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Sports

Foot et moi la paix

Jacques Glassmann. Pour tous ceux qui s'intéressent au football et même pour les autres, ce nom est indissociablement lié à l'affaire V.A.-O.M. Car Jacques est tout simplement l'homme qui a dénoncé la corruption. Son refus de toucher un pot-de-vin pour ménager les joueurs marseillais disputant une finale de Ligue des champions quelques jours plus tard, déclencha, au printemps de 1993, une tempête judiciaire et médiatique qui ébranla le " foot business " jusqu'à ses fondations. Dans cette tourmente où se succédèrent coups bas, défausses, intox et chantages en tous genres, Jacques Glassmann parvint toujours à garder la tête haute. Stoïque et courtois sous l'injure et la calomnie, il ne varia jamais dans ses dépositions. Le secret de cette sérénité, Jacques Glassmann nous le livre aujourd'hui, dix ans après les faits. Il a toujours gardé pour le foot l'amour pur et exigeant qu'il lui vouait quand, tout jeune joueur amateur dans son Alsace natale, il foula la pelouse d'un vrai terrain de foot pour la première fois. Et le jour où l'on a voulu briser ce rêve de gosse, il a dit non, au nom de sa passion pour le foot, au nom du respect dû aux supporters et au nom des principes, tout simplement. Foot et moi la paix est le récit émouvant d'un homme modeste et passionné qui a osé résister à la logique infernale de la corruption et qui est sorti de cette épreuve sans illusions, mais aussi sans amertume ni comptes à régler.

05/2003

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Littérature française

Le Soleil des morts

Charles Lambert est une force de la nature. Il a l'âme et le coeur vaillants, et comme les chênes de sa forêt natale du Jura, il ne plie jamais. A l'aube du XXe siècle, cet orphelin n'a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère, et pour avenir son engagement dans l'armée de métier. C'est là, au milieu de ses compagnons de mauvaise fortune, au travers des conflits effroyables qui jalonnent cette époque, qu'il sera totalement lui-même : courageux jusqu'à l'aveuglement, opiniâtre jusqu'à la mort, impitoyable pour tous et pour lui-même afin d'exorciser ses terreurs d'enfant. Figure anonyme et pourtant emblématique du petit peuple de France, il a la noblesse et la générosité de ceux qui, sans faire de bruit, défendent des valeurs immémoriales. Il fallait le talent puissant et singulier de Bernard Clavel pour chanter cette gloire des humbles qu'il a fréquentés de si près. Clavel le passionné, l'insoumis et l'homme de coeur qui, sous ce Soleil des morts, nous fait crier aux horreurs de la guerre, respirer l'air pur des rives de la Loue, sourire au bonheur simple de l'amour comme de l'amitié, et traverser cinquante ans de notre histoire avec un authentique et fraternel compagnon. Un livre d'homme, tout entier illuminé par un merveilleux visage de femme : celui de Pauline, la compagne d'une longue existence que Bernard Clavel, en faisant revivre le souvenir intime, vibrant et en même temps universel, de celui qui fut son oncle, a rendue inoubliable.

09/2023

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Soufisme

Quarante hadiths sur le soufisme

"Notre science est entrelacée avec les hadiths de l'Envoyé." Ce propos du grand soufi Junayd rappelle que la doctrine et les pratiques du soufisme authentique remontent aux origines même de l'islam, prenant leur source au coeur de la révélation coranique et de la tradition prophétique. Il souligne aussi le rôle joué par ses maîtres pour transmettre le hadith et faire vivre la Sunna, et leur lien particulier avec la personne du Prophète et son influence spirituelle. Sulamî transmet ici l'essentiel de la voie contemplative en islam : le rapport maître et disciple, la pauvreté, la purification, l'invocation de Dieu, la sainteté, la connaissance du coeur, la sincérité, la patience, la confiance, la rectitude, la compassion, la charité, ou encore la modération. Ainsi, le présent recueil offre un aperçu, à la fois concis, dense et profond, sur les enseignements spirituels du Prophète, d'après un grand savant du Xème siècle. Né en 936 dans le Khorassan (région de l'actuel Iran), Abû Abd al-Rahmân al-Sulamî est l'un des plus grands maîtres et saints de l'islam. Savant polyvalent formé auprès d'éminents théologiens de son époque, son enivre couvre toutes les sciences islamiques traditionnelles : exégèse coranique, science du hadith, jurisprudence, théologie, soufisme, etc. Premier historien de la mystique musulmane, Sulamî se rattache à la lignée initiatique de maîtres illustres parmi les premiers soufis (Shiblî, Junayd Hasan Basrî...). Il s'éteint le 3 novembre 1021 (412 de l'Hégire), dans sa ville natale de Nichapour. L'année 2021 marque un millénaire après sa disparition.

09/2021

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Religion

L'histoire de M

Gamin, Menahem Lang était considéré comme un enfant prodige dans sa ville natale de Bneï Brak, au nord-est de Tel-Aviv, dont les 180 000 habitants sont quasiment tous juifs ultra-orthodoxes. " La ville des hommes en noir ", comme on l'appelle, s'extasiait devant la voix exceptionnelle que l'Eternel lui avait donnée pour moduler le hazanout (chant religieux). Mais l'enfant au sourire clair cachait un secret que personne ne voulait entendre : il avait été violé par des membres de cette communauté qui l'adulait. Sélim Nassib a suivi Menahem de retour à Bneï Brak sur les lieux du crime dont il a été victime. L'histoire de Menahem sera le fil rouge déroulé par Sélim Nassib dans cette communauté secrète, une communauté régie par ses lois et ses rituels, bercée par ses chants et ses danses et organisée en dynasties dirigées chacune par un grand rabbin n'ayant de comptes à rendre qu'à Dieu. Ces harédim (les " craignant-Dieu ") n'ont accès ni à la télé, ni à la presse, ni à Internet. Ils n'ont pas davantage l'occasion de parler avec des gens venus de l'extérieur. Mais quand ils le font, ils ne savent pas ce qui se dit et ce qui ne se dit pas, de sorte que leur parole est extraordinairement libre. Ils abordent la sexualité, le viol ou la corruption avec une sincérité confondante. Et leur parole ouverte se révèle comme le meilleur remède à la loi du silence qui protège trop souvent les criminels.

