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Marilaure Garcia Mahé

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Cinéma

Jean-Luc Delarue. Révélations : les dessous de l'affaire...

Adoré, adulé des téléspectatrices (toutes tranches d'âge confondues), ses émissions durant des années, battent tous les records d'audience avec "Ça se discute" ou "C'est mon choix". En plus, il règne sur un véritable empire télévisuel et produit des centaines d'émissions. Perfectionniste, il réussit presque tout ce qu'il entreprend. Il mène sa vie à un train d'enfer, tout va très vite, beaucoup trop vite... Surchargé de travail, débordé, dépassé, il trouve alors refuge dans les paradis artificiels. La cocaïne. Erreur fatale qui lui fera petit à petit perdre pied. Et ce n'est pas la naissance de son fils Jean, en octobre 2006, né de son union avec Élisabeth Bost, ni son mariage avec Anissa Khelfi le 12 mai 2012, alors qu'il se savait condamné, qui changeront la donne. Comment l'homme si intelligent et talentueux qu'il fut, a pu sombrer aussi inexorablement? Serait-ce ses blessures de l'enfance qui ne se sont jamais refermées ?... Le feuilleton que nous offre l'animateur après sa disparition, pourrait être le script d'une de ses émissions posthumes intitulée, par exemple: "Secrets de famille". Quand j'ai pris la plume pour un livre-hommage dédié à ce surdoué de la télé, je me doutais que l'Affaire Delarue allait, insensiblement, supplanter l'Homme Delarue. Jean-Luc Delarue a scénarisé sa disparition comme le "pro" qu'il était. Cela a commencé par son mariage, alors qu'il se savait perdu : un moyen infaillible de "couper la poire en deux", au nez et à la barbe de son ex et de ses parents. Ensuite, dans le secret de son isoloir - sa chambre d'hôpital - il a "en toute lucidité, nous disent ses médecins" - et ce, malgré des doses magistrales de morphine pour atténuer ses douleurs - organisé méthodiquement sa succession. Un testament qui, il le savait, allait opposer sa famille de coeur et sa famille de sang. Un pavé dans la mare qui, depuis sa disparition, fait jour après jour, des ricochets. Un enterrement à la sauvette. Une pierre tombale mystérieuse. Des comptes vidés de leur substance. Des mails posthumes infamants. Une enfant cachée. Un livre perdu qui reparaît à point nommé. Et, en ligne de mire, une exhumation probable à la Montand... L'enjeu de tout ce déballage médiatique: un magot de 30 millions d'euros. L'arbre qui cache la forêt. Une forêt de haine, de misères intimes et de concupiscence exacerbée.

12/2012

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Science-fiction

La mort et quelques amis s’invitent chez le club Diogène (1787-1885)

La gaffe se produisit au coeur tortueux de l'escalier, là où les marches étaient les plus traîtresses. Le tonneau trompa-t-il les doigts de Franklin ou triompha-t-il des biceps du Maréchal, qu'importe, pendant que les deux hommes s'accusaient mutuellement, le tonneau dégringolait par rebonds dans un vacarme de tous les diables. Miraculeusement, il finit sa chute debout, calé d'aplomb contre ses congénères. Mais les secousses avaient dérangé ce qui croupissait à l'intérieur. Au début, ça se mit à taper. Le Maréchal et Franklin supposèrent qu'il s'agissait des remous du liquide, amplifiés par le ballottage des morceaux solides qui nageaient dans cette drôle de soupe. Mais voilà que ça se mettait à cogner plus fort ! Avec des poings, eût-on dit. Quelque chose paraissait vouloir sortir du tonneau. "Y a quelqu'un ? " appela le Maréchal en se baissant malgré lui sur le fût. Ca répondit. --- Les années passent, mais au cinquième étage de l'hôtel Impérial, tel un phare sans compassion, la lumière du club Diogène veille toujours sur les hauts-lieux et les bas-fonds de Paris, à l'affût d'une distrayante monstruosité qui viendrait à passer. Rien n'a vraiment changé. Certains en prennent peut-être plus à leur aise avec les règles édictées par Monsieur : ainsi Vayec et Franklin, en compagnie leurs belles, arpentent-ils en plein jour Montmartre. Mais, "D'une rue à l'autre" , ils risqueront bien de se perdre. Le Maréchal commence à ressentir les affres de la vieillerie : qu'à cela ne tienne ! Ce sera l'occasion pour le Club de se mesurer à un effarant gang de p'tits vieux. Il y a aussi les ennemis séculaires du Club, comme le vieil Esope, qui à grands coups de fables, de métamorphoses et d'incendies cherchent à prendre leur revanche. Fédor et les siens en ont maté d'autres. Enfin O tempora o mores oblige, la gente féminine entend bien occuper le devant de la scène, comme dans cette vaillante "Histoire de filles" , où Camille et Lison en remontrent à tous les goujats. Un sentiment de truculente invulnérabilité pourrait légitimement gagner ces héros sans discipline et les lecteurs éblouis de leurs exploits pas toujours recommandables. Pourtant, au terme de ces quinze nouvelles aventures, le club Diogène perdra l'un des siens...

01/2011

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Ouvrages généraux et thématiqu

La route au Moyen Age. Réalités et représentations

Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et témoignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fréquemment, l'existence d'un réseau médiéval a été, sinon niée, en tout cas largement sous-estimée. Des travaux des dernières décennies conduisent à relativiser la pérennité longtemps affirmée de l'héritage romain. Les hommes l'ont adapté aux nécessités et priorités du moment, ont hissé au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunté des tronçons de facture incontestablement ou vraisemblablement médiévale. Résolument pluridisciplinaire, associant archéologues, historiens, histo- riens de l'art, spécialistes de la littérature et toponymistes, le colloque organisé par l'Institut d'études médiévales de l'Université catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve, livre des regards croisés et une stimulante confrontation des méthodes. Sous-titrées " Réalités et représentations ", ces journées ont été soucieuses de scruter la perception de la route et du réseau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres littéraires que dans des productions artistiques. Succédant à une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et à une orientation bibliographique, la douzaine de contributions émanant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois thématiques. La première partie est dédiée à quelques enquêtes historiques relatives à des aspects politiques et fonctionnels. Suit l'éclairage particulier de recherches consacrées à l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une dernière partie regroupe quelques témoignages archéologiques et iconogra- phiques illustrant plus concrètement la matérialité de la route. Il serait difficile et quelque peu présomptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent à investiguer, des sources à repérer, à critiquer et à mettre en oeuvre. Le présent volume a par contre l'am- bition de révéler des approches inédites, de dégager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enquêtes. C'est à ce prix seulement que la route médiévale retrouvera la place qui était sienne dans le vécu et l'imaginaire des contem- porains. La publication réunit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-Hélène Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbrücken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Genève), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szabó (Göttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve).

03/2021

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Violence

L'antisémitisme expliqué aux juifs, aux chrétiens, aux musulmans et aux antisémites

Cet essai est l'aboutissement de plusieurs décennies d'observations et de réflexions, en quelque sorte une anatomie psychologique des antisémites. Il ne s'adresse qu'à celles et à ceux dont la logique est le fondement même de leur liberté de conscience, et entreprend de démontrer, à l'instar de tout chercheur rigoureux, que le christianisme et l'islam ne sont pas, sémantiquement parlant, deux religions légitimes, mais deux impostures. Les deux dogmes, une usurpation abâtardie du judaïsme, sont les véritables racines de l'antisémitisme. Eugenio Scalfari, célèbre journaliste fondateur de La Repubblica a eu la satisfaction de recevoir une réponse du pape François, à sa question : Le Dieu des chrétiens pardonne-t-il les péchés de ceux qui ne croient pas et ne cherchent pas la foi ? Et l'honnête Pape de reconnaître : " La miséricorde de Dieu n'a pas de limites si on s'adresse à Lui d'un coeur sincère et contrit, la question pour celui qui ne croit pas en Dieu est d'obéir à sa propre conscience. " Aucun éditeur avant les éditions Auteurs du Monde n'avait accepté de publier ce manuscrit, deux pavés dans la mare, explosifs de par leur pertinence. Il est donc encore possible et jamais trop tard de dire les choses comme elles sont, afin de contribuer à moins ajouter du malheur au monde. Au nom de quoi et de qui nous restreindrions-nous, en 2020, d'expliquer, de prouver et de dénoncer les crimes anciens du christianisme, et ceux, passés, actuels et futurs de l'islam religieux et politique ? Par crainte de discréditer leur dogme, de heurter et d'ébranler les convictions religieuses de leurs adeptes ? Et, en nous taisant, piétiner la mémoire des millions de victimes dont le seul tort fut et demeure toujours de ne pas croire en ce qui est faux, farfelu et absurde ? L'on exhume et juge les crimes génocidaires de l'Histoire et l'on étoufferait l'histoire tragique des Juifs ? Pour que le mal se revête d'une conscience politiquement correcte ? La seule justice, le seul dédommagement que l'on puisse accorder aux Juifs et à Israël est de dire les choses comme elles sont, partout où la liberté de pensée et de parole est encore en vigueur.

