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Heures de rêve et de guerre, 1914-1916. Les carillons et glas de l'adolescence

Extraits

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Sciences historiques

Jules Isaac, un historien dans la Grande Guerre. Lettres et carnets, 1914-1917

Mobilisé en août 1914, à 37 ans, l'historien Jules Isaac partagea la vie des fantassins pendant plus de trente mois sur l'Aisne, en Champagne, à Verdun, avant d'être blessé et évacué de son observatoire de la forêt de Hesse, au-dessus de Vauquois, à la fin juin 1917. Pendant toute cette période, il échangea avec son épouse Laure une correspondance très régulière relatant sa vie au front, et la barbarie quotidienne à laquelle, comme tous ses camarades, il était confronté. Ces lettres inédites, poignantes et lucides, puisqu'elles témoignent à la fois d'une expérience personnelle et du regard de l'historien sur l'événement, sont ici réunies pour la première fois. Un apport capital à la mémoire d'un conflit dans lequel on s'accorde à voir, à juste titre, la matrice du XXe siècle.

05/2004

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Histoire internationale

L'engagement des Américains dans la guerre en 1917-1918. La Fayette, nous voilà !

L'engagement des Américains est une expérience militaire nationale, à l'échelle de 2 millions d'hommes volontaires pour aller faire la guerre en Europe. C'est également une première participation diplomatique et économique dans une guerre de coalition conduisant à sortir de la neutralité. C'est enfin un formidable apprentissage des savoirs et des expériences de la guerre, aux plans économique et logistique, notamment naval, technologique, administratif, financier, qui va faire émerger le premier lobby militaro-industriel. Les Etats-Unis sortent de la guerre différents qu'ils y sont rentrés.

09/2020

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Histoire de France

L'ARRONDISSEMENT DE PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918) - Tome 2

Ce livre, composé de 24 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de l'arrondissement de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à Péronne, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Tome I : Albert / Chaulnes, Ablaincourt, Aizecourt-le-Bas, Aizecourt-le-Haut, Allaines, Assevillers, Athies, Barleux, Belloy-en-Santerre, Bernes, Berny, Béthencourt-sur-Somme, Biaches, Bouchavesnes, Bouvincourt, Bray-sur-Somme, Brie, Brouchy, Buire-Courcelles, Bussu, Cartigny. Tome II : Ham / Nesle, Combles, Curlu-Fargny, Equancourt et Fins, Hardécourt-aux-Bois, Moislains, Roisel, Templeux-la-Fosse, Dompierre, Bouchavesnes, Epehy, Marquaix, Tincourt, Driencourt, Hamelet, Frise, Nobécourt, Villers-Faucon. Cet ouvrage, qui comporte deux tomes, est complété par le livre Péronne sous l'occupation. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 380 (tome I) et les 386 pages (tome II) du tirage original.

06/2014

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Histoire de France

L'ARRONDISSEMENT DE PÉRONNE SOUS L'OCCUPATION (1914-1918) - Tome 1

Ce livre, composé de 24 fascicules parus dans le Journal de Péronne après 1918, retrace la vie de la population civile de l'arrondissement de Péronne pendant la Grande Guerre. Ecrit (sous le pseudonyme de FASOL) par Henri Douchet (1866-1942), écrivain et musicien très attaché à Péronne, cet ouvrage n'a jamais été réédité. Suivant l'ordre chronologique, ce "journal de l'occupation" est la réunion des nombreuses notes de l'époque auxquelles l'auteur a ajouté ses propres souvenirs et les récits des témoins directs ayant vécu cette période tourmentée. Il a été rédigé avec le soucis constant de ne pas s'écarter de la Vérité historique et celui de refléter les sentiments que l'on éprouvait alors. Tome I : Albert / Chaulnes, Ablaincourt, Aizecourt-le-Bas, Aizecourt-le-Haut, Allaines, Assevillers, Athies, Barleux, Belloy-en-Santerre, Bernes, Berny, Béthencourt-sur-Somme, Biaches, Bouchavesnes, Bouvincourt, Bray-sur-Somme, Brie, Brouchy, Buire-Courcelles, Bussu, Cartigny. Tome II : Ham / Nesle, Combles, Curlu-Fargny, Equancourt et Fins, Hardécourt-aux-Bois, Moislains, Roisel, Templeux-la-Fosse, Dompierre, Bouchavesnes, Epehy, Marquaix, Tincourt, Driencourt, Hamelet, Frise, Nobécourt, Villers-Faucon. Cet ouvrage, qui comporte deux tomes, est complété par le livre Péronne sous l'occupation. N. B. Ce livre a été réalisé en mode "reprint" , c'est donc une "copie conforme" des fascicules parus dans le Courrier de Péronne. Vu la typographie très fine et le nombre de pages, il était "financièrement" impossible de recomposer les 380 (tome I) et les 386 pages (tome II) du tirage original.

