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Aquaman horreur

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Littérature française

Autobiographie de ma mère

En 1982, l'auteur retrace les jeunes années de sa propre mère. S'est-il inspiré d'un journal intime pour exprimer avec tant de précisions et de lucidité les émois d'une fillette puis d'une jeune fille de bonne famille tarnaise, au coeur du XIXe siècle ? "Je suis née à Castres (Tarn) le 6 décembre 1870... Horreur qu'ai-je donc écrit ! Ce dont je prétends toujours ne pas me souvenir car une femme doit ignorer son âge. Et puis qu'est-ce que ça veut dire, ces dates ? Qui peut se souvenir de sa naissance, je vous le demande ? C'est écrit quelque part pour toujours. On n'y peut rien. Voilà pourquoi la chronologie m'a toujours effrayée et je ruse avec elle. Aussi ne m'en veuillez pas si vous relevez dans ce récit quelques anachronismes. On était au seuil d'un terrible hiver dont je n'ai, bien sûr, gardé aucun souvenir. Mais ce qu'on en a parlé ! Tellement qu'il m'a semblé l'avoir vécu. Je ne me souviens pas non plus de cette guerre que la France était alors en train de perdre. Mon père était professeur d'Histoire et de Géographie au collège municipal. C'est pourquoi sans doute je n'ai jamais rien su ni voulu savoir de l'Histoire et de la Géographie. J'adorais mon père et je l'admirais beaucoup. Mais c'est justement pour cela qu'il m'était tout à fait interdit de l'imiter et de prétendre à un savoir pareil au sien. J'étais née fille. Cela ne m'enchantait pas du tout. En ce temps-là presque rien de ce qui était possible aux hommes ne l'était aux femmes. Avant d'enseigner l'Histoire et la Géographie et de les apprendre pour être en mesure de les enseigner mon père avait fait exclusivement du latin et du grec. Eût-il été seulement concevable qu'une fille apprît le latin et le grec ? Alors pourquoi me serais-je inquiétée davantage de l'Histoire et de la Géographie ? Ce ne sont pas des arts d'agrément, il me semble ! A vrai dire mon père avait presque réussi à les rendre tels à Castres... Mais j'anticipe..."

03/2016

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Romans historiques

Le crucifié de Eeralies

D'un fait divers particulièrement horrible qui l'a marqué dans sa jeunesse — Le crucifié d'Hengoat —, Charles Le Goffic tire un roman régionaliste âpre, dur et réaliste (1891) qui marque la nouvelle modernité des écrivains bretons de la toute fin du XIXe siècle. Cette affaire du crucifié d'Hengoat bouleversera et passionnera toute la Bretagne (avant d'être détrônée, bien plus tard, par l'affaire Seznec) car il y a là tous les ingrédients susceptibles de déclencher la curiosité, la stupéfaction, l'horreur et le frisson du public. Un jeune paysan est retrouvé "crucifié" aux brancards d'une charrette après avoir été étranglé dans son sommeil. La soeur et le beau-frère sont rapidement accusés, mais sans preuves matérielles, ce qui motivera leur acquittement lors du procès, en 1883. Pourtant, au cours du procès, l'on découvre aussi les singuliers agissements des protagonistes autour de la sulfureuse statue de saint Yves-de-Vérité ! Le saint a été de tout temps révéré pour sa clairvoyance dans les litiges les plus embrouillés et pour rendre des arrêts de justice divine... Et dans ce pays du Trégor, l'on continue, en cette fin de XIXe siècle, à "vouer" à saint Yves ses ennemis intimes. Et si le saint en reconnaît le bon droit, les personnes "vouées" mourront dans un strict délai de neuf mois ! Le décor est planté : il reste à rentrer dans l'histoire du Crucifié de Keraliès, passionnant témoignage de la haine et du mysticisme religieux venant du fond des âges. Le post-scriptum donne les clés du roman et permet de comprendre les tenants et aboutissants de la véritable affaire criminelle. Passionnant de bout en bout ! Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de "metteur en scène" de la Bretagne éternelle. Géo-Fourrier (1898-1966) est un peintre et illustrateur emblématique de la période d'entre-deux-guerres, au même titre qu'un Mathurin Méheut. L'édition originale de son Crucifié de Keraliès chez O.-L. Aubert datait de 1927. En voici une nouvelle édition entièrement recomposée.

07/2015

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Littérature française

Le Feu - Journal d'une Escouade. Un roman historique d'Henri Barbusse

Le Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un récit par Henri Barbusse de sa vie au front durant la première Guerre mondiale, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916 aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le prix Goncourt. Historique Ce livre qu'Henri Barbusse, engagé volontaire en 1914 (il avait alors 41 ans et souffrait de problèmes pulmonaires), tira de son expérience personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916. Henri Barbusse, tout au long de l'année 1915, tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des Poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet sert de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupe durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières1. Le roman est découpé en vingt-quatre chapitres, qui paraissent d'abord sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre du 3 août au 9 novembre 1916, avant d'être publié par les éditions Flammarion le 15 novembre de la même année et d'obtenir, le 15 décembre, le prix Goncourt. Ce roman est considéré comme l'une des oeuvres littéraires majeures les plus sensibles concernant la Première Guerre mondiale. Résumé Henri Barbusse est le narrateur et personnage principal de ce récit. Le narrateur se situe la plupart du temps en focalisation interne. A la guerre, il est accompagné par de nombreux camarades : Volpatte, Poterloo, Fouillade, Barque, Farfadet, Eudore, Paradis, Poilpot, Poitron, Salavert, Tirette, Blaire, Cocon et Bertrand. Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, il prend en note les expressions des soldats, leurs craintes, mais aussi fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur dans laquelle il vit. Les dialogues campent des personnages très divers dans leurs origines et leur fonctionnement, qui se retrouvent rassemblés autour d'un désir de survie et partageant les mêmes préoccupations basiques.

