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Brahim Saci

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Milieux naturels

Traces et indices. 2e édition

Explorez le monde mystérieux des traces et indices laissés par la nature avec le Guide Nature 'Traces et Indices'. Ce compagnon de terrain, revue et augmentée dans sa deuxième édition, se glisse facilement dans votre sac pour vous révéler les secrets des empreintes, des pistes et des signes laissés par les animaux et les plantes. En balade, en vacances, combien de fois avez-vous été intrigué par des indices laissés par la nature ? Ce nouveau Petit livre de la nature vous offre les réponses à vos questions et vous permet d'identifier une multitude de traces et d'indices. La 2e édition du Guide nature Traces et Indices a été repensée pour vous donner le savoir-faire d'un véritable pisteur ou d'une chasseuse de pistes. Avec des descriptions simples et plus de 1150 dessins originaux, ce guide vous aide à identifier plus de 730 empreintes, signes de présence et indices, que ce soit dans la neige, en forêt ou sur une rive boueuse. Cet ouvrage est incontournable pour ceux qui souhaitent observer et identifier la nature animale et végétale, de la montagne à la mer. Il couvre un large éventail de sujets, vous permettant de pister aussi bien les petits et les grands mammifères, tels que le cerf ou le loup, que les empreintes d'oiseaux, leurs plumes, leurs oeufs, leurs nids, voire leurs pelotes de réjection. Vous saurez également identifier les arbres et les arbustes à partir d'une simple feuille trouvée par terre, d'un bourgeon en plein hiver, d'un fruit porté par le vent, ou d'une écorce. De plus, ce guide vous apprend à nommer les roches et à identifier les coquillages, les os de seiche ou les algues trouvés en bord de mer. C'est un outil indispensable pour les curieux de nature, les naturalistes, les enseignants et les familles. Son design moderne et sa mise en page épurée le rendent sobre et esthétique.

04/2024

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Littérature étrangère

Blitz et autres histoires

Dans la famille Singer, il y a Isaac Bashevis, le prix Nobel de littérature. Israël Joshua, le journaliste surdoué. Enfin Esther, la sour aînée, premier membre de la famille qui voulut prendre la plume pour raconter, en yiddish, le shtetl et l'exil, la modernité et la tradition, l'inextinguible soif de connaissance et la médiocrité des érudits. Son esprit, son caractère, ses ambitions inspirèrent à son frère le personnage de Yentl - « Je ne connais aucune femme dans toute la littérature yiddish aussi douée qu'elle », dixit Bashevis -, tandis qu'elle-même rêvait de devenir écrivain. Nous vous proposons pour la première fois en français ce recueil de nouvelles remarquable, où apparaissent les deux mondes auxquels Esther « Hinde » Kreitman appartenait : l'East End de Londres, où elle passa la plus grande partie de sa vie d'adulte ; et les bourgades juives de Pologne où elle avait grandi. On croise dans ses histoires Reb Meyerl qui s'en remet à la providence pour prendre une décision dramatique, la volupteuse Madam Zesha, dont le sac est chargé des fortunes léguées par feus ses trois maris, la jolie Bella, dont le destin est suspendu à des horloges mystérieuses, la logeuse qui mange du jambon tous les matins, sauf celui de Kippour. Plus poignante sans doute, l'héroïne du « Nouveau monde », où un bébé raconte sa naissance, plein d'espoir, mais se voit rejeter parce qu'il s'agit d'une fille. Ce fut là le destin tragique d'Esther, placée en nourrice par sa mère qui refusa longtemps de la voir. La condition féminine est chère à son cour, mais la condition sociale, aussi : observatrice affûtée de son temps, elle dépeint avec une tendre ironie les aspirations des immigrants ou des shnorrers et raconte le chemin de l'intégration. Ces textes résonnent aujourd'hui avec la même intensité que lors de leur première parution en yiddish, en 1950.

04/2013

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Beaux arts

Arearevue)s( N° 10 Eté 2005 : Vénus. Aspects des luttes et créations féminines

Théma : Alors que pour la première fois la Biennale de Venise accueille près de 40 % d'artistes féminines faisant mentir toutes les statistiques connues sur la présence des femmes dans le monde de l'art, on peut se demander avec les Guerrilla Girls, ce groupe d'artistes féministes new-yorkaises, si ce n'est pas là un nouveau cache-misère. Il était temps de faire un point sur la création féminine et sa relation au mouvement d'émancipation des femmes alors qu'aujourd'hui les brimades intégristes dénient les acquis des luttes d'émancipation. Ecouter Evelyne Sullerot qui nous parle de ce combat né dans la guerre et la résistance, poursuivi après la Libération pour que les femmes aient le droit au choix de la conception. Ecouter Antoinette Fouque ardente militante, co-fondatrice du MLF. Ecouter Pierre Foldès décrire l'actuelle et terrible situation des femmes excisées en France, s'interroger sur les propos de Henri Atlan qui prône l'ectogenèse... Qu'en est-il dans l'art ? Existe-t-il un art féminin ? C'est s'interroger avec Marie-Jo Bonnet. Découvrir enfin Jacqueline Lamba, amour fou d'André Breton, son épouse, qui a cinquante ans durant peint dans l'indifférence. Découvrir les collages de sa fille Aube Breton-Elléouët, se souvenir d'Unica Zürn, de Claude Cahun, d'Aline Gagnaire et de Gina Pane, interroger les plus anciennes, Ode Bertrand, Aurelie Nemours, Niki de Saint Phalle mais aussi Irina Ionesco ou Paula Rego et porter une attention soutenue à quelques jeunes créatrices, Anna Foka, Ann Sophie Staerk, Maja Bajevic, Elodie Pong, Anne-Sophie Bérard, Sophie Lecomte, Sari Myohaen, Lady K, Bindu Mehra, Gaëlle Chotard, Marie Plant, Evelyne Jaffrain, Luz Angela Lizarazo, Silvia Mini, Ingrid Mourreau, Béatrice Dacher, Isabelle Tournoud, Véronique Durieux et aussi s'arrêter à des démarches plus confirmées, Natacha Nisic, Christine Jean, Monique Frydman, Rineke Dijkstra, Colette Deblé, Miss Tic, Olivia Clavel, Luna, Irmgard Sigg, Joan Soulimant, Jenny Saville, Linda Todisco, Frédérique Charbonneau, faire un point sur le cinéma avec Jackie Buet et Klonaris/Thomadaki. Varia : Vénus est aussi la déesse de la beauté. Ne fallait-il pas s'interroger avec Georges Vigarello sur son histoire ? S'interroger encore avec Bernard Stiegler de la nécessité de sauver le symbolique, avec Lucy et Jean-Pierre Vincent de l'aimantation amoureuse, ouvrir encore le champ de sa pensée avec Sapho la chanteuse, Vénus Khoury-Gattha l'écrivain, Anne Brochet la comédienne, Catherine Millet et Sophie Calle. Folio : Autour des intervention d'Antoinette Fouque et d'Évelyne Sulierot là grandes dates du mouvement féministe depuis 1944.

07/2005

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Décoration

Textiles du monde islamique

Voici un tour du monde des textiles islamiques, superbement illustré de 700 photographies : tapis de prière brodés de Turquie, manteaux anatoliens en " ikat ", bourses de tricot ottomanes, chaussettes ornées de perles des Balkans, voiles berbères, robes syriennes à motifs en réserve, calottes au crochet iraquiennes, tentures saoudiennes à décor appliqué, robes indigo du Yémen, sacs en soie rayée du Caucase, sarongs en batik d'Indonésie, lés étroits cousus bord à bord d'Afrique de l'Ouest. L'Islam n'a pas seulement propagé l'une des grandes religions du monde depuis le VII siècle, il a aussi créé un vaste réseau commercial qui a permis de développer l'artisanat textile de façon considérable. Le rejet des formes humaines ou animales a poussé les artisans à créer de riches décors, des motifs abstraits, à utiliser la vie végétale ou des formes géométriques, à s'inspirer de la calligraphie et de mettre fortement l'accent sur l'ornementation. Ne sont-ils pas les inventeurs de l'arabesque, ce motif de ligne courbe ininterrompue ? Ils ont créé le coton, la matière première privilégiée de l'habillement (en arabe qutun). Parce qu'ils étaient d'abord nomades, cavaliers toujours en mouvement, ils devaient se charger le moins possible, leurs textiles leur servaient alors de tentes, de couches, de mobilier, de bagages et de décor. Ce fut l'origine de l'emprise qu'ils eurent sur cet art, perpétuant la voie créée par Marco Polo, la " route de la soie ", semant leur savoir jusqu'en Mongolie, Afrique ou Asie du Sud-Est. Le livre est organisée par région et chaque région est introduite par un aperçu historique. Ensuite sont décrites les traditions textiles propres à la région, identifiées par des sous-titres. Chaque technique est expliquée en détail, avec de captivantes informations sur les différents métiers à tisser, les matières premières, les teintures, les types de décors et les spécialités locales. Quelque 700 illustrations splendides, dont des photographies prises tout spécialement pour ce livre et de précieuses images d'archives, forment un panorama visuel exceptionnel. On peut y voir comment se produisent, s'utilisent, se portent ou s'exposent les étoffes d'un bout à l'autre du monde islamique. Leur variété est stupéfiante, depuis les tissus de coton, de chanvre ou de lin et les lainages jusqu'aux soieries et aux velours les plus somptueux, depuis les techniques du patchwork, du tressage et du tricot jusqu'à l'impression au bloc et la broderie de métal précieux.