05/2022

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Insectes et oiseaux

Oiseaux des jardins. Chercher, observer, reconnaître, identifier

70 espèces d'oiseaux communes dans les jardins, les parcs et la campagne cultivée dans un guide d'identification spécialement conçu pour les enfants. Grâce à son petit format, ils pourront facilement l'emporter sur le terrain et l'avoir toujours sur eux lors de leurs balades-découvertes. Une structure qui répond à la méthode d'identification Ce qui fait la qualité de ce carnet et le rend particulièrement pertinent, c'est qu'il est organisé de manière à faciliter l'identification : les oiseaux sont regroupés sur une ou plusieurs doubles pages en 12 catégories, en fonction du caractère dominant de chaque espèce (forme du bec, posture, mode de déplacement, silhouette, couleur...), c'est-à-dire la première chose que l'on remarque quand on observe un oiseau sur le terrain. Pour chaque oiseau, plusieurs indices de reconnaissance sont indiqués. C'est leur ensemble qui peut permettre une identification juste : la période de l'année durant laquelle ils sont visibles, la taille, le régime alimentaire. Un ou deux éléments caractérisent l'oiseau (forme, comportement, habitat...). Si mâle et femelle sont différents, les deux sont représentés. Sur les dessins, de petites légendes soulignent les caractères essentiels à regarder pour comparer les espèces entre elles. Enfin, des encadrés aident à comparer les espèces proches en vol et font découvrir leurs petites manies pour mieux les identifier. Apprendre à reconstituer un puzzle On sait reconnaître un rouge-gorge ou un merle noir, parce que l'on se souvient de leur silhouette et de leurs couleurs. Eh bien, on peut identifier bien d'autres espèces de manière analogue, en mémorisant les critères indispensables à leur détermination. Pour identifier un oiseau, il faut d'abord savoir l'observer et le décrire. Il s'agit de se poser plein de petites questions comme pour reconstituer un puzzle à partir de ses différentes observations : la silhouette, la taille, la tête, le bec, la queue, les pattes, la posture, le vol, les ailes, la façon de se déplacer au sol. Ce carnet, suivant cette méthode, fournit pour chaque oiseau tous les critères qui vont permettre à l'enfant de le reconnaître, avec des textes simples, clairs et concis qui vont à l'essentiel, et des illustrations naturalistes de grande qualité, très fidèles à la réalité. Un petit plus : le calendrier des observations, car, chaque mois, il se passe quelque chose de nouveau du côté des petits oiseaux. Ouvrez l'oeil !

04/2023

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

Le jardin

Un nouvel imagier de la collection "Mes années pourquoi" pour mettre des mots sur toutes les notions liées au jardin, ce milieu naturel si familier des jeunes enfants, leur premier terrain de jeu et de découvertes. Un documentaire visuel sur les plantes et les animaux du jardin L'enfant explore les différents jardins (jardin public, botanique, japonais, suspendu...) célèbres. Il observe les arbres, arbustes et haies, les fleurs, les légumes, le petit monde de la mare, les animaux en simple visite ou qui s'y nourrissent et s'y abritent. Le plus : une entrée immédiate par l'image, simple et accessible, un vocabulaire riche et précis pour apprendre à nommer. Par une alternance de grandes scènes et de vignettes, l'enfant découvre l'univers foisonnant du jardin et fait ses premiers pas en botanique. S'intéresser au jardin, c'est aussi une initiation à la préservation de l'environnement. Le jardinage, un outil pédagogique On connaît les vertus éducatives du jardinage pour les enfants. Terrain d'expérimentation créative et sensorielle, le jardin est le premier lieu où découvrir la nature. L'enfant qui participe à l'entretien du jardin et à celui du potager apprend énormément sur la nature et le cycle de la vie, mais aussi sur comment bien se nourrir pour être en bonne santé. Par ailleurs, de plus en plus, les enfants jardinent à l'école, dès la maternelle : le jardinage est un excellent outil pédagogique, dont "Mes années pourquoi - Le jardin" sera un support complémentaire idéal, source d'apprentissages autant qu'école de patience. Une imagerie didactique, pour répondre à toutes les questions Sur chaque double page, un bandeau interpelle la curiosité du lecteur en se focalisant sur une question suscitée par la thématique principale, par exemple : "Est-ce qu'on peut cueillir les fleurs ? " ou "Qu'est-ce qu'un mur végétal ? " "Quelle est la différence entre un hibou et une chouette ? " "Qu'est-ce qu'un légume sec ? " Des questions proches des interrogations de l'enfant traitées avec simplicité, sur un ton enjoué, avec un style direct. Un bonus pédagogique supplémentaire ! Et pour apprendre en s'amusant, chaque chapitre se ferme sur une double page d'autoévaluation, qui propose des jeux permettant de valoriser les acquis et l'analyse de l'enfant.

04/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Là où mon coeur te retrouvera... T1. Pour le meilleur. Pour le pire. ( Romance médiéval fantasy )

Si on lui avait dit il y a quelques mois que son avenir allait être bouleversé de la sorte, elle ne l'aurait jamais cru. Tandis qu'elle s'avançait vers l'autel dans sa robe conçue spécialement pour ce mariage, Aélis repensait à tout ce qui l'avait conduite vers cet homme qui l'attendait et devant lequel elle allait devoir dire oui. A vrai dire, elle cherchait encore où se trouvait la folie de cette entreprise. Hormis cette obligation orchestrée par le Roi lui-même, il n'y avait rien qui aurait pu la pousser dans les bras de celui qui lui tournait le dos au bout de cette allée. Honnêtement, qui pourrait vouloir épouser l'homme le plus craint de la contrée, le duc Callum A. Callistar ? Le chevalier au nombre de faits de guerre le plus impressionnant, mais aussi ayant fait couler des rivières de sang derrière lui au point d'être surnommé par ceux qui l'ont croisé le Chevalier de Sang. On le dit sans pitié, sans une once de compassion. Il décapite, transperce, étripe, égorge avec ses troupes au nom du Roi Mildegarde, régnant sur le royaume d'Avéna depuis plus de deux décennies. Il est son fidèle bras droit. Sa lame à travers le royaume. Si le Roi continue de garder son séant sur son trône, c'est grâce à cet homme qui lui permet de conserver aussi bien ses terres que d'en conquérir de nouvelles. Et la voilà donc promise à ce guerrier implacable ! La voilà donc sur le point de devenir Duchesse des Terres d'Althéa, son fief, seule et loin des siens. La voilà, commençant une nouvelle vie. Une vie dont elle n'aurait jamais pu en soupçonner les rebondissements auxquels elle a eu à faire face depuis son arrivée... Note auteur : A tous ceux qui adorent les histoires en fantasy où l'héroïne est entourée de chevaliers valeureux toujours présents pour la servir. Pour toi qui a été transporté par des animes/mangas tels que Yona Princesse de l'aube, Saint Seiya ou encore Sailor Moon. Parce que tu es peut-être, comme moi, fan des webtoons, Like wind on a dry branch, Under the oak tree, L'impératrice remariée, Béatrice ou Père, je ne veux pas me marier. A tous ceux qui ont maté 500 fois La caverne de la rose d'or à la TV... Je te dédie cette saga.

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Droit international

Hidden dividend distributions & hidden capital contributions, 2e édition. A technical guide

Luxembourg companies have a legal personality that is separate from that of their shareholder(s). Consequently, they may enter into agreements with their shareholders as they do with third parties. However, when the terms and conditions of those agreements do not adhere to the arm's length standard, tax adjustments may be required in accordance with the concepts of hidden dividend distribution and hidden capital contribution. Both concepts aim at a separation of the sphere of the company (which is itself subject to corporate income tax on its worldwide income) from that of its shareholders. As such, the concepts of hidden dividend distribution and hidden capital contribution are cornerstones of Luxembourg's transfer pricing rules. In addition, in the context of associated enterprises (in a group of companies), tax adjustments might be required under Article 56 of the Luxembourg Income Tax Law ("LITL"). Hence, a clear distinction must be made between agreements that adhere to the arm's length principle and agreements that, motivated by the shareholding relationship, shift advantages from the company to the shareholder or vice versa. Therefore, each contractual relationship between a company and its shareholder(s) must be considered. Luxembourg tax law does not provide for exhaustive definitions of hidden dividend distributions and hidden capital contributions. Both concepts have their origins in case law of the German Reich Tax Court (Reichsfinanzhof) and have been carefully extended and refined through the years by the German Federal Tax Court (Bundesfinanzhof). Since the publication of the first edition of this book back in 2011, the Luxembourg Courts had to decide in numerous cases involving both concepts. This book offers a one-of-a-kind, practical insight into the tax treatment of hidden dividend distributions, hidden capital contributions and triangular cases. Charts, case studies and checklists aid the reader in identifying and assessing the various cases in which hidden dividend distributions and hidden capital contributions may arise. A new chapter with practical case studies considers situations that may occur in the context of multinational groups, Luxembourg alternative funds and individual shareholders. Reading this thorough guide is indispensable for an in-depth understanding of the concepts of hidden dividend distribution and hidden capital contribution. Tax advisers, practitioners and tax students should gain substantially from the insights provided in this book.

