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Après l'empire. Essai sur la décomposition du système américain

Extraits

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Histoire internationale

L'exception américaine

Les Français sont fiers de leur " exception " qui permet à la fois de poser au modèle et de se sentir inimitables. En même temps ils craignent qu'elle ne se dissolve dans la mondialisation qu'ils assimilent immédiatement à l'américanisation. C'est dire que, dans la nouvelle économie mondialisée, il est une exception différente de toutes les autres, une " exception exceptionnelle " : celle des États-Unis d'où semblent partir toutes lés forces poussant à l'unification et à l'uniformisation de la planète, comme si le Nouveau Monde avait décidé d'absorber l'Ancien. Cette exception américaine, dix-sept auteurs, enseignants en classes préparatoires, l'ont analysée sous toutes ses facettes, entre autres : food power, nouvelles technologies, pouvoir de la justice et des médias, communautarisme, inégalités, politique environnementale, " hyperpuissance " économique, militaire et culturelle, religiosité, poids des déficits... sans oublier le rôle du Président, " l'homme le plus puissant du monde à l'exception de tous les autres ". Une analyse indispensable pour tous ceux qui veulent connaître, au-delà des idées reçues, ce pays finalement méconnu au moment où son destin s'infléchit.

09/2004

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

La note américaine

L'histoire vraie, trouble et tortueuse d'une série de meurtres qui comptent parmi les plus mystérieux et les plus monstrueux de l'Histoire des Etats-Unis. Dans les années 1920, les hommes les plus riches au monde étaient Amérindiens, et appartenaient à la tribu des Osages. Une fois le pétrole découvert sous leurs terres, dans l'Oklahoma, ils se sont mis à rouler dans des automobiles conduites par des chauffeurs, se sont fait construire de belles demeures et ont envoyé leurs enfants étudier en Europe. Puis, un par un, les Osages ont commencé à disparaître dans d'étranges circonstances. Dans ce Wild West où se croisaient desperados et magnats du pétrole, ceux qui osaient enquêter sur cette tuerie étaient assassinés à leur tour... Le nombre de morts ne cessant d'augmenter, le FBI se saisit de l'affaire, et perça les mystères d'une gigantesque conspiration, mettant au jour une série de crimes aussi choquante qu'effrayante. Fondé sur des années de recherche, La Note américaine est un chef-d'oeuvre de narrative nonfiction : David Grann mène l'enquête, et chacune de ses découvertes amène son lot de surprises sinistres, de rebondissements et de secrets lourds à porter. Un livre percutant, d'une grande puissance, qui constitue un témoignage littéraire bouleversant. Public Adulte.

03/2018

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Littérature étrangère

L'épouse américaine

Assistant dans une université du Connecticut, Edoardo tombe amoureux d’Edith, jeune et belle serveuse d’origine tchécoslovaque, qui le séduit par sa simplicité et son cynisme. Leur liaison est tumultueuse, et quand il lui demande sa main un an après son retour à Milan, il est surpris de la voir accepter. Le jour de leur mariage, en Italie, il fait la connaissance d’Anna, la meilleure amie d’Edith, qui vient d’épouser Vaclav, frère de la première et marin. C’est le coup de foudre. Les deux couples partent ensemble en voyage de noces à Venise avant de regagner séparément les Etats-Unis, les uns à New York, les autres à Berkeley, où Edoardo va enseigner. Quelques mois plus tard, Anna, dont le mariage a échoué (elle a découvert que Vaclav est l’amant d’un officier), devient la maîtresse d’Edoardo, qui se retrouve ainsi au centre d’un triangle amoureux. Incapable de choisir entre son amour pour sa femme et la passion charnelle que lui inspire Anna, il se laisse peu à peu dépasser par la situation. C’est alors qu’il apprend qu’Edith est atteinte d’une maladie incurable. Dans ce court roman à l’écriture limpide et à la structure impeccable (l’action débute le jour du mariage d’Edoardo et procède, dans la première moitié, par flash-back), Soldati explore une fois encore les liens de l’amour et de l’adultère en oscillant entre sensualité et moralisme.

