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Malo Richeux

Extraits

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Sociologie

Anatomie sociale de la France. Ce que les big data disent de nous

Les statistiques isolent les individus de leur milieu pour les transformer en des sortes de Robinson affublés de diverses caractéristiques personnelles, leur âge, leur profession, leur sexe, leur éducation, leur nationalité, etc. Pire, l'individu est débité en tranches. Tantôt il est ouvrier qu'on compare aux autres professions, tantôt, âgé de 40 ans, il est comparé aux autres classes d'âge, tantôt il est mâle, immigré, bachelier, etc. , mais jamais considéré comme un tout. Pour comprendre le comportement des Français, cet ouvrage a la double ambition de recoller ces morceaux d'individu en croisant les différentes caractéristiques puis de réinsérer l'individu dans son proche milieu, son couple éventuel, son ménage, sa parentèle, son lieu de résidence. Cela est réalisable grâce aux données du recensement qui décrivent la composition des ménages et des logements, pour plus de 20 millions de personnes. Grâce aussi à une cartographie précise, qui permet de déterminer la variabilité locale et régionale des comportements sociaux, économiques et politiques. L'ouvrage progresse par étapes en élargissant progressivement le cercle des proches, à commencer par le couple : qui vit avec qui en termes de profession, de diplôme, d'origine, de chômage... Par exemple, on constate que la conjointe d'un ouvrier n'est une ouvrière que dans 13 % des cas, mais une employée dans 50 % des cas et pour le reste appartient à une profession intermédiaire (technicienne, infirmière, assistante sociale par exemple). La notion de " ménage ouvrier " est dès lors largement vidée de sa signification. Puis on passe à la famille et au ménage (nombre des enfants, fécondité, familles monoparentales, isolés, etc.), au cercle de la parenté et enfin du voisinage. Sans aller jusqu'à l'adage " Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ", cette enquête exceptionnelle, qui croise des millions de données, montre que l'influence du milieu proche compte au moins autant que les caractéristiques de l'individu pour comprendre son comportement. Hervé Le Bras brosse un portrait des Français sous un jour absolument neuf.

03/2016

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Economie

Dynamiques des sociétés civiles en économie ouverte. Etudes de cas et perspectives (Afrique de l'Ouest, Europe, Maghreb)

Face au désengagement des Etats provoqué par les difficultés financières mais aussi par leur échec à prendre en compte les besoins des populations, la société civile a émergé et s'est développée, tant au Nord qu'au Sud. Profitant d'une liberté d'association récemment acquise, à l'exemple du Cameroun et des pays du Maghreb, toute une série d'organisations ont agi à des degrés divers sur le cours des politiques économiques et sociales. C'est le tableau de ces interventions que présente cet ouvrage avec des enquêtes menées au Maroc, au Cameroun, au Mali et plus largement au Sahel, ainsi qu'en France. L'état des lieux frappe par sa diversité. Il montre les impacts de la société civile dans des domaines aussi divers que la santé, le mouvement paysan, la gestion des forêts, l'insertion sociale et le commerce équitable. Deux conclusions en ressortent. L'ouverture pratiquée dans les années 1990 ne connaîtra pas de retour en arrière. Le droit de regard et de participation acquis par de nombreuses organisations dans la vie économique et sociale, au Nord comme au Sud, ne pourra être supprimé. Il s'exerce aujourd'hui principalement dans le cadre des frontières nationales en attendant la constitution d'une société civile mondiale. Son renforcement dans les domaines de l'environnement et des droits fondamentaux des personnes demeure un grand défi pour le XXIe siècle. Les auteurs traitent également de l'équilibre nécessaire entre les pouvoirs publics et la société civile. Les associations ont besoin de prouver leur légitimité et de rendre des comptes à leurs mandants. Grâce à la croissance qu'elles ont connue dans les années 1990, elles se sont fortement professionnalisées. Elles ont besoin d'un cadre juridique clair et d'un soutien public pour jouer leur rôle dans leurs rapports avec l'économie de marché. Si la société civile a besoin d'un Etat modeste qui lui fasse de la place, elle a aussi besoin d'un Etat solide qui garantisse les droits des associations face aux acteurs du secteur privé.

12/2015

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Photographie

Africa. Edition français-anglais-allemand

Sebastião Salgado est l'un des photojournalistes les plus respectés encore en activité. Sa réputation se fonde depuis des décennies sur un dévouement à l'égard des peuples déshérités et affligés dont il témoigne à travers des clichés puissants en noir et blanc, pris dans des endroits du monde où rare sont ceux qui osent s'aventurer. Bien qu'il ait sillonné l'Amérique du Sud et l'ensemble de la planète, son travail s'est largement porté sur l'Afrique qu'il photographie depuis 30 ans au cours de plus de 40 reportages. Des tribus dinkas dans le sud du Soudan et du peuple himba en Namibie aux gorilles et à la région volcanique des Grands Lacs, sans oublier les réfugiés qui hantent le continent, Salgado nous montre toutes les facettes de l'Afrique d'aujourd'hui. Qu'il témoigne des réfugiés ou des immenses paysages, Salgado sait parfaitement comment saisir l'essence d'un moment pour que, face à ses images, le spectateur y soit involontairement inclus. Ses clichés nous enseignent habilement les conséquences de la guerre, de la pauvreté, de la famine et des conditions climatiques hostiles. Les photographies prises par Salgado en Afrique et réunies dans cet ouvrage sont classées en trois parties. La première se concentre sur le sud du continent (Mozambique, Malawi, Angola, Zimbabwe, Afrique du Sud, Namibie), la deuxième sur la région des Grands Lacs (Congo, Rwanda, Burundi, Ouganda, Tanzanie, Kenya) et la troisième sur la région sub-saharienne (Burkina Faso, Mali, Soudan, Tchad, Mauritanie, Sénégal et Ethiopie). Les textes ont été écrits par la célèbre romancière Mia Couto, originaire du Mozambique. Elle décrit comment l'Afrique contemporaine illustre les effets de la colonisation et les conséquences des crises économiques, sociales et environnementales. Ce livre spectaculaire n'est pas seulement un document fondamental sur l'Afrique, il est aussi et surtout un hommage à un continent, à son histoire, ses peuples et ses phénomènes naturels.

04/2015

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Rugby

Une vie de Rugby. 1000 et une anecdotes d'une vie de rugby

Le rugby, selon Jean-Pierre Rives, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains, et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains. C'est quand même l'essentiel. Pierre Aylagas est surtout connu du grand public comme un des hommes qui aura marqué la vie politique du département des Pyrénées-Orientales. Mais ce que l'on connaît moins dans la vie de "Pierrot" Aylagas c'est son amour et son engagement pour le Rugby. Une carrière sportive de 43?ans et de fidélité à ce sport si cher aux Catalans (qu'il s'agisse du XIII ou du XV). Une vie rugbystique en plusieurs étapes qui se sont parfois chevauchées : de joueur à éducateur, d'entraîneur à arbitre, de conseiller technique à spectateur et supporter. Aujourd'hui à la "retraite" ayant décidé de ne plus être un élu de la République, il prend le temps de revenir sur cette vie de Rugby. Il pose avec plaisir un regard sur toutes ces décennies dédiées au sport favori des Catalans et à ses pratiquants, retrouvant avec joie (parfois avec émotion) certains moments forts de ce long engagement, et sur certains compagnons de route (joueurs, éducateurs, entraîneurs, dirigeants, arbitres, supporters) avec lesquels il a travaillé dans ses différentes fonctions, et qui, espère-t-il, se reconnaîtront en le lisant. Cet ouvrage n'aurait pas été complet s'il n'avait pas été accompagné de témoignages d'acteurs importants du monde du rugby venus apporter leur regard sur la longue carrière de "?Pierrot?" : Dorothée Perez, Aline Sagols, Bruno Cali, Thomas Lièvremont, Marc Lièvremont, Nicolas Mas, Jean Dunyach, Jean Carrère, Jo Maso, Marc Justrafré, Bernard Goutta, Francis Palmade, Eric Planes, Roland Puig et Pierre Roux. Durant 43?années Pierre Aylagas a été acteur dans le monde de l'Ovalie. Une vie de rugby que Pierre Aylagas voulait faire partager avec pour seul objectif de faire aimer ce sport.