05/2014

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Philosophie

Philosophie de l'art (1912-1914). Premiers écrits sur l'esthétique

Au carrefour de la phnomnologie, du kantisme et de l'existentialisme naissant, intgrant les observation des artistes, des historiens d'art, esquissant une mtaphysique de l'histoire, l'esthtique du jeune Lukcs est un des projets les plus ambitieux que l'on ait entrepris depuis l'idalisme allemand pour explorer l'essence de l'art en toutes ses dimensions. Sa nouveaut rside dans la proximit de l'auteur par rapport la production artistique et dans le fait qu'il n'impose l'art aucune norme, mais qu'il s'efforce de le faire parler lui-mme en se soumettant sa propre logique. Publi en Allemagne aprs la mort de l'auteur, ce livre modifie considrablement l'image de l'uvre lukcsienne et la place qu'il faut lui accorder dans la philosophie du dbut du sicle. La rdaction de l'ouvrage se situe entre l'me et les Formes (1911) et la Thorie du roman (1916), ces deux grands livres de jeunesse dont il dvoile certains fondements systmatiques. En introduisant les concepts de malentendu (l'autonomie de l'uvre par rapport aux sujets crateurs et rceptifs), de la dissonance au coeur des formes artistiques, et de leur historicit, il montre en Lukcs l'un des principaux initiateurs de l'esthtique du xxe sicle. R. Rochlitz

03/1981

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Histoire de France

Souvenirs d'un officier de zouaves. 1915-1918

Ces Souvenirs d'un officier de zouaves sont inédits. L'auteur, Charles Hanin, les a écrits en 1919 à partir des notes jetées à la hâte sur ses carnets depuis son départ pour le front des Dardanelles jusqu'à l'Armistice. Issu d'une famille établie en Algérie au milieu du XIXe siècle, Charles Hanin est mobilisé à Alger dans un régiment d'Afrique. Avec son unité il rejoint en mai 1915 le corps expéditionnaire franco-britannique, qui a débarqué à Gallipoli dans le but de contrôler les Détroits. Il laisse un récit saisissant des combats contre les Turcs émaillé de descriptions des lieux et des hommes, qui attestent de son remarquable talent d'écrivain et de son sens de l'observation. Il est présent comme aspirant à la bataille de Verdun, puis à celle du Chemin des Dames, où il fait une peinture sans concession de la guerre de tranchées. Parti simple soldat, il entre en Belgique comme sous-lieutenant de zouaves en novembre 1918, après avoir été grièvement gazé. Charles Hanin prend ensuite la plume en complète sincérité. Il ne dissimule rien de ses antipathies ou de ses admirations. Ses souvenirs sont écrits dans un style qui reflète une personnalité affirmée, mûrie aux heures terribles de la guerre. Ils portent la marque des épreuves endurées. Le lecteur garde de ce témoignage une impression profonde.

09/2014

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Histoire de France

Front d'Orient. 1914-1919, les soldats oubliés

Révélé au grand publie en 1996 par le film de Bertrand Tavernier, Capitaine Conan, (d'après roman de Roger Vercel), le Front d'Orient a largement constitué un angle mort des représentations collectives dans notre pays. Il n'en va pas de même dans les Balkans où les plaies du passé et des nationalismes blessés ne sont pas toujours cicatrisées. "Catastrophe nationale" en Bulgarie, "catastrophe nécessaire" en Roumanie, la Première Guerre mondiale demeure en Hongrie un "passé qui ne passe pas" : tous les 4 juin, date anniversaire du traité de Trianon (1920), des manifestations nationalistes y rappelle le souvenir de la "grande Hongrie", dépecée ce jour-là. En Serbie, on se divise encore sur la question de savoir si Prinzip, l'homme qui assassina François-Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, était un héros ou non. La Turquie, entre nationalisme et mauvaise conscience, commémorait en avril 2015 la grande victoire des Dardanelles, tout en occultant le génocide arménien. En Grèce, enfin, cette guerre reste le prélude du conflit gréco-turc (1919-1922) dont les blessures ne sont pas tout à fait refermées. La Première Guerre mondiale, cent ans après, demeure donc, à l'est de l'Europe, un champ de bataille politique. Avec l'ambition de dépasser les clivages nationaux et de multiplier les regards, ce livre, issu du colloque international réuni au musée d'histoire de Marseille en décembre 2014, oeuvre à une dé-nationalisation de l'écriture de la guerre et, tout en faisant ressurgir l'histoire de l'armée d'Orient et de ce front oublié, cherche à sortir le conflit du cadre franco-français (ou franco-allemand) et à lui restituer sa pleine dimension.