01/2023

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Fantasy

Le port des mondes Tome 1 : Les perles de gemmes

"Ne vois-tu donc pas toute la jouissance que l'ignorance peut procurer... Elle est un départ idéal. Dans ce livre qui te semble sans intérêt, il leur faut oublier les normes et s'affranchir des limites du réel. Parce que ces formes communes ne se prêtent pas aux rêves. Lorsqu'ils tournent une page, ils avancent dans l'imaginaire. Ils ouvrent une porte pour ailleurs, et là, ils ferment les yeux pour découvrir d'autres horizons, et tout prend forme dans leur imagination. [... ] Il me semble qu'un certain jeune homme est maintenant prêt à être amené au-delà de ces voiles de mensonges et découvrir que les créatures de rêves et de cauchemars de ces écrivains les plus imaginatifs sont palpables". Jeune orphelin, Akil a été retrouvé amnésique dans les ruines d'une ancienne citée des Terres jumelles. Bordées par un océan sans fin, ces deux vastes îles gardent les traces d'une ancienne bataille dont très peu connaissent l'origine. Les habitants sont ainsi tenus dans l'ignorance par l'Ordre de Pie qui dirige ces terres et en garde précieusement les secrets. Devenu un jeune homme, Akil cherche dorénavant à passer son examen final pour obtenir le grade de soldat. C'est là qu'une série d'évènements mystérieux et effrayants bouleverse son quotidien et l'amène à traverser une porte vers l'inconnu ! Mais qui est l'inquiétant voisin qui l'observe secrètement et le suit comme son ombre ? Que trouvera-t-il derrière la porte que l'homme étrange a ouverte ? Quelle est cette effroyable légende du faucheur qui sème l'horreur et la mort ? Et enfin, qui est vraiment Akil ? Le début d'une saga fantasy haletante, la naissance d'un nouveau héros ! A. E. Biggi a grandi en Provence, près des montagnes de Marcel Pagnol. Partageant le plaisir de l'imagination et de la création avec sa soeur, elle s'inspire des différents pays et horizons visités pour écrire, dessiner et peindre. Fascinée par des histoires qui l'ont émerveillée, fait frissonner, pleurer, rire ou tenue en haleine, l'auteure partage à présent avec les lecteurs ses histoires à travers une première saga fantastique d'une vraie richesse.

05/2021

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Littérature française

La duchesse de langeais

" Il existe dans une ville espagnole située sur une île de la Méditerranée, un couvent de Carmélites Déchaussées où la règle de l'Ordre institué par sainte Thérèse s'est conservée dans la rigueur primitive de la réformation due à cette illustre femme. Ce fait est vrai, quelque extraordinaire qu'il puisse paraître. Quoique les maisons religieuses de la Péninsule et celles du Continent aient été presque toutes détruites ou bouleversées par les éclats de la révolution française et des guerres napoléoniennes, cette île ayant été constamment protégée par la marine anglaise, son riche couvent et ses paisibles habitants se trouvèrent à l'abri des troubles et des spoliations générales. Les tempêtes de tout genre qui agitèrent les quinze premières années du dixneuvième siècle se brisèrent donc devant ce rocher, peu dis- tant des côtes de l'Andalousie. Si le nom de l'Empereur vint bruire jusque sur cette plage, il est douteux que son fantastique cortège de gloire et les flamboyantes majestés de sa vie météorique aient été comprises par les saintes filles agenouillées dans ce cloître. Une rigidité conventuelle que rien n'avait altérée recommandait cet asile dans toutes les mémoires du monde catholique. Aussi, la pureté de sa règle y attira-t-elle, des points les plus éloignés de l'Europe, de tristes femmes dont l'âme, dépouillée de tous liens humains, soupirait après ce long suicide accompli dans le sein de Dieu. Nul couvent n'était d'ailleurs plus favorable au détachement complet des choses d'ici-bas, exigé par la vie religieuse. Cependant, il se voit sur le Continent un grand nombre de ces maisons magnifiquement bâties au gré de leur destination. Quelques-unes sont ensevelies au fond des vallées les plus solitaires ; d'autres suspendues au-dessus des montagnes les plus escarpées, ou jetées au bord des précipices ; partout l'homme a cherché les poésies de l'infini, la solennelle horreur du silence ; partout il a voulu se mettre au plus près de Dieu : il l'a quêté sur les cimes, au fond des abîmes, au bord des falaises, et l'a trouvé partout... ".

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Cinéma

Images d'après. Cinéma et génocide au Rwanda

En 1994, aux yeux du monde et malgré les " plus jamais ça ", l'inimaginable s'est de nouveau produit au Rwanda, théâtre d'un génocide où près d'un million de Tutsi et de Hutu modérés ont subi le déferlement de la violence la plus extrême. Comme pour les autres crimes de masse qui ont marqué le XXe siècle, il n'existe que très peu d'images de cet événement. Pour témoigner de l'horreur, le cinéma apparaît donc comme un défi risqué mais reste, dans sa dimension fictionnelle surtout, un outil privilégié, voire primordial pour suggérer l'indicible. Cette étude consacrée aux représentations cinématographiques du génocide rwandais s'inscrit dans le foisonnement littéraire, plastique et visuel qui a émergé après le drame de 1994. Si de nombreux documentaires ont donné la parole aux rescapés, établissant la vérité historique du génocide et interrogeant la possibilité du " vivre ensemble ", dix films de fiction ont jusqu'ici tenté de reconstituer la folie collective qui s'est emparée du Rwanda. Ils contribuent, à leur manière, à construire et à transmettre la mémoire internationale du génocide des Tutsi. La mise en fiction d'un phénomène aussi traumatisant soulève de nombreux enjeux, aussi bien éthiques qu'esthétiques. Elle dévoile les frontières de la représentation, pose la question du témoin et du regard, tout en présentant une garantie d'authenticité vis-à-vis des survivants, exhortés à se confronter de nouveau, pour les besoins de la caméra, à leurs bourreaux d'hier. Le film de génocide se révèle également un moyen thérapeutique, à la fois pour alléger la culpabilité des Occidentaux et pour exprimer le traumatisme des rescapés dont certains contribuent aujourd'hui à l'émergence du cinéma rwandais. En empruntant aussi bien à l'histoire qu'à l'anthropologie et à la psychanalyse, le présent ouvrage revient en détail sur la place des fictions cinématographiques dans le corpus artistique issu du génocide rwandais et démontre, au-delà des questions de représentation, la responsabilité d'un art comme le cinéma - documentaire et de fiction - dans la construction de la mémoire d'un événement historique majeur de notre temps.