04/2022

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Romans, témoignages & Co

Hong Kong Song. Nouveau départ pour une idol K-pop

Ting Xiu Huang, idol, fait partie du groupe de K-Pop, Halo Girls, jusqu'au jour où son agence met un terme à son contrat. Obligée de retourner auprès de sa famille à Hong Kong, la jeune femme doit se reconstruire en conciliant l'empire familial et sa passion pour la musique... Réussira-t-elle à remonter la pente et réaliser son rêve ? Ting Xiu Huang a laissé derrière elle sa vie confortable à Hong Kong pour commencer une carrière musicale en Corée du Sud. Après avoir intégrée un groupe de K-Pop, son rêve prend fin brutalement lorsque ce dernier est impliqué dans un scandale. De retour à Hong-Kong, on lui offre l'occasion de chanter lors d'un événement organisé par l'une des familles les plus influentes de la ville. Sans hésitation, elle accepte. Mais c'est sans compter sur la présence d'un inconnu qui lui montrera que le monde de la musique n'est pas fait que de paillettes et de faux-semblants... Hong Kong Song explore les scènes musicales sud-coréennes et hongkongaises à la façon d'un K-Drama, les séries coréennes à succès que le public dévore sur les plus grandes plateformes (Netflix, Disney +, Apple TV...). Mêlant la douleur de voir son rêve s'échapper à la découverte de soi, le roman nous entraîne dans la dure réalité de l'industrie musicale coréenne. C'est un voyage aux multiples facettes à travers l'univers aussi brillant que dangereux d'un empire familial de Hong Kong. Et c'est aussi un va-et-vient entre déceptions et surprises, doutes et amour... Le tout écrit au fil d'une plume fluide, légère et captivante. Avec ce roman contemporain et divertissant aux thématiques recherchées, on se laisse emporter dans le tourbillon de la vie de Ting Xiu Huang, ex-chanteuse de K-Pop en quête d'une seconde chance.

04/2023

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Urbanisme

Regards sur le paysage urbain

Dans l'imaginaire commun, la notion de paysage demeure fermement attachée au monde rural. A contrario, il reste complexe de définir ce que pourraient constituer les paysages urbains. Ce processus, auquel contribue l'émergence des sciences sociales et leurs conversations avec les champs artistiques et littéraires s'intensifie avec le développement des imaginaires et des techniques de diffusion des représentations de la ville, que ce soit par la gravure, la photographie, l'imprimé à bas coût ou le roman populaire, puis par le cinéma, la vidéo et les modélisations 3D. Ces représentations des paysages urbains disent les usages comme les systèmes de dominations, la formalisation des paysages coloniaux autant que l'hégémonie du paysage-marchandise dans la ville capitaliste, mais aussi les paysages de loisirs ou ceux façonnés par les revendications d'un droit à la ville. Ouvrage collectif sous la direction de Lise Lerichomme (Artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques à l'Université de Picardie Jules Verne et au Centre de recherches en arts et en esthétique de l'Université d'Amiens) et Sophie Suma (maîtresse de conférences contractuelle en Histoire culturelle de l'architecture et de la ville à l'Institut national des sciences appliquées (INSA Strasbourg) et docteure en arts visuels et architecture, elle enseigne également les études visuelles et le Design à la Faculté des Arts de l'Université de Strasbourg). Contributions de Daniel Payot ("Regards et légendes de paysages") ; Lise Lerichomme ("Paysages sociaux") ; Katrin Gattinger ("Le mobilier urbain comme figure d'ajustements artistiques du politique" ; Guillaume Bonnel ("La ville invisible") ; Caroline Guittet ("Construire la mémoire sociale des paysages urbains : quel photographe pour quelles représentations ?? ") ; Bruno Steiner ("Le paysage à l'essai à Strasbourg : entre grand récit manifeste et explorations situées") ; Sophie Lapallu ("Comment vivre en ville ?? Quand l'art descend dans la rue : les Street Works") ; Sophie Suma ("Le mall comme paysage") ; Vivien Philizot ("Le Colorama de Kodak et la construction du regard dans le paysage urbain" ; Sarah Calba et Olivier Crocitti ("La tâche de Sketch-up").

04/2022

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Actualité et médias

Tarjuman. Enquête sur une trahison française

De 2001 à 2014, durant l'occupation de l'Afghanistan par les militaires de l'Otan, l'armée française a employé 800 interprètes (Tarjuman en langue dari). Appelés PCRL, pour Personnel Civil de Recrutement Local, ils représentaient un maillon crucial, indispensable, pour le travail de l'armée sur le terrain, et étaient considérés par les militaires comme des soldats à part entière. Certains portaient l'uniforme et les armes en opération. Pourtant, une fois la France retirée d'Afghanistan, elle a refusé d'accorder des visas à plus de la moitié d'entre eux, sans jamais expliquer pourquoi. Aujourd'hui, leur situation est catastrophique. Menacés de mort, harcelés, ils doivent se cacher des talibans et de la population qui se retournent contre eux. Ce n'est pas la première fois dans son histoire que la France laisse un sentiment de trahison et d'abandon chez ceux qui l'ont servie hors de ses frontières, on pense, bien que le contexte diffère totalement, aux Harkis de la guerre d'Algérie. Cette enquête très complète a été menée sur le terrain et auprès d'un nombre très important de personnes de différents horizons par deux jeunes journalistes pendant plus d'un an. Elle laisse le lecteur ébranlé par l'histoire de ces hommes qui se sont battus pour la paix, pour un avenir meilleur, qui ont aidé la France et que nous avons oubliés. Les auteurs : Brice Andlauer est journaliste indépendant. Il a travaillé quatre ans pour la chaîne i>TELE, et réalise aujourd'hui des longs formats sonores pour la RTS, Explicite et Boxsons. Ses reportages l'ont emmené en Iran, en Turquie, à Cuba, au Mali et en Afghanistan. Quentin Müller est reporter indépendant, spécialisé dans la région du Moyen-orient et plus spécifiquement le pourtour du Golfe arabo-persique. Il s'intéresse particulièrement à l'intervention des puissances occidentales en Orient et Asie centrale. Il est contributeur de différents médias français, (Libé) anglophones et finlandais.

02/2019

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Littérature française

La derniere incarnation de vautrin

" ? Qu'y a-t-il, Madeleine ? dit madame Camusot en voyant entrer chez elle sa femme de chambre avec cet air que savent prendre les gens dans les circonstances critiques. ? Madame, répondit Madeleine, monsieur vient de rentrer du Palais ; mais il a la figure si bouleversée, et il se trouve dans un tel état, que madame ferait peut-être mieux de l'aller voir dans son cabinet. ? A-t-il dit quelque chose ? demanda madame Camusot. ? Non, madame ; mais nous n'avons jamais vu pareille figure à monsieur, on dirait qu'il va commencer une mala- die ; il est jaune, il parait être en décomposition, et... Sans attendre la fin de la phrase, madame Camusot s'élança hors de sa chambre et courut chez son mari. Elle aperçut le juge d'instruction assis dans un fauteuil, les jambes allongées, la tête appuyée au dossier, les mains pendant, le visage pâle, les yeux hébétés, absolument comme s'il allait tomber en défaillance. ? Qu'as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée. ? Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement... J'en tremble encore. Figure-toi que le procureur-général... Non, que madame de Sérizy... que... Je ne sais par où commencer... ? Commence par la fin ! ... dit madame Camusot. ? Eh bien ! au moment où, dans la Chambre du conseil de la Première, monsieur Popinot avait mis la dernière signature nécessaire au bas du jugement de non-lieu rendu sur mon rapport qui mettait en liberté Lucien de Rubempré... Enfin, tout était fini ! le greffier emportait le plumitif, j'allais être quitte de cette affaire... Voilà le président du tribunal qui entre et qui examine le jugement : "? Vous élargissez un mort, me dit-il d'un air froide- ment railleur, ce jeune homme est allé, selon l'expression de M. de Bonald, devant son juge naturel. Il a succombé à l'apoplexie foudroyante". Je respirais en croyant à un accident... ".

