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siaf Banat-Berger

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Santé, diététique, beauté

Je vois mon bonheur. Les grands défis de l'Aventurier aveugle

Les grands défis de l'Aventurier aveugle Je m'appelle Gérard Muller. Vous ne voyez pas qui je suis. Moi je ne vois plus. La vie a essayé de me mettre des bâtons dans les roues pour que j'oublie mes rêves de jeunesse. A vingt ans, j'ai appris que je serai aveugle à cinquante. Après une période de déni, j'ai commencé à accepter ma maladie. Avant de décider de la dépasser. Comment un cataclysme peut-il aboutir à changer le cours de votre existence ? A vous donner des ailes et l'envie de sillonner le monde ? De partir seul dans une favela du Brésil, sans parler la langue du pays, pour prêter main forte à une école accueillant les aveugles ? De participer à l'aventure du Paris-Pékin-Londres en tandem ou au lancement des premières courses handisports en Afrique de l'Ouest ? De suivre le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en solo avec un outil de navigation pas encore au point ? De prendre part à des treks en Himalaya ou d'aller à la rencontre des bergers kirghizes ? D'emmener des déficients visuels, des sourds et des valides en expédition au lac Baïkal ? Comment un autre cataclysme - le décès brutal de l'épouse qui a été à vos côtés pendant quarante-huit ans - vous amène à trouver de nouvelles forces au plus profond de vous ? Comment toujours essayer de transmettre un message d'espoir ? Donner le goût de s'intéresser aux autres, aux plus démunis, à la recherche scientifique ? A tout ce qui permet de renaître soi-même en se donnant à l'autre. Autant d'histoires et de messages que j'ai voulu transmettre dans ce livre.

05/2019

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Romans de terroir

Ainsi coule la riviere

Si hier n'avait pas été, aujourd'hui ne serait pas. Et si je ne devais retenir qu'un seul exemple de bonheur dans la vie du monde paysan ancien, je suis sûr que ce serait celui de marcher libre, dans son pré, devant ses vaches attelées à son tombereau. Puisse le monde actuel en découvrir l'équivalent ! ... La rivière ? ... Elle était le complément de la terre, presque son égale. Elle était l'envie des grandes fermes de la montagne. Mais, s'il la choyait, le paysan la connaissait mal. De ce qu'elle était avant, il l'ignorait comme il ne savait que très peu de son sort lorsqu'elle avait quitté ses près. Par contre, là, il nettoyait ses berges, la déviait juste assez pour fertiliser ses terres, l'écoutait couler et se sentait riche de ce voisinage. De nos jours, elle a perdu beaucoup de son attrait. Pour le paysan actuel, elle est un outil, un supplément sans doute. Elle n'est plus une passion. De ce qu'est son sort importe peu et si elle permet d'obtenir un plus c'est au même titre que la pluie l'automne ou la neige l'hiver. Le vrai outil est dans le traitement ! ... Cependant, si on veut regarder au-delà, elle symbolise la Vie. Suivre son cours, c'est évoluer, trouver autre chose, accepter de la voir avalée par un plus grand ailleurs. C'est reconnaître qu'il n'y a plus rien de commun entre l'étiage d'hier et la crue d'aujourd'hui. C'est accepter de l'existence tout ce qu'elle apporte de plus, de nouveau, de complexe et de divers ! ... C'est accepter l'évolution ! ...

06/2017

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Histoire de France

Joséphine Baker. Du music hall au Panthéon

2 octobre 1925, sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, le public, venu en nombre, découvre Joséphine Baker dans La Revue nègre. Elle a 19 ans, c'est un triomphe. Elle danse le charleston, vêtue de sa seule peau brune, portant sa nudité comme une panthère noire sa fourrure. En 1931, elle chante J'ai deux amours. Une star internationale est née. Gérard Bonal, dans une approche personnelle et presque sentimentale, liée à ses souvenirs d'enfance, livre un portrait par touches de la "Vénus noire" . Il nous entraîne sur ses traces, de l'enfance pauvre à Saint-Louis, Missouri, jusqu'à la lutte pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King. On embarque avec elle en 1925 sur le paquebot qui l'emmène vers l'Europe, dans un voyage qu'elle espère sans retour, pour fuir la misère et la ségrégation. On l'escorte dans le Paris nocturne des Années folles, celui des théâtres de music-hall, le Casino de Paris, les Folies Bergère, des night-clubs de Pigalle, au bras de ses amants, Georges Simenon ou Giuseppe Abatino, dit Pepito, son impresario et mentor pendant dix ans. Dès 1941, l'icône des Années folles rejoint les services secrets de la France libre. Militant inlassablement pour la fraternité universelle, elle adoptera après la guerre douze enfants venus du monde entier, sa fameuse "tribu arc-en-ciel" , qu'elle installera dans le château des Milandes, en Dordogne. A sa mort, le 12 avril 1975, une vague d'émotion submerge le pays, des funérailles nationales sont décrétées. Aujourd'hui, la petite danseuse de Saint-Louis qui a conquis Paris en une soirée sera la première femme noire à reposer au Panthéon.

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Loisirs et jeux

Soirée jeu de rôle. La quête du dragon d'or ; La Nuit des archéologues

Gothique ou fantasy ? ... Deux scénarios palpitants pour passer des nuits blanches entre amis. La Nuit des Archéologues : Philip Berner, féru de vieilles pierres, invite ses amis dans sa maison de campagne pour admirer sa dernière découverte archéologique. Mais cette relique ramenée d'Amérique centrale est-elle bien sans danger ? Complots, sortilèges, esprits frappeurs... la soirée va virer au cauchemar ! La quête du Dragon d'or : Au royaume des Trois, votre bande de mercenaires est recrutée par Erika, la patronne d'une taverne. curieusement fréquentée. Qui est cet apothicaire beaucoup trop chanceux ? Sa fortune insolente n'est-elle pas liée 3 une quelconque magie ? Une épopée fantastique et rocambolesque qui mènera votre équipe dans les ténèbres les plus sombres... Ce coffret contient : 3 livrets de 24 pages : Le guide du maître de jeu : toutes les règles, les trucs et astuces pour une soirée jeu de rôle réussie. La Nuit des Archéologues : un scénario gothique entre frissons et réflexion. La Quête du Dragon d'Or : un scénario heroic fantasy où la magie se mêle aux combats musclés. Chaque scénario décrit clairement les actions à mener, les jets de dés, l'utilisation des aides de jeu et les différentes options possibles. 20 cartes aides de jeu : indices, messages secrets, sortilèges, photographies, trombinoscopes... pour une immersion totale dans l'histoire et de multiples rebondissements. 20 cartes personnages : des fiches complètes avec description des caractères, des compétences spéciales, les armes et le matériel détenus par les protagonistes, les jauges de vie, de stress et de fatigue. 7 plans : pour localiser pas à pas l'emplacement de vos personnages, des indices, des crimes... avec, à chaque fois, une version joueur et une version maître de jeu. Un écran pour les manipulations secrètes du maître de jeu. 1 dé à 10 faces.