11/2010

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Poésie

flirt avec elle

Flirt avec elle est ce que j'ai pu faire en 2022, humblement tout ce que j'ai pu écrire, rivé à l'horreur de la guerre en Ukraine qui a laissé une marge de manoeuvre très étroite à mon écriture à ma vie. là je rentre de Lyon, où je suis allé voir l'exposition Poussin et l'amour au Musée des Beaux Arts. je savais que j'y reverrais L'inspiration du poète, non seulement la grande sublime version du Louvre à laquelle je me suis référé toute ma vie, vérifiant à chaque fois que ça existe bien et à quoi ça peut ressembler, l'inspiration du poète (qui n'est j'en suis persuadé pas différente de l'inspiration du romancier, il suffit de songer à celle de Pasternak écrivant Jivago). je prends, chaque fois que je me plante devant lui (mais ce pourrait bien être lui, le tableau, qui se plante devant moi), je prends une sacrée leçon. je savais aussi que je verrais à Lyon une version antérieure ou première pensée, celle du musée de Hanovre, craquante de sensualité et de provocation, et que, pour la première fois et certainement la dernière, je verrais ces deux peintures côte à côte. mais cette fois, dans le train du retour, un merveilleux tgv italien, Poussin et ses tableaux me traitaient sans ménagement, me disaient quelque chose comme, "toi, avec ton flirt avec elle, et ta soi-disant prétention de te mesurer à la guerre en Ukraine, on t'a à l'oeil, t'as intérêt à numéroter tes abattis". tout ce que j'ai trouvé à répondre à Poussin, c'est qu'il me semblait que je devais transcrire au jour le jour la façon dont j'enregistrais cette guerre et la proximité avec la mort qu'elle imposait, et aussi, et surtout, que je devais en profiter, si je puis dire, pour repousser les limites de mon écriture, la mener à la frontière du romanesque, écrire si possible comme je n'avais jamais écrit. Sûrement devais-je parler à haute voix, et avoir l'air très troublé puisqu'une hôtesse, dans le tgv lancé à 260, a jugé bon de me demander si tout allait bien.

06/2023

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Thèmes photo

Gaston Paris. La photographie en spectacle

Cette première monographie et l'exposition qu'elle accompagne permettent de redécouvrir l'importance de ce photographe, profondément influencé par le surréalisme et le " fantastique social " de l'époque. Photographe talentueux, reporter assidu et le plus publié dans le magazine Vu, célèbre pour ses mises en pages et images avant-gardistes, Gaston Paris (1905-1964) reste étonnement l'un des oubliés de l'histoire de la photographie. Ses images figurent, dans toute la presse de l'époque, aux côtés de celles de Laure Albin-Guillot, Germaine Krull, ou encore André Kertész. Equipé de son Rolleiflex et politiquement engagé, il saisit, dès les années 1930, le Paris des noctambules, le monde du cirque et des cabarets, les luttes sociales : ses cadrages audacieux, ses vues en contre-plongée, ses noirs et blancs contrastés témoignent d'un regard acéré et moderniste. Parallèlement à cette production dédiée aux grands sujets louant la modernité, Gaston Paris livre de nombreux reportages étranges et personnels, aux inspirations surréalistes. Il excelle dans les mises en scènes étonnantes et devient l'un des collaborateurs attitré du magazine Détective de la fin des années 1930 aux années 1950 ; entre horreur et Grand Guignol, il reconstitue des drames peuplés de gangsters et de personnages mystérieux. Cet ouvrage offre aussi un éclairage sur la pratique naissante du photojournalisme, en particulier sur quelques-uns des grands sujets alors privilégiés (le monde de la nuit, la misère, les stars parmi lesquelles Piaf ou Cocteau, l'idée de progrès, etc.) et un témoignage exceptionnel de l'évolution de la société de l'entre-deux-guerres. Menée sous la direction scientifique de l'historien de la photographie Michel Frizot, cette monographie présente les multiples aspects d'un travail jusqu'ici méconnu et redécouvert par le Cabinet de la photographie du Centre Pompidou. Photographies, planches-contact thématiques consciencieu-sement réalisées par Gaston Paris, ainsi que des extraits de pages de magazines, avec lesquels il collaborait régulièrement, laissent entrevoir l'étendue de son vocabulaire esthétique et photographique. Cette exploration visuelle sera enrichie d'une introduction à l'oeuvre par Michel Frizot, d'un essai de Julie Jones sur la représentation de la femme dans le Paris des années 1930 et d'un texte de Delphine Desvaux, responsable du fonds Gaston Paris.

01/2022

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Histoire internationale

Famine rouge

Récompensée par le prestigieux prix Pulitzer pour Goulag, qui l'imposa en 2004 comme l'une des grandes spécialistes de l'Europe de l'Est, Anne Applebaum revient avec Famine rouge sur un autre chapitre clef de cette période : la grande famine qui fit cinq millions de victimes - dont près de quatre millions d'Ukrainiens - entre 1932 et 1933. La famine meurtrière qui frappa l'Ukraine au début des années 30 reste un des chapitres les moins explorés de l'Histoire soviétique. Anne Applebaum répare enfin cette injustice par un livre qui fera date. Elle impressionne par la somme des connaissances rassemblées et commentées sur ce qui fut une véritable extermination de tout un peuple organisée par le Parti communiste soviétique sous Staline, mais aussi par son talent d'écrivain. Son récit des faits débute par l'histoire de la révolution ukrainienne en 1917 et celle du mouvement national qui en est issu, puis se poursuit par les premières décisions du Politburo sur la politique agricole à mener dans cette province si fertile de l'Union Soviétique jusqu'à la persécution systématique de l'élite ukrainienne. Le tableau brossé par Applebaum nous plonge de manière inédite dans les horreurs de la répression menée par le régime stalinien. Car cette famine "organisée" fit plus de 5 millions de victimes - dont 3. 9 millions d'Ukrainiens, et l'héritage de cette mémoire que l'URSS a tenté d'éradiquer joue évidemment un rôle considérable dans les relations russo-ukrainiennes au temps présent. Famine rouge s'impose par sa documentation incontestable, sa hauteur de vue et les perspectives qu'il dégage, c'est aussi un livre nécessaire pour comprendre un épisode tragique de l'Histoire du XXème siècle autant que la réalité politique actuelle de cette région du monde.

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Histoire internationale

Sur les traces de 14-18 en Wallonie. La mémoire du patrimoine

Le 4 août 1914, vers 10 h, le cavalier Antoine Fonck tombe sous les balles à Thimister. Il est le premier soldat belge tué. Le 10 novembre 1918, sept officiers allemands en fuite franchissent la frontière belgo-néerlandaise à Mouland. L'un d'eux n'est autre que le Kaiser Guillaume II. Il a abdiqué la veille à Spa. L'Armistice est signé le lendemain. La Grande Guerre se termine à une vingtaine de kilomètres de là où elle a commencé. Cinquante et un mois se sont écoulés entre ces deux dates, faits de privations, de souffrance et de mort pour les populations. D'est en ouest et du nord au sud, pratiquement aucune région de Wallonie ne sera épargnée par les horreurs de la première "guerre totale". Enrichi de nombreuses illustrations parfois inédites, ce livre, résultat de trois ans de recherches sur le terrain, autant que dans les archives, relate des événements connus, des épisodes méconnus, des anecdotes. Il sillonne les chemins sanglants de l'invasion : le siège des forts de Liège et de Namur, le martyre de Herve, Visé, Andenne, Tamines, Dinant et de bien des villages, les quartiers ravagés, la boucherie des combats en Gnome et les tourments infligés aux civils. Il raconte la légende fantastique des Anges de Mons, la guerre de Churchill et d'Hitler à Ploegsteert et à Comines, le premier rideau de fer de l'histoire, les réseaux d'espionnage, les déportations, la vaste entreprise de reconstruction après la victoire. L'ouvrage répertorie également les héritages encore tangibles que la Grande Guerre a laissés en Wallonie dans les paysages, les rues, les monuments, la mémoire collective... En mémoire d'hier pour raviver notre mémoire d'aujourd'hui.