02/2023

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Littérature française

Un menage de garcon

" En 1792, la bourgeoisie d'Issoudun jouissait d'un médecin nommé Rouget, qui passait pour un homme profondément malicieux. Au dire de quelques gens hardis, il rendait sa femme assez malheureuse, quoique ce fût la plus belle femme de la ville. Peut-être cette femme était-elle un peu sotte. Malgré l'inquisition des amis, le commérage des indifférents et les médisances des jaloux, l'intérieur de ce ménage fut peu connu. Le docteur Rouget était un de ces hommes de qui l'on dit familièrement : "Il n'est pas com- mode". Aussi, pendant sa vie, garda-t-on le silence sur lui, et lui fit-on bonne mine. Cette femme, une demoiselle Des- coings, assez malingre déjà quand elle était fille (ce fut, disait-on, une raison pour le médecin de l'épouser), eut d'abord un fils, puis une fille qui, par hasard, vint dix ans après le frère, et à laquelle, disait-on toujours, le docteur ne s'attendait point, quoique médecin. Cette fille, tard venue, se nommait Agathe. Ces petits faits sont si simples, si ordinaires, que rien ne semble justifier un historien de les placer en tête d'un récit ; mais, s'ils n'étaient pas connus, un homme de la trempe du docteur Rouget serait jugé comme un monstre, comme un père dénaturé ; tandis qu'il obéis- sait tout bonnement à de mauvais penchants que beaucoup de gens abritent sous ce terrible axiome : Un homme doit avoir du caractère ! Cette mâle sentence a causé le malheur de bien des femmes. Les Descoings, beau-père et belle-mère du docteur, commissionnaires en laine, se chargeaient également de vendre pour les propriétaires ou d'acheter pour les marchands les toisons d'or du Berry, et tiraient des deux côtés un droit de commission. A ce métier, ils devinrent riches et furent avares : morale de bien des existences. Des- coings le fils, le cadet de madame Rouget, ne se plut pas à Issoudun. Il alla chercher fortune à Paris, et s'y établit épicier dans la rue St-Honoré... ".

02/2023

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Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art N° 71, juillet-août 2023 : Sunny Street Art

L'été est l'occasion rêvée de participer à des festivals, de partir à la conquête de hot spots, de redécouvrir des villes et des quartiers à la recherche de nouveaux murs... Année après année, le Street Art s'affirme comme une destination à part entière. Cet été, vous pourriez cocher sur votre feuille de route : LayUp Saison 3 au Garage à Toulouse, Seth se la joue au Musée en Herbe, le MACO à Sète, Street Art City à Lurcy-Levis ou encore le village pittoresque de Grimaud. Le Street Art a pris ses quartiers d'été. Profitez, dès à présent, des fresques murales, qui sont éphémères par nature, dont la durée de vie ou d'exposition se limite parfois à quelques mois, voire quelques semaines. Les collages vivent souvent un été, voire seulement quelques jours ou jusqu'au prochain orage. La conservation des oeuvres et la sauvegarde de l'éphémère permettra au Street Art de marquer de façon indélébile l'Histoire de l'Art. Mais l'histoire est aussi une succession de temps forts et de moments intenses. A Las Vegas, oubliez les tables de roulette et de poker et autres bandits manchots pour partir à la conquête des fresques du Strip ou du Land Art habillant le désert environnant. Les émotions seront au rendez-vous, souvent plus fortes qu'à l'annonce du fatidique "Rien ne va plus" . Côté Talents, nous avons rencontré des street artistes aux styles singuliers : Maye et ses personnages poétiques et surréalistes, qui prendra possession du Garage à Toulouse en septembre prochain ; Judith De Leeuw, l'étonnante étoile montante de la scène néerlandaise, passée de l'ombre à la lumière avec ses fresques monumentales engagées ; CREN et ses inspirations graffitis teintées de Pop-Art ; FanSack et son travail mêlant spiritualité et culture pop ; Zeso et ses bouillonnements créatifs à l'assaut de la société de consommation. En juillet, votre magazine évolue. Une nouvelle boutique en ligne sera disponible. Sous le Street Art, un été enchanté.

07/2023

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Littérature française

Trois sucettes à la menthe

Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, va se trouver éloigné de sa rue, dans un nouveau quartier de Paris, dans un autre univers : celui d'un appartement bourgeois, "cossu" comme il entend dire, et où il découvre des manières de vivre et de se conduire qui le déconcertent. II pense toujours à la mercerie de la rue Labat, à Bougras, à Mado, à l'Araignée, à la Mère Haque, à Jean et Elodie, aux copains, et une question le rejoint, simple comme la complainte du trouvère : Que sont mes amis devenus ? Mais ainsi va la vie, et bientôt, il s'apercevra que dans son nouveau milieu, la curiosité est sans cesse mise en éveil. Qui est vraiment l'oncle Henri ? Un industriel, certes, mais plus encore un ancien acteur qui regrette sa vocation manquée. Et la tante Victoria, belle, élégante, distinguée, mais tellement impénétrable, n'est-elle que cela ? II y a aussi les cousins d'Olivier : Jami le petit et Marceau l'aîné, adolescent tourmenté, tour à tour ange ou démon, fraternel ou autoritaire, Blanche et Marguerite les deux bonnes, et, comme on reçoit beaucoup, toute une foule de personnages cocasses, grandioses ou ridicules vivant dans ce monde des années 30 qui envahit chaque page du roman. Et puis, et surtout, les rues de Paris encore Ville Lumière, la Gare de l'Est, les Buttes-Chaumont, le Canal Saint-Martin, les faubourgs, les étonnants Grands Boulevards, leurs passages mystérieux, leurs théâtres, leurs cinémas, leurs musichalls comme le Petit Casino, dernier caf'conc' où Olivier est ébloui - tout un monde déjà lointain et qui revit magnifiquement sous les yeux d'un enfànt émerveillé. Pour Robert Sabatier, Trois Sucettes à la menthe, suite sensible des Allumettes, a été l'occasion d'accompagner Olivier dans sa nouvelle existence, mais aussi de ressusciter une manière de vivre, mille événements, mille faits oubliés souvent même par ceux qui les ont vécus, et des souvenirs, des évocations, toute une fête de la vie qui apparaît, de page en page, dans un univers de vérité et de poésie.