01/2024

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Critique littéraire

Kapuscinski. Le vrai et le plus vrai

La seule chose qui me reste à faire, c'est marcher, interroger, écouter, grappiller et enfiler les informations, les opinions, les histoires comme les perles d'un collier. Mais je ne me plains pas, car cette approche me permet de connaître beaucoup de gens et d'apprendre des choses que ni la presse, ni la radio ne racontent. R. Kapuscinski. Quel lecteur du Négus ou d'Ebène ne s'est pas posé la question : comment a-t-il fait ? Comment ce correspondant d'une petite agence de presse d'un pays socialiste de seconde zone s'est-il débrouillé, seul, sans moyens ou presque, pour percevoir, pour comprendre ce que tant d'autres journalistes, et non des moindres, n'avaient pas vu ? Par quel miracle, ou tour de passe-passe, nous donne-t-il l'impression de pénétrer au coeur des choses, au lieu de n'en décrire que la surface, les événements ? Beaucoup des lecteurs les plus fidèles, les plus passionnés, de Kapuscinski, sont eux-mêmes journalistes. Ils connaissent, en principe, les ficelles du métier. Et pourtant, eux aussi, eux surtout peut-être, restent perplexes. A ces questions, la biographie que nous publions apporte quantité de réponses, mais son intérêt est aussi de ne pas prétendre tout expliquer. Le mystère de la création, ou de la recréation artistique du monde réel, restera entier au terme de ce long périple, depuis les confins de la Pologne de l'entre deux guerres jusqu'à la nouvelle Pologne démocratique, en passant par la guerre, les longues années du stalinisme, et aussi, bien sûr, l'Afrique, l'Amérique latine, l'Asie... Artur Domoslawski, lui-même reporter pour le principal quotidien de son pays, Gazeta, était un ami et un peu, comme tant d'autres, un disciple de "Kapu". Pourtant, son livre a fait scandale en Pologne, au point que l'éditeur qui l'avait commandé a refusé le texte. Mort encore plus que vivant, Kapuscinski devait rester un maître, une référence professionnelle aussi bien que morale. Pourquoi donc fouiller dans les recoins de sa vie, évoquer quelques épisodes un peu douteux de sa carrière, pourquoi essayer de percer ses petits secrets, ses petites ruses, ses petits trucages parfois ? La force de cette biographie, écrite avec autant d'empathie que de lucidité, est précisément là : l'immense journaliste, porté aux nues par Gabriel Garcia Marquez ou John Updike, avait des faiblesses très humaines, des attitudes parfois déconcertantes, il lui arrivait de décevoir. Mais, au bout de ce long voyage en sa compagnie, il reste un très grand bonhomme, et des oeuvres, aussi critiquables qu'elles puissent être dans le détail, des chefs d'oeuvre. Pour avoir, quelques mois avant sa mort, eu la chance de passer avec Kapuscinski de longues heures d'entretiens, j'ai, a posteriori, l'intime conviction que le travail de son biographe est honnête, qu'il n'a nullement cherché le scandale, que son propos n'est pas de déboulonner une statue. Peut-être Artur Domoslawski n'a-t-il pas toujours tout compris, peut-être certaines de ses interprétations sont-elles contestables. Mais pour ceux qui ont lu, aimé, voire connu "Kapu", son travail est inestimable, et souvent émouvant. Le texte que nous présentons ici est une version très légèrement abrégée de l'original polonais. Avec l'accord de l'auteur, nous avons considéré que certains détails, certaines références à l'environnement culturel polonais, n'auraient pas apporté grand chose au lecteur francophone. Mais l'équilibre du livre a été scrupuleusement respecté, les coupes ne portent que sur l'accessoire. Tout autant qu'une biographie, ce livre est une réflexion sur le métier, par nature interlope, de journaliste, sur ses grandeurs et ses limites. Des limites que "Kapu" a allègrement franchies pour atteindre un autre royaume, celui de la littérature. Mais en y retrouvant, au fond, la même question : le mensonge est-il seulement l'ennemi de la vérité, ou parfois son ami, son assistant ? Jan Krauze, auteur de l'avant-propos.

09/2011

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Littérature étrangère

Les belles de Halimunda

C'est à Halimunda, petite ville imaginaire sur la côte sud de Java, que se situe l'époustouflant premier roman d'Eka Kurniawan, dont la critique internationale a beaucoup souligné la filiation avec l'oeuvre de Gabriel García Márquez : plongée épique dans l'histoire de l'Indonésie pendant la deuxième moitié du xxe siècle, il retrace le turbulent destin de trois générations de femmes et s'inscrit clairement dans une tradition de réalisme magique. Le livre s'ouvre au moment où Dewi Ayu, qui fut la prostituée la plus célèbre de la ville, sort de sa tombe vingt et un ans après sa mort. Couverte de son linceul, sa très longue chevelure flottant au vent, elle traverse Halimunda pour rentrer chez elle. Dans la véranda est assise une jeune fille d'une insoutenable laideur. Dewi Ayu comprend que son voeu a été exaucé : épouvantée par la succession de catastrophes que la beauté de ses trois filles aînées, aussi séduisantes que leur mère, avait valu à la ville, elle avait tout mis en oeuvre pour que la quatrième fût laide. La repoussante jeune femme – la description de son physique laisse à l'écrivain l'occasion de déployer toute sa veine comique – reçoit pourtant la nuit les visites d'un mystérieux prince charmant. L'identité du visiteur nocturne – et la raison pour laquelle Dewi Ayu est revenue parmi les vivants – finira par être révélée, à la faveur d'un long retour sur le passé rocambolesque de la courtisane et de sa descendance : indonésienne par sa mère et hollandaise par son père – fils d'un riche propriétaire terrien –, Dewi Ayu se retrouve orpheline à seize ans, au début de la deuxième guerre mondiale. Seule maîtresse du domaine, elle se met en tête d'épouser un homme naguère lié par un serment d'amour éternel à sa défunte grand-mère. Plutôt que de consommer cette union, l'époux malgré lui préfère se jeter du haut d'une colline – il ne disparaît pas pour autant du roman. En 1942, à l'arrivée des Japonais, les civils européens sont parqués dans un camp, et les plus belles adolescentes expédiées dans un bordel pour gradés. Au moment où les Anglais libèrent la ville, Dewi Ayu – qui a enduré ces épreuves la tête haute – choisit de ne pas quitter l'Indonésie. Elle restera prostituée, ne se remariera jamais, et ses quatre filles naîtront de pères différents. Les années passent. A trente-cinq ans, elle accorde l'exclusivité de ses faveurs au nouveau chef de la pègre locale, l'invincible Mamane Gendeng. L'harmonie de la ville est perturbée quand un ancien partisan réclame à la fois Dewi Ayu et la main de sa fille aînée... En matière d'intrigues et de rebondissements, la destinée de ses séductrices de filles n'aura rien à envier à celle de leur mère. L'aînée deviendra la femme du partisan, nommé haut responsable militaire après l'indépendance ; la cadette se mariera avec l'amoureux transi de sa soeur, chef charismatique du parti communiste local – qui survivra aux massacres de communistes de 1965 ; sa mère arrangera le mariage de la troisième, douze ans à peine, avec Mamane Gendeng le truand. Le destin ne cessera de s'acharner sur les trois filles à la beauté maudite, et sur leurs enfants. Au point que Dewi Ayu devra se lever de sa tombe pour y mettre bon ordre : Kurniawan n'hésite pas à convoquer les morts et les fantômes pour régler le compte des vivants. Et si, dans ce roman kaléidoscopique, il fait défiler comme au théâtre d'ombres ses multiples personnages en proie à leur destin individuel et collectif, jamais il ne lâche le fil de son intrigue. Dans une narration nourrie d'oralité et de légendes, il conduit au pas de charge son lecteur fasciné vers un dénouement digne des plus grandes tragédies.

09/2017

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Histoire ancienne

Le Tombeau des Trois Frères à Palmyre. Mission archéologique franco-syrienne 2004-2009

Objet de fascination pour les voyageurs et les savants, l'oasis de Palmyre a livré, outre ses ruines monumentales, des nécropoles riches en sculptures. Dans l'une d'elles, au sud-ouest de la ville, la peinture murale a été privilégiée comme en témoigne le célèbre tombeau des Trois Frères. Daté des IIe-IIIe s. ap. J.-C., il a été découvert à la fin du XIXe siècle. Son plan en T renversé à trois exèdres caractérise ces tombeaux hypogées qui recueillaient des centaines de corps. Une inscription gravée au-dessus de la porte d'entrée nomme les trois frères fondateurs, Nama'in, Malê et Saedi. Leur famille s'était réservé l'exèdre du fond ornée d'un décor peint couvrant la voûte et les parois. L'iconographie est ici en grande partie d'inspiration gréco-romaine. Sur les trois parois principales des Victoires ailées posées sur des globes soulèvent des médaillons où figurent les bustes des défunts, des hommes sobrement vêtus, des femmes arborant hautes coiffes et bijoux. Sur la lunette, une vaste composition sur fond vert représente Achille à Skyros : Ulysse et ses compagnons viennent de le démasquer sous son déguisement féminin et la vraie nature du héros se révèle. Au centre de la voûte, un médaillon figure l'aigle enlevant Ganymède, le jeune berger phrygien aimé de Zeus. L'arc d'entrée porte un réseau de cercles sécants, et les piédroits de grandes figures féminines, l'une portant son enfant, toutes deux accompagnées d'inscriptions. Entre 2004 et 2009, des campagnes d'étude et de documentation ont été entreprises par la mission syro-française à la demande de la Direction Générale des Antiquités et des Musées. Par chance, le tombeau n'avait jusque-là fait l'objet que de consolidations de structures, sans modifier l'état des peintures car leur grande fragilité les avait préservées de nettoyages et de repeints. L'état des lieux a été conduit de manière pluridisciplinaire : topographie, magnétométrie, épigraphie araméenne, constat d'état, analyses des pigments et du support, documentation photographique et relevé graphique des décors. En mai 2015, la prise de Palmyre par Daech et l'occupation du tombeau comme bureau habité l'ont altéré. Les dégâts constatés dès mars 2016 touchent sa structure, plus gravement son décor peint sensible à l'humidité, les parties figurées ayant été badigeonnées. Dans l'attente d'un nouveau constat, la documentation ici rassemblée constitue un témoignage essentiel à la compréhension du tombeau et de son iconographie. L'étude entreprise ouvrira sans nul doute de nouvelles pistes de recherche.

