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Les kits médicaux de l'US Army 1941-1945. Medical Supply Catalog

Extraits

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Histoire de France

République française, capitale Alger 1940-1944. Souvenirs de jeunesse

A l'âge de onze ans, l'auteur apprend d'un camarade de classe qu'il n'est plus français. Quelques mois auparavant, le 10 juillet 1940, Pétain s'était fait attribuer les pleins pouvoirs et avait aboli le décret Crémieux qui attribuait aux Juifs d'Algérie la citoyenneté française. Jeune adolescent à Alger pendant la Seconde Guerre mondiale, il sera ainsi le témoin de l'application des lois vichystes, mais aussi des résistances qu'elles provoquèrent. Il observe par exemple la planification d'une conspiration patriotique dont le domicile de son grand-père est le QG. De là, le 8 novembre 1942, son jeune oncle, José Aboulker et quelque 400 volontaires, déclenchèrent un putsch et arrêtèrent neuf généraux vichystes, dont Darlan et Juin, paralysant toute résistance au débarquement allié et permettant le succès immédiat à Alger de l'opération "Torch ". De 1940 à 1944, soit de la prise de pouvoir de Pétain au rétablissement de Paris comme capitale de la République française, voilà un témoignage de première main où l'on croise des personnalités ayant pris une part active aux événements de cette période.

07/2019

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Histoire internationale

Pétain, Salazar, De Gaulle. Affinités, ambiguïtés, illusions (1940-1944)

Pétain, Salazar et de Gaulle se sont pleinement impliqués dans les relations entre la France et le Portugal qui auront atteint entre 1940 et 1944 une densité jamais connue au XXe siècle. Les circonstances s'y prêtèrent avec l'avènement d'un régime français ayant de profondes affinités avec celui de Lisbonne, Salazar devenant "l'idole de Vichy". Mais l'entrée en jeu de la dissidence gaulliste et du général Giraud brouille les cartes en créant une situation complexe où l'on verra la France avoir trois représentations à Lisbonne. C'est le temps de l'ambiguïté, Salazar ne voulant pas reconnaître le gouvernement de la France libre tout en continuant de négocier avec lui. C'est le règne des intrigues, des fausses nouvelles et du cafouillage diplomatique. Après le débarquement allié en Afrique du Nord en 1942, la relation s'étiole avec Vichy tandis qu'elle tend vers une reconnaissance de facto de la France libre par le Portugal. Mais c'est surtout le temps des illusions, Salazar cultivant le concept de paix de compromis dont les alliés ne veulent pas. Patrick Gautrat propose ici une analyse détaillée de ce véritable imbroglio diplomatique peu connu et de ces relations franco-portugaises, empreintes "d'occasions manquées". Grâce à la richesse et l'utilisation pertinente des sources d'archives, servies par un style et une précision du propos, c'est à la lecture d'une véritable "saga déconcertante des diplomates français au Portugal", en forme de galerie de portraits truculents, que l'auteur nous invite.

04/2019

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Histoire de France

Malgré Eux dans l'armée allemande. L'incorporation de force des Mosellans 1942-1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, 30 000 Mosellans ont été contraints de servir dans l'armée allemande, victimes de la politique d'annexion de la Moselle au Reich. Moins connue peut-être encore du grand public que le sort des Malgré-nous alsaciens, l'histoire de l'incorporation de force des jeunes Mosellans est le sujet de cet ouvrage. Réunissant les contributions de chercheurs, historiens et archivistes, "Malgré eux dans l'armée allemande" explore tous les thèmes de cet épisode douloureux et aujourd'hui encore mal compris : l'embrigadement de la population mosellane, l'insoumission, la répression et la résistance. L'histoire de l'incorporation de force est une histoire juridique, nationale et internationale. Avec près de 7 000 Mosellans déclarés morts ou disparus, c'est aussi une histoire tragique et douloureuse, encore très vive dans la mémoire des familles. L'ouvrage entend lever un premier voile sur ces destins tragiques et nous entraîne sur les différents fronts de l'un des plus vastes conflits de l'histoire humaine.