11/2012

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Ecrits sur l'art

Figures de l'art N° 39/2021 : QueeRriser l'esthétique

En 1990, Judith Butler publie Gender Trouble. Ce livre auroral s'appuie avec brio sur la French Theory pour en fonder une autre : the Queer Theory. Celle-ci nous donne a comprendre que la vie est une tragi-comédie, dans laquelle tout-un-chacun peut changer le rôle auquel il se croyait assigné et assujetti par nature. On ne nait plus homme ou femme mais neutre ; epikeinos, "gender fluid" ou, pour le dire avec Rousseau, "propre à rien/tout " et doué de "perfectibilité". Traduit en plusieurs langues, Gender Trouble aura très vite une influence considérable sur les études littéraires et cinématographiques, qui vont rapidement faire un acting out tout particulièrement heuristique. Il n'en est toujours pas de même dans les études esthétiques et d'histoire de l'art. Tout se passe en effet comme si la geste phallogocentrique hystérique de Socrate, le père spirituel de la philosophie (de l'art), bannissant la beauté féminine des Panathénées de Phidias, qui aurait tellement émollié les athéniens qu'ils en auraient perdu la guerre du Péloponnèse, se répétait dans les deux grands livres majeurs de L'Esthétique : La Critique de la faculté de juger (Kant) et L'Esthétique (Hegel), qui confinent l'art (dépassé) de leur temps à un rôle de potiche empruntée ou fétichisée/momifiée. Comment en finir avec la "maledizione" du "démon de Socrate" qui pousse toujours aujourd'hui un grand nombre de grands penseurs, portant sur leur front une "mâle assurance", à répudier la beauté trop "féminine" d'un grand nombre d'oeuvres d'art en vogue ? Comment repenser les rapports, intimement sexués/genres que l'Esthétique entretient avec la beauté/le beau ? Comment réécrire son arbre généalogique, plus particulièrement ses liens de parenté - et de filiation - incestueux avec ses deux grandes soeurs : la philosophie et l'histoire de l'art ? Comment l'esthéticien peut-il parvenir à "queeRriser" sa "vieille" discipline ? Peut-être en ajoutant l'"R" cratylien incantatoire de Rrose Sélavy au néologisme audacieux de son parricide !

04/2021

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Littérature française

Le seul homme

Après la 3ème guerre mondiale, il ne reste que des femmes sur terre. Les hommes sont morts au combat et ont succombé à Wolbachia. Traumatisées par cette mort sélective de leurs maris, de leurs pères et de leurs fils, les femmes ont constitué 4 Royaumes. Désormais elles n'enfantent plus mais des filles viennent au monde dans une incubatrice concevant les enfants in vitro par sélection d'ADN féminins. En 2600, Adsila, la compagne de la Reine Ozalee, découvre l'existence d'un mâle élevé comme une fille. Elle va s'acharner à le détruire et à accaparer le pouvoir. Au-delà de réconcilier avec la lecture, " Le Seul Homme " de Marianne Chabadi et Thierry de Massia transporte dans un univers d'émotions et d'aventures aussi lointaines qu'intérieures, à la recherche des autres et de soi-même. La narration épique de cette odyssée nous conduit dans des paysages magiques au milieu d'êtres fascinants. On se laisse emporter par Eyota, le jeune héros, dans les mêmes élans et les mêmes espoirs que lui. On chevauche, on gambade, on profite de sa jeunesse, de sa fougue, de ses rêves, de sa ferveur à battre la campagne, combattre... et se relever. Comme lui, du fond de l'âme, l'on sent l'appel de l'inconnu et la force de l'Amour qui construit le destin d'Eyota et de chacun ! Ce roman est une oeuvre fantastique, poétique, sentimentale, initiatique. Comme dans une parabole, Eyota nous emmène sur un chemin éclairé et parsemé de symboles. Puisse " Le Seul Homme " être désormais accompagné de nombreux lecteurs... Marianne Chabadi et Thierry de Massia se sont rencontrés dans le monde de l'Art. Leur première collaboration a donné naissance au court-métrage "Life Blood", tiré de la nouvelle "Le Sang de la Vie" de Marianne Chabadi. La création du "Seul Homme" est leur second travail en commun.

09/2018

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Photographes

Georgia. Une histoire des migrations

Georgia, c'est le nom du bateau dans lequel embarqua en 1906 un certain Ljubisa Danilovic, jeune Monténégrin rêvant d'un ailleurs plein de promesses. C'est à Butte, ville minière des Etats- unis, dans le Montana, qu'il débarqua finalement, comme nombre de Monténégrins ou d'Italiens à l'époque. De cet homonyme dont il ne sait rien, à part la mention de son nom sur un document d'époque listant les passagers du Georgia, Ljubisa Danilovic imagine en 2021 le trajet qui le mènera de son Monténégro natal aux Etats- Unis, refaisant ainsi un voyage en tous points comparable à ceux que doivent aujourd'hui entreprendre des milliers de migrants à travers le monde. En mêlant dans cet ouvrage des photographies de la ville de Butte, d'un Monténégro n'offrant pas d'horizon aux jeunes adultes rêvant d'ailleurs, d'un Monténégro nostalgique de son enfance, des migrants rencontrés à Paris, Calais ou Sarajevo, et d'autres yant passé leur vie loin de leur pays de nais- sance... , Ljubisa Danilovic parle d'une même voix de la petite histoire mais bien sûr aussi de la Grande Histoire. fdsddfdsqsdwSed que net, volupta testiae voluptae sed et qui temporrum volent ut iurerum quatempor asimet lantistectia dolectem res minc tusci quam et hit quiamusame volo to que nus etur rest eaquaessi cuptat enimost isimuscit quamendel modi odisquiat re officil iquibus, sapero inissint lacerisquis del ipsamus nessit, tem numenis aut voloreh enihili quibus rectium dem ium es eumquos eveles intiunt et ate et doluptis nonsed essitatem none et mo dolenim eaquatenda consed maiosam soluptas et eiunto ex explatem. 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07/2022

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Sociologie

Dynamiques territoriales, migratoires et (inter)culturelles contemporaines

Les processus et les formes de mise en relation entre des sociétés éloignées géographiquement et culturellement n'ont cessé d'évoluer. L'analyse de ces mécanismes permet de comprendre les stratégies diverses des acteurs (localisés ou multi-situés) de ces connexions, les territoires construits par ces acteurs et les évolutions des identités culturelles très anciennes y compris l'émergence des identités culturelles hybrides dans les métropoles cosmopolites. Fruit d'enquêtes de terrain de deux décennies en France et dans le bassin du fleuve Sénégal (Mali, Mauritanie, Sénégal) initialement autour des questions de migration et de développement, cette recherche s'est focalisée sur les processus de fabrication de territoires dans les pays d'accueil et dans les pays de départ à travers un prisme constitué des concepts de culture, de mobilité, de gouvernance, de développement, de solidarité — pour tenter de comprendre l'évolution des liens entre culture et territoire. La première partie présente les terrains géographiques de recherche et le choix des concepts : histoire des relations entre Afrique sahélienne et Europe occidentale, concepts de culture, de territoire et leur lien dans une perspective géographique. La problématique de la mise en relation est revisitée afin d'interroger les perspectives de recherche à l'articulation du processus de mise en relation à distance avec les transformations sociales et territoriales. La deuxième partie s'intéresse aux dynamiques migratoires diasporiques et aux coopérations multiformes dans le Sahel africain. La multi-polarisation des migrations sahéliennes contemporaines, la montée en puissance des associations de migrants, les coopérations multiformes introduisent des transformations sociales, culturelles, politiques, des mutations spatiales. L'analyse porte alors sur les stratégies des acteurs de ces métamorphoses à différentes échelles d'observation (individu, ménage, quartier, village, ville, pays...) en fonction des aires géographiques (Nord, Sud). La troisième partie questionne la gouvernance et la citoyenneté culturelle transnationale à l'appui du développement durable. Face à la globalisation de l'économie, aux défis environnementaux et aux enjeux culturels contemporains, les responsables politiques et les acteurs divers de la société civile adoptent des stratégies qui s'appuient sur des territorialités enchevêtrées en construction. Ces territorialités sont susceptibles à leur tour de produire des identités plurielles.

