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La fin des territoires. Essai sur le désordre international et sur l'utilité sociale du respect

Extraits

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Violence

Essais sur la violence. Banale et fondatrice

Comment comprendre l'ambivalence de la violence, son aspect polyphonique, la fascination qu'elle ne manque pas d'exercer, sa constance aussi dans les histoires humaines ? Sans donner une solution unique, Michel Maffesoli entend tout d'abord faire ressortir les aspects institutionnels de la violence. Ensuite, il insiste sur sa dimension fondatrice. Enfin, il montre qu'on peut la voir à l'oeuvre dans le débridement passionnel " orgiastique ", ou dans la résistance banale de la vie de tous les jours. Il est vrai que cette mystérieuse violence nous obnubile, occupe notre vie et nos débats, tarabuste nos passions et nos raisons. Mais peut-être est-elle préférable à l'ennui mortifère d'une vie aseptisée.

10/2023

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Philosophie

L'attraction du futur. Essai sur la signification du présent

Vivons-nous la fin des Temps modernes ? Si oui, que sera la postmodernit commenante ? Pierre Fougeyrollas part de ces interrogations pour prsenter un bilan de la modernit : essor et dclin du mouvement ouvrier, insparabilit de la dmocratie et de la nation, pluralisation et crise de l'identit collective. Il cherche ensuite discerner la nouvelle configuration des puissances mondiales en gestation et appelle enfin l'mergence d'une nouvelle pense qui fusionnerait en elle la dmarche critique et la dmarche organique si longtemps spares dans l'histoire de la raison et de l'imagination humaines.

11/1991

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Histoire et philosophie des sc

Essai sur les machines en général

Voici l'étude des trajectoires des atomes au sein d'une machine vapeur, ceci afin de savoir comment se comporte une machine. A partir de la conservation du travail d'une machine, Lazare Carnot éduquera son fils pour qu'il détermine les lois physiques de la chaleur et du froid.

12/2022

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Philosophie

La démocratie sans l'Etat. Essai sur le gouvernement des sociétés complexes

La politique, qui n'est plus qu'une voix dans le concert de l'auto-organisation sociale, a désormais pour fonction, dans une société pluraliste, d'articuler les systèmes différenciés qui la composent : elle les invite à s'auto-limiter, sans oublier de s'auto-limiter elle-même. Une telle conception remet bien évidemment en cause le primat de l'Etat-nation qui, sans pour autant disparaître, doit cesser de se penser comme un principe d'organisation dominant, prendre sa place dans un système de régulation à niveaux multiples. Très loin de la théorie anarchiste de la destruction de l'Etat, comme de la théorie marxiste du dépérissement de l'Etat, tout aussi loin d'une théorie libertarienne de l'Etat minimal, Daniel Innerarity nous montre qu'il est aujourd'hui possible de dépasser l'alternative du dirigisme et du spontanéisme néo-libéral. Mais une telle transformation ne deviendra effective qu'à deux conditions renoncer définitivement à l'opposition de la gauche et de la droite, telle qu'elle a été formulée jusqu'à présent, et inventer une social-démocratie anti-étatique capable de recueillir à sa manière le meilleur de l'héritage libéral. Voici un livre qui, en alliant technicité philosophique, grande clarté et élégance de l'écriture, s'attache à redonner un sens à la politique à une époque où les discours sur l'impuissance de celle-ci ne manquent pas.

09/2006

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Ouvrages généraux

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. Suivi de Le pouvoir des mots

"La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit tout remettre en question. Le triomphe des mouvements autoritaires et nationalistes ruine un peu partout l'espoir que de braves gens avaient mis dans la démocratie et dans le pacifisme. L'art lui-même subit le contrecoup du désarroi général. Enfin, la vie familiale n'est plus qu'anxiété depuis que la société s'est fermée aux jeunes. Il est cependant un mot magique qui contient en lui tous les avenirs imaginables ; c'est le mot de révolution". Simone Weil a vingt-cinq ans quand elle écrit ce livre. Ses paroles datent de 1934 ; elles auraient pu être dites aujourd'hui.