09/2010

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Criminalité

Histoire secrète des prétendus "néonazis" de Châteauroux (2001-2021). Un scandale judiciaire et médiatique

A Châteauroux (Indre), un juge d'instruction, le procureur de la République, et surtout le quotidien local monopolistique La Nouvelle République, ont inventé un complot néonazi, fait jeter en prison des innocents, sali des réputations, brisé des carrières professionnelles. L'affaire a commencé en 2001. Elle n'a trouvé son aboutissement qu'en mars 2021. Vingt ans d'enquêtes, de procès, de mensonges, de chantages, de reportages délirants, de médisances, pour aboutir à la mise hors de cause de toutes les victimes de cette rumeur soigneusement entretenue par la presse locale, par des journalistes qui n'ont pas fait leur travail d'investigation, mais qui ont au contraire cherché à faire condamner des innocents. Le constat, c'est qu'il n'y avait rien, que l'imagination débridée et militante d'un groupe de personnes décidées à débarrasser le département de ses jeunes militants nationalistes, a créé le mythe d'un groupe armé néonazi. C'est une véritable affaire d'Outreau politique. Encore l'affaire d'Outreau mêlait-elle des innocents et des coupables. Dans le dossier des prétendus néonazis de Châteauroux, il n'y avait que des innocents : ceux qui ont été dénoncés, au niveau régional, mais aussi national, voire international, comme de dangereux conspirateurs surarmés. Dans de telles situations de salissure médiatique unanime, au-delà de l'enquête à charge des juges, les personnes les mieux intentionnées ne peuvent s'empêcher de croire, dans un premier temps, qu'il n'y a peut-être pas de fumée sans feu, que ces accusations pourraient correspondre à un commencement de vérité, qu'une nouvelle Cagoule s'était peut-être en effet constituée à Châteauroux et dans la Brenne. Mais il se trouve que l'auteur connaissait plusieurs des mis en examen. Il n'a jamais douté. Il savait qu'ils n'étaient pas néonazis. Sauf à considérer qu'on est néonazi quand on est opposé à l'immigration illégale, à la pédophilie ou à l'islamisme. Comme 75 % des Français. Comme le gouvernement, en principe. Cette histoire aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous. C'est en pensant à ces vies saccagées, à ces accusations immondes, qu'il a écrit ce livre, qui est aussi un hommage à ceux qui, comme Paul-Emmanuel Thore, sont restés debout dans la tempête. Le principal procureur, dans cette affaire, ce sont les médias, qui jetèrent en pâture au public, les noms, parfois les adresses, de ces dizaines d'innocents, affublés des qualificatifs les plus infâmants. Des "procès de Moscou" ont eu lieu dans le Bas-Berry !

09/2021

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Actualité et médias

Jungle Blues

" Bien sûr qu'on va vous relâcher, lance le guérillero en pansant ma blessure, et sur laquelle fond déjà une nuée de moucherons. - Mais quand ? - Impossible de le dire. Peut-être dans une semaine, un mois, un an... " Quand il reçoit son " kit d'otage " (brosse à dent, sac à dos, bottes en caoutchouc...), le journaliste français Roméo Langlois perd l'espoir d'une libération immédiate. Durant le combat qu'il a filmé, entre un commando antidrogue et des membres des Farc, plusieurs soldats sont morts. Lui-même gravement blessé au bras par un tir de AK 47, il a été capturé par les guérilleros. Déclarations incendiaires des dirigeants colombiens, mensonges des militaires, campagne présidentielle en France... En quelques jours, l'affaire se politise dangereusement. L'épreuve risque de durer. Après avoir couvert pendant dix ans le drame des otages, le journaliste est passé de l'autre côté du rideau d'arbres. Finalement, il ne restera que 33 jours aux mains des Farc. Un mois de marches dans la jungle, de cabanes paysannes en campements clandestins, harcelé par les moustiques, l'oreille collée à une radio bon marché. Dans ce récit, Langlois revient sur cette " petite éternité " traversée au cœur de la Colombie invisible : un immense maquis constellé de champs de coca, survolé nuit et jour par les avions et hélicoptères militaires, dont les pistes boueuses et les villages n'apparaissent pas sur les cartes. Qui sont les Farc ? Pourquoi, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, de jeunes paysans colombiens prennent-ils les armes au nom de l'idéologie communiste ? Comment ces hommes et ces femmes tapis dans la jungle ont-ils pu résister à la vaste campagne militaire menée par Bogotá et les Etats-Unis ? Une paix est-elle possible, dans ce pays ravagé par la corruption et l'économie de la drogue ? L'auteur alterne le récit de sa détention, succession de situations critiques et d'échanges parfois cocasses avec ses geôliers, avec des réflexions sur le journalisme de guerre et une analyse du conflit fratricide qui, depuis 50 ans, déchire la Colombie.

02/2013

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Musique, danse

La vie musicale en France au temps de la Révolution

" Jamais on n'a tant dansé que depuis que l'on n'a pas le coeur à la danse. Les murs sont couverts d'annonces de bals, le silence des rues les moins fréquentées est troublé par l'aigre archet du ménétrier et l'obscurité des plus sombres culs-de-sac est dissipée par des transparences colorées qui offrent en gros caractères les mots bals de société. " Au cours des années troublées de la Révolution, la France ne résonne pas seulement des voix des tribuns ni des cris des émeutiers. La musique omniprésente s'y déploie sous toutes formes. On y danse plus encore que sous l'Ancien Régime ; les chansons courent les rues, les places et les carrefours, exaltent, fustigent ou glorifient les héros du moment ou les événements qui agitent la nation. Refrains civiques ou satiriques retentissent aux quatre coins du pays tandis que les fêtes nationales déroulent leurs fastes à grands renforts de marches cuivrées, de choeurs solennels et d'hymnes patriotiques en une sorte de spectacle total destiné à frapper les sens et l'imagination. Les théâtres enfin libérés se mettent à proliférer. Opéras et pièces en musique, dans un foisonnement anarchique et d'inégal intérêt artistique, prennent une coloration de plus en plus politique. Les besoins croissants d'exécutants donnent à l'enseignement un essor inattendu qui débouchera sur la création du Conservatoire et de l'école de la Garde nationale. Par delà tout jugement esthétique, cette bouilonnante activité musicale méritait d'être relatée dans toute sa diversité et sa quotidienneté tant elle a contribué à apporter couleur, vie, élan aux diverses péripéties tragiques et glorieuses de cette époque et s'avère révélatrice des rapports qui ont pu alors exister entre les pratiques socio-culturelles et l'évolution politique. Adélaïde de Place est ingénieur de recherche en musicologie. Elle a déjà publié un livre sur Le Piano-forte à Paris entre 1760 et 1862 et collaboré à divers ouvrages collectifs : La musique et le pouvoir, La musique à Paris en 1830-1838 et l'Inventaire des archives de l'Opéra ainsi que le Guide de la musique de piano et de clavecin.