10/2019

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Musique, danse

Rebelles. Une histoire de rock alternatif

Paris, 1979. En cette fin de décennie, la France semble somnoler mollement. Giscard achève son septennat sur fond d'affaire des diamants et se prend malgré tout à rêver d'un deuxième tour de manège. Tapi dans l'ombre, Chirac, l'éternel second couteau, lui savonne déjà la planche... De l'autre côté, Mitterrand se prépare à prendre le pouvoir et à dévorer tout crus les restes du Parti communiste. En dix ans ou presque, le vent de rébellion de Mai 68 semble s'être mué en légère brise et une bonne partie des gauchos ont mis au rancart manches de pioches et cocktails molotovs. Et si, côté musique, le cyclone punk a bien traversé le pays en faisant trembler les fondations de la variétoche gauloise, la météo culturelle du pays ne s'en est guère trouvée bouleversée. Reste que les rejetons des années contestataires entendent bien faire valoir leur droit d'inventaire tant en matière de décibels que de révolution. Punks en galères ou zonards de l'ex-planète rouge, fugueurs de la place Saint-Michel ou maos sur le déclin, ils sont une minorité d'éternels déclassés, de margeos en vadrouille bien décidés à ne déposer ni les armes, ni les guitares électriques. Ce livre est l'histoire de leur rencontre improbable dans les quartiers de l'est de Paris au début des années 80. L'histoire des squats, des concerts clandestins montés à l'arrache, des radios libres et des labels autogérés. Ce que l'on peut considérer aujourd'hui comme l'une des dernières avant-gardes du XXe siècle finissant, mêlant musique populaire, graphisme, vidéo, cinéma, arts de la me et politique : l'aventure du rock alternatif. De ces années d'électricité et d'engagement sont nés la plupart des groupes français les plus connus tant dans l'hexagone que sur la scène internationale. De Bérurier Noir à la Mano Negra en passant par les Négresses Vertes, Kid Loco, Pigalle, Les Garçons Bouchers, les Wampas, et même les Rita Mitsouko, ils ont tous fait leurs classes dans les squats de Belleville durant ces années de bruit et de fureur.

09/2019

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Droit

Constitutions et documents financiers. Espace UMOA/UEMOA, volume 2

Partant d'une communauté de langue (ou presque) et de monnaie, les huit pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine fondent leur politique d'intégration régionale sur l'intégration par les politiques économiques, budgétaires et les domaines connexes d'une part, l'intégration par les règles et notamment les règles financières, d'autre part. Les directives portant nouveau cadre harmonisé des finances publiques au sein de l'Union font partie de cette deuxième catégorie. Elles fixent le cadre juridique, statistique et comptable de la gestion des finances publiques dans les pays membres. Lesdites directives ont été transposées dans chaque Etat au moyen d'instruments juridiques divers : lois organiques, lois et décrets. Le panorama normatif global nous offre une cinquantaine de textes dont l'ensemble doit former un tout harmonieux. La relation d'imputation des textes nationaux à l'égard des directives communautaires implique une conformité des premiers vis-à-vis des seconds. Ceci est une exigence juridique découlant du libellé du Traité de l'UEMOA et de la jurisprudence de la Cour de justice de l'UEMOA (Avis n°001/2003 du 18 mars 2003, Création d'une Cour des comptes au Mali). En effet, le monisme juridique auquel les Etats membres de l'Union adhèrent autorise et impose la conformité des textes nationaux avec le droit communautaire. La cohérence des ordres juridiques est un impératif pour l'effectivité de la sécurité juridique dans les Etats membres de l'UEMOA. Ce triple objectif de sécurité, de cohérence et de conformité implique une veille des juristes sur la qualité et le contenu des normes en vigueur. C'est dans cette logique que le CERAF (Centre d'Etudes et de Recherche sur l'Administration et les Finances), think tank de référence, a réuni une équipe d'universitaires et de praticiens des finances publiques de l'Afrique de l'ouest pour faire un travail de screening scientifique et de mise en exergue des incongruités qu'on peut relever, à l'occasion, dans notre belle architecture d'intégration par les règles. Il livre, ci-après, le fruit de ses travaux, sans autre prétention que la satisfaction d'avoir justifié sa mission : être un bailleur d'expertise !

06/2018

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Littérature étrangère

LE MENTEUR

" Quel est le sens de l'existence ? oui, on peut s'offrir toutes sortes d'explications et de dogmes tout faits. Mais à quoi bon ? Aussi absurde que cela paraisse, tout se passe comme si le mal et la destruction étaient les vrais principes de l'existence. Attends un peu ! il me fallait un baiser, il me le fallait. Qu'allons-nous devenir, Rigmor ? Bon, qu'est-ce que j'ai dit ? Non, le mal n'est pas le seul principe de l'existence. Tout royaume divisé contre lui-même sera dévasté. Si le mal régnait sans partage, alors il se retournerait contre lui-même et provoquerait sa propre chute. oui, le bien existe ! Des actions d'une indéchiffrable bonté existent ! Oui, il y en a. Chaleur, pureté et lumière ! Tout cela existe chez les hommes. Ma belle, j'ai envie de te déshabiller. oui, j'en ai envie. je me sens si fort maintenant. Mais ce ne sont pas tes vêtements que je veux ôter. Ni tes années. Ce sont tes doutes, tes répulsions, tes erreurs, le gâchis de ta vie, c'est ta crainte des êtres humains. J'ai près de moi en ce moment une femme délicate et bonne, une femme adorable, toi, telle que tu es vraiment. Elle s'est blottie de toutes ses forces contre moi en pleurant. je me suis senti déconcerté. - Pardonne-moi, dis-je, mes paroles sont comme le vent, toujours présent et déjà enfui. " Prisonnier des glaces de l'hiver sur une petite île danoise où il exerce les fonctions d'instituteur et de diacre, Johannes Vig, pédagogue passionné et grand chasseur de gibier à plumes, vit, pendant les derniers jours de la débâcle, les idylles et les drames d'un monde clos. Au fil d'un journal qu'il destine à un confident symbolique, Johannes est à la fois le témoin ironique et tendre des aventures sentimentales d'Annemari, " la rose de l'île de Sand ", et le " menteur " désabusé qui esquive sans cesse la vérité sur son inclination pour Annemari et son attirance pour l'énigmatique Rigmor. Connaîtra-t-il enfin le bonheur ou sera-t-il, comme le dit la vieille ballade, celui qui a tiré " la male chance " ?

04/1999

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Philosophie

Le mythe de la virilité

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le " sous-homme ", le " pédéraste "...). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une " crise de la virilité ". Les masculinistes accusent le féminisme d'avoir privé l'homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l'émancipation des femmes n'en est pas la cause. La virilité est tombée dans son propre piège, un piège que l'homme, en voulant y enfermer la femme, s'est tendu à lui-même. En faisant du mythe de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, politique, religieux, économique et sexuel, en valorisant la force, le goût du pouvoir, l'appétit de conquête et l'instinct guerrier, il a justifié et organisé l'asservissement des femmes, mais il s'est aussi condamné à réprimer ses émotions, à redouter l'impuissance et à honnir l'effémination, tout en cultivant le goût de la violence et de la mort héroïque. Le devoir de virilité est un fardeau, et " devenir un homme " un processus extrêmement coûteux. Si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.

10/2017

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Histoire internationale

Les migrantes ignorées du Haut-Sénégal . 1900-1946

Centré sur la région de Kayes au Mali, l'ouvrage de Marie Rodet s'attache à analyser les formes de mobilité féminine au sein du pays et vers le Sénégal à l'époque coloniale (1900-1946). Comme les chercheurs par la suite, l'administration coloniale a largement ignoré ces déplacements, se focalisant sur les migrations masculines de travail qu'ils considéraient comme seules dignes d'intérêt. Or, en élargissant le concept de migration, l'ouvrage met en évidence que les migrations féminines dans la région de Kayes ont été nombreuses, et ce dès les débuts de la colonisation. Ce livre montre en particulier que les femmes esclaves étaient majoritaires dans les mouvements migratoires que connaît la région au début du XXe siècle, qu'elles furent les premières migrantes dans la ville de Kayes. L'auteure va même plus loin en montrant que le phénomène migratoire majeur que connaît le Haut-Sénégal à cette époque ne correspond pas aux migrations masculines de travail mais aux migrations familiales attestant d'un glissement progressif des populations du Haut-Sénégal vers la Sénégambie. L'originalité de l'ouvrage réside également dans son utilisation des archives judiciaires pour analyser les pratiques du mariage comme vecteurs de mobilité pour les femmes. Par l'examen de la jurisprudence des tribunaux coloniaux de la région de Kayes, Marie Rodet montre que les autorités locales et coloniales tentèrent dès les années 1910 de limiter la mobilité dans le mariage, ce qui amena les femmes à mettre en place des stratégies de " contournement ", qui s'appuyaient souvent sur des réseaux migratoires familiaux établis sur plusieurs générations. L'ouvrage permet enfin de comprendre pourquoi ce contrôle colonial croissant s'est finalement avéré inefficace. A partir d'une étude précise de sources coloniales a priori peu loquaces mais ingénieusement confrontées à des enquêtes de terrain, Marie Rodet resitue ici l'histoire des migrations de la région de Kayes à l'époque coloniale dans une dynamique de recherche genrée. Cet ouvrage constitue un outil essentiel pour repenser la question des migrations féminines en Afrique et déconstruire le discours androcentrique ambiant sur les migrations.

