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Essai sur le génie et le caractère de lord Byron

Extraits

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Actualité et médias

1788. Essai sur la maldémocratie

"Nous sommes en 1788", disait Mendès France dans une IVe République discréditée et finissante. En 1788, tout était encore possible : la réforme ou la révolution. En 2006 aussi. Et l'urgence est la même : changer un système archaïque, figé par une monarchie inerte, verrouillé par une nouvelle aristocratie qui méprise le Tiers Etat populaire et le tient à l'écart du pouvoir. Les Français rejettent cette fausse démocratie, cette maldémocratie, et le disent de toutes les manières possibles abstention massive, vote protestataire, manifestations de grande ampleur, divorce avec les partis de gouvernement, rejet des élites. Loin de la plèbe, dix mille patriciens tiennent tous les leviers de commande : gouvernement et administration, entreprises et médias. Car ces nouveaux dirigeants sont interchangeables. Issus des mêmes milieux, écoles et cabinets, ils font carrière en zigzag. Hier grands commis, aujourd'hui ministres, demain PDG. Ou l'inverse. La France est devenue une République fermée. Monopolisée par de nouveaux privilégiés. Dirigée par une caste restreinte et surpuissante, donc illégitime. Ainsi va la démocratie d'exclusion qui gouverne notre pays. Avec dédain, avec distance. Jusqu'à quand ? R.-G. S.

05/2006

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Notions

Appuis. Essai sur la liberté

L'une des originalités de cet essai est de procéder par changements d'échelle, c'est un microscope philosophique. Sous la grande idée de liberté, il cerne d'imperceptibles appuis qui la font tenir debout. L'enjeu est donc de taille. Son développement prend la forme d'un parcours progressif par étapes, traversant des conceptions très différentes de la liberté et des domaines d'application divers. Il épouse ainsi les contours d'une mise en variation du concept d'appui, au point que celui-ci pourra être identifié chez certains philosophes alors qu'il y passait auparavant inaperçu. Il s'agit aussi de montrer de quels problèmes ce concept tire sa nécessité. Ces problèmes sont tout autant théoriques que pratiques, spirituels que corporels, tout autant moraux que politiques. Bien plus, en justifiant pourquoi un appui n'est pas un soutien, cet essai donne une certaine allure à la liberté : celle de la spirale, de l'hélice. Il montre que, sous de nouvelles manières d'agir ou de penser, peuvent pousser des spirales de la liberté.

01/2023

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Sociologie

Un art moyen. Essai sur les usages sociaux de la photographie, 2e édition

Alors que tout semble promettre la photographie, activité sans traditions et sans exigences, à l'anarchie de l'improvisation individuelle, rien n'est plus réglé et plus conventionnel que la pratique photographique et les photographies d'amateurs. Les normes qui définissent les occasions et les objets de photographie révèlent la fonction sociale de l'acte et de l'image photographique éterniser et solenniser les temps forts de la vie collective. Aussi la photographie, rite du culte domestique, par lequel on fabrique des images privées de la vie privée, est-elle une des rares activités qui puisse encore de nos jours enrichir la culture populaire : une esthétique peut s'y exprimer avec ses principes, ses canons et ses lois qui ne sont pas autre chose que l'expression dans le domaine esthétique d'attitudes éthiques.

03/1965

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Economie

Le numérique : pari du présent et de l'avenir. Essai sur la transition numérique en Afrique

A travers cet essai, Daryl Danyel Ekorezock entend cerner les enjeux qui structurent la réalité du numérique sur un continent africain fait de disparités parfois bien marquées entre les différents pays qui le constituent. L'auteur revient systématiquement à l'exemple du Gabon, pays de ses origines, dont les efforts pour la promotion du numérique dans bien des aspects de son développement socioéconomique méritent d'être salués. La question principale à laquelle le jeune auteur essaie de répondre est celle de savoir comment investir de manière plus pragmatique dans le numérique pour la création d'un avenir qui soit digne des espoirs actuels des Africains et des Gabonais en particulier.