11/2012

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Histoire de France

Prisonniers de la liberté. L'odyssée des 218 évadés par l'URSS 1940-1941

Ce sont les aventures et les mésaventures des deux cent dix-huit militaires français qui, prisonniers de guerre en Allemagne en juin 1940, s'en évadèrent vers l'U.R.S.S. que nous raconte ici l'un des derniers survivants, Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Un épisode minime, mais singulier de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Singulier par le choix de l'Union soviétique pour destination, même momentanée, et par le petit nombre de ceux qui le firent. Singulier par l'expérience qu'ils eurent de l'U.R.S.S. où ils ne connurent pas un jour de liberté quand ils croyaient avoir échappé à la captivité. Singulier par les formidables performances d'énergie, d'endurance individuelle ou d'astuce de certaines évasions, puis par les péripéties d'une équipée collective qui faillit plus d'une fois lui être fatale. Singulier par la reconstitution d'une communauté française au cœur de la Russie profonde, en proie à une extraordinaire confusion d'illusions et de divisions, mais acharnée dans l'insoumission. Singulier par le destin des trente-deux sympathisants qui se mirent au service de l'Union soviétique. Singulier, enfin, par le cheminement qui, en l'espace d'un an, transforma un groupe de Français comme les autres, désireux, pour la plupart, de rentrer au pays, en une cohorte de volontaires convaincus d'une mission et dont, pour certains, les hauts faits ou le sacrifice finirent par s'inscrire au livre d'or de la France Libre. Tranches de vie, rapportées par un témoin qui s'en fait le véritable historien, confrontant ses souvenirs aux documents redécouverts ou enfin accessibles, comblant les lacunes du récit collectif, plus ou moins complaisant, qui en avait été divulgué.

12/2003

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Militaire

La première armée française. De la Provence à l'Allemagne, 1944-1945

Le 15 août 1944, la Première armée française débarque en Provence. Mobilisant jusqu'à 300 000 soldats - Européens de l'empire, colonisés, Français libres et volontaires puis appelés métropolitains -, elle libère, à l'été, les grandes villes de la France méridionale puis poursuit sa course en Allemagne. Son chef, le général de Lattre de Tassigny, représente la France à la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, le 8 mai 1945. Cette armée de la Libération se voit confier un triple rôle : diplomatique, politique et militaire. Instrument de reconquête de la grandeur nationale quatre ans après la défaite, elle doit non seulement illustrer, sur le champ de bataille, la capacité de la France à se libérer elle-même, mais également la hisser au rang des puissances victorieuses. Elle doit aussi, en intégrant des milliers de combattants venus de la résistance intérieure, symboliser l'unité retrouvée de la nation. Héritière de l'armée de la défaite et de l'armée de Vichy discréditées, charge à elle, enfin, de répondre aux aspirations de rénovation que réclame la société française de la Libération. Mobilisant un vaste corpus de sources rassemblées en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour certaines inédites, Claire Miot interroge avec maestria cette page de l'histoire nationale. D'une plume brillante et passionnée, elle montre que, par-delà la fureur des combats, la Première armée participe au rétablissement de la légalité républicaine et à l'enracinement du pouvoir gaullien, ainsi qu'au passage heurté de l'Occupation à la Libération. Une somme incontournable.

05/2021

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Résistance

Le rire ou la vie. Anthologie de l'humour résistant 1940-1945

La guerre contre le totalitarisme nazi a employé tous les moyens pour conserver un espace de liberté et de dignité humaine. Ceux qui n'ont pas accepté la soumission aux nouveaux maîtres de l'Europe et à leurs valets, les collaborationnistes, ont renoué avec la grande tradition de subversion. Parmi les gestes résistants spontanés, la dérision a été l'un des réflexes vitaux et immédiats. Tracts, papillons, caricatures, pastiches, calembours, parodies et graffitis ont littéralement fleuri sur les murs, dans la presse clandestine, sur les ondes de la BBC et dans les publications de la France Libre. Certains textes, dessins et chansons ont fait le tour du monde. Pied de nez permanent à l'occupant, l'humour a servi à dénoncer, sans répit, les mensonges des propagandes, les abus des réquisitions de denrées et de main-d'oeuvre, l'odieuse délation et le reniement des responsables politiques. Le redécouvrir aujourd'hui, sous les formes multiples d'une anthologie, permet de réaffirmer la force des valeurs universelles en lutte contre toutes les oppressions.