06/2019

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Cuisine bio, diététique, équil

Cuisiner l'ortie. 50 recettes santé

Riche en nutriments, notamment en protéines et fer, cette malaimée présente de nombreux atouts santé. C'est également une alliée de taille dans les alimentations végétariennes. L'ortie mérite donc de faire son grand retour dans nos assiettes. L'auteure nous présente dans cet ouvrage 50 recettes simples et "santé" , allant du classique fondant chocolat à un étonnant velouté glacé aux petits pois et orties en passant par des galettes de sarrasin, une délicieuse glace au thé matcha et ortie, ou encore des "Energy Balls" . Les boissons à base d'ortie ne sont pas en reste, l'auteure nous livre ses recettes de smoothie reminéralisant, "green milkshake" vitaminé et remet au goût du jour un succédané de bière. Ces recettes en surprendront plus d'uns. Feuilles, graines, crues, cuites, autant de recettes qui vous permettront de (re)découvrir les qualités gustatives de cette plante aux multiples vertus nutritionnelles et médicinales. Au sommaire : Pesto d'ortie Soupe à l'ortie Potage d'ortie à la provençale Rillettes de sardines à l'ortie Lasagnes à l'ortie et aux épinards Feuilletés à l'ortie et au thon Boulettes de viande à l'ortie Beurre d'ortie Bière d'ortie Fondant chocolat ortie Soufflé aux orties "Gomasio" aux graines d'orties Crêpes à l'ortie Gelée d'ortie Crème anglaise à l'ortie Poudre d'ortie maison Smoothie reminéralisante à l'ortie Fromage frais aux graines d'orties Tarte fine à la tomate et à l'ortie Quiche à l'ortie et aux champignons Quiche à l'ortie et à l'ail des ours Salade de topinambours au pesto d'ortie Crackers au parmesan et à l'ortie Galettes de quinoa à l'ortie Biscuits apéritifs à l'ortie Mini muffins à l'ortie Terrine de lentilles et sarrasin aux orties Polenta aux orties Velouté glacé de petits pois et ortie Sablés à l'ortie et au citron Maté menthe citron et ortie Cake tomates confites et orties Milkshake végan à l'ortie Quiche à la carotte et à l'ortie Fricassée d'orties aux oignons Quatre quarts aux pommes et graines d'ortie Risotto aux orties et aux cèpes Gratin d'orties Terrine de saumon à l'ortie Pain à l'ortie Salade de tofu fumé et orties Samossas à l'ortie, chèvre et courgettes Energy balls aux graines d'ortie Glace au thé matcha et à l'ortie Spaghettis verts à l'ortie Cake roll à la gelée d'ortie Salade de tempeh à l'ortie et pissenlit Sauces vertes à l'ortie Fallafels à l'ortie Galettes de pomme de terre aux orties

03/2023

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Monographies

L'origine des choses

Née en 1960 à Ypres (Belgique), Edith Dekyndt vit et travaille à Bruxelles et à Berlin. A travers ses oeuvres, l'artiste propose des expériences sensorielles fondées sur l'observation minutieuse de la matière et des contextes culturels qui l'englobent. Apres des études de communication, elle entre à l'école des Beaux-Arts de Mons. De nature processuelle et conceptuelle, son approche s'intéresse aux objets, souvent ordinaires, qui composent le quotidien et à leur transformation au contact d'environnements naturels et architecturaux. Ses installations et performances intègrent des objets naturels et usinés, des photographies, des vidéos, du son et de la lumière. Chacun de ses projets s'ancre dans l'observation d'infimes détails à travers lesquels des objets et des situations d'apparence quelconque deviennent à la fois sublimes et bouleversants. Ils invitent le spectateur à prendre conscience de l'équilibre précaire des phénomènes chimiques et physiques, ainsi que de la nature transitoire et fluide du monde matériel. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées telles que celles du Centre Pompidou (Paris), du MoMA (New York), du Skulpturen Park de Cologne, de la Cranford Collection (Londres), du Cnap (Paris), de Pinault Collection (Paris), de la Kunsthalle de Hambourg, du Mudam (Luxembourg), de plusieurs Frac (Picardie, Lorraine, Bretagne, Pays de la Loire, Alsace, La Réunion) ou encore du M HKA (Anvers). Après Bertrand Lavier et Anri Sala, Edith Dekyndt s'empare des vitrines du Passage de la Bourse de Commerce, reproduites ici sous la forme d'un leporello. Devenues par nature l'un des dispositifs de prédilection des expositions universelles, c'est justement pour la reconfiguration du bâtiment - d'une ancienne halle à une bourse d'échanges - conduite pour celle de 1889 que les vitrines en place aujourd'hui furent installées. L'artiste puise dans cette histoire pour créer des images qui seraient "? phénomènes d'apparition, de résurgence, dans le mouvement ? ". Dans ce cycle, l'artiste provoque et interroge l'apparition de l'oeuvre, cette suspension entre deux natures (de l'objet à l'oeuvre d'art), le "? déjà fait ? " (ready-made) et l'inachevé. A celle de nature morte, l'artiste préfère l'expression anglaise still life, action provisoirement arrêtée, ralentie, calmée, mais laissant le tableau vivant et ses composantes toujours actives. Elle se passionne pour la transformation des éléments, la variation des couleurs, les inflexions de la lumière, l'action du temps... Edith Dekyndt assemble et accroche ces objets du quotidien ou ces fragments d'objets, cassés, tombés, ramassés, récupérés, réparés.

04/2023

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Relaxation

Mon cahier 2024. Cultivez votre esprit cocooning ! Edition 2024

L'agenda made by Mon cahier, 100 % cocooning girl. Un journal sur 1 an, pour faire son petit nid à la maison et pour écouter ses besoins, ses envies ! Qui ne rêve pas de se chouchouter all the day and every day ! De la bonne tasse de thé fumante au bain chaud, se cocooner est le mot d'ordre de 2024 ! Avec cet agenda, on fait le plein d'idées et de rituels pour se chouchouter toute l'année à coup de self-love, de confiance en soi et de créativité. L'idée ? Prendre soin de soi ! Un parcours de développement personnel sur un an, guidé par le plaisir d'être ! Au programme... Les principes du cocooning : L'état d'esprit du cocooning : prendre du temps pour soi et son entourage, prendre soin de soi, cultiver les plaisirs simples, créer un environnement douillet pour être bien chez soi... Le cocooning au rythme des saisons : parce qu'il y a un temps pour tout ! De l'hibernation aux summer vibes (automne slow, l'hiver pour faire le plein et se régénérer, le printemps pour éclore, l'été pour s'épanouir/fleurir...) L'art du cocooning en dans le monde : Lagom (Suède), Ho'oponopono (Hawaï) hygge (Danemark), Cosagach (Ecosse), Niksen (Pays-Bas), Ikigai (Japon)... Le how to use : comment bien mettre en place ses routines détente au quotidien, comment utiliser cet agenda. Un agenda semainier sur 1 an : 1 semaine = 1 double page Chaque semaine : La good mood de la semaine, pour créer son nid douillet, pour se reposer et se recentrer, pour s'offrir du plaisir... simplement ! 1 DIY pour réchauffer son intérieur et créer une atmosphère apaisante chez soi (macramé pour les plantes d'intérieur, tricot, bougie parfumée...) 1 rituel chouchou pour prendre du temps, seule ou entre amis (soins body & mind, plaisirs simples...) 1 rituel bien-être pour être au calme, en toutes circonstances (exercices de relaxation, ancrage, méditation, déconnexion, aromathérapie, phytothérapie...) Des trackers pour kiffer les vibes de la semaine ! (Gratitude, joie, self-love) 1 espace de notes, comme un journal, pour écrire ses pensées tout au long de ce parcou. Chaque mois : 1 vision board pour s'inspirer des vibes du mois (déco, chill, DIY, slow...) 1 mood tracker pour faire le suivi de ses émotions et développer de plus en plus de confiance en soi 1 bilan du mois, pour tenir le journal de son bien-être, avec la to-do des projets à venir !

10/2023

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La vie quotidienne

Lila au pays des émotions

KAMISHIBAI (le butai n'est pas vendu avec). Il s'agit de 10 feuillets recto verso pour animer des lectures sur un théâtre japonais Le tome 5 de la collection Lila signe avec bébé associe une histoire, une comptine et du bébé signe. Lila au pays des émotions, tome 5, aborde le thème des émotions ! A bord du train des émotions, Lila et ses compagnons vont explorer les sensations de leurs corps quand ils vivent une émotion. Ce voyage nous éclaire, petits et grands, sur la chance que nous avons de vivre toutes les émotions ! Un petit pas vers ses émotions d'enfant est un pas de géant vers ses émotions dans sa vie de grand. Une histoire et une comptine à signer pour discuter des émotions et les accueillir avec tendresse ! Vicky Brougiannaki, coach parentale et spécialiste de l'approche empathique de l'enfant d'Isabelle FILLIOZAT, nous a fait l'honneur d'écrire la préface de Lila au pays des émotions. Vicky nous offre une vision éclairée des émotions. Elle nous invite à l'accueil de toutes les émotions de façon douce et déculpabilisante ! www. coach-parentale. com Lila est une petite fille espiègle, drôle et aventurière qui vit de beaux moments, entourée de son petit monde. L'univers de Lila est doux, coloré, bienveillant et poétique. L'illustration colorée et gaie, contribue également à l'attachement de bébé au personnage de Lila, une petite fille attachante et expressive qui, elle aussi, est à croquer ! Le bébé signe : Le lecteur est accompagné dans l'apprentissage des signes du livre, de façon ludique. Un outil pédagogique est intégré avec une vidéo insérée dans le livre via un QR code et des pictogrammes. Les signes choisis dans le livre sont utiles et utilisés dans le quotidien du bébé. La comptine facilite la mémorisation du texte tout en signant et en s'amusant. La communication gestuelle associée à la parole est aussi appelé bébé signe. Elle facilite l'expression des premiers besoins et des premières émotions de bébé, participe à son éveil, réduit ses frustrations et développe sa confiance en lui. Les signes accompagnent bébé dans la vie quotidienne (repas, dodo, jeux), mais aussi dans le décryptage de ses émotions. Les signes animent les lectures et les chansons, et ils partagent nos rires et notre complicité. Caractéristiques techniques : Livre relié avec une belle couverture cartonnée façon BD, finition pelliculage brillant Pages intérieures demi-mat 150g Le format : 20X18cm 100% Made in France !