10/2019

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Non classé

Traversées de mémoires - Transhumances en territoires éparpillés

Le présent ouvrage, "Traversées de mémoires" , est le récit d'une vie, un trajet vers la liberté d'être et d'advenir, il vise à comprendre les conditions conduisant à la construction de l'être et de ses pratiques relationnelles dans la vision qui se repère de la transhumance. A partir d'une recherche ancrée à la première personne, située dans un paradigme d'errance, il souhaite mettre en lumière le chemin qui l'a conduit d'un mal-être au désir d'être et d'advenir, qui l'entraîne toujours plus loin. En apportant une dimension autre, une oeuvre en soi, il se questionne au sujet de son itinérance migratoire, tant d'un point de vue géographique que d'un point de vue intérieur, dans une volonté de se rapprocher de soi et composer avec l'absence, devant l'immobilité blanche. Au travers d'un récit de vie permettant la reconstruction de l'identité et par la photographie mémorielle se profilant à l'image d'une quête, avec son âme de nomade infatigable, l'auteur conduit une réflexion, en arpentant les hautes terres nomades, unissant les lieux et les non-lieux dans un même univers, sans que les sutures paraissent. L'auteur partage avec eux, de longues marches dans des déserts brûlants avec parfois en récompense la découverte de paysages à la sublime beauté. Il questionne cette zone grise intangible où un autre univers s'y illustre, par l'image qui jalonne l'oeuvre au sein des suites remémoratives, en sillonnant, de campements en bergeries, le sentier des bergers transhumants et en convoitant l'innocence du regard du chasseur primitif sur leur parcours migratoire et leur sédentarisation... La transhumance autorise à partir, revenir, repartir et revenir encore...

11/2019

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Littérature française

Coeurs vaillants

Au début du XIXe siècle, la Gascogne est une région déshéritée. N'y pousse que la lande à perte de vue, battue par les vents et marécageuse. La vie y est dure pour les bergers, confrontés au très redoutable vent d'autan et à une infinie solitude. Elle est sans doute plus dure encore pour les pêcheurs de sardines devant franchir la passe mangeuse d'hommes par gros temps. Mais le pire de tout est très certainement le sort réservé aux femmes dans la conserverie de sardines. Se basant sur des faits réels, l'auteur imagine une amitié très forte entre Marie, Jean, César et Emile, désireux de changer la société. Leur route sera parsemée d'embûches et il faudra à ces jeunes beaucoup de courage, d'où le titre du roman Coeurs vaillants. Emile est d'une intelligence exceptionnelle. Dans une France qui amorce sa révolution industrielle, il sera opportuniste et visionnaire. Son maître à penser est Saint-Simon. Lui et son frère cadet Isaac seront appelés à un destin hors du commun. Devenus banquiers, ils révolutionneront le système traditionnel de l'épargne. Aux côtés du préfet Haussmann, ils financeront des projets immobiliers et d'urbanisation de grande ampleur dans la capitale. Ils financeront également le développement du rail, notamment dans le sud-ouest de la France, dynamisant l'essor économique des villes de Bordeaux, Toulouse, Narbonne, Bayonne et Perpignan. Les frères Péreire sont alors les deux personnes les plus fortunées de l'Hexagone, mais comme Icare, ils se feront brûler les ailes par James de Rothschild, jaloux de leur réussite. Emile a fait une promesse totalement utopique à Marie. Il n'aura de cesse de tout mettre en oeuvre pour tenir son engagement. Y parviendra-t-il ?

09/2020

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Animaux, nature

D'eau et de lumiere. De l'Aubrac au Lot... Avec 1 DVD

Le road-movie d'un grand-père qui fait découvrir à ses deux petits enfants les enjeux de l'eau à travers un périple qui débutera par la vallée du Lot - Aveyron, en passant par le plateau de l'Aubrac et une Boralde. Une balade sur et sous l'eau qui les emmènera à Espalion et au musée du scaphandre. Sur les berges du lot, une petite fille joue avec son frère et demande à son grand père : d'où elle vient l'eau de la rivière ? Pour leur montrer le parcours de cette eau essentielle à la vie, le grand père va leur faire découvrir les paysages qu'elle traverse dans le département de l'Aveyron avant de s'écouler vers la mer. Nous allons parcourir la vallée du Lot pour monter sur le plateau de l'Aubrac. Nous y observerons sa flore, sa faune terrestre et aquatique pendant les quatre saisons. Pour ensuite suivre une boralde, source issue de la fonte des neiges des hauts plateaux. Découvrir et plonger dans le lac de Castelnau-Lassouts-Lous pour enfin revenir sur le Lot à Espalion où le scaphandre autonome a été inventé et visiter, avec son fondateur, le musée qui lui est dédié. A travers ce périple, nous allons mesurer la beauté de cette nature qu'il faut préserver afin de protéger la flore et la faune nombreuses que nous allons croiser sur ce parcours : La loutre, le cerf, le cingle, les vaches, tous les poissons de ces rivières et en particulier les silures, les grenouilles... Nous pourrons y observer tous les types de pêche pratiquées sur ces cours d'eau : pêche à la ligne, à la cullière, au fouet... Une découverte poétique des enjeux de l'eau dans les paysages superbes de l'Aveyron vus de dessus et vus de dessous...