03/2019

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XIXe siècle

La trilogie du nuage blanc. Le pays du nuage blanc, Le chant des esprits, Le cri de la terre

UNE SAGA FAMILIALE SUR CINQ GENERATIONS pour la première fois réunie en un seul volume. La saga emblématique de Sarah Lark Retrouvez l'intégralité de la trilogie du Nuage Blanc, la saga phénomène de Sarah Lark, pour la première fois réunie en un seul volume : - Le Pays du nuage blanc : Londres, 1852. Hélène part pour la Nouvelle-Zélande épouser un homme qu'elle ne connaît pas. Sur le bateau qui la mène au pays du Nuage blanc, elle fait la connaissance de Gwyneira, promise au même sort qu'elle. C'est alors le début d'une amitié indéfectible entre les deux jeunes femmes... - Le Chant des esprits : Elaine et Kura, les deux petites-filles d'Hélène et de Gwyneira, vivent toutes deux en Nouvelle-Zélande, mais Kura rêve d'une carrière de chanteuse, quitte à partir de son île, où elle se sent à l'étroit. Quant à Elaine, elle rencontre l'amour en la personne de William. Mais celui-ci tombe éperdument amoureux de Kura dès l'instant où il la voit... - Le Cri de la terre : Gloria, la fille de Kura, a connu une enfance idyllique dans la ferme familiale de Kiward Station. A 12 ans, ses parents décident de l'envoyer en Angleterre dans un austère pensionnat pour y apprendre les bonnes manières et devenir une lady. Mais Gloria s'y morfond et, quelques années plus tard, échafaude un plan pour retrouver sa terre natale, et Jack, qui, l'espère-t-elle, l'attend toujours...

11/2021

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Romance et érotique LGBT

Dominus Tome 3 : Du sang avant le vin

Conquérir. Posséder. Tout sacrifier. Gaius Fabius sait qu'un fils en bonne santé renforcerait sa légitimité sur le trône de Rome. Mais sa dévotion envers son esclave de plaisir dace, Allerix, dont la présence défie les lois de la cité, pourrait bien mettre en péril ses rêves de pouvoir suprême. Déterminé à élucider le meurtre d'un ami proche, Gaius part à la recherche d'indices profondément dissimulés dans les entrailles du palace qui menace son futur et sa famille.
Mais alors qu'Allerix et lui partagent des étreintes passionnées dans et en dehors de la chambre, un autre meurtre renvoie Gaius et son prince captif dans le royaume vaincu de Dacie. Pour protéger son concubin bien-aimé, Gaius pourra-t-il trouver le courage de sacrifier son propre coeur ? Perte. Soumission. Trahison. Allerix sait que sa vengeance pour la destruction de sa terre natale est presque à portée de main, à la condition qu'il parvienne à convaincre son maître, un Romain, de lui faire confiance.
Lorsqu'un allié inattendu interrompt ses plans, Allerix met de côté la vengeance qu'il convoite pour embrasser l'extase que lui procure la dévotion sans faille de Gaius. Mais des retrouvailles inattendues avec un ami d'enfance et un voyage imprévu en Dacie rappellent à Allerix tout ce qu'il a perdu, tout en révélant l'honneur et la gloire dont il faut encore qu'il se couvre. Pour gagner le respect de ceux lui étant encore fidèles, Allerix pourra-t-il trahir le seul homme qu'il ait jamais aimé ?

02/2021

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Littérature française

Berceau

Déracinée de sa terre natale durant la guerre d'Algérie, elle grandit dans le Nord puis en région parisienne où la taraude l'éloignement de la mer, à vingt ans, elle s'installe dans le Sud. Elle y rencontre celui qui deviendra le père de ses enfants, l'homme responsable du séisme de sa vie. Lorsqu'il adopte une attitude perverse envers la fillette d'un couple d'amis, elle n'écoute que son instinct de mère et divorce. Certaine de protéger ses filles âgées de dix ans, elle ignore que le mal est déjà fait. Le secret enfoui dans l'enfance éclate sur l'adolescence, sa vie s'effondre. Elle porte plainte puis, bouleverse quotidien et avenir afin de les reconstruire loin des tumultes. Contrainte aux déménagements successifs elle y parviendra, faisant de chaque écueil une force en attendant le procès. Isolement, abandon, manque d'argent rien n'y fait, elle leur insuffle encore la vie, unies et solides, elles s'épanouissent jusqu'à l'âge adulte. A ce parcours chaotique, impossible de pouvoir s'enraciner quand arrive l'inespéré... la troisième reconduction du bail pour la maison qu'elle habite. Cet endroit qui la garde enfin, ce lieu où l'attend un trésor. Tapi en elle depuis sa naissance lointaine, il attendait qu'elle le découvre de ce côté des Alpes-de-Haute-Provence. Une vie entre épreuves et réussites jusqu'au jour de la grande découverte. Celle qui lui offrira pour dernière étape, le sens à toute sa vie. Une histoire vraie hors du commun par sa finalité extraordinairement troublante.