04/2019

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Sociologie

Crise, violence, dé-civilisation. Essai sur les angles morts de la cité

Nécessaire, le "savoir" appliqué à la crise et à la violence peut s'avérer dépourvu de toute capacité explicative et devenir parfaitement frustrant. L'exigence scientifique comme l'urgence citoyenne imposent certes le savoir comme un devoir ; toute société est obligée de comprendre ce qu'elle produit, y compris l'irrationnel ou l'horreur. Mais comment nier qu'étudier l'horreur, c'est déjà reconnaitre, a posteriori, notre impuissance ? L'analyse critique est-elle d'une grande utilité quand elle ne dispose pas de moyens d'action ? Ce livre s'intéresse à trois notions : la crise, la violence et la dé-civilisation. Elles constituent les trois angles morts de l'histoire du monde, tant la connaissance scientifique que l'on peut en avoir ne permet ni de les comprendre pleinement, ni de les combattre efficacement. Elles ont pourtant une dimension universelle et une histoire longue. Il importe de continuer à se pencher sur ces trois notions, car la crise ne conduit pas nécessairement au chaos, à la violence et à la destruction, et la dé-civilisation ne relève d'aucune fatalité. Une crise peut aussi présenter une chance inédite pour une société de développer une conscience critique sur son passé et se projeter dans un avenir radicalement différent de son présent. En étudiant ces questions politiques, historiques et éthiques, fondamentales, Hamit Bozarslan revient sur l'histoire du monde, et s'interroge sur son avenir.

01/2019

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Philosophie

L'événement de monde. Essai sur les conditions pures de la phénoménalité

La pensée qui se donne pour objet propre, et exclusif, l'analyse de l'ordre pur des "phénomènes" s'est déployée chez Husserl, l'archi-fondateur, selon une double exigence, dont la cohérence interne fait problème. Il s'agissait de faire retour à la donation même des "choses", en régime d'évidence, mais aussi, et tout aàssi bien, de rapporter tout apparaître à cet irrelatif absolu, la conscience pure qui "pose" et "constitue" ses objets. Le sens de vérité qui authentifie la présence renvoie en effet à une instance de dévoilement pur, index de " transphénoménalité". D'où notre questionnement initial quant à l'essence à la fois ontique et ontologique d'une intentionnalité qui, telle "l'être" chez Aristote, se dit et se conçoit "en de multiples et diverses manières". Il appartient à tout phénomène de différer de soi comme de son autre (ses autres), cependant que "l'être" ne peut se donner que pour l'acte même d'une puissance, celle de s'affecter d'immanence, de se rapporter à soi. La production du Sens apparaît ici l'équivalent d'une distanciation sous horizon de monde, c'est-à-dire d'un avènement d'ipséité... Acheminement-vers-soi, choc en retour et reflux-sur-soi ! Il y a, certes, Evénement de présence éclatée en monde. Mais un tel Surgissement diasporique, substitut originaire du "demeurer-manquant", en vient lui-même à se réfracter sous le visage des quatre principes de schématisation fondamentaux, étroitement entrelacés, qui régissent la dialectique serrée de la "donation" et de la "non-donation" : Temps et Monde, Chair et Altérité. L'Analytique de la Finitude apparaît ce en quoi et par quoi la science pure des phénomènes et le discernement de cette affinité de "l'être" avec l'ipséité trouvent le principe et de leur conciliation et de leur médiation réciproque.

09/1997

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Histoire de France

LE REEL DE L'UTOPIE. Essai sur le politique au XIXème siècle

On a cru pouvoir, au XIXe siècle, écarter les " utopies " hors du politique alors que la démocratie représentative élaborait ses règles. Au mieux, elles anticipaient sur un progrès social de toute façon irrésistible. A l'encontre de bien des analyses actuelles toujours inscrites dans le sillage des adversaires des utopistes, Michèle Riot-Sarcey, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris-VIII, veut montrer combien la lecture de ce mouvement comme force concrète de changement est féconde. Dans les années 1830-1840, la pensée des utopistes n'est pas restée dans l'espace clos des débats d'idées. Par sa réception populaire, comme en témoignent les nombreuses lettres reçues par le journal saint-simonien Le Globe, par sa rencontre avec des événements insurrectionnels, telle la révolte des canuts à Lyon, elle fonde un autre modèle de transformation des sociétés, moins violent, moins préoccupé par la captation du pouvoir que celui inauguré par l'ère des révolutions, mais peut-être plus efficace et vraiment démocratique. Ainsi voit-on des anonymes, sans instance pour les représenter, devenir les inventeurs d'une nouvelle organisation du travail, d'une nouvelle répartition de la propriété et des richesses, d'une reconnaissance des droits de chacun. Ce réel de l'utopie qui se construit dans l'intervalle du temps présent et des aspirations au changement doit retrouver sa vraie place : celle du politique.

