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Irène Paulevitch

Extraits

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Histoire de France

Générations du XXe siècle. La France et les Français au miroir du monde

De sa thèse d'Etat, conduite sous la direction de René Rémond sur "Khâgneux et normaliens dans l'entre-deux-guerres" à son dernier ouvrage, Les Révolutions françaises 1962-2017, en passant par l'incontournable Histoire des droites ou le Dictionnaire de l'historien, Jean-François Sirinelli est, depuis plus de trente ans, un auteur prolifique et un entrepreneur scientifique dynamique. Professeur à l'université de Lille puis à Sciences Po, directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, président du Comité français des sciences historiques, Jean-François Sirinelli n'a rien du chercheur solitaire enfermé dans sa tour d'ivoire : il a toujours cru dans les institutions et en a servi plusieurs avec énergie et dévouement. Ses nombreuses responsabilités collectives n'ont pas fait obstacle à la construction d'une oeuvre ample et profonde. Comment articuler histoire politique et histoire culturelle ? Quelles sont les forces vives qui activent le changement social ? Comment passe-t-on de l'histoire nationale à l'histoiremonde ? Comment les Français vivent-ils au miroir de la globalisation ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Jean-François Sirinelli a apporté des réponses nuancées mais fermes, formulées dans une langue précise et imagée dont la qualité s'avère partie intégrante du travail de compréhension de l'historien. Autant attaché à la production du savoir qu'à sa transmission, Jean-François Sirinelli a fait naître de nombreuses vocations et a marqué plusieurs générations d'historiens de sensibilités variées. Ce recueil en témoigne de façon éclatante. Associant des études et des témoignages de ses amis et collègues, il rend hommage à l'homme, épris de curiosité et de dialogue, autour des quatre grandes thématiques (histoire culturelle, histoire intellectuelle, histoire politique et culturelle, histoire culturelle des relations internationales) qu'il a explorées tout au long de son oeuvre.

03/2020

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Policiers

L'affaire Céline. Ou cendres au Crique-à-la-Roche

Une intrigue passionnante, qui se dessine autour du sulfureux Louis-Ferdinand Céline ! Deux jours après un passage remarqué à l'émission Tout le monde en parle, René Kahn, professeur à la Sorbonne et spécialiste de l'oeuvre du célèbre auteur Louis-Ferdinand Céline, a trouvé la mort au Crique-à-la-Roche, à une quinzaine de kilomètres de Ripon, dans l'Outaouais. De fait, c'est dans les restes calcinés d'une voiture volée au village que le cadavre de celui qui cherchait des preuves de l'accointance de Céline avec l'extrême droite québécoise pendant la Seconde Guerre mondiale a été formellement identifié. Que s'est-il donc passé pour que le professeur Kahn périsse de manière aussi tragique ? C'est Aglaé Boisjoli, docteure en psychologie et capitaine aux Projets spéciaux de la Sûreté du Québec, qui a été chargée de l'enquête. Mais ce qu'elle croyait être un banal - quoique sordide - meurtre se transforme rapidement en une troublante affaire ayant des ramifications politiques, et dont la moindre des révélations n'est pas l'identité du mystérieux personnage aperçu près de la voiture incendiée. Or, si Aglaé a été surprise par ses découvertes, c'est l'indignation qui l'a submergée quand ses supérieurs lui ont mis des bâtons dans les roues afin d'étouffer l'affaire. C'est pourquoi elle leur a transmis une lettre de démission... qui a été refusée ! Choquée par ce refus, Aglaé a rédigé un rapport afin de justifier sa décision. Ce rapport, qui relate l'enquête point par point et avec preuves à l'appui, vous le tenez en main, et sachez que personne n'y est épargné, surtout pas les supérieurs d'Aglaé Boisjoli !

09/2019

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Histoire de France

Vichy dans la « solution finale ». Histoire du commissariat général aux Questions juives (1941-1944)

Laurent Joly renouvelle profondément l'histoire de la politique anti-juive de Vichy et de l'administration qui en fut l'instrument principal : le commissariat général aux Questions juives (CGQJ), créé par l'amiral Darlan en mars 1941, à la demande des autorités allemandes. S'appuyant sur une connaissance impressionnante des archives et sur la découverte de nombreux fonds inédits, l'auteur reconsidère les grandes étapes de l'antisémitisme vichyssois, du statut d'octobre 1940 à la tentative de dénaturalisation collective de 1943, en passant par la déferlante législative de 1941 et les rafles de l'été 1942. Il offre ainsi au lecteur un éclairage capital sur les processus de décision qui ont conduit à la déportation de plus de 75 000 juifs de France vers les camps de la mort. Tout au long de l'ouvrage, Laurent Joly expose avec finesse la position ambiguë du CGQJ : après avoir tenu un rôle prépondérant dans l'élaboration d'une législation antijuive implacable visant en premier lieu les " juifs français ", cette administration d'exception se voit progressivement marginalisée par le gouvernement de Vichy. Ce dernier s'efforce d'orienter son action répressive vers les " juifs étrangers " et, sous la houlette de Pierre Laval et de son secrétaire général à la police René Bousquet, négocie directement leur déportation avec les dirigeants nazis. Un sordide jeu à trois s'instaure dès lors entre les autorités allemandes, le gouvernement français s'appuyant sur son administration traditionnelle et le CGQJ, chacun étant mû par une logique antisémite propre. Analysant le profil sociologique, la mentalité et les méthodes de travail des quelque 2 500 agents salariés par le commissariat général aux Questions juives entre 1941 et 1944, Laurent Joly montre au final tout le poids des enjeux bureaucratiques et des rivalités institutionnelles sur le sort de milliers d'innocents.

04/2006

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Histoire de France

Souvenirs de Saint-Palais-sur-Mer

Souvenirs de Saint-Palais-sur-Mer, Edition de luxe - Livre de 476 pages (incluant un index des noms cités) - Illustré de 793 photographies en noir et blanc et couleur (copies restaurées en numérique haute définition) - Imprimé sur un papier haut de gamme (135 grammes couché mat) Au menu de votre livre, trois parties : - Une promenade géographique dans le passé des quartiers, en photos (sur 269 pages). - Les témoignages de 53 personnes sur le passé ancien ou plus récent avec une bonne place aux années 50, 60 et 70 (illustrés par leurs photos personnelles) (sur 68 pages). - Les événements ayant marqué l'histoire, ra­contés par la photo et les témoignages : La guerre 1939-1945, le grand incendie de 1976, la restructuration du centre-ville des années 70... (sur 70 pages). Les 793 photos, dont une bonne part est inédite, sont soigneusement restaurées et imprimées sur un papier de qualité supérieure pour vous offrir le meilleur confort visuel possible. Au fil du livre, vous rencontrerez, entre autres : le marché, la salle des fêtes, le cinéma et les petits commerces du centre disparus dans les années 70, la Roche percée des Pierrières, les bandes de copains des années transistor, le Nescanard, le Robinson, l'établissement de bains Nicole­, les réparties de Jean-René Clergeau, les vacances de Julien Clerc et ses amis, le tournage du film Noyade Interdite et tellement d'autres choses ! Mais le passé plus lointain n'est pas oublié, puisque nous assistons à la création de la station, la construction des premières villas, mais aussi de la chapelle du Platin, de l'église voulues par la belle société des Années Folles... Sans oublier l'arrivée du mythique tram et le succès des années 30... Et encore ne s'agit-il là que d'un simple aperçu !

