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Bourgey

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Histoire des idées politiques

De l'identité et la transmission...à l'idéologie. Ils ont fait la France, elle se défait sans eux

La France est humiliée, la France est outragée, par l'annonce de son déclassement, de son déclin. Les Français, inquiétés par le recul démographique annonciateur d'un grand chambardement, au nom prémonitoire d'un grand remplacement, d'une population, par une autre qui ne partage en rien, une culture, une civilisation, une religion, et tout simplement un mode de vie. Où sont les fondamentaux, que certains n'hésitent pas à jeter aux orties ? Hugues Capet, a abandonné la langue germanique pour une autre langue qui allait devenir la langue française, il a reçu, la Francie en héritage, qu'il a transformée en un Etat : la France, laquelle, comme la Salamandre sait toujours renaître et Dieu, n'abandonne pas les siens au royaume des Francs. La guerre des civilisations, comme la guerre de Troie, n'aura pas lieu, car la guerre existe toujours à l'état endémique dans tous les Etats, le conflit russo-ukrainien, en est un exemple. Aujourd'hui, la nature et les formes se modifient en considération de l'évolution des technologies, avec des aspects psychologiques, médiatiques conjugués à de sordides intérêts liés à la puissance de Mamon. Nous proposons, avec Paul Bourget , un changement de logiciel, dans tous les domaines : "? Nous devons rechercher ce qui reste de la vieille France et nous y attacher par toutes nos fibres, retrouver la province d'unité naturelle et héréditaire sous le département artificiel et morcelé, l'autonomie municipale sous la centralisation administrative, les Universités locales et fécondes sous notre Université officielle et morte, reconstituer la famille terrienne pour la liberté de tester, protéger le travail par le rétablissement des corporations, rendre à la vie religieuse sa vigueur et sa dignité par la suppression du budget des Cultes et le droit de posséder librement assuré aux associations religieuses, en un mot sur ce point comme sur les autres, défaire systématiquement l'oeuvre meurtrière de la Révolution française ? ".

05/2023

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Rhône-Alpes

Alpes. Explorer la région

Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur des Alpes françaises Le seul guide qui couvre l'ensemble des Alpes françaises, de la Haute-Savoie à la Provence. Une maquette renouvelée pour des guides de voyage toujours plus inspirants ! 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours. Des vidéos à lancer sur votre smartphone pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec deux itinéraires pour découvrir les Alpes à vélo : l'un à basse altitude entre lacs et préalpes ; l'autre dans la haute montagne sur les routes empruntées par le tour de France. Une couverture de l'ensemble des Alpes : la Haute-Savoie, la Savoie, l'Isère et la partie du Vercors située dans la Drôme, les Hautes-Alpes, les Alpes provençales et maritimes (Digne, Sisteron et la vallée de l'Ubaye dans les Alpes de Haute Provence ; le parc du Mercantour dans les Alpes-Maritimes). Tous les plus beaux sites naturels : les glaciers du Mont-Blanc, le parc national de la Vanoise, le massif de la Chartreuse, la vallée des Merveilles, le glacier de la Meije, le parc naturel du Queyras... Les lacs alpins, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac Léman, le lac du Bourget, le lac d'Annecy, le lac de Serre-Ponçon, le lac d'Aiguebelette... et les innombrables lacs d'altitude ! Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : les Trois-Vallées, Tignes-Val-d'Isère, l'Alpe-d'Huez, les Deux-Alpes, Villard de Lans, Serre-Chevallier, Avoriaz, La Clusaz, etc. Les cités historiques - Grenoble, Annecy, Chambéry, Chamonix, Briançon, Embrun... - et les villages de caractère - Saint-Véran, Bonneval-sur-Arc, Hauteluce... Un chapitre complet sur les activités de plein air : randonnée, canyoning, vélo, etc. Et désormais, pour tous les guides de la collection Explorer la région, la géolocalisation de l'ensemble des sites et adresses.

