, au fil de son existence, il a soutenu toutes les gauches. Un grand homme, un combattant hors pair, un politique exemplaire. Cette vie extraordinaire, Pierre Milza la retrace en dévoilant les sacrifices et les peines qui l'ont rendue possible.Professeur émérite à Sciences Po, Pierre Milza y a enseigné pendant plus de trente ans et y a dirigé le Centre d'histoire de l'Europe du XXe siècle. Parmi ses nombreux ouvrages consacrés à l'Italie, sa biographie de Mussolini (Fayard, 1999) fait aujourd'hui référence, des deux côtés des Alpes.

08/2012