06/2022

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Romans policiers

Les voies du seigneur

Les villageois sont sous le choc. On a cambriolé leur église et sauvagement assassiné le vicaire. Probablement que ce dernier tentait de s'opposer au vol. A quelques semaines d'une retraite bien méritée, le capitaine de gendarmerie Merlu, en charge de cette affaire, se serait bien passé de ce cadeau empoisonné. Pour couronner le tout, depuis le soir du drame, l'enquête est au point mort. Merlu, n'a pas le moindre indice, pas la plus petite information pour le guider vers un semblant de piste à suivre. Il enrage d'autant plus que son remplaçant doit arriver de sa Bretagne natale dans une dizaine de jours. Les voir patauger, son équipe et lui-même, dans ce brave pastis, sera du plus mauvais effet. C'est alors, qu'aussi inattendu que surprenant, un témoignage va enfin venir booster l'affaire et remettre le capitaine sur les rails. Mais est-ce la bonne voie ? Pas si sûr ! Car c'est bien connu, les voies du Seigneur sont impénétrables. Cette nouvelle policière nous plonge avec délice dans l'ambiance gaie et pleine d' entrain des gens du midi . Elle a pour cadre un sympathique petit village provençal où même un meurtre n'arrive pas à garder le premier rôle.À PROPOS DE L'AUTEURAnne-Marie Plachta vit dans le Vaucluse, elle a aiguisé sa plume comme correspondante de presse pour le quotidien la Provence. Elle est déjà l'auteure d'un premier roman policier : « Pendant que chantent les cigales », également édité chez Ex-Aequo , dans la collection rouge.

03/2023

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Histoire de France

Franchise militaire. De la bataille des frontières aux combats de Champagne, 1914-1915

Les lettres que le capitaine (puis chef de bataillon) Benjamin Simonet a adressées à sa femme entre le 6 août 1914 et le 26 mars 1915 ont été écrites au jour le jour, presque toutes au crayon, souvent dans les tranchées, sous la pluie ou sous les obus. Elles ne savent jamais rien du lendemain. Elles nous font revivre un an de guerre sur le front, aussi loin des historiens postérieurs que de la presse de l'époque. Elles nous donnent aussi la mesure d'un homme et nous montrent les ressources d'une singulière droiture en proie à des exigences contradictoires. Benjamin Simonet est né le 30 octobre 1872 à Nancy, treizième enfant d'une famille de commerçants. Après de bonnes études dans les établissements catholiques de sa ville natale, il s'engagea au 101 ? Régiment d'infanterie, où il devint rapidement sous-officier. Admis à l'Ecole militaire d'infanterie de Saint-Maixent, il en sortit, le 1 ?? avril 1897, sous-lieutenant au 4 ? Bataillon de chasseurs à pied. Son passage dans l'Infanterie de marine en décembre 1900 l'amena à effectuer deux séjours outre-mer, en Cochinchine d'abord, puis à Madagascar, avant de réintégrer l'Infanterie métropolitaine, en 1909. Au moment de la déclaration de guerre, en 1914, le capitaine Simonet servait au 142 ? R. I. à Lodève (Hérault), où il exerçait les fonctions de capitaine adjoint au colonel chef de corps. Il avait donc près de quarante-deux ans. Il était père de quatre enfants : René (1905), Yvonne (1906), Jean (1909), Madeleine (1913).

02/1986

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Littérature française

Un destin singulier

De tout temps, Constantine, la ville natale de l'auteur constitua un axe primordial dans sa vie dont il est imprégné jusqu'à l'os, de sa saveur, de son odeur, de ses souvenirs?: d'enfance, d'adolescence et jusqu'à l'âge adulte, c'est la source en matière grise de l'énonciateur. En effet, la cité elle-même n'est pas dénuée d'évènements historiques ; elle est riche par son histoire datant de la première lueur de l'humanité, plusieurs civilisations sont passées par là?: vandale, romaine, byzantine, berbère, arabo-musulmane, turque..., ayant remis en question le devenir de l'humanité, sachant que les guerres peuvent créer ou démolir toute vie sur terre. Cependant, le passage de ces multiples peuplades dans un même espace contribua de façon significative à l'élaboration d'une race de gens aiguisés pouvant instituer à une civilisation grandiose vu que le mélange, dans un même socle, fait émerger le meilleur de nous -mêmes. C'est ce qu'elle est, Constantine, réellement : une ville envoûtante. En outre n'oublions pas de mentionner la dernière occupation, qui était par les Français, lesquels ont laissé leur marque à jamais dans la région. La capitulation de Constantine en 1837 reste une date marquante dans la mémoire collective populaire des deux rives de la Méditerranée, décrite par l'auteur comme étant le drame de tous les temps. Cela fut l'ultime bataille jamais endurée par la population constantinoise. Fin d'une époque et le commencement d'une nouvelle ère.

01/2019

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Littérature française

Maisons et royaumes

"... elle était tout, passionnément, terriblement TOUT. Elle était la mer, l'infini de la mer dans le soleil et sous la pluie, elle était les brisants et leur colère dévorante, elle était l'aboiement des chiens perdus et le rugissement des fauves, elle était la terre qui dort et s'éveille et l'eau et le sable, les cailloux bleus de la route, son enroulement quand elle tourne et derrière l'enroulement ce n'est plus tout à fait la même route ni le même monde, des maisons sont apparues, des arbres sont nés qu'on ne connaissait pas, elle était ces arbres, groupés, seuls, elle était tous les arbres et leurs branches longues cherchant en vain à retenir le ciel qui glisse, elle était l'herbe et la brise et la musique de la brise, elle était la tige bordeaux de la canne à sucre qu'elle observait de son trou dans la haie, l'enfant s'embusquait là, des heures seule dans ce trou je me rappelle". Un ensemble de récits où l'auteur tantôt se penche sur son passé, confiant émerveillements et blessures d'enfance (la maladie d'un père adoré, les maisons disparues et la nécessité du départ), tantôt évoque d'autres moments de sa vie loin de l'île natale - cette "île là-bas" dont la lumière a irrigué toute son oeuvre littéraire -, ou élabore, en lien étroit avec ce même terreau intime, de brefs récits où se côtoient émotion, fantastique et humour.