06/2009

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Littérature sud-américaine

La Tante Julia et le scribouillard

Lorsque la table du déjeuner familial est desservie et que s'annonce un après-midi sans surprise et sans sorties, que faire ? En Amérique latine, des millions d'hommes et surtout de femmes attendent alors le moment de tourner le bouton de la radio pour absorber leur dose quotidienne de rire, de larmes et de rêve. C'est derrière les feux de cette rampe-là, faussement clinquante, que le grand romancier péruvien nous mène : acteurs vieillis dont seule la voix séduit encore, tâcherons de l'écriture dévorés par le halo d'une gloire illusoire, requins de l'audio-visuel artisans de la misère de leurs "créateurs". Pedro Camacho, un as du feuilleton radio, arrive alors à Lima. Il n'a d'autre vie que celle de ses personnages et de leurs intrigues. Enfermé jour et nuit dans la loge de l'immeuble de la radio, il manipule les destinées de ces êtres imaginaires qui font battre le coeur des auditeurs. Mais voilà que, au comble de la gloire, son esprit s'embrume : comme des chevaux fous, ses héros franchissent les barrières, font irruption dans des histoires qui ne sont pas les leurs et engendrent une avalanche de catastrophes : les auditeurs affolés portent plainte... En contrepoint, nous est contée l'histoire de "Varguitas" : à dix-huit ans, il poursuit, mollement, des études de droit, comme l'exige son père. Installé dans un cagibi, il gagne quelques sous en rédigeant les bulletins de nouvelles pour la radio de Lima et rêve de faire publier les nouvelles qu'il écrit à ses (nombreux) moments perdus. Pour la première fois, Mario Vargas Llosa parle ici à la première personne et raconte son histoire : "Varguitas" n'est autre que lui et la tante Julia, fraîchement divorcée, de quinze ans son aînée, a bien existé. Malgré l'opprobre familial et le rocambolesque bureaucratique, il finira par l'épouser. Il est difficile de mieux conjuguer le rétro, le kitsch et le mélo que Mario Vargas Llosa le fait dans ce livre, l'un des plus éblouissants témoignages sur ce qu'est aujourd'hui le vécu, le ressenti, le rêvé de l'homme moyen en Amérique latine.

01/1980

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Photographie

Au doigt et à l'oeil. Autoportrait d'un photographe

Depuis bientôt quarante ans, Françoise Huguier arpente le monde, les podiums et les coulisses à la recherche de la bonne lumière et du cadrage parfait. Dans sa préface au "Photo poche" consacré au travail de cette grande dame de la photographie, Gérard Lefort évoque ainsi son style, reconnaissable entre tous : "Au moment de refermer les livres de Françoise Huguier, juste après s'être baigné dans une centaine de ses photographies, que reste-t-il ? Un prolétaire russe qui boit à même le bec d'une bouilloire dans une fonderie de nickel de Norilsk. Une jeune fille bozo en soutien-gorge incongru à Mopti au Mali. Une évanescence de bleu outremer à la fin d'un défilé Thierry Mugler en janvier 1997. Un beau jeune homme fier et triste, manoeuvre dans une plantation cambodgienne. Tous sont comme les personnages d'une fiction internationaliste. Tous sont héros de l'ordinaire". Celle dont l'enfance a été marquée par un épisode déterminant elle fut enlevée, à huit ans, par des Viêt-minhs au Cambodge et resta otage huit mois dans la "jungle maudite", a décidé aujourd'hui de poser des mots, et uniquement des mots, sur son étonnant parcours. Son autobiographie revient au plus intime de ses choix photographiques, à commencer par celui d'apprendre le métier comme employée en laboratoire, où elle passait ses journées dans le noir à développer des plan-films. C'est aussi le portrait d'une femme libre et déterminée qui jamais ne se laisse rien imposer et très tôt, après avoir publié ses premiers reportages dans 100 idées, Rock and Folk ou Libération, s'est lancée dans des projets personnels d'envergure, sujets d'autant de livres : Sur les traces de l'Afrique fantôme (Maeght, 1990), En route pour Behring (Maeght, 1993), Sublimes (sur le monde de la mode, Actes Sud, 1999), Kommounalki (sur les appartements communautaires de Saint-Pétersbourg, Actes Sud, 2008) ou Les Nonnes (en Colombie, Filigranes, 2013). Françoise Huguier apparaît ici comme une exploratrice qui n'a rien à envier aux pionnières du siècle passé : Au doigt et à l'oeil se lit aussi comme un formidable roman d'aventures.

04/2014

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Sciences politiques

La gauche française et l'Afrique subsaharienne. Colonisation, décolonisation, coopération (XIXe-XXe siècles)

Cet ouvrage embrasse une période qui débute avec l'entreprise coloniale, dans les années 1880, et traverse tout le XXe siècle, marqué en son milieu par la décolonisation et la mise en route des processus d'indépendance. Après un rappel de la pensée socialiste européenne au début du XXe siècle, le livre revient sur les idées et les pratiques de la gauche française (SFIO, Parti communiste, Parti socialiste unifié) face à la décolonisation de l'Afrique. Au travers des débats qui positionnent les uns et les autres, le lecteur retrouvera les noms des acteurs qui s'imposeront : Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Mollet, François Mitterrand, Michel Rocard... Les nouvelles institutions de la Ve République vont opérer une mutation de la vie politique française. Mais cette évolution ne s'accompagnera pas d'une transformation des comportements et des représentations en matière internationale, notamment africaine. Cela sera patent dans le programme commun qui permettra l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981. Et pourtant, dans cette période, les débats sur le tiers-monde, sur les règles économiques à changer et sur le nouvel ordre international sont bien présents dans les discussions et les résolutions de la gauche. Avec l'élection de François Mitterrand en 1981, la politique tiersmondiste du PS n'a pas résisté à l'épreuve du pouvoir, comme le montrera l'abandon de la politique de Jean-Pierre Cot en 1982. Malgré les liens du parti avec l'Internationale socialiste et les pistes nouvelles que cette dernière ouvrait, la pratique du " domaine réservé " au niveau de la présidence de la République a très fortement limité les stratégies réformistes. Dans sa dernière partie, l'ouvrage traite de l'abolition de l'apartheid en Afrique du Sud, de la fin des Blocs et de la guerre froide, de l'avènement de nouvelles relations internationales et d'une certaine évolution de la pensée de la gauche concernant l'Afrique. La suppression du ministère de la Coopération en 1998 sous Lionel Jospin en sera un signe. Avec l'arrivée de François Hollande au pouvoir et son engagement au Mali, puis en Centrafrique, ce sont de nouvelles initiatives qui engagent les socialistes français.

