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Sciences politiques

Le français, langue des droits de l’homme ?

Les langues naissent et demeurent libres et égales en droits - y compris en droit d'exprimer les droits de l'homme Cet ouvrage est une réédition d'un essai paru en 1998. En cette année riche en commémorations liées aux droits humains - Edit de Nantes (1598), abolition de l'esclavage (1848), J'accuse... ! d'Emile Zola (1898), Déclaration universelle des droits de l'homme (1948)... -, Michel Rocard est, à quelques jours de la Journée internationale de la Francophonie, sollicité par la Fondation La Poste et la Direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes pour livrer ses réflexions en réponse à l'interrogation suivante : "Le français, langue des droits de l'homme ? " . Pour Michel Rocard, c'est sans conteste en français qu'a été précocement formulé ce qu'il est convenu d'appeler désormais les "droits humains" . Mais, tout autant que leur affirmation, la négation de ces droits s'exprime aussi dans notre langue. Par conséquent, aux yeux de l'auteur, l'avenir du français dépend surtout du dynamisme de notre langue dans le mouvement du monde et de sa capacité à prendre en compte les évolutions de la société contemporaine. C'est la stimulante intervention de l'ancien premier ministre que le présent ouvrage donne à lire, accompagnée d'une postface permettant de mesurer tout à la fois, un quart de siècle plus tard, l'actualité de son texte et les évolutions qu'a connues, depuis 1998, la question des droits culturels.

01/2023

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ouvrages généraux

Jour J, Bataille de Normandie - en image et en couleur -

Le débarquement en images et en couleur ne fait nullement double-emploi avec les ouvrages les plus récents : il offre la part belle à une iconographie, riche et méticuleusement choisie, les clichés les plus connus, incontournables, présentés aux côtés de dizaines de clichés méconnus du grand public. L'auteur, spécialiste de la question, prend le parti de revisiter chronologiquement le débarquement et la bataille de Normandie en faisant cheminer le lecteur sur les traces d'acteurs de ces événements. Il s'attache à décrypter les personnages, les faits et les détails des clichés exposés au fil des pages : des noms, des anecdotes, le devenir des personnes parfois immortalisées sur ces photographies, des réalités du quotidien des combattants ou encore des informations précises sur leur matériel ainsi que les grandes batailles de la campagne sont ainsi dévoilées au lecteur. Benoît Rondeau "humanise" des images parfois très connues, trop souvent publiées à seule fin d'illustrations. Cette nouvelle façon d'appréhender des événements bien connus à l'occasion des commémorations du 80e anniversaire du Jour J est servi par une iconographie exceptionnelle et un format mettant en valeur les photographies historiques du "jour le plus long" et de la longue et terrible bataille qui s'ensuivit. Le plan du livre : Le Mur de l'Atlantique Les Alliés préparent le Jour J Le Jour J La bataille du Cotentin La bataille de Caen La percée et la victoire des Alliés

10/2023

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Monographies

Vendôme The Column

A l'occasion des commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon, cet ouvrage revient sur l'extraordinaire histoire de la la Colonne Vendôme. S'appuyant sur un corpus photographique totalement inédit de David Bordes qui a réalisé, au moment de la restauration du monument, des prises de vue de l'ensemble des 250 mètres linéaires des plaques de bronze, ce livre permet de découvrir le récit grandiose de la campagne d'Austerlitz comme de la vie de la Grande Armée. Scènes de bataille, vie quotidienne des troupes, costumes de militaires, paysages et villes constituent le décor foisonnant de ce récit enlevé. S'appuyant sur des peintures, des photographies et gravures anciennes, ce livre largement illustré et au format exceptionnel restitue également l'histoire du monument, ses sources telles la colonne Trajane, sa construction, sa destruction pendant la Commune, - revenant sur le rôle et l'innocence de Gustave Courbet -, et bien sûr sa restauration. Grâce aux nombreux détails des plaques, il permet également de découvrir avec précision la vie de la Grande Armée : les différents corps qui la composaient, ses grandes batailles, les armes employées, la vie au front, le rôle de la musique... Préfacé par Jean Tulard, l'ouvrage est accompagné d'un récit littéraire de l'épopée de la Grande Armée par Antoine de Meaux, qui permet de saisir la modernité de cette armée cosmopolite qui préfigure l'Europe naissante.

11/2021

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Histoire des idées politiques

Quand les socialistes français se souviennent de leurs guerres. Mémoire et identité (1944-1995)

Pourquoi la mémoire est-elle au coeur de l'identité des socialistes ? Et comment participent-ils à la mémoire collective des Français au second XXe siècle ? Cultiver le souvenir de leurs guerres, tant celles où ils ont combattu en patriotes que celles où ils ont défendu leur idéal, ne flatte pas toujours leur narcissisme et relève parfois du masochisme. Si la Révolution française, la Commune, le Front populaire et la Résistance sont des lieux de mémoire qu'ils chérissent, la guerre d'Espagne leur laisse un goût amer, et l'Algérie un sentiment de honte qui les disperse en 1958. François Mitterrand, qui a toujours su recomposer son propre passé, fait le tri dans leurs mémoires à partir de 1971. Héroïsant les uns - Jaurès et Blum - bannissant les autres - Paul Faure et Guy Mollet - il homogénéise le parti d'Epinay et en fait un instrument de conquête. Alors pourquoi, après mai 1981, les nouvelles générations ne peuvent-elles comprendre sa politique mémorielle ? Jouant sur les échelles, ce livre confronte la mémoire des directions successives du PS avec celles de ses fédérations, municipalités et territoires. Pour la première fois, il saisit un processus majeur d'acculturation des militants au socialisme en étudiant leurs commémorations, leurs symboles, les monuments et toponymes qu'ils ont durablement inscrits dans nos paysages. En comparant enfin leurs pratiques mémorielles avec celles de leurs adversaires, cet ouvrage remet en cause le monopole des communistes et des gaullistes sur notre mémoire d'après-guerre.

10/2021

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Sociologie

Cinquante ans après les indépendances, quel héritage pour la jeunesse africaine ?