01/2017

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Histoire de France

Les poilus du pays de Seyne dans la tourmente. 1914-1918

La guerre 1914-1918 a transformé le Pays, rien ne sera plus comme avant ! Ils étaient jeunes, ils étaient fiancés ou déjà mariés et père de famille, dans leur tête plein de projets pour leur avenir. Mais voilà que ce 2 août 1914, les cloches vont sonner à la volée pour annoncer le début de la plus longue et la plus effroyable guerre. Ils sont partis la fleur au fusil, persuadés qu'ils allaient revenir très vite, les journaux le disaient... Hélas ils vont rapidement connaître l'enlisement des tranchées, l'incertitude et le doute. Ce sont près de 1400 hommes qui au cours de quatre années de ce conflit partiront au combat et 180 y laisseront la vie. Où sont ils morts ? Pourquoi une telle hécatombe dans nos populations de ruraux ? Que faisons-nous pour commémorer notre aïeul que nous n'avons pas connu ? Les témoignages de ces hommes confrontés à l'ennui, à la peur, au doute, nous feront partager cet enfer qui a duré plus de quatre années.

11/2018

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Histoire de France

Strasbourg en guerre (1914-1918). Une ville allemande à l'arrière du front

Ville de l'arrière, mais côté allemand, en 1914, Strasbourg s'est transformée profondément pour jouer son rôle dans le dispositif de guerre de l'empire. Par ce livre, rédigé par de nombreux spécialistes, cette ville stratégique fortifiée, qui abritait réserves et hôpitaux, reprend vie. D'une part une vie officielle, menée par l'administration municipale et la presse, au rythme des manifestations publiques de soutien à l'armée, mais aussi des affiches de propagande. Mais aussi, d'autre part, une vie intime, celle de la population civile, des réfugiés et de leurs inquiétudes. L'ouvrage fait une belle place au commerce et à l'économie en temps de guerre, nous rend des paroles de Strasbourgeois et présente des objets du quotidien parvenus jusqu'à nous.

10/2014

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Lecture 9-12 ans

A l'aube de la révolution russe. Journal de Liouba 1916-1917

Liouba a quatorze ans. D'origine française, elle est pensionnaire à l'Ecole du Ballet impérial de Saint-Pétersbourg. La guerre contre les Prussiens n'a rien changé à son rêve de devenir danseuse car dans le cocon de l'école, les futures ballerines sont à l'abri de la réalité. Liouba attend donc la victoire du tsar Nicolas II, travaille dur et rêve du bel indifférent Georgy. Mais l'assassinat de Raspoutine va tout bouleverser. La jeune fille rencontre un étudiant, Youli, qui lui ouvre les yeux sur la situation dramatique du pays. Après une manifestation durement réprimée durant laquelle Youli est blessé, Liouba doit s'exiler.

08/2007

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Histoire de France

Sur la guerre 1914-1919, neuf lettres. Suivies de La guerre en montagne et de Thérèse Bentzon : l'armée anglaise peinte par Kipling

Cet ouvrage rassemble neuf lettres de guerre adressées par Rudyard Kipling à son ami l'écrivain André Chevrillon, étonnant voyageur et fin connaisseur de la civilisation anglaise. Kipling lui confie ses interrogations sur la psychologie nationale du Royaume-Uni et analyse la foi qui galvanise son armée, composée de volontaires. La dernière missive est une sorte d'autobiographie imprévue où il dresse un bilan de son existence. Sont également réunis un reportage de Kipling sur le front italo-autrichien, "La Guerre en montagne", qui met au jour la dimension ethnographique de sa description du conflit mondial, ainsi qu'une étude de l'angliciste Thérèse Bentzon sur "L'Armée anglaise peinte par Kipling" parue également dans la Revue des Deux Mondes. Elle offre une synthèse sur la vie militaire et la place de la soldatesque dans la société telles que les perçoit Kipling. Regroupés pour la première fois, tous ces textes soulignent les célèbres talents d'observateur de celui dont l'écrivain Henry James disait : "Kipling me touche personnellement, comme l'homme de génie le plus complet que j'aie jamais connu".