04/2023

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Histoire de France

Le Vercors oublié. La résistance des habitants de Saint-Martin (1942-1945)

Tout commence par une chemise bleue à glissière qu'une grand-mère confie à son petit-fils : "Mes enfants ne sauront pas quoi en faire, ton père et ton oncle n'en ont jamais reparlé." Dans la chemise : les minutes de l'instruction d'un procès intenté pour des faits de vol et de délation commis à Saint-Martin-en-Vercors en juillet 1944. Quelle histoire se cache sous ce document d'archive ? Francis Ginsbourger suit la trace de sa famille, laquelle, pour échapper aux lois antisémites de Vichy, a trouvé refuge en 1943 dans le village qui allait, quelques mois plus tard, abriter l'état-major du premier maquis de France. Ce livre est le récit haletant d'une enquête au long cours où se mêlent la saga d'une famille, l'histoire de l'implantation et de la répression des maquis du Vercors drômois, et celle de la résistance au quotidien d'un village français. Témoignages et archives patiemment recueillis révèlent comment la plupart de ses habitants, à commencer par le maire et le curé, opposèrent à l'occupant, d'abord italien, puis allemand, le rempart de leurs silences, de leur courage et de la ruse. A travers des portraits saisissants, l'auteur fait sortir de l'ombre "ces montagnards qui connaissaient la montagne, qui se connaissaient entre eux et qui savaient se taire". Des femmes et des hommes ordinaires, oubliés de la légende résistante, qui sauvèrent des vies en posant des gestes extraordinaires.

02/2019

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Sociologie

Dehors les P'tits Lus

C'était un lundi matin de septembre, l'été touchait à sa fin. Je l'ai vue arriver de loin. Elle marchait d'un bon pas, le sourire aux lèvres, un gros paquet dans les bras. " Tout est là ", m'a-t-elle juste dit, comme on déballe sa vie. L'histoire que vous allez lire est celle d'un compte à rebours, de l'annonce de la fermeture de l'usine LU d'Evry, que les ouvriers apprennent dans Le Monde du 10 janvier 2001, au licenciement des salariés en 2004. Trois années que Monique Laborde, l'infirmière des " P'tits Lus ", a soigneusement consignées, jour après jour, dans un carnet. Ensemble, Monique et moi avons rassemblé toutes les pièces du puzzle, examiné le lent processus de déstabilisation des ouvriers pris dans la tourmente d'une guerre économique qui les dépasse, pointé l'indifférence des politiques et, documents à l'appui, le cynisme des patrons qui font des bénéfices mais licencient malgré tout.

04/2005

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Histoire de France

Les fusillés de Belle-Beille. 21 février 1942 - 7 juin 1944

Entre le 21 février 1942 et le 7 juin 1944, 46 résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille à Angers. Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 67. Ils étaient étudiants, instituteurs, ouvriers, cultivateurs. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie. Trois élèves du lycée Saint-Martin d'Angers ont décidé, dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, de rechercher derrière les noms des fusillés, leurs vies, leurs parcours, leurs engagements qui c'est arrêté au champ de tir de Belle-Beille. 46 Résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie. Comme le dit si bien Hélène Cabrillac, vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, ils étaient des "Français ordinaires" , mais des Français viscéralement attachés à la devise de la République.

09/2020

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Histoire de France

Les camps d'internement du fort de Metz-Queuleu (1943-1946)

Fort de Queuleu : un nom qui sonne le glas dans la mémoire mosellane. Yeux bandés et mains liées, plus de 1400 patriotes y sont enfermés par la Gestapo d'octobre 1943 à août 1944. Sous les coups d'un commandant sadique, ils attendent là la fin de l'instruction de leur dossier avant d'être, en général, déportés. A la Libération, le fort est réutilisé de décembre 1944 à mars 1946 pour l'internement des Allemands et des « suspects » jugés dangereux, soit plus de 8 000 personnes. Auteur de nombreux ouvrages sur la Moselle de 1918 à 1945 et président de l'Ascomémo, Philippe Wilmouth a, dans ce dernier opuscule, allié ses compétences à celles de Cédric Neveu, doctorant en histoire, préparant une thèse sur la répression nazie en Moselle annexée. Plusieurs années de recherche dans les archives et auprès des témoins ont été nécessaires aux auteurs pour donner un nouvel éclairage sur ces deux périodes mettant en évidence l'importance du fort de Queuleu dans le système répressif nazi, mais aussi dans l'épuration.

01/2011

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Historique

Casabianca. 1942-1943. Les héros d'un sous-marin de légende

Un classique pour les passionnés de sous-marins et de la littérature de la guerre. En 1942, le commandant et l'équipage du sous-marin Casabianca décident de braver le sabordage de la flotte à Toulon et de rallier les forces libres en Méditerranée. Après plusieurs missions secrètes souvent liées à la libération de la Corse, il débarque le premier contingent de troupes françaises, à Ajaccio, première ville française libérée. C'est cette épopée que Jean L'Herminier, commandant du Casabianca, témoin direct de la bravoure de son équipage, raconte dans ce livre. Il fut lui-même un véritable héros en refusant, malgré sa maladie, d'abréger sa mission en Corse. Cela lui coûta ses deux jambes qu'il perdit vers la fin de la guerre. Dès qu'il fut en état de tenir une plume, sur son lit de grand mutilé, le Commandant L'Herminier écrivit, à l'intention des 85 hommes de son sous-marin, l'admirable récit de leurs exploits. La réédition de cet ouvrage a été demandée et soutenue par les bases navales de Brest et Toulon. Longtemps introuvable, il s'agit de l'une des plus belles pages de l'histoire de la Marine Française.