De part et d'autre du continent africain sont organisées les réjouissances et les commémorations du cinquantenaire des indépendances ou de la fin du joug colonial. A cette euphorie de joie collective qui ne suscite pas toujours l'unanimité, se juxtaposent les violences des émeutes de la crise de la faim, les contestations des élections et les crises post-électorales, le printemps arabe, les guerres civiles et une montée en puissance d'actes terroristes. Au coeur et au front de ces événements, les armes à la main : les jeunes. Sur ce cliché péjoratif, de grandes mutations mélioratives se sont opérées dans le continent et l'organisation avec succès d'une coupe du monde de football en Afrique en est l'illustration. L'Afrique est aujourd'hui un géant en gestation. La question de la jeunesse africaine, principale héritière du continent devient donc une préoccupation névralgique. L'Afrique, caricaturée par des étiquettes de la faim, du sous-développement, de la maladie et de la misère, l'Afrique, à travers son élite, peut-elle offrir un espoir aux jeunes générations en perte de repères et désespérées ? Le monde bouge et plusieurs indicateurs sont au rouge, signes précurseurs des grands défis qui attendent les jeunes d'Afrique. C'est l'occasion pour cette jeunesse de prendre rendez-vous avec l'histoire, celle du prochain cinquantenaire, peut-être celui de la véritable indépendance ou de l'espoir, car l'heure est grave.

03/2012

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Littérature française

La saison des hommes

Zol Divois a douze ans. Elle reçoit régulièrement des visiteurs de l'assistance sociale venus enquêter, chez elle ou au collège, sur le genre de vie qu'elle peut bien mener, seule avec sa mère Alice, dans la maison qu'elles occupent à la périphérie de l'une de ces villes des rivages de l'Atlantique en partie reconstruites après les ravages de la dernière guerre. C'est là, dans ce paysage où vestiges de campagne et décombres de l'histoire voisinent avec tours d'habitation et zones commerciales en construction, que Zol va affronter tout le poids du passé familial. Car, pendant la Seconde Guerre mondiale, sa grand-mère a aimé un Allemand et sa mère, née de cet amour, est, tant d'années après, toujours en butte à l'opprobre. Dans la mesure de ses moyens - et alors que toute la région prépare des festivités marquant la réconciliation franco-allemande -, Zol décide d'en finir avec la honte, d'exorciser les malédictions du sexe, et de sauver cette mère, aussi fragile que séduisante. Enfant de l'amour et enfant des désastres, Zol, plantée comme un reproche sur les ruines de l'histoire comme sur les chantiers de la repentance et des commémorations, ose le regard et les mots qui révèlent dans leur plus "fantastique" nudité les passions d'une société prompte à faire peser sur les innocents l'injustice de sa mémoire trop courte et de ses rancunes trop longues.

08/2005

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Critique littéraire

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 5 : Romantisme et révolution(s). Volume 3, Achèvement et dépassement

Juillet 1789: en quelques semaines, un ordre politique et social entièrement fondé sur le christianisme s'effondre. Une ère nouvelle devait commencer ; l'histoire était à réinventer. Un calendrier nouveau symbolisait la rupture totale avec ce qui s'appelait désormais l'Ancien Régime. Il était fondé sur la raison humaine et non plus sur la référence à l'histoire biblique, les décades remplaçaient les semaines et les commémorations révolutionnaires les journées dédiées aux saints et aux martyrs. Une nouvelle religion, celle du progrès, était appelée à remplacer définitivement l'ancienne; c'est du moins ce que pronostiquait le Grand Dictionnaire universel de Pierre Larousse dans son article " Progrès ". Les utopies allaient bon train, ainsi que les terreurs. Ces bouleversements ne pouvaient pas rester sans conséquences pour les lettres, les arts et les sciences. À moins que ceux-ci ne soient à compter parmi les origines de la Révolution... Quels sont donc, dans ce siècle compris entre la prise de la Bastille et l'édification de la tour Eiffel, les rapports entre les différentes révolutions philosophiques, scientifiques ou artistiques et le souvenir exalté ou la crainte de 89 ? C'est des regards croisés de spécialistes de différentes disciplines que devraient jaillir quelques lumières nouvelles. Les précédents volumes couvrent la Restauration et la monarchie de Juillet, celui-ci, le dernier de la série, est davantage centré sur le Second Empire et les débuts de la Troisième République.

09/2010

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Critique littéraire

Chat en poche. Montaigne et l'allégorie

On n'a pas fini de déchiffrer des sens cachés dans les Essais de Montaigne. L'allégorie suppose qu'un autre sens se terre sous la lettre. Le texte ne veut pas dire ce qu'il dit : il veut dire ce qu'il ne dit pas. Dès qu'on entre dans le champ du non-dit, de l'esprit, de la figure, s'ouvrent toutes grandes les écluses de l'interprétation. Et une allégorie peut toujours en cacher une autre. En 1992, on a célébré le quatrième centenaire de la mort de Montaigne en acclamant sa vision de l'Autre : à eux seuls, les Essais nous rachètent de cinq siècles de colonialisme. L'anachronisme triomphe lors des commémorations : en 1892, la Troisième République, ne sachant encore bien que faire de l'auteur des Essais, l'opposait à La Boétie et l'accouplait à Renan. La tradition de l'allégorie semble pourtant se dissoudre dans les Essais. Mais peut-elle disparaître pour de bon ? C'est dans la seule page où Montagne fait allusion à l'allégorie biblique que Pascal trouve l'ébauche de la gradation, cette dialectique des contraires qui légitime l'ordre politique et social. La pensée politique de Pascal est aussi scandaleuse que celle de La Boétie. C'est la place de Montaigne, entre La Boétie et Pascal, qu'on ne cesse d'interpréter. La tentation de l'allégorie n'est-elle pas aussi grande que l'amour de la littérature ?