06/2018

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Histoire internationale

De la Suisse pendant la guerre. Son image et le rôle de celle-ci dans l'affaire des fonds déshérence

C'est un film de 1945 qui a projeté dans le monde entier la première image de la Suisse pendant la dernière guerre mondiale. Cette image était entièrement positive et elle a fait quasiment l'unanimité à l'époque. Puis, un virage s'est amorcé, qui a fini par atteindre 180 degrés. Des intellectuels comme Max Frisch, Walter Diggelmann et Alfred Häsler ont été à l'avant-garde de ces révisions négatives, suivis par une cohorte d'historiens et de publicistes. Les différents rapports de la Commission Bergier publiés au tournant du siècle sont bien sûr venus couronner le tout. Ces révisions ne tiennent simplement pas la route. Que ce soit dans la question des réfugiés, dans celle du rôle de la Suisse pendant le conflit ou dans d'autres encore comme les opérations sur or de la BNS, en examen rigoureux et sans préjugés des faits historiques, ajouté aux résultats de nouvelles investigations, débouche sur une évaluation qui rejoint la première vision de la Suisse pendant la guerre. Il y a bien quelques ombres au tableau, mais d'importance secondaire. L'image historiquement négative de la Suisse qui a dominé dés les années 1960 a joué un grand rôle en 1996-1998 dans l'affaire des fonds en déshérence. Prise sous la loupe, cette affaire se révèle avoir été une pure entreprise de chantage et un racket sans précédent qu'on sache - un chantage et un racket qui ont réussi. Ce qui n'aurait pas été le cas si tant de cerveaux suisses n'avaient pas été lavés par les vues et menées d'un petit groupe d'intellectuels et d'historiens aliénés, appuyés par une fraction de la classe politico-médiatique.

07/2011

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Littérature française (poches)

Miss Harriet. [nouvelles

Miss Harriett, dont le prénom coiffe ce recueil de 1884, est une anglaise sèche, exaltée, amoureuse en secret d'un peintre, héroïne tragique sous la plume de Maupassant, tout comme la mère Sauvage, dont le fils a été envoyé au front, et qui se voit contrainte d'héberger dans sa chaumière quatre soldats prussiens. Après le Second Empire et l'écrasement de la Commune est née une petite bourgeoisie avare, qui limite ses rêves "au gueuleton et au jupon". Maupassant traduit le désespoir né de cette soudaine finitude du monde, où l'ambition se borne à l'espoir d'avancer d'un cran dans la hiérarchie bureaucratique, à l'impatience de l'ouverture d'un testament (L'Héritage), à l'attente du retour d'un parent fortuné (Mon oncle Jules). Un habitué de brasserie, meurtri à jamais par un souvenir d'enfance, vide chaque jour verre sur verre (Garçon, un bock ! ). Les parties de canotage remplacent les expéditions sur les mers lointaines, et l'amour, parfois seulement rêvé, se partage entre mariage et adultère (Regret). Des plaintes semblent monter des berges de la Seine dont une embarcation mystérieuse suit le cours (L'Ane) ; un bout de ficelle, ramassé innocemment dans la boue, mettra en émoi tout un village (La Ficelle). Une âme noire sommeille parfois chez le serviteur le plus fidèle (Denis) tandis qu'un prêtre, ayant porté un enfant au-dessus des fonts baptismaux, se voit saisi d'une étrange émotion (Le Baptême). Et, comme en un monde intermédiaire, les wagons de chemin de fer se muent en chars antiques, où pulsions érotiques et sentiments maternels se confondent (L'Idylle, Le Voyage), dans l'antre utérin d'un tunnel.

06/1978

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Science-fiction

Bifrost N° 105 : Leigh Brackett. La dame sur mars

Il pleuvait sur la vallée depuis trente-six heures, une pluie drue, ininterrompue. Le sol était saturé. Le moindre repli aux flancs hérissés crachait un torrent boueux qui courait s'agréger aux autres torrents en contrebas avant de se déverser par des chenaux naturels dans la rivière. Une rivière qui, tirée de sa torpeur coutumière, roulait en rugissant tel un nouveau Mississippi, déchirant ses berges, s'étalant en une vaste tache jaune sur les champs et dans les rues de Grand Falls fuies par ses habitants en quête de hautes terres. Arbres déracinés et poutres emportées heurtaient les murs des vieilles bâtisses en brique de la grand-rue. Dans le hall de l'hôtel, les crachoirs de bronze flottaient de plus en plus haut, entrechoquant en un glas pitoyable leurs flancs sonores. Au sommet des crêtes fermant la vallée au nord-est et au sud-ouest, cachés par une main méticuleuse, deux petits mécanismes bourdonnaient sans interruption - des minisemeurs qui ne devaient rien à la technologie terrienne. Leur énergie s'épuiserait en quelques jours, mais pour l'heure, ils fonctionnaient avec une efficacité remarquable, propulsant un courant régulier de particules chargées d'électricité vers le ciel, ensemençant les nuages qui s'amassaient sur les crêtes. Dans la vallée, la pluie tombait toujours... Leigh Brackett Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel DOSSIER LEIGH BRACKETT : Dame de Mars, Vénus et autres mondes Interview de Leigh Brackett & Edmond Hamilton Colt & Chivalry : le cinéma selon Leigh Brackett Guide de lecture Bibliographie PAROLES DE REPRESENTANT : Olivier Legendre, diffuseur d'harmonie SCIENTIFICTION : la Cane aux OEufs d'Or : un entretien PRIX DES LECTEURS 2021 : les lauréats ET TOUTE L'ACTU DU LIVRE à travers 40 pages d'études et critiques

01/2022

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Histoire internationale

Korcula sous la domination de Venise au XVe siècle. Pouvoir, économie et vie quotidienne dans une île dalmate au Moyen Age tardif

En 1420, l'île de Korcula sur la côte dalmate (aujourd'hui en Croatie) passe sous l'administration de Venise. Ses archives d'une richesse exceptionnelle permettent de brosser le tableau "total" d'une petite société vivant en bordure de l'empire maritime vénitien au XVe siècle, face à Raguse (Dubrovnik), la rivale : comment ce microcosme de paysans et de bergers, de pêcheurs et de marins commerçants, de patriciens de la ville et de populares de la campagne a-t-il été transformé par son insertion dans l'espace économique et politique de la grande puissance méditerranéenne ? Dans ces trois conférences données au Collège de France en 2010, Oliver Jens Schmitt, professeur à l'université de Vienne, historien des Balkans, croise la micro-histoire avec la grande. On peut y lire l'histoire des amours de Dragacic, leader des populares et de Franusa, fille d'un patricien - un véritable roman politique digne d'un Boccace, où le doge de Venise lui-même intervient. On y apprend comment les familles patriciennes font fortune dans la contrebande, vitale pour les habitants d'une île en manque permanent de blé. A travers les procès-verbaux des gardes champêtres et les registres du port, on entre dans tous les détails de la vie quotidienne de l'île, avec ses histoires de lavandières et de capitaines de navire, de moutons volés sur les plages et de forêts volontairement incendiés. Et l'on en vient à comprendre qu'entre la toute-puissante Venise, uniquement représentée par un gouverneur qui ignore la langue locale, et ce petit monde de paysans et de marins lui-même profondément divisé, c'est tout un jeu de négociations permanent qui règle la vie de l'île et de ses habitants.

