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Europe

L'Italie en train

Le hors série propose de découvrir ou de redécouvrir l'Italie en renouant avec la tradition du voyage en train. Traverser un paysage lentement, au rythme doux d'une ligne régionale. S'arrêter dans les villages isolés pour repartir à pied vers d'autres sentiers. S'accorder une halte gastronomique dans une ville d'art. Repartir vers les montagnes, longer les contours d'un volcan ou sillonner la côte. Faire des rencontres au wagon-bar, apprendre à jouer aux cartes napolitaines en traversant le détroit de Messine, descendre face au Grand Canal en gare de Venise. Le réseau ferroviaire italien se faufile partout. Du nord au sud, les paysages des plus variés défilent derrière la vitre. Dans une démarche de voyage plus écologique, le train apparait comme le moyen de déplacement idéal. A ce rythme, l'imaginaire a le temps de se déployer ! Découvrez les 18 itinéraires que l'auteure, Lucie Tournebize, a parcourus depuis les Alpes au pied des cimes éternelles jusqu'à la pointe de la Botte et aux îles... - Ce beau livre est conçu pour inspirer tous les voyageurs : ceux qui découvrent l'Italie, les nombreux amoureux de ce pays, les vacanciers flâneurs à la recherche de dépaysement ou la jeune génération de globetrotteurs en quête de nouvelles aventures... - Envie de calme ? Rendez-vous en Ombrie. La région est comme un coeur dormant au centre de l'Italie. Elle a ses trésors, mais elle sait les dévoiler paisiblement, l'un après l'autre, au fil de la ligne de trains régionaux qui la traverse. Emouvante et religieuse, c'est une terre de saints, d'artistes et de beauté, qui sait se garder des foules et du bruit. - Envie de mer ? Gagnez la Calabre et humez le parfum des bergamotes. C'est si loin de tout qu'on oublie qu'elle est là, superbe, avec ses plages de rêve, tranchée en deux par le massif de l'Aspromonte. Par les fenêtres du train se révèlent des paysages dorés et une palette détonante de bleus et de verts. On descend dans des gares perdues au bord de la mer, pour remonter à bord avec sur la peau le goût du sel et du soleil. - Envie de vert et de sommets enneigés ? Prenez votre billet pour les Dolomites : le train de la vallée conduit de Bolzano, capitale régionale colorée, jusqu'aux villages de montagne d'où partent les téléphériques vers les cimes. Un incroyable voyage pour toucher du doigt des paysages grandioses et féeriques ! Laissez-vous émerveiller par toutes les propositions de Lucie Tournebize et inspirer par les magnifiques photos de ce livre qui a tout du carnet de voyage !

09/2021

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 2

Au sommaire de cette édition figurent toutes les nouvelles connues à ce jour, dans l'ordre de leur rédaction ou de leur première publication. Ce corpus est complété par l'unique roman de Zweig publié de son vivant, Impatience du cour - célèbre en France sous le titre La Pitié dangereuse - et par ses deux romans inachevés, Ivresse de la métamorphose et Clarissa, qui révèlent un Zweig s'essayant à une écriture nouvelle, plus soucieux des facteurs sociaux et des conséquences morales de la Grande Guerre. À ces fictions s'ajoutent deux ouvrages de nature également narrative, sinon fictionnelle : d'une part les miniatures historiques réunies (en plusieurs étapes) sous le titre Sternstunden der Menschheit, Grandes heures de l'humanité ; de l'autre, Le Monde d'hier, témoignage personnel sur la première moitié du XXe siècle, somme autobiographique qui se présente comme la nécrologie d'une Europe disparue ou en train de disparaître, celle qui fut le cadre de l'existence de Zweig et d'une bonne part de ses fictions. La popularité planétaire de l'ouvre de Zweig doit sans doute beaucoup au regard d'anthropologue étonné et curieux que porte l'écrivain sur ce «monde d'hier». Les événements de sa vie personnelle coïncident avec les dates charnières d'un siècle tristement mémorable ; il a vingt ans ou presque en 1900, il assiste en témoin à la Première Guerre mondiale, ses livres sont jetés sur les bûchers dès 1933, on lui interdit de publier en Allemagne puis en Autriche, et il partage, sans la déportation ni l'extermination, mais dans l'exil, l'existence persécutée des juifs d'Europe. Son ouvre projette sur ce monde stupéfiant de nouveauté l'effarement de l'enfant d'un univers disparu. Il reste jusqu'à la fin le citoyen nostalgique de l'Empire austro-hongrois : bien élevé, affable, attentif aux formes, écrivant tout d'une plume appliquée, gardant vivante dans la plupart de ses nouvelles la mémoire d'un monde magnifié par la catastrophe de celui qui l'a brutalement aboli et supplanté. Ses lecteurs le devinent sensible, attentif, mélancolique et passionné, capable de fantaisie et d'aventures, mystérieusement intelligent, secret, parfois même inquiétant. Il apparaît comme par essence rétif aux révolutions, il résiste aux ruptures, aux dépassements, à la négativité - mais il les perçoit et donne à percevoir dans ses livres. Il eut trop de succès pour n'être pas critiqué. Son excès de notoriété s'accompagne parfois d'un déni de grandeur. Il n'est pas facile d'être le contemporain de Rilke, Kafka, Musil, Schnitzler, Joseph Roth, Hermann Broch. Mais, quelque jugement que l'on porte sur elle, son ouvre de fiction ne fut jamais un simple divertissement. Plus qu'ailleurs s'y révèle son être libéré du regard d'autrui, ambigu, contradictoire, authentique. Qui ne verrait en Zweig qu'un auteur à succès passerait à côté d'un phénomène unique, auquel cette édition voudrait.