04/2024

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Histoire de la philosophie

La Fin et les moyens. Enquête sur la nature des idéaux et sur les méthodes employées pour leur réalisation

"Le respect de la vérité présente un déclin associé de près à la régression en charité. Il n'est point de période de l'histoire du monde où le mensonge organisé ait été pratiqué d'une façon aussi éhontée, ou, grâce à la technologie moderne, aussi efficacement et sur une aussi vaste échelle, que par les dictateurs politiques et économiques du siècle présent. La majeure partie de ce mensonge organisé prend la forme de propagande, inculquant la haine et la vanité, et préparant l'esprit des hommes à la guerre. Le but principal des menteurs est la suppression des sentiments et de la conduite charitables dans le domaine de la politique internationale. [... ] Tel est le monde dans lequel nous nous trouvons, - monde qui, jugé d'après le seul critère acceptable du progrès, est manifestement en régression. L'avance technologique est rapide. Mais sans progrès en charité, l'avance technologique est inutile. Elle est même pire qu'inutile. Le progrès technologique nous a simplement fourni des moyens plus efficaces pour reculer. Comment cette régression en charité que nous vivons actuellement, et dont chacun de nous est responsable dans une certaine mesure, peut-elle être enrayée et inversée ? Comment la société existante peut-elle se transformer en la société idéale décrite par les prophètes ? Comment l'homme sensuel moyen et l'exceptionnel (et plus dangereux) homme ambitieux peuvent-ils se transformer en ces êtres sans attache, qui seuls sont capables de créer une société sensiblement meilleure que la leur ? Ce sont là les questions auxquelles j'essaierai de répondre dans le présent volume".

02/2022

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Théâtre

Essai sur les gens fragiles

Cinq acteurs tentent de jouer des saynètes qui fleurtent avec l'absurde. Les dysfonctionnements entre jeu et imitation y sont systématiquement dévoilés. Les figures jouent au théâtre pour exclure, pour condamner et pour blâmer autrui. Tel un miroir déformant, tout sert autant le jeu de l'acteur que le récit. Comme le dit l'auteur, ce texte est "une maquette qui permet d'exposer la fragilité humaine". Cet entrelacs de sketches crée un dynamisme formel jamais décentré du jeu de l'acteur qui court derrière la vanité des hommes.

10/2013

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Généralités médicales

Essai historique sur les poisons

Essai historique sur les poisons / Par M. E. Gilbert,... Date de l'édition originale : 1868 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Récits de voyage

Sur la route des extrêmes. Une traversée de l'Amérique du Sud

Ce carnet de voyage raconte une traversée de l'Amérique du Sud menée tambour battant comme une véritable enquête écologique. Alfred de Montesquiou décrit l'interaction de l'homme avec son environnement et cherche à comprendre comment l'humain s'adapte aux milieux extrêmes ou, au contraire, les fragilise. Des terres les plus froides aux plus arides ou aux plus humides, cette expédition traverse l'Equateur, le Pérou, le Brésil, la Bolivie, l'Argentine et le Chili, et montre comment les milieux extrêmes de ce continent ont imposé à l'homme, mais aussi aux mondes végétal et animal, des stratégies d'adaptation. Le désert, la forêt tropicale ou encore les hauts plateaux de la Cordillère des Andes sont autant de biotopes qui révèlent le rapport de l'homme à la nature. De l'Equateur à l'embouchure de l'Amazone puis à travers les Andes et la Patagonie jusqu'au cap Horn, une aventure humaine qui pose la vraie question de notre place sur cette terre.