03/2017

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Littérature française

La jeune fille des Mascareignes. Celle que la mort ne voulait pas connaître

Certains mènent des existences si mornes et ternes que le récit en devient rapidement soporifique. D'autres, à l'opposé, vivent des vies si palpitantes et si bien remplies qu'elles deviennent très vite passionnantes. Manifestement, Aline, co-auteure de cet ouvrage, appartient à cette seconde catégorie. C'est précisément l'objet de ce livre. Son parcours est en effet totalement atypique. Elle n'a malgré tout pas manqué de bénéficier d'une certaine chance, puisque c'est à cinq reprises qu'elle a échappé à la mort pour des raisons diverses : médicales, envoûtement, accidents, agressions à main armée... C'est donc ce parcours hors du commun que nous invitons le lecteur à découvrir. Car de plus, la musique et le chant conservent chez elle une place toute particulière puisqu'elle est même parvenue à se produire sur scène, à Madagascar d'abord - son île natale -, pour aboutir à la Réunion, puis l'Olympia à Paris. Un cheminement des plus exceptionnels, où alternent des périodes de descente aux enfers et de franche euphorie, passant d'un travail dans l'agroalimentaire pour terminer dans une usine de chips... Comment Aline les a-t-elles traversées ? En conservant un moral inébranlable, un optimisme constant, une générosité jamais démentie, et une perpétuelle âme d'artiste. Une vie qui en contient en réalité plusieurs, et de ce fait mérite largement d'être relatée. C'est maintenant chose faite, en espérant que ceux qui compulseront ces pages en retireront autant de plaisir que ceux qui les ont écrites.

05/2017

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XIXe siècle

MONDARISO Tome I - Caterina

Caterina est une jeune couturière à la personnalité hors du commun. Depuis sa Vénétie natale, elle entame avec Elena un étrange voyage semé d'épreuves qui la conduira à mêler son destin à celui de la marche des empereurs. Témoin des grands événements qui marqueront l'Europe du XIXe siècle, elle s'interrogera sur le sens à donner à sa vie et sur le mystère de la Foi. Avide de connaissance et animée par la passion, elle vivra dans l'ombre d'un père qu'elle croyait disparu et devra lutter pour la survie d'un fils condamné pour avoir trop aimé... D'après Baudelaire, le romantisme au XIXe siècle était un art moderne empreint d'intimité, de spiritualité et de couleur. Il devait tendre vers l'infini et s'exprimer par tous les moyens que contiennent les arts. Fidèle à cette école de pensée, Mondariso replonge le lecteur dans une époque où tout redevenait possible. Les bouleversements politiques et industriels ayant accompagné ce Grand Siècle allaient bousculer l'existence de bon nombre de personnes. Caterina, jeune couturière d'humble condition, sera l'une d'entre elles. Vous suivrez pas à pas le récit hors du commun de cette jeune femme qui, depuis son petit village de Vénétie, poursuivra un chemin étrange qui la conduira jusqu'aux fastes et aux intrigues de la cour de Napoléon III. Mondariso est un roman historique ; en effet, les aventures qu'il relate s'appuient sur une trame de fond historique authentique qui vous transportera dans l'Europe du XIXe siècle.

09/2023

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Cinéma

Diaries, Notes and Sketches de Jonas Mekas. D'un paradis l'autre

De 1949, date où il débarque à NewYork avec son frère Adolfas après avoir fui sa Lituanie natale, connu les camps de travail forcé puis de personnes déplacées dans l'Allemagne de l'immédiat après-guerre, jusqu'en 2012 où il monte Out-Takes from the Life of a Happy Man avant que ne s'estompent à jamais ses dernières chutes de pellicule, Jonas Mekas a filmé sa vie : d'abord les années d'exil et les quartiers pauvres de Brooklyn dans Lost Lost Lost, puis celles, légendaires, de la naissance du cinéma underground, du mouvement Fluxus et de la culture pop dans Walden,Scenes from the Life of Andy Warhol, ZefiroTorna ou Happy Birthday to John, enfin celles, plus intimes, de l'amitié et de l'amour dans As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses of Beauty. D'un paradis à l'autre, de celui perdu de l'enfance à celui retrouvé du cinéma et de la poésie, Mekas, selon ses dires, n'a cessé de tourner un seul et même film durant plus d'un demi-siècle, auquel il donna un moment pour titre, quand il en prit conscience, Diaries, Notes and Sketches. Par-delà la diversité apparente des oeuvres, ce petit livre s'efforce de dérouler ce fil rouge, ténu mais continu, quitte à devoir affronter l'immense work in progress qui vient de s'achever, par la bande pour certaines mais aussi à bras le corps pour plusieurs d'entre elles, exemplaires de cette nouvelle Odyssée.

02/2014

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Romans de terroir

Le chien de nuit

Décembre 1918. Au terme d'un interminable voyage, Amat Nivoliès, brancardier démobilisé, arrive en gare de Millau. Et c'est en compagnie de Darius, chien militaire dressé à retrouver les blessés, qu'il rentre dans sa ferme natale, Roqueserre, bâtie comme une forteresse sur le plateau ample et libre du causse Noir. Dès les premières heures, Amat réalise que ce retour qu'il a tant rêvé ne sera pas facile. Quel mal couve au fond de lui qui l'arrache à son lit, nuit après nuit ? Quelles idées le poussent sur les chemins, forçant ses chevaux, s'enivrant de froid et d'espace ? Comme ses camarades de combat, il s'est nourri d'illusions pendant quatre années d'enfer, croyant aux mythes véhiculés par les officiers et la propagande. Mais la réalité est cruelle. La société paysanne est bouleversée et ceux qui peuvent manger les hectares des disparus ou des invalides ne se gênent pas. Les regards féminins ont changé aussi, impitoyables pour les blessés, les mutilés. Dans la poitrine d'Amat, une douleur insidieuse lui transperce les poumons et le fait douter de lui-même et de l'avenir. Pourtant, le causse a gardé deux vérités : celle d'une nature sublime et celle des sentiments inavoués que le chien de nuit révélera à son maître, au plus profond d'une tourmente de neige. Dans ce roman d'une grande puissance stylistique, Roger Béteille, en peintre attentif des relations humaines, fait vivre autour d'Amat un ballet complexe de personnages féminins, illustratifs d'une société qui bascule dans la modernité.