03/2014

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Critique littéraire

Pourquoi nous battons-nous ? 1914-1918 : les écrivains face à leur guerre

Comment survivre à l'enfer ? Comment expliquer philosophiquement, politiquement, spirituellement, une telle boucherie ? Comment demeurer un homme au sein du chaos ? Le vertige de la Grande Guerre nous est devenu insaisissable. Le livre d'Emmanuel Godo rend la parole à ceux qui l'ont vécu. Ce sont eux qui nous racontent leur départ au front, au nom des idéaux patriotiques ; leur épreuve du feu, du fond des tranchées ; leur quête de signification, face à l'abîme entre les doctrines et les faits. Français, Allemands, Américains, Anglais, Tchèques..., ce sont tous des écrivains, des intellectuels, des militants. Chacun essaie, à sa façon, de donner sens à l'insensé. Pour le socialiste Barbusse, il s'agit de faire la guerre à la guerre. Pour l'agnostique Jünger, de construire un homme nouveau. Pour le catholique Teilhard de Chardin, de redécouvrir le prix de la foi. Pour eux, comme pour tous les autres témoins convoqués dans ce livre, il faut humaniser l'inhumanité. Nourri d'une riche documentation, porté par un vrai souffle, cet essai répond aux questions que nous ne cessons de nous poser un siècle après 1914.

02/2014

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Critique littéraire

Bibliographie des éditions de la Nouvelle Revue Française (26 mai 1911 - 15 juillet 1919)

Avant l'établissement de la "maison Gallimard" en juillet 1919, les Editions de la Nouvelle Revue française, issues de la célèbre revue éponyme, ont publié une centaine d'ouvrages à partir de mai 1911, à l'initiative d'André Gide, Jean Schlumberger, Jacques Rivière et Jacques Copeau, et avec l'appui financier de Gaston Gallimard : Proust, Claudel, Valéry figurent à leur catalogue, ainsi que Suarès, Fargue, Larbaud, Saint-John Perse et Drieu La Rochelle. Avec le renfort des correspondances échangées par ses différents protagonistes, la présente bibliographie retrace cette aventure intellectuelle et humaine, à l'origine d'une extraordinaire réussite culturelle et commerciale. Ces années d'apprentissage témoignent de la rationalisation de pratiques éditoriales qui resteront en usage pendant une grande partie du siècle, tandis que s'élaborent les codes de la bibliophilie moderne, appelée à un formidable essor dans l'entre-deux-guerres.

04/2011

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Histoire de France

Parmi les prisonniers de guerre en Russie et en Sibérie 1914-1920

Ce témoignage rare est consacré au sort que connurent les prisonniers du camp des puissances centrales (allemands, austro-hongrois, turcs, bulgares…) pendant la Première Guerre mondiale. Plus de 2 300 000 d’entre eux furent envoyés du front jusqu’aux camps de transit russes, puis internés dans tout l’Empire, de la Russie occidentale jusqu’aux steppes d’Asie centrale et aux confins de la Sibérie. Beaucoup périrent de froid, de faim ou succombèrent au fléau des épidémies. Pendant cinq ans, Elsa Brändström visita nombre de ces camps comme déléguée de la Croix-Rouge suédoise et s’efforça inlassablement de procurer aux prisonniers soins médicaux, vivres, vêtements et objets de première nécessité. Elle leur apporta aussi un grand réconfort moral et contribua à leur rendre le sentiment de leur dignité d’être humain, ce qui lui valut le surnom d’Ange de Sibérie. Paru originellement en 1921 en suédois, puis en allemand, et publié en français pour la première fois, son texte décrit également l’organisation des aides apportées par les Etats, les particuliers et les associations en faveur des détenus. Un siècle après les traités de Versailles, cet ouvrage vient enrichir de façon décisive la mémoire de la Grande Guerre.

10/2019

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Première guerre mondiale

« Je te promets, je serai femme de soldat... ». Correspondance de guerre (août 1914 - mai 1917)

Durant la séparation que la Grande Guerre leur a imposée, Désiré et Fernande Sic ont échangé près de 1 500 lettres. Cet ensemble exceptionnel a été heureusement préservé et a pu être retranscrit ; il offre une immersion au cur de leurs préoccupations et de leurs sentiments respectifs. Il est éclairé par les documents que Désiré a conservés et les nombreuses photos qu'il a prises. Il permet de percevoir l'évolution des relations de ce couple mis à l'épreuve par l'éloignement et par un vécu qui se révèle radicalement différent. L'inquiétude et la sollicitude constantes de Fernande se heurtent à l'endurcissement de Désiré, qui en supporte de moins en moins l'expression réitérée. Pour atténuer cette tension et complaire à son époux, Fernande s'engage à maîtriser ses affects et à être "femme de soldat. "... La gestation de leur enfant puis sa naissance finiront par instaurer une relation plus apaisée et mieux équilibrée entre eux.