05/2021

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Histoire de France

U-boote ! La Rochelle. Les sous-marins allemands à la Pallice (1941-1945)

A partir de novembre 1941, des sous-marins allemands arrivent à La Pallice après avoir terminé leur mission de combat. Leurs équipages sont logés dans la ville de La Rochelle, point d'appui de la 3e Flottille de U-Boote, alors que leur bâtiment est entretenu dans la base sous-marine. Durant le premier semestre 1942, ces sous-mariniers obtiennent de nombreux succès en s'attaquant aux navires alliés devant les côtes américaines. Ils patrouillent ensuite à l'ouest de l'Afrique mais n'empêchent pas les Alliés d'y mener leur débarquement le 8 novembre. Début 1943, les sous-marins qui partent de La Pallice participent aux plus grosses attaques de meutes contre les convois alliés traversant l'Atlantique Nord. En mai 1943, au plus fort de la bataille, cette base accueille jusqu'à 19 U-Boote simultanément. Mais ce mois marque aussi le tournant de la Bataille de l'Atlantique, avec 41 sous-marins allemands coulés, tant par la marine que par l'aviation alliée. Ce secteur est momentanément abandonné, le temps que les U-Boote reçoivent de nouveaux canons antiaériens et un détecteur capable de les avertir si un avion s'approche. En attendant, les sous-marins quittant La Rochelle sont envoyés patrouiller face aux côtes africaines, dans les Caraïbes ou face à la Guyane ; d'autres vont mouiller des mines devant les côtes américaines ou sont préparés pour rejoindre la Méditerranée. A partir de septembre 1943, dotés d'un nouveau détecteur de radar et surtout de torpilles acoustiques destinées à éliminer les destroyers escortant les convois, les U-Boote tentent de reprendre la lutte dans l'Atlantique Nord. Mais les Alliés, toujours en avance tant du point de vue technologique que numérique, restent les plus forts. Au printemps 1944, les sous-marins de La Pallice sont équipés du schnorchel et envoyés vers Brest. Le 6 juin, ils partent vers la Normandie pour essayer de contrer l'immense ?otte de débarquement alliée. En août 1944, La Pallice retrouve une forte activité.

06/2019

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Histoire de France

La France de 1914 à 1945

De la Grande Guerre à la Libération, les années 1914-1945 sont encadrées par deux épreuves tragiques pour les Français. La IIIe République est consolidée par la victoire de 1918 ; aux Années folles succède la longue crise des années 1930 ; puis le régime est emporté dans la défaite de 1940. L'entre-deux-guerres est une période de restructurations : de la politique à l'économie et à la société, mais aussi à la culture, les changements sont profonds. Une France moderne émerge, bien que les structures traditionnelles résistent. Dans ce processus de transformation, les deux guerres ont joué chacune à leur manière un rôle déterminant. Ce livre analyse donc l'évolution de la France sous les aspects tant politiques qu'économiques, sociaux, culturels ou diplomatiques... Il fournit aussi de nombreux outils pédagogiques : documents et sujets de dissertation commentés, conseils méthodologiques, chronologie, notices biographiques, glossaire, bibliographie.

10/2001

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Histoire de France

Les combats de l'armée française pour la Libération. Provence Alsace Allemagne 1944-1945

Faisant suite au débarquement allié de Normandie, le 6 juin 1944, celui de Provence ouvre un deuxième front le 15 août, auquel participent les troupes françaises du général de Lattre de Tassigny, bientôt Armée française de la Libération. René de Salins fait part de son expérience comme chef de peloton de chars au sein de cette armée, depuis sa création en Afrique du Nord jusqu'à sa dissolution en Allemagne en 1945. S'appuyant sur des journaux de marche et sur les souvenirs publiés par les hauts responsables militaires concernant ces opérations, le récit de l'auteur est notamment celui d'un témoin privilégié des combats menés en Alsace dont il fait une description saisissante et dont il analyse les résultats. Ces combats incessants et sans merci mènent le lecteur de la libération de Belfort à la réduction de la poche de Colmar, et de l'entrée de l'armée française en Allemagne à la chute du IIIe Reich.