07/2019

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Autres collections (9 à 12 ans

Aventures de Baron de Münchausen

Le Baron de Münchhausen naît le le 11 mai 1720 à Bodenwerder dans le Weserbergland. Son véritable nom est Karl Friedrich Hieronymus Freiherr von Münchhausen. Il fut dans sa jeunesse le page du Duc de Brunswick-Lüneberg. Il suit son maître en 1740 pour devenir mercenaire de l'armée russe. Il combat pendant dix ans dans l'armée de Catherine II de Russie contre les Turcs de l'Empire Ottoman, en Crimée. Il est nommé en 1750 capitaine de cavalerie avant de quitter l'armée russe. Lors de son retour en Allemagne, il confie à l'écrivain Rudolphe Erich Raspe ses extraordinaires aventures. Il se fixe ensuite à Hanovre. Le baron était surnommé le baron de Crac (baron du mensonge) : il aurait voyagé sur la lune sur un boulet de canon, il aurait également dansé avec Vénus. Il pâtit énormément d'une réputation de menteur et de fou due à son récit. Il décède le 22 février 1797 de la fièvre typhoïde, ruiné. L'écrivain allemand Rudolf Erich Raspe, recueille, ordonne et publie ces récits en 1785 (du vivant du baron de Münchhausen), en anglais, sous le titre Baron Münchhausen's Narrative of his marvellous Travels and Campaigns in Russia. Un an plus tard, en 1786, les aventures sont traduites en allemand par Gottfried August Bürger, professeur à l'université de Göttingen. Plus qu'une traduction, il remanie les histoires et fournit une version plus poétique et satirique que le livre de Raspe. Le livre sera traduit de l'allemand en français par Théophile Gautier fils avec des illustrations de Gustave Doré. Cette traduction est très agréable, bien qu'amputée de certains passages jugés trop "politiquement incorrects" pour ses contemporains.

07/2022

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Rock

Frog Prog. Musiques progressives en français

A la fin des années 60 et durant une partie des années 70, les musiques progressives ont occupé le devant de la scène internationale, notamment grâce à des groupes comme ceux du "Big Six" : Emerson, Lake and Palmer ; Genesis ; Jethro Tull ; King Crimson ; Pink Floyd et Yes. D'expression majoritairement anglophone, cette forme particulière de musique n'en a pas moins vu naître des développements linguistiques singuliers capables de dépasser les frontières musicales, politiques et sociétales. Ainsi, la francophonie a vu fleurir des artistes portant des messages poétiques et idéologiques variés des deux côtés de l'océan Atlantique. Souvent sans se connaître ni se croiser, ces cousins francophones ont développé une exception musicale qui perdure quelques cinquante années plus tard. Ainsi les Ange, Harmonium, Atoll, Maneige, Mona Lisa, Morse Code, Triangle, Pollen et autres ont-ils marqué l'histoire musicale de leurs pays respectifs, et parfois au-delà, tout en enfantant des générations spontanées marquées de leur influence, en France comme au Québec ou ailleurs. C'est cette particularité qui est l'objet du présent ouvrage car les musiques progressives en français ont réussi à marquer leur existence d'oeuvres dont l'intérêt n'a eu d'égal que le manque d'attention voire le rejet formulés par le public et les médias des pays où elles sont nées. Pris dans des rêves particuliers, les artistes francophones, ardents défenseurs de leur langue maternelle, ont également engendré des formes musicales uniques dont il était opportun d'identifier de nombreux aspects. Sans souci d'exhaustivité, l'auteur tente un éclairage inédit sur les passeurs de langue et d'espérance que furent, sont et seront sans doute encore demain ces "bergers d'un septième ciel"

08/2023

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Cuisine végétarienne

Mon cahier végé gourmand

Les Mon cahier font peau neuve ! Opération total relooking des couvertures avec de nouvelles illustrations au dessin plus inclusif ET une maquette rafraichie avec une pagination augmentée pour plus de respiration. Le programme nutri pour réussir sa transition vers une alimentation végétarienne, saine et gourmande ! Envie de green dans les assiettes ? Quel que soit le motif (envie de prendre soin de sa santé ou de la planète), adopter la veggie attitude, c'est goûter à des saveurs étonnantes qui réveillent les papilles ! Salades vitaminées, burger green, mousse onctueuse au chocolat vegan... Oui, c'est un régal et ça ne ressemble pas à des graines ! Ce cahier permet de maitriser l'essentiel de l'alimentation végétarienne et de préparer des recettes délicieuses, que l'on soit une pro du réchauffé ou du mijoté ! Prête à sortir le tablier et à vivre cette transition dans la joie et la douceur ? Au programme : Un bilan pour faire le point sur ses envies et motivations : les différentes diètes végétales et leurs bienfaits (flexitarienne, végétarienne et végétalienne), un questionnaire pour tester ses motivations... Les bases de l'alimentation végétale équilibrée et sans carence : les black-list des aliments à éviter, les recos pour composer ses assiettes (protéines, glucides, lipides et micronutriments indispensables) et pour booster sa vitalité (super aliments...) Les tips pour une transition veggie réussie : tri alimentaire, observation de sa digestion, les top list des moments plaisirs... Des menus green et des recettes pleines de saveurs : petits déjeuners, en-cas, smoothies protéinés, déjeuners, goûters et dîners végétariens équilibrés et faciles à préparer au fil des saisons. (Quelques exemples : Croque veggie, gnocchis aux courgettes, yaourt coco au granola et aux baies, muffins vegan à la coco...)

