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Monsieur Ripley

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Littérature française

Le cavalier de coeur

"Le cavalier de coeur" roman de Danièle Jankowski dans lequel avec le sien elle raconte comment une histoire d'amour est devenue possible entre deux personnes que tout opposait, Emilie la jeune prof de Lettres, fraîche, naïve, romantique et Lionel, Responsable d'un centre équestre qu'il doit gérer seul à la mort tragique des ses parents, cavalier émérite, un brin farouche et déjà aguerri par la vie et les femmes qu'il a tendance à fuir. Pourtant, grâce à Thomas son petit frère en classe de sixième, il rencontrera Emilie, professeur de Français, soucieuse des absences répétées de son jeune élève. Lionel Berthoux ne tardera pas à devenir l'homme de sa vie. En filigrane "les renardières" , propriété des deux frères, un monde inconnu auquel Emilie est d'abord confrontée. Puis très vite fascinée, éprise, séduite, elle ne reculera devant rien pour son bien-aimé, décidée à se battre pour l'aider à sauver son domaine. Cet engagement la conduira à se heurter à la jalousie de Cathy, l'ex-maîtresse de Lionel. La vengeance de cette dernière réussira-t-elle à briser leur amour ? Danièle, alias Emilie, Emilie, alias Danièle met son âme à nu et son coeur en pages. Un auteur dont la plume sensible émeut et court sur le papier, déterminée. "Monsieur Berthoux s'interrompit soudain. Debout près de son bureau, il me signifiait qu'il était temps de partir. Mais troublée par cette phrase en suspens, je n'arrivais pas à m'en aller. Je m'étais pourtant levée du fauteuil. Seulement le grand chien ne me quittait plus, se plaquait contre mes jambes, me léchait les mains... "Il a l'air de vous aimer notre Tino" , lança son maître plutôt ironique".

04/2012

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Sciences historiques

Une passion méconnue d'Henri Guillemin : Léon Trotsky

Henri Guillemin, qui nous a quittés voici vingt ans, a été un des plus grands historiens du siècle passé. Son oeuvre importante a souvent créé de violentes polémiques, dues à l'aspect "historiquement incorrect" de ses révélations. Car l'homme Guillemin n'était pas du genre à cacher certains faits sous le tapis. Ses livres sur Benjamin Constant ou Napoléon surtout l'ont fait haïr par les esprits bien-pensants. Connu pour ses nombreuses conférences pour la radio et la TV ensuite, Henri Guillemin, orateur exceptionnel, donnait aussi des conférences en France, en Belgique et en Suisse, y compris, suite aux demandes de son public, sur des sujets sur lesquels il n'avait pas écrit de livres. C'est ainsi qu'il a abordé les présentations télévisées de Lénine et de la Guerre d'Espagne, puis celles de Staline et de Trotsky. Présent lors d'une conférence sur Lénine, l'auteur, qui aurait pu être le petit-fils du narrateur, s'est permis ensuite de rendre visite à l'historien pour critiquer certains aspects de la présentation faite du révolutionnaire russe. Au lieu de défendre sa qualité d'historien face à un contradicteur qui ne l'était pas, Henri Guillemin a eu au contraire un intérêt immédiat pour les propos de celui qui lui disait pour plusieurs des sujets historiques abordés : "Cher Monsieur Guillemin, c'est tout faux !" Cette première rencontre a été suivie d'une longue relation faite de visites, de lettres et finalement d'une profonde amitié entre Henri Guillemin et l'auteur, qui lui rend hommage ici en détaillant cette aventure. Ce livre montre enfin ce que peut être l'honnêteté intellectuelle d'un historien, qualité bien oubliée de nos jours.

04/2012

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Littérature française

Les anciens dieux blancs de la brousse

      Ainsi en va-t-il de Ouagadougou, capitale des coups d’État, où l’on imprime plus de tracts de propagande que de bulletins de vote: dans la nuit du 17 mai 1983, un nouveau putsch se prépare, le énième depuis l’indépendance. Thomas Sankara, simple capitaine devenu premier ministre, va être écarté du pouvoir.      Évidemment, la France s’en mêle. On murmure que le monsieur Afrique de l’Élysée, surnommé l’arracheur de dents, a fait le déplacement depuis Paris. Les pantalons blancs, Grandville le financier à moitié aveugle, Ezz l’aviateur, Vittorio l’arpenteur du désert font enfler la rumeur. Même Weller, le journaliste revenu de tout, y va de son commentaire, relayé par la Tantie J’ai Faim qui règne sur un bruyan essaim de jolies bordelles, et tous les petits bana-bana des quartiers miséreux.      Les sarcasmes fusent plus que les coups de feu. Et pourtant! Malgré leur esprit railleur et fataliste, Noirs et Blancs confondus, tousse désespèrent. Les uns rêvent d’une Afrique enfi n débarrassée de ses oppresseurs. Les autres auraient peut-être préféré naître du côté des opprimés. Le continent vit en eux plus encore qu’ils n’y vivent.Car on ne se remet jamais des crépuscules sous le tropique, quand le rouge de la latérite répond au ciel ensanglanté.      Avec son choeur (le petit peuple de Ouaga), son héros sacrifié (Sankara) et la main implacable du destin (la politique étrangère de la France), ce roman mêle l’érudition au parler populaire d’Afrique de l’Ouest pour raconter par le menu la série de coups d’États qui transformera la Haute-Volta en Burkina Faso.Jean Billeter est l’auteur de trois romans parus chez Jacqueline Chambon. Né en Suisse, il s’est installé à Paris après avoir vécu en Afrique.

08/2011

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Littérature française

Signé Parpot

Monsieur le directeur, J'ai faim et froid, je n'ai pas d'argent, je suis logé très modestement dans un appartement et je n'arrive pas à me nourrir et à me vêtir, j'aime une fille qui s'appelle Claudine Courvoisier que j'ai rencontrée aux cours du CNAM en novembre 1990 et qui n'a pas voulu me fréquenter parce que je ne travaillais pas et que je n'avais pas d'argent. Je suis vierge et je n'ai jamais eu de rapports intimes avec les femmes, et malheureux maintenant, je ne veux plus jamais d'autres femmes car j'aime à la folie cette jeune fille Claudine Courvoisier de novembre 1990. Je n'ai jamais vécu par manque d'argent et manque de travail, l'important serait que je puisse au moins avoir ma femme Claudine car dans la vie, c'est important d'avoir sa femme qui serait Claudine Courvoisier de novembre 1990, mon épouse pour la vie. Signé Parpot et Un Amour de Parpot, respectivement parus en 1994 et 1996, par leur manière très particulière, franchement cocasse, de s'intéresser aux dérapages obsessionnels de l'humaine condition, révélaient un rare écrivain. Au sujet d'Un Amour de Parpot, André Comte-Sponville pouvait écrire dans L'Express : " J'ignore tout de l'auteur, sauf ceci : il vient d'écrire un livre improbable et réussi, à la fois émouvant et cocasse, original, aussi singulier qu'universel ". Autant de traits que le lecteur trouvait déjà dans le premier livre d'Alain Monnier, aujourd'hui réédité. Roman noir épistolaire, d'autant plus subtilement orchestré que sans narrateur, Signé Parpot est donc à redécouvrir à l'heure où le dernier ouvrage d'Alain Monnier, Les Ombres d'Hannah, démontre l'étonnante capacité de cet écrivain à se renouveler à chaque livre.