10/2019

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Beaux arts

Garrandés, l'Eclaireur. Essai sur la cécité et la création artistique

La réduction au biologique de tout ce qui concerne l'homme en propre fait toujours perdre à celui-ci ce qui fait de lui précisément un homme. Et on ne mesure guère à quel point bien des définitions et considérations sur l'homme, communément admises, reposent en fait sur la détermination de normes biologiques qui peuvent alors servir à justifier l'exclusion, hors des frontières de l'humanité, de certains traits singuliers ou, tout du moins, nourrir des incompréhensions dégradantes en direction des êtres qui en sont porteurs. Ainsi en est-il de la cécité : l'homme aveugle est généralement défini comme un homme mutilé. Or si cela a assurément un sens de soutenir que la normalité biologique de l'oeil est de voir, rien n'exige que l'homme, du point de vue de son humanité, doive être un être voyant. Tant et si bien qu'il importe de bousculer bon nombre de nos évidences qui nous empêchent de considérer l'existence de l'homme aveugle comme révélatrice d'une manière pleinement humaine, parmi tant d'autres, d'exister. Garrandés, qui fait l'objet de cet ouvrage, est un artiste accompli qui est un homme aveugle, installé là où "on" n'attendrait pas un homme "non-voyant", à savoir sur le terrain de la création plastique. Une telle rencontre ne peut que conduire à bouleverser toutes les définitions... Dans ce contexte, c'est l'essence profonde de l'art qui est en même temps révélée. Ce livre nous invite ainsi à repenser urgemment quelques thèmes centraux de la philosophie : la connaissance, la perception, l'art, l'éthique, et ce, à la lumière de la cécité.

01/2014

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Psychologie, psychanalyse

POUVOIRS DE L'HORREUR. Essai sur l'abjection

Pouvoirs de l'horreur Pourquoi l'abjection ? Pourquoi y a-t-il ce " quelque chose " qui n'est ni sujet, ni objet, mais qui, sans cesse, revient, révulse, repousse, fascine ? Pourquoi de l'abject ? Ce n'est pas de la névrose. On n'entrevoit dans la phobie, la psychose. Il s'agit d'une explosion que Freud a touchée mais peut-être aussi évitée, et que la psychanalyse, si elle veut aller plus loin que sa simple répétition, devrait être de plus en plus pressée d'entendre. Car l'histoire et la société nous l'imposent. Dans l'horreur. Les rites, les religions, l'art ne feraient-ils rien d'autre que de conjurer l'abjection ? D'où l'étrange révélation de la littérature : Dostoïevski, Lautréamont, Proust, Artaud et, de façon sans doute hyper symptomatique, Céline. Le voici maintenant cet habitant des frontières, sans identité, sans désir ni lieu propres, errant, égaré, douleur et rire mélangés, rôdeur écœuré dans un monde immonde. C'est le sujet de l'abjection.

10/1983

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Beaux arts

L'envers du visible. Essai sur l'ombre

Que devient le regard quand la lumière s'absente ? Que voit-on dans l'ombre ? Que voit-on de l'ombre ? Dans quelle mesure l'ombre affecte-t-elle la visibilité du monde et son intelligibilité ? Puisant aux sources de la philosophie, de la mystique, de l'histoire de l'art, de la littérature et du cinéma, Max Milner explore les rapports complexes du clair et de l'obscur. De Platon à Diderot, du Caravage à Goya, de Virgile à Blanchot... autant d'arrêts sur image propices à une réflexion sur la fascination qu'exerce l'ombre, autant d'incitations à faire contrepoids à la " surexposition " d'un monde où règne, souvent aux dépens de la vérité et de la profondeur, une tyrannie du visible. Rendre à l'image sa part d'ombre, scruter les voies qui conduisent de l'obscur à l'illimité et au transcendant, explorer les envers d'une réalité dont la face lumineuse ne contient pas tous les secrets, tel a été le but des penseurs et des artistes dont il est question dans ce livre.