07/2015

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Critique littéraire

François Villon

Un homme comme les autres, dans le futur quartier Latin des années 1450. Il ressemble à quelques milliers d'écoliers plus riches d'illusions que de bagage ou d'emploi. En ce temps, de dynamisme retrouvé au sortir de la guerre, il y a des places à prendre, mais la société, déjà, se défend des nouvelles ambitions : beaucoup de places sont prises, ou réservées. Clerc et célibataire par opportunité, amoureux par tempérament et misogyne par résignation, il hésite entre les femmes et les filles. Il n'hésite pas moins entre l'école et la taverne. Sa science est courte, tout juste propre à fournir les références indispensables en une époque où mieux vaut s'appuyer sur les autorités que faire preuve d'originalité. Le malheur fond sur l'écolier sans emploi. Il tue, il vole, il s'essaie à la vie de cour et se retrouve sur les grands chemins. On veut le prendre. Est-il un bandit ? Est-il un amuseur qui joue au truand ? Villon est en tout cas le témoin passionné d'un temps et d'un monde. Un historien ne pouvait qu'être tenté de l'interroger. Comprendre Villon, c'est comprendre ceux qu'il a côtoyés, entrevus, jalousés. Pourquoi ne pas écouter un poète lorsqu'il parle de lui et des autres, lorsqu'il règle son compte avec la société et avec son propre personnage ? Des écoles aux tavernes, du port en Grève au cimetière des Innocents, de la cour chevaleresque du roi René au bouge de la Grosse Margot, les véritables héros de ce livre sont la vie et la mort, Dieu et la Fortune, l'amour et la haine, la justice et la misère. Mais l'oeil du poète est malicieux, et il a cent facettes.

07/2005

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Littérature française

Reims

Reims constitue le deuxième volume de la tétralogie, ou du quatuor, que l'auteur a intitulé "Au pays de l'enfance immobile", dont Orléans paru en aout 2019 était le premier opus, et dont Verdun et Paris seront les troisième et quatrième. Le narrateur s'est enfin échappé du cauchemar familial d'Orléans, il aspire aux plus grandes écoles pour "monter à Paris" mais ses résultats médiocres aux examens de mathématiques le font atterrir à l'Ecole supérieure de commerce de Reims, vécue par lui comme une relégation en troisième division. Ici tout n'est qu'ennui, impuissance, obsession sexuelle jamais assouvie, dérive alcoolisée, débâcle progressive avec une petite bande de paumés masturbateurs et suicidaires qui tournent le dos à la compétition scolaire pour mieux affirmer leur différence. Dans cette course à la vanité paradoxale de l'échec, avec les mots brandis contre les chiffres, la littérature contre les mathématiques, le déclassement contre le classement, la révolte contre le conformisme, la provocation contre la convocation, il va s'agir, à défaut de briller par le succès, de se distinguer par l'ignominie. C'est dans ce volume qu'apparait, chronologiquement, la bande dessinée antisémite infâmante à l'origine de "l'affaire Moix" qui a défrayé la chronique médiatique après la parution d'Orléans. Sur cette bande de pieds nickelés travaillés par la chose littéraire qu'ils ne travaillent pas, plane l'ombre des "Simplistes" qui étaient parvenus à produire des oeuvres belles et profondes à partir de Reims : René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland et d'autres qui ont illuminé la revue littéraire Le Grand Jeu, là où leurs pâles successeurs ne sont plus capables que d'un tout petit jeu grinçant et misérable. Reims, ou la prolongation de la haine de soi quand la haine des vôtres vous a définitivement incarcéré au "pays de l'enfance immobile"...

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Religion

Le souvenir de Dieu. Recherche avec saint Augustin

Le souvenir de Dieu. Recherche avec saint Augustin. Toute l'originalité de la démarche - et tout spécialement son audace - tient dans l'apparente modestie d'un avec. C'est aussi cet avec qui force la partialité amicale du préfacier à se muer en impudence. Dieu merci, René Desjardins n'a jamais prétendu se soumettre à notre académisme. Et, du coup, c'est un souffle nouveau qu'il introduit dans les études augustiniennes. Sans vaine polémique, mais simplement parce qu'il opère autrement tout en étant très informé de ces recherches, l'auteur nous prouve que le recours aux sources et à la chronologie n'est pas le seul moyen d'éclairer le sens d'un texte. Sa recherche avec saint Augustin m'a révélé la probité d'un homme que l'expérience du "souvenir de Dieu" a si profondément "informé" qu'il est devenu - au sens fort d'un terme trop souvent galvaudé - un homme de Dieu : - un homme de Dieu qui loue l'évêque d'Hippone d'aider ses frères à chercher l'essentiel ; - un homme de Dieu qui sait pourtant rester critique et voir précisément comment d'autres penseurs ont pu compléter ou redresser la démarche du docteur de la grâce ; - un homme de Dieu qui n'a pas voulu se faire édifiant ni garder pour lui son trésor mais qui, parvenu à la "sagesse du soir" , dit tout simplement à son tour que Dieu est, et qu'il est fidèle. Et c'est ainsi que, lorsqu'on ne joue pas au spécialiste d'Augustin et qu'on ne bricole pas non plus dans la littérature pieuse, on peut écrire beaucoup mieux qu'un ouvrage de théologie historique : un admirable petit livre de spiritualité fondamentale ... avec Augustin. André MANDOUZE.