03/2013

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Histoire de France

Au côtés du Maréchal Pétain. Souvenirs (1940-1944)

Né à Paris, Jean Fernet entre à l'Ecole Navale en 1899. Il fait sa première campagne en Extrême-Orient sur le Pistolet et le Styx. Enseigne de vaisseau en Indochine, second sur le torpilleur Fronde, il est lieutenant de vaisseau en 1912, officier sur le Jeanne d'Arc... Lors de la guerre de 1914-1918, il part aux Dardanelles en 1915, prenant part aux opérations et au débarquement de l'armée d'Orient. L'amiral Fernet, qui est chargé de travailler sur la constitution, est durant les huit mois qui suivent l'accession au Pouvoir du Maréchal Pétain, jusqu'en février 1941, un de ses collaborateurs les plus intimes. Appelé à d'autres fonctions, il garde, lors de ses rencontres hebdomadaires, toute la confiance du Chef de l'Etat. Son témoignage a donc une grande importance pour l'Histoire. Le vice-amiral Fernet, comme beaucoup de collaborateur militaire du Maréchal Pétain, soutient la thèse, en donnant des preuves de ce qu'il avance, du "double jeu" de Vichy et du Maréchal en particulier, notamment des "accords secrets avec l'Angleterre". Un ouvrage intéressant, plus politique que militaire, qui montre bien comment s'est construite la Constitution née de l'Armistice et les difficultés pour maintenir un équilibre fragile entre les exigences allemandes, les intérêts français et la préparation de la revanche.

01/2021

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Droit

La Résistance dans la pratique judiciaire (1940-1944)

Entre 1940 et 1944, l'appareil judiciaire français a été mobilisé par le régime de Vichy et mis au service tant de sa politique d'exclusion que de sa politique de répression sans cesse aggravée. Le serment de fidélité à la personne du Maréchal Pétain, exigé de l'ensemble du corps judiciaire, est demeuré jusqu'à nos jours le symbole par excellence de l'asservissement de la magistrature française à ce régime honni. La soumission du corps judiciaire apparaît encore bien souvent totale, puisque l'on sait bien que seul un magistrat, Paul Didier, a refusé de prêter ce serment exigé de l'ensemble des agents de l'Etat. C'est bien à tort, cependant, que l'on réduirait la résistance judiciaire à cet unique et emblématique acte d'insubordination. Ceux qui, pendant les années sombres, ont continué à exercer leur profession de magistrat, au parquet comme au siège, disposaient, en raison même de leur place privilégiée dans les rouages de la répression, de moyens non négligeables, sinon pour soutenir l'effort de résistance de leurs compatriotes, du moins pour leur éviter le pire. Ces actes de protection à l'égard des inculpés de résistance, voire ces actes de soustraction pure et simple à la répression, peuvent prendre diverses formes qui vont de la qualification juridique de complaisance à de bien opportunes abstentions de poursuivre, en passant par des services subrepticement rendus. Ces actes ne se laissent pas facilement cerner et ils n'ont d'ailleurs pas toujours été pris en considération à la Libération. C'est à ces grains de sable désireux d'enrayer le bon fonctionnement de la mécanique d'élimination des opposants, à ces magistrats discrets qui luttèrent avec les armes pour eux familières du droit et de la procédure, que ce nouveau volume de la collection "Histoire de la Justice" est dédié.

11/2012

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Histoire internationale

Propos intimes et politiques. Tome 2, 1942-1944

A défaut d'avoir écrit ses mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique.

02/2018

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BD jeunesse

Lucky Luke I'Intégrale Tome 1 : 1946-1949

Ce volume réunit les premières aventures du cow-boy le plus célèbre de l'Ouest. On y découvre les débuts Lucky Luke - apparu la première fois dans Spirou- ceux de Jolly Jumper, son fidèle compagnon, et déjà une hilarante galerie de méchants...

12/2008

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Romans historiques

Sales baraques. Gurs, un camp français (1940-1942)

Qui dit "camp" et "Deuxième Guerre mondiale" pense immédiatement Allemagne, Est, territoires lointains. Pourtant, en France aussi, des camps "d accueil" ont existé, où l être humain a dévoilé toutes ses facettes. Des lieux où l on a été enfermé injustement. Où l on est mort. D où l on est parti vers la mort. Dans ce contexte, certains ont su réagir pour apporter tout le soulagement possible à leurs frères et soeurs en humanité. "Sales baraques", c est l histoire des hommes et femmes enfermés à Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques. C est aussi celle d une Jeanne Merle d Aubigné, d une Madeleine Barot ou d un Charles Cadier, que leur foi a empêchés de rester sans réaction. C est un roman, certes, mais qui nous rapproche de la vérité historique.