09/2005

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Littérature française

Les glycines sur le mur

"Le meurtre du père : Comment peut-on tomber la nuit tout habillé dans le bac à douche et, dans un même temps, se briser le nez et les cervicales, s'empaler sur la brosse, puis se noyer sous le robinet ouvert par la chute ? Il l'a fait. Si ce n'est pas un suicide, c'est un meurtre sacrément organisé. Il s'est meurtri, d'abord lui, puis nous. La violence du spectacle du père mort reste insoutenable. Le fameux temps passant, correcteur ou effaceur, ne peut pourtant gommer le trou béant rouge caillé dans la griffure du cou près de la glotte, les paupières brûlées, gonflées par l'eau chaude, le teint de peau mauve olive. Elle ne voulait pas voir la mère morte. Elle ne pouvait pas pour autant quitter des yeux ce père défunt si laid." Adolescente, elle tuait sans souci, avec plaisir, apprenant la chasse avec son père. Adulte, elle qui voulait devenir danseuse, est infirmière, comme le souhaitait sa mère. Mais aujourd'hui, ses parents sont morts. L'un après l'autre. Et Susan erre parmi ses souvenirs. Quelque part entre passé et présent, sa maison d'enfance et l'hôpital, la vie et la mort. Avec "Les Glycines sur le mur", Brigitte Girard orchestre un puzzle aux contours brumeux, une chronique impressionniste pour un roman à part.

01/2014

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Droit

Essai sur l'être en droit privé

Sous la bannière de "l'être", le discours du Droit et son interprétation rallient hommes, embryons, robots, animaux, personnes morales et entreprises : il réunit ceux qui agissent tant dans le réel que dans la sphère juridique. En mobilisant concepts et techniques de qualification, le Droit leur réserve un destin différent. Un système cohérent s'élevant de l'être émerge. L'étude de la personnalité juridique, concept analytique et fondamental, permet d'observer le destin des êtres dans le monde juridique. Elle est une abstraction tantôt d'ordre égalitariste, lorsque des hommes en bénéficient, tantôt d'ordre finaliste, lorsque des groupements en jouissent. Tous les êtres du discours du Droit ne relèvent pas de la qualification de personne. Mais parce que l'existence est, pour les hommes, une expérience corporelle, le corps humain mérite exploration : son étude complète le système de l'être. Entre personne et chose, la qualification de l'enveloppe charnelle commande de distinguer le statut du corps vivant en "entier" de celui de ses émanations. Le pouvoir de la personne sur son corps est distinct de celui qu'elle exerce sur ses émanations.

10/2019

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Beaux arts

LE TABOR ET LE SINAI. Essai sur l'art contemporain

Sur le Mont Sinaï, Moïse est allé chercher les Tables de la Loi, c'est-à-dire des signes. Dieu refuse de lui laisser voir sa face, "car l'homme ne peut me voir et vivre". Mais dans la vallée, les Hébreux se prosternent devant le veau d'or, et Moïse va briser les Tables de la Loi devant cette image triomphante. Tant il est vrai que le signe et l'image se combattent comme l'eau et le feu"... Jésus a emmené trois de ses disciples sur le Mont Tabor pour leur montrer sa face, "et elle rayonnait comme le soleil" précise saint Matthieu. Mais il leur recommande ensuite de n'en rien dire. L'Ancien et le Nouveau Testament s'opposent ainsi comme le respect du signe s'oppose à la contemplation de l'image. Cet antagonisme se poursuit pour tous les héritiers de la civilisation judéo-chrétienne. Ecrivain, Michel Tournier est serviteur du signe, mais il ne cesse de s'interroger sur le dessin, la peinture et la photographie. Contrairement au geste de Moïse brisant les Tables et à la recommandation de Jésus de "ne rien dire", faut-il écrire sur l'image? Tel est le fil conducteur de cette quête à travers une vingtaine d'ateliers contemporains.

10/1993

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Autres langues

Des îles, des hommes, des langues. Essai sur la créolisation linguistique et culturelle

Créolisation linguistique. Créolisation culturelle. Depuis plus de vingt ans, les études et les connaissances sur les langues créoles ont considérablement progressé ; on est désormais en mesure de proposer des schémas cohérents et valides de la créolisation linguistique, même si subsistent quelques tendances aberrantes davantage fondées sur des idéologies que sur des approches scientifiques. Le savoir ainsi constitué est-il extrapolable à l'analyse des systèmes culturels créoles (musique, cuisine, médecine populaire, magie, traditions orales, etc.) ? Quoique la description des cultures créoles soit infiniment moins avancée que celle des langues, on peut néanmoins faire le point des connaissances dans les divers domaines et proposer quelques modes d'analyse et d'interprétation.