01/1975

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BD jeunesse

Astérix et La Traviata. L'album des crayonnés

" Bonjour, je m'appelle ASTERIX ! J'ai vu le jour en 1959 et mes aventures ont fait le tour du monde en 31 albums. C'est dire comme je suis connu actuellement. Je suis né de la complicité de deux véritables amis qui n'avaient pour ambition que d'" amuser la galerie " en faisant le métier qu'ils aimaient, le plus sérieusement possible. L'un, René GOSCINNY, était le meilleur scénariste de son temps et m'a fait la mauvaise farce de disparaître un jour de 1977. L'autre, Albert UDERZO, est l'un des plus grands dessinateurs que la bande-dessinée connaisse. Ce dernier a choisi de continuer à faire vivre, seul, cette complicité qu'il avait avec son compère. Aujourd'hui, malgré le succès qui a fait s'éloigner de lui beaucoup d'acteurs de la Bande-dessinée (allez savoir pourquoi...), ce grand monsieur est resté humble au point de douter que les crayonnés originaux de mes aventures puissent intéresser leurs lecteurs. Depuis ma première planche, comme celles de TANGUY ET LAVERDURE et d'OUMPAH-PAH LE PEAU ROUGE, entre autres, il a systématiquement encré par-dessus et sans les préserver, ses esquisses au crayon qui sont par leur spontanéité et leur précision, l'expression même de son talent. Ce livre va vous faire découvrir, au format réel de leur réalisation par Albert UDERZO, les " gribouillis " (comme il les appelle) du 31e album, sauvegardés pour la première fois dans leur intégralité, ainsi que quelques surprises inédites qu'il a tenu à vous offrir. Je vous laisse les découvrir. Casque bas mon dessinateur ! " Une bande de " fans " qui ont grandi avec ASTÉRIX et qui ont le bonheur de vous côtoyer aujourd'hui. (Pardon Albert d'avoir osé faire parler votre héros à votre place.)

11/2001

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Droit

La loi de réforme pour la justice

Moins de trois ans après la réforme pour la justice du XXIe siècle, la loi n°2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice est publiée au Journal officiel. Cette réforme vise à offrir une justice plus rapide, plus efficace et plus moderne au service des justiciables. Elle poursuit 3 objectifs : renforcer l'accessibilité et la qualité de la justice pour les justiciables ; améliorer le quotidien des professionnels du droit et de la justice ; renforcer l'efficacité de la procédure pénale et de l'exécution des peines. Les principales mesures sont étudiées au travers de six volets : - Volet civil (divorce et séparation de corps, obligation d'entretien, autorité parentale, changement de régime matrimonial, droit des personnes) - Volet procédure civile (fusion des tribunaux de grande instance et des tribunaux d'instance, organisation judiciaire, règlement alternatif des différends, procédures civiles d'exécution, référé) - Volet pénal (organisation judiciaire, mise en état, police judiciaire, poursuite, instruction, sursis probatoire avec mise à l'épreuve, peines) - Volet notarial (nouvelles missions du notaire, conséquences sur la pratique notariale, habilitation familiale, tarif) - Volet administratif (services en ligne, simplifications des procédures) - Volet social (médiation judiciaire, représentation devant le Conseil de prud'hommes, saisie sur rémunérations) LES AUTEURS Ouvrage collectif issu de contributions rédigées par Nathalie Baillon-Wirtz, Younes Bernand, Jean-René Binet, Julien Boisson, Philippe Bonfils, Sylvain Bottineau, Alain Bouilloux, Jacques Buisson, Loic Cadiet, Anne-Sophie Chavent-Leclère, Jacques Combret, Hervé Croze, Valérie Depadt, Alain Devers, Alioune Djigo, Vincent Egéa, Michel Farge, Hugues Fulchiron, Thibault Lahalle, Christian Laporte, Hélène Pauliat, Virginie Peltier, Nathalie Peterka, Lois Raschel, William Roumier, Yves Strickler, Alex Tani, Jean-Baptiste Thierry, Sarah Torricelli-Chrifi, Etienne Verges, Laura Weiller.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Le complexe fraternel

Le complexe fraternel est un véritable complexe. Il n'est pas un simple déplacement ou évitement du complexe d'Œdipe. Il consiste en une structure, une dynamique et une économie spécifiques analysées dans ce livre selon trois niveaux. Le complexe fraternel est d'abord décrit au niveau intrapsychique à partir de l'analyse clinique de deux cures. Cette analyse met en évidence le rapport de l'imago de la mère archaïque à l'objet partiel frère ou sœur, les figures du double, l'homosexualité narcissique, la bisexualité psychique... Le complexe fraternel est ensuite analysé dans ses effets organisateurs des liens intersubjectifs entre frères et sœurs, dans leurs rapports d'amour et de haine, de jalousie, de rivalité et d'envie. Une attention est portée au choix d'objet amoureux et à l'écart qui sépare les fantasmes incestueux - universels - des réalisations de l'inceste adelphique, aux alliances inconscientes que nouent les frères et sœurs, à l'impact de la mort d'un frère ou d'une sœur sur leurs liens, à la transformation de ceux-ci à la mort des parents. Le groupe fraternel - la fratrie - forme un ensemble intersubjectif dans lequel se développe une réalité psychique qui lui est propre au sein de la famille. Le complexe fraternel est aussi un des organisateurs majeurs des groupes, et René Kaës montre comment ses effets se prolongent dans les institutions et dans l'ensemble social. Les mythes fondateurs de la psychanalyse, d'Œdipe à Narcisse, les récits de la Bible et du Coran, la mythologie et les contes, mais aussi de nombreuses références à la littérature et au cinéma, forment un contrepoint passionnant à ces analyses cliniques qui renouvellent en profondeur un thème universel.

04/2008

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Sciences historiques

Les croix de Monseigneur de Mayol de Lupé

S'intéresser à la vie d'un personnage célèbre de la IIe Guerre mondiale impliqué dans la politique de collaboration avec le IIIe Reich est un travail délicat L'auteur, après plusieurs an­nées de recher­ches, d'interviews de personnalités et d'autres témoins de l'époque a eut accès aux archives familiales. Il a ainsi pu reconstituer la vie de Monseigneur Jean de Mayol de Lupé, personnages à facettes, semblable à ces prélats bottés du XVIe siècle ! Né le 21 janvier 1873, quatre-vingt ans jour pour jour après la mort de Louis XVI, d'une famille légitimiste, le jeune Jean, adolescent, choisit d'entrer chez les bénédictins. Plus tard, l'armée, lors de son service militaire, lui donnera une autre appréciation de sa vocation : il décide d'être aumônier militaire. La IIe Guerre mondiale le verra prendre l'aumônerie de la légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), puis celle de la division Charlemagne, cette fois-ci sous l'uniforme allemand. Après la croix pectorale d'aumônier et la Légion d'honneur... la croix de fer ! Cet engagement le conduira à la condamnation et à la réclusion. Voici la vie de cet homme aux convictions anti-bolcheviques totales. ? Elle n'avait encore jamais été écrite. Photographe, historien-reporter, photographe de la marine nationale, René Bail (1931-2016) - ancien membre des Commandos Marine - a suivi les opérations en Algérie pendant 7 ans. Il est l'auteur d'une trentaine de livres principalement sur les guerres d'Algérie et d'Indochine et a reçut le Grand Prix International de la Mer en 1981. "Embarqué pour des reportages musclés, je me suis débrouillé pour opérer avec les Bérets Verts, les Commandos-Marine, la Légion Etrangère, les Paras, puis les Commandos musulmans et les Harkis".