08/1999

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Sciences historiques

La Révolution des auteurs. Naissance de la propriété intellectuelle (1773-1815)

Auteur et argent font ménage difficile. Au premier ne revient que l'honneur, jusqu'à ce que madame Du Deffand écrive à Voltaire : " Savez-vous, monsieur, ce qui me prouve la supériorité de votre esprit et ce qui fait de vous un grand philosophe ? C'est que vous êtes devenu riche. " Ce changement de mentalités doit beaucoup au théâtre, seul lieu, au XVIIIe siècle, de controverse possible au sein d'un régime qui ne le permet pas. La Révolution des auteurs est en marche. L'idée de les associer à la fortune de leurs œuvres fait son chemin ; le triomphe du Mariage de Figaro la fait éclater au grand jour. Beaumarchais, investi porte-parole, se bat contre les comédiens et contribue à ce que les Etats-Généraux dramatiques provoqués par la censure du Charles IX de Chénier établissent une véritable Constitution des auteurs. Brillant disciple de Voltaire, il fonde, avec Nicolas-Etienne Framery, la première Société d'auteurs, douée d'une double dimension : la défense de ses membres et, grâce à un bureau de perception, l'administration de leur répertoire. Cette naissance ne se poursuit pas sans douleur. La crise politique qui sévit dans le pays perturbe la vie économique et culturelle, favorisant les divisions et les résistances. L'esprit de système de Bonaparte le conduira à légiférer en tous domaines. Les germes d'une protection internationale des créateurs sont semés : Montalivet formule le concept de l'assimilation de l'auteur étranger à l'auteur national, fondement de la Convention de Berne. Ainsi voit le jour et se renforce la revendication au droit à la propriété intellectuelle - reconnu comme droit fondamental de l'homme depuis 1948 -, plus que jamais d'actualité à l'heure où les biens culturels incarnent, par l'industrie et le commerce qu'ils engendrent, un instrument stratégique au cœur des échanges internationaux.

02/2002

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Littérature française

Le Cardinal Saliège

On se souvient du livre de Jean Guitton Portrait de Monsieur Pouget, suivi des Dialogues. En 1941, Albert Camus avait écrit : "Nous avons là un portrait d'élu qui me paraît une réussite exceptionnelle dans notre littérature. Il n'y fallait pas seulement du talent, mais les puissants mobiles que sont l'admiration et la tendresse. Jean Guitton, en effet, apporte de la clarté aux idées les plus délicates, et c'est un effet du grand style. Mais il met de la chaleur dans les abstractions et de la passion à l'objectivité. C'est un effet de l'âme. Une piété virile fait le reste et donne le ton de ce beau livre". Ces qualités se retrouvent dans ce portrait du Cardinal Saliège, que l'auteur a observé avec amour pendant trente ans. Comme le Cardinal était passionné pour les problèmes du présent et du proche avenir, on ne s'étonnera pas de trouver dans ce livre toute l'actualité religieuse, depuis les "prêtres-ouvriers" jusqu'au "catéchisme", depuis l'oecuménisme jusqu'au laïcat... sans parler des problèmes posés par la science moderne, comme celui de la matière et de l'évolution. Le Cardinal a dit son mot sur tout avec une extrême originalité. Il avait l'âme d'un précurseur. Le monde entier avait le regard fixé sur lui depuis ce jour d'aout 1942 où il avait pris la défense des Juifs persécutés. Sous l'Occupation il fut le chef de la résistance spirituelle. Chacun sait qu'il était un grand paralysé, qu'il s'exprimait difficilement. Il a donné à notre époque un magnifique exemple de lucidité, de gaîté et de courage. Le livre de Jean Guitton est riche d'inédits, de textes inconnus, de menus propos du Cardinal, ce créateur de styles en toutes choses.

01/1967

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Littérature française

Mado Dondedieu. Tome 1

Publié dans les années 1970 par Régine Deforges, Mado Dondedieu étonne par la légèreté de son ton, son immoralité et la hardiesse de ses mœurs pour un texte écrit au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Connu de rares collectionneurs qui en parlaient avec fougue, ce roman méritait d'être porté à la connaissance d'un plus large public afin qu'il devienne un véritable classique du genre. L'intérêt de ce texte, outre sa franche et candide impudeur, réside dans le destin de ses protagonistes que nous suivons du mariage de Mado jusqu'à l'apaisement de ses sens. Mais, plus encore, il couvre une large période qui commence dans les années trente pour s'achever dans une France de l'Après-guerre en pleine reconstruction. Profitant de la naïveté et de la faiblesse d'un mari amoureux qu'elle sait mener à sa guise, Mado Dondedieu pour qui les strictes conventions du mariage ne sont pas faites va se construire un monde dédié à son plaisir et à l'assouvissement de ses sens. D'une plume allègre, ce roman est un régal pour les amateurs de textes érotiques et les curieux qui vont revivre une France lointaine où les Panhard emportent de jolies jeunes femmes en vichy rose et bas couture. On sait peu de chose sur Henriette d'Épernay, si ce n'est le souvenir qu'en a Régine Deforges : " je me souviens d'un vieux monsieur très élégant au regard polisson. " Publié en 2 tomes en raison de l'importance du texte, le premier couvre les fiançailles de Mado jusqu'aux prémisses de la guerre. Le deuxième tome nous emmène des années noires de la guerre à la Libération, seconde partie plus grave, mais où les sens et le désir restent toujours en éveil comme s'ils étaient un rappel permanence à la force de la vie.