05/1989

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Littérature française

Gelendzhik

"Elle part en Avignon. Elle a trouvé une coloc. Elle cherche. Rue Joseph Vernet. C'est bien là. C'est au 11. C'est chez Madame Duclous. C'est elle qui nous loue la chambre. C'est au quatrième sans ascenseur. Ce n'est pas grave, car elle n'a qu'un petit sac à dos avec trois tee-shirts et sept petites culottes. Elle change souvent de petite culotte quand il fait chaud. Elle n'aime pas se balader en ville sans petite culotte. Mais sur la plage, elle adore. C'est bon. C'est extra. C'est géant. C'est divin. Le retour à l'état de nature. La jouissance d'être nue face au vent. Elle sonne. Elle entend des pas. Ce doit être elle. Elle ouvre. C'est elle. Bonjour. Je m'appelle Léa. Bonjour Léa. Moi, c'est Bénédicte". Léa et Bénédicte vont et viennent. Du théâtre à la danse. De la poésie à la philosophie. D'Ouessant aux Açores. De Toulouse à Darmstadt. De Saint-Girons à Guéret. Du bonheur à l'horreur. De l'amour à la folie. De la tisane de thym aux cheminots rebelles. D'un haletant ping-pong poétique à un déroutant "cadavre exquis" . De Karl Marx à Jésus-Christ, Gelendzhik est un tourbillon de mots... Gelendzhik est une rafale de mots assénée à la Kalachnikov... Maurice Berthon vit à Nîmes. Il est né dans l'Allier en 1957. Il a des origines paysannes. A 19 ans, il fait ses études de géomètre à l'Ecole Nationale du Cadastre à Toulouse. A 23 ans, il devient arbitre de football. A 35 ans, il s'écarte définitivement du football. Il découvre la lecture. Il découvre la littérature, la poésie, la philosophie. Ses auteurs favoris sont Beckett, Artaud, Thomas Bernhard... Il participe à plusieurs ateliers théâtre. A 38 ans, il est sélectionné au cours Florent. Il doit y renoncer. A 39 ans, il fait sa première année de philosophie. A 44 ans, il découvre la danse contemporaine. Ateliers. Stages. Performances. A 62 ans, il écrit "Gelendzhik" . "Gelendzhik" est son premier roman.

01/2021

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Livres-jeux

Tukroiz. Kids

Tukroiz Kids : le nouveau jeu de cartes inédit de Fabien Delettres, auteur du best-seller " Tout est bon dans le breton " - Dès 8 ans Après le succès du jeu de Tukroiz pour adultes, Fabien Delettres, auteur du best-seller " Tout est bon dans le breton ", nous propose un nouveau jeu de carte tout aussi addictif. Pour cette deuxième édition, le jeu s'adresse cette fois-ci à un public d'exception : les enfants ! Pour offrir une expérience des plus innovantes, le contenu des cartes a été adapté spécialement pour eux. Hilarantes et décalées, elles les divertiront pendant des heures. Le principe est simple : Chaque joueur reçoit 10 cartes " TuFéKoi ". Le " KroiZeuR " choisit au hasard une carte " TuKroiZ ", puis la lit à haute voix avant de la poser sur la table face visible. Les autres joueurs choisissent une carte " TuFéKoi " afin de former la fin de la phrase, puis la pose face retournée, sur la table. Le but est de former la phrase la plus drôle possible. Une fois la carte de chaque joueur posée sur la table, les cartes sont mélangées pour que le " KroiZeuR " ne devine pas quelle carte correspond à quel joueur. Le " KroiZeuR " relit ensuite à haute voix sa carte " TuKroiZ ", puis enchaîne la lecture de chaque carte " TuFéKoi ". Il désigne alors, selon ses propres critères, la plus drôle. Le joueur qui a posé la carte désignée la plus drôle se manifeste et récupère la carte " TuKroiZ " qui lui offre 1 point, et il devient à son tour le " KroiZeuR ". Tous les joueurs, hormis le " KroiZeuR " précédent, tirent une nouvelle carte " TuFéKoi " pour en avoir à nouveau 10 en main. Et ainsi de suite. Notre jeu de cartes humoristique est également éducatif ! Les enfants pourront pourront ainsi stimuler leur créativité, leur imagination et leur sens de l'humour. De plus, ce jeu est facile à transporter, il se glisse facilement dans un sac ou dans une poche. Il peut être joué n'importe où et à n'importe quel moment, que ce soit à la maison, à l'école ou en vacances. Les enfants pourront ainsi passer des moments agréables et légers avec leurs amis et leur famille. Un jeu qui allie humour et éducation pour des moments inoubliables, fous rires garantis !

10/2023

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Littérature française

L'amour n'est jamais un fleuve tranquille

Dans le petit village de Ntimbé II, une jeune fille se marie avec un riche commerçant venant de Yaoundé, d'après les prédictions d'une voyante vivant dans la grotte de Sils maria. Rêvant pour elle et pour son village une sortie de la misère et un bonheur exceptionnel, la jeune épouse arrive à Yaoundé où les illusions de la vie de couple vont la rendre malheureuse. Incapable de supporter la misère affective que lui fait subir son époux, plus porté à ses activités lucratives et ludiques hors du foyer, la jeune épouse va tomber amoureuse d'un jeune peintre. Infiltré de la relation adultérine, l'époux va passer le marché avec le jeune peintre pour assassiner son épouse. Mais le coeur du jeune peintre est incapable de poser un tel crime. Il s'allie les services d'un tueur à gage qui malheureusement ne parviendra pas assassiner la jeune épouse. Se rendant compte que le coup a échoué, l'époux va se retourner contre le jeune peintre à qui il demande de lui restituer son argent mis en gage pour l'assassinat de son épouse. Se confondant dans les prétextes, le jeune peintre sera abattu par l'époux. Soupçonnant son époux du meurtre du jeune peintre, la jeune épouse finit par démasquer son époux par l'arme qu'elle retrouve dans un sac qu'elle a dissimulé dans une commode. Débute une bagarre où l'époux comme à ses habitudes frappe son épouse avec sa grosse ceinture. Pour se défendre, elle va sortir l'arme et finira par abattre son époux. Cette mort va déchaîner le courroux de la belle famille qui, pour sanctionner leur belle soeur lui retire tous ses biens matériels. Les membres de la famille du défunt se réunissent pendant plus d'une semaine pour les cérémonies d'inhumation ; celles-ci s'achèvent avec la tentative d'assassinat de la jeune épouse, sauvée de justesse par les chauves-souris de Ntimbé II et certaines femmes prises de compassion pour la jeune épouse. Retournant à Yaoundé, en compagnie de ses beaux frères et belles soeurs qui lui sont restés fidèles, elle va reprendre une nouvelle vie, rythmée par les sonorités de Dalila

09/2015

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Musique, danse

MOZART. L'opéra réenchanté

Les opéras de Mozart racontent tous la même histoire, se posent tous la même question : comment devient-on adulte ? Quel est le chemin à faire pour devenir un homme, une femme, et que faut-il abandonner pour cela ? Tous les jeunes couples mozartiens parcourent le chemin coutumier de l'apprentissage, celui qui conduit de la jeunesse à la maturité. Il faut connaître la saison juvénile des amours folles, du printemps des cœurs, se tromper, avant de se choisir pour de bon, d'entrer dans l'âge de raison, du mariage. Mais la route est longue, semée d'embûches ; pour marcher droit, on a besoin de guides. Les " pères ", gardiens de l'ordre social, guideront les pas des apprentis, imposant les épreuves, intervenant à propos. Mais l'amour fait fi de la loi et il a plus d'un tour dans son sac. Les jeunes filles surtout sont indisciplinées et futées. Les garçons, maladroits, toujours à la traîne, un peu niais, mais si attendrissants ! Clopin-clopant, tout ce petit monde arrive au bout du parcours. Cependant quelqu'un regimbe, ne marche pas droit, c'est le bouffon, le fol joyeux et grave, celui qui muse sur le chemin, mais le jeu est sérieux et les pitreries ont un sens. Elles disent la norme en la déniant, elles permettent aux autres d'accomplir les passages nécessaires. Le fol, lui, reste sur le chemin, dans le royaume des oiseaux, dans son monde d'éternel printemps. Papageno... et Mozart, tel qu'il apparaît dans son étonnante correspondance. Mozart l'éternel amoureux, le rebelle, l'éternel apprenti de la vie. Comment comprendre alors la " dissonance " entre une œuvre pleinement accomplie et un homme dont tous les biographes s'accordent à reconnaître l'ingénuité ? Ce livre s'emploie à faire résonner et comprendre cette " dissonance ". Mais, au-delà, c'est Mozart lui-même qui est le héros de ce livre : l'homme gai et douloureux qui écrit des lettres, de la musique, dans la marge de la société de son temps. Un génie ? Bien sûr. Mais un homme surtout, semblable à chacun d'entre nous, confronté aux énigmes de la vie, de l'amour, de la mort. L'opéra d'une vie.