04/2014

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Religion

Religions et développement. Mutations en Afrique et au sud de la Méditerranée

En France plus qu'ailleurs, la rencontre entre les sujets religieux et les questions de développement s'effectue avec appréhension et prudence. Pourtant, en Méditerranée comme en Afrique, le religieux est omniprésent : qu'il s'agisse des événements de 2012 et 2013 au Mali, en Centrafrique, au Niger ou au Nigéria, ou des révolutions arabes et de leurs soubresauts de l'été 2013, difficile de négliger la place de l'islam et, plus généralement, du religieux, dans la politique. Le 5 décembre 2012, pour la première fois, professionnels du développement et de la politique, responsables religieux et diplomates, ont répondu à l'invitation de Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement (AFD) et de Michel de Virville, directeur du Collège des Bernardins lors d'un colloque ayant pour thème : Religions et développement : mutations en Afrique et au Sud de la Méditerranée. Parmi ces personnalités, on peut citer: GuyAurenche, Mahmoud Azad, Hedwige Badou, Christian Bonnet, Isabelle Chapellière, Paul Dembinski, Roland Dubertrand, Catherine Giboin, Mario Giro, Pascal Gollnisch, Jacques Huntzinger, Bruno Joubert, Haïm Korsia, Rachid Lahlou, Christian Larcher, Marc Laroche, Emmanuel Maïna, Soeur Marie-Luc, Eliott Mourier, Abdelfattah Mourou, Beddy Ould Ebnou, Tareq Oubrou, Christian Schmitz, Daniel Verger, Michel de Virville, Dov Zerah. Ces actes reprennent ces riches échanges sur : les ONG confessionnelles, leur contribution spécifique au développement, leurs partenariats ; la finance éthique, inspirée des préceptes de l'islam ou éclairée par les principes bibliques, et son apport aux défis du financement du développement ; les discours et les pratiques des religions, ainsi que les conditions de travail commun avec les développeurs, en matière de procréation et de santés sexuelle, maternelle et infantile. Enfin, la place de la religion dans la Cité, en passant de l'islam politique aux "faiseurs de paix" de Sant'Egidio. La qualité de ces premiers échanges devra permettre leur poursuite ; l'actualité en a montré l'impérieuse nécessité, sur le terrain économique, politique, du développement humain, et, de plus en plus, d'un développement durable. François Jay, chargé de mission Religions et développement à l'Agence française de développement (AFD)

02/2014

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Ethnologie

Sorcellerie et violence en Afrique

Dans plusieurs pays africains. en ce début de XXIe siècle. la croyance à la sorcellerie se traduit par des accusations, des stigmatisations, des violences, des procès judiciaires et, parfois, par de lourdes condamnations. Des églises aux tribunaux, la sorcellerie désigne des personnes auxquelles on attribue une multiplicité d'influences néfastes sur autrui, des actes de cannibalisme nocturne, d'agression à distance ainsi que des pouvoirs de vampirisme, d'ubiquité, de métamorphose, de transports aériens nocturnes etc. Lire désigné comme " sorcier " impute à la personne accusée une capacité de nuire et l'assigne à une déchéance d'humanité. De l'espace villageois à l'espace urbain, de l'espace privé à l'espace public, les flambées de violences accusatrices ont un caractère quasi épidémiologique allant jusqu'à mettre en cause le fonctionnement de l'Etat et de ses institutions. Cet ouvrage fait le choix d'aborder la question de la sorcellerie sur le terrain de la violence qu'elle engendre. La question de savoir si la violence sociale déployée autour de la sorcellerie est une forme de coercition (légitime) ou une forme de violence (illégitime) fait aujourd'hui débat dans la plupart des sociétés africaines. Pour tout le monde, la sorcellerie engendre la violence, que ce soit la violence du présumé sorcier qui se nourrirait de l'énergie vitale d'une personne, ou la violence des accusateurs, des pasteurs-prophètes, des forces de l'ordre ou de la vindicte populaire à l'encontre des accusés. Les hésitations des autorités pour, juger de quel cité. de l'accusation ou de l'accusé, se situe la violence font écho au grand partage qui s'est établi depuis l'époque coloniale entre les croyances populaires à la sorcellerie et les jugements de Ioi. A partir d'études de terrain menées au cours de la dernière décennie, de manière comparative, dans plusieurs pays africains (République centrafricaine, Tchad, Cameroun, Gabon, République Démocratique du Congo, République du (Congo, Mali), cet ouvrage rassemble les contributions d'anthropologues européens et africains, de juristes. magistrats et professeurs de droit, porteurs de réflexions communes sur les croyances génératrices de violences et les atteintes aux droits des personnes et des catégories vulnérables.

11/2012

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Religion

Un islam confrérique au Burkina Faso. Actualité et mémoire d'une branche de la Tijâniyya

Vers 1920, dans le Yatenga, en pays mossi (Burkina Faso) un homme, Aboubakr Sawadogo, revient dans son pays après un long périple à pied qui en plusieurs années le conduira à la Mecque. De son pèlerinage, il acquiert un savoir religieux et un prestige symbolique considérable. Il est désormais le cheikh Aboubakr. Entouré de ses premiers adeptes, prêchant un islam combatif à l'égard des traditions de la société mossi, il s'inscrit dans le sillage de la Tijânyya hamalliste des "onze grains". C'est alors qu'il formule le projet d'une ville auréolée de la sainteté : Ramatoulaye. Pour cela, il n'hésitera pas à bousculer l'organisation de la société mossi, dont son système de parenté. Cet ouvrage repose sur une recherche de long terme menée dans la ville sainte. Aujourd'hui dirigée par le troisième successeur du fondateur, Ramatoulaye continue à attirer des fidèles. La célébration du Mouloud voit des milliers de pèlerins accourir du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Ghana et d'ailleurs. La ville apparaît comme un modèle en matière de sécurité des personnes et des biens, mais aussi de sécurité alimentaire et d'ordre. Pour combien de temps, les règles de conduite imposées par le fondateur - la séparation des sexes, l'interdiction du football, en passant par la méfiance à l'égard des images et de la musique, par exemple - parviendront-elles à régir l'ordre social de Ramatoulaye ? Pour combien de temps l'économie religieuse fondée sur le Mouloud, l'offre d'enseignement et les dons parviendra-t-elle à garantir la pérennité de la ville ? Pour répondre au défi de son devenir, la confrérie a élargi depuis des années ses liens avec l'Etat burkinabé et a multiplié ses relations internationales. Elle est ainsi confrontée à des choix politiques et à des tactiques conséquentes. Elle se trouve également immergée dans les dynamiques de l'islam mondial, face à la confrontation entre spiritualisme mystique et néosalafisme. La confrérie et ses dirigeants sont mis au défi de gérer les changements, de parvenir à échapper à la routinisation du charisme et de renouveler leur vision spirituelle.

12/2012

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Psychologie, psychanalyse

Féminologie. Tome 2, Gravidanza

Voici enfin en édition de poche le deuxième recueil d'essais de féminologie d'Antoinette Fouque, paru initialement en 2007, après "Il y a deux sexes. Féminologie I" (Gallimard, coll. " Le Débat ", 1995 – 2004 ; Folio 2015) et avant "Génésique. Féminologie III" (éditions des femmes-Antoinette Fouque, 2012) qui sort en même temps au même format de poche. La pensée et l'action pionnières d'Antoinette Fouque ont imprégné le monde contemporain d'une conception positive de la différence des sexes et de l'existence des femmes, De tous ses livres, "Gravidanza" qui réunit plus d'une trentaine d'écrits, d'interventions, d'entretiens entre 1968 et 2007, est sans doute celui dans lequel la cofondatrice du Mouvement de libération des femmes développe le plus longuement ses propositions psychanalytiques. Elle y critique la théorie freudienne de " l'envie de pénis " chez les petites filles en affirmant l'existence d'une envie d'utérus chez les hommes qui se traduit notamment par la tentative de maîtriser et de contrôler ce qui leur échappe : la procréation. Elle y déconstruit l'affirmation d'une libido unique, mâle, qui donne lieu au célèbre postulat de Lacan " La femme n'existe pas ", rappelle que les femmes, avec une sereine insistance, continuent le mouvement infini de l'humanité. Elle expose comment, au plan politique, une démocratie paritaire permettrait à l'humanité, enfin adulte et féconde, d'accéder à sa maturité. " Au début, cette voix, je ne l'avais pas bien perçue, tant elle était couverte par le bruit des campagnes et des polémiques. Mais depuis ma première lecture de Il y a deux sexes, je l'ai constamment entendue, plus nette, plus audible que les autres. C'est une voix à la fois insistante et retenue, chargée de passion, pleine d'une imagination créatrice, et révélatrice de secrets, une voix que je n'ai trouvée que dans Rimbaud... Ce que j'essaie ici de dire va beaucoup plus loin que reconnaître l'importance d'une des tendances du féminisme ; il s'agit de percevoir le passage, faut-il dire la mutation, d'une culture à une autre, dans laquelle ce nouveau féminisme a joué un rôle central. " Alain Touraine (Préface)