02/2005

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Littérature étrangère

Lettres d'amour à Fernando Pessoa

En réponse aux Lettres à la fiancée de Fernando Pessoa, voici un choix de lettres écrites par la fiancée, Ofélia Queiroz, au poète, publiées pour la première fois au Portugal tout récemment et inédites à ce jour en français. " Cher Monsieur, votre présence dans l'entreprise Félix, Valladas & Freitas, Lda, m'est extrêmement agréable, et je me permets de vous dire que c'est à cause d'elle que je ne me trouve pas dans une autre entreprise où je gagnerais sûrement plus, mais... Votre présence dans l'entreprise Félix, Valladas & Freitas m'est très chère, car je suis très attirée par vous... " Ainsi commence la relation amoureuse entre Fernando Pessoa et Ofélia Queiroz, au début de l'année 1920. Ofélia est alors une jeune femme de dix-neuf an et travaille dans la même entreprise que le poète, de onze ans son aîné. Une série de longues. " Aujourd'hui c'était vraiment bouche sucrée... n'est-ce pas, mon amour ? Savez-vous que la moustache de mon Ibis a fait des chatouilles à la bouche de son Ibis? Mais quelle grande surprise ! Bébé a énormément aimé et il est déjà tout plein de nostalgie... " Mon désir est de dévorer mon Ibis chéri. Venez là, Nininho, tout près de moi! je vais aller vous chercher sans attendre, je vais vous voler et vous mettre dans une très jolie petite boîte doublée de satin jaune, toute parfumée, et de temps en temps, j'ouvrirai la boîte, je vous donnerai des tas de baisers, puis je refermerai la boîte, mes bisous vous contenteront, Nininho, vous ne mourrez jamais, vous serez toujours à moi rien qu'à moi, et je vous transporterai toujours avec moi. "

04/2004

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Policiers

San-Antonio Tome 15

«Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio», Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la «langue de San-Antonio», saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par «Bouquins» dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série «Spécial-Police» du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 15 contient : Pleins feux sur le tutu ; Laissez pousser les asperges ; Poison d’avril ou la Vie sexuelle de Lili Pute ; Bacchanale chez la mère Tatzi ; Dégustez, gourmandes ; Plein les moustaches ; Après vous, s’il en reste, monsieur le Président ; Chauds, les lapins !

02/2015

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Littérature française

Monument Valley

Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose. Un motel, posé au milieu de nulle part mais proche de Monument Valley. Un homme y fait étape, lors d'un voyage dans l'Ouest des Etats-Unis durant lequel il essaie de faire un deuil que l'on devine difficile. Mais le lieu, dans son étrangeté, faite d'immobilité et de mystère, le retient. Il s'y installe tout naturellement, trouvant peu à peu sa place dans la petite "société" qui l'habite, à commencer par Monsieur Heartwood, le propriétaire et sa fille Lisa. Il y a aussi Madame Delcour, énigmatique Française installée là depuis plusieurs années, Anoki, l'Indien Navajo, et quelques clients de passage qui disparaissent comme ils sont arrivés. Au fil des jours, des habitudes se prennent. Lire l'oeuvre de James Hadley Chase, dont les romans garnissent à eux seuls la bibliothèque du motel, donner un coup de main au propriétaire en le remplaçant à l'accueil, chevaucher dans le désert, cuisiner à l'occasion, toutes ces choses aident Pascal à trouver un début d'apaisement. C'est comme si le motel, le désert qui l'entoure, toute cette beauté minérale et épurée, apportaient enfin une réponse muette au questionnement douloureux qui semble l'avoir jeté là. Mais l'équilibre est fragile. Dans une sorte de lente dramaturgie, le récit, tout en émotions contenues, nous mène vers un dénouement inattendu. Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose.

03/2023

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Contes et nouvelles

Des fraises au balcon. Histoires de vieillir et d'en sourire

Un évènement ce matin ! L'inspecteur Bauchicaut réunit tous les pensionnaires encore en robe de chambre et le personnel de la résidence des Asphodèles : Céleste a disparu ! Jeanne qui s'approche des cent ans, craint d'avoir décelé chez elle un discret penchant pour le suicide. Il faut donc aller sonder le lac et les cours d'eau. Le vieux Bertrand, poilu de partout, émet quant à lui l'hypothèse suivante : Céleste a peut-être été enlevée et il se pourrait bien qu'une demande de rançon arrive prochainementA ! De son côté Monsieur Barnabé, très porté sur la chose, soupçonne fort qu'une histoire de fesses se cache là-dessous. Et si tout simplement, Céleste était tombée amoureuse ? chuchote Mélie que personne n'écoute jamais. Moi, je suis sûre qu'il s'agit d'un meurtre, postillonne la volumineuse Annabelle. Ce sont dix-neuf histoires du monde du quatrième âge, des grands anciens, seuls ou en établissement, face aux réalités du quotidien, du vieillissement, de la pente qui descend inexorablement : un sujet sombre, mais qui est traité par l'auteure avec beaucoup de gaîté, d'optimisme, de poésie, mettant en avant tous les côtés joyeux de cette triste période, ces moments décalés, surprenants, qui vont amener le lecteur à sourire souvent, à rire aussi de ces situations. De jolis moments, sensibles, émouvants, mais toujours pleins de respect, de vie et d'humour. C'est drôle, et ça fait du bien ! Annette Raynaud a publié plusieurs ouvrages (Vox Scriba) : Drôles de piafs (2019), et, en littérature jeunesse : Un oeuf tombé du ciel (2021), Le gentil petit livre des kukus (2022) Jean-Yves Ferri, auteur de bandes dessinées à succès, scénariste d'Astérix, nous offre ici ses dessins originaux

03/2023

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Comics Super-héros

Madman, l'intégrale T1

Frank Einstein est décédé dans un accident de voiture, mais son corps a été recousu et ramené à la vie par deux scientifiques, le Dr Boiffard et le Dr Flem. Cette résurrection ne lui a laissé aucun souvenir de sa vie antérieure, y compris son nom, de sorte que les deux scientifiques l'ont renommé comme les deux personnages les plus admirés au monde : Frank Sinatra et Albert Einstein. Cette résurrection a également donné à Frank des pouvoirs précognitifs et empathiques avec lesquels, au départ, il a travaillé comme médium. Dans un effort pour lui permettre de trouver sa propre identité, les deux scientifiques l'ont amené à créer un alter ego super-héroïque appelé Madman, en s'inspirant de la seule chose dont Frank se souvenait clairement : un personnage de bande dessinée appelé Monsieur Excitation... De la première apparition de Madman à ses origines mystérieuses en passant par ses aventures à travers le temps, l'espace et l'absurdité pop-art ; suivez l'alter ego super-héroïque de Frank Einstein, Madman, alors qu'il s'aventure dans Snap City et rencontre de nombreux personnages et méchants loufoques et intemporels. Dans ce véritable hommage aux récits de super-héros, à la philosophie métaphysique, aux films de science-fiction des années 1950, à la musique pop rock and roll, et bien plus encore, cette série est un véritable classique de la bande dessinée humoristique qui pour la toute première fois est publiée en France. Une collection en 12 volumes rassemblant les aventures de Madman depuis ses débuts en 1990. Contient également des pin-ups et des illustrations bonus réalisés par les plus grands talents de la bande dessinée comme Frank Miller, Moebius, Frank Frazetta et bien d'autres encore !