10/2013

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Histoire internationale

HISTOIRE DU NOUVEAU MONDE. Tome 1, De la découverte à la conquête 1492-1550

Une entreprise colossale dont on a peine à se représenter la démesure : en un demi-siècle, une poignée de conquistadores s'emparent de 2 millions de km² pour y bâtir une réplique de leur société. Les incroyables richesses qu'ils découvrent leur font vite oublier la quête des épices. Une gigantesque machine colonisatrice se met en route. La conquête de l'Amérique nous apparaît aujourd'hui comme le prélude à l'occidentalisation du monde. Mais pour ses acteurs, avides de gloire et de récompenses, elle fut d'abord un face à face quotidien avec l'inconnu. Leurs récits de voyage, leurs lettres nous montrent leur peur de se perdre, leur obsession de la nourriture qui souvent chasse celle de l'or, mais ils nous disent aussi leur émerveillement lorsqu'ils découvrent Mexico, qui leur rappelle Venise, la saveur d'un fruit exotique, le silence des mangroves du Pacifique... Tandis que les cartes se précisent, les protagonistes vieillissent : Colomb, le héros de la première heure, Cortès, le conquérant du Mexique, Pizarre, le gouverneur du Pérou, assassiné dans son palais de Lima... De ces aventures américaines, le Vieux Monde ne reçoit que des échos lointains. Il ignore tout des horreurs de la conquête, du cortège de maladies et des ravages écologiques qu'elle provoque. A défaut d'informations précises, il imagine ce Nouveau Monde peuplé de sauvages et de chimères. Qui douterait de la légitimité de la Conquête dans une Europe qui vient de chasser les Juifs et convertir les Morisques ? A l'heure où le péril turc menace l'empire de Charles Quint, l'or des Indes permettra de financer la Reconquête. L'Amérique bascule dans l'orbite occidentale, entraînant Européens, Noirs et Indiens dans la construction d'un monde nouveau.

02/1996

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Littérature étrangère

Le crayon du charpentier

1936. Dans la cour d'une prison galicienne, peu après le coup d'Etat de Franco, un jeune peintre anarchiste dessine avec un crayon de charpentier le célèbre Porche de la Gloire de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il prête aux différents personnages bibliques les gestes et le visage de ses camarades de captivité, tous condamnés, comme lui, à être assassinés lors d'une de ces fameuses promenades nocturnes - les sordides exécutions sommaires organisées par les fascistes. Le garde civil Herbal, chargé de surveiller les prisonniers politiques, suit en secret la progression du dessin et, le soir où, sur l'ordre de ses supérieurs, il tire une balle dans la tête de l'artiste, il ne peut s'empêcher de ramasser le crayon. Il est alors bien loin de se douter que, à chaque fois qu'il le posera sur son oreille, celui-ci lui parlera, comme en son for intérieur, avec la voix de la victime. Dès lors, l'homme de main des fascistes devra apprendre à vivre avec cet autre qui l'habite. Cette voix le sauvera à plusieurs reprises d'une mort certaine, mais c'est elle également qui lui dira de ne pas éliminer son ennemi le docteur Da Barca. Bien plus, elle l'enjoint de rendre possible l'histoire d'amour entre le médecin socialiste et la belle Marisa Mallo. Herbal obéit malgré lui et laisse le crayon écrire la chronique d'une passion inoubliable qui amènera les deux protagonistes à passer par les prisons, les trains de la mort et les camps d'internement. Ainsi naît un petit chef-d'œuvre de finesse et de sensibilité qui s'élève tel un chant d'espoir au milieu des horreurs de la guerre.

09/2000

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Histoire de France

La maison des souffrances. Dans les prisons militaires allemandes de Clermont-Ferrand (1943-1944)

" Les Souvenirs de prison de Geneviève de Hody sont particulièrement émouvants. M. Camille de Hody, juge au tribunal administratif de Strasbourg s'était réfugié près de Brioude au début de la guerre, avec sa famille, puis à Vieille-Brioude. Très rapidement il s'engagea dans la Résistance. A la fin de l'année 1943, l'occupation allemande se fit plus durement sentir car cette zone appartenait à la région où le maquis du mont Mouchet allait s'installer. En novembre 1943, sur dénonciation de son propriétaire qui était milicien, Camille de Hody fut arrêté par la feldgendarmerie et avec lui son épouse Geneviève et deux personnes de service, laissant seules trois petites filles, soulignant ainsi la brutalité impitoyable de la Wehrmacht. Ils furent conduits à Clermont-Ferrand à la caserne du 92e R.I.transformée en prison militaire allemande. Les deux jeunes filles furent libérées au bout de huit jours, Geneviève de Hody au printemps 1944 et Camille de Hody sera déporté à Mauthausen où il mourra en avril 1945. Les Souvenirs de Geneviève de Hody rapportent un long chemin de croix dans ce qu'elle appelle " La maison des souffrances ", dans une prison un peu particulière. Car elle est en effet tout à la fois centre disciplinaire où l'on trouve des militaires allemands indisciplinés, maison d'attente pour des transferts dans des camps de concentration et maison d'arrêt pour les résistants qui attendent dans ce lieu la décision de la Gestapo. Cette dernière est d'ailleurs également installée là, laissant entendre et même voir les horreurs des interrogatoires... " Extrait de la préface de François-Georges Dreyfus, professeur émérite à la Sorbonne. Les souvenirs de Geneviève de Hody, objet de cet ouvrage (notes éparses et parfois griffonnées) ont été triées et mises en forme par Edith de Hody-Dzieduszycka, sa fille.