05/1999

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Littérature érotique et sentim

Les tricots de l'amour. Tome 1 : La parade nupatiale des animaux à fourrure ; Tome 2 : Comment bien éduquer son lapinou

Inclut les tomes 1 et 2 : 1 - La parade nuptiale des bestioles à fourrure Rance Crawford est éleveur d'alpagas, possède son propre moulin à laine, et s'est auto-proclamé râleur professionnel. Lorsqu'un petit blanc-bec tout gentil nommé Ben McCutcheon s'installe près de chez lui, Rance n'est que trop conscient que cette arrivée porte à deux le nombre total d'hommes gays dans leur minuscule ville. Il se retrouve instantanément et douloureusement épris, mais sait que le moindre geste qu'il pourrait avoir à l'encontre de Ben risquerait d'être perçu comme les avances d'un gars en manque. Se servant de sa meilleure arme (ses compétences préférées), Crawford se lance dans une mission pleine de silences gênés pour s'assurer que Ben ne ressente le froid de l'hiver coloradien sur aucune partie de son corps... en particulier son coeur. 2 - Comment bien éduquer son lapinou Tout ce qui touche à Jeremy n'a jamais été que mensonge, y compris son nom de famille. Lorsque sa dernière petite arnaque se solde par une tragédie, Jeremy décide de se ranger. Mais la vie d'un ancien tôlard n'est jamais facile, et il n'a plus que la mendicité comme dernier espoir quand Rance Crawford lui offre un job dans sa ferme. Pensant que c'est là son ultime chance de devenir un homme bien, il accepte et y rencontre Aiden, qui est déjà parfait comme il est et s'améliore de jour en jour. Mais alors que le jeune homme approche de la majorité, Jeremy désespère de plus en plus, car Aiden lui demande désormais bien plus qu'il ne peut lui donner. Faire preuve d'honnêteté est terrifiant pour celui qui a appris à décamper comme un lapin au premier signe d'ennuis... surtout quand Aiden donne à Jeremy une raison de rester qu'il ne pourra pas fourrer dans un sac et fuir avec. Pourtant, quand le passé de ce dernier revient le hanter, pourra-t-il compter sur Aiden et son nouveau foyer pour repousser les fantômes ?

12/2018

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Littérature française

Rattrapé par son passé

"Le jour des résultats trimestriels, il sort de l'école et surgit en hurlant dans le bureau de Marc avec ses bulletins scolaires, il a rapporté de bonnes notes. Devant les employés le petit garçon sort d'un sac plastique une canne à sucre pour l'offrir à Marc, sa façon à lui de témoigner sa reconnaissance. Marc est ému. Alors qu'il voudrait l'adopter légalement, il s'en abstient, car les enfants des paysans sont une source de revenu pour les parents, ce sont eux qui travaillent et ramènent à manger à la famille. Les parents ont de l'autorité sur les enfants à cause de ce dicton haïtien qui dit : Si Maman ne décidait pas de mettre au monde des enfants, aucun n'aurait eu la prétention de vivre, de penser, de rêves dans ce monde ; c'est important de dire merci au quotidien à la mère qui vous a portés en son sein." Médecin pour une ONG à Haïti, Marc Chevalier ne s'attendait pas à voir sa vie totalement chamboulée par Dominique, un garçon de sept ans, qui se présenta un jour pour devenir sa femme de ménage. N'écoutant que son grand ceux, le docteur décida de s'occuper de lui comme un père le ferait, allant jusqu'à l'adopter officiellement. Dans Rattrapé par son parsi, Ketty Jeannot nous entrain avec sa fougue habituelle, dans la vie de Dominique et de sa nouvelle famille, depuis son adoption à son arrivée en France. L'auteure n'en oublie pas non plus d'évoquer des sujets graves et complexes toujours d'actualité tels que le travail des enfants, la situation en Haïti, le problème de l'aide humanitaire ou encore la situation politique en France. Un livre profondément humain qui ne vous laissera pas indifférent. Depuis toujours, l'écriture a été favorisé pour les échanges entre les hommes. Elle évolue et rend la vie agréable, celle-ci devenant um loisir capable d'enrichir la culture des civilisations. Ketty Jeannot fait tout pour participer à l'épanouissement des hommes à travers ses romans.

11/2018

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Critique littéraire

Terres d'exil, terres d'accueil : identités

«Depuis des temps immémoriaux, l'être humain migre, se déplace dans l'espace, se met en relations, se confronte, erre, dans une tentative infatigable de trouver sinon le bonheur, le confort, la sécurité, la paix sociale ou la paix intérieure, l'une n'étant possible, peut-être, sans l'autre. Il est certain que la permanence dans son propre sol natal n'est pas toujours possible. Et quand le «foyer», «la patrie», «le terroir» deviennent des dystopies, que reste-t-il sinon partir, affronter l'inconnu, aller vers la recherche de l'accueil ?» Humberto Luiz Lima de Oliveira «Les causes conduisant à l'exode sont nombreuses et vont de la persécution à des conflits de tous genres, en passant par le goût de l'aventure. Dans la grande majorité des cas, le problème de fond, qui crée le besoin de s'en aller, découle du malaise que l'on ressent, vis-à-vis de son entourage. Il peut être lié à l'identité ; il peut également être le résultat d'une situation familiale, politique, religieuse ou sociale. L'exilé, immigrant ou émigré, en quête d'une nouvelle terre où se reconstruire une vie, doit renégocier son identité afin de trouver un équilibre salutaire dans son nouvel espace «vital». Christian Mbarga «Le rejet du pays d'accueil, vécu comme un lieu d'exil, naît de la certitude qu'on vit mal ce lieu. Il faut dès lors rechercher celui dans lequel on retrouve sa liberté ou son identité. Le retour à la maison est la condition, d'une certaine façon, pour se retrouver, retrouver son identité. Baldo d'Amado s'inscrit dans une démarche dont le couronnement est la grève. Il est ainsi rejoint par Stefan Zweig, qui voit en cette terre de Brésil un pays d'avenir. Julia et sa petite-fille retournent aux Antilles, alors qu'Obama doit retrouver le sac qu'il a perdu. L'équilibre est enfin au rendez-vous, parce que le chemin de la maison a été assaini et débarrassé des embûches, par la volonté des personnages. Car, on l'aura compris, la maison, c'est le lieu où s'affirme une identité». Marie-Rose Abomo-Maurin

06/2015

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Littérature française

Princesse Vieille Reine

Le Nom sur le bout de la langue a été créé par Marie Vialle le jeudi 12 mai 2005, à Paris, au théâtre de la Bastille. Sonate de trois contes. Triomphe du Temps a été créé par Lam Truong et Marie Vialle le vendredi 29 septembre 2006, à Lyon, au théâtre des Subsistances. Sonate de quatre contes. Princesse Vieille Reine sera créé par Marie Vialle le jeudi 3 septembre 2015, à Paris, au théâtre du Rond Point. Sonate de cinq contes. * Princesse, vieille reine, tel est le destin des femmes. Cinq contes. Cinq merveilleuses robes : une longue tunique franque, une robe de soie de Chine longue et souple, un kimono japonais tout raide, un manteau de fourrure immense, une robe à crinoline Napoléon III. Plus le souvenir de la fourrure d'un chat et celui d'une robe en serge noir d'enfant. Robes sans pareilles, ostentatoires, un peu trop volumineuses, modifiant le corps à chaque fois complètement, dont on sait quel il est, puisqu'on l'a vu, en chemise, tout mince, avant qu'il revête ces soies, ces toiles, ces cotons et ces peaux, se farde, se contemple, se coiffe devant un grand miroir absent. Mais les âmes changent avec les étoffes, les époques, le temps qu'il fait, les rôles qu'on joue, les fonctions que l'on occupe, les masques que l'on porte, les âges, les situations, les liens, les désirs. C'est tout ce qui reste de Peau d'âne. Un vieux sac, bien réel, au fond de la scène, bien visible même s'il est sombre. Il est plus grand qu'un corps humain. On pourrait d'ailleurs loger un corps humain à l'intérieur de cette grosse outre faite dans une sorte de cuir marron foncé, ou noir, derrière lequel il est possible de se dissimuler, de vivre, de se changer, de déposer ses masques, de suspendre ses robes, de délacer ses chaussures. Une table plus ou moins réelle, côté cour, où travailler, manger, lire. Le cadre d'un grand miroir vide, complètement imaginaire, côté jardin. Le bord de scène est une rive abrupte, le bord d'un gouffre dangereux, au-delà duquel sont assemblés des animaux hostiles.