10/2015

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Lecture 9-12 ans

Il ne restera que nos noms. 1942-1943

Paris, un matin d'été 1942, en pleine guerre, David et Fanny, deux enfants français de religion juive, prennent le train avec leurs parents afin de franchir la ligne de démarcation pour s'éloigner de la barbarie nazie. Mais cette ligne ne sera jamais franchie. Leur mère arrêtée et leur père en zone libre, ils séjournent dans une ferme avant d'être raccompagnés à Paris chez leurs grands-parents. Retour à l'école, ennui, peur, attente du courrier, silence de leur mère. Mais où est-elle ? Pourquoi ne leur écrit-elle plus jamais ? Que va-t-il leur arriver ? Avec l'humour et la naïveté de la jeunesse, David nous raconte son histoire, une histoire vraie, celle d'une enfance volée, effacée.

01/2015

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Histoire de France

Souvenirs du Vercors. Août 1943 - 8 septembre 1944

Le 9 juin 1944, après le débarquement en Normandie, Paul Brisac, cadre supérieur de l'entreprise grenobloise Merlin-Gerin, sur ordre de ses chefs de la Résistance, quitte son usine pour monter au Vercors, afin de prendre le commandement d'une compagnie civile et participer au "Plan Montagnard" de bouclage du massif par les résistants. Il va désormais, pendant près de trois mois, être l'un des acteurs de ce qui fut l'un des plus anciens et des plus connus des maquis français de la Seconde Guerre mondiale. Ses souvenirs tirés de carnets tenus pendant les événements, constituent aujourd'hui un témoignage précis, irremplaçable, parfois terrible, parfois drôle, de ce que le général de Gaulle, que certains souhaitaient accueillir dans le massif alors libéré, considéra comme un des hauts faits de la Résistance française. La lecture de ces souvenirs permet, au jour le jour, de suivre une compagnie de maquisards dans cette longue suite de combats, de marches épuisantes, de recherche d'eau, de nourriture, de cachettes pour échapper au ratissage de la Wehrmacht. Elle permet de mieux comprendre ce que furent les luttes, clandestines ou non, de ceux qui, il y a soixante-dix ans, sacrifièrent leur vie pour la Liberté.

03/2015

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Critique

A plus forte raison. Maurice Blanchot, 1940-1944

Nul n'en doute, surtout pas l'auteur de ce livre et son postfacier : Maurice Blanchot est un écrivain considérable, un penseur considérable, auquel la modernité doit beaucoup et qu'il ne s'agit d'aucune façon de réduire. Ce dont il est question dans ce livre, c'est de son passé politique lointain. Avant la guerre : c'était l'enjeu de L'Autre Blanchot (Gallimard, coll. "Tel"). Durant la guerre : c'est l'enjeu de celui-ci. Parce qu'il n'a certes pas tout dit à leur sujet, ce qu'on savait ; et parce qu'il est arrivé qu'il écrive des choses dont l'inauthenticité est maintenant démontrable. Silence, inauthenticité à quoi se reconnaît une certaine mémoire politique française, hémiplégique. A quoi ne doit pas se reconnaître sa mémoire intellectuelle, à plus forte raison quand c'est de Maurice Blanchot qu'il s'agit.

09/2021

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Résistance

La victoire en pleurant. Alias Caracalla (1943-1946)

Les lecteurs d'Alias Caracalla vont retrouver dans le deuxième volume des Mémoires de Daniel Cordier le même bagarreur épris d'idéal et de sacrifice, le même témoin candide mais scrupuleux de la grande histoire, le même jeune homme sensible, avide d'art et de culture, le même timide trop fier pour ne pas souffrir de ses faiblesses, le même ami fidèle multipliant les rencontres avec des êtres d'exception. La Victoire en pleurant prend la suite d'Alias Caracalla, immédiatement après l'arrestation de Jean Moulin, en juin 1943, et accompagne Daniel Cordier jusqu'en janvier 1946, moment où il démissionne des services secrets quand le général de Gaulle quitte le pouvoir. On le retrouve accomplissant son harassante besogne de pivot de la Délégation du Comité français de la Libération nationale, avec une lassitude croissante et au milieu de dangers toujours plus menaçants. On l'accompagne dans ses vacances improvisées ; dans ses conversations avec Jean-Paul Sartre, Albert Camus ou Raymond Queneau ; dans son internement en Espagne ; à la tête de son " agence de voyage " de Londres, où il contribue de son mieux à la réussite du Débarquement ; dans son douloureux retour en France à l'automne 1944 ; dans ses fonctions au sein des services secrets, à l'intersection de la Résistance et du pouvoir politique. On l'entend s'entretenir avec Raymond Aron ou André Malraux. On est à ses côtés, quand il retrouve ses amis rentrant de déportation. Il y demeure le même, avec sa loyauté, ses emportements, sa passion, ses doutes, ses fous rires inattendus ou ses larmes. Toujours fidèle à son engagement au service de la liberté.