12/1993

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Littérature française

50 ans après, des nouvelles de mai 68

Mai 68 est une période durant laquelle s'est déroulée une série d'événements... etc. etc. Grèves générales, occupations d'usines, révolte de la jeunesse étudiante, De Gaulle vacille, conquêtes sociales, avènement d'une nouvelle société, jouir sans entrave... 50 ans après, presque tout a été dit. Dans le flot des commémorations, les Editions du Caïman offrent une carte blanche à des auteurs très divers afin qu'ils vous racontent un mai 68, vécu ou non. Voici donc "Des nouvelles de Mai 68" où se mêlent témoignages, fictions, humour, anecdotes, histoires vécues ou imaginaires, souvenirs romancés ou transgressés. Vous pensiez tout savoir sur Mai 68 ? Vous réviserez votre jugement en découvrant soeur Emiliana et les Katangais, le débrayage de Jocelyne, les amants de mai, Mika Etchebéhère, la garde- robe de l'Odéon, tonton Marcel, la Simca 1501 de la Banque de France, des CRS et du LSD, Claude - délégué CGT d'Orly Nord, le lycée de Chantilly, les colères de Roger, Mariette l'étudiante de la Sorbon ne, la Coupe Davis 1968, Marie et Daniel sur la route, les souvenirs de Pierre, le commando Camembert, l'abeil le de mai , le footballeur de l'ASSE Rachid Mekhloufi, le tableau Meurtres 10/2 1968, Marie-Lise et sa soeur Jackie, la Fiat- Abarth miniature, Bettenfeld le flic rescapé du Vel d'Hiv ... et que dire du fameux "Mémé", hier agitateur lycéen dans le Jura, aujourd'hui homme politique bien connu, cerise sur le gâteau d'anniversaire !

01/2018

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Sciences historiques

Les archives des dommages de guerre

La maison de vos grands-parents a été détruite pendant les bombardements de la dernière guerre mondiale ? La ferme familiale a été réquisitionnée par l'ennemi en 1914 ? Le village de vos ancêtres a connu des combats en 1870 et a été occupé par les Prussiens en 1815 ?... Savez-vous que vous pouvez retrouver les plans de la maison détruite et le détail des pillages éventuels à ces différentes époques ? La recherche généalogique est toujours en plein essor, celle sur l'histoire des maisons est à la mode, et celle des guerres, on l'a vu avec les commémorations de 1914-1918 s'inscrit désormais souvent dans une démarche individuelle et familiale. Or les archives liées aux destructions des bâtiments (totales ou partielles) et aux pillages ou pertes lors des guerres répondent à cette quête de souvenirs entreprise par les généalogistes d'aujourd'hui. Cela d'autant plus que disparaissent peu à peu ceux qui ont connu le dernier conflit mondial à l'âge adulte. Des exemples suivis permettent d'assimiler la démarche de recherche et de comprendre ce qu'il est possible de trouver en fonction des périodes et des régions. Pour une meilleure approche, ils sont donnés à travers des cas et des lieux différents : des régions systématiquement meurtries par toutes les guerres comme les Ardennes ou le nord de la France, la Normandie profondément touchée lors du dernier conflit, et des régions de l'intérieur.

09/2016

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Ouvrages généraux

Les Mondes d'un prince. Albert Ier de Monaco et son temps

Ce bel ouvrage illustré nous fait découvrir la vie d'Albert Ier (1848-1922), prince de Monaco, un prince savant, navigateur et humaniste. Cet esprit curieux, animé par un idéal de paix et de justice, emblématique de la Belle époque a parcouru le monde de Monaco aux Açores en passant par le Norvège, Lisbonne et Paris. La sortie de cet ouvrage correspond au centenaire de sa mort et aux commémorations qui se dérouleront à partir de janvier 2022 à Monaco. Les nombreuses archives (correspondances, discours, presse ou photographies) permettent d'apprécier l'étendue de son oeuvre. Son règne voit notamment la naissance et l'essor de la photographie. C'est à cette époque que le banquier philanthrope Albert Kahn se lance dans l'ambitieux projet des "Archives de la planète" . Tout comme lui, le prince Albert Ier utilise très tôt la photographie. Grâce aux fonds monégasques et français, mais également à des collections privées, l'ouvrage reconstitue à la fois le parcours du Prince et l'histoire de son époque (le Paris haussmannien, les expositions universelles, la construction de l'Institut océanographique et de l'Institut de paléontologie humaine à Monaco, l'affaire Dreyfus...). Son lien étroit avec la nature, lui qui porte un regard sensible sur les paysages, veut connaître les origines du vivant et préserver la biodiversité - avec notamment son pionnier Discours sur l'Océan en 1921- résonne avec notre présent.

04/2022

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Critique Théâtre

Corneille de circonstance. L'auteur, personnage de théâtre

Pierre Corneille (1606-1684), dramaturge du " Grand Siècle ", auteur du Cid, poète rouennais peu enclin à la vie de cour parisienne fut, de son vivant déjà, l'objet d'anecdotes. Ses personnages contribuent notamment à façonner le portrait de l'homme de lettres, dans un effet constant de spécularité. Aux côtés de Molière, homme et écrivain du rire, et de Racine, homme et écrivain de la passion, Corneille homme et écrivain du miroir, incarne à tour de rôle la loyauté, la vertu et la dignité. L'histoire littéraire construit donc un Corneille-personnage qui vient parachever le portrait de l'écrivain. Aussi les légendes de la querelle littéraire, de l'aimable père de famille rouennais à l'écart de l'agitation courtisane ou de l'inégalé versificateur n'ont-elles rien à envier à celle du Cid. Or au XVIIIe et au XIXe siècles, le phénomène prend de l'ampleur des commémorations et des célébrations impliquant non seulement la représentation de pièces de Corneille mais aussi des pièces de circonstance ont Corneille pour personnage. Montrant le père, l'époux, le frère et le dramaturge à sa table de travail, elles invitent au spectacle d'un double "devenir Corneille". Avec en point d'orgue deux questions qui président à la réalisation d'un tel spectacle : comment un juriste provincial est-il devenu un grand auteur, comment l'histoire littéraire a-t-elle fabriqué sa ?

01/2023

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Histoire du droit

Etudes d'histoire du droit et des idées politiques N° 32/2023 : Jacques Cujas. Toulouse, 1522-2022

L'année 2022 fut celle des commémorations du 500e anniversaire de Jacques Cujas avec le colloque tenu au Collège de France et l'exposition présentée à la Bibliothèque Cujas à Paris. A l'occasion de la journée Jacques Cujas du 8 décembre 2022 en l'Université Toulouse Capitole organisée par le Centre Toulousain d'Histoire du Droit et des Idées Politiques, la Faculté de droit et de science politique ainsi que l'Académie de Législation, la pensée, l'oeuvre et l'héritage de Cujas ont été mis en perspective. Saisie tant dans sa dimension locale que nationale et européenne, la fabrique de ce grand juriste est envisagée du XVIe siècle à nos jours. Elle repose sur la construction d'un récit hier comme aujourd'hui et de représentations d'une figure du droit. Sa place se manifeste aussi désormais par sa statue érigée au sein des locaux de l'université (ancien cloître des Chartreux). "Au-delà du symbole du retour de Jacques Cujas à la Faculté de droit de Toulouse, c'est aussi et surtout l'accueil du grand humaniste que fut Jacques Cujas à la Renaissance. Sa présence nous rappelle que l'utilisation de l'ensemble des savoirs pour l'étude du droit est une nécessité. Il nous pousse à renouer avec l'encyclopédisme, à connecter le droit aux autres savoirs ; c'est plus que jamais nécessaire" (Matthieu Poumarède, Doyen de la Faculté de droit et de science politique, 8 décembre 2022).

