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Didier Laroque

Extraits

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Littérature étrangère

Les soldats et les nonnes

Les soldats et les nonnes est un roman d'amour construit avec la plus grande rigueur. D'un côté il y a les "nonnes" : Anne Cavidge, bonne soeur défroquée, et son amie Gertrude Openshaw, riche bourgeoise londonienne dont le mari se meurt d'un cancer. De l'autre, les "soldats" : Wojciech Szczepanski, exilé polonais surnommé le Comte pour plus de facilité, et Tim Reede, peintre encore assez jeune, plein de charme et d'insouciance, sinon de talent, amant de Daisy Barrett, mal embouchée et ivrogne sur les bords mais qui, elle aussi, est dans son genre une nonne. Au milieu, "les cousins et les tantes", parents plus ou moins éloignés de Guy, le mari de Gertrude ; leur rôle est celui du choeur antique et, à l'occasion, d'empêcheurs de danser en rond. L'histoire est celle d'un intellectuel anglais d'ascendance juive, Guy Openshaw, qui, sur son lit de mort, exhorte sa femme, Gertrude, à se remarier quand lui-même aura disparu. A quelque temps de là, Anne, échappée du couvent, demande asile à Gertrude, son amie de jeunesse. Guy mort, les deux femmes jurent de finir leurs jours ensemble et de faire le bien autour d'elles. Mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu. Gertrude se remariera, et pas avec le prétendant choisi par son mari. Anne ne retrouvera pas la paix et l'innocence qu'elle était venue chercher dans le monde. Eros va venir bouleverser les projets et les vies de la manière la plus violente. A partir de ce schéma, Iris Murdoch a construit un édifice romanesque d'une vitalité foisonnante et d'une beauté baroque, riche en suspense, en rebondissements et coups de théâtre, le tout sous-tendu par une réflexion profonde sur le Bien, le Mal, Dieu et la mort. Les soldats et les nonnes est un beau livre, profond, poignant et brillant.

03/1988

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Littérature étrangère

Maurice Sachs

L'oeuvre de Maurice Sachs, c'est sa vie même. Cette oeuvre-là n'a pas les belles proportions des classiques. Elle est baroque, ou cubiste, ou fauve, ou un sale mélange des trois. Sachs, toute sa vie, fait des coups, des malversations et des saloperies. Il écrit des livres : Alias, Au temps du Bouf sur le toit, Le Sabbat, La chasse à courre. Il connaît des amours, noue et dénoue des amitiés, se marie, se convertit deux fois. Mais ces insignifiances, c'est pour meubler. D'ailleurs, les meubles, il n'y est pas attaché, surtout ceux des autres. Il les vend. Il «emprunte» et se «refait». En attendant que la vraie vie commence sous des auspices meilleurs que ceux de son enfance : un père tôt parti sans lui dire s'il est juif ou pas, une mère fantasque experte en escroqueries. Sachs, qui fut l'aventurier même dans le Paris de l'entre-deux-guerres dont il se voulut le chroniqueur, rêve d'une vie d'ordre. Il rencontre des jeunes gens passionnés de littérature, beaux et intelligents. Il aimerait à son tour jouer le rôle de Maritain, Cocteau ou Max Jacob à l'égard d'une certaine jeunesse de leur époque, qui les entoura, et les adula. Mais il aurait fallu que le nom de Sachs brillât au ciel de la gloire. Il n'en fut rien. Car sa gloire ne fut pas tardive. Elle ne fut jamais. Le départ de Sachs pour l'Allemagne en novembre 1942, comme travailleur volontaire, n'est pas celui de Rimbaud pour le Harrar : l'un a son ouvre derrière lui, l'autre devant ; l'un finit dans le négoce, l'autre à la Gestapo. Et on ne pourra pas appeler gloire posthume la réputation sulfureuse du «Juif collabo» abattu par la S S sur le bord d'une route au crépuscule du Reich. Sous l'effervescence picaresque d'une vie de drôlerie et de total amoralisme court quelque chose de tragique.