07/2011

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Histoire internationale

La guerre du fleuve. Un récit de la reconquête du Soudan

Le 2 août 1898, le lieutenant Winston Churchill, vingt-trois ans, rejoint au Caire le 21e régiment de lanciers de l'armée britannique où il n'a obtenu un poste que par l'intrigue de sa puissante famille. Lord Kitchener, qui mène les 25 000 hommes de l'armée anglo-égyptienne lancée à la reconquête du Soudan, n'a aucune envie d'enrôler ce jeune homme si avide de batailles qu'il s'empresse aussitôt de les raconter dans les meilleures gazettes londoniennes. Churchill, dans son premier livre La Guerre du Malakand (édité aux Belles Lettres dans la même collection) n'a pas épargné non plus le gouvernement de Sa Majesté dans sa conduite de la guerre en Afghanistan qu'il vient de quitter. Maintenant, il fait route le long du Nil, direction Khartoum, capitale des rebelles mandistes, les fameux derviches tourneurs. Pistolet Mauser à la main, il échappe de peu à la mort dans la dernière grande charge de la cavalerie britannique à Omdurman. La Guerre du Fleuve est un document essentiel - et inédit - pour comprendre la jeunesse et la formation d'un des plus grands hommes politiques du XXe siècle. Le futur Prix Nobel de littérature poursuit ici l'apprentissage de l'écriture de guerre, dans un récit qui mêle journalisme et littérature, avec une peinture exubérante des vastes territoires du Nil, mais aussi - suprématie blanche oblige - avec des analyses parfois bourrées de préjugés sur ses populations. Churchill ouvre la voie aux grands reporters de guerre qui, tout au long du siècle, raconteront ses horreurs. Lui est déjà ailleurs, en partance pour l'Afrique du Sud où la révolte des Boers lui semble prometteuse de sang, de sueur et de larmes.

03/2015

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Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

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Actualité et médias

Dans la tête de Julian Assange

Au tout début, cela aurait pu être un chapitre inédit de Millénium. Une histoire d'hacktivistes qui réussissent le casse du siècle avec Wiki-Leaks, l'organisation fondée en 2006 par Julian Assange, un Australien tombé très jeune dans l'informatique, féru de mathématiques, fondu de Shakespeare, rebelle dans l'âme et rompu à la clandestinité. Jusqu'en 2018, WikiLeaks va publier des millions de documents dénonçant pâle-mâle la corruption des élites, la surveillance de masse, la fraude fiscale, l'absence de transparence des institutions gouvernementales, les horreurs des guerres menées par les Etats-Unis, les violations des droits de l'homme dans des dizaines de pays... Le tout obtenu grâce à des "fuites" reçues sur le site ultra-sécurisé de l'organisation utilisant des technologies cryptographiques de pointe. Vont suivre des milliers d'articles dans la presse mondiale, les médias mainstream découvrant qu'avec Interna on pouvait aussi révolutionner le journalisme d'investigation. Mais comme les histoires d'amour, celles des lanceurs d'alerte finissent mal en général. Surtout quand les "services compétents" passent aux choses sérieuses. Dès 2015, Julian Assange avait poussé un ai d'alarme : "Mon nom est Julian Paul Mange... Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles...". Quatre ans plus tard et après bien des péripéties, il est écroué dans une prison londonienne, accusé d'espionnage par Washington et menacé d'une extradition imminente vers les Etats-Unis, où il risque jusqu'à 175 ans de prison. Guillaume Ledit et Olivier Tesquet, témoins privilégiés, racontent par le menu l'itinéraire de celui "grâce à qui le monde n'est plus tout à fait comme avant".

02/2020

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Shonen/garçon

Ookami Rise Tome 1 et 2 : Pack découverte. Edition limitée

Dans un futur proche, l'Etat du Japon a disparu. Son territoire est désormais administré par la Russie au nord, et la Chine au sud. La frontière entre les deux pays est délimitée par une zone tampon, démilitarisée et vidée de ses habitants, qui coupe l'île principale en deux. Là, dans cette zone interdite, les Wolang ont trouvé refuge. Ces quarante-neuf fugitifs sont le résultat d'expérimentations ratées de l'armée chinoise, qui souhaitait les transformer en armes bactériologiques pour les utiliser contre son voisin russe. Pris en tenaille entre la Chine, qui souhaite effacer les traces de ses expériences, et la Russie, qui essaie de les capturer pour les étudier, les Wolang devront se battre pour leur survie. En 2004, Yu ITO, mangaka encore inconnue, entame l'ambitieux projet d'adapter en manga le roman Imperial Guards. Elle reçoit le prix de meilleur espoir lors du 16ème prix culturel Osamu Tezuka pour sa première longue série Shut Hell qui s'achève en 2017. Elle participe à la création de la série Mobile Suit Gundam : Iron-Blooded Orphans en tant que character designer, avant de commencer sa nouvelle série Ookami Rise qui démarre en 2018 dans Ultra Jump. Derrière cet affrontement entre deux nations dont les horreurs commises résonnent tristement avec l'actualité, Yu Itô tisse surtout le récit d'une amitié entre trois garçons que le destin va séparer : Akira, Ken et Isaku. Du camp de rééducation jusqu'au champ de bataille, leur parcours ne nous sera que peu à peu révélé au fil des pages. Que sont-ils devenus ? Qui sera le chasseur ? Qui sera la proie ? Autant de questions que vous vous poserez avec cet excellent manga aussi dur que touchant.

03/2023

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Non classé

Karol coffret 1 et 2 : edition de la canoniation dvd

Coffret 2 DVD avec : - Karol, L'homme qui devint Pape qui raconte la vie de Jean-Paul II de son enfance en Pologne jusqu'à son élection. Karol Wojtyla a 18 ans en septembre 1939 lorsque les nazis envahissent la Pologne. Il est alors étudiant et se passionne pour le théâtre. Mais l'exode, les bombardements, les horreurs de la guerre, le ghetto de Cracovie, les déportations de ses amis juifs, la mort de son père et le combat mené sans relâche par son ami prêtre Tomasz Zaleski poussent peu à peu Karol vers sa vocation. Il travaille durement dans une carrière de pierres, puis étudie clandestinement au séminaire. A la mort de Tomasz, assassiné par les nazis, Karol décide de renoncer à l'amour de son amie Hania et d'endosser l'habit de prêtre... - Karol, Le combat d'un Pape qui retrace les années du pontificat. Au Vatican ou en Inde avec mère Teresa, au cours de ses nombreux voyages ou avec les jeunes lors des JMJ, avec les grands de ce monde ou avec ceux qui souffrent, nous retrouvons un destin exceptionnel, une vie entièrement donnée à Dieu, à l'Eglise et aux autres. N'ayez pas peur ! Pendant tout son pontificat, le pape Jean-Paul II a incarné cette phrase maintenant célèbre qu'il lançait le soir de son élection. Un homme de prière dont la foi profonde a motivé tout ce qu'il a entrepris. Un pasteur d'un immense charisme qui a parcouru les sentiers de la planète. Un homme courageux face à la maladie ou lorsque claquent les coups de feu place Saint-Pierre. Un prophète d'espérance et de paix, uniquement passionné par l'Evangile du Christ.