09/2023

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Notions

Vouloir la vérité. Philosopher dans la nuit

"Ce livre voudrait offrir un itinéraire en philosophie, a priori éloigné de l'actualité donc ; mais il part malgré tout de nos inquiétudes d'aujourd'hui. Alors que la violence semble s'imposer de nouveau, dans les confrontations géopolitiques, mais aussi dans notre société et même dans les mots de la vie publique, faut-il nous y résigner ? Est-ce se bercer d'illusion que de croire qu'un bien peut advenir ? La politique et la vie éthique peuvent-ils se fixer pour cap une vie meilleure, une vie heureuse ? " François-Xavier Bellamy, longtemps professeur de philosophie, poursuit dans l'action politique une réflexion amorcée dans les livres. En parallèle de son engagement, il n'a jamais interrompu l'aventure qui dure depuis dix ans d'un cours de philosophie en public : deux fois par mois, au théâtre Hébertot à Paris et à travers toute la France, il écrit et anime des conférences sur des questions toujours nouvelles, qui réunissent chaque année des milliers de spectateurs. Ce projet devient pour la première fois l'objet d'un livre. François-Xavier Bellamy nous confie aujourd'hui trois grandes méditations : sur un monde sans violence, sur la possibilité du progrès, et sur la quête du bonheur. Avec pour fil rouge la perspective de renouer avec l'espoir, qui semble avoir fui nos conversations comme notre débat public... Ces étapes permettent de retrouver, avec les auteurs qui ont fait l'histoire de la pensée, le chemin d'une réflexion plus lucide sur les défis qui nous attendent. Mêlant lectures, choses vues, éléments d'histoires, évocations, citant Platon, Racine ou Alain, François-Xavier Bellamy nous offre une occasion de repenser la quête de nos vies et notre place dans l'histoire, avec la liberté philosophique et le ton pédagogique qui sont la marque de ces rencontres.

10/2023

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Communication - Médias

Hermès 91 - La marche

Directeur de la publication Dominique Wolton Numéro coordonné par Vincent Liquète et David Le Breton et supervisé par Thierry Paquot Hermès aux sandales ailées est le dieu des voyageurs, des bergers, des commerçants, des voleurs et des orateurs. A l'occasion de cette quatre-vingt-onzième livraison d'Hermès, nous l'avons fait marcheur et transformé en guide pour la composition de ce sommaire. La marche est davantage qu'une fonction physiologique, anatomique ou musculaire, c'est la révélation de l'Autre. Et cette découverte de l'altérité, participe de la communication. Dire que l'être humain est relationnel, c'est dire qu'il va vers autrui pour construire une relation, relation qu'il ne cesse, sa vie durant, de lier, relier, délier et pour se faire, il marche. La marche ne consiste pas seulement à mettre un pied devant l'autre. Elle vise à satisfaire notre curiosité et à combler notre besoin de liberté. La curiosité de la découverte du monde et de soi-même (ses forces et ses limites), lors de randonnées, d'excursions, de déambulations, de flâneries... La liberté, avec les manifestations de rue, les pèlerinages, les processions et autres modalités collectives pour partager un même objectif, un même transport qui facilite l'unité d'un groupe. Mais la marche est parfois tragique, forcée et porteuse de la violence faite à l'Autre, jusqu'aux marches de la mort. Ainsi la marche est multiple, complexe et cette diversité de formes confirme sa grande importance pour faire société et analyser diverses composantes de la communication sociale. Elle révèle parfois même des situations d'incommunication voire d'acommunication au sein des sociétés et groupes d'individus. C'est ce que montrent les quarante contributions ici réunies qui fournissent la matière d'un original vade-mecum pour le marcheur contemporain. Vincent Liquète et David Le Breton Automne 2023

10/2023

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Littérature française

Chroniques. Les murmures de la liberté

"J'aime les mots, j'aime les gens". C'est ce qu'aime à répéter l'écrivain Michel Etiévent. La formule résume à merveille, entre essais historiques, documentaires, récits de fiction, écrits collectifs issus d'ateliers d'écriture avec les mondes de la souffrance, tout un chemin de vie. Un parcours en quête de dignité et de solidarité. Trente ans de journalisme aussi, dont il nous livre ici à travers ses chroniques désormais célèbres, ce qu'il appelle sa route d'écriture. Le choix ne fut pas simple entre le millier d'articles donnés à la presse nationale, régionale, aux différents magazines ou revues littéraires. On retrouvera dans ces textes brillants tous les thèmes chers à l'auteur. La belle écriture tout d'abord, fruit de patience et d'exigence qui porte tout ce qu'il aime : le combat pour la dignité, le devoir de mémoire, la longue marche des femmes et des hommes dans les siècles. Portraits, réflexions, essais se suivent pour dire la montagne et ceux qui la peuplent. "Peuple" justement qui, du paysan au résistant, de la bergère née dans les champs d'alpage à l'ouvrier d'ici ou d'ailleurs, a bâti au fil des douleurs et des espérances un territoire à vivre et à aimer. On goûtera aussi les senteurs de la terre, ces fragrances d'arbres sous la lumière des saisons, cette émotion qui partout affleure, au creux d'un bois, d'un visage ou à l'orée d'une lisière flamboyante d'automne. Des écrits tout à la fois sensibles, incisifs et doux qui donnent à saisir une vie en quête de profonde humanité. Une longue balade comme un résumé des espoirs et des blessures du temps.

12/2009

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Pléiades

Oeuvres Complètes. Tome 2, Oeuvres diverses

"Diversité, c'est ma devise", devise de son oeuvre, devise de sa vie. Il va "de fleur en fleur et d'objet en objet", promenant partout sa curiosité aussi prompte à se lasser qu'à s'émouvoir, et, au fond de son âme légère, sa mélancolie, son éternel ennui. Car voilà le secret de cette "humeur volage et qui ne saurait souffrir nul attachement", de cette "inconstance", de cette "inquiétude, qui me sont, dit-il encore, si naturelles". Hoc se quisque modo fugit. A se pencher sur ce vide intérieur, le vertige le prendrait peut-être. Il s'essaie à tous les genres, tente mille aventures, se perd dans ses rêves ; il se fuit. À la fin de sa vie, il écrit à Maucroix : "Je mourrais d'ennui, si je ne composais plus." II avait bien près de soixante-dix ans quand Mme d'Hervart, sa Sylvie, reçut la lettre où Verger le peint au vif : Je voudrais bien le voir aussi, Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d'amoureux souci ; Former d'un vain projet le plan imaginaire, Changer en cent façons l'ordre de l'Univers, Sans douter, proposer mille doutes divers ; Puis tout seul s'écarter, comme il fait d'ordinaire, Non pour rêver à vous qui rêvez tant à lui, Non pour rêver à quelque affaire, Mais pour varier son ennui. Car vous savez, Madame, qu'il s'ennuie partout... Vingt ans plus tôt, un janséniste le jugeait "mélancolique et de bon sens", le bon sens masquant, trompant la mélancolie. Mitton, qui fut à la fois l'ami de Pascal et de La Fontaine, put vérifier sur l'âme du poète ce que le moraliste écrit de l'inconstance et du divertissement...", Pierre Clarac.