05/2011

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Humour

La Classe Américaine

Oeuvre clandestine depuis sa sortie en 1993, La Classe américaine entre enfin dans la collection Les Grands Classiques. Découvrez les dialogues complets du film culte de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, accompagnés d'un appareil critique et enrichis d'illustrations originales d'un des auteurs. Celui qui est vivant. L'autre dessinait mieux, mais il est mort. Monde de merde.

05/2020

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Littérature française

La tentation américaine

Au tout début du XXe siècle, déboires et déchirements d'un artiste européen qui a épousé, à Colorado Springs, une Américaine issue d'un milieu encore proche des aventuriers de la conquête de l'Ouest et de la ruée vers l'or.

08/1993

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Littérature française

L'aube américaine

Dans un New York à la saveur méditerranéenne, une très vieille dame et sa petite-fille se livrent une tendre lutte. Si la mémoire de Giaga - "grand-mère" en grec - s'effiloche, Theo redouble de malice pour réveiller ce trésor familial endormi. Et tandis que la jeune femme parcourt les rues de la ville au volant de son taxi, amoureuse d'un homme qui a troqué ses souvenirs contre l'ivresse, c'est toute une mythologie qui défile : Ellis Island et ses hordes d'arrivants, la lointaine Thessalonique d'où Giaga a débarqué un jour de 1954, Coney Island, légendaire repère des déracinés, ou encore Astoria, le quartier grec du Queens.

08/2021

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Philosophie

La différence personnelle. Essai sur l'identité dramatique de la personne humaine

L'identité personnelle n'est pas l'identité de la chose, et pourtant l'ombre de la chose se retrouve encore dans bien des philosophies de la personne, quand elles veulent identifier une constance venant absolument de soi. Or, la constance proprement humaine ne saurait être un repli sur des caractères figés, et elle doit au contraire être pensée dynamiquement comme une réponse toujours ouverte et inquiète à ce qui nous touche au-delà de ce que nous pouvons recevoir. La philosophie médiévale de saint Augustin à saint Thomas d'Aquin a donné à penser et à vivre une identité brisée de la personne. La philosophie moderne (Kant) et la phénoménologie (Husserl, Heidegger, Levinas, Maldiney) permettent, elles, de redécouvrir cette identité impossible, voire anarchique, qui est notre avenir avant d'être notre présent et notre passé. Comprendre philosophiquement la personne en tant que créature comme un être qui est pour autre chose que lui-même, c'est alors pouvoir surmonter les multiples formes du nihilisme actuel qui enferment l'homme dans des identités mortes. Dès lors, élucider cette différence personnelle, qui n'est plus la particularité d'un genre, mais la dimension dramatique, active, de l'existence, permet de mettre en lumière le fait que la signification éthique de la personne est toujours première.

08/2019

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Philosophie

L'INCONSCIENT DES MODERNES. Essai sur l'origine métaphysique de la psychanalyse

Cela passe aujourd'hui pour une évidence : Freud a découvert l'inconscient ; à la psychanalyse revient le privilège d'avoir su en explorer les mécanismes de manière inédite. La révolution psychanalytique aurait ainsi inauguré un nouvel âge, tels autrefois Copernic bouleversant la hiérarchie des astres et Darwin redessinant l'ascendance de l'homme. Or la psychanalyse plonge ses racines dans la métaphysique moderne qui, de Descartes à Husserl, entreprend de penser la subjectivité du sujet comme l'instance fondatrice du savoir et de l'agir. Car l'inconscient, ce mot que la métaphysique impliquait mais qu'elle ne prononça jamais, est la hantise de la philosophie, depuis Descartes et son cogito : Spinoza, Leibniz, Kant, Fichte, Schelling, Schopenhauer, Nietzsche, Husserl ou Heidegger ont tous buté sur la part nocturne ou secrète de l'homme dès lors, que celui-ci se pose comme sujet souverain. L'inconscient, c'est, pour la métaphysique, toute cette nuit du monde que l'on perçoit, au dire de Hegel, lorsque l'on regarde un homme au fond des yeux. Il n'est en définitive rien d'autre que ce non-dit de la métaphysique moderne qui ne devient explicite dans la psychanalyse qu'au prix du refoulement de son origine métaphysique. C'est sans doute ce qui explique le rapport ambigu - particulièrement patent chez Lacan - de la psychanalyse à la philosophie, qu'elle rejette et revendique à la fois. Si la philosophie moderne a parlé de l'inconscient sans le savoir, la psychanalyse a fait de la philosophie sans le vouloir. Là où était le sujet moderne, l'inconscient devait advenir; là où est advenu l'inconscient, la philosophie doit revenir.