08/2015

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Vivre en couple

Choisir et être choisie. Réécrire son destin amoureux de solo à duo

Nous vivons tous dans l'espoir que l'amour va finir par nous trouver. Ce serait juste et bon. Puis l'amour est venu et il est reparti. Plus d'une fois. Les peines d'amour, les débuts de relation en série nous ont délicatisé le coeur. L'amour ne devrait pas être si difficile à trouver. A garder. Mais c'est difficile ! Parce que trouver et faire durer l'amour après 40, 50 et 60 ans, ça exige des critères différents de ceux de notre jeunesse. Ce n'est peut-être pas un hasard que ce livre vous trouve maintenant. Demandez-vous : Qu'est-ce que je ferais si je cessais de me dire "de toute façon, ça ne donnera rien" ? Vous n'avez pas tout essayé ! On ne cherche pas l'amour comme on cherche un sofa ! Pas trop gros, pas trop petit, confortable mais pas mou, coloré sans prendre toute la place. Il doit s'agencer avec votre décor sans vous endetter, en espérant que votre chat l'adopte ! C'est familier ? La liste de vos critères pour trouver le véritable amour a besoin de renouvellement et ne doit pas être seulement la somme de ce que vous ne voulez plus. Pour rencontrer l'âme soeur, cherchez-vous conseil auprès d'amies de votre âge qui ont trouvé, récemment ou dans leur jeunesse, l'amour avec succès et qui l'ont gardé ? Pour que vous puissiez traverser du côté des personnes qui ont refait leur vie en couple avec bonheur et avec le bagage qui vient avec l'expérience, Sylvie Thiffault vous accompagne avec la bienveillance et la lucidité d'une amie qui ne l'a pas eu facile, mais qui a finalement appris de ses erreurs. Elle balise le chemin de questions nouvelles pour à la fois choisir le "bon" et être choisie par lui. Une dernière fois, écoutez l'espoir. Ce livre vous guidera au-delà des vieux patterns qui causent les culs-de-sac amoureux. Il n'en faut qu'un. La personne que vous cherchez... vous cherche aussi. Seul trouve celui qui ose chercher.

03/2023

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Littérature française

Terre Ciel Enfer. La Famille Müller 1

Berlin, un certain dimanche matin. Une petite fille qui joue innocemment à la marelle lève soudain le nez et découvre un type en train de cimenter des briques qui coupent sa rue. Le même jour qui marque le début de la construction du Mur de Berlin, Hans, le petit dernier de Manfred et de Christa Müller, décide de naître. La saga romanesque de La Famille Müller vient de commencer pour nous entraîner dans l'Europe du XXème siècle, de la guerre froide à nos jours. Terre Ciel Enfer en est le premier volume : "L'instruction de la jeunesse n'avait échappé à aucun dirigeant politique. L'enjeu était de taille et le formatage un devoir. Entretenir les jeunes pousses et récolter plus tard les fruits de la fidélité au régime, les convaincre de chasser les parasites, de se tenir prêt à retrousser leurs manches pour laver les affronts. Et comme par enchantement, comme si un mage avait agité sa baguette magique et prononcé quelques injonctions ensorcelantes, les jeunes réunis dans la salle de section, visages rendus blafards par les néons, se lèvent d'un seul élan et s'emparent qui de truelles, qui de pelles, qui de sac de ciment, qui de rouleau de fer barbelé. Rottluf et Weisenberg se congratulent, prêts à en découdre eux aussi avec le frère ennemi ouest-allemand. Bref chacun s'équipe pour participer à l'érection d'un mur comme les enfants sur la plage érigent des murailles de sable pour arrêter la marée. C'est vain et désespéré mais ludique, et pendant ce temps, les parents sont rassurés, les enfants sont occupés et restent à portée de vue. Au moins, ils ne sont pas distraits par des tentations douteuses, au moins ils servent une cause légitime, au moins l'opération Muraille de Chine est lancée. Le secret avait été bien gardé. L'armée, secondée par les sections de la jeunesse - des jeunes appelés tout juste sortis de l'adolescence pour certains, tout juste adultes pour d'autres -, se mettait à l'oeuvre avant les premières lueurs de l'aube. A la surprise générale, Berlin Ouest se faisait emprisonner. Emmurer. A ciel ouvert. Désormais, seuls les étourneaux et les hirondelles n'auraient pas besoin de visa" .

03/2023

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Littérature française

Le loup des mers. de Jack London

" Loup Larsen est le capitaine du ""Fantôme"" sur lequel il pratique la chasse aux phoques. C'est un homme puissant, brutal. Danois de naissance, il est d'origine modeste, mais a rapidement gravi les échelons, de mousse à capitaine, pour devenir, finalement à 40 ans, propriétaire de son bâtiment. Son équipage, de sacs et de cordes, est composé de brutes, d'ivrognes et de repris de justice qu'aucun marin ""digne de ce nom n'accepterait à son bord. Mais il entretient, grâce à la peur qu'il inspire, un semblant d'ordre à son bord. Il recueille, afin de le sauver de la noyade, Humphrey van Weyden - homme de lettres réputé - qu'il maintient, ensuite, prisonnier à son bord au lieu de le faire porter à la côte ou sur un bâtiment de rencontre. Loup Larsen, même s'il est une brute consommée, a une culture solide, c'est un homme intelligent, de cette sorte d'intelligence brutale et sauvage qui fait de l'homme parfois un prédateur dangereux. Il engage, alors, un jeu pervers et cruel aux dépens d'Humphrey van Weyden, puis d'autres marins qu'il recueille, également à son bord, ainsi que d'une femme Maud Brewster - femme de lettres et poétesse... Jack London, ne s'embarrasse pas de fioritures, il décrit simplement, d'un style plus efficace que jamais, la brutalité, la cruauté qui règne à bord. Pour Larsen le seul droit légitime est celui de la force, le faible a tort du fait même de sa faiblesse et la vie est une chose malpropre sans beauté aucune qui cesse aussi brutalement qu'elle a commencé. Tandis que van Weyden oppose à cet individualisme forcené une conception de solidarité, de fraternité et d'entraide du fort au faible. La lutte entre ces deux hommes est en fait, celle qui oppose ces deux modes de pensée, celle de l'homme civilisé contre la brute survenue du fond des âges luttant pour sa survie. Un récit fort en émotions. Biographie de l'auteurJack London, né John Griffith Chaney le 12 janvier 1876 à San Francisco et mort le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie, est un écrivain américain dont les thèmes de prédilection sont l'aventure et la nature sauvage. Il a écrit L'Appel de la forêt et plus de cinquante autres nouvelles et romans connus. Il tire aussi de ses lectures et de sa propre vie de misère l'inspiration pour de nombreux ouvrages très engagés et à coloration socialiste, bien que cet aspect-là de son oeuvre soit généralement négligé. Il a été l'un des premiers Américains à faire fortune dans la littérature".

11/2022

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Littérature érotique et sentim

A bout de souffle Tome 3 : Capturée

Un troisième tome pour A bout de souffle : toujours aussi dangereux et charnel " Réfléchis bien, princesse. Car une fois que je t'aurai prise, tu m'appartiendras. Corps et âme. Tout m'appartiendra et je ferai de toi ce que je veux, où je veux, quand je veux. " Silas a été façonné par les blessures de son enfance qui ont fait de lui un homme intransigeant et parfois même dangereux. Il ne fait confiance à personne et s'impose une vie solitaire, convaincu qu'aucune femme ne pourra s'accommoder de son besoin de tout contrôler. Mais le jour où il croise une charmante violoniste dans son immeuble, sa vie bascule. Hayley a tout sacrifié pour exaucer la dernière volonté de son père : intégrer le prestigieux conservatoire de musique de New York. Mais même en multipliant les petits boulots, les loyers new-yorkais ne sont pas à sa portée. Alors qu'elle est sur le point de céder au découragement, Silas décide de la prendre sous son aile. Il est séduit par sa beauté autant que par sa sensibilité, mais pour rien au monde, il ne doit succomber à la tentation... " Maya Banks m'en a fait voir de toutes les couleurs ! Quand ça commence à chauffer, on a déjà le sang en ébullition. Vivement la suite ! " USA Today " Si vous n'avez pas encore découvert cette série, foncez ! Elle est absolument géniale ! " Jaci Burton "A vous faire frémir d'impatience... Ses personnages sont la preuve de la force de l'esprit, et du pouvoir qu'a l'amour de guérir même les blessures les plus profondes". Linda Howard " Un livre qu'on dévore jusqu'à la dernière page. "The Road to Romance "Tout livre de Maya Banks vaut la peine d'être lu". Once Upon a Twilight "Ce roman m'a saisie dès la première page et a refusé de me lâcher jusqu'au dernier mot". Joyfully Reviewed "Assez chaud pour faire transpirer même la plus froide des lectrices". Fresh Fiction "Le sexe est follement torride". Scandalicious Book Reviews "Une lecture vivement recommandée". Fallen Angel Reviews "Un livre excellent qu'on dévore jusqu'au bout". The Road to Romance Mot de l'éditeur : Maya Banks récidive en offrant une troisième histoire à A bout de souffle. Evangeline et Drake laissent la place à Hayley, une jeune femme sans le sou mais déterminée à vivre sa passion pour la musique, et Silas, le frère de Drake, nouveau personnage masculin puissant et protecteur qui cache une part d'ombre. Un vent de fraîcheur souffle sur l'histoire, sans laisser de côté les accents torrides des premiers tomes. Dangereux et violemment sensuel.