07/1943

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Philosophie

Les déséquilibres de l'amour. La genèse du concept de perversion sexuelle, de la Révolution française à Freud

Depuis Foucault, l'histoire de la perversion sexuelle est hantée par deux grands mythes : les théories psychiatriques qui l'ont façonnée seraient le cache-misère pseudo-savant d'une morale répressive ; et, en pratique, l'homosexualité aurait été sa cible essentielle, voire son paradigme. Ces mythes, Julie Mazaleigue-Labaste les déconstruit ici radicalement. Elle s'appuie à cette fin sur une série d'archives inédites, complétées d'analyses épistémologiques pointues. Elle réhabilite l'aliénisme français de la première moitié du 19e siècle. Car le concept de perversion n'est pas, comme on l'a dit, le fruit tardif de la psychiatrie et de la sexologie allemande d'avant Freud. Et elle conteste vigoureusement le privilège de l'homosexualité, recentrant le débat sur le sadisme. On découvrira ainsi comment, loin de résulter uniquement d'une farouche volonté de normalisation des amours déviantes, la notion de "perversion sexuelle" est devenue logiquement nécessaire au sein de la rationalité médico-psychologique, mais aussi bien en droit. Car son histoire s'enracine dans un problème qui nous reste à charge : celui du rapport du sujet à ses actes (les contrôle-t-il ? Et si non, en est-il alors encore l'auteur, ou la victime ?), problème dont psychiatres, psychologues, criminologues, sexologues et magistrats ont tenté de démêler l'écheveau à même la chair et les corps. Coupeurs de nattes et violateurs de tombes, atroces dépeceurs de petits bergers et pauvres collectionneurs de mouchoirs furent alors emportés, tous ensemble, dans un tourbillon de théories de plus en plus sinistres. Julie Mazaleigue-Labaste apporte ainsi une contribution majeure à l'anthropologie de nos sociétés. Comment le Mal y a-t-il été naturalisé ? Comment la sexualité y est-elle devenue un problème de psychologie ? Comment, enfin, notre pensée s'est-elle enrichie de la dimension du fantasme ?

11/2014

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 4, Sud-Est

Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc. Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer.Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques

02/2012

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Littérature française

Sous le soleil d'Apamée... Il s'appelait Gallien et était empereur de Rome

Quelques années après la mort de l'empereur Gallien, un de ses proches, Amelius d'Apamée, disciple de Plotin, entreprend de conter, à ses élèves, la vie trépidante et malheureuse de son protecteur, a une époque où la Rome éternelle est en proie aux dangers les plus divers. Les barbares menacent les frontières du nord de l'empire et des Balkans et les Perses fondent sur le Moyen-Orient romain. Mais le péril le plus grand se trouve clans L'environnement immédiat de César. Ses propres généraux, issus du rang, nommés par lui, n'auront de cesse de le critiquer et, pour certains d'entre eux, de se soulever contre son autorité. Arnelius, qui s'est réfugié à Apamée sur l'Oronte, en Syrie romaine où il a ouvert une école de philosophie, est là, face à ses disciples et élèves. L'existence dramatique de Gallien est, une opportunité pour leur dispenser quelques règles de vie et rétablir une vérité vacillante, salie par les dénigrements les plus fous. Nous sommes à la fin du IIIe siècle, L'anarchie militaire a placé, au sommet du pouvoir, un Dalmate intelligent et impitoyable II s'appelle Dioclès l'histoire le connait mieux sous le nom de Dioclétien. Les cités syriennes sont riches. Le commerce est florissant Mais la guerre est, une fois encore, aux portes de l'empire. Promenons-nous, si vous le voulez bien, avec Amelius, dans cet Orient en proie aux doutes, a la crainte, aux peurs. Quittons la domus pour rejoindre le forum Passons devant les échoppes aux odeurs enivrantes. Visitons les temples aux statues multicolores. Entrons dans les termes, écoutons les cris joyeux qui émanent de la palestre, rendons-nous chez le coiffeur et rentrons au logis pour profiter, le jour tombant, de la douceur du péristyle. Et laissons-nous bercer par la parole d'Amelius.

11/2017

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Littérature française (poches)

Autour du cairn

Dans Autour du cairn, Alexandre Chollier multiplie les points de vue. Il mêle analyse et références anthropologiques, philosophiques et sociologiques et propose un large éventail de références issues de ses recherches. Rythmé par les dessins de Marc De Bernardis - un ami peintre amoureux de montagne à l'origine de son intérêt pour le cairn, Autour du cairn convoque des lieux, des récits et des voix de poètes, d'anthropologues, de philosophes - pour faire entendre la "parole des pierres". Edouard Glissant, Jean Giono, Maurice Chappaz ou Roger Caillois sont invités à nourrir cette réflexion. Mais aussi Nicolas Bouvier, qui écrivait : "Je ne pars jamais des mots pour aller aux choses, toujours l'inverse". Si la figure du cairn se fait à l'occasion silhouette, ses noms ne manquent pas d'indiquer l'essentiel et de dessiner un monde où l'humain et le non-humain deviennent solidaires l'un de l'autre. Des noms dès lors à la présence vive : galgal, clapier, montjoie, monticule, murger, tumulus, castelet, champignon, garof, segnavia, ometto, uomo di sasso, mound, Steinmann, Steinberg, Steinpyramide, Wegweiser, radjma, kerkour, kalacha, nishan, chaps, chorten, stûpa, laptse, obo, apacheta, innunguaq, inuksuk... Dans le cairn rien n'est isolé, ni mot, ni chose, ni être, ni lieu. Indicateur d'une géographie concrète, le cairn dit le monde tel qu'il est. Dans l'Himalaya, les Alpes et en Laponie, sur les sentiers des anciens pays celtes et chez les Indiens d'Amérique, il indique une frontière, borne le chemin, marque le passage d'un col, une tombe ou un lieu de chasse. Les passants - bergers, nomades, randonneurs ou voyageurs - y ajoutent une pierre, prenant le risque de l'écroulement ; oeuvre collective en constante transformation, le cairn résiste au passage du temps justement parce qu'il est fragile, toujours changeant et reconstruit.