03/2022

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Histoire de France

Tempête à l'Est. L'infanterie berrichonne dans la campagne de France (mai-juin 1940)

En 1939, la France s'imaginait invincible. Les experts mondiaux, considérant le savoir faire acquis dans la Grande Guerre, estimaient que l'armée française étaient une des meilleures du monde, sinon la meilleure. Pourtant, en cinq semaines elle a vu ses illusions s'écrouler. Quelle était donc cette armée si puissante et si vulnérable ? Pour répondre à cette question, cet ouvrage relate chronologiquement, de la mobilisation à l'armistice, la vie, les mouvements, et les affrontements avec l'ennemi, de sept unités d'infanterie mobilisées à Bourges dans le Cher. Troupes de combat, de réservistes mais aussi de protection situées normalement à l'arrière-garde, ces unités n'en sont pas moins un échantillon représentatif de l'armée française présente sur les fronts des Ardennes, du Nord, de la Champagne et de la Lorraine en mai et juin 1940, période que l'on a coutume d'appeler la Campagne de France... A travers les plans de bataille, les cartes, les anecdotes, complétés par des informations sur la mobilisation, l'organisation des armées, l'équipement et l'armement, les nombreuses biographies, l'auteur explique et livre un bilan militaire et humain. Presque toutes les vieilles familles berrichonnes sont concernées par un père, un grand-père, un oncle, un parrain, un ami de la famille qui a servi dans l'une ou l'autre de ces unités. Mais les belligérants, avec pudeur, n'ont jamais relatés leurs épopées, laissant la place aux récits de la Résistance et de la Libération, plus glorieux. Pourtant, ils se sont bien battus ! Les vétérans n'ont pas eu toute la reconnaissance publique qu'ils méritaient. Beaucoup ont combattu avec courage, avec héroïsme pour certains, contre un ennemi supérieurement organisé, armé et endoctriné. La responsabilité de la déroute ne peut pas être imputée aux soldats. Lorsqu'ils furent bien commandés, ils furent aussi braves que leurs pères dans la guerre précédente.

01/2011

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Ouvrages généraux

Journal (1912-1939)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Il vient de prêter serment quand il commence ce journal, loin d'imaginer qu'il va devenir monumental. Il s'agit, dit-il, de "simples notes" au fil de la plume, jamais retouchées. Petites scènes, portraits, encore un peu scolaires. Et bien vite, il trouve son style, celui d'un exceptionnel observateur. Les premiers temps sont rudes, bouleversés par la Grande Guerre. Réformé, il souffre d'être considéré comme un planqué mais, devant les conseils de guerre, il apprend le métier. Et quand il ne travaille pas, il décrit l'atmosphère qui s'alourdit. Jusqu'à l'armistice qu'il "couvre" comme un reporter. Il en a l'oeil et se débrouille pour être partout où il se passe quelque chose, comme plus tard, au Bourget, à l'arrivée de Charles Lindbergh. Familier des estaminets du Quartier latin, il rencontre des artistes, des auteurs qu'il se fera une spécialité de défendre. Et les clients affluent, l'obligeant parfois à négliger son journal. Entre plaidoiries de routine et intérêts de Coco Chanel, il parvient à courir les premières et, plus inattendu, à satisfaire sa curiosité pour le paranormal. Les scandales des années 1930 lui donnent matière à réflexion, penché sur un dossier proche de l'affaire Stavisky. Son mépris de la corruption des confrères députés, présidents du Conseil passés et futurs, s'épanche, sans parler de ses colères à l'encontre des magistrats. Maurice Garçon mord mais n'est pas lui-même à l'abri des préjugés racistes et antisémites. Il ouvre les yeux à Berlin, peu après la Nuit de Cristal, alors qu'il va représenter la famille du diplomate assassiné par Herschel Grynszpan. La guerre, à nouveau, sera bientôt là.

09/2022

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Actualité et médias

Nous n'avons pas fini de nous aimer

"Le lendemain du 13 novembre, je suis sortie, comme des milliers d'autres, avec des fleurs pour les morts, je suis sortie parce que c'était pour moi la seule chose à faire, et un micro s'est tendu. Certainement qu'avec ma tête de vieille dame comme il faut, bourge, catho, le journaliste s'est dit qu'il allait en avoir pour son argent, ça allait être un beau spectacle, avec un peu de haine, un peu de bien pensance, beaucoup de peur. Celle-là, elle va nous servir un discours bien comme il faut, ça va être saignant, parfait. C'est sûrement à ça qu'il a pensé, le journaliste. Mais le micro s'est tendu et j'ai dit, simplement, ce en quoi je crois. J'ai dit, c'est très important d'apporter des fleurs à nos morts. J'ai dit, c'est très important d'avoir déposé le livre d'Hemingway, Paris est une fête. J'ai dit, nous fraterniserons avec cinq millions de musulmans et nous nous battrons contre dix mille barbares. C'est sorti comme ça, c'était l'évidence, la fraternité d'abord ". En 28 secondes d'interview sur BFM TV, instantanément relayées par les réseaux sociaux dans le monde entier, Danielle Mérian, 78 ans, est devenue l'incarnation d'un sursaut vital, d'une résistance généreuse aux puissances mortifères qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015. Ses mots, clairs, spontanés, directs, ne sont pas le fruit du hasard. Ce sont ceux d'une militante infatigable contre la torture, la peine de mort, et aujourd'hui l'excision. Danielle Mérian, avocate, femme au coeur ouvert et à la main tendue, a voué son existence à la souffrance humaine, à l'engagement, à l'autre. A travers son parcours de femme libre, vivant la vie comme une aventure toujours renouvelée, elle nous invite à prendre en main notre destin, à tenir bon, ensemble, debout, inlassablement. Un message régénérant et exaltant.