02/2022

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Histoire de France

Objectifs Grande Guerre. Sur la ligne de front telle que photographiée de 1914 à 1918

Auteur de L'Affaire oubliée de Charleroi, Philippe Wille, collectionneur et historien autodidacte devenu, au fil des années et des documents accumulés, un spécialiste de l'armée allemande durant la première guerre mondiale, nous revient avec un ouvrage surprenant, mettant en valeur le travail des photographes qui, avec les moyens techniques de l'époque, ont immortalisé sur la pellicule la vie dans les tranchées, tant chez les Alliés que dans les rangs allemands. A côté des portraits des belligérants, posant fièrement, avant leur départ pour le front, avec leurs uniformes neufs et pimpants, dans les décors figés des studios photographiques, nous découvrons aussi des prises de vue instantanées, où les héros sont sales et fatigués et où rôde en permanence la mort. Des photos qui nous racontent le vécu quotidien et la souffrance de ces hommes, toutes nationalités confondues, (sur)vivant quatre ans durant dans les tranchées, la boue, la vermine et la crasse. Philippe Wille commente chaque cliché, en extirpe les moindres informations et nous aide à les déchiffrer. Travail de longue haleine au coeur des archives, qu'il convient de saluer. Quand on lui demande pourquoi cet ouvrage, il répond par une citation de l'écrivain allemand Ernst Jünger : "Donner sens à ce qui, pour ceux qui regardent les choses d'en bas, n'est qu'absurdité et expression de l'imperfection humaine, c'est un devoir sacré envers les morts comme envers les nouvelles générations qui doivent continuer à travailler à un ouvrage dont il leur faudra percevoir la croissance organique et l'unité interne, si elles veulent y participer avec une véritable conviction. Car un jour viendra leur tour de parfaire ce que nous n'avons pu parfaire. Elles pourront entrer avec fierté en possession de leur héritage..." (Préface de l'édition originale, Le Boqueteau 125, 1924)

12/2015

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Histoire de France

Focus Langres pendant la Grande Guerre

Presque 45 ans après la guerre de 1870, qui avait opposé la France à la Prusse, le jeu des alliances plonge l'Europe dans un nouveau conflit en 1914. Située à l'écart du front, Langres conserve pourtant son statut de place forte militaire : mise en défense, casernement de troupes, réglementations spécifiques liées à la présence de soldats... Si la ville n'a jamais connu le feu entre 1914 et 1918, elle assiste toutefois aux événements en spectatrice privilégiée. Depuis la mobilisation du 2 au 18 août 1914, jusqu'au retour du 21e Régiment d'Infanterie en mars 1919, la cité vit au rythme des mouvements de troupes, des convoiements de blessés, des pénuries, accueille temporairement les réfugiés et devient un important centre de formation pour l'armée américaine à partir de l'automne 1917.

09/2019

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Histoire de France

Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918. Tome 4, France sud-est

Cet ouvrage abondamment illustré est le quatrième d'une collection déclinée en cinq tomes d'une étude qui se veut exhaustive sur les 10 000 hôpitaux militaires de la Grande Guerre. Situé à l'intersection de l'histoire et du monde des collections, ce volume devrait satisfaire la curiosité du plus grand nombre en faisant apparaître pour chaque formation hospitalière du sud-est une monographie historique sommaire accompagnée d'un descriptif des marques postales connues et d'un indice de rareté. Cette collection ambitieuse proposera, à terme, à l'aide de dossiers thématiques, d'un précis d'organisation et de fonctionnement, une histoire générale des hôpitaux militaires et du service de santé dans la Guerre 1914-1918.

03/2014

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Histoire de France

1914-1918 en pays Thouarsais, la Grande Guerre à hauteur d'homme

Cet ouvrage retrace le destin des habitants de Thouars et des communes voisines, pendant la Première Guerre mondiale, tant sur le front qu'à l'arrière. Il se prolonge par une partie dédiée aux conséquences de la guerre sur ce même territoire. Grâce aux archives locales, publiques et privées, les auteurs font revivre avec une grande précision et une forte humanité le quotidien de toute une population dans la tourmente de la guerre : les poilus au front et leurs batailles, les familles à l'arrière et leur quotidien. Politique, éducation, économie, faits divers..., toutes les thématiques sont abordées dans cet ouvrage incontournable pour la compréhension de l'histoire du Pays thouarsais. Richement illustré, avec parfois des clichés inédits, ce livre a bénéficié des fonds photographiques du Musée Henri-Barré de Thouars.