01/1999

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Histoire de France

L'Ombre des ancêtres. Essai sur l'imaginaire médiéval de la parenté

Nous imaginons la parenté sous la forme d'un arbre dont nous voyons d'abord les racines. Les hommes du Moyen Age portaient, eux, le regard vers les branches et le ciel. L'imaginaire de la parenté dans l'Occident médiéval a pris forme entre ces deux manières de voir. C'est cette histoire longue, puisqu'elle s'étend de l'époque carolingienne à la Renaissance, que reconstitue le présent ouvrage. La conscience médiévale des ancêtres, écrit Christiane Klapisch-Zuber, s'alimente à des sources extrêmement diverses qui sont devenues étrangères à notre manière d'imaginer un " arbre de parenté " : la philosophie qui classe les concepts, le droit qui remémore, la théologie qui sacralise la hiérarchie des valeurs, enfin la généalogie qui dit les filiations et prescrit la transmission des pouvoirs. Ce livre décrit l'émergence d'une image - l'arbre des ancêtres - dont il restitue l'extraordinaire richesse figurative. Il en analyse les fondements théoriques élaborés dans les monastères et les universités. Il suit la mise en forme et en pratique des images de la parenté dans les milieux de cour, les cabinets des bourgeois et les ateliers d'artistes renommés ou obscurs. Il identifie la période, autour de 1200, où la généalogie, pour la première fois, rendit sensible le déroulement du temps. Il décrit enfin ce moment singulier de la Renaissance où l'arbre de la parenté parut masquer les ancêtres pour s'ouvrir aux descendants.

04/2000

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Sciences politiques

Essai historique sur l'identité morale de la liberté avec la religion

Essai historique sur l'identité morale de la liberté avec la religion / par l'abbé Baret,... Date de l'édition originale : 1853 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Histoire internationale

De la postcolonie. Essai sur l'imagination politique dans l'Afrique contemporaine

Désormais classique dans le monde anglophone, ce livre est une puissante contribution à la critique de la tyrannie et de l'autoritarisme, cette facette inavouée et longtemps réprimée de notre modernité tardive. Achille Mbembe interroge la manière dont les formations sociales issues de la colonisation s'efforcèrent, alors que les politiques néolibérales d'austérité accentuaient leur crise de légitimité, de forger un style de commandement hybride et baroque, marqué par la prédation des corps, une violence carnavalesque et une relation symbiotique entre dominants et dominés. A ces formations et à ce style de commandement, il donne le nom de postcolonie. Si l'anthropologie, l'histoire et la science politique y ont leur place, cette réflexion est avant tout d'ordre esthétique, car elle porte sur la stylistique du pouvoir. Elle tire son inspiration de l'écriture romanesque et de la musique africaine du dernier quart du XXe siècle. En allant à la rencontre de la création artistique et des esprits des morts, ce texte montre que dans des espaces apparemment voués au néant et à la négation gisent des possibilités insoupçonnées, celles-là mêmes qui permettent de ressusciter le langage.