11/2016

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Histoire des idées politiques

Le culte du moi. sous l'oeil des barbares

" MON CHER AMI, Ce volume , Sous l'oeil des Barbares, mis en vente depuis six semaines, était ignoré du public, et la plupart des professionnels le jugeaient incompréhensible et choquant, quand vous lui apportâtes votre autorité et voire amitié fraternelle. Vous m'en avez continué le bénéfice jusqu'à ce jour. Vous m'avez abrégé de quelques années le temps fort pénible où un écrivain se cherche un public. Peut-être aussi mon travail m'est-il devenu plus agréable à moi-même, grâce à cette courtoise et affectueuse compréhension par où vous négligez les imperfections de ces pages pour y souligner ce qu'elles comportent de tentatives intéressantes. Ah ! les chères journées entre autres que nous avons passées à Hyères ! Comme vous écriviez Un coeur de femme, nous n'avions souci que du viveur Casal, de Poyanne, de la pliante madame de Tillière, puis aussi de la jeune Bérénice et de cet idiot de Charles Martin qui faisaient alors ma complaisance. Ils nous amusaient parfaitement. J'ajoute que vous avez un art incomparable pour organiser la vie dans ses moindres détails, c'est-à-dire donner de l'intelligence aux hôteliers et de la timidité aux importuns ; à ce point que pas une fois, en me mettant à table, dans ce temps-là, il ne me vint à l'esprit une réflexion qui m'attriste en voyage, à savoir qu'étant donné le grand nombre de bêtes qu'on rencontre à travers le monde, il est bien pénible que seuls, ou à peu près, le veau, le boeuf et le mouton soient comestibles. Et c'est ainsi, mon cher Bourget, que vous m'avez procuré le plaisir le plus doux pour un jeune esprit, qui est d'aimer celui qu'il admire. Si j'ajoute que vous êtes le penseur de ce temps ayant la vue la plus nette des méthodes convenables à chaque espèce d'esprit et le goût le plus vif pour en discuter, on s'expliquera surabondamment que je prenne la liberté de vous adresser ce petit travail, ou je me suis proposé d'examiner quelques questions que soulève cette théorie de la culture du Moi développée dans Sous l'oeil des Barbares, Un homme libre et le Jardin de Bérénice".

05/2023

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Histoire internationale

Le siècle des Platter. Tome 3, L'Europe de Thomas Platter, France, Angleterre, Pays-Bas 1599-1600

Cette tierce livraison du Siècle des Platter est consacrée pour l'essentiel à Thomas junior, troisième personnage marquant de l'extraordinaire dynastie bâloise étudiée depuis des décennies par Emmanuel Le Roy Ladurie. Thomas II est d'autant plus passionnant qu'il sera (dans l'" Hexagone ") un peu moins connu et reconnu que ses deux aînés, père et frère, bien que son texte demeure, comme celui de Felix, un monument de la culture française ainsi qu'européenne, à l'époque de la Renaissance et du baroque. Le présent volume contient la seconde partie du voyage, celle qui couvre la France du Nord, les Pays-Bas du Sud et l'Angleterre, avant le retour définitif au pays bâlois. Le futur médecin, réformé comme ses père et frère, cherche à comprendre le " papisme " et la Contre-Réforme, y compris dans leurs aspects les plus extrêmes, à commencer par le culte des reliques. Si protestant soit-il (ou parce que protestant éclairé), il s'intéresse à toutes les religions passées (les reliquats pagano-romains, monumentaux) ou présentes (les croyances juives, protestantes et catholiques), celles-ci considérées avec une certaine sympathie de facto. Passionné par les grandes entreprises industrielles (salines, moulins, arsenaux des galères, gigantesques ardoisières), qui sont comme des germes de l'avenir capitaliste, il manifeste une grande ouverture d'esprit face aux problèmes relatifs aux femmes, aux villes, aux républiques urbaines. Enfin, il observe avec une attention marquée les diverses monarchies qu'il envisage de visu : monarchie espagnole, tolérante aux libertés urbaines à défaut de l'être aux non-catholiques ; monarchie " belge ", fonctionnant sur le mode archiducal par délégation de Madrid ; monarchie anglaise, donc anglicane, dépourvue de tout sectarisme zwinglien et déjà pénétrée d'influences américaines, notamment... tabagistes ; monarchie française enfin, celle d'Henri IV, avec l'attention d'icelle portée à la tolérance religieuse, à la croissance économique, au pouvoir partagé avec les élites, au contact avec les puissances maritimes, protestantes, libérales, capitalistes... Le tout entrecoupé d'extraordinaires morceaux de bravoure : ainsi l'entrée joyeuse des archiducs à Bruxelles et d'étonnants passages sur le trésor du duc de Berry à Bourges, ou les coches autour de Paris...