09/2022

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Egypte

L'aventure Champollion. Dans le secret des hiéroglyphes

Il y a deux cents ans, Jean-François Champollion découvre le système de déchiffrement des hiéroglyphes. Cet ouvrage BnF revient sur son immense contribution au dévoilement des mystères de l'Egypte ancienne. Dans les pas du fondateur de l'égyptologie, le lecteur découvre les arts, les rituels et les prouesses intellectuelles d'une civilisation qui fascine depuis des millénaires. En 1822, Jean-François Champollion, publie la Lettre à monsieur Dacier où il expose sa découverture du système du déchiffrement des hiéroglyphes. Cette découverte fondamentale permettra de connaître les noms des pharaons bâtisseurs des pyramides d'Egypte, de décrypter les livres des morts retrouvés dans les tombeaux, de lire les poésies les plus anciennes et les murs de hiéroglyphes restés silencieux pendant plus d'un millénaire. L'exposition à la Bibliothèque nationale de France et le livre qui l'accompagne célèbre la découverte d'un esprit génial et revient sur le rôle joué par l'institution dans cette extraordinaire aventure. En effet, la Bibliothèque, lieu de toutes les paroles et temple du patrimoine écrit joue un rôle décisif dans cette aventure. A travers des documents exceptionnels (lettres, dessins, photographies) cet ouvrage dessine la figure de l'explorateur et de l'homme aux multiples qualités dont l'influence a traversé les siècles. Le lecteur découvre les techniques d'hier et d'aujourd'hui pour la collecte, l'étude et la diffusion des connaissances de langues et d'écritures perdues. Au-delà des interprétations ésotériques et d'une apparente curiosité, les arts, les rituels et les prouesses intellectuelles de l'Egypte ancienne retrouvent une voix propre à nous émouvoir et rendent la vie à une civilisation de plus de trois millénaires qui n'a cessé d'écrire

04/2022

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Littérature française

Les années clandestines

Après L'extase du prédateur, voici le second volet des aventures de Monsieur. Les années clandestines raconte une des voies possibles que le peuple français aurait pu emprunter en 1789 et dans les années qui ont suivi si les aliénés du pouvoir, politique et économique, ne l'en avaient empêché. "La bourgeoisie savait bien ce qu'elle voulait" , dit Pierre Kropotkine dans son livre de 1909, La grande révolution. Il s'agissait de prendre la place de la monarchie pour asservir à son compte les Français. Les années clandestines, c'est cet instant de suspens où tout peut encore basculer dans une véritable révolution. Le moment où l'anarchie peut exister. Il est question ici de la vraie anarchie, pas de la pitoyable caricature qu'on en livre communément. Alors, Les années clandestines : livre politique ? Oui, absolument. Livre d'espoir ? Oui, même si le récit raconte un échec. Mais, cent fois sur le métier, remets ton ouvrage. Livre subversif ? Oui, certainement, c'est là son but. Livre d'aventure ? Oui, évidemment, héritier qu'il est de la grande époque des romans-feuilletons. Livre érotique ? Oui, sans aucun doute. Erotique comme l'était le Divin Marquis. Livre de libération ? Oui dans la mesure où, au travers dudit érotisme, il s'attaque aux schémas classiques des rôles traditionnellement attribués à l'un et l'autre sexe - loin, bien loin d'un catalogue de fantasmes sexuels. Livre de combat ? Oui, définitivement. Chaque mot a été écrit avec une plume trempée dans la nitroglycérine afin que, s'il en reste quelque chose, il soit toujours aussi dangereux dans l'avenir que lors de son écriture. Dangereux et détesté de tous les pouvoirs. Irrécupérable. A jamais.

05/2023

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Mystique

Etty Hillesum, la passion, l'amitié, l'amour

Que ce soit au niveau de son corps ou de son esprit, Etty relève la même tension, le même conflit inhibiteur : une facilité indéniable de relation et de réflexion recouvrant et camouflant une incapacité de mener à terme ses désirs corporels et mentaux. Ce blocage, qu'elle nomme " mon occlusion de l'âme ", se révèle aussi dans son désir d'écriture et l'impuissance qu'elle éprouve à le réaliser ; le transfert qu'elle fait sur son thérapeute en qui elle voit tantôt un mâle séduisant, un amant potentiel, et tantôt un vieil homme un peu écoeurant, confirme cette ambivalence initiale. Les choses pourtant n'en sont pas restées là et Etty a pris appui sur la personnalité et les conseils de Julius Spier pour qu'elles changent : " Toute ma vie j'ai eu ce désir : si seulement quelqu'un venait me prendre par la main et s'occuper de moi. Et voilà que ce parfait inconnu, ce monsieur S., cet homme aux traits compliqués, s'occupait de moi, et en une semaine il avait déjà fait des miracles. Gymnastique, exercices respiratoires, quelques paroles lumineuses, libératrices, à propos de mes dépressions, de mes rapports aux autres etc. Tout à coup j'avais une vie différente, plus libre, plus fluide, la sensation de blocage s'effaçait, un peu de paix et d'ordre s'installaient au-dedans de moi - le tout sous la seule influence, pour l'instant, de sa personnalité magique. " Conseils pratiques, paroles éclairantes de Spier, mais aussi son invitation à écrire un journal, ont aidé Etty à faire un travail sur elle-même qui a transformé sa vie relationnelle. La suite de son journal montre qu'avant d'aboutir, ce travail, dans les trois directions qu'il a prises, ne fut pas de tout repos.

06/2022

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Analyse littéraire

Paul-Jean Toulet, les "prismes" de l'écriture

Né à Pau en 1867 et décédé à Guéthary en 1920, Paul-Jean Toulet offre à lire une oeuvre à la fois ancrée dans le Sud-Ouest et ouverte sur les terres qu'il affectionnait comme Paris, l'Ile Maurice, où il a séjourné, mais encore sur ses lieux de voyage en Europe, Afrique ou Asie. Son oeuvre polymorphe est composée de récits, poèmes, théâtre, maximes, journal personnel, écrits sur l'art et la littérature. Cet ouvrage rend hommage à l'oeuvre dans sa diversité pour en dessiner les lignes de force. Le terme de " prismes ", revient sous la plume de Paul-Jean Toulet pour qualifier notamment le regard des enfants dans Monsieur du Paur : " Tout ce qu'ils voient, serait-ce la plus fade lumière, leur prisme en fait de la pierrerie ". Le régime euphorique de la pierrerie laisse aussi entendre son caractère illusoire ou artificiel lorsque " Ce n'est que prismes, reflets, soleil de minuit, et tous ces mille prestiges dont pas un ne chauffe le coeur ". Du chatoiement produit par le prisme de cristal, de la réfraction et de la décomposition optique qu'il permet, nous avons retenu ce qu'ils supposent de variations et d'organisation de ces variations. Au fil des chapitres de cet ouvrage, l'oeuvre de Toulet est ainsi abordée sous ses aspects multiples, qu'il s'agisse d'en dessiner les caractéristiques au regard de cette période de transition dans laquelle elle s'inscrit - période marquée par le symbolisme, l'esprit nouveau et les premières avant-gardes -, de souligner l'ethos qu'elle met en scène, d'interroger sa réception, son actualité et sa postérité. Cet ouvrage réunit les actes du colloque organisé à Pau et à Guéthary du 23 au 25 septembre 2020, à l'occasion du centenaire du décès de Paul-Jean Toulet.