02/2020

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Philosophie

L'Homme jetable. Essai sur l'exterminisme et la violence extrême

L'époque moderne, qui s'est ouverte avec les révolutions industrielles et l'universalisation du salariat, a engendré de nouvelles formes de violence. Parallèlement aux formes classiques de l'affrontement, de la guerre, du massacre, sont apparues des violences structurelles liées à la réorganisation économique et politique de la vie des êtres humains. Un mouvement d'exterminisme généralisé se fait jour, qui instrumentalise et institutionnalise les catastrophes naturelles, et qui organise l'utilisation et la consommation intégrale des forces de travail, la mise à mort de populations entières. Les exterminations des Arméniens, des Juifs, des Tsiganes, et la perspective d'une autodestruction de l'humanité (avec Hiroshima, le développement d'armes chimiques et les atteintes irréversibles portées à la biosphère) apparaissent ainsi comme des symptômes majeurs du XXe siècle, qu'aucune réflexion philosophique ne devrait négliger. Désormais, la violence ne s'intéresse plus seulement aux comportements des êtres ou à leurs représentations, mais à leur statut même de vivants, à leur simple présence. Il ne s'agit ainsi plus simplement de cynisme et d'absence de préoccupation de l'avenir de la part des pouvoirs : ces formes nouvelles de violence entraînent une chosification systématique des êtres. La violence moderne est une violence naturalisée, rendue irreprésentable, réduite à une simple "gestion". L'être humain n'est plus seulement superflu ou surnuméraire. Confronté pour la première fois dans l'histoire à la transposition dans le champ politique de l'irreprésentable du réel, à des formes de violences qui tentent de s'imposer comme l'expression d'une nature inéluctable, il est devenu "jetable".

05/2012

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Beaux arts

Garrandés, l'Eclaireur. Essai sur la cécité et la création artistique

La réduction au biologique de tout ce qui concerne l'homme en propre fait toujours perdre à celui-ci ce qui fait de lui précisément un homme. Et on ne mesure guère à quel point bien des définitions et considérations sur l'homme, communément admises, reposent en fait sur la détermination de normes biologiques qui peuvent alors servir à justifier l'exclusion, hors des frontières de l'humanité, de certains traits singuliers ou, tout du moins, nourrir des incompréhensions dégradantes en direction des êtres qui en sont porteurs. Ainsi en est-il de la cécité : l'homme aveugle est généralement défini comme un homme mutilé. Or si cela a assurément un sens de soutenir que la normalité biologique de l'oeil est de voir, rien n'exige que l'homme, du point de vue de son humanité, doive être un être voyant. Tant et si bien qu'il importe de bousculer bon nombre de nos évidences qui nous empêchent de considérer l'existence de l'homme aveugle comme révélatrice d'une manière pleinement humaine, parmi tant d'autres, d'exister. Garrandés, qui fait l'objet de cet ouvrage, est un artiste accompli qui est un homme aveugle, installé là où "on" n'attendrait pas un homme "non-voyant", à savoir sur le terrain de la création plastique. Une telle rencontre ne peut que conduire à bouleverser toutes les définitions... Dans ce contexte, c'est l'essence profonde de l'art qui est en même temps révélée. Ce livre nous invite ainsi à repenser urgemment quelques thèmes centraux de la philosophie : la connaissance, la perception, l'art, l'éthique, et ce, à la lumière de la cécité.

01/2014

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Philosophie

L'art ou la feinte passion. Essai sur l'expérience esthétique

Qu'y-a-t-il de commun entre un masque du Bénin et un quatuor de Schubert ? Entre la Pietà d'Avignon et un ready made de Marcel Duchamp ? Qu'est-ce qui constitue la dignité esthétique d'un objet ? Si ce n'est une propriété intrinsèque de l'objet, par quelle visée originaire la conscience se dispose-t-elle à la constituer en objet d'art ? Analysant les doctrines et les oeuvres, c'est à ces questions que tente de répondre cet essai. Prenant appui sur les témoignages de romanciers, de philosophes et de peintres, Nicolas Grimaldi montre que l'art n'a jamais rien figuré de naturel, et qu'à l'inverse de la vie, le propre de l'art est de nous faire percevoir, en ses objets, de tout autres mondes. C'est justement parce que cette représentation est un jeu que l'expérience de l'art est celle d'une re-naissance.