01/2021

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Beaux arts

Joseph Sima. Visions du monde retrouvé

Cet ouvrage est édité à l'occasion de l'exposition organisée durant l'été au musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun, qui rassemble un ensemble exceptionnel d'oeuvres de Sima : des oeuvres sur papier des années 50 provenant d'une collection privée et un ensemble de peintures provenant de collections publiques. Joseph Sima (1891-1971) est un peintre d'origine tchèque dont l'oeuvre onirique et poétique occupe une place déterminante dans la peinture du xxe siècle. Arrivé à Paris en 1921 après des études à Prague, il se rapproche du purisme d'Amédée Ozenfant et Le Corbusier, et entretient des échanges fructueux avec Piet Mondrian. Il côtoie les poètes, René Daumal et Roger Gilbert- Lecomte avec lesquels il fonde, dans une même recherche spirituelle, le mouvement et la revue Grand Jeu dont il assure la direction artistique. Il collabore à de nombreuses reprises avec le poète Pierre Jean Jouve, dont il illustre les recueils, et sera toujours proche des poètes surréalistes. Bien qu'ayant acquis la nationalité française, il conserve des liens étroits avec les avant-gardes tchèques. Son oeuvre est onirique. Fasciné par les paysages et la mythologie, la question de la lumière tient un rôle essentiel dans son oeuvre. Il a été marqué, vers 1925, par une expérience sensorielle vécue comme un événement déterminant dans sa peinture : la vision de la foudre par une nuit d'orage. Hormis quelques portraits de proches, c'est dans le motif du paysage - celui de sa Bohème natale - que Sima trouve l'essentiel de son inspiration. Elle se caractérise par la simplicité et parfois l'étrangeté de ses oeuvres lumineuses. D'une peinture symbolique bâtie sur le rêve et l'imaginaire, il glisse peu à peu, après la guerre, vers une "matérialisation du temps et de l'espace à travers la lumière".

06/2015

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Critique littéraire

Jean Sénac, poète et martyr

Jean Sénac, fils bâtard d’une modiste espagnole et d’un coiffeur français, est né en 1926 à Béni-Saf, port minier algérien. Il a rapidement voulu être poète et critique littéraire. Dès la fin de la guerre de 39-40, il fonde la revue "Terrasses" et se lie à de nombreux poètes écrivains. C’est à Albert Camus qu’il doit sa première publication, Poèmes, dans la collection "Espoir" chez Gallimard, en 1954, avec une préface de René Char. Entre 1954 et 1962, Jean Sénac s’installe en France, mais participe à la lutte du peuple algérien en restant en contact avec des combattants et en exprimant sa solidarité dans ses poèmes, que publie non plus Gallimard (du fait des positions de plus en plus ambiguës de Camus), mais Subervie. Sénac ne rompra jamais totalement avec Camus, mais polémique, tout comme Jean Amrouche, avec l’écrivain que la guerre d’indépendance déchire. En 1962, il retourne en Algérie, où il prend des fonctions officielles dans l’Union des Ecrivains, et où il est considéré comme algérien. En 1965, il est séquestré par les services secrets de Boumédiène, mais libéré au bout d’une semaine. Simple intimidation. Son homosexualité affichée, sa critique d’une nouvelle Nomenklatura ne plaisent pas. Il est cependant toujours chargé d’une émission littéraire à la radio algérienne. On ne l’en licenciera qu’en 1971. Il est assassiné deux ans plus tard, poignardé dans le taudis où il vivait. On accuse l'un de ses amis, mais c’est un bouc émissaire. Il s’agit probablement d’un assassinat politique. En 1968, Gallimard avait publié Avant-corps, mais la plupart des poèmes de Sénac avaient paru chez Subervie ou de petits éditeurs, avant d’être réunis par Actes Sud.

10/2013

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Littérature française

Gitane sans filtre

La commence toujours comme ça. Il est cinq heures du matin. Assis sur le rebord du lit, non père crache ses poumons. Une toux rauque qui réveille toute la maison. Puis la toux s'arrête. J'entends le clapet du briquet faire son " clac " caractéristique. Mon père tire du paquet rectangulaire bleu, sur lequel une danseuse espagnole est partiellement masquée par des volutes de fumée, une gitane sans filtre dont il embrase le bout avant de la porter à ses lèvres. Maintenant, il peut se lever. Il sort de sa chambre et passe devant la mienne, dans un nuage de fumée bleue. Il est nu, se tient, afin de les cacher, ce qu'il appelle ses " parties ", puis pénètre dans la salle de bains. Li toux reprend. Ablutions. Rasoir électrique. Nouvelles à la radio. Deuxième cigarette de la journée. A raison d'un peu plus de deux paquets par jour pendant trente ans, mon père aura humé durant sa vie cinq cent mille cigarettes. La mémoire, miroir dans lequel nous nous plaisons à regarder les absents, exige une close nécessaire et suffisante de falsifications et de réfractions. Cette pratique flibustière m'est indispensable, à moi qui me penche sur cet homme qui fut mon père et dont la vie me rappelle celle de ce pirate anglais, lequel lance à ses juges : " Je ne suis peut-être pas parfait, mais je suis bien réel ". Les fesses à l'air, cigarette au bec, René Roero Marchese di Cortanze, Conte di Calosso, Signore di Cresacuore, se regarde dans le miroir de la salle de bains : " Je me suis hasardé à allumer une nouvelle cigarette, pense-t-il, et la terreur entre silencieusement dans ma vie ". Modiano a raison : un père, c'est celui qui donne une identité. Gérard de Cortanze

10/2008

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Autres

Achever Clausewitz. Edition revue et augmentée

Lorsqu'au printemps 2006, René Girard et Benoît Chantre décidèrent d'écrire un livre sur Carl von Clausewitz (1780-1831), la perspective d'une catastrophe nucléaire s'était bien éloignée des esprits. La Guerre froide semblait révolue. Quant à la "vieille Europe" , elle feignait de penser qu'elle avait exorcisé ses conflits séculaires. Lancé en octobre 2007, Achever Clausewitz fut très bien accueilli et traduit en de nombreuses langues : un succès que ne garantissait pas a priori la violence de son propos. Délibérément apocalyptiques, ces entretiens sur la destruction de l'Europe, l'échec du christianisme historique et le crépuscule de l'Occident s'achevaient sur un plaidoyer pour la relation franco-allemande et les figures qui l'incarnèrent. Or personne n'attendait sur le terrain géopolitique un auteur qu'on croyait plus préoccupé par les origines de l'humanité que par la fin de l'histoire occidentale. L'intérêt que ce livre continue de susciter, quinze ans après sa parution, tant dans les cercles militaires et stratégiques qu'auprès des littéraires, des philosophes ou des anthropologues, est l'occasion d'en publier une version revue et augmentée. Mais le contexte a beaucoup changé. En 2007, c'était les actes suicidaires du djihad que Girard et Chantre interrogeaient en relisant De la guerre. L'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, en février 2022, tout en s'inscrivant dans la brèche ouverte par le 11-Septembre, laisse présager un conflit d'une ampleur inédite depuis 1945. Nous voici entrés dans une nouvelle ère de la violence où se profile, avec une part de hasard beaucoup plus grande que dans les années 1960 et 1970, la possibilité d'une "guerre absolue" , plus encore que d'une "guerre totale" . Ces entretiens riches et denses n'ont donc malheureusement pas pris une ride.