07/2023

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Histoire de l'art

Henry van de Velde et le Bauhaus. Art, industrie et pédagogie

Quels sont les liens qui unissent le Bauhaus et Henry van de Velde ? Le Bauhaus aurait-il vu le jour sans l'engagement, précurseur, d'Henry van de Velde dans l'enseignement des métiers d'art ? Le peintre, architecte et designer belge Henry van de Velde (1863-1957) fut un des protagonistes majeurs du renouveau des arts de la fin du XIXe siècle et de toute la première moitié du XXe siècle. Il est particulièrement reconnu pour avoir fondé et dirigé l'Institut des arts décoratifs qui s'est ouvert en 1927 à l'Abbaye de La Cambre à Bruxelles et qui continue à exister sous le nom d'Ecole nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. En revanche, la filiation entre l'école des métiers d'art que van de Velde mit en place à Weimar dès 1904 et le Bauhaus reste controversée, sinon méconnue. Pourtant, entre 1900 et 1914, van de Velde contribua à assurer à l'Allemagne un véritable succès européen en matière d'architecture et d'arts industriels, avant que le Bauhaus ne prenne le relais en 1919. Et c'était bien à Weimar, dans les murs mêmes de la Kunstgewerbeschule de van de Velde, que l'architecte allemand Walter Gropius inaugura le Bauhaus. Le colloque Henry van de Velde et le Bauhaus. Art, industrie et pédagogie s'inscrivait dans l'organisation plus large des commémorations des 100 ans du Bauhaus.

05/2024

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Critique littéraire

Peut-on dissocier l'oeuvre de l'auteur ?

Depuis quelques années, la question resurgit avec force : peut-on séparer l'oeuvre de son auteur ? Du Nobel attribué à Peter Handke aux César à Roman Polanski, sans parler du prix Renaudot à Gabriel Matzneff, le débat fait rage. De même, le passé nazi de grands penseurs du XXe siècle, à commencer par Heidegger, trouble notre appréciation de leur legs, tandis que l'inscription d'un Céline ou d'un Maurras au livre des commémorations nationales a suscité une âpre querelle. Faut-il considérer que la morale des oeuvres est inextricablement liée à celle de leurs auteurs ? Et bannir les oeuvres lorsque leur auteur a fauté ? Loin de l'invective, ce court essai entend mettre en perspective, historique, philosophique et sociologique, cette question, en analysant les prises de position dans ces " affaires ". Mais loin du " tout se vaut ", il tranche, offrant à chacun les moyens de cheminer intellectuellement sur un terrain semé d'embûches. Gisèle Sapiro est directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS, spécialiste de l'engagement des intellectuels et des rapports entre littérature et politique. Elle est l'auteure notamment de La Responsabilité de l'écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe-XXIe siècles), Seuil, 2011, de Les Ecrivains et la politique en France. De l'affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie, Seuil, 2018, et de Des mots qui tuent. La responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945), Points Seuil, 2020.

10/2020

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Critique littéraire

Le livre, instrument de paix et de démocratie mondiale ? La politique du livre de l'Unesco, 1945-1975

Créée à Paris à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco) mène des actions souvent méconnues du grand public. Sa politique de promotion du livre et de la lecture en fait partie. Cette politique se déploie pourtant dès 1945 à travers le monde sur fond de reconstruction, de guerre froide puis de décolonisation, soumise à la concurrence des grandes puissances, des fondations américaines et autres organismes dans le domaine du livre à l'international. Confrontée à des enjeux économiques et géopolitiques nombreux et contradictoires, l'Unesco a vu ses programmes évoluer au gré des changements politiques et idéologiques provoqués par l'évolution des relations internationales et l'adhésion régulière de nouveaux Etats-membres. Sans doute plus que d'autres domaines, le livre, qui pose en filigrane la question de l'influence culturelle et de la langue, est un sujet sensible pour les Etats, et le lien étroit entre livre, éducation, alphabétisation et développement économique est fréquemment affirmé. Convention universelle sur le droit d'auteur, campagnes d'alphabétisation, développement de bibliothèques, professionnalisation des métiers du livre, commémoration de grands écrivains, collection de chefs-d'oeuvre de la littérature mondiale, préservation de manuscrits anciens, collecte des traditions orales en Afrique, promotion de "textes de lecture" en Asie... autant d'axes de la politique multiforme menée par l'Unesco entre 1945 et 1975, dont les acteurs et les résultats se révèlent à la fois multiples et ambigus. Cet ouvrage propose une approche vivante, complexe et nuancée autour d'une question centrale : l'Unesco est-elle parvenue, depuis sa création, à imposer le livre comme instrument de paix et de démocratie à l'échelle mondiale ?