01/2006

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Religion

Sur les pas de Marie-Virginie Vaslin : voyage en Inde avec les franciscaines de Marie

De voyage en Inde, Mgr Batut évêque de Blois nous partage ses découvertes des fruits de l'oeuvre fondée à Blois par Marie-Virginie Vaslin en 1852. Fondatrice des Franciscaines Servantes de Marie, elle a initiée une oeuvre de miséricorde et d'éducation auprès des enfants, des jeunes filles et des femmes spécialement les humbles et les déshérités. Sa cause pour sa béatification introduite en 2009, est en bonne voie. Qui est Marie-Virginie Vaslin ? Marie-Virginie Vaslin (28 avril 1820-10 octobre 1873 à Blois), Avec cinq francs en poche, le 10 octobre 1852, Marie-Virginie loue une mansarde, au 15 de la rue Beauvoir à Blois, pour y accueillir une quinzaine de jeunes filles domestiques sans place, filles de la campagne, qui sont à la rue. Elle fonde ainsi l'OEuvre des Domestiques. Pour comprendre l'oeuvre entreprise alors par Marie-Virginie, il faut avoir présent à l'esprit la condition des domestiques, en France, au milieu du XIXe siècle. L'insécurité matérielle et morale de ce petit personnel de maison, au bas de l'échelle sociale, met en danger les jeunes filles venues se placer "en ville", même s‘il ne faut pas généraliser : isolement, chômage continu en l'absence de toutes autres ressources, misère du logement domestique, service à toutes heures, renvois faciles, maladie, grand âge ; les mauvais traitements ne sont pas rares non plus. L'originalité de Marie-Virginie vient sans doute du fait que la modestie de ses origines et de ses emplois successifs l'ont conduite, servante elle-même, à se faire la servante des servantes, ses soeurs. Le 17 septembre 1864, L'OEuvre des Domestiques prend le nom de " Soeurs Franciscaines Servantes de Marie ". A sa mort, les maisons ont été fondées à Blois, au Mans, à Tours et à Bourges. Aujourd'hui ses Soeurs sont présentes en Inde (1934), à Madagascar (1959), au Tchad (1993) et en Italie (2015), perpétuant l'engagement de leur fondatrice, se mettant au service des nouvelles esclaves modernes que deviennent trop souvent, dans les grandes métropoles, de nombreuses jeunes femmes de la campagne ou issues de l'émigration.

06/2012

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Théâtre

Comédies. Volume 2, Le marchand de Venise ; Les joyeuses commères de Windsor ; Beaucoup de bruit pour rien ; Comme il vous plaira ; La nuit des rois, Edition bilingue français-anglais

Le comique chez Shakespeare (1564-1616) ne se réduit pas aux comédies. Qui ne se souvient par exemple de la scène des fossoyeurs dans Hamlet ? C'est que Shakespeare, contrairement aux classiques français, a toujours pratiqué le mélange des genres et des styles. C'est précisément dans cette liberté d'inspiration que réside, pour nous, sa modernité. Aussi n'est-ce pas sans un peu d'artifice que la tradition réunit les dix pièces présentées ici sous le nom de comédies (de même qu'elle distingue dix tragédies, dix pièces historiques et huit tragi-comédies). Le comique de Shakespeare, même dans ses comédies, est essentiellement multiforme. Les pièces, écrites vraisemblablement entre 1591 et 1601, diffèrent tant par leur construction que par leur thématique. S'il fallait leur trouver un dénominateur commun, ce serait peut-être la découverte émerveillée de l'amour par des héros jeunes, non encore entamés par la vie. Ce sont les premiers émois d'une toute jeune fille, à qui sont encore épargnées la jalousie possessive, la passion frénétique et la satiété ; la trahison est déjà possible mais le sexe reste généralement promesse et espérance. Le sentiment amoureux, dans la comédie shakespearienne, reste affaire de "cour" : "courtiser" et "courtoisie" sont liés, même par antiphrase, lorsqu'il s'agit d'apprivoiser une mégère. D'où ces aveux d'une tonalité typiquement shakespearienne entre le sanglot et le fou rire. Les comédies de Shakespeare nous font constamment passer de l'émotion à l'étonnement et de la poésie à l'ironie. Robert Kopp. Cette nouvelle édition bilingue des Ouvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de "Tragédies" et deux volumes de "Pièces historiques" ont déjà parus ; deux volumes sont consacrés aux "Comédies" et deux volumes contiendront les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". L'édition des "Comédies" est placée sous la direction de Gilles Monsarrat, connu pour ses travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, Pierre Spriet, Jean Malaplate, Sylvère Monod, qui sont également responsables des présentations et des notes.