11/2022

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Cinéma

Mes Moires. Un pont sur les étoiles

En 1975, un magazine de bande dessinée fait une entrée remarquée dans les kiosques. Son nom ? Métal hurlant. Il est fondé par quatre mousquetaires nommés Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud/Moebius qui prennent le nom d'"Humanoïdes associés". "Métal" révolutionne le paysage du neuvième art, inocule le virus de la science-fiction à toute une génération et invente la BD rock, avant de conquérir l'Amérique sous le titre de Heavy Metal. Infatigable découvreur de talents, éditeur de BD et de romans sous le label Les Humanoïdes associés, doté d'une culture encyclopédique et d'une capacité à trouver deux idées (minimum) à la minute, Jean-Pierre Dionnet est le rédacteur en chef inspiré de Métal hurlant, tout en poursuivant une oeuvre de scénariste pour Enki Bilal, Raymond Poïvet, Jean Solé, Jean-Claude Gal ou encore Beb Deum. Mais sa carrière ne s'arrête pas là. A la télévision, il lance les émissions L'Impeccable et Sex Machine avec son complice d'alors Philippe Manoeuvre, dans le cadre des Enfants du rock sur Antenne 2. Sur Canal +, il rend hommage au cinéma populaire dans Cinéma de quartier et aux classiques du cinéma d'horreur dans Quartier interdit. Puis il fonde une société de production, Des Films, qui contribue grandement à faire découvrir en France le cinéma asiatique. Dans son autobiographie, Jean-Pierre Dionnet ne fait pas qu'évoquer ses souvenirs, accompagnés d'anecdotes savoureuses et de portraits sensibles de tous ceux qu'il a croisés, de René Goscinny à Moebius (son ami), de Serge Gainsbourg à Richard Widmark ou de Federico Fellini à... Michael Jackson. Il se livre aussi à un plaidoyer passionné en faveur de tous ces arts longtemps qualifiés de mineurs et qui occupent enfin une place centrale dans la culture d'aujourd'hui.

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Science-fiction

Le Livre de la Mort

Edouard Ganche (1880-1945), fils d'un médecin de campagne, fut confronté dès son plus jeune âge à la souffrance d'autrui, à la déchéance physique et à la mort. Le décès prématuré de ce père dont il espérait suivre les traces le marqua profondément. Il n'avait alors que 12 ans. L'indignation résignée que lui inspira le lot commun de l'humanité culmina sur le plan littéraire avec Le Livre de la Mort qu'il fit paraître en 1909.
Empruntant à l'école décadente ses thèmes et son style, il s'attacha à y brosser de façon poignante un panorama complet et accablant des manifestations de la mort, sous ses aspects les plus anodins comme les plus repoussants. Après des études de médecine interrompues pour raisons de santé, Edouard Ganche se consacra pleinement à sa seconde passion, la musique, et devint le biographe et le musicographe de Frédéric Chopin, acquérant dans ce domaine une réputation internationale.
Quelque temps avant d'être emporté à son tour par la mort, Edouard Ganche révisa et compléta ce recueil dont il ambitionnait de faire paraître une édition définitive. Celle qu'il appelait la Triomphatrice éternelle ne lui en laissa pas le temps. Voici enfin réédité, selon les voeux de son auteur, ce livre culte encensé par plusieurs générations de bibliophiles. Extrait : "Aux portes de fer, corrodées par la rouille, des sépulcres anciens, mon regard s'insinua à l'intérieur et je restai morne devant la poussière, les vases brisés, les couronnes déchiquetées, les déprédations du temps vengeur.
Sur les dalles funéraires, aux socles des croix, aux pourtours des cippes, aux frontons des chapelles, je murmurai les noms éteints que la pierre, seule, offrait aux passants. Jusqu'au soir je vaguai ainsi dans les champs de repos, tout imbu du pénible sentiment de la mort". Couverture : Transi de René de Châlons (XVIe s.).

02/2012

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Ecrits sur l'art

Contre-vents. Colères, espoirs, écologies et politiques dans l'Ouest de la France

Dans l'Ouest peut-être davantage qu'ailleurs en France, l'industrialisation de l'agriculture, la précarisation des conditions du travail paysan et ouvrier ainsi que la transformation autoritaire du territoire, sont des préoccupations constantes dans les années 1970. Des luttes dans les zones rurales, qui s'appuient sur un sentiment d'attachement à la terre sont portées par les revendications de Mai 68 et par les libérations décoloniales en Afrique. Occultés par l'image de l'étudiant·e parisien·ne lançant des pavés, ces mouvements ne furent que peu visibles médiatiquement : pourtant, ils ont généré des expériences politiques, culturelles et artistiques qui aujourd'hui encore portent leurs fruits. Cet ouvrage documente des luttes et des contre-cultures en Bretagne et en Loire-Atlantique, telles qu'elles ont été chroniquées par des cinéastes, des photographes, des artistes et des militant·e·s à partir de 1968. Prolongement de l'exposition Contre-vents au Grand Café-centre d'art contemporain de Saint-Nazaire, il trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et écologiques, et propose une ligne de fuite depuis les actions collectives de récupération de terres agricoles des années 1970 jusqu'à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Contre-vents n'est pas un livre d'Histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats : théâtre collectif d'Armand Gatti, poésie paysanne d'Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d'autres. Ces oeuvres engagent une pensée de l'émancipation qui a encore aujourd'hui des choses à nous apprendre. Publié suite à l'exposition éponyme au Grand Café, Saint-Nazaire, en 2019.