07/2019

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Religion

Saint Dominique de l'ordre des frères Prêcheurs. Témoignages écrits (fin XIIe - XVe siècles)

Exact contemporain de François d'Assise, le castillan Dominique de Caleruega (après 1170-1221) a, comme lui choisi de vivre la pauvreté volontaire et l'itinérance. Comme lui, il a choisi de dialoguer avec tous ceux et toutes celles qu'il croisait sur sa route. En réponse aux défis de son temps, il a lui aussi fondé un ordre religieux qui a pris forme dans les premières décennies du XIIIe siècle : les Prêcheurs, plus tard appelés Dominicains. Silencieux sur lui-même - il ne nous reste que trois de ses lettres -, Dominique a laissé à d'autres le soin de parler de lui. La centaine de témoignages réunis dans ce volume, présentés et annotés, ont été traduits du latin et de l'italien ancien, le plus souvent pour la première fois, afin de rendre accessibles à tous des sources méconnues et insoupçonnées. Un livre indispensable, qui s'inscrit dans la commémoration du vine centenaire de la naissance de l'ordre des frères Prêcheurs. Comment est né l'Ordre des Dominicains ? Quels secrets nous révèlent les premiers écrits de ses fondateurs ? Voici, inédite, une somme historique et spirituelle sans précédent. La traduction des premiers témoignages sur saint Dominique, transcrits entre la fin du XIIe siècle et le XIVe siècle, constitue en effet un véritable défi éditorial. Les textes ici réunis, traduits, présentés et annotés, enrichissent considérablement notre connaissance du fondateur de l'ordre des Dominicains. Y sont mêlés les témoignages issus de l'ordre des Prêcheurs et un grand nombre de témoignages contemporains, pour la plupart traduits pour la première fois. Cet ouvrage éclaire ainsi de façon renouvelée la personne et l'histoire de Dominique. Il offre au lecteur un portrait en kaléidoscope d'une extraordinaire aventure qui dure depuis huit siècles. Un document exceptionnel.

10/2019

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Beaux arts

Léonard de Vinci

Catalogue officiel de l'exposition Léonard de Vinci au musée du Louvre du 24 octobre 2019 au 24 février 2020. L'année 2019, cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci en France, revêt une signification particulière pour le Louvre qui possède la plus importante collection au monde de peintures de Léonard ainsi que 22 dessins. Le musée trouve en cette année de commémoration l'occasion de rassembler autour des cinq tableaux essentiels qu'il conserve, à savoir la Vierge aux rochers, la Belle Ferronnière, la Joconde - qui reste dans la salle où elle est habituellement exposée -, le Saint Jean Baptiste et la Sainte Anne, la plus grande part possible des peintures de l'artiste, afin de les confronter à un large choix de dessins ainsi qu'à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures de l'environnement du maître. Cette rétrospective inédite de la carrière de peintre de Léonard permet de montrer combien il a mis la peinture au-dessus de tout et comment son enquête sur le monde, qu'il appelait "la science de la peinture" , fut l'instrument de son art, dont l'ambition n'était rien moins que d'apporter la vie à ses tableaux. Aboutissement de plus de dix années de travail, qui ont vu notamment l'examen scientifique renouvelé des tableaux du Louvre et la restauration de trois d'entre eux, permettant de mieux comprendre sa pratique artistique et sa technique picturale, l'exposition clarifie également la biographie de Léonard en reprenant tous les documents d'archives. Elle dresse le portrait d'un homme et d'un artiste d'une extraordinaire liberté Coédition Hazan/Editions du musée du Louvre. Prix Catalpa 2019 Pour les catalogues d'expositions de Paris

10/2019

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Histoire de France

Chère Algérie. La France et sa colonie (1930-1962)

Plus de deux cent mille morts, côté algérien, près de trente mille morts, côté français : telle fut l'issue sanglante de la guerre d'Algérie. Cette guerre meurtrière, qui a longtemps tu son nom, fut aussi extrêmement coûteuse : elle a représenté 20 % du budget de l'Etat pour la seule année 1959. Fallait-il que les enjeux soient considérables pour que la France manifeste, si longtemps, un tel attachement! Or ce livre démontre qu'il n'en fut rien, mettant à mal, au passage, bien des idées reçues : dès le début des années trente, l'Algérie connaît une crise qui ira s'aggravant jusqu'à son indépendance, et représente un fardeau toujours plus lourd pour la métropole. Les ressources sont insuffisantes pour nourrir une population qui croît très vite, car l'Algérie n'est pas ce pays richement doté par la nature qu'on s'est longtemps plu à imaginer; la misère s'étend, les Algériens sont, très tôt, contraints de s'expatrier pour nourrir leurs familles - et non parce que la France fait appel à eux pour se reconstruire après 1945. Cette crise, aucune mesure n'a pu la juguler, ni les tentatives pour industrialiser la colonie avant la guerre, ni le plan de Constantine décidé en 1958. Quant à la découverte des hydrocarbures du Sahara, elle fut loin de représenter la manne qui aurait avivé la cupidité de la puissance coloniale... Analysant les relations complexes et changeantes entre les acteurs de la colonisation -Etat, organismes patronaux, entreprises, citoyens -, Daniel Lefeuvre propose une histoire nuancée et critique de ce pan tragique de notre passé colonial, au risque de heurter les partisans de la commémoration nostalgique comme les tenants d'une "repentante" mal entendue.

04/2005

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Critique littéraire

Camus autrement

Tel le Phénix le bel Albert semble renaître de ses cendres. Celui que l'intelligentsia avait anathématisé, pulvérisé, avant de le jeter dans les poubelles de l'histoire est réapparu semble-t-il, plus fringant que jamais. Dans cette impressionnante commémoration soulignée par un feu d'artifice de publications, conférences, émissions, projections et autres manifestations, on a pu avoir trop souvent l'impression d'une récupération pseudo-intellectuelle sinon commerciale et le sentiment d'un camouflage de l'homme tel qu'il était, à savoir un authentique et fidèle fils de ce peuple algérois démembré, éparpillé par le ventilateur aveugle de l'histoire. Mais ce peuple algérois avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses petitesses, sa joie de vivre et ses carences, qui peut donc encore l'évoquer dans sa réalité la plus crue alors que, pendant plus de cinquante ans, les couches successives de la sédimentation désinformatrice ont tout fait pour le masquer, le défigurer, la dénaturer, sinon le faire disparaître ? C'est ce qui a poussé Jean-Pierre Brun aujourd'hui, à la faveur d'une balade toute fraternelle avec Camus, à redécouvrir et mieux comprendre ce fils de "chez nous ôtres", LEUR glorieux Prix Nobel. Sinueuse promenade à laquelle il invite à se joindre plus particulièrement les Pieds-Noirs, leur descendance, leurs amis et, pourquoi pas, les curieux et autres promeneurs de bonne volonté. Nombre de Français d'Algérie et leur descendance n'ont connu leur célèbre compatriote qu'à travers un prisme déformant d'idées reçues, de préjugés malveillants, de raccourcis extrêmes, accessoire optique laissé aux mains des manipulateurs de cette opinion publique si impressionnable. Son cursus professionnel, politique, philosophique et artistique n'a rien de rectiligne. La ligne droite n'a pas été pour lui le plus court chemin de Belcourt à Stockholm....