10/2009

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Théâtre - Pièces

Shakespeare - Tragédies - T.2 - Edition bilingue français/an

Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète. Parmi les trente-huit pièces que nous a léguées Shakespeare, dix sont communément appelées "tragédies". La définition du genre est pourtant moins évidente que lorsqu'il s'agit des tragédies de Racine. Pour un classique français, nourri d'Aristote, d'Horace et de leurs commentateurs, les choses peuvent paraître simples : cinq actes en vers alexandrins ; respect des bienséances ; unités de temps, de lieu et d'action ; de grands personnages traitant de grandes affaires publiques. Il n'en va pas de même pour Shakespeare : les frontières entre tragédies, tragi-comédies, pièces historiques et comédies sont mouvantes. L'emploi de la prose se mêle aux vers, le bouffon répond au roi, le fossoyeur au prince du Danemark. L'action souvent se complique, se déplace d'une scène à l'autre. On passe de la rue au palais, de la chambre de la reine dans une taverne. Les personnages se multiplient ; le théâtre devient son propre miroir. C'est cette liberté de sujet et de ton, héritée du théâtre médiéval et renaissant, qui caractérise le théâtre de Shakespeare et fonde sa modernité. Déjà présente dans les pièces historiques, cette liberté est plus manifeste encore dans les tragédies qui, chronologiquement, leur font suite. Si, dans les premières pièces, Shakespeare place l'homme face aux aléas de l'histoire, dans les tragédies il place l'homme face à ses propres incertitudes. Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de "Tragédies", deux volumes de "Pièces historiques", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Tragédies" sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et de la bibliographie.

01/2023

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Théâtre - Pièces

Shakespeare - Tragédies - T.1 - Editions bilingue francais/a

Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète. Shakespeare est, sans aucun doute, l'un des géants de la littérature mondiale. Il domine, et de très haut, le paysage littéraire, aux côtés d'Homère, de Dante, de Goethe. En France, toutefois, il n'a pas connu la même fortune que ces derniers. Bien au contraire. L'histoire des traductions et des adaptations de Shakespeare, de Voltaire à Vigny, de François-Victor Hugo à Gide et jusqu'à nos jours est, aussi, l'histoire d'une infortune, d'une incompréhension. Comment échapper au dilemme entre une adaptation plus ou moins libre (une belle infidèle) et une version interlinéaire ? En mettant sous les yeux du lecteur à la fois l'original anglais et une nouvelle traduction française. Pas n'importe quel original, mais celui qui correspond à l'état le plus récent de la recherche shakespearienne en Angleterre : les Complete Works publiés par les plus grands universitaires d'Oxford en 1986. En regard de la dernière version revue de l'édition d'Oxford (1993), les meilleurs spécialistes français ont donné de nouvelles traductions, tenant compte à la fois des exigences de la scène et des qualités littéraires des textes. Une pièce de théâtre n'est pas, d'abord, destinée à la lecture ; elle doit être "parlée". Une riche annotation, des introductions, des préfaces à chacune des pièces, un "Dictionnaire de Shakespeare", une chronologie, un répertoire des personnages font de cette édition un instrument de travail incomparable. Cette édition bilingue des Ouvres complètes de Shakespeare comporte huit volumes : deux volumes de "Tragédies", deux volumes de "Pièces historiques", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Tragédies" sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et du "Dictionnaire de Shakespeare".