09/2021

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Contes et nouvelles

Ecrits de la bête noire

Ces trois textes inédits de René Daumal ont paru respectivement dans les troisième, quatrième, puis huitième (et ultime) livraisons d'un éphémère mensuel de 8 pages nommé La Bête noire (1935-1936), imaginé par Marcel Moré, Roger Vitrac, Michel Leiris, Raymond Queneau et Jacques Baron, et qui a compté Antonin Artaud ou encore Le Corbusier parmi ses contributeurs. La revue, à peine née, est l'objet de vives tensions entre plusieurs grandes figures du milieu littéraire, et cristallise les divisions de l'avant-garde, notamment entre les surréalistes et leurs dissidents. Georges Bataille refuse avec véhémence d'y participer, sans parler de l'ombre menaçante d'un André Breton soucieux de préserver son territoire. Dès le deuxième numéro, Leiris et Queneau eux-mêmes souhaitent la disparition de La Bête Noire qu'ils ont conçue comme une forme d'union sacrée ! Daumal rentre pour sa part d'un séjour aux Etats-Unis, Le Grand Jeu est derrière lui, il retrouve brièvement Paris et ses amis avec ennui, voire une forme de dégoût. Il s'installe à Genève et ces querelles de chapelles sont loin de ses préoccupations. Mais il ressent la décrépitude du milieu poétique et il se fait l'écho rageur, désenchanté de cette fin de cycle à laquelle il semble adresse un "au-revoir ! " cinglant dans ces textes corrosifs et lucides, qui évoquent une société triste, vide, qui a sombré dans le bavardage et qu'il serait urgent de désinfecter. L'esprit moderne, déchu, consume en 1935 ses restes de truquages et de combines, les déceptions vis-à-vis des promesses qu'il n'a pas su tenir finissent de l'anéantir, et l'époque, de passion et d'action, politiquement tendue vers le pire - dans laquelle les intellectuels se démènent, "contre-attaquent" ou pataugent - accélère cette faillite, la leur.

09/2021

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Critique

L'atelier en acte(s). Espace de création, création d'espace

En continuité avec la pensée de Paul Valéry, René Passeron définit en 1971la poïétique comme " la promotion philosophique des sciences de l'art qui se fait " , ajoutant que, pour elle, la peinture se comprend comme " un phénomène d'atelier " - à l'inverse de l'esthétique qui la conçoit comme " un phénomène de galerie, de musée, de lieu public " . Dans cette perspective poïétique, interrogeant les conduites créatrices depuis (avec) la question du lieu, cet ouvrage collectif pluridisciplinaire se propose d'aborder ce phénomène qu'est l'atelierà la lueur de toutes les disciplines qu'intéresse la recherche-création : de l'atelier de peinture au studio virtuel de création numérique, de l'atelier d'écriture au studio de danse, de l'in situà l'in vivo ou l'in silico, c'est ainsi l'atelieren acte(s)à la croisée des arts qui en motive les analyses croisées. En quoi l'atelier - quelles qu'en soient les dénominations : studio, fabrique, workshop, laboratoire... - participe-t-il de ce que le philosophe Michel Guérin propose sous le néologisme de " topoïétique " ? Car si créer veut dire " donner lieu (au lieu) " , la dimension topique se révèle un trait essentiel de la poièsis, et l'atelier constitue alors de façon paradigmatique ce lieu singulier/commun, réel/symbolique, fixe/mouvant... qui donne lieu au lieu de l'oeuvre. Avec les contributions de : Chloé Baudry, Richard Bégin, Gwenaëlle Bertrand, Céline Cadaureille, Claire Chatelet, Camille Deslauriers, Maxime Favard, Thibault Fayner, Romain Fohr, Anne-Laure George-Molland, Jean-Marie Gleize, Karleen Groupierre, Marie Joqueviel-Bourjea, Loig Le Bihan, Joanie Lemieux, Sabine Macher, Patrick Marcolini, Alix de Morant, Rodolphe Olcèse, Lydie Parisse, Chloé Persillet, AMarie Petitjean, Karine Pinel, Mathieu Pradat, Valérie Provost, Jean-Paul Quéinnec, Cécile Sans, Mattia Scarpulla, Stéphane Trois Carrés, Eric Villagordo.

09/2023

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Sculpture

Henri Désiré Gauquié. Catalogue raisonné de l’oeuvre sculpté

Henri Désiré Gauquié. Catalogue raisonné de l'oeuvre sculpté. Henri Gauquié naît à Flers-lez-Lille en 1858. Très jeune, alors qu'il habite Valenciennes , il est remarqué pour ses dons de modelage et de sculpteur sur bois, et rentre aux Académies de la ville où il suit l'enseignement du sculpteur René Fache de 1872 à 1878. De 1878 à 1888, il étudie à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Jules Cavelier. L'exposition universelle de 1900 est une aubaine pour le jeune sculpteur, qui se voit sollicité pour plusieurs oeuvres : ses rondes de petits Amours, sur les candélabres historiés du pont Alexandre III à Paris, sont connues de tous les touristes qui visitent la capitale, et de tous les amoureux qui, ignorant la valeur de ces bronze anciens, n'hésitent pas à y accrocher des cadenas... Henri Gauquié, dont les figures en marbre ou en bronze sont inspirées des sculptures italiennes ou françaises des 16e, 17e et 18e siècles, se revendique "sculpteur décorateur" , et offre un oeuvre sculpté riche et varié, prisé, qui plus est, des collectionneurs. Ce catalogue présente 159 oeuvres sans compter les études préparatoires ou différentes versions reprises par le sculpteur lui-même ou rééditées après sa mort. Henri Gauquié est un modeleur de talent. On lui connaît peu de dessins, mais il interprète avec bonheur les dessins proposés par les architectes avec lesquels il travaille tout au long de sa carrière et en particulier l'architecte Henri Guillaume (Paris, 1868-Paris, 1929). Ses oeuvres monumentales étudiées dans le catalogue sont situées dans de nombreuses régions de France. La région des Hauts-de-France en conserve le plus grand nombre avec dix-neuf monuments réalisés, tels L'Abreuvoir, Monument à la 58e division britannique à Chipilly, dans la Somme, et son Monument au maréchal de Villars à Denain.

07/2023

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Coaching

Conduire le changement permanent. Tome 3, Faire face à l'avenir - Résistance, reliance et résilience

Comment comprendre le monde d'aujourd'hui ? Comment faire face à demain et aux défis qui nous attendent ? Comment accompagner le changement et progresser individuellement ? Le changement permanent est devenu notre quotidien et il le sera encore entre 2023 et 2040. Avec cet horizon de vie sociale décarbonée, une autre organisation sociale adviendra dans un Occident impensable, hors de notre imaginaire. Notre rapport au travail, à la société et au monde est bouleversé. Sans connaître notre passé, il est impossible d'appréhender le présent et de se projeter dans l'avenir. Ce livre analyse : -les années 1980 à 1995 qui ont vu s'installer le Just In Time, la tension des flux et le zéro stock, la maîtrise statistique des procédés et le 6 Sigma, et enfin la mise en place de la société numérisée. -les années 1995 à 2010 et leurs changements : l'informatique, les big five et le mobile ont conduit à la première révolution numérique. -les années 2010 et 2020 et le pouvoir de transformation du numérique sur le monde. L'avènement du marketing biface et de l'économie de l'attention . Aucun système politique n'a su, en si peu de temps, faire évoluer les comportements individuels. -les années futures qui conjugueront tous ces phénomènes simultanément. Pendant 10 à 20 ans, nous allons traverser de multiples catastrophes et bifurcations (au sens de René Thom), mais aussi des transformations douloureuses (terme de Pierre Zaoui). L'inimaginable est à nos portes... A toutes ces questions que l'on se pose, ce livre apporte une réponse, un état des lieux, une compréhension du monde contemporain pour accompagner son changement, décupler sa résilience et son engagement collectif : être bien avec soi et avec les autres.