03/2014

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Ouvrages généraux

Simone Veil. Les combats d'une immortelle

La vie et les combats d'une immortelle. La vie de Simone Veil est à la fois connue de tous et de personne. En effet, certains moments de son parcours tant politique que personnel sont si célèbres que nous avons parfois l'impression de tout savoir d'elle. Pour toujours, Simone Veil (née Jacob) sera associée aux rescapés des camps de la mort, elle qui vécut les horreurs d'Auschwitz-Birkenau avec sa mère et ses soeurs en 1944. Pour l'éternité, elle sera liée au président Valéry Giscard d'Estaing, et surtout à la loi sur la dépénalisation de l'avortement votée en 1974. Mais que savons-nous d'autre sur elle ? Se rappelle-t-on qu'elle fut la première présidente du Parlement européen en 1979 ? Sait-on que, parmi toutes les fonctions qu'elle occupa au cours de sa carrière, celle qu'elle préféra fut celle de membre du Conseil Constitutionnel (1998-2007) ? Parce qu'elle mit toute sa vie au service ces autres - et surtout des femmes -, faut-il pour autant faire d'elle une icône du féminisme ? Revenant sur tous les combats sociaux et politiques menés par Simone Veil, cette biographie cherche aussi à percer l'être. Femme forte mais parfois dure, traditionnelle mais progressiste, attachée à la nation française mais pour la construction européenne, l'ancienne ministre, députée et magistrate est un personnage complexe qui ne cesse de surprendre. S'appuyant sur de nombreuses archives (fonds Simone Veil aux AN, etc.) et sur des entretiens inédits (notamment avec sa famille proche), l'historienne Laurène Vernet nous plonge au coeur de la carrière et de la vie hors du commun de la cinquième femme panthéonisée.

10/2023

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Faits de société

Mondes phallocrates. Fins de mondes, études, analyses synthétiques

Les Horreurs du Mal de l'Histoire Humaine, invivables, holocaustes, assez lourdes en pertes humaines, génocides et vies planétaires pour devoir ne se déterminer pédagogique ou simple pédagogie. Aborder l'existence du mal en Histoire humaine, ne devant se confirmer, entériner, étudier, que par l'étude intellectuelle, de l'infirmation lettrée, de l'information scientifique, pédagogique non par l'infliction des geôles et atrocités de l'histoire en leur recommencement éternel, mais par une étude enseignante de leur concept intellectuel, l'idée déjà assez répugnante et horrifiante des camps d'extermination de quelque nation, idéologie, Aryenne, Maoïste, Africaine, colonialiste, qui soient, devrait suffire à créer réactions assez saines si drivées, guidées avec justice, fraternité, égalité, liberté de pensée objective et censée. D'un point de vue, l'esprit sécuritaire indique un certain niveau d'enfreintes aux Droits de l'Homme et/ou de danger, de danger imminent, ce qui induit une politique d'Etat d'Urgence Etatique, mais ainsi que l'aura donc déterminé Amnesty International, les armes de sanction détournées de cette lutte contre-danger civil et à l'encontre de la sécurité des Etats, dans un pogrom chasse aux sorcières de toutes dissidences et divergences d'opinion, créé des constitutions sous des déterminismes détournant les lois, de prisonniers politiques et d'opinion, en exemple, les assignations à domicile et surveillances administratives arbitraires, aléatoires, ou détournées de leur but de protection civile, et étatique, à l'encontre des libertés de pensée, méthodes sans légitimité censées protéger ces libertés de pensée, tant défendues dans "Charlie". Politique légitime saine de protection civile et étatique, mais sécuritaire, retournant ses armes à l'encontre de ses prisonniers politiques avant toute action, en deal, contre-terroriste, ou contre-danger imminent.

10/2017

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Mer

Le naufrage du Lamoricière

Le 9 janvier 1942, en pleine tempête, un paquebot sombre, intact, après avoir tenté de porter secours à un cargo en perdition. Le naufrage fait près de 300 morts. Un voile d'oubli tombe sur cette surprenante histoire, masquée par les horreurs de la guerre mondiale. Aujourd'hui, l'intérêt renaît pour cette tragédie. Ainsi, l'association French Lines, qui se consacre à faire vivre la mémoire des grandes compagnies maritimes, organise des conférences, des forums en ligne consacrés au naufrage du Lamoricière, dont le grand poète Max Pol Fouchet interprétait ainsi le nom : la mort ici erre... Ce livre est construit autour d'un poignant témoignage: une jeune femme rescapée, Maguy Dumond, a écrit à chaud le récit détaillé du drame où elle a perdu son mari. Publié en 1943, ce livre était introuvable. En mai 2008, l'histoire du Lamoricière a suscité un vif regain d'intérêt. Grâce à la prouesse d'une équipe de plongeurs italiens : l'épave, au prix d'efforts et de courage exceptionnels a été retrouvée et photographiée à près de 150 mètres de profondeur. Un exploit sportif et technique, ramenant des fonds obscurs de bouleversantes images. Enfin, ce livre éclaire un paradoxe. Sous la plume d'Edouard Peisson, le drame si discret du Lamoricière a donné naissance aux plus belles pages de la littérature maritime, pages célèbres, traduites dans toutes les langues. L'immense écrivain avait saisi la portée morale de ce drame, dont il fait la trame d'un chef d'oeuvre littéraire. Face aux dangers de la tempête, un commandant doit-il risquer la vie de ses passagers en se déroutant pour porter secours à l'équipage d'un cargo ? Où est son devoir ? "Dieu te juge", répond Peisson. Dieu oui, mais... les hommes ?

02/2010

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Littérature française

La Palestine assassinée

En cette période de chasse aux sorcières où critiquer Israël est facilement taxé d'antisémitisme et où l'amalgame entre ce délit et l'antisionisme se répand un peu partout, revenir au passé, aux prémices du sionisme, cela semble bien nécessaire pour une meilleure compréhension du présent et de l'avenir et pour rétablir une vérité à laquelle ont droit en premier lieu les Palestiniens. Hé oui, l'histoire écrite par les vainqueurs, pourtant sérieusement mise à mal par les travaux remarquables des " nouveaux historiens " israéliens, reste malgré tout acceptée par beaucoup...Aussi, l'on continue à parler du " problème palestinien " comme si la responsabilité de la situation actuelle n'en incombait ni à Israël, ni à ceux qui avaient permis son établissement ! On continue à croire au mythe d'" une terre sans peuple pour un peuple sans terre ", aux mensonges quant au soi-disant départ volontaire des habitants. On zappe la réalité de la NAkba et ses horreurs : le nombre de Palestiniens tués, les 800.000 expulsés, les villages et villes anéantis, le nettoyage ethnique, la voracité pantagruélique de l'état colonisateur. Et pourtant les faits sont là. Les preuves sont irréfutables. On ne peut faire comme si on ne savait pas. Il y va de la justice et de la survie du peuple palestinien. Ce livre, l'auteure l'a conçu comme un outil pour qui n'a pas lu les Finkelstein, Pappé, Sand, Chomsky et autres analystes pointus. Elle espère qu'il donnera (notamment aux enseignants) les bases essentielles à la compréhension de l'idéologie sioniste, ferment de l'installation juive en Palestine et de l'éviction de ses habitants légitimes et qu'en découlera une réflexion critique indépendante de toute manipulation et propagande.