04/2013

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 1

Au sommaire de cette édition figurent toutes les nouvelles connues à ce jour, dans l'ordre de leur rédaction ou de leur première publication. Ce corpus est complété par l'unique roman de Zweig publié de son vivant, Impatience du cour - célèbre en France sous le titre La Pitié dangereuse - et par ses deux romans inachevés, Ivresse de la métamorphose et Clarissa, qui révèlent un Zweig s'essayant à une écriture nouvelle, plus soucieux des facteurs sociaux et des conséquences morales de la Grande Guerre. À ces fictions s'ajoutent deux ouvrages de nature également narrative, sinon fictionnelle : d'une part les miniatures historiques réunies (en plusieurs étapes) sous le titre Sternstunden der Menschheit, Grandes heures de l'humanité ; de l'autre, Le Monde d'hier, témoignage personnel sur la première moitié du XXe siècle, somme autobiographique qui se présente comme la nécrologie d'une Europe disparue ou en train de disparaître, celle qui fut le cadre de l'existence de Zweig et d'une bonne part de ses fictions. La popularité planétaire de l'ouvre de Zweig doit sans doute beaucoup au regard d'anthropologue étonné et curieux que porte l'écrivain sur ce «monde d'hier». Les événements de sa vie personnelle coïncident avec les dates charnières d'un siècle tristement mémorable ; il a vingt ans ou presque en 1900, il assiste en témoin à la Première Guerre mondiale, ses livres sont jetés sur les bûchers dès 1933, on lui interdit de publier en Allemagne puis en Autriche, et il partage, sans la déportation ni l'extermination, mais dans l'exil, l'existence persécutée des juifs d'Europe. Son ouvre projette sur ce monde stupéfiant de nouveauté l'effarement de l'enfant d'un univers disparu. Il reste jusqu'à la fin le citoyen nostalgique de l'Empire austro-hongrois : bien élevé, affable, attentif aux formes, écrivant tout d'une plume appliquée, gardant vivante dans la plupart de ses nouvelles la mémoire d'un monde magnifié par la catastrophe de celui qui l'a brutalement aboli et supplanté. Ses lecteurs le devinent sensible, attentif, mélancolique et passionné, capable de fantaisie et d'aventures, mystérieusement intelligent, secret, parfois même inquiétant. Il apparaît comme par essence rétif aux révolutions, il résiste aux ruptures, aux dépassements, à la négativité - mais il les perçoit et donne à percevoir dans ses livres. Il eut trop de succès pour n'être pas critiqué. Son excès de notoriété s'accompagne parfois d'un déni de grandeur. Il n'est pas facile d'être le contemporain de Rilke, Kafka, Musil, Schnitzler, Joseph Roth, Hermann Broch. Mais, quelque jugement que l'on porte sur elle, son ouvre de fiction ne fut jamais un simple divertissement. Plus qu'ailleurs s'y révèle son être libéré du regard d'autrui, ambigu, contradictoire, authentique. Qui ne verrait en Zweig qu'un auteur à succès passerait à côté d'un phénomène unique, auquel cette édition voudrait.