01/2023

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Troisième République

Cinq années de ma vie, 1894-1899. L'autobiographie de l'accusé de l'Affaire Dreyfus

Je suis né à Mulhouse, en Alsace, le 9 octobre 1859. Mon enfance s'écoula doucement sous l'influence bienfaisante de ma mère et de mes soeurs, d'un père profondément dévoué à ses enfants, sous la touchante protection de frères plus âgés. Ma première impression triste, dont le souvenir douloureux ne s'est jamais effacé de ma mémoire, a été la guerre de 1870. La paix conclue, mon père opta pour la nationalité française ; nous dûmes quitter l'Alsace. Je me rendis à Paris pour poursuivre mes études. Je fus reçu en 1878 à l'Ecole Polytechnique, d'où je sortis en 1880 pour entrer comme sous-lieutenant élève d'artillerie à l'Ecole d'application de Fontainebleau. Le 1er octobre 1882 j'étais nommé lieutenant au 31e régiment d'artillerie en garnison au Mans. A la fin de l'année 1883, j'étais classé aux batteries à cheval de la 1re division de cavalerie indépendante à Paris. Le 12 septembre 1889, je fus nommé capitaine au 21e régiment d'artillerie, détaché comme adjoint à l'Ecole centrale de pyrotechnie militaire à Bourges. Dans le courant de l'hiver, je me fiançai à Mlle Lucie Hadamard, qui est devenue ma compagne dévouée et héroïque. Durant mes fiançailles, je préparai mes examens à l'Ecole supérieure de guerre où je fus reçu le 20 avril 1890 ; le lendemain 21 avril, je me mariai. Je sortis de l'Ecole supérieure de guerre en 1892 avec la mention très bien et le brevet d'état-major. Mon numéro de classement à la sortie de l'Ecole de guerre me valut d'être appelé comme stagiaire à l'état-major de l'armée. J'y entrai le 1er janvier 1893. La carrière m'était ouverte brillante et facile ; l'avenir se montrait sous de beaux auspices. Après les journées de travail, je trouvais le repos et le charme de la vie familiale. Curieux de toutes les manifestations de l'esprit humain, je me complaisais aux longues lectures durant les chères soirées passées auprès de ma femme. Nous étions parfaitement heureux, un premier enfant égayait notre intérieur ; je n'avais pas de soucis matériels, la même affection profonde m'unissait aux membres de ma famille et de la famille de ma femme. Tout dans la vie semblait me sourire...

04/2021

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Littérature française

FROU-FROU

Un académicien : Paul Bourget, un général de division au quelle la Corse a élevé une statue, un commandant de transatlantique, un président de section du Conseil d'Etat, un ancien président du Conseil Général de la Seine qui a, lui, sa rue à Paris, un lancier de l'impératrice Eugénie, une couturière célèbre sous Napoléon III, un avocat à la Cour, voilà quelques-uns des ancêtres de l'un des plus célèbres romanciers de notre temps. Talent extrêmement versatile, quand il signe Jacques Laurent, il écrit, alors en collaboration avec Claude Martine Neuf perles de culture, c'est-à-dire neuf pastiches du théâtre des plus célèbres auteurs. Epris de polémique littéraire, il écrit pour La Table Ronde, ce qui ne l'empêche pas de donner aussi des articles à différents journaux, d'assurer pendant un temps, pour l'un d'eux, la critique dramatique, et pour un autre le courrier du coeur. Il paraît presque inutile d'ajouter qu'il fait également de la radio et, bien entendu, des scénarios de films, sans oublier, à l'occasion, des ouvrages historiques. Comment s'étonner que Cécil Saint-Laurent ait besoin de plusieurs pseudonymes ? Toutes ces activités ont dû lui paraître négligeables, puisqu'il s'est, un jour, avisé qu'il lui serait agréable d'avoir une revue, et c'est ainsi qu'est née La Parisienne. Cécil Saint-Laurent avoue volontiers que, du temps qu'il était lycéen, il s'intéressait tout particulièrement aux jeunes lycéennes de l'établissement voisin. Cette façon d'envisager les études n'a certes pas été inutile, car c'est peut-être à elle que l'on doit, dans Frou-Frou, un portrait de femme remarquablement réussi. Cette femme, nous la verrons sous des aspects extrêmement différents à travers une vie mouvementée qui se déroule au cours des quarante dernières années, ce qui a permis à l'auteur des incursions dans des milieux divers et qui font déjà époque. L'auteur s'est attaqué ici à un genre un peu particulier, puisqu'il s'agit non pas du roman tiré d'un film, mais de ce qu' il appelle un «roman-cinéma» duquel le film est tiré, ce qui confère à l'ouvrage une cadence rapide . Il n'y a plus de chapitres, mais des séquences. La contrainte technique oblige l'auteur du roman-cinéma à se priver des digressions qui permettent d'expliquer l'état d'âme des personnages. Comme dans un film, on voit, on entend, on assiste ; rien d'expliqué, tout est donné. La lecture en est facile à l'extrême, mais cette forme garde au récit le mystère et l'épaisseur de la vie. Frou-Frou est à la fois une très belle histoire d'amour et une fine étude de moeurs.