01/2022

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Littérature française

Memoires de deux jeunes mariees. La comedie humaine

" Ma chère biche, je suis dehors aussi, moi ! Et si tu ne m'as pas écrit à Blois, je suis aussi la première à notre joli rendez-vous de la correspondance. Relève tes beaux yeux noirs attachés sur ma première phrase, et garde ton exclamation pour la lettre où je te confierai mon premier amour. On parle toujours du premier amour, il y en a donc un second ? Tais-toi ! me diras-tu ; dis-moi plutôt, me demanderas-tu, comment tu es sortie de ce couvent où tu devais faire ta profession ? Ma chère, quoi qu'il arrive aux Carmélites, le mi- racle de ma délivrance est la chose la plus naturelle. Les cris d'une conscience épouvantée ont fini par l'emporter sur les ordres d'une politique inflexible, voilà tout. Ma tante, qui ne voulait pas me voir mourir de consomption, a vaincu ma mère, qui prescrivait toujours le noviciat comme seul remède à ma maladie. La noire mélancolie où je suis tombée après ton départ a précipité cet heureux dénouement. Et je suis dans Paris, mon ange, et je te dois ainsi le bonheur d'y être. Ma Renée, si tu m'avais pu voir, le jour où je me suis trouvée sans toi, tu aurais été fière d'avoir inspiré des sentiments si profonds à un coeur si jeune. Nous avons tant rêvé de compagnie, tant de fois déployé nos ailes et tant vécu en commun, que je crois nos âmes soudées l'une à l'autre, comme étaient ces deux filles hongroises dont la mort nous a été racontée par monsieur Beauvisage, qui n'était certes pas l'homme de son nom : jamais médecin de couvent ne fut mieux choisi. N'as-tu pas été malade en même temps que ta mignonne ? ... ".

02/2023

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Littérature française

La peau de chagrin. La comedie humaine

" Vers la fin du mois d'octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal au moment où les maisons de jeu s'ouvraient, conformément à la loi qui protège une passion essentiellement imposable. Sans trop hésiter, il monta l'escalier du tripot désigné sous le nom de numéro 36. Monsieur, votre chapeau, s'il vous plaît ? lui cria d'une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême accroupi dans l'ombre, protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble. Quand vous entrez dans une maison de jeu, la loi commence par vous dépouiller de votre chapeau. Est-ce une parabole évangélique et providentielle ! N'est-ce pas plu- tôt une manière de conclure un contrat infernal avec vous en exigeant je ne sais quel gage ? Serait-ce pour vous obliger à garder un maintien respectueux devant ceux qui vont gagner votre argent ? Est-ce la police tapie dans tous les égouts sociaux qui tient à savoir le nom de votre chapelier ou le vôtre, si vous l'avez inscrit sur la coiffe ? Est-ce enfin pour prendre la mesure de votre crâne et dresser une statistique instructive sur la capacité cérébrale des joueurs ? Sur ce point l'administration garde un silence complet. Mais, sachez-le bien, à peine avez-vous fait un pas vers le tapis vert, déjà votre chapeau ne vous appartient pas plus que vous ne vous appartenez à vous-même : vous êtes au jeu, vous, votre fortune, votre coiffe, votre canne et votre manteau. A votre sortie, le JEU vous démontrera, par une atroce épigramme en action, qu'il vous laisse encore quelque chose en vous rendant votre bagage. Si toutefois vous avez une coiffure neuve, vous apprendrez à vos dépens qu'il faut se faire un costume de joueur... ".

02/2023

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Littérature française

Peut-être ou La nuit de dimanche (brouillon de prose). Autobiographie romanesque

Quand ma soeur est née, j'avais un peu moins de quatre ans. On me demanda si j'étais content. Je répondis (ai-je appris) que je m'étais déclaré content "d'avoir une tortue et une petite soeur". Rien que d'assez banal. Quand mon plus jeune frère est né, le benjamin de notre famille, j'en fus, je m'en souviens, très heureux. C'était la nuit de la Saint-Jean de 1939. Il s'est suicidé en 1961. II était le préféré, je pense, je pense avoir toujours pensé, de ma mère. Peut-être des autres membres de notre famille. Je ne sais pas. Comment faire ? Une solution, une seule : être un benjamin. Autobiographique est ce roman, ce brouillon de roman, donc, comme je viens de le décider ; de même tout roman est autobiographie de celui qui lui donne son nom. Ecrire et publier son autobiographie n'a guère de sens. Pourquoi n'y en aurait-il qu'une ? Si on en composait une tous les dix ans, par exemple, ce serait déjà moins une prétention ridicule à transmettre au monde LA vérité sur soi-même. Toutes les autobiographies que je connais prétendent cela. Je n'ai pas le temps, je n'aurai pas le temps de tendre à l'excellence dans la composition de mon roman. Je sais qu'il faut, qu'il faudrait que les chapitres se suivent et ne se ressemblent pas, tout en étant confinés dans des dimensions raisonnables, peut-être préétablies par l'Auteur, qui cependant ne peut être ni Diderot, ni Stendhal, qui ne doit pas s'efforcer à jouer Monsieur de Chateaubriand ou Christine Angot, bien que parlant, comme eux, de moi et encore de moi. J. R.

01/2018

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Littérature française

L'imagerie d'une vie. Mon chant du signe

Madame Michu est âgée et seule depuis la mort de Gaston. Ses enfants lui ont offert Mirza, son compagnon avec qui elle parle ! "Tu viens, on va chercher le journal". Mirza fait ses besoins au milieu du trottoir. Madame a oublié un sachet, pour prendre le déchet. Michel sort de chez lui pour aller au travail. Le bus arrive. Michel court pour l'attraper. Le pied gauche, porte-bonheur, se pose sur la crotte. Michel glisse, chute et se blesse. Les pompiers, en urgence, sont arrivés. Madame Michu s'inquiète de la raison d'un tel attroupement. C'est un monsieur qui est tombé. C'est triste, dit-elle. Décret Pétain du 3 octobre 1940. Les juifs doivent se dénoncer. Les concernés s'offrent le choix. C'est triste. Madame Lévy R. se déclare au commissariat. Le 16 juillet 1942, à 6 heures du matin, c'est la rafle du Vel d'Hiv. C'est triste ! Libres, les concernés ont encore le choix vers la liberté ! La somme de probabilités de rencontre crée le hasard, ou le destin. Y compris pour fonder une famille ! Ce livre expose les réactions exprimées de l'auteur, à des moments précis de sa vie ! En raison de ses origines, Simon Berenholc fut un enfant caché en Auvergne de 1943 jusqu'à la Libération. Né en 1928, il est Docteur en chirurgie dentaire, diplômé de l'Institut Pasteur, Docteur d'Etat ès Sciences, Professeur à l'Université René Descartes Paris V, expert honoraire près de la Cour d'Appel de Paris et Président d'Honneur du Comité national odontologique d'Ethique. Officier de la Légion d'honneur et des Palmes académiques, chevalier dans l'Ordre national du mérite et médaille de Vermeil de la Ville de Paris, il expose aujourd'hui le témoignage de son expérience.