10/1998

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Beaux arts

MISERE DE L'ART. Essai sur le dernier demi-siècle de création

Jean-Philippe Domecq fait partie de ces esprits libres qui portent un regard lucide et sans parti pris sur la création artistique contemporaine et démontent la part croissante d'imposture dont elle est victime ; il décrit ici la manière dont s'est mis en place cet ensemble de productions vides - ces poubelles renversées, ces trous creusés dans le sol, ces ampoules de 60 watts, ces barres de métal jetées par terre, ces photos de famille " installées ", ces frigidaires illuminés au néon, ces chaises recouvertes de graisse -, pourtant fondées sur les intuitions géniales des grands inventeurs du début du XXe siècle, au premier rang desquels Marcel Duchamp. Analysant le rôle du discours critique qui les justifie auprès d'institutions reproduisant à l'identique les mêmes choix, il multiplie brillamment les réflexions en s'appuyant sur les œuvres qu'il commente. Avec une verve polémique incontestable, mais sans sectarisme et sans a priori, et, surtout, sans nostalgie passéiste : loin de prôner un retour à on ne sait quel " âge d'or ", il dénonce simplement les conformismes de notre époque et appelle les artistes réellement novateurs à créer aujourd'hui l'art de demain.

09/1999

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Ouvrages généraux

Essais sur les miracles de la création du monde et sur les plus merveilleux effets de la nature

Les Essais de Me Jean Pagez... sur les miracles de la création du monde et sur les plus merveilleux effets de la nature... Date de l'édition originale : 1631 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Philosophie

Rêve, vérité. Essai sur la philosophie du sommeil et de la veille

On sait la perplexité d'Aristote devant le sommeil et le rêve dont seul l'éveillé se souvient et peut parler : " Le sommeil est pour ainsi dire aux confins de la vie et de l'absence de vie, et le dormeur paraît ni complètement ne pas être ni être. " Depuis lors, le problème demeure entier : la compréhension du rêve ne doit-elle s'attacher qu'aux scènes et images, conçues comme vestiges et travestissements des désirs qui nous hantent et dont nos rêves sont peuplés ? Sommes-nous, en rêvant, si radicalement exilés de toute vérité que l'unique moyen d'approcher le sens de notre rêve soit l'interprétation tardive de son éventuelle symbolique ? Le rêve frappe-t-il d'inanité, par son seul défaut d'être, tout ce qui se présenterait en lui : " Car d'où sait-on - demande Descartes - que les pensées qui viennent en songe sont plus fausses que les autres, vu que souvent elles ne sont pas moins vives et expresses ? " Peut-on veiller son propre rêve, ou ne peut-on que le rêver ? Poser, en philosophe, la question du sommeil, c'est penser ce que la philosophie occidentale n'a cessé de reléguer : depuis Platon jusqu'à Heidegger, qui la fait sienne, la différence entre l'homme qui philosophe et celui qui ne philosophe pas est tenue pour la différence entre la veille et le sommeil. La veille est le domaine de la conscience (Descartes, Leibniz, Kant) ou de la pensée (Hegel, Husserl, Heidegger), en sorte que sommeil et rêve en sont alors l'intime inquiétude, la mise à l'épreuve quotidienne de la raison humaine en son aspect nocturne. Examiner les différents concepts de vérité tirés de cette distinction permet d'éclairer le privilège accordé à la veille et le prix de la relégation, voire de la négligence, philosophique du sommeil. Car, au terme des aventures oniriques de la métaphysique que nous narre Pierre Carrique, la conclusion s'impose, évidente : penser, à la suite de la philosophie occidentale, une vérité de l'être qui ne nous dirait pas l'être du rêve, est-ce vraiment penser la vérité ?