06/2018

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Philosophie

Etats de violence. Essai sur la fin de la guerre

La philosophie occidentale a longtemps pensé la guerre comme une mise en forme spécifique du chaos des forces. Elle l'a définie, dans une formulation fameuse, comme " conflit armé, public et juste ", soutenu par une tension éthique (défense de l'honneur, courage, sens du sacrifice), un objectif politique (donner consistance à un Etat) et un cadre juridique (fonder le droit, défendre une juste cause, définir des règles de combat). Cette construction spéculative n'eut pas d'influence directe sur la réalité des carnages, elle n'en constitua pas moins un horizon régulateur qui servit à définir en Occident un droit de la guerre, des conventions internationales et un imaginaire spécifique. Or ce concept de guerre, stabilisé par des siècles de réflexion philosophique, échoue aujourd'hui à penser les nouvelles formes de violence : attentats terroristes, factions armées sillonnant des pays ravagés, envoi de missiles intelligents pour des conflits à " zéro mort ". La guerre et la paix tendent à disparaître, laissant place à l'intervention et à la sécurité. L'humanité serait entrée, depuis peu, dans ce que Frédéric Gros, par provision, appelle l'âge des " états de violence " : la fin de la guerre, ce n'est pas la fin des violences, mais leur reconfiguration selon des économies inédites. Les états de violence transforment le rapport à la mort, ils imposent toujours plus la logique d'une destruction unilatérale de civils démunis, brisant un rapport ancestral d'égalité et d'échange. La guerre visait à défendre ou accroître une Cité, un Empire, un Etat ; voici que les états de violence s'adressent à la seule fragilité de l'individu, ramené à sa condition vulnérable de vivant. La guerre, enfin, avait été constituée comme violence justifiée ; les états de violence offrent, à travers leur médiatisation, le spectacle du malheur nu, le scandale de victimes dont la souffrance exhibée décourage d'avance toute reprise critique. Cette radicale transformation exige de la philosophie qu'elle pense le présent, marque des ruptures, inspire de nouvelles vigilances, invente de nouvelles espérances.

01/2006

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Histoire de la philosophie

Matière et mémoire, essai sur la relation du corps à l'esprit

Matière et mémoire : essai sur la relation du corps à l'esprit / par Henri Bergson,... Date de l'édition originale : 1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Sociologie

Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l'esprit

Dans Matière et mémoire, son deuxième grand livre (1896), Bergson montre comment notre mode de connaissance habituel, fondé sur l'espace, nous masque l'essence de l'esprit, celle de la matière, et leurs relations. On croit que l'esprit est fait d'éléments isolés (d'où une stricte localisation cérébrale) : c'est un acte temporel. On croit que la matière est faite d'objets séparés : c'est un ensemble de mouvements, même si notre corps en isole des " images ". Dans les deux cas. l'espace nous masque la durée. Solution originale au problème classique du dualisme, appuyée sur une discussion scientifique et métaphysique, ce livre est essentiel dans cette œuvre, dans son temps, et aujourd'hui encore.

11/2008

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Essais

L'ère du toxique. Essai sur le nouveau malaise dans la civilisation

Le terme de toxique, d'un siècle à l'autre, semble avoir changé de signification. Du sens propre, concernant les paradis artificiels et les stupéfiants en tout genre, nous sommes passés à un sens métaphorique. Quelle est cette substance nouvelle, qui s'est glissée entre les êtres, qui se faufile entre les interstices du monde, entre les mots et les choses, et qui dit notre fragilité et notre angoisse ? Le toxique désigne ce qui vient empoisonner nos vies, soumises à des discours qui nous prennent au corps. Si la flèche du toxikon nous vient des Grecs, elle a accompli une trajectoire traversant l'Histoire pour se planter dorénavant dans la chair de chacun. Les prémices du toxique peuvent être trouvés dans les tourments de Törless, le héros de Musil, mais aussi dans la maladie d'amour dont souffre Emma, l'héroïne de Flaubert, comme empoisonnée par sa propre jouissance. Pour explorer cette hybris nouvelle, Clotilde Leguil démontre avec Lacan la dimension toxique du Surmoi contemporain et l'égarement de la jouissance lorsqu'elle oublie le désir.

09/2023

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Critique littéraire

Précis de recomposition. De l'ordre dans les idées

Maurice Bonnet, pendant une quarantaine d'années, a noté les réflexions que lui inspiraient l'existence et toutes les interrogations qu'elle suscite. C'est une méditation au fil du temps sur d'éternels grands sujets, et d'autres plus modestes mais qui nous occupent tous. L'auteur les a classées et réparties en chapitres touchant l'amour, le temps, la beauté, le bonheur, la connaissance, le destin, Dieu, l'ennui, la France et les Français, l'Histoire, la vie, la mort, l'intelligence, la vérité et le mensonge, et bien d'autres choses encore. Quelques aphorismes bien frappés, des réflexions ramassées en fragments. Parfois, l'ironie perce, l'humour aussi. Un pessimisme bien tempéré qui ouvre sur l'espérance. C'est un livre ordonné mais que l'on peut ouvrir où l'on veut. On le sent vivant, perpétuellement ouvert à la réflexion, ce en quoi il est stimulant par quelque bout qu'on l'aborde. Il pourra nous accompagner longtemps. Et ce qui en fait aussi le charme, c'est que l'auteur s'y implique et que parfois nous croyons l'entendre se confier.