03/2014

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Policiers

Vierge de cuir

A la suite d’une liaison scandaleuse qui lui a coûté son poste à Houston, le journaliste Cason Stalter, vétéran de la guerre du Golfe et sélectionné pour le prix Pulitzer, retourne dans sa petite ville natale de l’est du Texas, Camp Rapture. Cason est au fond du trou : il boit trop, harcèle son ex-petite amie qui refuse de le voir, et jalouse la réussite de son frère aîné. Pour remonter la pente, il se fait engager comme chroniqueur dans le journal local et tente de s’occuper l’esprit en s’intéressant à une vieille affaire de meurtre non résolue : Caroline Allison, une jeune étudiante en histoire à la beauté fascinante, s'est évanouie dans la nature, sans laisser de traces. A cours de son enquête, Cason découvre que ce meurtre est lié à une série d’événements étranges et dérangeants survenus récemment à Camp Rapture. L’affaire impliquerait des personnes prêtes à dépasser toutes les limites. Elle implique également son frère Jimmy qui entretenait une liaison torride avec Caroline, et qui apprend qu’il n’était pas le seul lorsqu’on essaie de le faire chanter avec des vidéos compromettantes... En réveillant de vieux démons, Cason se trouve alors entraîné dans un jeu mortel de chantage et de meurtres. Dans ce petit trou perdu du Texas, les tensions raciales sont toujours à vif et prêtes à s’embraser à chaque occasion. Certains pourraient bien vouloir souffler sur les braises pour le plaisir du spectacle...

03/2011

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BD tout public

Champollion et le secret des hiéroglyphes

S'il est un personnage historique dont la vie méritait d'être racontée et illustrée, c'est bien Champollion. Du hiéroglyphe à la bande dessinée, voici un juste renvoi d'ascenseur! Né à Figeac en 1790, Jean-François Champollion fait très vite preuve d'une vive inclination pour les langues anciennes, notamment l'hébreu, avant de se passionner pour l'Égypte des pharaons et sa mystérieuse écriture. Écolier à Grenoble, il est remarqué par le préfet Fourier et va suivre des études orientalistes approfondies à Paris. Sa première tentative de déchiffrement de la pierre de Rosette, découverte en 1799 par le lieutenant Houchard, se solde par un échec. Il est nommé professeur d'histoire à Grenoble à 19 ans. Les circonstances politiques liées à l'abdication de Napoléon lui feront perdre son emploi, l'obligeront à s'exiler quelque temps dans sa ville natale, et seront préjudiciables à ses travaux. Mais, en 1822, grâce à de nouveaux documents égyptiens et sa parfaite maîtrise du copte, il parvient à établir que l'écriture hiéroglyphique est à la fois symbolique, figurative et alphabétique. Après avoir visité les grandes collections italiennes, il est nommé conservateur du département des antiquités égyptiennes du Louvre. Mais il lui faut attendre 1828 pour se rendre enfin en Égypte, à la tête d'une mission scientifique, d'où il rapportera quelques pièces de grande qualité ainsi que de précieux dessins et notices. Mort prématurément à Paris, en 1832, Champollion est unanimement considéré comme le fondateur de l'égyptologie moderne.

01/2009

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Religion

Calvin, héraut de Dieu

Connaît-on vraiment Calvin ? Né Jean Cauvin en 1509, à Noyon, ce Picard au fort tempérament est un personnage complexe, resté d'une grande discrétion sur sa propre histoire. Eric Denimal nous offre ici le récit enlevé de son parcours, tant spirituel qu'intellectuel. Il s'arrête longuement sur son enfance et inscrit le réformateur dans l'ambiance de ce XVIe siècle fascinant, entre Moyen Age et Renaissance. Le climat familial, religieux, politique et culturel de l'époque influence profondément ce garçon brillant, qui aime se frotter aux pensées nouvelles. Les grandes découvertes ouvrent des horizons nouveaux et les idées propagées par Luther font vaciller les anciennes bases. L'étudiant en théologie et en droit, assoiffé de liberté, de vérité et de justice, se nourrit de cette effervescence qui agite l'Europe, où les bûchers tentent de sauver des pouvoirs et des privilèges dépassés. Avec le soutien de Théodore de Bèze, Lefèvre d'Etaples, Guillaume Farel ou Marguerite de Navarre, il domine ses adversaires, domestique une Genève tumultueuse et finit par exercer une influence majeure et durable sur une Europe en pleine mutation. En voyant grandir et se former l'homme de Noyon puis de Genève, en analysant ses combats personnels contre les autorités religieuses de sa région natale ou contre la fatalité qui mine sa vie conjugale, l'auteur nous livre la biographie pleine d'humanité d'un homme émouvant et résolu qui, entre souffrances et passions, s'est toujours effacé au profit de son œuvre et de sa mission.