11/2022

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Livres 0-3 ans

Au jardin zoologique

Une image grand format, tel un paravent, 100 x 55 cm, imprimée sur un papier d'art, qui se plie en 3 parties comme un accordéon + un dépliant (8 x 96 cm) contenant quelques détails extraits commentés de l'image pour jouer à les retrouver ! Quand vous passerez la grille d'entrée, gardée par le grand gorille du jardin zoologique d'Audrey Calleja, vous ne verrez ni cages, ni gardiens, ni soigneurs, ni visiteurs mais simplement des animaux venus des quatre coins de la planète. Chaque animal dispose d'un espace correspondant à ses besoins. Une forêt de bambous pour les pandas, un coin de prairie pour les félins, un marécage pour les grenouilles, une mare boueuse pour l'hippopotame, un point d'eau pour les crocodiles, de grands arbres pour les singes ... Tout est aménagé aussi pour que les visiteurs puissent faire une promenade agréable dans les allées du parc en observant les animaux sans les déranger. Dans ce zoo un peu fou, se côtoient de vrais animaux, des espèces disparues et même des animaux imaginaires. Amitiés et cohabitations improbables sont également de la partie. Vous découvrirez des manchots faisant du toboggan sur le cou de la girafe, une crevette géante tentant de suivre des tortues, une pieuvre ayant fabriqué un bateau en papier pour que son ami le bernard-l'ermite puisse suivre les méduses et la baleine. Mais aussi, un paon sur un mur qui toise les dodos, un tout petit escargot qui tente de s'infiltrer dans l'espace des dinosaures et de la murène. Un manchot perché sur un igloo fait office de surveillant, tandis que le lapin se cache dans la forêt fleurie afin que le renard blanc ne le repère pas. Caméléon, biche et zèbre font connaissance. Le singe fait le malin au faîte d'un arbre, le fourmilier nettoie toutes les fourmis, les écureuils volants ou polatouches et les grenouilles boxeuses s'entraînent, les okapis déguisés tentent de passer inaperçus, le gorille suit la leçon de lecture des macaques... Vous verrez aussi des perroquets, des chauves-souris, un éléphant, un rhinocéros, une hyène, un tigre, un léopard, un marcassin, des gorilles, des crocodiles, de gros têtards, des flamants roses, des perruches... Bien sûr, vous découvrirez également certains animaux qui n'existent plus tels que les dodos, les dinosaures, le mammouth et même le ptérodactyle qui se trouve uniquement dans ce zoo ou dans celui de notre imaginaire. www. lamaisonestencarton. com/? ig=675&id=128

10/2013

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BD tout public

Les chemins du fantastique. Tirage numéroté et signé

Guillaume Sorel voit le jour à Cherbourg en 1966. Entre 1982 et 1990, il enchaîne une école d'architecture, une école d'arts appliqués à Lyon et l'Ecole supérieure des beaux-arts à Paris. Amateur de littérature fantastique, il prête son talent d'illustrateur à des magazines et à des éditeurs de jeux de rôles. Ce secteur lui permet de rencontrer Thomas Mosdi, avec lequel il imagine L'île des morts, une série d'albums alliant un scénario lovecraftien avec un graphisme gothique, le tout sous le titre évocateur du célèbre tableau d'Arnold Bôcklin. En 1996, il débute la série Mens magna écrite par Froideval et, en 1999, le tandem Mosdi-Sorel se reforme pour le diptyque Amnésia dont Michel Crespin - une des influences dont se réclame Sorel - réalisera les couleurs. En 2000, Guillaume Sorel signe Mother, son premier album solo. Une guerre psychologique totale entre une mère et un fils, tous deux aux portes de la folie. Le " style Sorel " vient de naître. Et ce n'est que l'amorce d'une montée en puissance. Avec Mathieu Gallié, il imagine les aventures d'Algernon Woodcock, un jeune médecin de petite taille arpentant une Ecosse peuplée de créatures surnaturelles. En effet, le dessinateur affiche depuis toujours un faible pour la littérature fantastique européenne des XIXe et XXe siècles. Son roman graphique, Mâle de mer, paraît en 2009. Scénarisé par Laêtitia Villemin, il est l'unique ouvrage en noir et blanc réalisé par ce prince de la couleur. En 2012, il réussit avec brio l'adaptation du roman de Laurent Seksik, Les derniers jours de Stefan Zweig. En 2013 et 2014, il enchaîne deux albums en solo : Hôtel particulier et Le Horla, une adaptation libre de Maupassant. Plus que jamais, les dessins dépassent les apparences du réel pour plonger dans des univers où tout - même et surtout l'indicible - semble possible. J'ai tué Abel, scénarisé par Serge Le Tendre, inaugure, en 2015, une collection dédiée aux plus grands crimes qui ont marqué l'humanité. Bluebells Wood, en 2018, démontre l'évidence : Guillaume Sorel est un auteur complet. Textes, dessin et couleurs sont la Trinité de son univers. De fin 2015 à début 2017, il délaisse pour un temps la bande dessinée pour se consacrer à son travail d'illustrateur et de peintre. Les Chemins du Fantastique présente une grande partie de cette fête de la créativité : la mer, la nature, le rêve, l'art, sans oublier un monde animal vivant à côté du monde humain et, bien sûr, la féminité que Sorel se plaît à faire vivre sous tous ses atours.

11/2018

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Livres 3 ans et +

Lila est à croquer

Lila est à croquer ! est le premier livre de notre collection "Lila signe avec bébé". Au travers de moments de complicité entre Lila et sa maman, l'ouvrage aborde les premiers contacts sensoriels de bébé avec les aliments, mais pas que... . Public : enfants dès la naissance jusqu'à la fin de la maternelle Lila signe avec bébé, la première collection de livres pour enfants intégrant une histoire, une comptine et des signes issus de la langue des signes. La communication gestuelle permet de faciliter les échanges avec les tout-petits dès leurs premiers besoins, leurs premières émotions et leurs premiers mots mais aussi de développer l'éveil, la motricité fine et leur position de communiquant donc leur confiance en eux. Notre concept, écrit en rimes, associe une histoire douce adaptée aux bébés de six mois à trois ans, une comptine et des signes issus de la langue des signes française. Lila signe avec bébé est accessible à tous, que l'on soit déjà initié ou simplement curieux. Nous avons intégré un outil pédagogique pour accompagner le lecteur à la découverte des signes : une vidéo pratique et explicite insérée dans le livre par un QR code permet au lecteur de découvrir les signes pas à pas, et les pictogrammes précis facilitent la lecture signée. Au travers des histoires de Lila, petits et grands découvriront avec plaisir les principaux signes utiles et utilisés dans l'univers des bébés. Lila est une petite fille espiègle, drôle et aventurière vivant de beaux moments, entourée de son petit monde. Les enfants s'identifient pleinement à Lila, un personnage humain, non anthropomorphique, une petite fille attachante et expressive qui, elle aussi, est à croquer ! L'illustration est colorée et gaie et l'univers doux, bienveillant et poétique. La comptine facilite la mémorisation du texte tout en signant et en s'amusant. Ce livre convient aussi bien aux familles qu'aux professionnels de la petite enfance. Nous souhaitons transmettre au travers de nos livres notre passion pour la communication avec les enfants et l'importance pour son éveil et son développement d'être considéré et positionné, dès son plus jeune âge, comme un communiquant à part entière dans la famille et dans son entourage proche (crèche, nounou). Les parents et les professionnels de la petite enfance accompagnent l'enfant à révéler ses talents et à développer sa confiance en lui en l'accueillant dans un environnement bienveillant, cadré, positif et inconditionnel. Tous nos livres sont 100% made in France : écriture, illustration et surtout imprimerie.

12/2020

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Histoire de l'art

L'argent dans l'art

Dès le XVe siècle, les représentations de l'argent dans la peinture se multiplient, évoqué sous sa forme de monnaie métallique pour des scènes figurant des transactions. A l'autre bout de cet axe d'une "iconicité de l'argent" , on trouvera pour la période contemporaine des artistes comme Anne et Patrick Poirier ou Claude Closky qui utilisent des billets de banques ou le métal de pièces de monnaie comme matériau plastique : un tableau dans le cas des premiers, une sculpture évoquant la Colonne sans fin de Constantin Brancusi pour le second. Sur ce registre de la représentation matérielle de l'argent, existe un large spectre de possibles La seconde moitié du XIXe siècle voit la naissance de l'Impressionnisme en peinture, qui représente un moment de bascule historique : non seulement pour la rupture esthétique que l'Impressionnisme représente mais aussi pour les nouveaux modes économiques qui se dessinent dans le champ du commerce de l'art. Un des lieux communs sur l'aventure de l'art moderne dans la seconde moitié du XIXe siècle consiste à dire que la rupture esthétique d'avec l'Académie a eu pour conséquence de paupériser les artistes ; Van Gogh étant en quelque sorte le héraut de cette lutte pour une autonomie absolue de l'artiste, en rupture vis-à-vis du goût dominant des commanditaires potentiels. De manière générale, les Impressionnistes ont ébranlé les liens entre la valeur travail, la valeur d'usage et la valeur d'échange. Il s'opère à ce moment-là une dérégulation de la mainmise de l'Etat (après celle du clergé) sur l'art au travers de l'Académie, et l'art devient divergent. La valeur des oeuvres ne sera plus fixée selon les critères académiques, mais au travers du jugement critique. Au XXe siècle, l'artiste ne se contente plus de représenter les thèmes traditionnels liés à l'argent (lieux de commerce et d'échanges, les codes sociétaux liés à l'argent, ou des thèmes dérivés comme le jeu) ; il va engager une réflexion plus intrusive dans les mécanismes de l'argent, dès lors que ceux-ci sont immanents à l'oeuvre d'art. Deux figures tutélaires Marcel Duchamp d'une part, et Salvador Dalí d'autre part, incarnent deux postures en miroir sur le thème de l'argent. Marcel Duchamp crée en 1913 son premier ready made, Roue de bicyclette, l'acte fondateur d'un art de nature conceptuelle. Le geste fait apparaître une valorisation indépendante de la réalité matérielle (ou immatérielle) de l'objet d'art.