11/2019

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Littérature française

Boza !

Le périple bouleversant d'un adolescent migrant à la conquête de sa liberté. Enfant de Bonaloka, un bidonville de la banlieue de Douala au Cameroun, Petit Wat est un jeune homme haut en couleurs, qui fait les quatre cents coups avec ses copains de quartier. Mais le jour où ses parents ne peuvent plus payer sa scolarité, ses perspectives s'écroulent. Sans avenir chez lui, il décide de partir et de prendre la route de l'Europe pour accomplir ses rêves, malgré la douloureuse séparation et les pleurs de son frère. Avec un petit sac troué, une paire de Converse rose et une immense foi en lui-même, Petit Wat découvre la réalité de cette route migratoire avec ses yeux d'adolescent. Il tremble à chaque contrôle, effrayé par les frontières, tandis que les convoyeurs payent les policiers pour passer. Abandonné par un passeur aux portes du Niger, il doit affronter seul ghettos et déserts. Face aux violences et horreurs, il peut compter sur les mains tendues d'inconnus qui l'aident à traverser ces épreuves. Leurs mots, leur courage et leurs prières redonnent de l'humanité à une route qui en manque tant. Arrivé au Maroc, Petit Wat entre rapidement en forêt. Des centaines de jeunes déshérités se regroupent au Gourougou et s'organisent pour affronter le " monstre à trois-têtes " : des barrières massives séparant l'Afrique de l'Europe. Peuvent-ils vraiment vaincre le monstre et faire boza, soit passer en Europe ? Et de l'autre côté, quel sort les attend ? Dans Boza ! , Ulrich Cabrel et Etienne Chambron proposent un nouveau regard sur les réalités migratoires, sans cliché ni bien-pensance. L'entrain et la verve des personnages contrastent avec les enfers qu'ils traversent, offrant à ce texte initiatique une tonalité inattendue. Roman d'aventures du réel, il décrit pourtant l'une des plus violentes tragédies de notre époque. Ce roman présente la singularité d'avoir été co-écrit par un jeune expatrié et son hébergeur solidaire en Bretagne. Il parle de l'accueil et de l'intégration, il en est aussi un résultat - une rencontre des mots et des visions du monde. C'est pour mieux se connaître et se comprendre que Ulrich Cabrel confie à Etienne Chambron le " roman de sa vie ". Ses expressions désopilantes et son regard épicé sur la société française font rire et réfléchir.

02/2020

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Littérature française

Les dessous de la dentelle

Louise vit en Touraine avec son mari, Laurent. Elle est responsable commerciale dans une fabrique de jouets. Il est retraité. Elle travaille beaucoup. Il rénove leur maison. Leur vie est rythmée de tendres complicités, et d'Amour. Toute cette harmonie bascule le jour où Laurent trouve la mort dans un accident de voiture. Louise est dévastée, anéantie. Elle n'a plus de repère. Sa famille fait bloc autour d'elle pour l'aider à affronter cette épreuve. Elle décide de passer l'été chez ses parents à Calais. Elle y rencontre Dewei. Beau-frère de son meilleur ami, il est esquisseur en dentelles. D of Calais, la société familiale pour laquelle il travaille en free-lance, recherche un responsable commercial Asie pour y implanter une succursale de la société et ainsi conquérir le marché oriental. C'est un développement stratégique pour la société qui, en redressement judiciaire, est sur le point de se faire racheter par un consortium chinois. Dewei propose à Louise d'intercéder en sa faveur. Incitée par sa mère, elle postule et obtient le job. Louise accepte, ce sera un nouveau départ. Après une formation au sein de l'usine, Louise part pour Hong Kong. Louise arrive dans cette mégalopole gigantesque afin de tout reconstruire, sa vie, et son travail. Elle découvre cet archipel à l'atmosphère bigarré, composé d'îles ultramodernes et d'autres au charme typique de la Chine ancestrale. Elle découvrira un pays encré à la fois dans la modernité et dans ses traditions. Elle ira à la rencontre d'un peuple chinois empreint de liberté et de respect des règles. Alors qu'elle rénove un meuble, Louise met au jour un cahier, recueil et étude sur des tissus anciens de la route de la Soie. Mais tout ceci ne doit pas occulter sa mission : développer D of Calais. De nombreux évènements vont émailler son parcours : mise à sac de l'usine de Calais, incendie, vol, perte de documents... Tous ces évènements ne sont pas fortuits mais ne font que renforcer sa détermination. Qui est à l'origine de ces malversations ? Qui renseigne le consortium chinois ? Pourquoi le cahier découvert par Louise attire tant de convoitises ? Louise remplira-t-elle ses missions : assurer son avenir et l'avenir de D of Calais.

08/2019

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Histoire de France

Journal de l'Elysée. Tome 2, 1968-1969, Le Général en Mai

En 1968 et 1969, le Journal de l'Elysée de Jacques Foccart devient la chronique haletante d'un séisme politique aux multiples répliques, qui annonce et prépare, souvent à l'insu des protagonistes, un véritable changement d'époque. Le plus proche conseiller du chef de l'Etat dévoile au jour le jour, de son poste d'observation privilégié à la présidence de la République, mais aussi parfois à Matignon ou rue de Solferino au siège du SAC, la face cachée des événements de mai 68, lorsque de Gaulle perd pendant un temps l'intelligence et le contrôle de la situation. Il rapporte ensuite, nombreux détails inédits à l'appui, comment le Général, après sa fameuse disparition du 29 mai, reprend magistralement en main la direction du pays avec l'aide de quelques-uns. Il retrace enfin, comme témoin et acteur de ce psychodrame, la lente détérioration des relations entre de Gaulle et Pompidou depuis l'été 1968 jusqu'au référendum-suicide de 1969. Douze mois pendant lesquels le chef de l'Etat tente vainement de réaliser d'ultimes grandes réformes -la participation, la régionalisation...-, cependant que le prétendant de plus en plus déclaré à sa succession, qui ne comprend guère et ne supporte pas la froideur de l'Elysée à son endroit, se débat dans l'affair Markovic. Avec ce deuxième tome de son Journal, Jacques Foccart, le seul homme à s'être entretenu tous les jours pendant plus de dix ans avec le premier président de la Vème République, nous livre la suite de son témoignage " pour l'Histoire ". Un document exceptionnel déjà salué par toute la presse lors de la parution du premier volume. " Au-delà de ces matériaux pour l'histoire du temps présent, le témoignage est passionnat et fait revivre de Gaulle de façon saisissante. (...) Tout y est : les coups de gueule, les bons mots, mais aussi les découragements et les ressaisissements, cet étonnant mélange de réalisme, presque de fatalisme, devant les travers de l'Histoire et d'obstination inlassable à vouloir dominer le cours des choses, la vision de la France et du monde autant que les tracasseries du quotidien. " Gérard Courtois (Le Monde) " Pour comprendre le rapport ambigu entretenu par de Gaulle avec l'Histoire, c'est une clef. " Alain-Gérard Slama (Le Figaro)

04/1998

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Gestion

L'art de la victoire. Autobiographie du fondateur de Nike

A peine sorti de sa business school, le jeune Phil a une vision : il lancera son entreprise, et importera aux États-Unis des chaussures de sport japonaises haut de gamme, mais à bas prix. Il emprunte pour cela 50 $ à son père. Cette première année, 1963, il vend pour 800 $ de chaussures, qu'il stocke dans le coffre de sa Plymouth Vaillant. Aujourd'hui, le chiffre d'affaires annuel de Nike dépasse les 30 milliards de dollars. Nike est la référence ultime, la success-story qui inspire tous les startupers, une marque mondiale dont le logo, le fameux « swoosh », symbole de grâce et de grandeur, est l'une des rares icones que l'on reconnaît aux quatre coins de la planète. Tout commence par l'un de ces moments-charnière que connaissent beaucoup de jeunes adultes. Phil a 24 ans, part sac au dos faire le tour du monde, traverse l'Asie, l'Europe et l'Afrique, et se pose les grandes questions de son âge. Sa réponse sonne comme une évidence : il ne fera pas comme tout le monde. Tournant le dos à la voie classique de la grande entreprise, il se lancera en solo, bien décidé à créer quelque chose de nouveau, de dynamique, de différent. Rien ne va de soi, évidemment, et le parcours sera semé d'embûches. Mais la méfiance des banquiers, les moments de découragement, la férocité de ses concurrents, les trahisons et les accidents de parcours font aussi le sel et la richesse d'une aventure et d'un destin couronnés par des triomphes exceptionnels, des sauvetages sur le fil du rasoir, et sublimés par un talent hors du commun pour cultiver « l'art de la victoire ». Un talent et un art qui reposent aussi beaucoup sur l'humain : au crépuscule de cette aventure, Knight se souvient avec émotion des rencontres qui l'ont marqué, depuis Bill Bowman, son premier coach sportif en athlétisme, irascible et charismatique, et les premiers salariés de l'entreprise, un improbable rassemblement de marginaux et de scientifiques, jusqu'aux ambassadeurs qui feront rayonner la marque dans le monde, de Michael Jordan à Tiger Woods en passant par Pete Sampras, Andre Agassi et LeBron James. Ensemble, parce qu'ils croyaient dans le pouvoir du sport, ils ont transformé la vision d'un post-adolescent de 24 ans, et créé une marque et une culture dont l'influence sera mondiale.