09/2014

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Sciences politiques

L'impuissance de la puissance. Essai sur les nouvelles relations internationales

La puissance n'est plus ce qu'elle était. A mesure qu'elles s'affirment, les dominations essuient davantage de contestation qu'elles ne recueillent d'adhésion. Les Etats-Unis sont au centre du paradoxe. Jamais un Etat n'a, dans l'Histoire, accumulé autant de ressources de puissance ; jamais pourtant il ne s'est révélé aussi peu capable de maîtriser les enjeux auxquels il doit faire face. Privés d'ennemis qui leur ressemblent et qui leur opposent une puissance crédible, les Etats-Unis doivent aujourd'hui affronter une nuisance qui change l'équation du jeu international, tout en étant redoutables et extrêmement difficiles à combattre. Derrière ces bouleversements stratégiques se cachent la fin des guerres d'autrefois, les formes nouvelles de violence et de conflit, mais surtout l'ouverture de la scène internationale aux individus et aux sociétés, c'est-à-dire à l'Autre, celui qu'on connaît mal ou qu'on choisit d'ignorer, qu'on accable d'humiliations faute de pouvoir le forger à son image. Badie signe une réflexion stimulante sur la fin de la bipolarité, les échecs du développement, la prolifération de formes nouvelles et disséminées de violence qui ont eu raison des certitudes de naguère.

09/2013

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Sciences historiques

Le miroir d'Hérodote. Essai sur la représentation de l'autre

Régulièrement la postérité instruit le cas Hérodote : est-il ethnographe ou historien ? Est-il l'historiographe d'un prince ou d'une cité ? S'il est le père de l'histoire, pourquoi ment-il alors comme ne saurait le faire un historien ? Les Histoires- couramment appelées L'Enquête - et la longue suite de leurs interprétations sont un miroir où l'historien n'a jamais cessé de regarder, en fait de s'interroger sur sa propre identité et sur sa propre activité. Qui est-il, lui aussi ? Mais miroir s'entend aussi en d'autres sens. Parlant des Barbares, les Histoires sont ce miroir en négatif tendu aux Grecs. Ainsi les Scythes, nomades étonnants pour des Grecs, hommes de la cité. Manière de revenir, grâce à eux, sur la question de l'ethnographe et de l'historien. Le miroir, c'est encore la représentation du monde et du passé proche qu'Hérodote construit : parcourant et racontant le monde, à la fois rhapsode et arpenteur, il le met en ordre dans un espace grec du savoir. Manière donc, à partir du texte même de l'oeuvre, de reprendre la question de la place de l'historien et de son pouvoir.

05/2001

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Philosophie

Le regard vide. Essai sur l'épuisement de la culture européenne

Notre culture classique - les humanités que célèbrent George Steiner, Marc Fumaroli ou Alain Finkielkraut - a toujours été une " figure unique de l'inquiétude dans le courant des civilisations ", selon Jean-François Mattéi. Des plus grands penseurs du siècle passé aux " déclinologues " d'aujourd'hui, tous sont hantés par la possible extinction de la culture européenne. Qu'est-ce donc qui menace de s'éteindre ? L'Europe est certes l'héritière d'Athènes, de Rome, de Jérusalem, de Byzance et de Cordoue. Mais elle est davantage encore, telle est la thèse de cet essai, caractérisée par les modalités du regard qu'elle porte sur le monde, sur la cité et sur l'âme. C'est ce regard théorique et critique (regard se dit theoria en grec) qui a permis la diffusion universelle de sa culture, de Homère à Kundera. Mais, de critique, ce regard est devenu profondément autocritique, comme en témoigne la diatribe de Susan Sontag : " La vérité est que Mozart, Pascal, l'algèbre de Boole, Shakespeare, le régime parlementaire, les églises baroques, Newton, l'émancipation des femmes, Kant, Marx, les ballets de Balanchine, etc., ne rachètent pas ce que cette civilisation particulière a déversé sur le monde. La race blanche est le cancer de l'humanité. " Arborant le relativisme en blason et prônant la repentance, la pensée dominante refuse d'assumer l'identité de sa culture au motif que toute identité est menace. Jetant un regard vide sur leur époque, les intellectuels sont ainsi devenus des " symboles de l'expiation ", selon le mot de Lévi-Strauss à propos des ethnologues. Pour Jean-François Mattéi, la question de l'éminence, voire de la supériorité, de la culture européenne mérite d'être posée : n'est-elle pas la seule à avoir véritablement " regardé " les autres cultures ?