10/1955

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Religion

Lectures de Jean de la Croix. Essai d'anthropologie mystique

L'auteur de cette étude se propose de construire un pont qui permettra aux lecteurs contemporains un accès plus facile à l'oeuvre de Jean de la Croix. Et cela après les quelques deux mille ponts que les commentateurs du grand mystique ont jetés au cours des quatre siècles qui nous séparent de lui. L'audace de pareille entreprise, à elle seule, met en lumière tout d'abord ceci : les systèmes conceptuels-linguistiques, dans lesquels les générations successives s'expriment, se dévaluent et passent très vite ; ensuite, le chef d'oeuvre véritable ne résiste pas seulement au temps, mais il reste une mine inépuisable de richesse aux niveaux les plus différents de la pensée et de la culture qui le suivent. L'étude de Max Huot de Longchamp n'entend ni justifier le témoignage de Jean de la Croix, ni le rendre d'une orthodoxie acceptable, ni l'adapter au système d'une école théologique. Elle part du texte, l'explique par d'autres passages du même texte, le traduit, si nécessaire, dans le langage de l' "honnête homme" contemporain, non démuni d'une certaine culture générale. L'auteur lit et relit au niveau même de l'écriture ; il en découvre de la sorte et met à nu le fil rédactionnel essentiel : "langage - mot-clef de notre investigation... " . Sa démarche ne fera donc que suivre celle de Jean de la Croix dans son effort pour dégager la réalité la plus simple, c'est à dire "le processus de passage à la substance de toute réalité" . On peut espérer que ce live contribuera à dissiper pour toujours certaines erreurs d'exégèse invétérées, telles que celle, fort répandue mais non moins superficielle pour autant, des deux voies qui mènent à Dieu, celle de la nuit et celle de la lumière. Albert Deblaere (Extrait de la Préface) Max Huot de Longchamp, né en 1947, prêtre du diocèse de Bourges en 1975. Etudes supérieures de philosophie à Paris et à Tours, puis de théologie à Rome. Docteur en théologie à l'Université Pontificale Grégorienne en 1980. Entreprend depuis plusieurs années une lecture méthodique de la tradition mystique occidentale avec le souci d'en découvrir l'organisation interne : à travers les siècles et les pays, la convergence de témoignages multiples esquisse peu à peu une architecture constante de l'homme s'exprimant à lui-même, à la lumière du mystère chrétien, l'expérience unique et irréductible de sa transformation en Dieu. Le livre présenté aujourd'hui est une première étape de cette lecture, attentive aux problèmes de méthode autant qu'à ses résultats, dans la mesure où le statut paradoxal du texte et de l'auteur mystiques est central dans l'élaboration anthropologique à laquelle s'applique Jean de la Croix pour les besoins de sa direction spirituelle.

01/1981

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Beaux arts

Peintures et stucs d'époque romaine. Etudes toichographologiques

Ce huitième volume de Pictor constitue les actes du 30e colloque annuel de l'AFPMA, tenu au musée départemental Arles antique, à l'invitation du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la ville d'Arles. Il conduit le lecteur à travers l'actualité de la recherche archéologique sur le patrimoine peint et stuqué de l'Antiquité romaine. Au fil des articles, le spécialiste, l'amateur, le curieux... découvriront les apports de la toichographologie à la connaissance de ces décors muraux, et des édifices qui les accueillent ; à la perception des techniques de mise en oeuvre et des gestes des artisans qui les ont réalisés ; à la compréhension des compositions ornementales, des motifs ornementaux et de leur signification ; et plus largement à l'histoire des lieux et des mentalités Trente-trois contributions illustrent "tout en couleur" ces recherches et l'interdisciplinarité des équipes qui les mènent. L'actualité offre un parcours de plusieurs siècles à travers la Gaule et les provinces occidentales de l'empire, depuis Arles et les spectaculaires découvertes du site de la Verrerie ; Murviel-lès-Montpellier, Martigues, Panossas, Bordeaux, Bourges et Annecy-le-Vieux, aux décors souvent expliqués pour la première fois ; au-delà des Alpes, Avenches, Kalnach, Orbe-Boscéaz ; au Luxembourg, la riche villa de Schieren ; Bilbilis en Espagne, ou Braga au Portugal. L'Italie est largement représentée par les études sur des sites emblématiques comme Pompéi, Baïes ou Rome, tout comme sur le nord de l'Italie - Modène, Rimini et les villae du lac de Garde - et la Sicile. L'analyse iconographique de quelques représentations peintes permet de mieux cerner le sens d'images aussi complexes qu'énigmatiques parfois : un bras levé tenant un récipient à Metz, un peintre au travail dans la cuve d'un sarcophage à Kertch, et une femme peintre sur le mur d'une maison pompéienne, ou encore le traitement de la rencontre amoureuse autour de la déesse Vénus. Quelques dossiers sont réexaminés sous différents angles. A l'échelle de la cité de Lyon, une première synthèse sur le motif du candélabre tente d'en suivre l'évolution, tandis que l'étude, jusqu'ici très chaotique, mais plus que nécessaire, des enduits peints de Villards-d'Héria devrait reprendre. A Pompéi, les peintures de jardin des maisons de Salluste et du Poète tragique, totalement effacées depuis leur dégagement au début du XIXe siècle, sont restituées grâce à l'étude minutieuse des archives, dessins de voyageurs et autres croquis, et à la confrontation des indices les plus ténus. Enfin, à une époque où les images, les données, etc. sont versées dans des bases informatisées, comme la base Fabvlvs, devenues outils indispensables de la recherche, le lecteur de Pictor 8 pourra toujours se plonger dans quelques romans de la littérature des XIXe et XXe siècles dont la peinture et les peintres romains sont parfois les héros.