01/2017

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Récits de voyage

Le tour du monde en 72 jours

En plein essor du journalisme embarqué, dépêcher un reporter pour battre le record du tour du monde était une bonne idée. Envoyer une femme en était une meilleure encore. Lorsque Nellie Bly entreprend sa circumnavigation en novembre 1889, elle part entièrement seule, chargée d'un unique sac à main de voyage. Son objectif : battre le record fictif de Phileas Fogg, le héros britannique du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. C'est Bly qui l'emporte, et le pari risqué du journal New York World se double de l'incroyable chance de pouvoir financer, mettre en oeuvre et promouvoir un phénomène historique unique. Nellie Bly troque son statut de célébrité naissante du journalisme pour celui d'icône américaine, emblème de l'audace et de l'imagination dans un monde de part en part sillonné par les lignes de bateaux à vapeur et les chemins de fer intercontinentaux. A travers ses 34 900 kilomètres parcourus (sans même une robe de rechange !), l'intrépide Nellie rend soudain le monde plus accessible jusqu'à retrouver Jules Verne à Amiens, inventeur de son concurrent fantôme. Elle arrive en gare d'Amiens le 22 novembre à 16 heures et y est accueillie avec enthousiasme par le célèbre écrivain (qui la trouve jeune, jolie, mince comme " une allumette et d'une physionomie enfantine "). Une iconographie étonnante traduit l'opération publicitaire du quotidien New York World, du jeu de l'oie imprimé pleine page du journal au ticket à découper invitant les lecteurs à deviner, à la seconde près, en combien de temps Bly bouclerait son tour du monde - à la clé, un voyage en Europe. A son retour, on dénombre la somme de 927 433 coupons, le vainqueur, un jeune et séduisant new-yorkais, F. W. Stevens, estime au plus près le temps réel de la révolution de la planète Bly : 72 jours, 6 heures, 11 minutes et 14 secondes. Après 10 jours dans un asile, le succès inouï de cette nouvelle aventure consacre la figure de Nellie Bly comme symbole de la lutte pour l'émancipation des femmes et pionnière du journalisme d'investigation. Costume de voyage - cape, veste bleue à col haut, jupe, long manteau de laine à gros carreaux et mallette de cuir - Nellie Bly boucle en 72 jours une ode à l'audace et à la détermination sans jamais se départir de son impeccable autodérision.

04/2016

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Empire colonial

Trois journées de guerre en Annam

Pierre Loti (1850-1923) embarque au mois de mai 1883 sur l'Atalante pour participer à la campagne du Tonkin ordonnée par Jules Ferry. Dans trois articles publiés par Le Figaro, il retrace le récit, heure par heure, de la prise de Hué. Y décrivant les exactions commises par les marins français contre les Annamites, ses articles font scandale en France et en Europe. Il est alors mis en disponibilité par le gouvernement, qui lui reproche de ne pas avoir tenu son devoir de réserve et d'avoir dépeint avec férocité et cruauté les agissements des soldats français. En 1897, Loti publiera ces trois articles en les développant et en censurant les scènes les plus choquantes sous le titre Trois journées de guerre en Annam, dans le recueil intitulé Figures et choses qui passaient. Cette nouvelle édition rétablit le texte d'origine. 77 août 1883. L'escadre se réunit dans la baie de Tourane. L'attaque des forts et de la ville de Hué sera pour demain. Aucune communication avec la terre. La journée se passe en préparatifs. Le thermomètre marque 33,5 degrés au vent et à l'ombre. De hautes montagnes entourent la baie, rappelant les Alpes, moins leurs neiges. Sur une langue de sable, on aperçoit la ville de Tourane, un assemblage assez misérable de huttes basses, en bois et en roseaux. On s'occupe à bord d'équiper les hommes des compagnies de débarquement, de leur délivrer à chacun sac, bidon, bretelle de fusil, etc, même de leur faire essayer leurs souliers. Les matelots sont gais comme de grands enfants à cette idée de débarquer demain, et ces préparatifs sont absolument joyeux. Pourtant, les insolations et les fièvres ont déjà fait parmi eux plusieurs malades ; de braves garçons, qui tout dernièrement étaient alertes et forts, se promènent tête basse, la figure tirée et jaunie. Dans l'après-midi, on voit arriver de terre un canot portant des mandarins vêtus de noir, l'un d'eux abrité sous un immense parasol blanc. Ils vont conférer à bord de l'amiral, et s'en retournent comme ils étaient venus. A cinq heures, réunion et conseil des capitaines, à bord du Bayard. Orage et pluie torrentielle. Les matelots passent la soirée à chanter, plus gaiement que de coutume. On entend même les vieux sons aigres d'un biniou, que des Bretons ont apporté.

04/2014

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Romans historiques

Oran... La radieuse

Oran la radieuse est un ouvrage paradoxal qui mêle une érudition vraiment impressionnante de toute l'histoire de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et qui raconte cela... On peut lire comme l'on veut, dans le sens que l'on veut et de suite s'impose la thèse du livre : Oran est une ville dangereuse et belle. Au fond, la ville n'a vécu que du sac et ressac des vagues de populations qui l'ont occupée. C'est une ville convoitée, jalousée qui porte en elle une certaine violence, celle de ceux qui veulent la conquérir, celle de ceux qui veulent la conserver. Les rapatriés d'Oran sont une marque de fabrique d'histoire de la ville, et c'est cela qui frappe immédiatement dans ce livre. C'est une fresque historique qui est proposée, le contraire d'une obsession focalisée sur les 130 années de présence française, mais bien plutôt un hymne rendu à la ville dans son histoire. Et donc le moment français rendu à ce qu'il est : une parenthèse qui a duré à peine un peu plus de cent ans dans une histoire millénaire. C'est là une belle leçon d'humilité et de générosité de l'auteur. Plus que les hommes qui la peuplent et les femmes qui la font vivre, c'est la ville qui est le principal personnage de ce livre. Le lecteur sent dès les premières pages, une complicité avec la géographie, avec l'espace oranais, avec l'ampleur et la rudesse de la topologie urbaine qui construit la structure du livre et son armature : le livre est ample, comme la notion de l'espace au pied ou au sommet des montagnes autour d'Oran. Cette sensation d'espace, de bleu de Méditerranée, de terre africaine brûlante est constante, lancinante, et finit par imposer le destin, point si heureux de cette ville, assez cruelle envers ses habitants, du moins peu tendre avec eux. Ce n'est pas un récit mièvre de réconciliation entre les trois religions, mais au contraire une sorte d'histoire feuilletée entre des nations, des groupes différents, en confrontation, en affrontement, en compromis permanents, qui s'ignorent, se combattent - c'est la vie ! - mais aussi qui se tiennent dans une sorte, une forme de respect mutuel par les histoires, qui finissent par devenir l'Histoire de cette ville. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