04/2023

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Art du XXe siècle

Robert Lotiron. La poésie du quotidien

Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le "Blaue Reiter" à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli "toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective". Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : "Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment".

08/2022

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Sciences politiques

Souvenirs de police. La France des faits divers et du crime vue par des policiers (1800-1939)

Qu'il s'agisse de vol, de crime, de moeurs ou de pouvoir, ce livre rassemble les grands textes des " policiers écrivains ". Policiers, ils ont découvert le corps, traqué l'assassin, livré une tête à trancher à la justice sévère de leur temps ; écrivains, ils ont consigné leurs enquêtes, leurs intuitions, leurs idées. A l'âge de la retraite, ils publient, racontent, revivent les moments forts d'une carrière, non sans se donner le plaisir de régler au passage quelques comptes. Certains, imitant Vidocq, ne font que donner des indications à un " teinturier ", un homme de lettres famélique qui va mettre en forme le récit ; d'autres, comme les commissaires Goron ou Macé, se révèlent de véritables écrivains, des narrateurs efficaces qui ont le sens de l'image et du raccourci saisissant, des stylistes qui savourent la joie de ressusciter en beau français les horreurs de la chronique criminelle. On trouve même quelques versificateurs dans la confrérie, comme Clovis Pierre, " le poète de la Morgue ", et surtout l'énigmatique Ernest Raynaud, auteur aux deux visages : le poète symboliste ami de Verlaine, mais aussi le commissaire de police qui parsème ses récits aigres-doux de citations littéraires et de références classiques. L'écriture, en transformant le policier en témoin, lui ouvre un champ beaucoup plus vaste que le seul angle professionnel. Débarrassé du souci de protéger la société, l'écrivain policier se donne pour horizon une ambition élargie, pour ainsi dire pédagogique et quelquefois encyclopédique : celle de faire comprendre le monde qu'il a traversé, d'expliquer la marche de la police et du crime, non sans entrer dans les mobiles mêmes et les raisons des criminels qu'il a pourchassés. Il en résulte une littérature peu moraliste en définitive, qui décrit la délinquance pour ce qu'elle est, le produit d'une société à un moment du temps. S'il juge, c'est à l'aune de sa propre sensibilité que l'écrivain policier acquitte ou condamne, décernant parfois des éloges paradoxaux à ceux des malfrats qui l'ont marqué. De l'ancien préfet de police craint et respecté – Gisquet, Andrieux, Lépine – jusqu'au petit inspecteur des Moeurs qui se sait l'objet du mépris public, ces Souvenirs de police nous transmettent la mémoire tue des générations d'avant-guerre. De la révolution industrielle à la crise des années 1930, la France a ses zones d'ombre que les autobiographies d'écrivains policiers trouent de leur fanal lumineux, signalant les complaisances et les convoitises de nos arrière-grands-pères, les passions troubles de leurs élites.

11/2016

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Littérature française

Pension alimentaire

"Comment est-ce que tu peux divorcer ? dit mon père au moment de l'addition. Nous avions déjeuné dans cette brasserie à l'angle de la rue du Bac et de la rue de Varenne où ils servaient un tartare au paprika assez unique". "Un exercice de style réussi sur le divorce". L'Expansion. "Art désinvolte de croquer les horreurs de la vie, dérision élégante... . une façon bien à lui de saisir son époque, les tics du milieu parisien". Gérard Pussey, Elle. "Neuhoff traite avec drôlerie des glissements de terrain, des chutes d'arbres dans la géographie sentimentale et sociale d'aujourd'hui". Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, JDD. "Neuhoff sait raconter dix ans de vie en deux lignes... Du Claude Sautet bousculé par le Cassavetes de Husbands. Très drôle et très triste, très violent et très tendre. Comme nos vies... Une comédie de moeurs de grande classe". Christian Authier, Le Figaro. "Un superbe roman. Un peu à la façon d'une longue nouvelle de Fitzgerald". Gilles Martin-Chauffier, Paris-Match. "Une chronique des jours malheureux, où chaque phrase est un enchantement. Quel écrivain ! " Patrick Besson, Marianne. "D'une redoutable férocité, d'une beauté crue... Un grand livre sur les bons sentiments qui conduisent aux mauvais". Anthony Palou, Le Figaro Magazine. "Panache, ironie, une douloureuse pudeur qui file la chair de poule... Le récit d'un homme à l'élégance rare. Un bouquin sublime". Nicolas Rey, VSD. "La plupart des pouffements de Neuhoff sont des sanglots réprimés. Au lecteur de les débusquer derrière ses sarcasmes et son petit rire sec à la Léautaud". Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur. "Une lucidité qui fait mal, un livre qui observe les blessures du divorce avec le regard de l'homme qui n'en demeure pas moins un père". Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. "Alerte, cruelle, lucide et drôle... la chronique douce-amère d'un amour sur le déclin puis d'une séparation inéluctable... Une bonne dose d'autodérision et un sens de la formule irrésistible". Delphine Peras, Lire. "Il faut se méfier de Neuhoff, comme il faut se méfier de Blondin ou de Giraudoux. Ce sont des écrivains mezza voce, de la litote, du dépouillement... Il fait de la pudeur un style. Au lieu de dramatiser, il gomme. Au lieu de s'appesantir, il glisse... Art de l'ellipse, du dépouillement, de la rapidité : la classe, quoi ! " Jacques-Pierre Amette, Le Point. "Ce roman est ce que les Anglais appellent une comédie de manières. Quand on dit comédie, c'est par politesse. Une tristesse passe sur ce livre vif et rapide. A lire d'office". Charles Dantzig, Bibliobs. fr "Tout en finesse, Neuhoff navigue dans un univers qu'un Truffaut n'aurait pas renié. A écrire ironiquement des sentiments dévastés, il pourrait devenir un produit de luxe français : l'élégance fait livre". Benoît Delmas, Témoignage chrétien. "Le titre -Pension alimentaire- est à lui seul un programme, qu'Eric Neuhoff exécute avec sa maîtrise habituelle. Dans un style sobre et incisif". Marie-Claire. "Un cinglant roman de désamour, des pages d'une sobriété poignante. Comme si Neuhoff n'avait feint de s'emporter que pour mieux cacher ses larmes". Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

08/2007

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Critique littéraire

Les poètes de 27. Edition bilingue français-espagnol

Les "poètes de 27" , regroupés parfois sous l'appellation de "Génération de 27" - appellation créée après coup par l'un d'entre eux, Dámaso Alonso - sont ces poètes qui, à partir des années 20, en Espagne, se sont particulièrement illustrés, d'abord dans leur pays, mais aussi, très vite, à l'extérieur de la péninsule ibérique, via des traductions, se faisant connaître par le caractère novateur et audacieux de leurs vers, tout en ne jetant jamais au feu ceux de leurs plus lointains prédécesseurs, les chantres de la poésie classique espagnole. Modernes et souvent, même, avant-gardistes, ils n'oublièrent pas pour autant l'ancrage populaire et oral de la poésie de leur terre. Si le plus connu d'entre eux, en Espagne comme en France et ailleurs, reste Federico García Lorca, à la fois pour son génie et sa mort en martyr au tout début de la Guerre Civile espagnole, il ne faudrait pas que "Federico" soit l'arbre (pour majestueux qu'il soit) qui cache la forêt de tous les autres poètes qui écrivirent et publièrent eux aussi à son époque. De la même manière que 1927 est une date essentiellement symbolique, car elle fut celle du banquet donné à Séville, en Andalousie (région qui donna beaucoup de poètes de cette mouvance ! ) en l'honneur du tricentenaire de la mort du grand poète Luis de Góngora par bon nombre des poètes réunis dans cette anthologie, on n'oubliera pas non plus de dire que ces poètes avaient commencé à écrire quelques années avant cette date, et que les années 30 verront aussi leur oeuvre se poursuivre, parfois s' "humaniser" et même s'engager... jusqu'à la déflagration de 1936 et cette "Guerre d'Espagne" qui vit l'immense majorité d'entre eux, ayant défendu la République, s'exiler, ou alors rester dans l'Espagne franquiste, mais en créant alors à demi-mot dans un exil tout intérieur, à l'exception notable d'un Gerardo Diego. Mais, surtout, si ces poètes se connaissaient et s'appréciaient pour la plupart et s'ils écrivirent tous, au départ, pendant la dernière partie de cet "âge d'argent" que furent les années 25-35 - comme pour les autres arts, d'ailleurs -, les pages les plus mémorables de la poésie espagnole contemporaine avant la longue nuit de la Dictature franquiste, ils furent, aussi, tous différents et irréductibles à l'écriture type d'une "Génération" qui n'a d'existence, in fine, que chronologique - doublée d'une fonction de commodité taxinomique assez discutable -, ce que le lecteur curieux constatera au fil des pages extrêmement variées et diverses de cette anthologie bilingue. Onze poètes ont été retenus pour cette anthologie, ceux dont les noms reviennent le plus souvent quand on parle de cette époque, il en manque sans doute d'autres, au gré des goûts des uns et des autres, mais l'absence de femmes, par exemple, n'est que le reflet du peu de place qui leur avait été accordé par ces hommes, ce qui, sans doute, explique qu'elles n'aient pas pu donner toute la mesure de leur talent : dans cette anthologie qui donne à lire les "grands" , on ne refait hélas pas l'Histoire. Chacun de ces poètes est présenté ici par un ou une hispaniste universitaire enseignant et investiguant en France, spécialiste de "son" poète, qui a donc, aussi, choisi quels poèmes il ou elle voulait traduire. Une introduction générale et une bibliographie qui pensent, aussi, aux lecteurs non hispanophones, complètent cet ouvrage. Précisons enfin que c'est là le but de cette anthologie bilingue : donner accès à ces poètes qui, excepté Lorca et quelques autres, comme Jorge Guillén, dans une mesure bien moindre, n'avaient plus été traduits depuis des décennies, sinon, parfois, par bribes, ou encore jamais, alors qu'ils le méritaient amplement de l'être, au regard de l'importance primordiale de leur place, non seulement dans l'histoire littéraire de leur pays, mais également de l'histoire de la poésie, donc de la littérature, en général. Cette anthologie s'adresse donc à la fois aux étudiants de langue et de littérature espagnoles, bien entendu, mais aussi à tout amateur curieux de (grande) poésie.