01/1992

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Beaux arts

Création. Essai sur l'art contemporain

L'art contemporain suscite passion, perplexité, intérêt, mépris ou suspicion... selon les cas ; selon la manière dont " ça choque " nos identifications. Et si cet art, comme phénomène vivant, avait des enjeux essentiels, qui touchent à notre rapport au monde, aux autres, au transcendant, à la valeur, et à cette chose étrange et galvaudée qu'on appelle la création ? En fait, qu'est-ce qui spécifie l'art contemporain ? Que s'y passe-t-il pour les artistes, pour les publics ? Où en sont leurs liens complexes, qu'on dit " interactifs " ? Comment se fixe la valeur de ces œuvres singulières, qui sont souvent des cassures où éclatent jubilation et détresse, exaltation et défaite ? Que cherchent donc ces artistes sur l'arête où ils nous montrent à la fois la plénitude et l'angoisse, le désir et l'effondrement, le plaisir et son au-delà douloureux ? Comment ces narcissismes enthousiastes et blessés deviennent-ils créateurs de réalité ? Pourquoi notre idée même de l'esthétique est-elle forcément bousculée, ainsi que notre notion d'identité - dont on sait la portée subjective et planétaire ? Ce livre - le trentième de l'auteur - répond de façon nouvelle, offrant une approche inédite à ceux qui veulent plonger dans l'inconscient de l'art actuel.

10/2005

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Essais

Essai sur l'image latente / PVL

Le texte de cet ouvrage a été écrit à l'occasion de PVL, exposition personnelle d'Aurélie Pétrel qui a eu lieu du 5 juin au 24 juillet 2021 à la galerie Ceysson & Bénétière à Paris. Le titre PVL signifie Prises de vue latente. Cet ouvrage est un court essai sur les concepts d' "images latentes" et de "latence" à partir de la philosophie et de l'histoire de l'oeuvre.

06/2021

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Poésie

Sur le fil ténu des départs

Recueil de poèmes

08/2019

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Histoire et Philosophiesophie

L'intelligence des limites. Essai sur le concept d'hypertélie

Dans la langue des naturalistes, on nomme hypertélie le développement d'une partie anatomique ou d'un caractère au-delà de son niveau optimal d'utilité : ramures géantes du Cervidé fossile Megaloceros giganteus, canines supérieures hypertrophiées des anciens "Tigres aux dents de sabre" ou du Babiroussa, défenses croisées des Mammouths, queue démesurée des Paons, etc. De telles structures, en continuant de grandir bien plus que ne le requérait leur fonction initiale, seraient devenues "monstrueuses" et nuisibles à leurs détenteurs par une sorte d'inertie de croissance handicapante, désadaptative, et tendanciellement fatale à la survie de l'espèce lors d'un changement ultérieur de ses conditions de vie. Contre de trop rapides commentaires qui concluaient au caractère "non darwinien" du concept d'hypertélie et, de là, à son inanité, Patrick Tort démontre son origine darwinienne dans la théorie de la sélection sexuelle et en tire un instrument puissant pour penser la naissance bio-éthologique du symbolique comme surcharge de l'apparence dans le champ de la séduction, et pour modéliser les conséquences dévastatrices du dogme d'une croissance sans limite, propre au capitalisme contemporain.

05/2019

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Philosophie

Le complexe des trois singes. Essai sur l'animalité humaine

Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La " cause animale " est à l'ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu'humain. Cela s'appelle un zoocentrisme : au centre de notre humanité, l'animalité. En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l'homme. Elle nous vient de la biologie de l'évolution, qui nous a situés, quelque part dans l'ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons : on respecte d'autant mieux qui nous ressemble. Enfin l'animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d'antan. Bref : c'est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d'en finir avec la différence homme-animal ne soient qu'un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d'un progressisme stérile. Pouvons-nous échapper au " complexe des trois singes ", ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ? Etienne Bimbenet est professeur de philosophie contemporaine à l'université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l'auteur de L'Animal que je ne suis plus (Gallimard, 2011), et de L'Invention du réalisme (Cerf, 2015).