10/2007

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Ecrits sur l'art

S'accrocher au monde. Essai sur l'art dans la vie

Beaucoup de gens exercent une activité créatrice ou artistique pendant leur temps libre : ils ne se disent pourtant pas artistes. Que se passe t-il dans le passage du statut d'amateur à celui de professionnel pour celui qui exerce un art ? Marianne Pascal a franchi le cap et partage dans ce livre son expérience d'artiste. Une pratique qui ne va pas sans questionner le rapport au corps, à la matière, à l'argent, à la mort, au sexe et à la politique, à l'écologie. Un engagement total dans l'art qui s'impose parfois pour réparer les accidents de vie et qui toujours repositionne nature et artifice.

02/2021

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Agriculture

Sur la distillation dans les Charentes, essai. De l'épurateur Massonneau

Essai sur la distillation dans les Charentes. De l'épurateur Massonneau / par le Dr Jules Ferrand,... Date de l'édition originale : 1869 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Philosophie

BERGSON PROFESSEUR. Essai sur la nature de l'enseignement philosophique initial

Le cours d'un professeur de philosophie est comme un parcours qu'il propose à ses élèves : il est censé les conduire à la maîtrise de la raison, en devenant au fil des jours, des doutes et des contestations, des refus et des adhésions, leur propre discours. Le cours de Bergson dont il est ici question, donné au lycée Blaise Pascal durant l'année scolaire 1885-1886, sera envisagé sous l'angle de cette responsabilité que tout philosophe contracte en pratiquant la philosophie, transmettre aux " nouveaux ", comme le disait Platon, cet usage de la raison qui est le meilleur garant de la vérité, de la justice et de la liberté. On y voit Bergson instruire ceux qui lui sont confiés, transmettre les connaissances qu'il a reçues, former leur jugement, aiguiser leur sens critique par un discours exigeant, rigoureux, susciter le souci de la vérité, le goût des sciences et leur enseigner les chemins qu'a suivis cette extraordinaire aventure de la pensée commencée en Grèce il y a 2 500 ans. Le cours d'histoire de la philosophie grecque que l'on trouvera dans la troisième partie de l'ouvrage donne un exemple remarquable et assez convaincant de ce que peut apporter un enseignement d'histoire de la philosophie en terminale. Il est bon, de temps en temps, de s'interroger sur le sens de la route que l'on a choisi de suivre, de se formuler à nouveau les impératifs qu'il impose, les doutes qu'il ne saurait manquer de faire naître, les espoirs qu'il autorise. Les éléments de réponse que l'on trouvera dans cet essai, et qui sont dictés par une longue expérience, sont à verser au compte d'un débat toujours ouvert.

06/1998

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Critique Roman

La complication de l'existence. Essai sur Kafka, Platonov et Céline

Comment le roman moderne pense-t-il le politique ? Avec un temps d'avance sur l'expérience historique, la littérature des années vingt interroge déjà les apories du messianisme politique, l'intégration des marges dans les sociétés de masse, ou les risques de la démocratie, autant de problèmes qui apparaîtront critiques dans le double sillage du nazisme et du communisme. Le Château de Kafka, Tchevengour de Platonov, et Voyage au bout de la nuit de Céline portent trace d'un moment historique, l'entre-deux-guerres européen, marqué par une profonde crise du lien social et par les premiers signes d'ébranlement de la croyance aux idéologies du salut collectif. Relus en résonance, ces trois romans d'errance engagent la réflexion politique à l'épreuve de la fiction et de sa complication.