06/2021

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Histoire de France

Thiers. Bourgeois et révolutionnaire

Pourquoi Thiers ? Pourquoi une biographie de l'homme qui reste surtout dans les mémoires comme le sinistre fossoyeur de la Commune ? Pourquoi raconter la vie, rechercher les ressorts de la personnalité de ce Monsieur Prud'homme, emblème de la bourgeoisie conquérante et sûre d'elle ? Pourquoi ? A cause de tout cela et aussi parce que Thiers, dont Balzac s'inspira pour créer son Rastignac, est un incroyable personnage de roman. Car Thiers, c'est aussi : Un enfant du peuple, abandonné par son père escroc, qui, grâce à son ambition et son travail, devient chef de l'Etat, à une époque où l'ascenseur social est autrement plus lent qu'aujourd'hui. Un provincial monté à Paris, qui séduit par son intelligence les salons parisiens et, en premier lieu, le superbe Talleyrand qui se fait son mentor. Un journaliste touche-à-tout, comme il se doit dans le métier, qui, à peine arrivé à Paris, découvre le génie de Delacroix, ébranle la Restauration en théorisant, dans le journal qu'il a créé, le système parlementaire et participe au plus haut niveau à la révolution de Juillet 1830. Thiers, c'est aussi ce politicien taxé d'opportunisme, mais qui n'a jamais rallié le Second Empire, dont il prévoit, fustigeant à la Chambre la politique étrangère de Napoléon III, la terrible chute. Thiers, c'est le diplomate qui, à soixante-treize ans, parcourt l'Europe pour trouver des alliés à la France défaite par la Prusse. C'est le libérateur du territoire qui règle aux Allemands une exorbitante rançon de 5 milliards de francs sans pour autant ruiner les finances du pays. Thiers, enfin, c'est l'homme d'Etat, qui comprend en 1871 qu'il est temps de fonder la République... Thiers, c'est le XIXe siècle.

10/2007

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Non classé

DJ Arafat, Dieu n'a pas voulu cela Yorobo

Ce livre sur DJ Arafat est un livre d'hommage. Je l'ai écrit au lendemain tragique de sa disparition. Ce livre a été possible grâce aux nombreux recueils de données faisant interaction avec sa disparition, que vous trouverez les liens en annexe. Merci Yorobo pour ce que tu as apporté à la musique. Les Ivoiriens et le monde entier te seront éternellement reconnaissants. Mes condoléances à tous ceux de loin ou de prêt inconsolables actuellement et qui continueront à porter le deuil. DJ Arafat je ne l'ai jamais approché, mais c'est comme si c'est un membre de ma famille. Je suis ivoirien d'origine comme Yorobo, et tous les Ivoiriens ont été affectés par cette disparition tragique. Il avait la vie et plein de choses à nous faire découvrir mais le destin en ont voulu autrement. Merci Monsieur Ahmed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de La Défense de la Côte d'Ivoire, qui par sa seule présence a montré que DJ Arafat fût un illustre personnage, que toute la nation ivoirienne reconnaissante. Il était présent dès les premières heures de l'hommage jusqu'à la fin. Au stade Félix Houphouët-Boigny il a assumé son amitié avec Yorobo en affirmant : "Yorobo, c'était mon fils, et je l'assume. Les gens m'ont critiqué en disant : qu'est-ce qu'un ministre fait avec un musicien ? Mais être ministre, n'empêche pas d'avoir du coeur" . Nous le savons, la popularité de DJ Arafat dépassait les clivages politiques en Côte d'Ivoire. Ceux qui aiment Yorobo sont de toutes cultures et de toute religion et politique. Yorobo rassemblaient tous les Ivoiriens et au-delà de la Lagune Ebrié. Etre solidaire les uns les autres pour consolider l'unité du pays, c'est ce que voulait Yorobo. Ce livre d'hommage servira à consolider l'amitié entre tous les Ivoiriens. Dort en paix Yorobo.

09/2019

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Littérature française

Bestioles

"Notre face à face avec les bêtes est une partie de cache-cache. Nous nous contentons de les voir disparaître, et faute de mieux, nous les mangeons, en signe de reconnaissance. Chacun de son côté". Que le lecteur prête l'oreille au grincement de ce coup d'archet d'initial. Comme le laisse deviner son titre suggestif, ce livre, sacrifiant à l'hommage animalier, y sacrifie selon ses termes. On s'en assurera en tournant la page et en découvrant aussitôt un éloge de la cochonnaille - en découvrant, surtout, que Vincent Wackenheim est fabuliste, et que les "bestioles" , c'est aussi nous. Est-ce un hasard si le nom de La Fontaine paraît dès l'ouverture ? Non. Car ce recueil de textes courts tous inclassables, qui pourrait être sous-titré Pastiches et mélanges, est empreint à chaque mot d'un esprit moraliste, ironique, vivace, acide, truculent, égrillard et d'un amour sensible des choses de lettres et d'esprit que d'aucuns rattacheraient au génie français depuis Rabelais, sinon au génie alsacien depuis Sébastian Brant. On y trouvera entre autres une façon de monographie sur la passion de Jean Paulhan pour les tatous, un essai attentif sur le bestiaire d'Albrecht Dürer, une observation zoologico-littéraire de la pieuvre chez Victor Hugo. On y trouvera un revival de la chanson de geste ("La Grande Guerre des volatiles") en pas moins de trois épisodes, et puis une exhumation consciencieuse de recettes carnivores du XIXe siècle. On y trouvera encore l'édifiante idylle de l'humaine Madame Roll et du poissonneux Monsieur Mops ; la très-morale histoire de l'adoption d'une girafe par un ménage parisien ; un satirique récit de week-end entre amis qui dégénère en pugilat de rhinocéros. - On trouvera donc, partout dans Bestioles, en la piquante compagnie des dessins de Denis Poupeville, un régal bien saignant de langue et une intelligence mordante.