12/2018

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Histoire de France

Images de l'Oise. 1918 & aujourd'hui

Les Allemands pénètrent dans l'Oise le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne et à partir de fin septembre, ils s'installent au nord-est du département. De Crapeaumesnil près de Lassigny à Autrêches proches des limites territoriales de l'Aisne, les troupes allemandes vont s'accrocher jusqu'à la mi-mars 1917. Puis elles se replient sur un front entre Saint-Quentin et Laon, qu'elles ont fortifiés. L'armée française poursuit l'ennemi, mais s'arrête début octobre devant les défenses de son adversaire. Hormis les combats du bois Saint-Mard près de Tracy-le-Val fin décembre 1914, ou l'offensive de Quennevières en juin 1915, il n'y a pas de batailles majeures dans l'Oise. Pourtant des rencontres de patrouilles et des duels d'artillerie causent bien des pertes de part et d'autre. A l'arrière du front, le département est en zone dite d'armée, ce qui signifie que l'on ne peut pas vaquer à ses occupations courantes sans en référer à l'autorité militaire. Pourtant nos aieux s'accommodent d'une vie bien précaire par moments. Cet ouvrage est la suite d'Images de l'Oise 1918, paru en octobre 2012. Il reprend le même principe, c'est-à-dire mettre en concordance une photo ancienne et une photo actuelle. La plupart des clichés sont inédits et datent tous de 1915, 1916 ou 1917. Cet ouvrage est un témoignage sur la vie dans l'Oise pendant la Grande Guerre. Le 21 mars 1918, l'opération Michael se déclenche. De Saint-Quentin dans l'Aisne, l'armée allemande s'ébranle et bouscule les troupes anglaises basées devant elle. Vers la fin du mois, l'Oise se voit de nouveau attaquée. Noyon et Lassigny tombent. De violents combats ont lieu au mont Renaud, au Plémont, dans le parc du Plessier-de-Roye et à Orvillers-Sorel. Puis une nouvelle fois le front se stabilise. Les réfugiés qui ont fui les zones attaquées se dirigent vers le sud. On consolide les anciennes tranchées, celles de 1914 à 1917. On en refait d'autres devant les nouvelles lignes allemandes. Toute une infrastructure se met en place pour une contre-attaque qui n'aura jamais lieu car des bruits alarmistes arrivent fin mai. En juin 1918, les Allemands attaquent en direction de Compiègne : la bataille du Matz commence. Elle est arrêtée en trois jours par les Français, au prix de pertes terribles dans les deux camps. Cet ouvrage ne retrace pas dans le détail les péripéties des combats, mais présente des photographies de nombreux villages et de villes de l'Oise en 1918 et aujourd'hui. L'auteur a retrouvé les lieux qui se trouvent sur les photographies de 1918 et présente des vues actuelles de comparaison. Ceci apporte une dimension nouvelle à des paysages que les habitants de l'Oise, ou les touristes, croyaient bien connaître. Les photographies de 1918 sont inédites à 90 %.

10/2012

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Pléiades

Journaux de guerre. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1914-1918 ; Tome 2, 1939-1948

Coffret de deux volumes vendus ensemble

02/2008

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Correspondance

Que de baisers perdus.... La correspondance intime de Léon et Madeleine Plantié (1914-1917)

Les époux Plantié, métayers lot-et-garonnais, se sont écrits chaque jour ou presque du 12 août 1914 au 18 août 1917. Millecinq- cents lettres au total qui embrassent chaque moment de la vie du couple : de l'ordinaire le plus banal, à l'arrière comme au front, des réflexions sur la guerre et sa logique destructrice, aux tendres déclarations d'amour. Dès juillet 1915, Léon renvoie au domicile les lettres de Madeleine. Ainsi, nous disposons d'une correspondance à deux voix qui a été préservée à dessein : Petit, [Etienne, leur fils] lira [les lettres] pour se distraire, mais une fois homme il les lira alors pour se faire une idée de ce que c'est que la guerre, de ce qu'un père souffre loin de sa femme et de son enfant et peut-être il apprendra aussi à me connaître et il verra comme je l'aime. Ces lettres, transcrites mot-à-mot par une historienne puis sélectionnées, sont un témoignage rare. Epargné par la censure grâce à sa position de vaguemestre, Léon, soldat dans la territoriale, partageait cafard et colère avec sa femme : Zut. J'en ai assez de ces gens là, partisans de la guerre, de ces tueurs d'hommes de ces mangeurs d'enfant de 20 ans. Mais surtout, il nommait la peine et le manque qui le lancinaient : "Que de baisers qui se perdent..." écrivait-il souvent. Au-delà de leurs emportements et de leur lassitude, ces écrits du for privé sont une manifestation de l'intime des épistoliers, de ce qu'il y a de plus profond, de plus essentiel, de plus original chez eux, de leur douleur commune d'être séparés.