10/2017

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Critique Roman

L'école des hommes. Essai sur Mauprat de George Sand

Mauprat, roman de George Sand paru en 1837, constitue un tournant dans l'oeuvre de l'auteure, en raison du caractère prégnant des enjeux politiques collectifs qui orientent la vie de ses personnages. Il est difficile d'assigner ce texte à un genre et à une esthétique, parce qu'il dialogue avec l'ensemble de la production romantique française. Sand y agence les virtualités du roman de formation, du roman d'amour, du roman "gothique", du roman historique, du roman d'enquête. Elle développe un discours clair sur les droits fondamentaux et en particulier sur les droits des femmes, tout en entretenant les incertitudes et la poésie du grand romanesque. Ce sont les sujets qu'aborde cette étude.

05/2021

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Essais

La fortune des deux hasards. Essai sur la méthode en psychanalyse

Qu'est-ce que le hasard et spécialement qu'est-ce que le hasard pour Freud ? C'est le thème central de cet ouvrage qui, étonnamment, nous conduit au coeur de la méthode en psychanalyse. Prenant appui sur les jeux de hasard, l'auteur creuse l'écart entre la position du joueur et celle de Freud qui, sans récuser le hasard, ne s'y affronte jamais. C'est ainsi que la pulsion de mort se trouve contenue et peut nous conduire vers le travail psychique des mots, ce à quoi Freud comme Lacan donnent des pistes incontournables. Ainsi le hasard, les mots et la psychanalyse sont-ils convoqués ici pour un passionnant tripode.

05/2022

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Famille

L'art secret de faire des enfants. Essai sur les tourments du temps et de la filiation

De Sophocle à Dostoïevski, le parricide a hanté la société. Désormais, l'infanticide la terrorise. Des faits divers aux films de Clint Eastwood, Jacques Arènes interroge cette révolution. Par-delà l'enfant-roi, c'est toute la notion de filiation qui change. Que nous arrive-t-il ? Comment se comporter en fils quand les figures parentales sont fragilisées ? Et comment être parent s'il n'y a plus rien de permanent à transmettre ? Le nouvel ouvrage de Jacques Arènes explore ainsi la vulnérabilité des liens de filiation en ce début de xxie siècle, et analyse, d'un point de vue philosophique et psychanalytique, les difficultés que nous avons à croire au futur. Aucun pessimisme, mais du réalisme, et une volonté de penser la " fabrique " contemporaine de l'avenir : le psychanalyste ne déplore pas la fin de la verticalité des générations, pas plus qu'il ne regrette une famille traditionnelle dont l'image d'Epinal, séduisante et lointaine, illustre la couverture de ce livre. Il observe avec bienveillance le comportement des fils et des filles, obligés d'inventer leur vie en ce monde incertain qu'on leur a transféré plus que transmis. Et si l'absence de testament de la génération précédente était aussi une chance de liberté pour ceux qui arrivent ? Un livre pour comprendre et pour espérer.