09/2023

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Cuisine de l'est

Voyage gourmand dans les Alpes. Italie, Autriche, Suisse, France. Recettes, rencontres et adresses incontournables

Ce tour du monde alpin en 80 recettes est un régal pour les papilles comme pour les yeux. A savourer à pied, à skis, en train, en auto, à table et aux fourneaux. Pendant six ans, la journaliste canadienne Meredith Erickson a sillonné l'arc alpin de la Suisse à l'Italie et de l'Autriche à la France en voiture, à pied, à skis, en funiculaire ou en téléphérique, pour établir leur inventaire gourmand. Son objectif : inciter les gourmets à respirer le bon air des cimes et diriger les sportifs vers les meilleures tables. Le récit de ses pérégrinations est savoureux à plus d'un titre. Partout elle a déniché les lieux, rencontré les personnes qui font vivre le patrimoine culinaire et animent la créativité gastronomique alpine. En plus de ses anecdotes de voyage, ses astuces et ses adresses préférées, Meredith a sélectionné des recettes aussi bien dans les chalets d'alpage qu'auprès des chefs étoilés. Sa carte de 75 recettes propose un mélange éclectique de plats traditionnels et contemporains : quenelles de radicchio et de speck, soupe de la Valpelline, schnitzel, bombardino, raclette, rösti, truite pochée à la roussette de Savoie, soufflé à la chartreuse... servis avec les meilleurs vins des Alpes... et une foule de curiosités appétissantes, voire légèrement "décadentes" . En France, elle a goûté aussi bien la cuisine de l'alpage du Mouet dans le Chablais que celles de Laurent Petit au Clos des Sens, de René et Maxime Meilleur à La Bouitte ou de Jean Sulpice à l'Auberge du père Bise... Bouclant son périple à L'Alpe d'Huez, elle termine son livre par un dessert de sa création : un Paris-Brest blanc à pois rouges, hommage au maillot de meilleur grimpeur du Tour de France !

11/2021

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Récits de mer

En mer de Chine. Le voyage de L'Alcmène. Station de Chine (1843-1845)

En s'appuyant sur le journal de bord d'un grand ancêtre, le chirurgien de Marine Jean-René Bolloré, l'auteur nous entraîne à bord des bâtiments français de la Station de Chine. Au XIXe siècle, les grandes puissances, Grande-Bretagne et France en tête, mais aussi Japon, Russie, Etats-Unis, renforcent leurs liens commerciaux, mais aussi scientifiques, diplomatiques et même religieux, avec l'Empire du milieu. Celui-ci a été vaincu dans la Première Guerre de l'Opium et doit alors s'ouvrir à l'Occident. Les Britanniques obtiennent, les premiers, des concessions, les Français sont à la recherche de points d'appui. Des personnages hauts en couleur, souvent nobles, mais parfois plus humbles, habités par le sens du devoir, du progrès, de l'aventure, de l'ambition, se croisent dans des jeux d'influence. De Manille à Macao, sous le soleil ou la tempête, l'exotisme frappe les passagers de cette expédition au long cours. La vapeur s'étend, mais la voile vit ses grandes heures. La vie à bord des navires, de toutes patries, obéit à des règles strictes, pleines de panache et de tradition, même entre ennemis. Et quand le vent tombe, la rame fait aussi bien l'affaire... L'érudition - maritime, culturelle, artistique, historique - déployée dans ce livre en forme de récit de voyage est prodigieuse. Et pourtant si naturellement amenée, escale après escale, grâce à une écriture romancée, dialoguée, de correspondances avec la famille restée en Bretagne... Une plongée dans une époque pionnière qui se fait distrayante et rêveuse aussi, bercée par le roulis de l'Alcmène, les yeux remplis des merveilles de la Chine et des côtes adjacentes. Comme ce minuscule royaume oublié du Ryukyu, aux moeurs singulières, qui vit là ses dernières heures d'indépendance.

11/2021

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Ouvrages généraux

Les figures mythiques

Si tout le monde a en tête le Je vous ai compris de De Gaulle, le Un rideau de fer s'est abattu à travers le continent européen de Churchill ou le Ich bin ein Berliner de Kennedy, peu en revanche connaissent vraiment le reste des discours d'où proviennent ces fameuses paroles et encore moins les contextes historiques. Les 5 ouvrages de la collection Les grands discours de l'histoire offrent la possibilité d'aller au-delà de ces " phrases choc " en permettant la lecture des différents discours dans leur entièreté, tout en resituant chacun d'entre eux dans son époque. Ces prises de parole les plus célèbres du vingtième siècle ont, à l'époque, choqué, ému ou tout simplement touché le plus grand nombre, et résonnent encore aujourd'hui avec la même vivacité qu'hier. Sont rassemblés dans ce cinquième volume onze discours prononcés par des personnalités d'exception. 1. WOODROW WILSON, le 8 janvier 1918 Les quatorze points 2. PIERRE DE COUBERTIN, le 28 mai 1925 Testament sportif 3. ARISTIDE BRIAND, le 27 août 1928 La renonciation à la guerre HAILE SELASSIE I, le 30 juin 1936 Appel à la Société des Nations 5. JEAN XXIII, le 11 octobre 1962 Ouverture du concile Vatican Il 6. MARTIN LUTHER KING. le 28 août 1963 I have a dream 7. RENE CASSIN. le 10 décembre 1968 Discours d'acceptation du prix Nobel SALVADOR ALLENDE, le 1l septembre 1973 Mon sacrifice ne sera pas vain 9. ANOUAR EL-SADATE le 20 novembre 1977Discours devant la Knesset 10. NELSON MANDELA. le 10 mai 1994 Déclaration d'investiture 11. YITZHAK RABIN. le 4 novembre 1995 Le peuple israélien aspire à la paix