01/2021

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Sciences historiques

Archéologie de l'inversion sexuelle "fin de siècle"

Georges Hérelle (1848-1935) n'était connu jusqu'alors que comme le traducteur en français du poète italien Gabriele D'Annunzio et comme un grand collectionneur de Pastorales Basques. Mais ce professeur de philosophie a une autre passion ; il est en effet fasciné très tôt par le sujet de l'inversion sexuelle. Il en devient un des premiers grands savants, un chercheur passionné, un archiviste exceptionnel. A dix-sept ans, dès son arrivée au Collège Sainte-Barbe à Paris, il rencontre Paul Bourget, le futur académicien, et tombe "passionnément" amoureux de lui. Leur correspondance, qu'Hérelle archive et au sujet de laquelle il maintient, toute sa vie, la plus grande discrétion, donne un accès privilégié aux milieux sociaux et littéraires des homosexuels à la fin du Second Empire. "A Rome, j'ai demandé à Monte, petite tapette avec qui j'ai causé deux soirées, quels étaient à sa connaissance les lieux où la pédérastie était la plus répandue ?" Hérelle conserve ainsi, dans son journal de voyage de septembre 1890, les détails de sa rencontre avec le jeune prostitué. Dans son journal de 1896, il écrit : "Naples me séduit toujours, me séduit comme un vice". Ce sont plus précisément les histoires que les prostitués racontent qui séduisent Hérelle, au cours de la dizaine d'années qu'il fait ses enquêtes archéologiques en Italie. Il en garde la trace méticuleusement. Les séjours à Rome et à Naples lui permettent également de se procurer toutes sortes de documents liés à ses investigations sur l'inversion sexuelle : cartes postales, brochures, photographies de garçons nus, etc. Tout ce matériel "italien" s'ajoutera aux archives de l'autre enquête, entreprise vers 1885 et encore plus ambitieuse, auprès de ses amis homosexuels en France. A l'aide de questionnaires, Hérelle les interroge sur leurs liaisons amoureuses. L'analyse qu'il fait, dans ce contexte, de ses propres sentiments ne manque pas de finesse : "J'ai pensé sincèrement pour mon compte en bien des circonstances que cet état était un grand malheur. Et néanmoins je suis absolument incapable de m'en détacher, et, hors de ce cercle fatal, rien n'a pour moi d'intérêt réel ; dans ce cercle au contraire, tout me fascine, même ma propre douleur". A la fin de sa très longue vie, Georges Hérelle décide, après quelques hésitations, de déposer presque toutes ses archives sur l'inversion sexuelle (enquêtes, mémoires, notes de voyage, correspondance, albums, manuscrit d'un livre) à la Bibliothèque municipale de Troyes. Inexplorées jusqu'à maintenant, ces archives, d'une richesse extraordinaire, nous permettent un regard étonnant sur le monde et la mentalité des homosexuels à la fin du XIXe siècle. Georges Hérelle : archéologue de l'inversion sexuelle "fin de siècle" contient une collection très importante d'éléments iconographiques et la transcription d'un ensemble de textes remarquables, tous des pièces authentiques et inédites, témoignages d'un homme qui explore, sous de multiples angles, une passion dont il a préféré, semble-t-il, garder le secret.

09/2014