04/2021

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Histoire de France

Les écoutes de la victoire. L'histoire secrète des services d'écoute français (1914-1918)

Intercepter les communications, casser les codes utilisés et percer les intentions ennemies, c'est ce que parviennent à faire durant plus de quatre ans les services d'écoute français. Ils permettront ainsi au commandement de déjouer nombre d'attaques et de remporter, en 1918, la Victoire. De la bataille de la Marne à la signature du traité de Versailles, ces services vont être de tous les théâtres d'opérations, de toutes les batailles et de tous les combats. A la pointe des innovations technologiques, ils ne vont cesser d'évoluer pour continuer à intercepter, tout au long du conflit, des informations capitales et donner ainsi un "coup d'avance" aux armées françaises. Cette contribution essentielle est pourtant restée secrète : pendant la guerre, pour ne pas révéler à l'ennemi cet atout maître ; après l'Armistice, pour que cet avantage déterminant puisse être réutilisé en cas de nouveau conflit , puis enfin, dans les années 1950-1960 avec la disparition des principaux acteurs...

04/2019

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Littérature française

Journal de la jeune Lydia della Faille de Leverghem (1913-1914)

Après le décès en 1911 de Madame Alexandre della Faille de Leverghem, ses descendants continuent à vivre sur le domaine du Lackbors, situé à Deurne près d'Anvers, où chacun a construit sa demeure. On se voit beaucoup, on se rencontre dans les allées, on va chez l'un et l'autre, tous cousins, tous unis par un puissant esprit de famille. Une propriété s'appelait à cette époque une campagne. Gustave, le père de Lydia, y côtoie ses quatre frères, Gaston, Jules, Ludovic (dit Fio) et Henry. En 1914, Gaston et Ludovic sont encore célibataires, et l'ardente Lydia parle beaucoup de ces jeunes oncles dans son journal. La guerre bouleverse cet état idyllique. On verra la famille partant au gré des rumeurs, tantôt à Anvers, tantôt dans leur campagne de Deurne, subissant l'attaque de zeppelins, ou l'attente des obus. La Belgique tout entière semble une vaste fourmilière affolée de gens courant en tous sens, perdant le nord, ne sachant où se réfugier, où déposer en lieu sûr leurs biens transportables. Mais elle est aussi grandie par cette vague patriotique qui anime la jeune Lydia à vouloir "soigner les blessés" et pousse les oncles si séduisants à prêter leurs propriétés aux armées et à s'engager au combat.

06/2014

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Histoire de France

1914-1918 dans la Marne, les Ardennes et la Belgique occupées. Deux témoignages inédits incluant le début de l'occupation française en Allemagne vaincue (1919)

On a beaucoup publié sur les soldats de la Grande Guerre, nettement moins sur les civils de l'arrière. Pourtant, ceux qui vivaient en zone occupée ont également connu l'ennemi de très près - même si c'était beaucoup moins dangereux qu'au front. Les deux récits composant cet ouvrage sont de première main et ont été écrits par des habitants de la campagne située juste au nord de Reims : le premier de ces témoins était alors adolescent, le second instituteur à la retraite. Des expériences qui se complètent et nous en apprennent long sur la cohabitation forcée entre les Allemands et la population des zones rurales passées sous leur contrôle...

03/2014

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Romans historiques

Guerres & révolutions 1914-1924. 8 volumes

Un grand récit en huit "épisodes" présenté par Marc Blondel, Gérard Chaliand, Philippe Dagen, Alain Krivine, François Maspero, Rémy Porte, Jean-Michel Ribes et Yves Ternon.

10/2013

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Romans historiques

D'un jour à l'autre 1914-1918

"Ce livre alterne un journal de tranchées, rédigé par Gustave, lieutenant dans un régiment de cavalerie, et un récit fictionnel, celui de sa femme, Eléonore. Le ton de l'un est d'époque, teinté de formalisme, et se défend de l'émotion. Le ton de l'autre est intemporel, et il s'appuie sur le sensible. Mais les voix de Gustave et d'Eléonore sont loin d'être juxtaposées : elles s'appuient l'une sur l'autre, pour se déployer dans le croisement des perspectives et l'accentuation d'un éloignement. Marié depuis peu et bientôt père, l'engagement engagement idéalisé dans la guerre de Gustave se transforme : les tranchées, la boue, la peur vont constituer progressivement un espace immobile où se dilue jusqu'au souvenir des siens. Vivant à l'ombre de son époux, Eléonore s'éloigne pas à pas des frontières d'un monde étroit, au sens géographique-elle quitte la Belgique pour l'Angleterre, puis la Normandie- autant que symbolique -elle construit un regard et une voix que nourrit l'expérience de l'exil, l'amour, la maternité. La parole d'Eléonore, pourtant, est aussi celle de la folie, qui la menace tout autant qu'elle la sauve".