03/2024

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Cinéastes, réalisateurs

Les carnets. Tome 3, Mai 1981 - juillet 1986

René Allio a, durant toute sa vie d'adulte, tenu des carnets qui lui servaient à faire le point sur son travail de peintre, de créateur de costumes et de décors de théâtre, de scénographe, de scénariste, de cinéaste. Dans des pages remarquablement écrites, il ?xe, pour lui-même au début, ses espoirs, di?cultés et bonheurs rencontrés dans le processus créatif, son expérience sensible et critique des oeuvres d'autres artistes, sa lecture d'événements sociaux et politiques qui le questionnent et le marquent, mais aussi — quoiqu'un peu plus rarement — les moments forts de sa vie privée. Ce journal o?re aussi un panorama passionnant des courants de pensée, des écoles et théories qui naissent et disparaissent en ces années de contestation, des cinéastes, acteurs et metteurs en scène connus et moins connus, en un mot un tableau de tout ce qui a vu le jour au cinéma, au théâtre et dans les musées, à Paris mais aussi dans d'autres pays, durant ces décennies si fécondes, si mouvementées que furent les années soixante à quatre-vingt-dix. Allio se révèle, dans ces carnets qui n'étaient pas, au départ, destinés à la publication, un remarquable essayiste, en outre philosophe, historien, esthète et théoricien. Il livre ses impressions, ses ré?exions, aussi bien sur ses lectures que sur les événements politiques contemporains, sur l'histoire et le passé, sur les personnalités auxquelles il fut confronté, sur ses espoirs, ses projets, ses réussites et ses échecs. Ce troisième volume couvre la période de mai 1981 à juillet 1986. Comme pour le précédent, c'est Annette Guillaumin qui assure la transcription et l'historienne Myriam Tsikounas qui rédige l'appareil critique.

10/2021

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Période mai 68

Mémoires et enjeux du "moment 68" dans le catholicisme (1968-2018)

Les événements de Mai 68 occupent une place particulière dans l'imaginaire français. La mémoire d'une insurrection subversive et violente s'est transformée, au fil des anniversaires et des commémorations, pour ne plus retenir que les images d'un moment joyeux d'émancipation et de libération de la parole avant de connaître tout récemment un réinvestissement politique. Le présent ouvrage entend interroger les mémoires d'un groupe particulier et hétérogène, celui des catholiques, qui a pu paraître en décalage au moment des événements et dont l'action reste encore assez largement méconnue. Solliciter la mémoire des acteurs catholiques de 68 en France permet d'approcher à la fois leur perception rétrospective et l'impact des événements sur leur parcours de vie ultérieur. Qu'il s'agisse de personnes connues (René Rémond à Nanterre) ou ordinaires (étudiants de l'aumônerie d'Assas ou ouvriers de la JOC à Clermont-Ferrand), les mémoires du vécu de 68 restent vives. Quand et comment se sont-elles fixées ? Tel est l'enjeu du premier axe parcouru dans cet ouvrage. Explorer des mémoires catholiques de 68 portées par des communautés ou des revues ancrées dans d'autres terres catholiques (Italie, Belgique, Amérique latine) permet de décentrer le regard et en contrepoint de s'interroger : les catholiques français sont-ils porteurs d'une mémoire spécifique de 68 ? Telle est la piste suivie dans la seconde partie. Interroger le devenir, sur 50 ans, des grands motifs du "moment 68" — la Révolution politique, l'émancipation des peuples, la société de consommation et du spectacle, la libération sexuelle...— dans la sphère religieuse, politique et culturelle catholique permet de saisir les rejeux et les retournements, parfois inattendus, des idéaux de 68. Comment les catholiques français ont-ils interprété et recyclé 68 ? Telle est l'ouverture proposée dans la troisième partie.

07/2021

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Poésie

Lexique amoureux. La forêt de l'amour en nous ; Les feuillets de Khaoula ; Commencement du corps fin de l'océan ; Histoire qui se déchire sur le corps d'une femme

"Si la figure publique et internationale d'Adonis, à travers ses interventions journalistiques, ses déclarations fermes mais jamais tonitruantes, dans ses conférences et ses entretiens, est pour beaucoup de lecteurs celle d'un poète révolté contre les désastres du fondamentalisme, contre l'ingérence du religieux dans le politique et contre les naïvetés un peu idéalistes de l'idée même d'une révolution populaire, si aisément manipulable, il est probable que sa place dans l'histoire de la poésie sera conçue avec le temps comme plus complexe. Assurément, elle est singulière par son parcours d'enfant de paysans syriens devenu un intellectuel de haut rang, un érudit exceptionnel et un esprit remarquablement libre, sans la moindre pesanteur didactique, sans la moindre arrogance, mais aux arguments pointus et implacables, qui, pour revendiquer la modernité, n'en renie jamais pour autant le passé littéraire de sa langue, ni sa dette envers la grande poésie classique arabe, préislamique. Mais c'est aussi, ainsi que le prouve le choix de ces recueils tout habités de sensualité et de passion amoureuse, un poète qui aura su rendre aux femmes leur rôle et leur voix. En renversant bien des clichés sur la poésie arabe, en la laïcisant, en la démasculinisant, en l'affranchissant d'identités trop nationales, en l'universalisant, en la confrontant à d'autres expériences linguistiques, en se souvenant aussi de la leçon de la philosophie arabe médiévale, où lyrisme et rationalisme n'étaient pas contradictoires, et qui avait permis de préserver, d'approfondir et de transmettre l'héritage grec antique, il a créé un univers où le livre, le paysage, l'histoire, le corps se donnent mutuellement des armes, dans un renvoi de reflets tantôt sanglants tantôt aimants, à l'image de la lune, lumière de l'amour et du meurtre". René de Ceccatty.

09/2018

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Philosophie

Monsieur Descartes ou La Fable de la Raison

Il pense, donc il est : sérieux, solitaire, méditatif et de noir vêtu, Descartes est depuis des siècles l'incarnation de la raison triomphante et du génie français. Tant de limpidité et d'éclat a éclipsé l'homme même, qui demeure très méconnu : fils d'un temps d'incertitude ? père de la philosophie moderne ? Qui était vraiment René Descartes et qu'en reste-t-il aujourd'hui, au-delà des idées reçues et de la référence obligée ? Mettant en lumière les contradictions du philosophe, Françoise Hildesheimer brosse le portrait d'un homme fort éloigné du mythe officiel. On le veut rationnel, on ne l'imagine pas rêvant ; c'est pourtant sur trois songes que Descartes a fondé son projet d'une science universelle qui devait faire de lui le nouvel Aristote. Il a côtoyé de très près les courants déviants de l'époque (Rose-Croix en Allemagne, libertins en France), avant de s'établir en Hollande en 1628 pour concevoir son système, dévoilé au fil du Discours de la méthode, des Méditations métaphysiques, des Principes de la philosophie et des Passions de l'âme. Sa vie durant, Descartes a balancé entre désir de reconnaissance officielle et soif d'incognito ; il invitait le monde entier à débattre de ses théories, mais n'aimait guère la contestation ; il affectionnait le repos, et n'a cessé de voyager, sans jamais s'établir durablement ; lui qui se tenait éloigné du pouvoir a fini ses jours, en 1650, à la cour de la reine Christine de Suède. Curieux paradoxe que cet obsédé du secret, ce maniaque du brouillage des pistes, se soit consacré corps et âme à la quête de la Vérité et à l'étude de la lumière...

09/2010