05/2002

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Bouddhisme

Le bouddhisme. Précédé d'un essai sur le Védisme et le Brahmanisme

"C'est nuire à sa propre croyance que de croire l'exalter, en décriant les croyants des autres Sectes" Edit du roi Açoka, 265 av. J. -C. Ce livre a été écrit parce que "les religions seulement sont intéressantes, en ce monde et que son auteur, à la fois très actif et très cultivé, après de grands voyagqes et de grandes lectures, après avoir cassé les reins aux panthères et coupé les tiges des roses à la balle, pour se distraire, n'a trouvé sa vraie et haute, distraction que dans ces matières sacrées et lointaines. Il faut montrer l'écrivain pour préparer un livre : surtout en une matière où le fanatisme de la négation se montre souvent aussi odieux que celui de la foi". Esprit scientifique pour la méthode, ému et artiste dans la compréhension des textes, Le comte de Lafont n'a fait ni oeuvre enthousiaste aveuglément, ni oeuvre impersonnelle et glacée. On a beaucoup disserté sur l'art d'écrire l'histoire : combien l'art de traiter des religions, implique encore plus de qualités diverses ! Ici, le gentilhomme a gardé les belles bienséances de sa race, et ni l'oriental, ni le chrétien n'y sont froissés, à aucun endroit. M. Gaston de Lafont a vu que le Boudhisme ne s'expliquait pas sans ses antécédences, qu'il fallait montrer la stratification religieuse des deux couches précédentes, le Védisme et le Brahmanisme avant de raconter la vie et d'exposer la doctrine de Cakya ? Mouni. La première conséquence des études indianistes se manifeste par un peu d'impatience et de colère contre Israël ; cet usurpateur des biens terrestres usurpe dans la mémoire humaine, la place de plus grands que lui et le geste initial du savant repousse l'hébreu, pour le rentrer à son plan, de petit peuple, admirable seulement par la prodigieuse écriture de ses annales, où l'esprit occidental a trouvé des allégories si humaines et si précises qu'il les a adoptées, comme ses images usuelles.

07/2021

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Sociologie

Jésus-Christ le messie. Essai sur le messianisme juif et chrétien

Il est connu que Jésus de Nazareth ait marqué grandement l'histoire de l'humanité, du fait que son oeuvre à la différence d'autres courants religieux ou philosophiques, est resté d'actualité jusqu'aujourd'hui. Mais le succès du message chrétien connaît aussi un dilemme : celui de la reconnaissance de Jésus comme le Messie par certains Juifs. Cette question sur Jésus, a depuis le début du christianisme, crée un débat friand entre les chrétiens et les juifs. Pour les juifs Jésus n'est pas le Messie que l'Ecriture atteste, car dans le judaïsme la venue du Messie est un fait qui devra se passer sur la scène publique de l'histoire et par laquelle Israël se verra restaurer et venger. Pour les chrétiens, le messianisme revêt une dimension universelle et par celui-ci, Dieu a approuvé tous les peuples du monde qui confessent son Fils venue en chair. Ainsi l'ouvrage se propose une étude qui étale les différentes appréhensions du messianisme dans le judaïsme et dans christianisme, ainsi dans le but de comprendre les différentes questions y-afférant. Structuré en trois parties chacune d'elle, propose des chapitres qui abordent des questions essentiels sur le messianisme : qu'est-ce que le messianisme juif ? Comment Jésus préserve-t-il son rôle de Christ ? Etait-il le Messie au sens juif du terme ?

11/2023

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Philosophie

Sur le seuil du temps. Essais sur la photographie

Parmi les intellectuels issus de la République de Weimar Siegfried Kracauer (1889-1966) apparaît aujourd'hui comme l'un des plus originaux. A la fois philosophe, romancier, essayiste, sociologue et historien, critique et théoricien du cinéma, il fut aussi un penseur pionnier de la photographie, technique de reproduction dans laquelle il voit s'instaurer un nouveau rapport du temps. Ce recueil rassemble les essais qu'il a consacrés au médium photographique puis la fin des années 1920 jusqu'à son exil américain. Comme son ami Valter Benjamin, Kracauer fut un des premiers à saisir combien, face à la diffusion massive de la photographie dans les journaux illustrés, il fallait repenser la modernité mais aussi le cinéma et même l'histoire à travers ce médium.

04/2014

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Exégèse

Jésus sur le divan. Essai sur une divine bipolarité

La vie de Jésus à travers une analyse psychologique et psychanalytique du personnage. Jésus arriva dans une société de Palestine divisée et en proie à de profonds changements religieux. Les révoltes se succédaient pour tenter de renverser Hérode, le procurateur sanguinaire nommé par César. Mais, pour retrouver la liberté, il fallait aussi s'attaquer au vrai pouvoir, celui détenu par l'élite corrompue du Temple de Jérusalem. Tous attendaient, avec ferveur, le " Messie" qui saurait les délivrer. Alors s'instituant Maître d'un groupe de disciples, notre Sauveur eut cette idée presque diabolique d'un être céleste fait de chair, venu pour enseigner la " bonne parole " divine. Avec un charisme de chef et de grand thaumaturge, il se montra capable de réaliser des prodiges et défia les autorités. Mais ce fut au prix d'une lutte intérieure incessante et d'une souffrance morale indicible...