04/2013

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Guides étrangers

Le Maroc en camping car. Guide pratique à l'usage des automobilistes, 3e édition

Mieux que quiconque, le peintre Eugène Delacroix avait su saisir, dès le milieu du XIXe siècle, les formidables couleurs de ce pays et sa grande leçon de vie. Imaginez toutes les nuances de la palette du peintre et vous appréhenderez alors celle de ce pays, tout particulièrement au printemps et en automne. Le Maroc, c'est le dépaysement et l'émerveillement à notre porte. Pays accueillant, aux paysages variés, toujours très francophone, parfois hors du temps, si proche et si différent de nous... Idéal pour la découverte en couple, en famille, entre amis. Chaque année, des milliers de touristes se rendent dans ce merveilleux pays et, pour une grande partie d'entre-eux, le visitent sans faire appel aux structures traditionnelles d'organisation de voyages, avec leur propre véhicule. Ce guide du Maroc s'adresse à eux, leur proposant toute une palette de lieux et de circuits routiers extraordinaires, pour en faire ce que Jacques Gandini appelle des DPM, des " Dévoreurs de Pays Magnifique " ou encore " Dévoreurs de Paysages Marocains ". Même si son titre semble le destiner aux seuls camping-caristes, le guide d'Emile Verhooste s'adresse à tous les automobilistes désireux de découvrir un Maroc hors des sentiers battus, authentique et chaleureux. Emile Verhooste, déjà auteur du Guide des Campings du Maroc, réédité chaque année par Extrem'Sud, a fait appel, dans la rédaction de ce guide pratique, à sa longue expérience du terrain, en essayant d'être le plus clair et le plus simple possible afin que ses lecteurs puissent découvrir et choisir les lieux, les itinéraires, les sites les plus adaptés à leurs goûts personnels. Son but n'est pas de publier un guide touristique supplémentaire, mais simplement de guider les visiteurs de ce pays avec le regard d'un automobiliste curieux et intéressé, soucieux de l'environnement et du respect dû aux populations qui vont si bien les accueillir. Cette troisième édition a été entièrement refondue et surtout remise à jour car, en quelques années, des changements énormes sont intervenus : ouverture de nouvelles routes, accès à des régions autrefois presque impossible... et l'auteur en a découvert de fabuleuses. Il a fait des quantités inimaginables de nouveaux sites de toute beauté ! Emile Verhooste poursuit ainsi son désir de témoigner de sa passion pour ce Maroc profond et authentique. Elle regroupe plus de 70 circuits dont 50 entièrement nouveaux ; les autres ont été revus, corrigés et agrémentés de variantes afin de profiter au mieux des nouvelles routes. Pour tenir compte de l'usage désormais presque systématique d'un deuxième véhicule (buggy, quad, scooter, moto, etc.), Emile Verhooste a adjoint un certain nombre de " petits circuits " empruntant la plupart du temps des pistes ou des routes difficilement praticables en camping car. 4 randonnées pédestres sont par ailleurs proposées à nos amis marcheurs. 55 cartes sont incluses dans le guide. Il a parcouru tous les circuits proposés à bord d'un camping-car de 7 m 40 de long, et il est donc à même d'évaluer leur faisabilité, avec ou sans réserve. Un ouvrage indispensable, non seulement pour les adeptes du camping-car, mais aussi pour tous ceux qui souhaitent visiter autrement, et par leurs propres moyens, ce magnifique pays.