11/2011

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Sciences historiques

Petite histoire de Béziers. Des origines à la Révolution

Cet ouvrage est divisé en trois livres. Le premier traite de l'histoire politique, des événements dont les comtes de Béziers furent ou les victimes ou les héros. Cette partie de l'Histoire de Béziers embrasse, en quelque sorte, l'histoire du Languedoc lui-même, surtout durant le moyen âge. Les seigneurs de Béziers, en effet, qui ne reconnaissaient pour supérieurs dans la hiérarchie féodale que les comtes de Toulouse, souvent en guerre avec leurs suzerains, entraînaient après eux tous les comtes, vicomtes, barons ou chevaliers qui n'allaient point se ranger sous la bannière des seigneurs de Toulouse. On retrouvera dans cette section les évènements liés aux croisades intérieures qui ensanglantèrent le Languedoc aux XII e et XIII e siècles. La seconde partie du livre se rapporte à l'histoire ecclésiastique. Elle embrasse la série des évêques biterrois qui commence à saint Aphrodise. On raconte que, cet apôtre étant d'origine africaine, les légendaires du moyen âge avaient orné de curieuses traditions la commémoration de ce saint. Jusqu'en 1789, un chameau tantôt vivant, tantôt figuré, était promené en grande pompe ce jour-là à Béziers pour rappeler le souvenir de l'apôtre africain. La troisième partie de l'Histoire de Béziers est relative aux institutions civiles : l'administration de la justice à Béziers et dans le Languedoc, l'organisation de la puissance communale, les moeurs, les arts, la littérature et les sciences. Un chapitre est consacré par l'auteur aux inscriptions et monuments ; plusieurs autres à la biographie des grands hommes auxquels la ville de Béziers a eu l'honneur de donner le jour. L'ouvrage paru en 1845 et couronné par la Société archéologique de Béziers est le classique par excellence de l'histoire ancienne de Béziers, constamment réédité depuis plus de 150 ans. En voici une nouvelle édition, entièrement recomposée.

08/2018

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Moyen Age

Saint Dominique en Languedoc. Les commencements de l'ordre des Prêcheurs

Reflet de la recherche réalisée au cours des deux dernières décennies sur l'ordre des Prêcheurs en ses débuts, avec un éclairage tout particulier porté sur la figure emblématique de son fondateur, le présent ouvrage rassemble une vingtaine d'études, dont un tiers d'inédits. Elles sont dues à la plume d'historiens se réclamant tous des travaux pionniers du Père Marie-Humbert Vicaire, ou s'y référant comme point de départ de leur réflexion ou de leur souci d'en actualiser l'apport, à la lumière de nouvelles interprétations des textes. Aussi n'est-ce pas un hasard si son titre reprend celui du premier des Cahiers de Fanjeaux, paru en 1966, début d'une aventure scientifique et éditoriale encore loin d'être achevée. Il n'en est pourtant pas la simple mise à jour. Les auteurs ont eu à coeur en effet d'offrir du neuf aux lecteurs, en revoyant, en complétant, voire en rédigeant à nouveaux frais la première version de leurs articles, parus notamment dans les Cahiers de Fanjeaux et dans Mémoire Dominicaine, afin de livrer sur le sujet les points de vue les plus récents et la bibliographie la plus actuelle. Cet ensemble de travaux permet ainsi de dresser un bilan précis des commencements dominicains, dans un Midi dont nous connaissons mieux aujourd'hui l'histoire religieuse, tant elle a été renouvelée, ces dernières années, grâce à la relecture critique de synthèses interprétatives longtemps admises mais dont le sens s'est épuisé. Il donne davantage chair et visage à saint Dominique et à son charisme de fondateur. En l'année anniversaire de sa mort, il se veut être enfin une contribution à la grande entreprise historiographique qui a marqué en France la commémoration du 8e centenaire des Prêcheurs.

06/2021

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Sociologie

Histoire sociale haute Loire n 5

La France commémore le début de la Première Guerre mondiale. Ici, comme ailleurs, l'histoire sociale questionne celle qui devait être "la der des ders" (René Dupuy). Didier Bourdelin, a retrouvé les journaux de l'été 1914 et se pose la question d'une mobilisation générale "la fleur au fusil" ? La vie dans les écoles de campagne (Anna Philippon) et l'antagonisme entre l'école publique et l'école catholique, au temps des béates (René Dupuy), nous replongent dans le très difficile débat en Haute-Loire entre enseignement laïc et enseignement privé. L'occupation allemande, lors de la Seconde Guerre mondiale, au Puy-en-Velay, notamment, fait ressurgir la question de la nature de la Wehrmacht : armée de garnison ou armée d'un occupant dominé par l'idéologie nazie ? (Jean-François Arnould). Cette idéologie barbare, Mela Volle, née Berger l'a combattue toute sa vie, depuis son Autriche natale. Elle veut, aujourd'hui, s'engager pour un devoir de mémoire (propos recueillis par Renée Vaggiani). Mais l'histoire de la Haute-Loire est aussi parsemée de littérature. Marie-Christine Baquès compare les écrits de Jules Vallès et de George Sand, pour décrire, au XIXe siècle, un pays rude, pauvre, enclavé, misérable. La littérature rejoint l'histoire sociale ! Au sommaire d'Histoire sociale Haute-Loire 2014, des textes de René Dupuy : "A l'occasion de sa commémoration, l'histoire sociale questionne la Guerre de 14-18" ; Didier Bourdelin : "L'été 1914 en Haute-Loire" ; Marie-Christine Baquès : "De George Sand à Jules Vallès : regards littéraires sur la société du XIX¬e siècle en Haute-Loire" ; Renée Vaggiani : "Une femme de l'ombre : Mela Volle, née Berger" ; René Dupuy : "Guerre scolaire au temps des béates à Saint-Privat-d'Allier" ; Jean-François Arnould : "Le Puy-en-Velay, 1942-1944, les occupants : armée allemande ou armée nazie ? " ; Anna Philippon : "Mes petites écoles de campagne" .