10/2023

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Policiers

Les promeneuses sur le bord du chemin

Adrien Norte est un auteur de best-sellers, de ceux que l'on voit partout dans les médias, de ceux " condamnés " au bonheur à perpète ". De ceux qu'exècre Blair, détective sombre et désabusé. Rien ne disposait ces deux êtres à se rencontrer ; Rien jusqu'à ce qu'une série de lettres anonymes ne menace de réduire à néant le petit monde bien établi de Norte. Ces lettres à l'encontre de Norte, Blair aussi en a reçu. Trois. Hasard, ou inquiétante mise en scène ? La partie commence entre les deux hommes... La joute est verbale, l'ambiance pesante, parfois onirique. Les enjeux vitaux pour Norte et sa famille. Mais qui mène le jeu ? Qui est l'auteur de ces mystérieuses missives ? La tension monte crescendo jusqu'aux dernières pages de ce face-à-face oppressant.

04/2009

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Religion

VARIATIONS SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES. Essai sur l'éros

Dans cet ouvrage d'une génialité à la fois tragique et pacifiée, le plus grand penseur de la Grèce contemporaine a composé un hymne à la puissance amoureuse de la femme - l'éternelle Sulamite - et de l'homme qui cherche en elle le paradis. L'inspiration " orientale ", " orthodoxe " (au sens de l'Eglise indivise) lui permet d'échapper au moralisme et au piétisme qui ont fait si longtemps, dans une société retranchée des sources de la vie, deux ennemis irréductibles du christianisme et de l'éros. Christos Yannaras témoigne d'une connaissance approfondie, nullement répétitive mais créatrice, de l'esprit des Pères grecs et des grands auteurs ascétiques, tous témoins de la " folie d'amour " de Dieu pour l'homme. Il joint à cette connaissance celle des recherches les plus décapantes de la psychologie contemporaine, la plus " gnostique " surtout, celle de Lacan, en attente, semble-t-il, d'être reprise dans une tout autre synthèse. Il sait joindre les " variations " de la grande musique occidentale et le chant viril et doux de l'hymnographie byzantine. Ainsi peut-il célébrer, sur le fond, le ison (la note tenue) de l'interprétation traditionnelle du Cantique, celle des noces ecclésiales du ciel et de la terre, les intuitions et les illusions de la passion, la splendeur des corps devenant peut-être visages, et cette patience et ce respect crucifiés qu'une autre Passion fonde dans l'éros trinitaire. De même que l'abrupte vocation des moines qui, " séparés de tous et unis à tous ", anticipent la Résurrection, cette Résurrection dont l'amour d'un homme et d'une femme est parfois la parabole.

04/1992

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Critique littéraire

Le baroque et l'ingénieur. Essai sur l'écriture de Carlo Emilio Gadda

Carlo Emilio Gadda a composé urne oeuvre baroque qui mous déborde autant qu'elle se déborde, dépassée sans cesse par ses propres mécanismes d'écriture pour tenter de répondre à la nécessité d'exprimer l'inexprimable. Dès le Cahier d'études (rédigé à partir de 1921) apparaît une poétique du tratto - segment quelconque d'un espace donné par hasard que l'on peut déplacer à volonté - qui met en cause l'existence même de la forme romanesque, dont l'auteur s'écartera en effet pour se rapprocher davantage de la nouvelle. Le point de départ de tout récit est un événement banal que l'écriture va draper, multiplier, pour en confondre la réalité et, occultant le geste, n'en faire surgir que les apparences. Posant sans cesse la question du " Qu'est-ce qui s'est passé ? " sans pourtant jamais v répondre, le texte débouche sur l'inachèvement. Pli par pli, Jean-Paul Manganaro porte ici un éclairage nouveau sur cet énorme pastis que nous a laissé l'Ingénieur.