10/1988

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Musique, danse

Monteverdi et Wagner

Monteverdi et Wagner : hiatus, mariage impossible, défiance à l'entendement. Le mélomane proteste. Mais le parallèle n'est pas inédit. Car mettre en relation Monteverdi et Wagner, qu'à priori tout oppose, permet de lever le voile sur I'essentiel. A deux siècle, d'intervalle, les changements de paradigme opérés par les deux artistes ont un terreau commun. Au-delà des analogies formelles, les attaques portées aux deux compositeurs et leurs répliques sous forme d'écrits théoriques mettent en évidence un monde d'idées. Nietzsche commença sa carrière philosophique en le soulignant. A travers Ficin et Politien pour Monteverdi - Hölderlin, Schelling et Novalis pour Wagner -, Ies racines néoplatoniciennes communes aux deux créateurs constituent une autre correspondance révélatrice. On les retrouve au seuil du baroque comme du symbolisme. Venise. Pétrarque et Le Tasse ne laissent pas de réunir Monteverdi et Wagner tandis qu'Orphée et Tristan offrent au chercheur une série d'analogies frappantes. Alors pourquoi ce rapprochement a-t-il été si peu approfondi ? Certes la dénonciation des frontières interdisciplinaires propres au système académique n'est pas nouvelle. Mais faut-il rester muet devant leur persistance ? Il existe aujourd'hui toute une philosophie de la musique, ou précisément de la musique instrumentale. Mais où est la philosophie de l'opéra ? Après avoir évoqué les apports lumineux de Romain Rolland et de Jean-Jacques Nattiez à la musicologie. Olivier Lexa établit un bref historique de la philosophie de l'opéra, de Rousseau à Nietzsche en passant par Hegel, Novalis, Schopenhauer et Kierkegaard. Par la suite, l'auteur aborde la portée exemplaire de l'histoire de l'art, de l'histoire culturelle et de l'esthétique analytique, avant de se pencher sur les relations que plusieurs grands penseurs récents et contemporains ont entretenues avec l'art lyrique : Adorno, Lévi-Strauss, Barthes, Deleuze, Foucault, Bourdieu, Badiou, Lacoue-Labarthe et Zizek. Sera-t-on surpris de retrouver les noms de Monteverdi et Wagner parmi les récurrences dominantes ?

12/2017

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Biographies

Molière et la musique. Des états du Languedoc à la cour du Roi-Soleil

On ignore généralement l'importance que la musique revêtait dans la famille du jeune Molière né en 1622 et qui le marqua dès sa jeunesse. Ecrivain, comédien, metteur en scène, Molière était également danseur et musicien. Nombreuses sont les pièces où il introduisit musique et danse, s'y distribuant un rôle chanté (il avait une voix de basse). Pour plaire au roi, grand amateur de danse et danseur lui-même, il créa la comédie-ballet en collaboration avec Lully avec lequel il produisit de nombreuses comédies : Les Fâcheux (1661), Le Mariage forcé (1664), La Princesse d'Elide (1664), L'Amour médecin (1665), La Pastorale comique (1667), Le Sicilien ou l'Amour puni (1667), Georges Dandin (1668), Monsieur de Pourceaugnac (1669), Les Amants magnifiques (1670), Le Bourgeois gentilhomme (1670), Psyché (1671), Le Ballet des ballets (1671). Après sa rupture avec Lully, Molière fit appel à Marc-Antoine Charpentier qui travailla à la reprise de certaines pièces et à la création du Malade imaginaire en 1673. Le 17 février de cette même année, à la 4ème représentation de la pièce au théâtre du Palais-Royal, Molière, qui tenait le rôle d'Argan, tomba terrassé. Il n'avait que 51 ans. Avec ce livre, on suit également Molière dans sa vie itinérante entre 1645 et 1658 dans diverses régions de France. On découvre aussi que son art qui combine un nouveau langage théâtral ouvert sur la musique et la danse, vise à une fusion esthétique, expression du baroque le plus abouti au sein même du classicisme du Grand Siècle. Une oeuvre qui, en 400 ans, n'a pas pris une ride. Les différentes rubriques de ce livre sont dues à des historiens de la littérature, de la musique et de la danse, sous la direction de Catherine Cessac, directrice de recherche émérite au CNRS. Parmi ses divers ouvrages, citons Marc-Antoine Charpentier en 2004 et La duchesse du Maine (1676-1753), entre rêve politique et réalité poétique (Classiques Garnier, 2016).