10/2017

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Italie

Charles Quint maître de la péninsule italienne aux temps de la ligue de Cognac

Charles Quint incarne à lui seul un changement d’époque, le passage du Moyen Age à la Renaissance. La rivalité et les alliances qu’entretien l’Empereur auprès des différents souverains européens influencent le XVIe siècle. L’alliance matrimoniale avec João III, roi de Portugal, assure à l’Empereur une aide militaire contre les Barbaresques, tout en lui apportant une immense dot, lors de son mariage avec Isabel de Portugal. Cette union entre les dynasties Aviz et Habsbourg, d’abord politique, ce transforme au premier regard en romance amoureuse entre les deux époux qui s’arrêtera seulement avec la mort de l’impératrice qui donnera naissance au futur Philippe II. L’alliance portugaise permet à Charles Quint de tourner son regard en direction de la péninsule italienne, où sa présence est déjà très présente avec le royaume de Naples, de Sicile, et de Milan, sans compter les immenses domaines contrôler par les grandes familles italiennes telles les Colonna ou les Orsini. L’affrontement entre les deux souverains a atteint leur paroxysme lors de la bataille de Pavie, où François Ier fut capturé, puis a été contraint de signer le traité de Madrid lors de sa captivité. Ce traité prévoit en autre de restituer le duché de Bourgogne à Charles Quint. Une fois sa liberté retrouvé, le roi de France reprend la lutte, grâce à sa mère, Louise de Savoie, qui lors de la captivité de son fils, est parvenue à constituer la Ligue de Cognac. Elle réunit Henry VIII, roi d'Angleterre, le pape Clément VII, les républiques de Florence, de Venise et le duché de Milan. Les Etats italiens souhaitant restaurer l'équilibre entre le roi de France et l'Empereur, devenu trop puissant à leurs yeux, menaçant leur indépendance. Le roi de France profite également de l'offensive menée à l'Est par les troupes ottomanes de Soliman le Magnifique. La ligue de Cognac et le sac de Rome voient s'affronter les territoires sous domination de Charles Quint, en particulier l'Espagne et le Saint-Empire romain germanique, appuyé par ses alliés portugais et italiens, face aux États coalisés de la ligue de Cognac, alliance comprenant la France, les Etats pontificaux, l'Angleterre, le duché de Milan, et les républiques de Venise et de Florence. La ligue de Cognac s'inscrivit dans le contexte plus vaste des grandes guerres d'Italie de la fin du XVe et du début du XVIe siècle.

10/2021

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Police

Les réseaux secrets de la police. Loges, influence et corruption

La police est constituée de chapelles qui souvent s'ignorent, quand elles ne se font pas la guerre. Cela laisse une grande latitude aux réseaux plus ou moins secrets, souvent transversaux, en leur permettant de tisser des liens. Une habitude qui remonte à la Résistance et qui s'est solidifiée à l'époque du SAC, le service d'action civique, à la botte des gaullistes, où se côtoyaient des policiers de tous grades. Une kyrielle d'affaires de ripoux ont marqué l'histoire de la police sous la Ve république, avec un terreau commun : les liens occultes noués dans le secret des loges ou ailleurs. Et avec un moteur récurrent : l'argent, les prébendes, l'influence. Ce sont ces affaires que ce livre rassemble, avec à l'appui les témoignages de nombreux acteurs de premier plan, gardiens de la paix, commissaires ou préfets. Une histoire de la Place Beauvau à travers ses réseaux. De Daniel Voiry à Daniel Beaulieu, du brigadier-chef qui régnait sur la Préfecture de police de Paris au début des années 80 à la loge Athanor, un scandale qui a éclaté en 2020, ce livre raconte 40 ans de coups tordus dans la police, sur fond de loges maçonnes, de réseaux en tous genres, syndicaux, politiques, corses, sportifs... Parfois la dérive est allée jusqu'à laisser des cadavres en chemin. Certains réseaux sont plus inoffensifs, mais non moins actifs, que ce soit celui des policiers originaires de l'île de Beauté ou celui des amateurs de rugby, sans oublier celui des Sarko boys, héritier du clan Pasqua, ou celui des fidèles du Grand Orient, dans l'orbite de la gauche socialiste. La franc-maçonnerie a toujours été très vivace parmi les membres des forces de l'ordre. Pendant la guerre d'Algérie, elle s'est particulièrement illustrée dans la lutte contre l'OAS. La maçonnerie offre un écrin dans lequel les hiérarchies officielles sont bousculées : le brigadier-chef peut y donner des ordres à un préfet. De quoi perturber, susciter des anomalies et expliquer bien des nominations... surtout lorsque le ministre de l'Intérieur lui-même est un maçon qui s'affiche, on l'a vu notamment avec Gérard Collomb. Frédéric Ploquin est journaliste, spécialiste de la police et du grand banditisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, Les Narcos français brisent l'omerta (Albin Michel, 2021), La peur a changé de camp (Albin Michel, 2018)

10/2023

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Science-fiction

Asylie, la Cruelle. Pirate et Vampire

A l'origine, j'ai été conçue pour dispenser du plaisir, pourtant celle que j'ai surnommée Kitty est terrorisée. Qui ne le serait pas ? Je lui ai promis de croquer son coeur juteux. Que voulez-vous ? je suis une Shamblô assoiffée de sang. Il est dans ma nature de vampire de me nourrir du liquide délicieux, si chaud, si goûteux et si suave de mes proies. Mais avant, ce qu'elle subira me permettra aussi de déguster ses émotions. Plaisir dont le nom n'a pas été inventé ou douleur fulgurante innomée, les deux me satisfont. Selon mes précieuses envies, elle bénéficiera tant de mes sévices que de mes douces attentions. Avant, pour bien la savourer, je dois la préparer à mon goût, elle n'en sera que plus savoureuse. Je suis une raffinée et non un monstre. Je ne force jamais ma victime. Je souhaite qu'elle se donne, qu'elle s'offre pour mieux pouvoir la déguster lentement. J'en ai déjà le sang qui me monte à la bouche... Afin de mieux la séduire, je lui narre ma vie de pirate. Conçue aussi comme une arme de guerre par Lilith la Maudite, j'ai reçu pour mission de combattre sur mer comme sur terre, les Shylocks qui menaçaient d'anéantir le royaume de Titan. Plus tard, j'ai participé à la guerre de succession de l'empire Mu. Puis, j'ai anéanti sur mer les Hordes Mardokhans. Ma dernière mission d'importance : ruiner l'Empire de Charles Quint. Mon ultime action d'éclat : la prise et le sac de Veracruz. Des exactions, j'en ai commis, mais qu'y puis-je, c'est ma nature. Certains nous considèrent mes semblables et moi, comme des monstres de cruauté et de perversité. Ils souhaiteraient nous voir disparaître de la surface du monde. Ils nous tendirent des pièges ignobles pour nous anéantir et nous firent des procès insensés. En vain. Nous avons passé les siècles et les millénaires et nous sommes toujours là. Cela ne m'écartera en aucune manière de ce pourquoi je suis ici : Croquer le coeur de Kitty. Peu m'importe ses suppliques et ses efforts pathétiques, afin d'échapper à mes crocs. Je n'éprouve aucune pitié, non vraiment aucune, car je suis une Shamblô. Je sens que je vais me régaler.

11/2019

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Espagnol apprentissage

Fiction et café dans une vallée impériale. Trois romans de la fazenda esclavagiste au Brésil

Quiconque s'intéresse au Brésil, à son histoire et à la structuration de sa société, connaît l'importance de la vallée du fleuve Paraïba do Sul, qui depuis l'Etat de São Paulo, s'infléchit vers le Nord-est entre Rio de Janeiro et Minas Gerais. C'est là que le café, qui a dominé l'économie du pays pendant si longtemps, a commencé à être cultivé à grande échelle, en complète dépendance de l'importation en masse de travailleurs esclaves depuis l'Afrique. Actuellement, le visiteur de passage aurait besoin qu'on le mette au courant de cette histoire, car l'enfilade de collines arrondies dénudées des arbres qui autrefois les recouvraient, ne garde aucune trace des caféiers qui les ont remplacés. Quelques demeures seigneuriales du 19e siècle, quelques-unes en ruines, d'autres devenues des hôtels où l'on s'échappe de Rio pour un week-end, c'est tout ce que les anciennes fazendas présenteront aux yeux du visiteur pressé. (...) Quant à l'expression littéraire qu'a pu se trouver cette société bâtie sur des bases aussi brutales pendant cette même période, c'est la question suscitée par ce livre. C'est vers la moitié du 19e siècle que la fertilité du sol commence à s'épuiser, l'abolitionnisme à se propager, et que les habitants de la zone caféière, propriétaires, travailleurs libres et esclaves, sentent que la vallée et leur mode de vie étaient condamnés. Les plantations migraient vers l'Ouest, vers São Paulo, où elles allaient prendre un nouvel essor. Comment se fait-il que des romans intéressants, révélateurs et subtils aient pu être écrits là où l'oppression régnait sans ménagement, associée à une économie qui se savait menacée d'étranglement par son régime social et économique ? Une partie de la fascination du livre de Regina M. A. Machado réside précisément dans ce paradoxe. Chacun à sa manière, très différents entre eux et chacun écrit par un auteur - José de Alencar, Bernardo Guimarães et Coelho Neto - détenteur d'une place et d'une renommée particulières au sein du canon officiel de la littérature brésilienne, les trois romans qu'elle a choisi de focaliser n'ignorent pas le cul-de-sac qui se dessinait pour la vallée. Au contraire, ils en révèlent les complexités dans la manière dont leur configuration fait refléter les problèmes nationaux dans le cadre restreint de la fazenda. John Gledson.

01/2011