12/1994

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Critique littéraire

Céline et Cie. Essai sur le roman français de l'entre-deux-guerres

Le cas Céline ne cesse défrayer la chronique, rarement littéraire. Collabo génial à qui l'on pardonnerait tout pour avoir écrit le Voyage au bout de la nuit ? Henri Godard ne l'entend pas de cette oreille. Préférant le commentaire à l'anathème, il entreprend dans Céline et Cie de réinscrire l'oeuvre célinienne dans le vaste ensemble littéraire français de l'entre-deux-guerres et au delà. Non un Céline de tour d'ivoire livré à ses démons, mais un Céline que l'on pourrait situer non loin d'autres trajectoires "existentielles", comme les nomme Henri Godard , telles celles d'André Malraux ou de Louis Guilloux. Un certain réseau de connivences faisant écho à l'effondrement spirituel de la vielle Europe dont Malraux et Guilloux, aussi bien héritiers de la Première Guerre mondiale, ont été les témoins. Mais pas les seuls et pas de la même manière, si l'on pense à des auteurs aussi dissemblables que Jean Genet, Jean Cocteau, ou Raymond Queneau. Loin d'être un essai de plus sur Céline, ce livre dessine une nouvelle géographie de la littérature française d'après guerre. Ce ne sont plus les fondamentaux du roman balzacien qui font la loi, mais la réalité d'un personnage du roman moderne, insaisissable, fluctuant et obscène, subversif au sens propre. Dans cette histoire, Céline occupe la place d'un grand solitaire, mais rattaché à son temps. Ce lien paradoxal est l'objet même de ce livre. Ce livre fait en quelque sorte suite à Une grande génération. Céline, Malraux, Guilloux, Giono, Montherlant, Malaquais, Sartre, Queneau, Simon, paru en 2003 dans la collection blanche.

02/2020

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Sociologie

La revanche de la chair. Essai sur les nouveaux supports de l'identité

Après avoir exhorté les pères à couper le cordon ombilical de leur nouveau-né puis valorisé le contact peau à peau, on incite aujourd'hui les mères à regarder, voire emmener leur placenta. Désormais, quand un bébé meurt autour de sa naissance, ses parents sont encouragés à toucher son corps et à le photographier. Plus généralement, une nouvelle théorie du deuil s'est diffusée comme une traînée de poudre : chacun se devrait de " faire son deuil " et celui-ci serait " impossible " sans confrontation avec les traces du défunt. Certains professionnels de la transplantation se sont même mis à formuler la crainte que la personne greffée ne rejette psychiquement - et non plus physiquement - le greffon, parce que la personnalité du donneur y serait trop présente. Ajoutons à cela la demande de plus en plus pressante de personnes de se confronter, en chair et en os, à ceux qui ont participé à leur naissance " biologique " d'adoptés, de nés sous X ou par dons de sperme... Telles sont quelques-unes des nouvelles pratiques, apparues progressivement à partir des années 1990 autour de la naissance et de la mort, dont il s'agit de comprendre la cohérence et les logiques cachées. A travers ces gestes parfois sans phrases, un grand récit collectif - un récit en pratiques - se dessine, où la chair est investie, par sa matérialité, d'effets psychiques censés fortifier une construction identitaire éprouvée comme trop flottante.

10/2014

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Ouvrages généraux

Les avatars de la preuve cosmologique. Essai sur l'argument de la contingence

L'argument de la contingence, rebaptisé par Kant preuve cosmologique, prend comme point de départ le monde, ou la réalité en général. Ce monde, dit-on, aurait pu ne pas exister : il est contingent. Il faut donc remonter à un être nécessaire par soi, qui est la cause première, la raison ou l'explication ultime de ce monde. Mais d'abord, il faut s'assurer que la notion de contingence s'applique aux objets ou aux événements, et pas seulement à des propositions. Il faut ensuite déterminer si la conjonction, simultanée ou successive, de tous les êtres contingents est elle-même contingente. Et surtout, est-il certain que ce qui est contingent doive avoir une cause ou raison de son existence, distincte de soi ? Pourquoi pas, d'ailleurs, une régression de causes à l'infini ? Pourquoi, dans la chaîne des causes, devrait-on s'arrêter à une cause première ? Et, le cas échéant, pourquoi l'explication de la contingence du monde aboutirait-elle à un être premier, et non à une multitude de facteurs ou d'ancêtres ? La cosmologie du Big Bang éclaire-t-elle la question ? On devine que l'argument de la contingence n'est pas un long fleuve tranquille...

04/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Les prémisses de la féodalité. Essai sur les origines de l'occident médiéval