03/2022

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Littérature étrangère

Constance ou Les pratiques solitaires

Après Monsieur et Livia, voici Constance, le troisième volet de ce que l'on pourrait appeler le «Quintette d'Avignon». Au terme d'un été provençal au goût de Paradis avant la Chute, la Seconde Guerre mondiale va disperser la petite colonie anglaise d'Avignon et c'est non seulement en France, mais en Suisse et en Egypte, que Durrell nous invite à suivre les nouvelles aventures de Constance, de Livia, de Blanford et de quelques autres. L'on retrouve ici les idées chères à l'auteur, à commencer par celle de la genèse du roman, dans lequel le romancier est à la fois créateur et créature, et qui sert de point de départ à d'innombrables jeux de miroirs. Davantage peut-être encore que dans les précédents volumes, Durrell nous fait partager sa perception désabusée de l'incohérence cosmique et de la crise de notre civilisation occidentale paralysée par les théories de Freud et la froide rationalité de la morale judéo-chrétienne. Un nouveau thème apparaît cependant : celui de la guerre dans toute son absurdité. N'est-elle pas absurde en effet la mort de Sam tué au cours d'un pique-nique par des soldats de son propre camp à l'entraînement ? N'est-il pas absurde, lui aussi, l'accident de chasse qui coûtera la vue au général nazi Von Esslin, blessé par la décharge de son propre fusil ? A cette absurde cruauté, Durrell tente d'opposer la beauté rédemptrice de l'amour gnostique lové au cour de l'univers, en harmonie avec lui et soutenu par l'orgasme simultané et conscient des deux partenaires - véritable antipode aux manoeuvres de Monsieur, le Prince des Ténèbres. Mais cette vision pessimiste de la vie se trouve comme toujours chez Durrell, équilibrée par un humour qui replace les choses dans une juste perspective. C'est à cet humour et à la poésie d'une langue allusive et baroque que nous reconnaissons, une fois encore, le merveilleux talent de Durrell.

10/1984

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Compositeurs

Claudio Monteverdi

Fils d'un docteur de Crémone, l'italien Monteverdi (1567-1643) étudie la musique à la cathédrale. Il maîtrise rapidement le chant, joue de la viole et du luth dès son adolescence. Il se tourne alors vers la composition, que ce soit l'écriture vocale ou instrumentale et devient l'un des compositeurs les plus douées (et aussi les plus protéiformes) de son temps. Il sert d'abord le duc Vincent de Gonzague à Mantoue avant de le suivre en Hongrie lors de la guerre contre les Turcs, puis en Flandres en 1599. A cette période, il compose de nombreux madrigaux caractérisés par l'écriture d'une voix soliste expressive. Il devient citoyen de Mantoue et Maître de chapelle du Duc en 1602. C'est là qu'il compose l'Orféo, considéré comme le premier véritable opéra de l'histoire de la musique, en tant que tragédie musicale. Cette Åuvre, qui lui a demandé sept ans de travail, sera jouée dans toute l'Italie du Nord et le fera accéder au statut de plus grand musicien de son temps. A la mort du duc Vincent, Monteverdi quitte Mantoue pour le poste de Maître de chapelle à St-Marc de Venise. Bien que nommé prêtre en 1632, il ne cessera de composer pour le théâtre - Venise se dote alors de sa première salle d'opéra, le Teatro San Cassiano, et deviendra rapidement la capitale de ce genre musical particulier. Un an avant son décès dans la cité des Doges en novembre 1643, Monteverdi écrira son ultime opéra, L'incoronazione di Poppea. Bien qu'ayant surtout écrit de la musique sacrée à Venise, dont ses remarquables Litanies de la Sainte Vierge, son dernier livre de madrigaux est publié à titre posthume en 1651, portant ainsi le nombre de ses pièces vocales profanes à 208 ! Monterverdi est considéré comme le compositeur majeur ayant assuré la transition entre la Renaissance et le Baroque.