10/2020

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Sciences historiques

Le Marquisat de Cabris

Pierre-Jacques de Castel raconte l'histoire la plus complète du village de Cabris et de son terroir (Peymeinade, Spéracèdes, Le Tignet), pareil travail n'ayant jamais été réalisé. Nous découvrons... l'acte d'habitation de 1496, qui repeupla le village, après les ravages de la "peste noire", avec les paysans de Gênes, d'Olmée, de Saint-Agnès, de Menton... l'époque scandaleuse d'Antoinette "la tragique marquise de Cabris" qui, maîtresse de son intendant, fit assassiner son mari Jean II de Cabris, puis tour à tour ses deux fils qui étaient envoyés à la mort par le précipice au bord duquel était perché le château féodal... l'appel aux femmes pour creuser le port d'Antibes... les passages dévastateurs des troupes pendant les guerres des XVIIème et XVIIIème siècles... Nous rencontrons Louise, la dernière marquise, sœur de Mirabeau, son mari, JeanPaul II de Cabris, "le Fou", pour mieux comprendre les passions de la Révolution et le soulèvement de douze cents hommes contre le château et les moulins du seigneur... c'était la fin de trois siècles de servitudes !... Et, surtout, comme si nous entendions les villageois "en direct", nous suivons les procès-verbaux de l'honorable conseilh, élu annuellement, tenant ses réunions pendant des siècles dans la rue ou en pleine campagne, élaborant les procès retentissants et interminables contre les marquis, les marquises et le clergé... Une histoire turbulente et passionnante, comme la toile de fond d'un roman d'Alexandre Dumas. " Monsieur de Castel a fait s'écrouler des murs derrière lesquels poussiéreux, tant d'éléments nous étaient inconnus et, en historien perspicace, il nous convie à un très intéressant parcours sur deux millénaires ; c'est là un travail remarquable de recherche duquel est né ce document unique. En scrutateur du passé l'auteur a recueilli et rassemblé tant d'indices qui corroborent et témoignent, qu'imaginer pour ce pays ce que fut la vie des ancêtres n'est plus impossible... (Michel Joly, Maire de Cabris.)

05/1991

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BD tout public

La guerre des Sambre : Hugo & Iris. Tome 1, printemps 1830, Le mariage d'Hugo

La passion selon Hugo... Le premier volume de Sambre : Plus ne m'est rien... mettait en scène le suicide d'Hugo Sambre. Le père de Bernard laissait derrière lui le manuscrit inachevé de La Guerre des yeux, histoire d'une malédiction familiale s'étendant sur plusieurs générations. Avec Hugo et Iris, récit en trois parties, Bernard Yslaire raconte dans quelles circonstances Hugo l'a écrit et comment il a rencontré Iris, mère de Julie. Scénariste et metteur en scène, il confie le dessin de cette histoire à deux jeunes prodiges, Bastide et Mézil. 28 mai 1830 : Le jeune Hugo Sambre se marie avec Blanche Dessang. C'est un mariage arrangé. Les deux familles ne s'apprécient pas outre mesure, Monsieur Dessang semble même mépriser Hugo. La pauvre Blanche paraît être la victime de son beau-père, Maxime-Augustin Sambre. Trois mois plus tard, Hugo se rend en Belgique, dans l'usine des charbonnages du Hainaut, à l'invitation de M. Dessang, qui lui en a cédé pour dot la direction. Il laisse à "la Bastide" , le bastion familial, Blanche, enceinte de trois mois. Au Hainaut, Hugo fait la connaissance d'Horace de Saintange, le contremaître de l'usine surnommé "le Vicaire" . Une complicité naît entre les deux hommes. En fouillant dans la mine, Hugo et le Vicaire découvrent une nécropole préhistorique, ornée de peintures rupestres. Plusieurs dizaines de crânes, dont l'un est incrusté de pierres rouges dans les orbites. " A cet instant, Hugo sentit confusément au fond de lui que la découverte de cette caverne pas plus que la rencontre avec Horace Saintange n'avaient été un hasard... Intérieurement, une petite voix lui criait qu'il avait déjà vécu semblable scène, que ces peintures rupestres lui parlaient... " La Guerre des Sambre se compose de trois cycles. Chaque récit se décline en trois albums. Chaque histoire peut se lire séparément, comme une oeuvre exceptionnelle.

01/2016

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Humour

Game of Trolls. Une parodie

Fraîcheur is coming... ... comme on dit à Winterfrais, royaume du Nord dirigé par Ned Stroke, un brave homme à la tête d'une famille recomposée et épuisante. Il faut dire que dans un monde où les saisons durent des années, on ne voit pas approcher avec sérénité les vacances d'hiver de la zone B. Pour couronner le tout, l'armée de cadavres qui grogne, qui sent fort et qui va déferler sur le Sud suscite bien des questions : sont-ce des retraités en partance pour leur résidence secondaire ? Ou, comme le pense Jean Neige, une déferlante de Mexicains avides de franchir le Mur ? Mais surtout : comment diable le gobelet d'une célèbre marque de café a-t-il débarqué au milieu de tout ça ? Cette parodie d'une série qu'on ne présente plus plonge le lecteur dans un monde où on boit beaucoup trop et où on ne réfléchit pas assez. Une alternative réconfortante à la saison 8. Tu trouves pas ça bizarre ? interrogea Victor à voix haute. De ? Derrière lui, sa soeur Danny Tapurien sirotait son café Starbucks® en ajustant ses Ray-Ban® pour mieux voir l'écran de son iPhone®. Victor leva un sourcil inquisiteur dans sa direction. Quoi ? insista Danny. C'est le placement de produits que tu trouves bizarre ? T'inquiète, personne va rien remarquer. Tiens, tu veux des M&M's® ? Hmmmm... non. Non, Danny, ce que je voulais dire, c'est que c'est quand même bizarre. Le continent à l'ouest se nomme Ouestecoste, et celui à l'est, Estecoste. C'est quand même pas bien inspiré. Tu sais très bien que toute la géographie de notre monde a été établie il y a bien longtemps par le célèbre géographe monsieur de La Palice. Et puis, qu'est-ce que tu voudrais ? Qu'on vive sur un gros continent en plein milieu de la carte, qu'on aurait bêtement appelé "Terre du Milieu" ? Non, c'est vrai que ce serait con. T'as raison, Danny.

11/2019

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Littérature étrangère

Autoportrait au piano russe

" Passer à côté de la voix de Wolf Wondratschek au milieu du brouhaha de la littérature contemporaine serait une erreur colossale. " - Patrick Süskind " Wondratschek écrit comme Glenn Gould jouait du piano. " - Stuttgarter Zeitung Vienne est une ville étrange et magique. Le passé y bruisse dans les cafés où l'on vient tuer les heures et ressasser les souvenirs d'une gloire perdue, que ce soit celle de l'Empire de jadis ou les splendeurs et misères d'une histoire d'amour. C'est là, dans l'un de ces cafés, que l'anonyme narrateur rencontre un drôle de personnage : Souvorine. Ancien pianiste de renommée internationale, ce vieux monsieur russe, tantôt volubile, tantôt taiseux, d'une franchise déconcertante que contredit un goût prononcé pour le secret, approche du terme de sa vie, et entreprend de raconter celle-ci au candide narrateur fasciné. S'ensuit une série de rencontres, ponctuées d'aveux, d'emportements et d'anecdotes, à travers lesquels s'esquisse en mosaïque un vaste panorama du destin et du déclin d'une Europe aujourd'hui vide de sens et de sensibilité. Rhapsodique, mélancolique, Autoportrait au piano russe est une sonate littéraire, pleine de rage et d'élégance, en forme de variations virtuoses autour de la beauté, de la musique, de la passion et de l'éternité. Traduit de l'allemand par Julien Lapeyre de Cabanes Wolf Wondratschek, né en 1943 à Rudolstadt, en Thuringe, a étudié la littérature et la philosophie à Heidelberg, Göttingen et Francfort. Son premier livre, en 1969, Quand la journée commençait encore avec une blessure par balle, a immédiatement fait de lui un auteur " culte ". Auteur d'une oeuvre abondante et éclectique (romans, poésie, nouvelles, critiques), premier écrivain beat outre-Rhin, ce grand amateur et spécialiste de musique, à la fois classique et iconoclaste, est une figure tutélaire majeure mais méconnue du paysage littéraire allemand de la deuxième moitié du vingtième siècle. Autoportrait au piano russe est son premier livre publié en France.