12/2019

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Romans historiques

La terre des Guaranis

Ce roman historique évoque l'épopée et la tragédie des Guaranis au XVIIIe siècle, à l'époque des reducciones jésuites en Amérique du Sud. On sait que ces missions jésuites auprès des Indiens guaranis ont duré près de 150 ans, de 1609 à 1768. Les terres des Guaranis s'étendaient sur une surface immense, correspondant, en termes actuels, au nord de l'Uruguay, au sud-est du Paraguay et traversant le Brésil et l'Argentine. Le fonctionnement des " réductions " était tout à fait particulier. Toutes bâties sur le même plan - au centre du village se trouvaient l'église et un collège (l'enseignement pour les garçons et les filles était obligatoire pendant cinq ans), qu'entouraient des écoles d'artisanat et des ateliers - elles étaient gouvernées par un corregidor guarani, l'autorité spirituelle étant exercée par les deux jésuites - au maximum - qui vivaient dans chaque " réduction ". L'élevage et la culture du maté étaient les grandes ressources de ces communautés, où les Guaranis, qui s'étaient volontairement mis sous la souveraineté du Roi d'Espagne, vivaient libres, dispensés du servage. La Terre des Guaranis nous fait revivre, à partir de 1740, la vie d'une de ces " réductions ", à l'époque de leur apogée puis de leur déclin. Les razzias des bandeirantes, esclavagistes portugais du Brésil, constituent une menace permanente. Les appétits des grandes puissances sont manifestes. Le traité signé en 1750 entre le marquis de Pombal et Ferdinand VI, au terme duquel l'Espagne cède au Portugal une grande partie du territoire des Missions, sonne le glas des " réductions ". La suppression de la Compagnie de Jésus aggrave la situation des Guaranis. Ils ne pourront résister longtemps aux armées espagnole et portugaise qui imposent l'application du traité. Mais l'idéal des " réductions " n'est pas pour autant effacé des terres ni des cœurs des Guaranis, qui semblent pourtant condamnés à retourner à l'état nomade. Eugenio Corti a peint ici une superbe fresque historique sur trois générations, nous faisant suivre les vicissitudes d'une communauté qui ne plie pas devant la violence de l'Histoire, et a créé des personnages inoubliables. La peinture de la vie quotidienne de la " réduction " et des éternelles passions des hommes, alternent avec d'admirables descriptions de scènes de batailles, de la forêt, de voyage vers les grandes villes, où parviennent, tamisés, les échos des événements qui sont en train de bouleverser l'Europe. Dans ce roman, l'auteur du Cheval rouge use d'une technique narrative inédite, d'une grande efficacité, qui situe le lecteur à la fois au cœur des événements et de la création littéraire, le plongeant dans une atmosphère captivante qui constitue sa signature.

10/2008

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Philosophie

Cahiers de médiologie N° 3 : Anciennes nations, nouveaux réseaux

Ouverture : Odon Vallet, Nation : genèse d'un mot Andre Guillerme, Réseau : genèse d'un mot Régis Debray, La statue descellée par ses socles même Espaces et nation : du facteur au serveur : Catherine Bertho-Lavenir, Le facteur national : la politique des réseaux postaux Odon Vallet, Sur la crête des nations André Lebeau, Satellites versus Etats : du GEO au LEO Jean-Paul Tchang, De la criée au Globex : l'interconnexion des marchés P-Frédéric Tenière-Buchot, L'Etat-nation soluble dans l'eau ? Bernard Barraque, Réseaux hydrauliques : territoires mouvants Augustin Berque, Biosphère ou cybermonde ? Seok-Kyeong Hong, Corée : bi-bop, famille, patrie Daniel Dayan, Médias et diasporas Marc Verprat, Le pays sans carte Karine Douplitzky, Quelle citoyenneté pour mon avatar ? Images et nation : de l'icône au sit-com : Jean Clair, De l'art en France à Made in France Bernadette Dufrene - Pontus Hulten, L'art est-il trans-national ? (entretien) Jean-Michel Frodon, La projection nationale. Cinéma et nation Pierre Haffner, Nations nègres et cinéma Dileep Padgaonkar, TV et Mother India (entretien) Karine Douplitzky, Chandigarhr, architecture pour une nouvelle nation Luiz Martino, Brésil : de la nation comme telenovela François-Bernard Huyghe, Voir l'ennemi : l'hostilité à l'âge cathodique Sadok Hammami, L'exil des regards Jérôme Clément, Peut-il y avoir une (télé)vision franco-allemande ? (entretien) Langages et nation : du cahier au fichier : Anne-Marie Thiesse, La construction scolaire Geoffrey Numberg, L'Amérique par la langue Jaron Lanier - François Cusset, Programmes informatiques, programmes politiques (entretien)Denis Laborde, Les Sirènes de la World Music Bruno Oudet - Jean-Claude Guédon, Vers une nouvelle écologie des langues ?François Cusset, Grand soir et petite souris Jean-Marie Apostolides, L'affaire Unabomber Jacques Perriault, De nouvelles gares pour le savoir Kiosque : Catherine Bertho-Lavenir, Saint-Simon : la thèse de Musso Daniel Bougnoux, De l'empreinte à Photoshop Jacques Perriault, De la parole républicaine à l'écrit impérial Monique Sicard, Science et culture : histoire d'une rupture - Cérémonies télévisuelles Henri Gay, Willy Ronis : humour, système, humour systématique Serge Tisseron, Du trouble du corps au trouble du clone Frederic Mora, Un cauchemar américain Serge Tisseron, Réseau symbolique et société virtuelle - La nostalgie des signes Karine Douplitzky, Chris et l'amour ; Chris. et la mort Catherine Bertho-Lavenir, Gaston technologue François Cusset, Le désert des lève-tard Jean-Michel Frodon, Beaubourg face à l'Histoire Monique Sicard, Marcheschi, le noir dessein Karine Douplitzky, Exposition temporaire à la Cité des Sciences et de l'Industrie, décembre 1997. Nouvelle image ; nouveaux réseaux Jean-Louis Malandais, L'anglais, face cachée du français Daniel Bougnoux, Pierre Bourdieu, la science et les médias - Pierre & Gilles, petits vernis Jean-Michel Frodon, Deux petites notes en passant Anthologie : Collectifs, Réseaux et nations, de Achille-Nicolas Isnard à Jacques Le Goff

04/1997

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Code et compilateur

Arduino. Apprivoisez l'électronique et le codage, 3e édition

Ce livre s'adresse aussi bien aux professeurs des écoles, professeurs de technologie, animateurs et parents qui souhaitent découvrir le fonctionnement de l'Arduino et appréhender l'apprentissage de l'électronique et du codage, qu'aux utilisateurs, amateurs de DIY qui cherchent à rafraîchir leurs connaissances ou trouver des idées pour la réalisation de projets maker nécessitant un microcontrôleur (détecteur de CO2, robot, jeux...). Tout au long du livre l'auteur s'appuie sur des exemples concrets et ludiques : gérer des feux de circulation, envoyer un message en morse, créer un appareil enregistrant l'évolution des températures, jouer de la musique avec des bananes, contrôler plusieurs types de robots (mBot, Zumo, OTTO, Keyestudio 4WD Mecanum...), fabriquer un chapeau clignotant, un panneau de LED RGB, une manette de jeu, une télécommande pour ordinateur ou un clone du jeu Simon... Dans cette nouvelle édition, un nouveau chapitre présente désormais différentes cartes Arduino avec de nombreux exemples d'utilisation. Pour commencer, vous ferez connaissance avec le matériel nécessaire, et particulièrement l'Arduino Uno. L'auteur consacre un chapitre aux notions indispensables d'électricité. Vous découvrirez les principaux langages de programmation de l'Arduino et l'utilisation de l'IDE Arduino (versions 1 et 2) sous Windows, Mac OS X, Linux et Android. Vous étudierez la programmation par blocs avec Scratch, mBlock et Vittascience. Pour illustrer les principes de base du codage, vous travaillerez sur des exemples concrets et vous utiliserez les composants électroniques les plus courants au format modules Grove ou Breadboard (LED, boutons, résistances, potentiomètres, buzzer) puis des composants et modules plus spécialisés comme les capteurs (analogiques ou numériques), les LED adressables (Neopixel), les relais, les différents types de moteurs ou les modules d'affichage (à LED ou LCD), de lecture/écriture (RFID, carte SD) ou de gestion du temps (horloge en temps réel). Afin de faciliter l'apprentissage, tous les programmes de base sont présentés en deux versions : langage blocs et langage Arduino. Dans un chapitre dédié, l'auteur explore différents modes de communication de l'Arduino (bus I2C, liaisons série, Bluetooth, radio, infrarouge, Ethernet, et USB avec le Raspberry Pi). Il poursuit avec la présentation d'autres modèles de cartes électroniques comme l'Arduino UNO Mini Limited Edition, l'Arduino Nano, l'Arduino Nano Every, l'Arduino Leonardo, l'Arduino Micro, l'Arduino Mega 2560, l'Arduino Zero, les Arduino MKR, l'Arduino Due et les mini cartes XIAO de Seeed Studio. La fabrication d'un Arduino avec le kit ""Make Your UNO"" ou à partir d'un microcontrôleur ATmega328P (et de quelques composants électroniques) est également détaillée. Le dernier chapitre regroupe les principales instructions de l'IDE Arduino permettant de retrouver facilement une fonction pour en vérifier la syntaxe...