06/2021

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Militaire

Un élève-pilote français aux USA. 1943-1946

Du haut de ses 18 ans, Adrien, natif de la région de Bougie (Algérie), engagé volontaire, rejoint fin 1943 Casablanca pour intégrer "Le Centre de Préparation du Personnel Naviguant" au sein duquel il fut "inscrit d'office" pour suivre des cours de pilotage aux USA. Embarqué avec le 14ème détachement pour une traversée périlleuse, il découvre Boston avec ses camarades, avant d'être transféré en Alabama où les attendait une organisation militaire implacable et méticuleuse, pour accéder au niveau de maîtrise exigé permettant d'être incorporé en qualité de pilote dans les forces armées. Ce furent ensuite diverses étapes Formatrices dans le Colorado, en Caroline du Sud, dans le Michigan, dans le cadre de la "formation en escadrilles". L'auteur nous fait ainsi découvrir différents visages de l'Amérique de l'époque, avec en apothéose la visite de son détachement par le Général de Gaulle, suivie peu après du fait de la fin de la guerre, du rapatriement de sa formation en métropole, précédant le retour sur le sol de son enfance... Ce témoignage authentique révèle un fait demeuré ignoré en France, à savoir la formation outre-Atlantique de plus de 4000 pilotes, radios, navigateurs, mécaniciens et mitrailleurs Français, dans le cadre des Centres de Formation du Personnel Naviguant en Amérique (CFPNA), qui ont "concouru à la victoire finale".

07/2021

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XXe siècle

Visions d’Hélène Bessette. Nouvelle-Calédonie, 1946-1949

Hélène Bessette publia 13 romans chez Gallimard jusqu'en 1973. Prix Caze en 1954, en lice plusieurs fois pour le Goncourt, soutenue par Raymond Queneau, Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, son oeuvre fut célébrée, délaissée puis oubliée. Aujourd'hui, elle sort enfin d'une longue nuit littéraire. Ses livres sont réédités, lus, commentés, sa biographie est établie. Cependant, une zone d'ombre subsistait. Son séjour calédonien (1946-1949) restait en marge de l'analyse. Cette période décida de tout. Bessette écrivaine naît sur cette île, élabore un nouveau style, une oeuvre originale. La route bleue, N'avez-vous pas froid et La grande balade sont directement inspirés de ses trois années Pacifique. Visions d'Hélène Bessette revient librement sur cette période féconde et bouleversée de son existence. " Formulant sa poétique en Nouvelle-Calédonie à partir de l'expérience subjective et historique du moment décolonial, Hélène Bessette est aujourd'hui de plein droit une voix calédonienne. Apprenons à la lire en déplaçant nos constellations littéraires, la Croix du Sud désormais au-dessus de nos têtes. " (Préface)

03/2023

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Littérature française (poches)

Ceux qui ne dormaient pas. Journal, 1944-1946

Jacqueline Mesnil-Amar (1909-1987) appartenait à une vieille famille juive assimilée de longue date, nourrie de haute culture classique. C’est avec la persécution qu’elle découvre son judaïsme, dans une sorte d’itinéraire spirituel dont ce livre est aussi le récit. Il est suivi de quelques articles publiés par elle dans le Bulletin du Service central des déportés israélites au lendemain de la guerre.

09/2010

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Histoire internationale

Je suis le dernier Juif. Treblinka (1942-1943)

Octobre 1942. Chil Rajchman a 28 ans quand il est déporté à Treblinka. Il échappe à la chambre à gaz en devenant tour à tour trieur de vêtements, coiffeur, porteur de cadavres ou « dentiste ». Le 2 août 1943, il participe au soulèvement du camp et s'évade. Après plusieurs semaines d'errance, le jeune homme se cache chez un ami près de Varsovie. Dans un carnet, il raconte ses dix mois en enfer. À la Libération, il est l'un des 57 survivants parmi les 750 000 Juifs de Treblinka. Aucun camp n'avait été aussi loin dans la rationalisation de l'extermination de masse. Ce texte, publié pour la première fois, est unique. Écrit dans l'urgence, avant même la victoire sur les nazis, il s'inscrit parmi les plus grands.Un texte tenaillé par la seule et impérieuse volonté de transmettre une « invraisemblable » vérité. Serge Kaganski, Les Inrockuptibles.