02/2024

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Récits de voyage

Le piéton d'Italie

Un livre-somme, porté par une érudition et une passion sans pareilles, qui enchantera tous les amoureux de l'Italie. Depuis plus de soixante-dix ans, Dominique Fernandez a tissé un lien intime avec l'Italie, une complicité qu'il souhaite partager ici. Dans ce texte alerte et foisonnant, tel un cicerone animé d'un véritable amour des villes de la péninsule, il nous raconte Rome, Florence, Venise, Naples et la Sicile. Il évoque les hauts lieux du monde antique, comme le Forum romain, le Colisée ou Agrigente ; redonne vie aux figures d'un raffinement extrême que furent Néron, Hadrien, Machiavel, Dante ou Casanova ; ouvre les palais de la Renaissance au bord de l'Arno ou de la Lagune ; dégage l'essence de l'art baroque en contemplant l'architecture imaginative et la décoration théâtrale des églises ; partage les beautés surprenantes du Vatican, de Palerme, des ruelles napolitaines ; débusque les chefs-d'oeuvre du Caravage, du Bernin, de Masaccio ou du Titien ; explore les collines qui surplombent Rome ou Florence, flâne le long du Tibre, de l'Arno, ou de la mer à Naples, dans la Cité des Doges ou à Syracuse... Ce livre est le récit des expériences de Dominique Fernandez, de ses découvertes, de ses émotions. Il a grimpé sur les volcans, longé les rivages, exploré les déserts, visité basiliques, cryptes, villas, cimetières, soufrières, mines de sel mais aussi croisé les figures de Pasolini, Moravia, Morante, Fellini, vécu en compagnie de Napolitains en tant que jeune professeur, ou de Siciliens dans des villages dont il raconte l'évolution, des anciennes coutumes féodales à un timide apprentissage de la démocratie. C'est avec bonheur que le lecteur suit les pas de ce Piéton d'Italie, sur les traces d'une riche histoire, des splendeurs des grandes capitales, offrant ainsi une quête de beauté, une promenade d'une érudition sans pareille, aussi vivante que brillante.

10/2023

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Fantasy

La Voie de l'Ascendance Tome 2 : Le Seuil de la Maison des Morts

Après leurs déconvenues de Li Heng, Danseur et Wu échouent sur une petite île insignifiante du nom de Malaz, véritable repaire de pirates. Immédiatement, bien sûr, ils projettent de s'en emparer. A cette fin, ils s'allient à un petit groupe de Napiens qui ont fui une guerre civile faisant rage sur leur île natale. Mais ces projets se voient rapidement entravés quand Wu développe une étrange et dangereuse fascination pour une ancienne et mystérieuse structure de l'île... Le chaos ébranlant la région s'empare rapidement des plans métaphysiques alors que Tayschrenn, un jeune prêtre de D'rek, commence à prendre conscience de la corruption qui s'est installée au coeur-même du culte du dieu de la décomposition et du déclin. A Li Heng, Dassem, Glaive de Goule proclamé, se retrouve accusé d'être responsable d'une épidémie de peste, ce qui le mène à reconsidérer sa foi. Alors que la guerre couve entre Malaz et l'île voisine de Nap, mettant en lumière les pouvoirs de la mystérieuse Loquevoile, les nouveaux alliés de Wu doutent de ses choix et s'inquiètent des entités puissantes qui s'intéressent de plus en plus près au petit mage dal-honien. Danseur se retrouve alors face à une question délicate : devrait-il renoncer à ce partenariat ? Après tout, qui serait assez dérangé pour vouloir pénétrer un mystère des Anciens connu sous le nom de "Maison des Morts" ? _________________________ Poursuivant le récit de la folle ascension du duo le plus baroque de la fantasy épique, Ian Cameron Esslemont nous plonge au coeur de Malaz, petite île appelée à devenir l'épicentre de l'empire tentaculaire au coeur du Livre des Martyrs de Steven Erikson. Il en profite pour introduire quelques-uns des personnages clefs de la décalogie malazéenne, que le lecteur découvrira avec plaisir quelques années avant leur apparition dans Les Jardins de la Lune...