01/2021

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Musique, danse

Au coeur du punk US. Les archives du Iggy Pop Fan Club

Gilles Scheps est un de ces gamins parisiens dont l'existence va être changée à jamais par le rock. II devient assidu des concerts dès 1970 avec les Rolling Stones. Deux électrochocs majeurs alimentent la suite de sa vie : Brain Capers de Mott The Hoople et Fun House des Stooges. Juste avant l'ère punk, Gilles décide qu'il faut absolument soutenir le leader des Stooges, Iggy Pop, alors au creux de la vague. Il fonde le fan-club français du chanteur, puis son organe de promotion auquel participera activement son ami Olivier Lalo : le fanzine I Wanna Be Your Dog Afin de l'alimenter en matière fraiche, Gilles Scheps parcourt les Etats-Unis ã la rencontre du punk américain naissant et de ses pionniers Ramones, New York Dolls, Flamin'Groovies, Ron Asheton... Dès la fin de l'année 1976, Gilles Scheps est au coeur du mouvement punk avec son fanzine, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. C'est l'époque de l'Open Market, de Starshooter, Little Bob Story, des débuts de Police, des concerts en Europe de Johnny Thunders et de ses Heartbreakers... Mais c'est aussi celle du grand retour d'Igge Pop sur disque et sur scène, grâce à raide de David Bowie. Très impliqué, Gilles Scheps réussit à publier, grâce à ses contacts, l'unique album du groupe post-Stooges de Ron Asheton : The New Order. I Wanna Be Your Dog ale plaisir d'accueillir de nombreuses collaborations issues de la presse spécialisée française de l'époque : Francis Dordor de Best, Philippe Manoeuvre et Daniel Vermeille de Rock & Folk, Alain Pacadis de Libération... Le punk secoue la scène rock mondiale, et le siège du Iggy Pop Fan-Club est l'un des lieux où se croisent les meilleurs artistes du mouvement à Paris. Les auteurs vous invitent au coeur du réacteur punk. Cet ouvrage retrace l'aventure de Gilles Scheps, de sa découverte du rock à nos jours. L'aventure du Iggy Pop. Fan-Club et de I Wanna Be Your Dogy est généreusement retracée. Vous y retrouverez les rencontres aux Etats-Unis et en Europe, des interviews, chroniques et articles, ainsi que de nombreuses photographies, toutes rares et inédites.

12/2019

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Critique littéraire

Contours du poème amoureux. Formes de l'expression amoureuse dans la poésie française du XXe siècle

L'amour en poésie a suscité nombre d'investigations thématiques et historiques, déployées dans des champs culturels variés, mais peu de recherches sur les structures de l'expression. Comment la poésie dit-elle l'amour, et qu'en dit-elle ? Comment l'être aimé se trouve-t-il évoqué, appelé, célébré et relié à l'énonciateur aimant ? Cet ouvrage descriptif, dans lequel l'examen de l'organisation des énoncés guide l'interprétation des textes, se propose de repérer les formes, figures et procès constitutifs du caractère "amoureux" du verbe poétique. De l'inscription du prénom dans le poème aux recréations modernes de la louange, les principales modalités d'évocation de l'être aimé sont considérées, sans éluder les questions qui forment aujourd'hui le nébuleux halo du simple mot " image ". Si la paronomase, l'analogie et l'hyperbole exercent toujours leur plein empire sur les poètes amoureux du XXe siècle, les mises en oeuvre attestent une évolution dans le traitement des images. La célébration, sujet classique des études littéraires, n'est pas le seul mobile du poème. L'aspiration poétique à neutraliser l'incompatibilité du réel et de l'imaginaire, rejoint l'aspiration amoureuse à "sortir de soi" pour accéder à autrui, ce qui détermine des procès communicants spécifiques, structures ouvertes de la représentation et de l'énonciation. La teneur sentimentale de cette parole destinée, orientée, est aussi envisagée, dans une réflexion sur la déclaration d'amour. S'affirme ainsi, d'étude en étude, la vocation relationnelle d'un type de discours fondé sur une dépendance allocentrée. L'énonciateur tend à établir un lien à tu et à toi, qu'il lui faut sans cesse renouer. Un aperçu des différentes configurations de la liaison interpersonnelle rend compte de la formation de ce couple verbal. L'approche formelle introduit au coeur de discours encore peu explorés. Car même circonscrit à une langue et un siècle, le domaine reste immense, la poésie française du XXe siècle constituant une matière littéraire foisonnante, hautement hétérogène. Au-delà de son prime enjeu — dégager et décrire des structures significatives communes à des textes d'une extrême diversité —, ce livre fait entendre ou découvrir quantité de voix amoureuses de notre poésie.

02/2019

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Littérature française

La Saga des rois capétiens. Les Chemins de l’histoire de France ; Ces rois qui ont jeté les bases de nos états modernes

Au début du IXème siècle, les Carolingiens, avec le sacre de leur empereur Charlemagne, croyaient rétablir la sérénité dans l'Empire d'Occident. C'était faire fi de la vivacité des particularismes régionaux. A la mort de celui-ci en 814, l'empire carolingien se désagrège en principautés autonomes, au moment même où de nouvelles invasions (Hongrois, Sarrasins, et surtout Normands) menacent l'Occident. Aussitôt, les institutions féodales se mettent en place : depuis leurs châteaux fortifiés, les seigneurs imposent leurs lois aux paysans regroupés autour d'eux, leurs devoirs envers eux, en contrepartie desquels ils leur assureront tranquillité et protection. Mais tout cela a un prix. En 987, l'avènement d'Hugues Capet marque la naissance d'une nouvelle dynastie, les Capétiens, qui va régner sur le royaume de France pendant plusieurs siècles. L'idée majeure des Capétiens est de transmettre l'hérédité à la couronne par la règle de la primogéniture - l'héritier mâle le plus âgé- qui sera confirmée par le sacre du roi. Aux XIème et XIIème siècles, un monde nouveau apparait, répondant à l'accroissement de la population. Les défrichements intensifs façonnent de nouveaux paysages. On crée des voies de circulation. Les villes se développent, s'émancipent peu à peu de la tutelle seigneuriale, l'activité économique s'améliore, la production vivrière aussi. On assiste à un commencement d'unité du royaume, au renforcement du pouvoir royal. Philippe Auguste en accentuera le processus, confisquant les fiefs français détenus par les Plantagenets, rois d'Angleterre. C'est lui aussi qui renforcera la défense de Paris en l'entourant d'une muraille plantée de donjons et décrétera Paris capitale du royaume de France. C'est l'époque du " triomphe de la foi ". Ainsi, la chevalerie exaltée par l'Eglise fournira les troupes de croisés pour la 1ère croisade, avec pour résultat la prise de Jérusalem (1099). Les différents avec l'Angleterre sont nombreux et les conflits armés s'enchaînent sans cesse. Mais c'est au XIVème-XVème siècle que la guerre va connaître son apogée avec la trop célèbre guerre de Cent Ans, opposant les rois de France et d'Angleterre, ces derniers revendiquant leur prétention à la couronne de France.

05/2018