02/2021

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Pédagogie

Faire des Européens. Essais sur l'Ecole et l'Université

Faire l'Europe, c'est d'abord faire des Européens : c'est par cette maxime que Denis de Rougemont ouvrait, en 1956, une réflexion visant à cerner les contours d'une conception spécifiquement européenne de l'éducation. Articles, conférences, pamphlet — le lecteur, averti ou néophyte, retrouvera ici la fougue de jeunesse et la flamme iconoclaste des fameux Méfaits de l'instruction publique (1929) —, ces contributions dessinent la géographie d'une passion maîtresse de l'auteur de L'Amour et l'Occident : l'éducation — qu'il ne faudra plus confondre après cela avec l'instruction — et la pédagogie, tous chevaux de bataille qu'il nous convie à enfourcher sans nous départir de cette seule méthode qui vaille en des temps troublés. Cette méthode, qu'un vigoureux humanisme appelle, ne peut être que fédérale ou fédérative. C'est dire qu'elle ne peut viser qu'à rééduquer le regard des Européens à une certaine virtuosité dans les changements d'échelle, leur rappeler que le monde, la culture, la langue, sont des réalités plus vastes que ce que les oeillères du nationalisme nous en laissaient envisager. Non pas pour imposer une quelconque "table rase" — c'est-à-dire défaire en un jour ce que le travail des générations a patiemment accumulé de saveurs et de savoirs, au service d'insipides communautés sans communion —, mais pour ravauder ce tissu de civilisation que doit demeurer l'Europe dans sa quête inlassable d'un sens. Pour faire des Européennes et des Européens : c'est-à-dire avant tout des femmes et des hommes agissant pleinement en tant que personnes libres et responsables. Et de conclure comme il avait commencé : "La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d'esprit, ou des pantins articulés."

05/2019

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Histoire de la philosophie

L'institution de la forme. Essais sur la normativité

"La limite de l'ordre est inhérente à sa propre pratique performative institutive. La règle du droit oblige parce qu'elle ordonne tant qu'elle oblige, et qu'il n'y a pas de ressource supplémentaire, de raison ou de règle (juridique, politique, épistémologique), aucune obligation par laquelle le destinataire de la norme devrait percevoir sa normativité. Il faut obéir au droit sans obligation d'obéir." Dans le célèbre aphorisme 459 d'Humain, trop humain, Nietzsche affirme que la modernité sécularisée peut sans doute se passer d'un droit hérité du passé, mais non de la "nécessité qu'il y ait un droit". Aujourd'hui, cette nécessité ne se nomme plus Dieu, ni tradition, en effet, et pourtant, elle reste présente avec autant de force que par le passé, principalement à travers la puissance de la forme. Mais alors, quelle est l'origine du droit comme forme, et quel contenu a cette forme ? Selon des modalités certes différentes et souvent autonomes, c'est bien cette question qui, au XXe siècle, a retenu l'attention de juristes (Kelsen, Schmitt et Santi Romano) et de philosophes (Heidegger, Derrida), en leur offrant, malgré la distance parfois très grande qui les sépare, une voie commune pour interpréter ce nihilisme européen déjà identifié par Nietzsche. Le présent ouvrage cherche à retracer les caractères et à saisir l'essence de cette discussion, qui a su mettre en son centre la loi et l'origine de la normativité qui lui est propre.

08/2021

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Histoire internationale

Essais sur Balzac

Essais sur Balzac / Paul Flat Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Grandes réalisations

La Cité internationale de la gastronomie et du vin

Située au kilomètre zéro de la route des grands crus de Bourgogne, la Cité internationale de la gastronomie de Dijon couvre une surface de 3, 5 hectares (26 000 m de locaux dont 17 000 m historiques rénovés), accompagnés de 3, 5 hectares d'écoquartier. Ce projet se compose de nombreux équipements : un pôle culture et formation de 5 000 m, 4 500 m de commerces, cafés et restaurants, un hôtel 4 étoiles de 83 chambres, un complexe de 13 salles de cinéma, 50 logements réhabilités, un écoquartier de 540 logements et 3 résidences services et enfin un parking de 400 places. L'ensemble du programme répond au besoin d'allier tradition et modernité, à l'image de la gastronomie française. Un livre complet sur ce programme mené par l'agence Bechu + associés, qui a souhaité "tisser un dialogue entre tradition et contemporanéité, propre à la gastronomie française, en associant valorisation des éléments historiques et programmation architecturale" .