06/2023

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Critique littéraire

Le courage N° 3 : Age d'or/Age de fer

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs. Comme dans les numéros précédents, ceux du numéro 3 interviennent sur un sujet unique  : Age d'or / Age de fer. L'âge de fer, nous y sommes. La marée de la violence populiste déferle sur le monde. L'un est élu, l'autre menace. Qu'est-ce que cela fait ? Comment tenir ? De quelle façon protéger les choses de l'esprit ? Ecrivains, cinéastes, artistes, ils sont vingt-trois (plus un), dans sept langues et quatre alphabets différents, à réfléchir d'un point de vue littéraire et artistique à cette situation inédite dans nos vies. Japonaise, Egyptienne, Israélien, Pakistanais, Libanais, Allemand, Anglais, Américains, Brésilien, Français, sous forme d'essai, de fiction, de photographies, de dessin, de conversation, ils réfléchissent aux temps actuels et futurs. Etre femme à l'ère du virilisme revanchard est-il devenu plus difficile ? Y a-t-il une jeunesse dangereuse ? Le Brexit est-il un néo-puritanisme ? Les âges d'or passés du romantisme et de la fête peuvent-ils revenir ? La démocratie est-elle en danger ? Les clowns sont-ils des monstres ? Les inhumains s'imaginent-ils nous faire peur ? Comme à chaque numéro, Le Courage donne la parole à trois jeunes écrivains jusque-là non publiés, publiant leurs premières fictions et une conversation sur l'avenir qu'ils contribueront à créer. Contre cet âge de fer, nous promettons un âge d'or. Les auteurs : Gregory Buchakjian - Arthur Chevalier - Viktor Cohen - Gilles Collard - Philippe Corbé - Charles Dantzig - Dyego Garcia - Adrien Goetz - Patrick Higgins - Christophe Honoré - Intezar Hussain - Nicolas Idier - Miles Joris - Klaus Mann - Yukie Nakao - Laurent Nunez - Barack Obama - Maud Octallinn - Jason Oddy - Silvana Paternostro - Yirmi Pinkus - Joseph Sainderichin - Sandrine Treiner - Miral al-Tahawy et Donald J. Trump.

05/2017

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976

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Football

180'Chrono . France Allemagne 1982

Romans, pièces de théâtre, films, chansons, livres, BD, séries télé... Jamais un match n'a laissé une telle empreinte dans l'imaginaire collectif, dans la culture, dans la mémoire des Franc?ais. Jamais, non plus, un match n'a suscité une telle émotion, une telle détresse parfois, chez ceux qui l'ont vécu, marquant durablement toute une génération de supporters. Il faut dire que tout, dans la dramaturgie de cette demi-finale du Mondial 1982, fut exceptionnel. Il y a le contexte, bien su?r : l'équipe de France n'avait jamais atteint un tel niveau depuis 1958, son " carré magique " et son animation offensive suscitaient l'admiration du monde entier. Il y a l'adversaire, évidemment : l'Allemagne, l'ennemi héréditaire... Mais au-delà, le match lui-même fut un époustouflant enchaînement de moments d'anthologie, balayant toute la gamme des sentiments : l'injustice avec l'agression de Schumacher sur Battiston à la 56e minute, la frayeur quand celui-ci sort sur une civière, secoué de spasmes, l'émotion lorsque Michel Platini lui prend la main ; la révolte, menée sabre au clair par des Bleus ultra-dominateurs ; le choc lorsque la frappe d'Amoros s'écrase sur la barre à la toute dernière minute ; la joie après le but de Trésor en prolongations, l'euphorie après celui de Giresse : la France mène alors 3-1, la porte de la finale semble grande ouverte ; et puis l'inquiétude au moment où Rummenigge, blessé, fait son entrée, le tourment après que ce même Rummenigge eut réduit le score, l'accablement après l'égalisation de Hrubesch ; enfin, le cauchemar après la séance de tirs au but (une première dans l'histoire de la Coupe du monde) et les échecs de Didier Six et Maxime Bossis... Et la nuit qui tombe sur Séville et sur tous les supporters franc?ais. Alors oui, ce match fait partie de la légende du football, et chacun croit en connaître le déroulement par coeur. Mais il n'a encore jamais été raconté de cette fac?on, à la première personne, par les acteurs eux-mêmes : Karl Olive donne la parole aux joueurs (Platini, Giresse, Battiston, Soler, Trésor, Rocheteau...) et à tous ceux qui, journalistes ou staff, ont vécu en première ligne le "match du siècle" et le décrivent de l'intérieur, tel qu'ils l'ont vécu sur la pelouse, sur le banc, en tribune ou dans le vestiaire, minute par minute, à la manière d'un épisode de 24 heures chrono... Un document exceptionnel, un regard inédit sur un match qui fait l'objet d'un véritable culte.