07/2023

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Littérature étrangère

Le plus beau de tous les pays

Judith McPherson n'a pas grand-chose dans la vie. Elle vit avec son père John au pied des montagnes, dans une ville de "fenêtres cassées et d'hommes aux dents cassées", dans un pavillon silencieux, plein de reliques poussiéreuses, de souvenirs de sa mère qu'elle n'a jamais connue. Si la ville est entièrement gouvernée par l'économie des aciéries, les McPherson vivent sous l'autorité de la sainte Bible. Ils appartiennent à une secte, les Frères, qui étudient quotidiennement le texte et effectuent tous les dimanches du porte-à-porte dans les rues environnantes pour avertir de l'imminence de l'Apocalypse. Victime de brimades à l'école, Judith trouve du réconfort dans la création, loin des regards, d'un monde en miniature avec des montagnes de papier mâché et des rivières en film alimentaire, des champs de velours côtelé marron et un miroir pour la mer. Judith l'appelle "Le Plus beau de tous les pays", d'après une phrase tirée du livre d'Ezéchiel. Un soir, Judith a une idée. Peut-être que si elle fait tomber la neige dans le plus beau de tous les pays, il n'y aura pas d'école le lundi. Lorsqu'elle ouvre les rideaux de sa chambre le lendemain, le monde par-delà sa fenêtre est devenu blanc. Et désormais, Dieu se met à lui parler. Si elle peut commander la neige, lui demande-t-il, que peut-elle faire de plus pour Lui ? C'est là que les ennuis commencent. Les miracles ultérieurs de Judith sont plus équivoques que la neige, et surtout moins contrôlés... Et bientôt, c'est la situation des McPherson, déjà en butte au mépris du reste de la ville, qui s'en trouve bouleversée. Mais, diable, pourquoi Judith a-t-elle précisément été choisie par l'Etre suprême ? Et que souhaite-t-il réaliser grâce à elle ? A travers le regard d'une enfant hypersensible qui a grandi dans une famille où toute action s'opère sous le regard de Dieu, Grace McCleen s'interroge sur le bien et le mal, la foi et le doute, mais aussi sur le fait de vivre dans un monde coupé des réalités, au sein d'une communauté qui vit dans l'angoisse d'Armageddon. Une foi absolue, nous suggère-t-elle, peut-être une forme d'évasion, une stratégie compensatoire, mais elle tourne facilement à la pathologie. Aussi, le suspense devient-il haletant pour le lecteur, qui assiste au cas de conscience de la jeune Judith, contrainte de multiplier les transgressions envers l'ordre des Frères, ou envers ce père mutique qui lui cache la vérité sur la mort de sa mère...

08/2013

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Sciences historiques

La Corse, les 360 communes

La Corse est la troisième île du mare nostrum. Située à un carrefour au sein du bassin méditerranéen, entre l'Italie, l'Afrique du nord, et l'Espagne, l'île s'est enrichie, dans son histoire, de multiples influences qui ont forgé son caractère, ses particularités et son identité. Des Grecs aux Romains, puis des Pisans aux Génois, et enfin aux Français, les Corses ont toujours su préserver leur identité. Il faut dire que cette île ne peut laisser indifférent. Cette chaîne de montagnes dans la mer, concentre sur ses 184 kilomètres de long, de multiples paysages, souvent pittoresques, toujours sauvages, quelquefois très contrastés. Ici, on peut skier le matin et faire de la planche à voile l'après-midi... Ici, que l'on soit Balanin ou Bonifacien, la fierté est la même. On trouve tout, ou presque, en Corse. Des plages enchanteresses, des hauts sommets, de longues étendues désertes, des lacs de haute montagne, des plaines, des vallées, des fonds marins d'une extrême beauté, des falaises... La Corse, c'est aussi une identité, une histoire, un patrimoine linguistique et historique. Les Corses sont aussi fiers de leur gastronomie. Sur l'île, on aime les activités de pleine nature, mais aussi la chasse, la pêche, la vie au village. On aime aussi défendre les savoir-faire ancestraux, respecter les traditions, chanter la paghjella ou le lamentu. On se presse, on se pousse même, pour voir passer la Catenacciu à Sartène, ou la Madonnuccia à Ajaccio. Les Corses sont aussi fiers de leur Histoire. Les influences sur l'île furent incessantes et souvent douloureuses. Par le passé, de brillants hommes sont nés sur ces terres, pour porter des valeurs universelles, pour parler de démocratie et de liberté. Ce fut le cas, avec Paoli, ou Napoléon, l'Ajaccien. "Je suis né quand la patrie périssait" , écrivait Bonaparte. En 1769, lorsque la Corse passait de Gênes à la France - dans les eaux sanglantes du Golu - à Ajaccio, naissait un Empereur. Sans cesse envahis, agressés, les Corses se sont organisés pour continuer de vivre sur leur île. Ils ont quitté les côtes, pour s'installer en montagne. Les insulaires sont devenus, par la force des choses, des montagnards, des bergers, vivant au rythme des transhumances. C'est pourquoi la plupart des communes corses se trouvent à l'intérieur des terres. Les villes d'aujourd'hui, Ajaccio, Bastia, Calvi, Bonifacio, sont les anciens bastions génois, protégés par de solides citadelles. Nous vous invitons à découvrir dans cet ouvrage, les 360 communes de Corse. Des villes côtières, aujourd'hui développées et modernes, aux villages isolés, perdus, souvent dépeuplés, dans les montagnes. Car ce sont les Corses, avec leurs coutumes, leur identité, leur histoire et l'amour de leur terre, qui font la Corse.

07/2012

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Histoire ancienne

Les Phéniciens. "L'antique royaume de la pourpre"

Une des entreprises les plus impressionnantes de l'histoire humaine. Que l'on y réfléchisse. Les membres d'un peuple ridiculement peu nombreux, possesseurs d'un microscopique lambeau du littoral méditerranéen, perché dans ce qui ressemblait assez à des nids d'oiseaux de mer sur les falaises et les rochers, se lancèrent dans des expéditions auxquelles pas un de leurs voisins n'aurait songé. A bord de bateaux gros comme des coquilles de noix, ils cinglèrent au large sur des eaux dont les deux millions et demi de kilomètres carrés leur étaient plus inconnus que la surface de la lune pour nous. Ils ne savaient ni où cette mer finirait, ni quelle était sa profondeur, ni quels dangers elle recélait. S'ils considéraient l'univers _ ce qui est probable _ comme un oeuf ouvert, ils devaient craindre d'arriver à un moment donné à la limite de la terre et ce qui pouvait les attendre là, ils n'en avaient aucune idée. Pourtant, ils ont fait voile vers le grand large. Qu'est-ce qui les poussait donc à affronter de tels périls ? L'appât du gain ? Il paraît inconcevable que tout un peuple se fût engagé à fond pour ce seul but. Il devait s'y ajouter autre chose : humeur vagabonde héritée des Bédouins, goût de la découverte, de l'aventure, du risque. Quels qu'aient été les bénéfices rapportés aux marchands par ces expéditions, ceux qui les entreprenaient étaient certainement plus que de simples commerçants. Ces hommes devaient avoir le désir ardent de s'accomplir et de s'affirmer. C'est pourquoi il convient de considérer l'exploration de la Méditerranée comme une oeuvre culturelle de grande valeur, même si aucun Homère sémitique ne s'est trouvé là pour la chanter. Reporter et journaliste de télévision, Gerhard Herm a retrouvé et suivi les traces des Phéniciens. De nombreux spécialistes confirment sa thèse : les hommes du Liban n'étaient pas seulement des filous et des imposteurs, comme il est écrit dans l'Odyssée. Déjà pour les habitants du bassin méditerranéen, ce peuple microscopique, ou plutôt ces peuples hétéroclites constituaient une énigme : comment étaient-ils parvenus à faire de la Phénicie la première puissance commerciale de l'époque en dominant tout l'Est de la Méditerranée ? Comment avaient-ils pu accumuler dans leurs comptoirs autant de richesses ? Un peuple uniquement voué au commerce, ne s'appuyant que sur sa supériorité maritime n'aurait jamais pu aller si haut. Ce n'est pas un hasard, si, même pour leurs ennemis, " Made in Phenicia " était un label de qualité... Raconter la formation, l'essor phénoménal puis le déclin de ce petit peuple, c'est raconter une des entreprises les plus extraordinaires de l'histoire humaine.

11/1996