06/2023

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Sciences historiques

La fabrique du sexe. Essai sur le corps et le genre en Occident

L'Occident n'a cessé depuis les origines de s'interroger sur la différence des sexes. Mais parle-t-on de l'homme et de la femme que l'on n'a encore rien dit : se réfère-t-on au genre, définition culturelle par des qualités morales, affectives, sociales, ou au sexe, définition par des spécificités anatomiques ? Jamais, en effet, les deux notions ne se recouvrirent, rappelle Thomas Laqueur dans cet ouvrage qui demeure une référence majeure. Dès l'Antiquité, Aristote, par la définition de l'ordre des êtres, et Galien, par la définition du corpus anatomique, fondent le modèle du sexe unique, qui sera dominant jusqu'au XVIIIe siècle, et dans lequel le genre définit le sexe. Au XVIIIe siècle émerge l'autre modèle de la différence sexuelle, le modèle des deux sexes, dans lequel, au contraire du premier, le sexe définit le genre : parce que, au niveau de l'anatomie comme de la physiologie, femmes et hommes sont incommensurablement différents, les genres définissent dès lors qualités, vertus et rôles selon des racines biologiques. Ces deux modèles coexistent dans le temps dès le XVIe siècle des auteurs posent l'irréductible différence anatomique, alors qu'au XXe siècle encore Freud pense la sexualité selon le modèle du sexe unique car leur prégnance sur les esprits, si elle est liée à des évolutions générales, économiques, culturelles, sociales, ne peut en aucun cas être strictement expliquée par celles-ci ; et moins encore par les progrès de la connaissance anatomique, qui se moulent le plus souvent dans les représentations dictées par chacun de ces modèles.

05/2013

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Sciences historiques

La fabrique du sexe. Essai sur le corps et le genre en Occident

L'Occident, comme toute civilisation, n'a cessé depuis les origines de s'interroger sur la différence des sexes. Mais parle-t-on de l'homme et de la femme que l'on n'a encore rien dit : se réfère-t-on au genre - définition culturelle par des qualités morales, affectives, sociales... - ou au sexe - définition par des spécificités anatomiques ? Jamais, en effet, les deux notions ne se recouvrirent. Dès l'Antiquité, Aristote, par la définition de l'ordre des êtres, et Galien, par la définition du corpus anatomique, fondent le modèle du sexe unique, qui sera dominant jusqu'au XVIIIe siècle, et dans lequel le genre définit le sexe : hommes et femmes sont rangés suivant leur degré de perfection métaphysique, le long d'un axe dont le sommet de perfection est occupé par l'homme. Au plan anatomique, nulle différence d'organes entre hommes et femmes, sinon que ceux des femmes sont à l'intérieur du corps, non pas à l'extérieur. Le genre est donc un fait immuable de la nature, dicté par la hiérarchie parfaite du cosmos ; le sexe, un effet de conventions, permettant de distinguer utilement dans l'unicité de l'anatomie. Au XVIIIe siècle, émerge l'autre modèle de la différence sexuelle : le modèle des deux sexes, dans lequel, au contraire du premier, le sexe définit le genre : parce que, au niveau de l'anatomie comme de la physiologie, femmes et hommes sont incommensurablement différents, les genres définissent dès lors qualités, vertus et rôles selon des racines biologiques. Le sexe est un fait immuable de la nature ; le genre, un effet du déterminisme biologique dans l'univers des conventions culturelles, politiques, artistiques et sociales. Ces deux modèles, toutefois, ne se succèdent pas dans une histoire linéaire : dès le XVIe siècle, des auteurs posaient l'irréductible différence anatomique ; au XXe siècle encore, d'autres - tel le Freud des Essais sur la théorie sexuelle - pensent la sexualité selon le modèle du sexe unique... Les deux modèles coexistent dans le temps ; si leur prégnance sur les esprits peut être liée à des évolutions générales - économiques, culturelles, sociales - elle ne peut en aucun cas être strictement expliquée par celles-ci, et moins encore par les progrès de la connaissance anatomique qui se moulent le plus souvent dans les représentations dictées par chacun de ces modèles... Écrire sur la différence des sexes contraint-il dès lors à abandonner l'écriture de l'histoire telle qu'on la pratique communément : causalité par l'économie, la société, les mentalités ; succession ; évolution ? Oui, répond Thomas Laqueur, tant le sujet porte sur notre identité perpétuellement redéfinie : " Au fond, la substance du discours de la différence sexuelle ignore l'entrave des faits et demeure aussi libre qu'un jeu de l'esprit. "

12/1992