03/2018

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Histoire internationale

La Suisse face à l'espionnage (1914-1918)

La Première Guerre mondiale ne se déroula pas uniquement sur les champs de bataille. Elle se développa, de manière insidieuse, dans les pays neutres, sous des formes moins sanglantes mais tout autant efficaces. La Suisse, à proximité immédiate des pays en guerre, parfois à quelques centaines de mètres des affrontements, allait être un terrain particulièrement propice pour l'espionnage. Allemands, Français, Anglais, Autrichiens, Turcs, tous développèrent des réseaux de rensei gnements sur le territoire helvétique, organisant à certaines occasions des opérations militaires entre Zurich et Genève. Industriels suisses impliqués dans l'économie de guerre, tel Jules Bloch dont le train cheminait sans cesse de Bienne à Genève, chargé de fusées d'obus, Nachrichtenoffizier, comme Hans Shreck, chef du contre-espionnage allemand qui allait être arrêté par la police fédérale avant d'être exfiltré de la clinique dans laquelle il était interné, ou simples agents recrutés parmi la population locale, les espions allaient devenir une hantise dont les Suisses conservent un vague souvenir sans pourtant se rappeler les événements qui défrayèrent les chroniques cinq années durant.

01/2015

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Première guerre mondiale

L'odyssée d'un transport torpillé (1914-1917)

L'Odyssée d'un transport torpillé se présente comme un ensemble de lettres écrites entre août 1914 et janvier 1917 par le second du cargo Pamir à son meilleur ami, mobilisé comme canonnier sur un cuirassé de l'Etat. Au fil des missives, nous suivons les déplacements permanents du navire dans les mutations les plus variées : charbonner la flotte en Adriatique, apporter du matériel en Russie alliée, transporter des troupes coloniales anglaises ou rapatrier des troupes coloniales françaises, participer à l'expulsion des ressortissants allemands du Maroc, aller chercher du fer aux Etats-Unis... Les mois passant, la mer devient de plus en plus dangereuse, jusqu'à la décision du Kaiser en février 1917 de mener la guerre sous-marine à outrance. Le ton direct et sans langue de bois des lettres montre aussi l'exaspération croissante des équipages marchands et leur sentiment d'être abandonnés à leur destin, sans armement, confrontés à une permanente minimisation de la menace par l'état-major de la marine. La mer est pourtant devenue un champ de bataille tout aussi meurtrier que celui de Verdun ou de la Somme, mais dont personne ne parle alors que tout le ravitaillement passe par la voie maritime. Le grand récit d'une guerre oubliée, couronné par le prix Femina 1917.

04/2021

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Ouvrages généraux

La Turquie aux turcs

Ce livre explore avec rigueur les différentes modalités de la disparition des chrétiens d'Anatolie (1915-1924). De 1914 à 1924, des communautés chrétiennes de l'Empire ottoman ont été détruites. Ces chrétientés orientales, pour certaines nées des schismes du Ve siècle, s'étaient maintenues dans leur diversité pendant la période ottomane dans un empire multiethnique et pluriconfessionnel. Nestoriens, chaldéens (également appelés assyro-chaldéens), syriaques et Grecs, disparaissent, les uns au cours du génocide des Arméniens (avril 1915-décembre 1915) et jusqu'en 1918, les autres dans un contexte différent, comme les communautés grecques dont la destruction s'étend de 1914 à 1924. Le responsable de cette destruction est le nationalisme turc. Exprimé sous la forme d'un turquisme, voire d'un panturquisme et d'un pantouranisme chez les Jeunes Turcs du Comité Union et Progrès, ou d'un turquisme moins conquérant dans le mouvement kémaliste de 1919 à 1924, il obtient le même résultat : un nettoyage ethnique et religieux qui exclut les chrétiens d'une Turquie où les musulmans sont, dans l'esprit de ces idéologues, les seuls à même d'adhérer à un projet national turc. Ce livre explore avec rigueur les différentes modalités de la disparition des chrétiens d'Anatolie, à partir d'une abondante documentation complétée par la récente publication des Archives du Vatican.

05/2021