06/2022

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Revues de droit

Revue française de finances publiques N° 163-2023 : Hommages en l'honneur du Professeur Marie-Christine Esclassan - Finances publiques écologiques

SOMMAIRE - RFFP N° 163 - Septembre 2023 - HOMMAGES EN L'HONNEUR DU PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE ESCLASSAN Articles du Professeur Marie-Christine Esclassan parus dans la Revue française de finances publiques Conseil constitutionnel et Haut Conseil des finances publiques : à la recherche d'une "coopération renforcée" pour le contrôle de la sincérité budgétaire, par François Barque En souvenir de Marie-Christine Esclassan, par Michel Bouvard L'Agora des finances publiques, "Maintenir le cap" , par Henry Michel Crucis Que représentent les recettes fiscales de l'Etat ? , par Etienne Douat Hommage de Céline Husson-Rochcongar Hommage à Marie-Christine Esclassan, par Alain Lambert et Didier Migaud Quelles évolutions de la fiscalité face à l'avènement d'un "capitalisme de plateforme" ? , par Marine Michineau Economie du droit et "justice sans le juge" . Retour sur un séminaire de recherche avec Marie-Christine Esclassan, par Jean-Marie Monnier Le médiateur des ministères économiques et financiers a 20 ans, par Jean-Raphaël Pellas L'identité européenne est-elle soluble dans la fiscalité ? Note sur le "nativisme" dans Capital et idéologie de Thomas Piketty, par Rémi Pellet Hommage de Christophe Pierucci Hommage de Philippe Thiria - Editorial : "En avoir pour mes impôts" : l'appel au citoyen-client, par Michel Bouvier FINANCES PUBLIQUES ET TRANSITION ECOLOGIQUE Faut-il s'inquiéter que "l'Etat ne puisse pas tout" à l'heure du financement de la transition écologique ? , par Fabien Bottini Le rôle de l'investissement public dans la transition écologique, par Régis Lanneau Le "Budget vert" , entre mythe et réalité, par Robin Degron Quel impact de la transition écologique sur le droit fiscal ? , par Bastien Lignereux Transition écologique et justice fiscale, un oxymore durable, par Jean-Raphaël Pellas Les finances européennes et la transition écologique, par Ramu de Bellescize Le financement de la transition écologique au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue L'évaluation socio-économique au service de la transition écologique, par Morgane Chevé La Banque Postale et l'accompagnement des territoires face à la transition écologique, par Caroline de Marqueissac et Luc Alain Vervisch Les règles de l'Organisation mondiale du commerce : un frein au financement de la transition écologique ? A propos de l'Inflation Reduction Act américain et de ses conséquences, par Fabien Bottini - CHRONIQUE D'ECOLOGIE FINANCIERE PUBLIQUE Budgétisation verte ou durable : Quel référentiel budgétaire pour les acteurs publics en transition ? , par Robin Degron et Brice Guilloteau - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La pratique des décrets d'avance depuis l'entrée en vigueur de la LOLF (2006-2022), par Olivier Boyer - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Laurence Vapaille II. - Vient de paraître

09/2023

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Humour

Les cahiers d'Esther Tome 6 : Histoires de mes 15 ans

Esther entre en 3ème ! C'est l'année de ses 15 ans. Elle se paie des délires de ouf avec ses meufs Eva et Léa, organise sa grande soirée d'anniversaire (avec, oui, de l'alcool) et crée (enfin) son profil Instagram, qui attire immanquablement les psychopathes. Puis tout est chamboulé par l'arrivée du coronavirus, qui était censé être une grippette... La série Les Cahiers d'Esther s'inspire des histoires vraies d'une adolescente. Riad Sattouf a prévu de raconter la vie d'Esther jusqu'à ses 18 ans. Esther entre en troisième ! C'est l'année de ses 15 ans. Elle est en couple avec Abdelkrim (c'est privé, désolé), se paie des délires de ouf avec ses meufs Eva et Léa, se prend la tête avec des redoublantes trop féminines, organise sa première grande soirée d'anniversaire (avec de l'alcool, oui de l'alcool), expérimente la cigarette et crée (enfin) son profil Instagram, qui attire immanquablement les psychopathes. Puis tout est chamboulé par l'arrivée du coronavirus, qui était censé être une grippette... C'est le confinement. Entre ses cours en visio, son père stressé par la pénurie de masques et de gel hydroalcoolique, sa mère en télétravail et son frère complotiste fan de Didier Raoult, le quotidien d'Esther est bouleversé... Mais pleine d'optimisme, elle imagine son " monde d'après ". LA SERIE La série Les Cahiers d'Esther a été initiée par Riad Sattouf en 2015 avec une idée un peu folle : se faire le porte-voix d'une jeune fille d'aujourd'hui pour assister, année après année, à ses transformations, et montrer l'évolution de notre société à travers ses yeux. Chaque semaine, la jeune fille anonyme qui se cache derrière Esther se confie à Riad Sattouf. Elle lui raconte son quotidien, ses états d'âme, sa vision du monde. Riad Sattouf les met ensuite en mots et en images pour composer une planche de bande dessinée, prépubliée dans L'Obs. Les planches correspondantes à une année scolaire sont réunies en albums. Histoires d'enfants pas forcément pour les enfants, témoignage sur notre époque. Le lecteur embarque pour un voyage quelque peu agité : suivre, pendant neuf ans, les métamorphoses d'une enfant en adulte. La série Les Cahiers d'Esther est adaptée par Riad Sattouf en dessin animé. Les deux premières saisons ont été diffusées sur Canal+ et sont disponibles sur YouTube Prix Max und Moritz 2018, Prix de bande dessinée le plus ancien et le plus prestigieux du monde germanophone