Société médiévale tardive, apparue aux alentours de l'an mille, la société féodale plonge ses racines profondément dans le haut Moyen Age. Elle relève d'un héritage et d'un projet. L'héritage c'est le rapport de domination seigneuriale, fondé sur la puissance militaire et les guerres de conquêtes. Il est présent de toute Antiquité. Le projet, c'est l'orientation chrétienne donnée à la société, avec les rois francs qui, depuis le baptême de Clovis, se sont alliés avec le pape de Rome et mènent conjointement guerres de conquêtes et pastoralisme chrétien. A compter du VIIe siècle, la propagation de la foi des villes vers les campagnes et du coeur des royaumes francs vers leurs marges a fait se recouvrir largement en Europe la société civile et les communautés chrétiennes. Cette hégémonie de la religion de tradition latine constitue un nouveau contexte dans lequel des pratiques sociales plus anciennes vont trouver une signification et une portée nouvelles. C'est le cas des rapports de conventionnement introduits dans la sujétion vassalique et paysanne via le quasi-sacrement du serment. L'orientation chrétienne de la société n'a pas éradiqué l'antique rapport seigneurial mais elle l'a transformé de l'intérieur. La société féodale, plus stable qu'antérieurement, va amener avec elle, autour du lien féodo-vassalique, nombre de conditions économiques et sociales nouvelles qui annoncent les temps modernes : le bipartisme agricole, l'économie des villes et des corporations de métiers, la différenciation des niveaux d'exercice de la justice, l'organisation centralisée de l'armée et de l'impôt, etc.

03/2021

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Notions

L'absence de l'absolu. Essai sur le problème du sens de la vie

Cet ouvrage propose un examen philosophique de la question du sens de la vie. Il prend son point de départ dans le constat que nous donnons sens à notre existence en poursuivant des buts mais où cette quête mène-t-elle ? En dernière instance, il n'est que trop facile de souligner leur vanité. De là vient la tentation, au coeur de la tradition philosophique occidentale, de postuler l'existence d'un absolu en quoi tout trouverait sa justification ultime. Celui-ci ne se donne cependant nulle part, il est absent, et le sentiment de l'absurde n'est jamais loin. Plutôt que de chercher à résoudre ce problème, il s'agit de montrer en quoi il est mal posé. Notre vie est justifiée, même en l'absence de tout absolu ; elle l'est malgré sa complète et radicale gratuité. Ainsi, la manière de résoudre le problème du sens de la vie est simplement de montrer pourquoi il n'existe pas. L'auteur s'y attache en recourant à la philosophie classique, le zen japonais ou la poésie contemporaine.

06/2021

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Ethnologie

Essais sur le régime des castes

Il est heureux pour la curiosité sociologique que le régime des castes ait triomphé en Inde de toutes les forces qui devaient ailleurs l'entraver ou l'étouffer, et qu'il y ait définitivement imposé sa forme à toute la vie sociale : ainsi pourront se manisgester clairement ses vertus propres. Par cela même qu'il s'est réalisé dans une civilisation aussi parfait et aussi complet que possible, il nous sera permis de l'examiner, pour ainsi dire, à " l'état pur " et d'observer plus aisément ses propriétés caractéristiques. L'Inde est la terre choisie du régime des castes : c'est pourquoi l'histoire de l'Inde sera, pour qui voudra soumettre ce régime à une étude sociologique, comme une expérience cruciale.

07/1993

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Botanique

Essai sur la métamorphose des plantes

L'"Essai sur la métamorphose des plantes" est un traité naturaliste qui tente de démontrer l'unité de la matière, d'en révéler l'origine à la suite de mutations continues, et de prouver que la variété des espèces végétales découle d'une structure originelle très simple. En cent vingt-trois paragraphes groupés en dix-huit chapitres précédés d'une introduction, Goethe explique l'évolution de la vie organique des plantes, analysant notamment leur processus de reproduction à travers la croissance, le bourgeonnement et la floraison. C'est pendant son voyage en Italie de 1786 qu'il commence à préciser ses idées sur le sujet. Le futur auteur des "Affinités électives" poursuivait alors l'idée utopique d'une "plante originelle type", idée qui lui était venue dans le Jardin botanique de Padoue et qu'il crut voir réalisée devant ses yeux en Sicile en 1787. A partir de ces prémisses, il arrive à la découverte et à la notion d'"organe primaire". Sa conception est à l'époque absolument nouvelle : il rompt avec toutes les théories scientifiques du XVIIIe siècle suivant lesquelles la plante est tout entière contenue dans le germe. Son intuition est aujourd'hui confirmée par les recherches scientifiques sur les gènes homéotiques des plantes.