11/2011

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Critique littéraire

Petit entracte à la guerre. Journal 1940-1943

"Un Journal tente de saisir une vie au passage : est-ce bien la peine ? Ce n'est jamais qu'une vie parmi d'autres, innombrables. On se dit parfois que c'est pourtant ce qu'on pourrait laisser de mieux : un document, où certains se reconnaîtront et se retrouveront. Parlant de soi, on parle de tout le monde, et pour bien d'autres, qui vous sauront gré de l'avoir fait. Peut-être leur communiquera-t-on ce qui a surnagé, survécu, après tant de naufrages, et nous a permis de vivre, un secret ? On se persuade ainsi qu'écrivant un journal, on n'a pas fait ouvre inutile. Cela, quand on est en veine de morale. À d'autres moments, il semble étrange d'avoir connu des états si divers, tant d'expériences qui vous ont désespéré ou comblé de joie, en un temps si court, et cependant si riche qu'il ne mérite pas un complet oubli. On se dit alors : quand tout s'efface, peut-être aurai-je laissé la trace de mes pas", José Cabanis.

01/1981

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BD tout public

Hergé, le feuilleton intégral. Volume 9, 1940-1943

Le volume 9 de cette série du Feuilleton intégral réunit quatre épisodes de l'oeuvre d'Hergé qui constituent, par le caractère exceptionnel et très inhabituel de leur support, une parenthèse de publication. Peu connue, elle vient s'inscrire entre le défunt Petit Vingtième et le futur journal Tintin. Hormis le temps d'une brève apparition dans Le Soir Jeunesse, les aventures de Tintin vont, faute de papier, devoir se poursuivre dans un espace réduit à des strips de plus en plus modestes, au bas d'une page du Soir, un quotidien placé sous le contrôle de l'Occupant, précipitant Hergé dans un milieu compromettant qu'il n'avait pas particulièrement recherché. La parenthèse ne nous apparaît que considérée sous cet éclairage car les quatre titres vont constituer une révolution tant graphique que narrative dont les effets vont peser durable- ment sur la façon dont Hergé concevra les aventures du reporter. Cette période, commencée en octobre 1940, s'achèvera avec le prologue du Temple du soleil (renommé plus tard Les 7 Boules de cristal) interrompu par la libération de Bruxelles, en septembre 1944. Cette partie de l'aventure, poursuivie dès 1946 dans le journal Tintin, sera intégrée au volume suivant pour une raison impérative de continuité narrative.

10/2017

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Musique, danse

Premières chansons (1942-1949). Avec 1 CD audio

Poussé par Patachou, Georges Brassens est monté sur scène pour la première fois le 26 janvier 1952. C'est à partir de ce jour-là qu'année après année, il a livré toutes les merveilles que nous connaissons : de La mauvaise réputation à Élégie pour un rat de Cave, en passant par Le gorille, La cane de Jeanne, Auprès de mon arbre, Les amours d'antan, La marche nuptiale, Mourir pour des idées, Le temps ne fait rien à l'affaire, La non-demande en mariage, Supplique pour être enterré à la plage de Sète. Mais Brassens avait commencé à écrire des chansons dès son adolescence : 61 chansons restées inconnues du grand public parce qu'il ne les a jamais chantées sur scène ni enregistrées, sont ici publiées. Des chansons qu'il a pourtant déposées à la Sacem à partir de 1942. Ces chansons inédites, il les a systématiquement recopiées dans des cahiers d'écolier. Premières chansons rassemble toutes les chansons que Georges Brassens a transcrites dans trois cahiers entre 1942 et 1949. Elles ont pour titres : Personne ne saura jamais, Le bon Dieu est swing, Souviens-toi du beau rêve, Je pleure, etc. Brassens ayant choisi de ne pas les interpréter, elles ne sont pas passées à la postérité (à l'exception de Maman Papa, du Bricoleur, des Amoureux qui s'bécott' sur les bancs publics et de J'ai rendez-vous avec vous. Le temps est venu de découvrir Brassens d'avant Brassens, Brassens première manière.

03/2016