04/2019

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Religion

Vie et destin des tout premiers chrétiens

Pour les amis du Christ et pour tous ceux qui s'intéressent à ses proches, les révélations faites à l'ancienne petite bergère allemande devenue religieuse augustinienne, Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) sont une source d'informations considérable, même si elle n'a fréquenté l'école primaire que quatre mois. Voulez-vous en apprendre davantage sur la vie et le destin de Véronique ? De Barthélemy ? De Sainte-Anne, la mère de Marie ? De Sidoine, l'aveugle-né qui avait été guéri par Jésus et qui est venu évangéliser la Provence romaine avec Lazare, ses soeurs Marthe et Marie-Madeleine, leurs deux servantes ainsi que Maximin ? Voulez-vous mieux connaître la vie des trois frères, tous trois apôtres, Jude-Thaddée, Simon-le-Cananéen et Jacques le Mineur ? Désirez-vous en savoir plus sur les deux frères tous deux apôtres, Jacques le Majeur et Jean l'évangéliste ? Sur la vie de deux autres apôtres, frères également, André et Pierre ? Voulez-vous en apprendre davantage sur les dernières années de la vie de Marie à Ephèse ? Voulez-vous découvrir deux prophéties déjà réalisées et une prophétie non encore réalisée de St Thomas concernant le Japon ? Aimeriez-vous découvrir la reconstitution du visage de Marie-Madeleine, patronne de la Provence, à partir de ses restes conservés à la Basilique de St Maximin la Sainte-Baume ? Lisez "Vie et Destin des tout premiers chrétiens", le dernier ouvrage de Jacques Atlan, auteur des trois premiers volumes de l'Evangile provençal, publiés en février 2014, en mars 2015 et en mars 2017 aux Presses du Midi. Le cinéma ne tardera pas à s'apercevoir qu'il y a, dans tous ces ouvrages, la matière visualisable pour un grand nombre de films.

03/2018

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Tourisme France

La côte vendéenne

La Vendée. Eau et terre. Rivière et département. Y vivre et y séjourner, c'est un peu la comprendre déjà, mais elle est si diverse ! Son pourtour occidental, celui-là même qui baigne dans l'eau, mérite qu'on y plonge et qu'on l'explore. Régal de tous les jours pour le photographe, la Vendée littorale décline le spectre de lumière sur des fonds empruntés aux quatre éléments : l'eau des baies, des rivières et des marais partout caresse la pierre, devenue sable à la Plage des Dames et restée rocher sur la Corniche Vendéenne. Toujours, les pointes, Arçay et la Fosse, s'animent et se débattent sous l'effet du vent du large et des tempêtes. Quant au soleil, il enchante et régale : la lumière est ici comme nulle part ailleurs, intense ! Et chaque soir, tombant dans la mer, il éblouit les promeneurs attardés au Vieux Château d'Yeu ou sur la jetée des Sables. Dans ce livre, aux images somptueuses et aux mots choisis, Antoine et Marine Tatin proposent un voyage sans but ni fin, une série d'escales à prolonger pour le plaisir ou à écourter pour naviguer encore le long de la Vendée littorale. Se laisser bercer par la quiétude d'une ruelle ou emporter par le rythme d'une danse, plonger dans la frénésie d'un port ou caboter vers une île, découvrir les vieilles pierres des phares et des villas, s'enthousiasmer pour les grandes compétitions puis savourer les produits de la mer, aller à la rencontre de ses habitants pour qui respirer l'air iodé est vital... Nombreuses sont les occasions sur ces 250 km de côte de goûter au bonheur immaculé auquel étymologiquement la Vendée est associée...

11/2018

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Montagne

L'Alpe N° 76, avril-mai-juin 2017 : Grands bâtissseurs

Vous vous imaginiez les Alpes comme un océan de nature préservée ? Que nenni ! Sans même remonter aux premiers bergers qui, à la préhistoire, ont colonisé les alpages avec leurs troupeaux jusqu'à plus de 3000 mètres d'altitude (dans les Ecrins, par exemple), les Romains ont, dès les premiers siècles de notre ère, aménagé des voies de communication. En témoigne la fameuse table de Peutinger, cette étonnante représentation cartographique des passages alpins de l'Antiquité. Dans la foulée de ces traversées, il a fallu sécuriser les itinéraires en élevant murs et fortins. L'histoire aura retenu le duc de Lesdiguières (1543-1626), né dans les Hautes-Alpes, pour ses premières fortifications de grande ampleur, mais aussi, juste après, Vauban (1633-1707) dont les ouvrages sont aujourd'hui classés au patrimoine de l'Unesco. On se souvient sans doute moins de l'ingénieur en chef chargé des travaux du Simplon sous Napoléon qui se serait exclamé en 1805 : "Vous pouvez dire à Sa Majesté Impériale qu'il n'y a plus d'Alpes. Le Simplon est ouvert et j'attends l'artillerie". C'est au travers d'une série de portraits que ce numéro de printemps se propose de redécouvrir l'aménagement des Alpes, depuis les premières routes jusqu'à la construction des grands barrages hydro-électriques et des premières stations de sports d'hiver. De grands noms ont émaillé cette longue histoire. Ceux précédemment cités, mais aussi des Charles-François de Ladoucette, préfet des Hautes-Alpes, Adrien Ruelle, ingénieur des chemins de fer, Philippe Lamour, papa de l'aménagement du territoire dans l'immédiat après-guerre, le géophysicien Eric Boissonnas, créateur de la station intégrée de Flaine en Haute-Savoie, ou encore, ailleurs en Europe, des hommes comme Cavour, Victor-Amédée III (en Italie) voire Napoléon.

03/2017

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Linguistique

Deux mille mots pour dire le monde

Pour Henriette Walter, l'aventure des mots se confond avec celle des hommes dont elle nous fournit quelques clés essentielles. Suivant une méthode d'investigation qui la conduit à avancer pas à pas et mot à mot dans cette histoire parallèle, la grande linguiste offre ici au lecteur des incursions inédites dans son univers de chercheur et les coulisses de l'analyse lexicale. Elle montre, avec cette érudition sérieuse et ludique à la fois qui la caractérise, par quels "traits de sens" particuliers les différents noms imposent leur spécificité : tel le sabot, distinct des autres chaussures par sa semelle de bois ; ou l'interrogatoire, forme de dialogue caractéristique, comme la chaise ne saurait se confondre avec le fauteuil. Au fil des pages, on apprend que dans les toponymes se cachent les plus vieux mots de la langue (caillou, calanque, chalet...), que le vocabulaire du corps humain et celui des soins quiy sont apportés se partagent entre origine latine (anatomie) et grecque (physiologie et médecine), que les noms des vêtements, de la monnaie ou de la parenté sont des produits de l'histoire, quand ceux du mouchoir ou du pain renvoient plutôt à la géographie. On sera surpris de découvrir pourquoi les sièges ont des noms imagés vraiment énigmatiques (bergère, marquise ou duchesse brisée, ou encore crapaud), tandis qu'on trouvera tout naturel que les mots d'amour occupent une place de choix dans les chansons et la littérature. Dans sa préface, où il évoque le travail de sa mère pour la première fois, Hector Obalk souligne tout ce qu'il doit, comme chaque lecteur d'Henriette Walter, à cet apprentissage savant des mots, manière passionnante et savoureuse de mieux saisir la richesse du réel.