09/2019

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BD tout public

Welcome to the Death Club

Vous avez été choisis, vous faites partie des rares élus, Winshluss vous invite à faire un tour dans son fameux Club de la Mort ! Fouillez dans votre poche, trouvez-y votre billet et lancez-vous dans les dédales de cette fête foraine macabre où l'effroi le dispute au sarcasme. Guidé au milieu des attractions par la grande faucheuse en personne, vous ricanerez en choeur des tableaux qu'elle fera apparaître devant vous, compilant les vanités et les rêves médiocres d'une humanité en sursis, obèse et pourrissante... Mais ce sera votre visage décomposé et grouillant de vers que vous croiserez au détour de la galerie des glaces ! Vous vous consolerez de voir que vos compagnons de train fantôme n'auront pas meilleure mine que vous, avatars disneyens ou pantins de série B rescapés d'un film de zombies projeté un soir de panne de climatisation dans un cinéma de Tijuana. Mais avant même de pouvoir échanger avec eux quelques phalanges, vous serez entraîné par votre amie jusqu'au grand huit, où vous apprécierez de ne plus avoir d'estomac. Pour vous remettre de vos émotions, la grande parade des horreurs vous montrera avec une précision "entomologistique" vos semblables bouffer, vivre et s'accoupler dans un grouillement de cafards. La Camarde, qui n'est guère plus qu'un exterminateur d'insectes, les réduira en bouffie pour votre seule distraction dans un bouquet d'éclaboussures ! Ne vous restera plus qu'à vous diriger avec elle vers la buvette où, devant un verre de mort aux rats, vous regarderez les néons s'éteindre et les portes du club se refermer, heureux d'avoir encore une bouche pour rire... et des yeux pour pleurer.

01/2010

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BD tout public

Outrage Fatigue

" Outrage fatigue " désigne, en anglais, le sentiment d'impuissance qui s'empare de celui ou celle qui contemple de trop près les malheurs du monde. A l'heure de l'information instantanée et de l'image omniprésente, le marché mondial de l'indignation est en accès libre et chacun peut y puiser autant de catastrophes, d'injustices, de tortures et d'exploitation qu'il lui faudra pour alimenter sa révolte ; mais à force, celle-ci s'émousse et la colère tourne souvent à l'apathie. Le livre d'Ivan Brun ne propose a priori pas de remède à ce mal moderne. Au contraire, ces 32 illustrations, réalisées à la plume ou en carte à gratter d'après des images d'actualité glanées sur le web puis mises en couleur en bichromie, ne font qu'en rajouter une couche. Comme une sorte d'inventaire imagé de ce que le monde compte comme horreurs, elles montrent toute la palette de l'oppression, de la violence et souvent de la cruauté - physique, morale ou symbolique - dont l'Homme est capable. Corps abusés, animaux dépecés, ouvriers exploités, militaires surarmés, politiciens en campagnes et starlettes survoltées : les images d'Outrage Fatigue semblent au premier abord avoir peu en commun, comme les pièces d'un puzzle impossible à assembler. Mais par leur juxtaposition, Ivan Brun nous donne au final à voir l'omniprésence des rapports de domination : des hommes sur les travailleuses du sexe, de l'Homme sur l'animal, du trafiquant ou du militaire sur le civil, du riche sur le pauvre, etc. Il semble proposer une lecture unificatrice qui, comme un pas en arrière, permet de voir enfin l'assemblage des différentes pièces du puzzle. Pour dépasser l'outrage fatigue causé par la surabondance et l'éclatement des indignations, Ivan Brun semble donc proposer une voie : " révoltés de toutes les causes, unissez-vous ! "

09/2020

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Littérature étrangère

Oeuvres

L'écrivain israélien Aharon Appelfeld dit que les romanciers russes, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekov, Tourgueniev, savaient aimer " leur peuple, leurs douleurs et leurs blessures ". Vassili Grossman, romancier russe né en 1905 dans l'une des capitales juives de l'Ukraine et mort à Moscou en 1964, aimait son peuple et sa mère. Son œuvre rend compte du chant secret de ceux qui, dans la Russie stalinienne, croyaient encore que la liberté, la tendresse, la bonté étaient " le pain et l'eau de la vie ". La pensée de cet homme, l'un des écrivains majeurs du XXe siècle, seul face à la tragédie totalitaire, dépasse les circonstances. Affrontant les horreurs et les idéologies mortifères de son temps, il parle " du grincement combiné des fils de fer barbelés de la taïga sibérienne et du camp d'Auschwitz ". Grossman, c'est aussi un destin hors du commun. D'abord chimiste de son état (comme Primo Levi) puis écrivain, il se montre un serviteur docile de l'Etat soviétique avant de centrer sa création sur le phénomène totalitaire. Son roman, Vie et destin, est saisi par le KGB et Grossman interdit de publication. Il meurt après avoir mis au point une dernière version de Tout passe, son testament spirituel, sans jamais savoir si ces textes seront publiés. C'est bien après sa mort que ses romans seront découverts en Occident. Ce volume, présenté par Tzvetan Todorov, réunit l'essentiel des écrits de Grossman postérieurs à la mort de Staline, Vie et destin, Tout passe, ainsi que plusieurs nouvelles et des lettres inédites à sa mère et à Nikita Khrouchtchev. La traduction de Vie et destin, véritable Guerre et Paix du XXe siècle, ce chef-d'œuvre de la littérature mondiale, a été révisée et restituée pour la première fois dans son intégralité, conformément à l'édition russe de 2005. DANIEL RONDEAU