02/2023

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Droit

Essai sur la distinction des biens

Essai sur la distinction des biens, par M. F. Malapert,... Date de l'édition originale : 1844 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Esotérisme

Essai sur la secte des Illuminés

Comment des charlatans ont trompé nos têtes couronnées avec des croyances folles et des expériences spirites pour mieux les contrôler. Vous saurez tout sur les "théosophes" du siècle de la Révolution ! Texte modernisé et annoté, tiré de la première édition parue en 1789. Devant les erreurs qu'il voit renaître, inlassablement, pour égarer les hommes, le marquis de Luchet prend la plume. Il faut en effet sonner l'alarme, réveiller les âmes d'un Ancien Régime moribond. Tout le commande : la naïveté des chefs trompeurs et trompés de la franc-maçonnerie, la cupidité de certains spirites et chefs mystiques, la crédulité des puissants, abusés par leurs charlataneries... L'association des théosophes est "l'assemblage de tous les maux" , et leurs chimères, le tombeau de la société ! Un livre de référence sur l'illuminisme, l'occultisme et les sociétés secrètes de l'Europe du XVIIIe siècle, où l'on croise des figures devenues célèbres : Saint-Martin, Lavater, Cagliostro, Swedenborg, Schröpfer. L'auteur en profite pour revenir sur les origines de la franc-maçonnerie, notamment à travers l'histoire des confréries de maîtres maçons, bâtisseurs des cathédrales et créateurs, au XVe siècle, des loges opératives, dont le Grand Maître de Strasbourg était le chef suprême. Extrait de la quatrième de couverture : Peuples séduits, ou qui pouvez l'être, apprenez qu'il existe une conjuration en faveur du despotisme contre la liberté, de l'incapacité contre le talent, du vice contre la vertu, de l'ignorance contre la lumière ! Il s'est formé au sein des plus épaisses ténèbres une société d'êtres nouveaux qui se connaissent sans s'être vus, qui s'entendent sans s'être expliqués, qui se servent sans amitié. Cette société a le but de gouverner le monde, de s'approprier l'autorité des souverains, d'usurper leur place en ne leur laissant que le stérile honneur de porter la couronne. Elle adopte du régime jésuitique l'obéissance aveugle et les principes régicides du XVIIe siècle ; de la franc-maçonnerie, les épreuves et les cérémonies extérieures ; des templiers, les évocations souterraines et l'incroyable audace. Elle emploie les découvertes de la physique pour en imposer à la multitude peu instruite ; les fables à la mode, pour éveiller la curiosité et inspirer la vocation ; les opinions de l'Antiquité, pour familiariser les hommes avec le commerce des esprits intermédiaires. Toute espèce d'erreur qui afflige la terre, tout essai, toute invention servent aux vues des Illuminés.

02/2017

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Littérature sud-américaine

Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré

Pilar et son compagnon se retrouvent après onze années de séparation. Elle, une femme à qui la vie a appris à être forte et à ne pas se laisser déborder par ses sentiments. Lui, un homme qui possède le don de guérir les autres et cherche dans la religion une solution à ses conflits intérieurs. Tous deux sont unis par le désir de changer et de poursuivre leurs rêves. Ils décident alors de se rendre dans un petit village des Pyrénées, pour découvrir leur vérité intime.

05/2021

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 25, Essai sur les règnes de Claude et de Néron

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1986

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Physique, chimie

Essai de physique sur le systême du monde, dédié a monseigneur le duc de la Vrillière

Essai de physique sur le systême du monde . Dédié a monseigneur le duc de la Vrillière,... Par P. -B. Deshayes,... Date de l'édition originale : 1772 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Histoire internationale

Anthropologie de l'inhumanité. Essai sur la terreur en Colombie

Pourquoi la violence est-elle plus que jamais une réalité inéluctable, à l'échelle des individus aussi bien que des, peuples ? Qu'est-ce qui sépare l'humain de l'inhumain le long de cette frontière ténue qu'on appelle " le mal " 7 - Depuis le XIXe siècle, la Colombie est le théâtre d'une violence sourde mais continue. Enracinée dans les guerres fratricides qui opposèrent libéraux et conservateurs, cette violence resurgit aujourd'hui dans les affrontements entre armée, paramilitaires et guérilleros, donnant lieu à d'innommables exactions, enlèvements et assassinats. Entre 1975 et 1995 on recense en Colombie 22617 homicides. Dans cet essai remarquable, l'anthropologue Maria Victoria Uribe recueille les témoignages des survivants de l'époque dite de La Violencia ; elle analyse les processus d'animalisation des victimes et la déshumanisation rituelle gui précédent les massacres, dont on retrouve tant d'échos dans l'histoire mondiale. L'auteur tente surtout, en affrontant la douleur de ceux qui se souviennent et en articulant la portée métaphorique de ces atrocités, de briser le silence qui encoure les victimes. A défaut de pouvoir donner sens à l'horreur, elle retrouve à l'heure des assassins anonymes une mémoire perdue et nous convoque à penser autrement la violence et sa propagation toujours latente.

11/2004