10/2019

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Animaux, nature

Cinquante ans de souvenirs de chasse. Au marais, à la hutte, sur les grèves et en mer

"Le fils du garde Lefebvre vint me dire : "Monsieur, à tout moment, il arrive des canards et des bécassines dans la rivière et sur ses bords. De la terrasse du château on les voit poser." Comment rester au coin du feu après un tel discours ? Dix minutes après, fusil en mains, j'étais en observation sur la terrasse et je voyais un aimable couple de cols-verts se remettre à proximité de l'abri où reposait le canot. Qu'est-ce qu'une descente de 35 m par le raidillon que vous connaissez déjà, pour des jambes de 20 ans ? Cinq minutes après j'étais au bord de la rivière ; deux minutes plus tard les deux cols-verts, unis dans un double trépas, reposaient au fond de mon carnier et je continuais la visite des berges de la rivière avec des succès mêlés de revers. Au bout d'une heure, j'étais de retour avec trois canards, un morillon, une sarcelle et trois bécassines, et j'allais ôter mes bottes quand le fils du garde accourut hors d'haleine, les yeux lui sortant de la tête. Il venait de voir douze cols-verts s'abattre presqu'au confluent du ruisseau du Vivier. Pas moyen d'ôter ses bottes quand douze cols-verts vous attendent : le petit raidillon me revit, les berges de la rivière me reconnurent et mon père à la fenêtre contempla son fils rapportant trois cols-verts, deux tués au posé et un au vol. Je pris alors une décision héroïque : puisque les canards s'acharnaient à arriver quand je remontais, pour m'obliger à redescendre, je ne remonterais plus qu'à la nuit. A 4 h du soir, n'y voyant plus, j'ôtais cette fois-là mes bottes définitivement et j'alignais quatorze cols-verts, trois morillons, un milouin, un souchet, une sarcelle, deux judelles, cinq bécassines. Ce fut le cadeau de nouvelle année que saint Hubert daigna me faire."

10/2015

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Littérature française

Un fils nous est donné

En 1792, en Hollande, la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) n'existaient pas. En revanche, la PPA (paternité pour autrui) se pratiquait discrètement, même si le terme n'était pas utilisé. En l'espèce, un couple de riches négociants est stérile ? ; le mari en assume totalement la responsabilité, en raison d'un phimosis dont il ne veut pas se faire opérer alors que sa femme ne cesse de lui citer l'exemple du roi Louis XVI qui, après bien des tergiversations, s'est décidé à laisser un chirurgien résoudre la question. Ce qu'il a fait de façon efficace puisque le couple royal a eu ensuite quatre enfants entre 1778 et 1786. S'ils n'ont pas d'héritier, leurs fortunes tomberont dans les mains d'un frère alcoolique et incapable d'avoir un quelconque métier. D'un commun accord, monsieur Kleinwoort et sa femme Katryn demandent à Félix, heureux célibataire, de résoudre cette question, ce qu'il accepte bien volontiers, la future mère étant consentante et pressée d'avoir cet enfant. Félix s'acquitte parfaitement de cette tâche, ceci d'autant plus que Katryn est physiquement très agréable. Mais pour autant, des scrupules moraux l'envahissent, car il se demande ce que l'enfant deviendrait si par malheur ses parents disparaissaient alors que lui-même va vivre en France. En raison de circonstances dramatiques, cet enfant se retrouve orphelin. Félix assume sans aucune difficulté de l'adopter. Les années passent. Les succès de Napoléon Ier se succèdent jusqu'à la campagne de Russie. Pour l'ultime bataille, de Waterloo, François prend le parti de son pays les Pays-Bas, et son frère Jean celui de l'Empereur. Heureusement, les balles et les boulets les épargnent tous deux. L'amour faisant le reste, ils tomberont sous le charme de séduisantes Hollandaises qui, sans état d'âme, délaisseront leur plat pays pour la Touraine si pleine de charmes, la Loire, les châteaux, les paysages vallonnés, la cuisine française.

11/2020

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Littérature française

Choses vues. Souvenirs, journaux, cahiers, 1830-1885

Choses vues, entendues, notées sur le vif en forme de brèves, de caricatures ou de longs portraits, de récits bouleversants, d'enquêtes, de grands moments qui appartiennent désormais à l'histoire nationale, mais aussi de mots d'esprit d'expressions glanées dans la rue - voici le siècle de Hugo. Cet extraordinaire recueil, constitué après la mort de Victor Hugo et sur sa recommandation, est fait de pièces et de morceaux recousus à partir de ses Carnets, de son Journal, de ses livres de comptes, de ce qu'il appelait lui-même " Pierres précieuses tombées de la tribune " - autant de lapsus qui plongent l'Assemblée dans le fou rire -, de Feuilles volantes, de Souvenirs personnels, de " Faits contemporains " que les éditeurs successifs se sont employés à classer, ici dans l'ordre chronologique. Dans ce livre, le XIXe siècle court de 1830 à 1885, sous l'œil acéré et sans complaisance du chroniqueur. Une traversée du siècle politique et littéraire, cocasse ou bouleversante, mais qui laisse souvent la place à l'homme intime, père passionné, déchiré en amour, plus tard vieux monsieur d'une sensualité débridée, lutteur infatigable contre la peine de mort, exilé irréductible aux séductions de l'Empire - Victor Hugo y apparaît comme un grand homme politique à la popularité inégalée... Des pages où le pétillement de l'esprit se mêle sans cesse aux plus terribles tragédies. " J'aime la proscription, j'aime l'exil, j'aime mon galetas de la grande place, j'aime la pauvreté, j'aime l'adversité, j'aime tout ce que je souffre pour la liberté, pour la patrie et pour le droit ; j'ai la conscience joyeuse ; mais c'est toujours une chose douloureuse de marcher sur la terre étrangère. Hier un chien qui m'aime ici était sauté sur mes genoux ; il y était mal à l'aise, pourtant il voulait y rester Je disais : le cœur est content, mais les pattes sont malheureuses. Telle est ma situation en exil. " VICTOR HUGO, 22 janvier 1852.

01/2002