09/2021

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Généralités médicales

Un homme comme vous. Essai sur l'humanité de la folie

Au cours de l'histoire, on a toujours dénié aux fous la qualité d'êtres humains. On les a brûlés au Moyen Age, parqués dans l'hôpital général de Louis XIV, enfermés dans l'asile, on les a laissés mourir de faim durant l'Occupation, exterminés sous le régime nazi. Pourtant, la folie appartient à l'humanité : elle concerne l'existence même, et pas seulement des symptômes ou ce qui pourrait être leur fondement biologique. Oublier cela, c'est la condamner au rejet, à l'exclusion, à l'enfermement. C'est se condamner à ne jamais la comprendre - et à ne jamais entendre ce qu'elle dit de notre monde. Patrick Coupechoux montre que cela n'a rien d'une fatalité. La psychiatrie désaliéniste, née au coeur de la Résistance française, en fait la démonstration : le fou peut vivre parmi nous, comme les autres citoyens, à condition qu'on le considère et qu'on le traite comme une personne. A condition que l'on défende cette idée simple : le soin, c'est la relation avec lui et seulement cela, loin des traitements médicamenteux. Ce passionnant ouvrage explore les sources théoriques et cliniques, politiques et poétiques de la psychiatrie désaliéniste. Il montre comment le paradigme actuel de la santé mentale délaisse l'humanité de la folie au profit d'une conception scientiste et gestionnaire de l'individu. Une étude ambitieuse et approfondie en même temps qu'un magnifique éloge du désaliénisme.

01/2014

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Littérature française

Essai sur la nature intime et le traitement de l'épilepsie

Essai sur la nature intime et le traitement de l'épilepsie / par le docteur Dimitropol,... Date de l'édition originale : 1897 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

05/2018

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Beaux arts

L'HYPOTHESE D'OXFORD. Essai sur les origines de la perspective

L'étude de la perspective a longtemps souffert d'un a priori dommageable : celui qui consiste à en faire un système culturel " inventé " à la Renaissance, ou, tout au moins, coupé de ses sources médiévales. Depuis une quinzaine d'années, nombre de recherches se sont attachées à montrer ce que devait la perspective aux connaissances du passé, en postulant tour à tour son origine dans l'optique, l'ars metrica, la statique, la géographie ou l'astronomie... Ce livre montre qu'il n'est point besoin de convoquer l'ensemble de ces sources et défend la thèse d'un courant de diffusion prépondérant, qui va de l'optique élaborée à Oxford au XIIIe siècle, vers les premières représentations picturales italiennes obéissant aux règles de la perspective linéaire. De fait, ce livre délaisse le regard classique que portent l'histoire et la sociologie de l'art sur la perspective, pour s'intéresser essentiellement au réseau des hommes qui ont rendu possible l'avènement de la perspectivia artificialis en diffusant l'optique d'Oxford. Au croisement de l'histoire et de la sociologie des sciences, cette enquête tente de comprendre les raisons politiques et religieuses qui ont déterminé cette transmission culturelle, tout autant, d'ailleurs, que celles qui ont voulu effacer le passé médiéval de la perspective en créant de toutes pièces un " mythe de la perspective ". Voici un livre qui éclaire les rapports entre la science optique et les techniques de représentation, en interrogeant les mobiles des hommes qui ont transmis, et transformé le contenu de la perspective.

07/1998

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Essais

Projet et métropole. Essai sur la critique opéraïste de l'architecture

Première étude en langue française de l'oeuvre de l'architecte et théoricien italien Manfredo Tafuri. Un chapitre de la pensée italienne (l'école de Venise) qui, à la fin des années 1970, s'ouvre à certaines pistes de recherche novatrices à propos du rôle, de la fonction et des possibilités inexplorées de l'art de bâtir dans son rapport aux grands espaces de l'urbanisation contemporaine. L'occasion pour l'auteur de montrer de quelle manière la critique opéraïste de l'architecture a pu tracer les limites idéologiques de la discipline et les contours matériels d'un secteur décisif de la production contemporaine à travers une brillante rencontre entre philosophie et technique, militantisme politique et pratiques professionnelles.

02/2024