03/2014

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Histoire de France

De Gaulle et l'Algérie 1943-1969

La commémoration en 2012 du 50e anniversaire des accords d'Évian et de l'indépendance de l'Algérie est aussi l'occasion de s'interroger sur « le mystère de Gaulle » : il est au centre de ce livre, sans oublier son rôle dans la période de la Seconde Guerre mondiale, marquée en Algérie par les tragiques événements du 8 mai 1945, et sa politique bienveillante à l'égard du pays devenu indépendant. Pour les années décisives qui vont de son retour au pouvoir, à la suite du 13 mai 1958, au nom de l'Algérie française jusqu'à la reconnaissance de l'indépendance le 3 juillet 1962, des approches croisées d'historiens français et étrangers tentent d'apporter une réponse aux questions que l'on se pose : Avait-il l'indépendance en ligne de mire dès 1958 ? Quel rôle son entourage a-t-il joué ? Est-ce la pression internationale qui l'a amené à céder ? Pourquoi le FLN et le GPRA ont-ils hésité devant ses propositions ? Comment l'armée a-t-elle essayé d'imposer sa politique et comment a-t-il fait pour la remettre dans le rang ? Dans les négociations, a-t-il fait trop de concessions ? A-t-il suffisamment pris en compte les pieds-noirs et les harkis ? Et la mémoire collective le gratifie-t-elle d'avoir fait la paix en Algérie ? Cet ensemble de textes, fondés sur les archives les plus récentes, a été présenté à l'occasion d'un colloque organisé sous la responsabilité scientifi que de Georgette Elgey, Chantal Morelle, Jacques Frémeaux, Jean-Pierre Rioux, Benjamin Stora et Maurice Vaïsse. Maurice Vaïsse, qui a dirigé l'édition de cet ouvrage, est professeur émérite à Sciences-Po et éditeur des Documents Diplomatiques français.

10/2012

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Littérature arménienne

Le bunker de Tbilissi

LE LIVRE Tbilissi, Géorgie, 9 avril, jour de commémoration nationale. C'est l'anniversaire de mariage entre Guéna, d'origine arménienne, et l'Azérie Mila, qui, follement amoureux, se sont mariés il y a vingt ans. C'est aussi l'anniversaire de Mila, même si tous semblent l'avoir oublié tant ils sont obnubilés par leurs soucis. Guéna essaie de surmonter une nouvelle journée dans sa vie ratée. Mila, qui ne lui fait plus confiance, tente de planifier un avenir sans lui. Zéma, leur fille, qui travaille pour la police, a décidé que la vengeance était le seul but qu'elle se fixait dans la vie. Le fils, Lazaré, déteste les riches et se sent des idéaux socialistes. Il rêve de devenir un rappeur célèbre tout en étant livreur. Tous doivent survivre à cette journée, qui convoque les conflits, les drames et les espoirs ainsi que les démons et les fantômes du passé, dans Tbilissi où ils ont cru pouvoir bâtir une vie meilleure mais où ils se heurtent à l'histoire soviétique, gangrénée par la corruption, la violence et les magouilles politiques, et où ils sont déçus par l'Occident dont ils ont tant rêvé. D'une rare actualité, Le Bunker de Tbilissi d'Iva Pezuashvili est un roman explosif, au ton rageur, cynique et déjanté, sur la période post-soviétique où les liens intrinsèques avec la Russie sont, comme en Ukraine, extrêmement complexes et privent la Géorgie d'un avenir serein alors qu'elle se trouve aux portes de l'Europe. . L'AUTEUR Iva Pezuashvili, né en 1990 en Géorgie, cinéaste et auteur engagé, a gagné le prix de littérature de l'Union européenne 2022 pour Le Bunker de Tbilissi et vient d'être nommé président du Pen Géorgie.

09/2023

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Vie des saints

Varia Sancti Martini. Témoignage du culte de saint Martin dans sa ville natale

Projet de recueil d'études présenté par M. Ferenc Tóth Szombathely (Sabaria ou à l'époque romaine, Steinamanger en allemand) est une ville moyenne dans la partie occidentale de la Hongrie. Sa réputation vient du fait que saint Martin de Tours, le futur Apôtre de la Gaule et l'un des plus populaires saints y naquit vers 317. La tradition locale a soigneusement gardé le souvenir de ce personnage emblématique de la fin de l'Antiquité. Déjà au Moyen Age la ville devint un centre du culte de Saint Martin. A la place de sa naissance une église fut élevée et consacré à son nom. La fête patronale, la Saint-Martin, jour férié depuis 1092 dans toute la Hongrie, était certainement la plus grande commémoration locale. En 1635 le roi Ferdinand III accorda à la ville une lettre patente selon laquelle Szombathely était exemptée de toute imposition royale. A partir de 1777, la date de la fondation de l'évêché à Szombathely sous l'influence de l'impératrice MarieThérèse, le culte de ce saint fut accentué. Tout le diocèse fut placé sous son patronage. La nouvelle cathédrale, le palais épiscopal et le séminaire sont remplis de représentations artistiques sur les thèmes de la vie de Saint-Martin. La fête patronale, le 11 novembre, devint un événement populaire avec des célébrations spéciales, des fêtes laïques et avec ses plats spéciaux comme l'incontournable oie rôtie de la Saint-Martin. Ce projet de livre se propose de réunir des articles consacrés au culte de saint Martin dans son pays natal, à travers des documents d'histoire, des objets archéologiques ou récits de voyage. Ces études, permettent aux lecteurs français de comprendre l'importance du culte de ce saint européen dans l'histoire hongroise locale.

04/2021

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Actualité et médias

1914-2014. L'Europe sortie de l'Histoire ?

Ce n’est pas s’avancer beaucoup que de prédire que la commémoration du déclenchement de la Grande Guerre, en 2014, sera asservie à des fins politiques. Au nom du "Plus jamais ça !", il s’agira, pour les classes dirigeantes, de justifier la mise en congé de la démocratie au prétexte, cent fois ressassé, de "sauver l’Europe" de ses démons. Il m’a paru éclairant de rapprocher les deux mondialisations, la 1ère sous égide britannique, qui a conduit au premier conflit mondial, la 2e sous égide américaine, qui a entraîné la crise du capitalisme financier et l’actuel basculement du monde. La montée de la Chine peut-elle se comparer à celle de l’Allemagne impériale avant 1914 ? La brutale accélération du déclin européen, à travers la crise de la monnaie unique, n’illustre-t-elle pas l’erreur de conception qui a présidé à la construction européenne ? Si la place de l’Europe dans le monde s’est réduite, en Europe même l’Allemagne qui avait perdu les deux guerres mondiales a-t-elle vraiment "gagné la paix" ? A la nouvelle bipolarité du monde qui s’esquisse entre la Chine et l’Amérique, il est souhaitable d’opposer la vision d’un monde multipolaire où l’Europe tiendra toute sa place. Mais une autre que celle qui a échoué : une Europe réconciliée avec ses nations, compatible avec la République, où la France et l’Allemagne pourront de concert penser vraiment l’avenir d’un ensemble allant de la Méditerranée à la Russie. Dans une "réconciliation" enfin purgée de ses ambigüités et de ses non-dits : celle de deux grands peuples ayant surmonté leur histoire et capables de la continuer.