01/2009

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12 ans et +

A la place du coeur Saison 1

Ce soir, Caumes a 17 ans et attend le déluge. Il ne sait qu'une chose : à la fin de l'année, il quittera sa ville natale pour rejoindre son frère aîné à Paris. Paris, la ville rêvée. Ce soir, Caumes a 17 ans et attend aussi le miracle qui, à son grand étonnement, survient : Esther – sujet de tous ses fantasmes – se décide enfin à lui adresser plus de trois mots, à le regarder droit dans les yeux et à laisser deviner un "plus si affinités"… Nous sommes le mardi 6 janvier 2015 et le monde de Caumes bascule : le premier amour s'annonce et la perspective obsédante de la "première fois". Sauf que le lendemain, c'est la France qui bascule à son tour : deux terroristes forcent l'entrée du journal Charlie Hebdo et font onze victimes… A la place du coeur, c'est ça : une semaine, jour après jour, et quasiment heure par heure, à vivre une passion sauvageonne et exaltante ; mais une semaine également rivée sur les écrans à tenter de mesurer l'horreur à l'oeuvre, à tenter de ne pas confondre l'information en flux continu avec un thriller télé de plus. Comment l'amour (qui, par définition, postule que "le monde peut bien s'écrouler") cohabite-t-il avec la mort en marche ? Comment faire tenir ça dans un seul corps, dans une seule conscience ? Comment respirer à fond le parfum de la fille qu'on aime et comprendre, dans le même temps, que le monde qui nous attend est à terre ?

09/2016

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Grande-Bretagne Tome 2, Angleterre nord et Ecosse, Irlande

Ce volume est le troisième des Demeures de l'esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l'Angleterre ; plus le Pays de Galles, c'est cette fois le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personae n'a rien à envier à celui du livre frère puisqu'il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n'a pas moins de trois maisons aujourd'hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l'Ecosse, en a quatre ! Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d'Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l'écologie. Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.

06/2009

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Poésie

Poèmes

Qu'un poète au destin aussi tragique que celui de Li He (791-817) ait eu pour troisième nom Li Changji ("Infaillible Bon Augure"), voilà qui tient de la gageure. Pourtant les meilleurs auspices semblaient réunis : une bonne famille - le poète descend du clan impérial - et un vrai talent - le célèbre lettré Han Yu, qui deviendra ministre, lui accorde son appui après avoir admiré ses poèmes. Son destin s'éclaire-t-il alors ? Non, puisqu'on lui refuse jusqu'au droit de se présenter au concours de "lettré avancé" pour des raisons onomastiques. Il obtient à grand-peine un poste subalterne au Bureau des Rites, insuffisant pour les nourrir, lui, sa mère et son jeune frère. De Changgu, sa ville natale au Henan, à Chang'an, la capitale, il promène son tragique destin. L'homme inquiète par sa silhouette squelettique, ses cheveux blancs, ses sourcils d'un seul tenant et ses ongles démesurés. Cultive-t-il son air de fantôme (les Chinois le nomment "poète fantôme" ou "fantôme parmi les poètes"), on ne sait, mais ce n'est pas étonnant que les anthologies l'aient boudé et que les lecteurs l'aient fui. Trop de malheur ! Il ne se nomme guère dans ses vers, mais tout parle de lui, tout est lui : ministre évincé, favorite oubliée, palais déserté... jusqu'à l'armoise qui l'envahit. Peut-on encore ignorer quel génie fut Li He ? Donnons-lui auprès des Li Bo et Du Fu la place qu'il mérite.

03/2007

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Beaux arts

L'évangile rouge

Théophile Bra (1797-1863), sculpteur renommé sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, obtint le Second Prix de Rome en 1818. Auteur de monuments publics et portraitiste, il connut l'intelligentsia de son temps - Balzac, Geoffroy Saint-Hilaire et d'autres exaltèrent l'homme et l'œuvre. Bra quitta Paris en 1847 pour Lille, puis se retira à Douai, sa ville natale, où il mourut ignoré. De 1826 à 1829, un dérangement émotionnel à caractère mystique l'affecta. Ses péripéties et les effets de comportement qu'il provoqua furent évoqués lors d'un procès célèbre ; leur écho accrédita dans l'opinion la vésanie fabuleuse de Théophile Bra. Les produits étonnants de l'expérience de Bra, dont seuls les proches soupçonnèrent la richesse spirituelle, demeurèrent longtemps occultés : il s'agit d'une abondante et soutenue production de dessins symboliques et de textes, conjointement fragments et sans pareils dans l'art du romantisme français. Les dessins ont été révélés dans une exposition en 1998 et 1999, aux Etats-Unis (Houston) et en France (Douai). Quant aux textes, L'Evangile rouge demeure la relation la plus étendue que Bra laissa de son expérience de 1826-1829. On s'interrogera sur l'audience que Bra voulut réserver à L'Evangile rouge. Cette émouvante méditation où confluent le journal intime et le roman épistolaire ajoute un chapitre dense et original à la littérature d'art du romantisme. Elle suscite nombre de questions pertinentes à la réflexion moderne autant sur l'élaboration du moi et ses représentations que sur les modalités et procédures d'inscription de la pensée.

11/2000

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Policiers

Gris-Oakland

Oakland, c'est l'envers du rêve californien : des ghettos délabrés où végètent les victimes des crises industrielles successives, des quartiers où la pauvreté et la violence sont monnaie courante et font voler en éclats le mythe du melting-pot américain. C'est là que T-Bird Murphy passe son enfance, puis son adolescence, d'abord chez sa mère qui héberge un gang de Hell's Angels puis dans une caravane, derrière la station-service où son père, tout juste sorti de prison, s'oublie en travaillant comme une bête de somme. T-Bird évolue dans un monde crépusculaire où la mort n'est jamais loin, mais Oakland est aussi la ville natale de Jack London et, comme lui, T-Bird ressent l'appel du grand large, cette envie de vivre enfin libre. Gris-Oakland est le récit d'une enfance pauvre, ouvrière et laborieuse dans l'Amérique des années soixante et soixante-dix, un monde de durs à cuire à qui la vie n'a jamais fait de cadeau et qui ne peuvent compter que sur leur force physique pour survivre. A travers le parcours accidenté de T-Bird, l'auteur trace un tableau impitoyable du monde du travail américain où les ouvriers originaires du pays ne valent pas grand-chose, et les ouvriers immigrés, ces fameux wetbacks qui ont traversé le Rio Grande, carrément rien du tout. Jamais misérabiliste ni geignard, Gris-Oakland nous présente des hommes fatigués, parfois écrasés par le rouleau compresseur de l'économie, mais des hommes dignes, des hommes toujours debout.