06/2021

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Football

Le système d'Onofrio. Entre foot, business et politique, enquête sur une ascension controversée

"Ma vie pourrait être un film". C'est par ces mots que Lucien D'Onofrio ponctuait un entretien pour le magazine Wilfried en 2017. Difficile de lui donner tort, tant son histoire est à la fois fascinante et sulfureuse. Fils d'un mineur italien, vendeur de chaussures puis modeste joueur de football, il atteint en quelques années seulement les sommets du foot international. Dirigeant du club de Porto, vainqueur de la Ligue des Champions en 1987, D'Onofrio devient ensuite l'un des agents de joueurs les plus influents de la planète foot dans les années 90. Ses clients ? Les plus grandes stars de l'époque : Thierry Henry, Didier Deschamps, Zinedine Zidane... Ses amis ? Bernard Tapie et Silvio Berlusconi. D'Onofrio a toujours cultivé la discrétion. Il sortira (un peu) de l'ombre en 1998 quand il convainc Robert Louis-Dreyfus (alors patron d'Adidas) de reprendre le Standard de Liège, au bord de la faillite. Il parviendra à hisser le club sur le toit du football belge en remportant deux championnats consécutifs en 2008 et 2009... Mais le football, bien plus que tout autre sport, est à la croisée d'enjeux économiques, politiques et sociétaux. Un cocktail qu'on appelle grossièrement "foot-business" et dont Lucien D'Onofrio est indiscutablement l'un des porte-étendards. Là où, sportivement, notre petite Belgique peut s'enorgueillir de compter dans ses rangs les Hazard, De Bruyne ou Lukaku, D'Onofrio fait, lui, partie des figures "cultes" d'un marché occulte où tout semble permis. Lucien D'Onofrio n'est pas qu'un "super-agent" , il est aussi un redoutable homme d'affaires. Aujourd'hui encore, il continue de tisser sa toile et d'exercer son influence, dans tous les secteurs possibles. Si ses courtisans restent nombreux, ce personnage élégant, séducteur mais également dépeint comme diabolique, compte son lot d'ennemis. Les auteurs ont ainsi pu mettre la main sur des documents précieux, dont des jugements d'affaires judiciaires françaises, des archives attestant d'un séjour en prison, ainsi qu'un rapport de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), qui concentre un large panel de transactions financières opérées par Lucien D'Onofrio durant des années vers les comptes de différentes sociétés ou de diverses personnalités... L'ensemble de ces informations constitue le coeur d'une enquête de longue haleine, qui embarque le lecteur aux quatre coins de la galaxie D'Onofrio. Un récit rédigé comme un roman, de la Belgique à l'Italie en passant par la Suisse, le Lichtenstein et le Portugal.

12/2022

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Musique, danse

Oeuvres complètes. Tome 19, Musique

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité". .

04/1983

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 17, Le rêve de d'Alembert

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

07/1987

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 15, Le Pour et le contre ou Lettres sur la postérité

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1986

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 7, Encyclopédie III (lettres D-L)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1976

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 6, Encyclopédie II (lettres B-C)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

07/1976

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 12, Le Neveu de Rameau

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1989

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 14, Salon de 1765 ; Essais sur la peinture

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1984

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 3, Les Bijoux indiscrets

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1978

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 4, Le nouveau Socrate

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1978

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 2, Philosophie et mathématique

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1975

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Le modèle anglais

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1975

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 16, Salon de 1767 ; Salon de 1769

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

04/1990

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 23, Jacques le fataliste

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1981

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 13, Arts et lettres (1739-1766)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1980

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 10, Le drame bourgeois

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1980

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 18, Arts et lettres (1767-1770)

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1984