10/2013

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Histoire de France

La guerre d'Algérie, ici et là-bas. Histoires d'anonymes

En 2012, en France et en Algérie, mais selon des dispositions différentes, on a commémoré les soixante ans de la fin de la guerre d'Algérie. Côté français, l'événement a non seulement été très publicisé, mais il a aussi favorisé une importante médiatisation des paroles de sujets anonymes. Racontant " leur " guerre ou celle de proches, ces récits ont individualisé l'Histoire commune, montrant l'hétérogénéité du rapport à ce passé. Signés ou non, assortis d'un nom ou seulement d'un prénom, ces récits ont conforté l'idée selon laquelle le singulier et l'ordinaire peuvent eux aussi contribuer à l'écriture de l'Histoire. De la sorte et en conformité au traitement d'autres conflits, la guerre d'Algérie a été abordée selon une focalisation sur de paroles singulières. Un procédé présent auparavant mais amplifié à l'occasion de la commémoration. C'est donc à cette mise en perspective que Béatrice Fleury s'intéresse, retraçant entre 1959 à 2012, les parcours médiatiques de plusieurs personnalités anonymes qui, impliquées d'une manière ou d'une autre dans la guerre, ont été conduites à jouer ensuite un rôle testimonial significatif. S'attachant aux raisons pour lesquelles elles ont acquis - temporairement - un statut public, Béatrice Fleury tente de comprendre pourquoi, plus que d'autres, elles ont pu exemplifier des faits et faire passer des idées. Pour élucider les enjeux et contraintes de cette configuration associant privé et public, l'auteure s'intéresse aux circonstances qui ont fait et font qu'un anonyme sort de l'ombre et accède à la sphère publique. En traitant d'un témoignage et d'un témoin singuliers, elle retrace donc les facteurs relatifs à cette mise en visibilité et met en évidence le rôle joué par différents acteurs du champ social (journalistes, écrivains, historiens, membres d'associations et personnalités politiques).

11/2014

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française : Table et index de 1908 à 1943

Etablis dans le cadre du Centre d'études gidiennes, ces table et index de La Nouvelle Revue française pour les années 1908 à 1943 constituent un indispensable outil de travail pour ceux que l'histoire de la littérature et de la vie intellectuelle et artistique intéresse. La première moitié du vingtième siècle est encore très favorable à l'épanouissement des revues littéraires, qui sont l'un des principaux rouages du dispositif éditorial et culturel alors en vigueur. Celle créée par André Gide et cinq hommes de lettres de ses amis, puis animée par Jacques Rivière et Jean Paulhan, y jouit très tôt d'une grande autorité et d'une audience élargie, tant en France qu'à l'étranger. Elle le doit autant aux auteurs qu'elle parvient à rassembler autour d'elle (de Claudel à Sartre, de Proust à Malraux, de Saint-John Perse à Supervielle, Ponge ou Michaux...) qu'à son considérable apport critique. Aventure collective aussi attentive aux postes avancés et marginaux de la pratique littéraire qu'à l'héritage des siècles passés, La NRF n'aura d'autre dessein que d'abriter une défense et illustration de la littérature, reconnue, parmi tous les autres ordres du discours, comme le haut lieu de la révélation et de l'épanouissement de l'humain. "Un groupement d'esprits libres" , disait Gide à propos des premières années de La NRF ; "sans prévention d'école ni de parti" , ajoutait Rivière. Cet index, republié dans le cadre de la commémoration du centenaire de la création de la revue, en apporte un sûr témoignage. 352 livraisons mensuelles - 1 100 auteurs et contributeurs - 9 500 textes et articles - 600 revues et journaux cités - 2 000 écrivains cités. Historique de la revue, avec des passages inédits des Cahiers de la Petite Dame, et bibliographie.

09/2009

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Sociologie

L'INDIVIDU ET LA COMMUNAUTE HUMAINE. Anthologie et textes de Temps Critiques

Les mouvements contestataires de la fin des années soixante et tout particulièrement Mai 68 en France et le " Mai rampant " italien constituent un tournant historique. Ils se sont manifestés dans une double dimension : la première s'inscrit dans la tradition du mouvement ouvrier révolutionnaire (conseils, autogestion), alors que la seconde ouvre une époque nouvelle en créant une parole libre qui vise une révolution généralisée à toute la vie et la fin des séparations. Toutefois ces mouvements n'ont pas trouvé de médiation concrète capable de réaliser l'universalité de leur contenu historique. Cette immobilisation du processus révolutionnaire a été à l'origine, d'une part de l'éclosion de mouvements particuliers (féminisme, écologisme) et d'autre part de l'éclatement d'une théorie révolutionnaire désormais orpheline de son sujet (le prolétariat). Le temps de la critique est alors venu ; celui du bilan politique mais aussi celui de la connaissance d'un monde profondément transformé par la capitalisation de quasiment toutes les activités humaines. Un monde dans lequel l'objectivité des positions de classe laisse la place à une subjectivité problématique d'individus qui oscillent entre hyperindividualisme (l'egogestion) et repli sur des identités formelles ou des communautés du passé (intégrismes). Dans cette tension, se lit pourtant, en filigrane, le besoin d'une communauté humaine dans laquelle pourrait s'exprimer l'exigence des singularités. Ce premier ouvrage de la Collection Temps critiques n'est pas une énième commémoration de 68, mais un ensemble d'écrits impliqués dans les luttes de ces dix dernières années contre la société capitalisée. Ils veulent développer une nouvelle conception de l'activité critique pour des individus qui n'ont pas abandonné l'espérance d'une tout autre communauté humaine.

09/1998