11/2003

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Histoire de France

François Mitterrand

"Prince de l'ambiguïté", personnalité ondoyante, maître de l'équivoque, François Mitterrand a souvent déconcerté ses contemporains : vichyste et résistant, homme de droite devenu chef de la gauche, anticommuniste allié aux communistes, dénonciateur de la Ve République dont il finit par incarner comme personne les formes et les usages les plus discutables. Cet homme doublement enraciné dans sa Saintonge natale et dans son fief du Nivernais, aussi féru de littérature et d'histoire que de politique, sut cultiver le secret, dérouter ses partisans et se montrer un jouteur de première force, combatif mais patient, stratège jamais découragé par l'échec. Chez Mitterrand, le privé et le public paraissent si intimement noués que l'un n'est intelligible qu'à la lumière de l'autre. Michel Winock les met en miroir pour explorer la vérité d'un enfant du siècle, qui a traversé les époques, les milieux et les idées sans jamais en renier aucun. Devenu Président, François Mitterrand a marqué en profondeur la vie politique française. Figure originale d'un monarque de gauche, il réussit à imposer l'alternance et, par là, à consolider la Constitution. S'il échoue à réaliser les espérances socialistes, il ouvre à la France le nouvel horizon de la construction européenne. Dans la maladie, cet épicurien fit preuve jusqu'à la fin d'un stoïcisme digne d'admiration. Honni ou adulé, il reste un grand homme politique du XXe siècle. Complexe, séduisant, attachant, détesté, il a suscité des fidélités inconditionnelles et des rancunes indélébiles. Plus on le découvre et plus on mesure ce qu'il a d'insaisissable.

03/2015

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Actualité et médias

Voyeur. Mémoires indiscrets du roi des paparazzi

Malgré une jeunesse pleine de match de rugby, quelques combats de boxe et un engagement impulsif dans les parachutistes de marine, Pascal Rostain a toutes ses dents et il s'en sert pour dévorer le monde. C'est un paparazzi professionnel. Le plus grand de sa génération. Et il n'a pas froid aux yeux. Kodak en bandoulière, ce baroudeur erre de Monte-Carlo à Saint-Barth, de Castel Gandolfo à l'Elysée, de sa Bretagne natale au Tchad ou aux différents "sommets" du G8 ou du G20, et il "sent" les scoops. Cow-boy, tête brûlée (avec sa petite morale immorale, tout de même), pirates de "people", il s'intéresse aussi bien au ventre arrondi de Charlotte Casiraghi qu'à la chute de Ndjamena, à Carla qu'à Valérie, à Prost qu'à Johnny. Membre éminent de la chevalerie des photos-reporter de Paris-Match, il assume tout : et d'abord, les reproches adressés à la profession qu'il exerce comme un sacerdoce. Dans ce livre, il raconte tout : les situations, les complicités avec ceux qui (ensuite) se plaindront, les tricheries, les attentes dans le froid ou le chaud. Cet homme aime voler des moments intimes. Il aime fabriquer des scandales. Chez lui, c'est une passion professionnelle et incontrôlée. De Mitterrand à Orson Welles, de Brando (Marlon) à Sarkozy, de Benoit XVI à Georges Bush (père et fils), il raconte sa vie. Et il écrit dans une langue joyeuse et iconoclaste. Au passage, il nous montre l'envers de la "grande presse".

01/2014

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Italie Tome 1, Nord

Le neuvième volume de la collection Demeures de l'esprit est consacré à l'Italie du Nord. Les compositeurs y sont fortement représentés, notamment Verdi, bien entendu, par sa maison natale, celle de son âge mûr et celle de son protecteur et beau-père Antonio Barezzi ; mais aussi Donizetti, Ponchielli, et, plus inattendu, Mahler, pour sa maison de vacances de Dobbiaco, dans les Dolomites - de son temps Toblach, alors en territoire autrichien. Les peintres sont quatre : Titien dans les Dolomites également ; Cima da Coneglianio dans la petite ville qui lui a donné son nom ; Mariano Fortuny dans son fameux palais de Venise ; et Giorgio Morandi dans ses deux résidences austères et quasiment cénobitiques, celle de Bologne et celle de Grizzana Morandi, dans les Apennins d'Émilie. On peut leur ajouter Canova, le sculpteur. Quant aux écrivains ils vont des plus illustres, tels Pétrarque, l'Arioste, Goldoni ou Manzoni aux moins connus hors d'Italie, et même peut-être en Italie, tels l'étrange Alfredo Oriani ou le crépusculaire poète Marino Moretti, sur les rivages de Romagne. Le plus excentrique et le plus fastueusement logé est certainement D'Annunzio, en son énorme Vittoriale, au-dessus du lac de Garde. Ajoutons à cette liste incomplète deux étrangers à la gloire assez différente : Alfred Nobel, le chimiste et fondateur de prix, qui mourut dans sa riche maison de Gênes ; et Rainer Maria Rilke, qui écrivit à Duino, forteresse des La Tour et Taxis en surplomb de l'Adriatique, ses Élégies du même nom.