09/2022

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Littérature française

Le dieu cerf

Scribe de ce fragment de légende dorée, récitant d'une geste dont je module, à mon tour, les accents et les échos, je ressens pleinement ce passage de l'orée, cet état de panique joyeuse que m'a toujours inspiré la seule profération du mot "lisière" . Je veux imaginer ce qui pouvait habiter mon personnage au moment où il a vécu l'épreuve de la lisière, j'aimerais le deviner rempli de cette belle profondeur d'âme, de cette frayeur religieuse qui gagne les nomades sacrés et les pérégrins... Et pourtant une sorte de lucidité vient atténuer mon enthousiasme, mon personnage appartient à l'Antiquité, c'est un vir que ne tourmentent ni la peur physique ni la fragilité si féminine, c'est un homme accompli, dans la splendeur de sa force, un guerrier, un chasseur, un homme véritable, pas une mauviette amoindrie par un usage immodéré des thermes et des bains émollients, un homme qui aime darder le poignard, le coutelas, l'épée, un homme qui tue sans le moindre état d'âme, que la vue du sang répandu ne fait pas défaillir, parce que, dans toute quête qui prend la forme d'une chasse, le sang jaillit à un moment ou à un autre, il vient rougir les mousses, les berges des étangs : la forêt est avant tout le lieu du sacrifice et celui qui s'y aventure, qu'il soit couvert de fer ou de fourrure, est un prêtre mobile et fougueux qui immole sans réserve et sans crainte. Né en 1959 Philippe Le Guillou a publié plusieurs volumes chez Gallimard. Les sept noms du peintre obtient en 1997 le Prix Médicis. Le dieu cerf est son premier livre à nos éditions.

11/2019

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Littérature française

La grande ourse

Zita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l'agro-industrie. Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d'amour sera celle de la maturité, celle où Zita s'installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n'y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Emilie, son ancienne compagne, gérante d'une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l'étroit dans le costume de belle-mère qu'on veut lui tailler. Un jour d'automne, le cadavre de l'ours Anis est retrouvé sur l'estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Emilie et Inès, le braconnier n'est qu'un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l'entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur. Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes ?

01/2023

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Rhône-Alpes

Mes randonnées autour d'Annecy. Lac et montagne, Haute-Savoie. De la randonnée familiale à la randonnée alpine, 53 itinéraires reconnus avec cartes, 2e édition

Une grande diversité caractérise ce guide aux facettes multiples. Des collines de l'avant-pays aux montagnes qui enserrent le lac d'Annecy, la flore, la faune et les paysages se renouvellent agréablement. Sur les hauteurs, les panoramas s'ouvrent Suisse Genève sur les Alpes dominées par le majestueux mont Blanc, tandis que tout en bas se love l'impassible lac aux eaux turquoise. Les crêtes et les sommets parfois acérés et aériens sont bordés d'alpages riants et verdoyants égayés par les sonnailles du bétail. De partout, des chalets aménagés en refuges et gérés par les bergers offrent la possibilité de passer un moment inoubliable dans un cadre bucolique et dans une ambiance conviviale. Les cinquante-trois itinéraires proposés dans Chambéry cet ouvrage s'ouvrent à un très large public. Promenades familiales accessibles à tous, surtout dans les collines de l'Avant-pays, mais aussi autour du lac, escapades secrètes où le sens de l'orientation est mis à l'épreuve, parcours alpins exigeants avec une dénivelée et un temps de marche sérieux, passages parfois escarpés et exposés, crêtes vertigineuses... composent tout le panel des randonnées praticables dans le secteur. Aucun matériel spécifique n'a été utilisé pendant les reconnaissances. Cependant un piolet et (ou) une corde peuvent s'avérer utiles pour franchir les pas les plus délicats ou pour rassurer les personnes sensibles. Temps de marche, dénivelées, remarques, descriptions et cartes sont les outils qui participent au choix des circuits et qui guident ensuite le randonneur. Pour parcourir en toute quiétude ces itinéraires, il est donc conseillé de garder le livre avec soi ou de faire une photocopie du circuit choisi afin d'alléger le poids du sac à dos.

05/2021

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Littérature française

La comédie humaine. Ursule Mirouët

" En entrant à Nemours du côté de Paris, on passe sur le canal du Loing, dont les berges forment à la fois de champêtres remparts et de pittoresques promenades à cette jolie petite ville. Depuis 1830, on a malheureusement bâti plusieurs maisons en deçà du pont. Si cette espèce de faubourg s'augmente, la physionomie de la ville y perdra sa gracieuse originalité. Mais, en 1829, les côtés de la route étant libres, le maître de poste, grand et gros homme d'environ soixante ans, assis au point culminant de ce pont, pouvait, par une belle matinée, parfaitement embrasser ce qu'en termes de son art on nomme un ruban de queue. Le mois de septembre déployait ses trésors, l'atmosphère flambait au-dessus des herbes et des cailloux, aucun nuage n'altérait le bleu de l'éther dont la pureté partout vive, et même à l'horizon, indiquait l'excessive raréfaction de l'air. Aussi, Minoret-Le- vrault, ainsi se nommait le maître de poste, était-il obligé de se faire un garde-vue avec une de ses mains pour ne pas être ébloui. En homme impatienté d'attendre, il regardait tan- tôt les charmantes prairies qui s'étalent à droite de la route et où ses regains poussaient, tantôt la colline chargée de bois qui, sur la gauche, s'étend de Nemours à Bouron. Il en- tendait dans la vallée du Loing, où retentissaient les bruits du chemin repoussés par la colline, le galop de ses propres chevaux et les claquements de fouet de ses postillons. Ne faut-il pas être bien maître de poste pour s'impatienter devant une prairie où se trouvaient des bestiaux comme en fait Paul Potter, sous un ciel de Raphaël, sur un canal ombragé d'arbres dans la manière d'Hobbéma ? . . ".

02/2023