04/2006

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Littérature française

Femmes émois

"Pourquoi ces femmes torturées acceptent-elles de rester si longtemps dans la souffrance avant de réagir ? Pourquoi ferment-elles les yeux pour recevoir les coups et avancent-elles avec de faux espoirs en pensant que le temps arrangera et effacera tout ? Comment peuvent-elles penser qu'elles sont nulles et qu'elles méritent toutes les horreurs qu'elles subissent ? Comment deviennent-elles alors passives face à la souffrance, à la violence et au harcèlement ? Pourquoi ont-elles démissionné de leur âme ? [... ] Aujourd'hui, je me sens prête à m'occuper d'elles !" Roman patchwork, Femmes émois met en scène les témoignages, différents et complémentaires, de femmes endolories, étranglées par la peur et la souffrance. De Kyoto à Istanbul en passant par Québec, Ubud et Essaouira, Madiha Bennani lève le voile sur des blessures muettes et donne la parole à ces coeurs dont la beauté réside pourtant dans l'harmonie des couleurs et la différence des matières. Voyageant à travers le monde pour rencontrer des femmes thérapeutes, elle livre ses entretiens avec une geisha, une femme derviche, une chamane, une guérisseuse et une mkadma gnaouie avec un même et unique objectif : installer le bonheur dans le coeur des femmes. Madiha Bennani est coach en PNL accréditée à l'international, hypnothérapeute et art thérapeute. Elle collectionne les certificats en développement personnel et partage son expérience de femme battante dans des conférences au Maroc et à l'étranger. Après un long travail de libération et ayant elle-même subit le joug du mutisme et de la violence, elle sort du silence et devient la porte-parole des femmes. Elle est l'auteur de trois romans : "Lumières de femme" , "Ecris, vis, Elève-toi" et "Femmes émois" .

09/2018

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XIXe siècle

1857, la Révolte !

1857, les Indes... Tenant sous son joug trois cents millions d'âmes et six cents royaumes, l'Honorable Compagnie des Indes, une société commerciale prospère, règne sans partage de l'Afghanistan à la Birmanie sur un territoire plus vaste que l'Europe. Voies ferrées et lignes télégraphiques, écoles et hôpitaux, bonne parole des missionnaires et bureaucratie ? : sous la férule de la Compagnie, toute la triomphante modernité de l'Occident s'impose à un rythme effréné, bousculant traditionset mentalités. La toute-puissance du léviathan repose sur ses armées de mercenaires musulmans et hindous ? : les Cipayes. Or une rumeur terrible a commencé à se répandre ? : les cartouches du dernier modèle de Enfield, le fusil fourni aux Cipayes, seraient graissées avec un mélange de saindoux et de suif ? ! Exécration du progrès, peur d'une conversion forcée au Christianisme, rumeurs et complots ? : les ingrédients d'un cataclysme sont réunis. Embarqué dans l'expédition d'un chasseur d'orchidées en route pour le lointain royaume de Ravendhikol, où s'agite l'énigmatique Prince Zulfikar, Kenneth Eaglet, agent de la Compagnie, va avoir fort à faire afin de tenter d'éviter le pire. Au cours de l'odyssée, à la découverte des merveilles et des horreurs des Indes, de ses habitants et de ses moeurs, le destin de Kenneth Eaglet va se mêler à ceux du chasseur d'orchidées et de son serviteur sikh, d'un missionnaire anglican et de ses deux filles, d'un ingénieur français saint-simonien qui se rêve bâtisseur de merveilles, d'un voleur irlandais à l'affût de bonnes affaires. Apprenant à se connaître et à réconcilier leurs visions du monde si différentes, ces personnages bientôt engloutis par la tempête de l'Histoire seront transformés à jamais, rencontrant l'amour, la folie ou la foi. La révolte des Cipayes éclatera, épouvantable, pierre de touche de ces caractères disparates.

07/2022

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Policiers

La saga des Reavley. Avant la tourmente ; Le temps des armes ; Les anges des ténèbres

Avant la tourmente : Juin 1914, Cambridge. Pour Joseph Reavley, professeur à St John, cet été idyllique est anéanti par la mort de ses parents dans un accident de voiture. En lui annonçant l'horrible nouvelle, son frère Matthew, agent des services secrets britanniques, lui révèle que leur père lui apportait justement un mystérieux document... Les deux frères se mettent alors en quête de ce fameux dossier concernant un sinistre complot, et rejoignent leurs soeurs Hannah et Judith dans la demeure familiale. Le temps des armes : En 1915, la guerre s'embourbe dans les tranchées, plongeant des millions d'hommes dans un cauchemar quotidien. Depuis que leurs parents ont été assassinés, victimes d'un odieux complot politique, les membres de la famille Reavley ont chacun un rôle à jouer au coeur du conflit. Tandis qu'en Angleterre, Matthew, espion des services secrets, suit la piste semée de secrets d'Etat du commanditaire de la mort de ses parents, surnommé le Pacificateur, Joseph, son frère, aumônier dans les tranchées des Flandres et sa soeur, la rebelle Judith, volontaire sur le front, enquêtent sur l'assassinat d'un correspondant de guerre qui semblait lui aussi avoir beaucoup de choses à cacher... Les anges des ténèbres : En 1916, l'Europe tout entière s'est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l'Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa soeur, qui prend en main sa convalescence. Tandis que Matthew enquête auprès d'une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d'un pays en guerre loin du front.

08/2014

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Romance sexy

L'aube écarlate Tome 1

Un vent d'euphorie souffle sur la capitale, la joie de vivre bruisse dans les rues, et l'envie de faire la fête exalte une jeunesse pleine d'espoir, avide de liberté et bien décidée à oublier les horreurs de la guerre. Toutefois, pour Armance Faure, impossible d'effacer de sa mémoire les désastres de ce premier conflit mondial. Elle y a perdu son père, fusillé par son régiment, après avoir été accusé de désertion sur le front. Un acte de haute trahison qui a profondément terni l'image et la réputation de la famille Faure. En charge de veiller sur sa mère dévastée et son petit frère, Armance n'a d'autre choix que d'endosser le rôle de chef de famille. Pour s'en sortir, la jeune femme de dix-neuf ans erre dans les rues et commet des vols, allant des modestes vêtements jusqu'aux objets de grande valeur. Mais, un jour, elle commet l'irréparable en dérobant une bague en or massif... Alors qu'elle pense avoir tiré le gros lot, elle découvre un symbole gravé sur le bijou : un corbeau. L'emblème d'Oswald Serendas, le chef d'un groupe de malfaiteurs qui sèment la terreur dans les rues de Paris à la nuit tombée. Avec ce vol, Armance a saboté une mission cruciale de cette organisation criminelle. Et elle devient sans le vouloir la cible d'Oswald, un homme à la cruauté sans égale, à la beauté glaciale, et dont le regard vairon glace les échines d'un simple coup d'oeil. Aucun retour en arrière n'est possible, et la voilà plongée dans un monde impitoyable, sans foi ni loi, où le sang coule à flots et où la vengeance embrase les âmes.

03/2024