10/2012

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Récits de voyage

UNE BRETAGNE INTERIEURE

Marcheur, il a sillonné la France et l'Espagne, usé ses semelles sur les chemins de Compostelle - est-ce là-bas, parvenu au Cabo Fisterra, face à la mer, que lui est venue cette envie de parcourir de même sa Bretagne natale ? De découvrir ce qui le lie à cette terre, à ce ciel, à ces gens, lui, marcheur - autrement dit, étranger de passage ? Moment de trouble, Breton, certes, mais encore ? Le voici, intimidé, qui lit, consulte des cartes, accumule les notes, se prépare comme un explorateur du XVIIIè siècle. Que peut signifier une " identité " pour un nomade dans l'âme, si l'expérience du voyage est d'abord celle d'une dépossession ? Et pourtant l'obsède ce qui le lie aux siens, à ces Bourlès dont il n'a retrouvé la trace qu'en 1830 à Landivisiau. Mais foin des notes, et des hésitations ! Vers la mi-mai, il se met en marche, vers l'Ouest, par des chemins de traverse. Mont-Saint-Michel, Pontorson, Redon : la Bretagne de Bourlès est d'abord intérieure - des landes et des canaux. Chemin faisant, il note ce qu'il voit, entend, muse, rêvasse. Des souvenirs lui reviennent, qu'il croyait oubliés. Flaubert et Suarès l'accompagnent, qui firent le même voyage. Une Bretagne intérieure, dans tous les sens du mot : là-bas, il le sait bien, au bout de la route, l'attend le mur liquide de l'Océan. Et la question du premier jour : comment peut-on être breton ?

05/1998

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Littérature française

Adieu roumi

30 juin 1930 – L’Algérie commémore avec faste le Centenaire du Débarquement français à Sidi Ferruch. Dans un modeste immeuble du centre d’Alger, la fête est double : deux familles d’artisans, voisines de palier, célèbrent la venue au monde de leurs premiers fils respectifs, Marc et Mathias, nés à quelques minutes d’intervalle. Jumeaux de cœur, liés par une amitié (presque) sans faille, ces deux là vont suivre les courbes d’un destin parallèle pendant les trente premières années de leur vie qui seront aussi les trente dernières de l’Algérie française. Devenus journalistes à L’écho d’Alger, grand quotidien local, après une adolescence heureuse, consacrée aux études, aux sports, aux copains et aux filles, Marc et Mathias découvrent les fabuleuses beautés de leur terre natale… Au travers des cruels événements de la guerre d’indépendance dont ils assument la relation. De la Toussaint Rouge à l’Exode qui les rejettera loin l’un de l’autre, ils affronteront ensemble les pires épreuves, connaîtront la colère et l’espérance, l’amour et la haine, la bravoure et la trahison avec, sur cette tranche d’Histoire, des regards souvent différents. L’auteur s’est inspiré de sa propre histoire. Les personnages évoqués existent ou ont existé, les plus célèbres étant cités sous leurs noms véritables car les faits auxquels ils sont associés ont réellement eu lieu… Cette « saga » qui n’élude pas les vérités politiques devrait contribuer à une meilleure connaissance du petit monde des « pieds-noirs » (une appellation que l’auteur réfute, lui préférant le terme que les Algériens utilisent : roumi).

12/2010

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BD tout public

A l'ombre du convoi Tome 1 : Le Poids du passé

Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain. Un convoi de wagons plombés s'est immobilisé sur la voie ferrée. Il vient de quitter Bruxelles, direction Auschwitz. À son bord, parmi des milliers d'autres, une jeune femme, Olya Van Horn, juive allemande jusqu'alors réfugiée en Belgique. Elle se remémore la longue suite d'événements tragiques qui, depuis sa ville natale d'Hambourg dix ans auparavant, l'a finalement conduite dans ce sinistre convoi... À l'ombre du convoi, qui se déroulera sur deux volumes, retrace les destins croisés de trois personnages réunis cette nuit-là sur cette même voie ferrée : Olya la déportée, Wilhem, lui aussi allemand mais membre de la Schutzpolizei chargée de convoyer les captifs, et Théo, l'amant belge d'Olya, membre d'un très petit groupe de résistants qui, presque sans moyens, va attaquer le convoi et tenter de libérer les déportés. L'histoire s'inspire d'un épisode authentique de la Seconde Guerre mondiale en Belgique. Dans la nuit du 19 au 20 avril 1943, le convoi numéro 20 chargé de 1600 déportés juifs de tous âges est immobilisé en pleine campagne grâce à un feu rouge factice. Trois résistants en profitent pour ouvrir les wagons. Ils parviennent à libérer 231 personnes. C'est le seul convoi de juifs envoyés en déportation qui a été attaqué par la Résistance. C'est un fait exceptionnel. Les chapitres consacrés à Olya et Wilhem sont regroupés dans le premier tome. Le tome 2 est centré sur Théo.

01/2012

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Histoire de France

Les mémoires du Général Rapp (1771-1821). L'intrépide de Napoléon

Les " Mémoires " du Général Rapp comptent parmi les plus intéressants du Premier Empire. Rapp, originaire de Colmar, fut pendant des années un interlocuteur privilégié de Napoléon, dont il devint l'aide de camp après la mort de Desaix, son ancien chef, à Marengo. D'une bravoure folle et d'une fidélité à toute épreuve envers l'Empereur, il reste connu pour sa franchise un brin soldatesque. Admiratif de Napoléon, mais également conscient des événements dont il fut témoin, Rapp n'hésitait pas à affronter ouvertement l'Empereur pour lui dire la vérité, lorsque tant d'autres se taisaient, comme par exemple pendant la campagne de Russie. Malgré tout, il resta toujours un soldat loyal, comblé par Napoléon, qui appréciait beaucoup ses qualités militaires et personnelles. A sa mort, Jean, comte Rapp, général de division de cavalerie était : Pair de France ; Premier Chambellan, maître de la Garde-Robe du roi ; grand-croix de l'ordre de la Légion d'honneur ; Commandeur de Saint-Louis ; grand-croix de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière et du Lion Palatin ; grand-croix de l'ordre de la fidélité de Bade, chevalier de l'ordre impérial de la Couronne de fer ; membre du consistoire de Paris ; vice-président de la Société biblique de France ; ce qui pour un homme qui ne s'était jamais caché de sa fidélité à l'Empereur témoignait de qualités humaines assez rares. Sous Napoléon III, le 31 août 1856, un monument au général Rapp fut inauguré à Colmar, sa ville natale. Napoléon l'avait surnommé l'Intrépide.

03/2004