08/2017

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Guides de France

Balade en région Centre

Paysages écrits, paysages décrits, par Georges Buisson "Tout ce que l'artiste peut espérer de mieux c'est d'engager ceux qui ont des yeux à regarder" prévenait George Sand. La Région Centre recèle des richesses inégalées ! Cette région, qui se décline à la manière d'une fleur à six pétales correspondant aux six départements qui la composent, est de fait composée d'espaces géographiques qui en font sa richesse : Sologne, Gâtinais, Berry, Touraine, Orléanais, Beauce, Brenne, Axe ligérien, Sancerrois... , territoires sensibles fécondés par la présence des écrivains qui, à leur manière, les ont célébrés. Anatole France, Balzac, Colette, Gaston Couté, Max Jacob, Hervé Bazin, Henry de Monfreid, George Sand, Marcel Proust, Maurice Genevoix, tous entrés dans notre Panthéon littéraire. D'autres plus méconnus et qu'il conviendra de découvrir : Marguerite Audoux, Marcel Béalu, La Tour du Pin, d'autres encore, vivants de nos jours et qui reprennent le flambeau : Nancy Huston, Diane de Margerie, Jean-Christophe Rufin, ... La liste est longue et incomplète et son énoncé donne un incroyable tournis. Leurs regards démultipliés ne sont que les leurs, tout comme leurs ressentis. Et c'est bien en cela que leurs perceptions intimes nous passionnent ! Elles ne se contentent pas de reproduire de simples photographies insipides ou d'anonymes dépliants touristiques. Ces écrivains, si différents les uns des autres, réinventent littéralement ce qu'ils nous donnent à percevoir. Ils réinterrogent ce qui les environne. Sans doute transposent-ils par leurs créations la simple réalité, l'idéalisent-ils, pour notre plus grand plaisir, dans une sorte de "mentir-vrai" qui nous comble. Regarder, certes, mais autrement comme Colette qui constatait : "Nous ne regardons, nous ne regarderons jamais assez juste, jamais assez passionnément... " C'est ce que fait encore aujourd'hui, avec talent, Diane de Margerie quand elle fait chanter au bout de sa plume ou sur les touches de son ordinateur "les nuages d'étourneaux qui, tout à coup s'abattent sur la Beauce, les grandes machines agricoles aux yeux rouges, le crépitement des moissons... " Chacun de ces écrivains nous invite donc à exercer un autre regard sur ce qui nous entoure et sur ce qu'on risquerait, tout simplement, de ne plus voir. Ce faisant, ils donnent à notre Région une épaisseur presque charnelle, bien éloignée de la froideur administrative ou de la simple promotion touristique. Avec eux notre Région respire, elle est vivante, elle palpite. Pourrions-nous dire qu'elle se laisse caresser ? Quand Balzac, évoquant la capitale de la Touraine, écrit que "Tours a été et sera toujours, les pieds dans la Loire, comme une jolie fille qui se baigne et joue avec l'eau". , ne nous fait-il pas ressentir mieux que quiconque, la sensualité de cette cité qui s'étire le long du plus féminin des fleuves ? Rien n'est plus subjectif que cette pertinente perception et c'est tant mieux ! Colette, elle, nous offre encore : "La colline (qui) fume de pruniers blancs, chacun d'eux immatériel et pommelé comme une nue ronde" Il y a dans cette respiration du paysage une offrande, presque intime et tellement généreuse, qui nous touche et qui nous fait voir ce qui ne pourrait se voir au simple premier regard. Il y a dans toute ces créations littéraires, des plus anciennes aux plus récentes, un sésame miraculeux qui nous ouvre les portes de la Région Centre. Chacun pourra alors, d'un point à l'autre, errer, nourri des imaginaires et de la réalité de tous ces écrivains, cueillir ici ou là les plus belles de leurs pages et se construire, livre à la main, une perception d'un territoire régional qui fait sens et qui frémit. Alors, peut-être dirons-nous comme Anatole France : "Je n'ai pas trouvé d'endroit qui convient mieux au climat de mon coeur... " En cela, le regard de l'artiste en général et de l'écrivain en particulier, sera toujours irremplaçable. N'étant pas volontairement objectif, il aiguise nos sens et notre appétit. La Région se trouve ainsi chantée, célébrée, auscultée malgré elle par la magie de l'écriture. Sa physionomie en est sublimée, presque sacralisée pour devenir la magnifique réalité d'un patrimoine immatériel empreint de sensualité. Le livre peut alors devenir, tout simplement, le bâton qui accompagnera le voyageur, de lieu d'écriture en lieu d'écriture, de territoire écrits en territoire décrits. Une manière de ressentir profondément ce qu'il y a de plus riche et de plus mystérieusement caché dans cette Région si "littérairement habitée" . Jean- Christophe Bailly ne dit pas autre chose, et certainement mieux, dans son passionnant ouvrage "Le Dépaysement" : "Sans doute suffit-il d'errer un peu plus longtemps, ou d'avoir quelque chose de précis à faire (une démarche, une course, une visite) pour que l'épaisseur de l'indifférencié se défasse et qu'apparaisse un trait saillant, une surface brillante, un reflet changeant ou pour que ce que l'on jugeait totalement replié s'entrouvre". Alors, aucune hésitation à avoir : bonnes lectures et bons voyages !

11/2012